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Le Belem à Arcachon pour la 10ème édition de son salon nautique

avril, 8Belem...

Le trois-mâts arrivera à Arcachon le 17 avril dans l’après-midi. Il participera avec d’autres voiliers de renom, dont les fameux Pen Duick chers à Eric Tabarly, à une parade et franchira les passes du bassin d’Arcachon à 19h00 puis passera devant la plage centrale de la ville avant d’accoster au port, quai Goslar, à 20h30. Par la suite, du vendredi 18 avril au lundi 21 avril, le Belem sera ouvert aux visiteurs de 10h à 17h30 sauf le vendredi où le musée flottant inscrit au patrimoine historique ouvrira son pont à 11h00. Enfin, après quatre jours de festivités, le voilier armé par la Fondation Belem Caisse d’Epargne reprendra la mer le mardi 22 avril à 11h30 avec 48 stagiaires à son bord et en direction de Lisbonne.

Informations/réservations (dates, horaires, tarifs) sur : https://www.billetweb.fr/visite-des-navires-de-larmada-2025

Julia Simon ; la tête plus forte que les jambes

avril, 7Julia Simon...

Epuisée, vidée, rincée… mais heureuse. Julia Simon termine sur les rotules une éprouvante saison 2024/2025. Mais quelle saison! jugez plutôt! Troisième de la coupe du monde et deuxième Française, avec 4 podiums et deux victoires, la Beaufortaise a surtout, et pour la deuxième saison consécutive, éclaboussé de toute sa classe, de tout son talent et de sa hargne les championnats du monde de Lenzerheide (Suisse), dont elle revenait illuminée de quatre breloques en or! Année à succès, année contrastée, mais année une nouvelle fois à marquer d’une pierre blanche dans une carrière qui se singularise désormais au sommet des hiérarchies nationales et mondiales. Julia Simon tutoie en effet au nombre de victoires la légende Française Sandrine Bailly, et rejoint avec 4 titres mondiaux Marie Dorin-Habert, à deux unités de Magdalena Forsberg et Liv Grete Poirée (6 titres chacune).

Le talent et la gniac !

« Je fais l’impasse sur le 72ème tournoi des Douanes programmé la semaine prochaine en Italie! » Julia Simon a rangé sa carabine, et n’aspire même plus à profiter à ski des dernières neiges.  » Cette saison a été très épouvante » explique-t’elle. « Je n’ai jamais véritablement trouvé mon pic de forme, et j’ai dû toujours m’appuyer à ski sur le combat. » Car de combattante, Julia en a en effet étalé toutes les facettes, accrocheuse en diable lorsque les jambes ne répondait plus exactement à ses insatiables ambitions. C’est bien la tête, plus souvent que les jambes qui a porté la savoyarde en tête des courses. A l’image de son tir, exercice cérébral par excellence, qui rarement l’aura trahi, lui permettant notamment de signer cette éclatante victoire sur l’Individuel des Championnats du Monde avec un époustouflant 19 sur 20. « J’ai pu à plusieurs reprises pratiqué mon biathlon » insiste-t’elle « J’ai signé de nombreux 10/10 ou 20/20 qui confirment le bien fondé de ce que j’ai mis en place lors de ma préparation. Je n’ai pas toujours eu les jambes que je voulais et j’ai beaucoup pioché physiquement. J’ai puisé loin dans mes ressources mais j’ai su trouver mentalement beaucoup de force. Cette victoire sur l’Individuel des Championnats du Monde m’a permis de véritablement reconstruire mon biathlon, car ce format n’était a priori pas mon favori. J’ai longtemps ressenti une sorte de fatigue mentale, que j’ai combattu pied à pied pour terminer cette saison avec au final beaucoup de satisfactions. J’en ressors grandie! »

J’aspire au repos !

Julia va désormais couper drastiquement avec le biathlon. « J’aspire au repos et à la sérénité. Je vais certainement partir en vacances, et me laisser porter par mes envies, ou mes non envies, histoire de recharger tranquillement mes batteries mentales. J’ai beaucoup appris sur moi-même ces dernières semaines, sur ma capacité à m’accrocher, à rebondir, à lutter contre moi-même. Je vais certainement modifier mon approche du biathlon, de ma préparation, en me projetant course après course, pas au-delà. Je dispose à présent d’une certaine expérience et je veux en jouer, faire preuve de maturité, savoir trouver la fraicheur au bon moment, rester dans mon biathlon, à l’image peut-être d’une Franziska Preuss, redoutable d’intelligence en course. »

Rendez vous en novembre, avec les JO en point de mire.

Place donc au relâchement, au lâcher prise pour Julia Simon, qui ne se voit pas renouer avec le biathlon et sa préparation avant la fin mai. « Je vais prendre du temps pour moi, et faire ce que j’ai envie. » Rendez-vous donc le 29 novembre en Suède, à Oestersund, pour une nouvelle saison que les Jeux Olympiques d’Antholz-Anterselva (Italie) viendront animer du 8 au 22 février 2026. Une date à n’en point douter déjà gravée en lettres d’or dans l’agenda de Julia.

Palmarès saison 2024/2025

Deux victoires en Coupe du Monde.
Trois 2eme places.
Une 3eme place.

Championne du monde de l’individuel.
3 fois championne du monde de relais.

Une victoire en relais féminin.
Deux 2emes places en relais féminin.
Deux 3emes places en relais féminin.

18ème édition du prix Atout Soleil : nouvel appel à projets sur les maladies féminines

avril, 7Atout Soleil...

Le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA, l’assureur Generali et La Médicale lancent, un nouvel appel à projets dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, pour accompagner les associations françaises qui œuvrent pour informer, soigner et soutenir les femmes confrontées à des maladies ainsi que leurs proches.

À travers cet appel à projets, l’objectif est de mettre en lumière les maladies qui affectent spécifiquement ou majoritairement les femmes, un sujet encore trop souvent méconnu et négligé. Atout Soleil souhaite soutenir des initiatives innovantes visant à :

  • sensibiliser et informer sur les enjeux liés aux maladies féminines.
  • améliorer l’accès aux soins
  • aider à la reconstruction physique, psychologique et professionnelle après la maladie.

Les associations ont jusqu’au 4 juillet 2025 pour déposer leur dossier de candidature.

Des inégalités persistantes face aux maladies féminines

Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes, atteignant en moyenne 85,7 ans contre 80 ans. Cependant, cette longévité masque une réalité plus complexe : leur espérance de vie sans incapacité est de 67 ans, contre 65,6 ans pour les hommes. En d’autres termes, elles passent une plus grande partie de leur vie en mauvaise santé ou en situation de dépendance.

En raison de différences anatomiques, hormonales et génétiques, les femmes sont plus exposées à certaines pathologies. Pourtant, ces maladies restent souvent sous-estimées et mal prises en charge. Pendant des décennies, la recherche médicale s’est principalement concentrée sur les hommes, reléguant la santé féminine au second plan. Les conséquences de ce retard sont bien réelles : un dépistage encore trop tardif, des maladies fréquemment sous-diagnostiquées, et des stéréotypes de genre qui influencent la prise en charge médicale. Par ailleurs, dans certaines régions, la pénurie de spécialistes complique encore davantage la situation, rendant l’accès aux consultations plus difficile.

Des maladies sous-diagnostiquées et mal prises en charge

Certaines pathologies touchent les femmes de manière disproportionnée, mais restent insuffisamment étudiées et diagnostiquées. L’endométriose, qui affecte une femme sur dix en âge de procréer, en est un exemple frappant. Cette maladie provoque des douleurs chroniques et des troubles de la fertilité, mais son diagnostic prend en moyenne entre 7 et 10 ans, en raison d’un manque de formation médicale et d’une sensibilisation insuffisante du public.
Même certaines maladies bien connues, comme les maladies cardiovasculaires, restent marquées par des biais et des stéréotypes médicaux. Longtemps considérées comme des pathologies masculines, elles sont pourtant la première cause de mortalité chez les femmes en France. Une mauvaise identification des symptômes féminins, aussi bien par les patientes elles-mêmes que par les professionnels de santé, retarde leur diagnostic et leur prise en charge, contribuant ainsi à une surmortalité évitable.

Prévention et inégalités dans le suivi médical

Le manque d’information, la peur du diagnostic et les inégalités d’accès aux soins freinent la prévention et le dépistage précoce. Le cancer du sein, malgré d’importantes campagnes de sensibilisation, demeure le plus fréquent chez les femmes, avec plus de 60 000 nouveaux cas et environ 12 000 décès chaque année en France. Pourtant, la participation au dépistage organisé chez les 50-74 ans ne dépasse pas 50 %, un taux bien en deçà des recommandations de santé publique. Or, détecté tôt, ce cancer est guérissable dans 90 % des cas.

Les inégalités géographiques aggravent la situation. En France, 7,4 millions de personnes vivent dans des zones où l’offre de soins est insuffisante, compliquant le suivi médical et le dépistage. Selon l’UFC-Que Choisir, un quart des femmes françaises réside dans un désert médical gynécologique : aujourd’hui, onze départements ne comptent plus aucun gynécologue, et dans 73 autres, on en recense moins de six pour 100 000 habitants.

Le retour à la vie normale après la maladie : un défi supplémentaire

Au-delà des épreuves physiques et psychologiques, la reprise du travail après une maladie demande des ajustements importants qui sont souvent sources de stress et d’anxiété.
Les femmes touchées par un cancer du sein rencontrent notamment de grandes difficultés à retrouver un emploi. Environ 50 % d’entre elles reprennent le travail dans l’année suivant leur diagnostic, mais ce taux chute à 40 % après deux ans. La fatigue persistante, les douleurs et la stigmatisation compliquent cette réinsertion. Par ailleurs, 20 % des femmes ayant surmonté un cancer du sein souffrent de dépression en raison de ces obstacles.

Thierry Gaudeaux, Président du Fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes« La santé des femmes est toujours reléguée au second plan et cela doit changer. Il est essentiel de mettre en place des politiques de santé publique adaptées, de faire évoluer les mentalités pour mieux prendre en compte les spécificités des maladies féminines et garantir une égalité de traitement. En soutenant des projets innovants portés par des associations sur l’ensemble du territoire, nous voulons renforcer la prise en charge des femmes, non seulement pendant la maladie, mais aussi après, et sensibiliser le plus grand nombre aux problématiques des maladies féminines. Les lauréats de cette 18ème édition du prix Atout Soleil recevront un soutien financier, et également un accompagnement en communication, leur permettant de toucher un plus large public et de renforcer leur impact. »

Quelles sont les initiatives concernées ?

Les projets des associations candidates à l’appel à projets « Maladies féminines : informer, soigner, soutenir » devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

  1. Renforcer la prévention : organiser des campagnes de sensibilisation, diffuser des ressources accessibles et fiables, et déployer des dispositifs mobiles pour informer les femmes éloignées des structures de soins.
  2. Améliorer l’accès aux soins : créer des espaces pluridisciplinaires incluant des soins de support (physique, psychologique, etc.) en complément des traitements médicaux, accompagner les aidants et former les professionnels de santé pour éviter l’errance diagnostique et améliorer la prise en charge.
  3. Accompagner les femmes après la maladie : proposer des espaces de reconstruction physique et psychologique, mettre en place des activités artistiques, culturelles et sportives et soutenir la réinsertion professionnelle des femmes.

À vos agendas :

  • 04/07/2025 : Clôture de l’appel à projets
  • 23/09/2025 : Délibération du jury
  • 02/12/2025 : Cérémonie de remise des prix à Paris

En savoir plus – retrouvez le détail de cet appel à projets et les critères de sélection : ici

Une nouvelle ère pour TR Racing

avril, 2Ruyant...

TR Racing, l’écurie de course au large fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, reconnue pour sa capacité à innover et sa détermination à repousser les limites de la performance maritime, recherche de nouveaux partenaires sur la période 2026 à 2029. Ce cycle comporte les compétitions les plus prestigieuses comme The Ocean Race, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et le Vendée Globe… 

La société Advens, partenaire principal de TR Racing depuis 2019, a décidé de passer le témoin tout en restant un soutien technologique fort (datas, performances) de l’audacieuse écurie de course au large lorientaise. 

Pour cette saison 2025, après une participation en juin à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord aux couleurs de VULNERABLE, TR Racing accueillera le skipper italien Ambrogio Beccaria pour The Ocean Race Europe et la Transat Café l’Or sous les couleurs de son partenaire MAPEI et à bord du voilier IMOCA actuel de Thomas Ruyant, plan Koch/Finot Conq lancé en 2023 qui prendra le nom de Allagrande Mapei.

Alexandre Fayeulle, co-fondateur de TR Racing, Président Fondateur d’Advens : « Le dernier Vendée Globe avec les deux voiliers IMOCA menés par Thomas Ruyant et Sam Goodchild, a été un formidable tremplin pour notre projet VULNERABLE. Opérer dans la société un changement de regard sur la vulnérabilité est la priorité d’Advens, sur laquelle nous souhaitons dorénavant nous concentrer. C’est pourquoi nous avons décidé de prendre du recul concernant notre sponsoring auprès de TR Racing et de Thomas Ruyant, laissant la place à de nouveaux partenaires de 2026 à 2029. Advens restera tout de même impliquée auprès de TR Racing en tant que partenaire technologique. De mon côté, je resterai fortement engagé auprès de la structure dirigée par Thomas Ruyant en tant qu’actionnaire et armateur d’un nouveau voilier qui sera dévoilé en 2026. »

Thomas Ruyant, co-fondateur de TR Racing, skipper : « Advens et Alexandre Fayeulle m’ont permis, ainsi qu’à TR Racing, de croitre et de devenir en quelques années une référence dans le milieu de la course au large, sportivement et techniquement. Nous avons vécu ensemble de superbes aventures et signé de nombreuses victoires comme ces deux Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Je tiens à les remercier fortement et je sais que je pourrai dans les années qui viennent compter sur leur soutien. Nous recherchons donc dès maintenant des partenaires pour un programme « gagnant » allant de 2026 à 2029. En attendant, nous sommes ravis d’accueillir Ambrogio Beccaria et Mapei au sein de notre structure Lorientaise afin de participer ensemble, à bord de Allagrande Mapei, mon ex Vulnerable, à The Ocean race Europe et à la Transat Café l’Or. J’ai hâte de transmettre et de renaviguer après mon Vendée Globe. Nous serons toujours et avec un grand bonheur sous les couleurs de VULNERABLE lors de la course des Caps Boulogne sur Mer  Banque Populaire du Nord qui se tiendra dans ma région et celle d’Alexandre Fayeulle. TR Racing change de cap avec une grande motivation et l’ambition de continuer à remporter des compétitions de haut niveau. »

Ambrogio Beccaria : « Je suis heureux de rejoindre avec mon partenaire MAPEI l’écurie TR Racing pour 2025. J’ai hâte d’apprendre l’IMOCA aux côtés d’un des grands spécialistes de la classe en la personne de Thomas Ruyant et de bénéficier de l’apport de tous les experts de TR Racing. Nous allons nous présenter sur The Ocean Race Europe et la Transat Café l’Or avec de beaux atouts. A l’issue de cette saison, avec mon partenaire, nous volerons de nos propres ailes jusqu’au Vendée Globe 2028 tout en étant hébergé dans le nouveau bâtiment de TR Racing à Lorient. »

TR Racing et Advens en chiffres :

3 victoires majeures : 2 Transat Jacques Vabre Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, 1 Route du Rhum avec Thomas Ruyant

12 podiums

5 causes boostées : la Fondation de la Mer, LinkedOut et le réseau Entourage, Team for the Planet, VULNERABLE

3 IMOCA : Advens 1, IMOCA VULNERABLE mené dernièrement par Sam Goodchild est en vente / Advens 2, actuellement VULNERABLE mené par Thomas Ruyant, passera sous les couleurs de MAPEI à partir de juillet et pour The Ocean Race Europe et la Transat Café l’Or avec Advens en partenaire technologique / Advens 3 est en cours de construction pour un programme 2026 et 2029. TR Racing est à la recherche de partenaires pour cette grande séquence

2 Vendée Globe : Thomas Ruyant sixième à bord de LinkedOut en 2020, Thomas Ruyant septième du dernier Vendée Globe à bord de VULNERABLE, Sam Goodchild neuvième à bord de VULNERABLE

1 record : Thomas Ruyant, recordman du record du Monde sur 24 heures en monocoque et en solitaire avec 539,94 milles parcourus en 2024, record battu depuis par Sébastien Simon

1 titre de champion du Monde IMOCA en 2023 avec Sam Goodchild

Programme sportif TR Racing

  • Course des Caps Boulogne sur Mer Banque Populaire du Nord à bord de VULNERABLE : départ le 29 juin 2025 à Boulogne-sur-Mer
  • The Ocean Race Europe à bord de MAPEI : départ le 10 août 2025 à Kiel puis Portsmouth, Cartagène, Nice, Gênes et Boka Bay Montenegro
  • Transat Café l’Or à bord de MAPEI : départ le 26 octobre 2025 du Havre en direction de Fort de France en Martinique

Thomas Ruyant

Il est surnommé le king des transats ! Il faut dire que le navigateur dunkerquois, né le 24 mai 1981 à Saint-Pol-sur-Mer en a gagné beaucoup : Mini-Transat 2009, Route du Rhum en Class 40 en 2010 et en IMOCA en 2022, Transat Jacques Vabre avec Morgan Lagravière en 2021 et 2023, Transat AG2R La Mondiale avec Adrien Hardy en 2018. Il a terminé dernièrement le Vendée Globe à la septième place alors qu’il avait bouclé son premier Tour du Monde en solitaire à la sixième place en 2020 et avait abandonné au large de la Nouvelle-Zélande en 2016. Recordman un temps du record du Monde sur 24 heures en monocoque et en solitaire avec 539,94 milles parcourus en 2024, Thomas est également un chef d’entreprise à la tête de l’écurie de course au large TR Racing qui a aligné les deux voiliers VULNERABLE sur le dernier Vendée Globe, qui dispose d’un magnifique nouveau bâtiment à Lorient et qui est particulièrement novatrice.

TR Racing

TR Racing, basée à Lorient, fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, est une structure dédiée à la conception, la préparation, et la gestion de voiliers et de programme de course au large. Elle a assuré l’ensemble de la mise en œuvre du programme de Thomas Ruyant sur l’IMOCA LinkedOut pour le Vendée Globe 2020. Depuis avec le Dunkerquois, Sam Goodchild, Morgan Lagravière, elle a remporté la Transat Jacques Vabre 2021 et 2023, la Route du Rhum 2022, le Championnat IMOCA 2023 et les deux voiliers VULNERABLE ont bouclé respectivement leur Vendée Globe à la septième place pour Thomas Ruyant et la neuvième pour le britannique. TR Racing est une écurie leader de la course au large. A la pointe de l’innovation technologique, notamment grâce à son bureau d’étude, l’équipe est également très attachée à des valeurs sociétales fortes et s’engage à travers ses projets.

 

 

 

 

La Course des Caps 2025 – Banque Populaire du Nord à Boulogne – sur – Mer : Un défi maritime rendu possible grâce à des partenaires engagés

mars, 24Course des Caps...

En juin 2025, Boulogne-sur-Mer vivra au rythme des grandes aventures maritimes avec le lancement de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’annonce aussi exigeante que spectaculaire. À travers un parcours de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques, les skippers s’attaqueront à un défi de taille, marqué par des conditions de navigation complexes et un tracé stratégique. Mais si cette course voit le jour, c’est avant tout grâce à l’implication sans faille de partenaires majeurs, acteurs économiques, institutionnels et scientifiques qui ont cru en ce projet et qui contribuent activement à son succès. La ville de Boulogne-sur-Mer, la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord, la Région Hauts-de-France, Nausicaá figurent parmi les piliers de cet événement. Leur engagement ne se limite pas à un simple soutien financier : ils sont partie prenante de la dynamique et de l’expérience offerte au public, faisant de cette course plus qu’une compétition sportive, mais un véritable rendez-vous maritime et populaire.

Pendant une semaine, du 24 au 29 juin 2025, Boulogne-sur-Mer accueillera le village de la course sur le quai des Paquebots, un espace conçu pour permettre aux visiteurs de vivre la course de l’intérieur. C’est ici que les partenaires joueront un rôle central, en animant cet espace avec des stands interactifs, des expositions, des ateliers et des conférences. Parmi eux, la Banque Populaire du Nord mettra en lumière son engagement historique dans le monde de la voile. Associée depuis plus de trente ans aux plus grandes courses au large, elle exposera les mythiques Pen Duick, bateaux emblématiques d’Éric Tabarly. La Ville de Boulogne-sur-Mer et la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, hôtes de l’événement, profiteront de cette occasion pour valoriser leur territoire et renforcer leur place sur la carte de la voile océanique. Premier port de pêche de France, Boulogne ambitionne désormais de devenir une escale de choix pour la course au large et la grande plaisance. De son côté, la Région Hauts-de-France mettra en avant les savoir-faire maritimes et économiques du territoire, en soulignant l’importance de cette course dans le développement d’une filière nautique forte et structurée. Enfin, Nausicaá, centre national de la mer et acteur scientifique majeur, apportera une dimension pédagogique et environnementale à l’événement. Véritable quartier général de la course, l’établissement sera le point de rencontre entre les marins, les scientifiques et le public, à travers une série d’expositions, de rencontres et d’animations autour de la biodiversité marine.

Un maillage de partenaires pour porter l’événement

Au-delà des acteurs institutionnels, la Course des Caps Banque Populaire du Nord à Boulogne-sur-Mer repose sur un large réseau de partenaires issus du monde économique et maritime. Chaque marque du parcours a été parrainé par une entreprise engagée dans la dynamique de l’événement : Banque Populaire du Nord, Région Hauts-de-France, Groupe Scogal, Custopol, Port Boulogne Calais et Vulnerable. Cet écosystème de partenaires permet à la course d’avoir un ancrage local fort tout en bénéficiant d’une visibilité nationale et internationale. Ensemble, ces acteurs contribuent à faire de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord un véritable levier de développement territorial et économique.

Un club dédié aux partenaires : l’espace 60° Nord

Dans cette volonté de créer du lien entre la voile et le tissu économique, un Club Partenaires : Le Club 60° Nord sera spécialement aménagé sur le village de la course. Cet espace exclusif sera dédié aux échanges entre acteurs économiques, entreprises locales et monde de la course au large. L’objectif est clair : favoriser les synergies, créer de nouvelles opportunités et encourager les collaborations. À travers des conférences, des rencontres et des soirées partenaires, la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord entend jouer un rôle moteur dans la dynamisation économique du territoire, en mettant en relation les entreprises locales avec un réseau d’acteurs internationaux du monde nautique.

Une première édition qui s’annonce mémorable

La Course des Caps ne se limite pas à être une simple compétition sportive. Elle ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable pour les passionnés de voile, les amateurs de sensations fortes et le grand public, attirant aussi bien les skippers de renom que les familles curieuses de découvrir l’univers de la course au large. Grâce à l’engagement de partenaires visionnaires et investis, cette première édition s’annonce comme une réussite majeure, qui pourrait bien inscrire Boulogne-sur-Mer sur la carte des grandes courses océaniques pour les années à venir.

Ils ont dit

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’Agglomération, Ancien Ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! » Frédéric CUVILLIER, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer. »
Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Engagée aux côtés de Sea To See dès la genèse du projet, Banque Populaire du Nord est très fière de s’associer à l’organisation de la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Partenaire impliqué, nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe Sea To See pour offrir une belle 1ère édition au grand public. Cet enthousiasme est partagé par tous les collaborateurs de la Banque, qui sont déjà très nombreux à avoir exprimé leur envie d’animer les activités proposées par la Banque sur le village de Course. »

Christophe SIRUGUE, Directeur Général de Nausicaá : « Nausicaá est fier d’annoncer son partenariat sur le volet scientifique et éducatif de la Course des Caps, qui se tiendra à Boulogne-sur-Mer du 23 au 29 juin 2025. Fier d’accompagner un événement d’envergure, d’offrir à la jeunesse boulonnaise une découverte de la biodiversité marine et des enjeux de la pollution plastique, et de créer un lien entre scientifiques et marins ! Véritable QG de la course, Nausicaá accueillera marins, armateurs et grand public pour vivre l’événement en direct. À travers conférences, animations et médiation scientifique, nous ferons découvrir l’écosystème marin rencontré pendant la course ».

Xavier BERTRAND, Président de la Région Hauts-de-France : « La Région Hauts-de-France est fière de s’engager aux côtés de la Course des Caps, un événement qui fera rayonner notre littoral et notre patrimoine maritime. En apportant son soutien, la Région Hauts-de-France affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course, au-delà d’être une compétition sportive, incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l’identité maritime sont des priorités majeures. Elle sera aussi un moment de fête pour les habitants et les visiteurs. » 

Domitille Hauwen, cheffe de projet et co-fondatrice de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « J’ai grandi sur la côte d’Opale, entre la force de la mer et la fierté des hommes et des femmes qui vivent grâce à elle. La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord est née de cet attachement profond à ma région, à ce port unique de Boulogne sur Mer qui regarde l’horizon avec ambition sans jamais oublier ses racines. J’ai toujours rêvé de voir des bateaux de course prendre le départ d’une course dans les Hauts de France. Si cette aventure prend vie, c’est grâce à la confiance de partenaires qui partagent ce lien au territoire et cette volonté de porter haut ses couleurs. Ensemble, nous avons voulu créer bien plus qu’une épreuve sportive : une grande fête maritime, populaire et fédératrice, où chacun — skippers, familles, entreprises, jeunes et passionnés — pourra vibrer au rythme de la mer et découvrir la richesse de notre littoral. La Course des Caps est à l’image de Boulogne : authentique, audacieuse, et tournée vers l’avenir. »

Gwen Chapalain, Sea to See, organisateur de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « Lancer une nouvelle course au large est toujours un défi, mais la Course des Caps – Banque Populaire du Nord s’est imposée comme une évidence. Boulogne-sur-Mer, avec son patrimoine maritime et sa situation stratégique, offre un cadre exceptionnel pour une épreuve de cette envergure. Depuis plus de trente ans, j’ai eu la chance d’organiser des courses au large, et cette expérience n’a fait que renforcer ma conviction : rien n’est plus fort qu’un projet profondément ancré dans son territoire. Ce projet dépasse la compétition sportive : il incarne l’ambition de faire de la voile un moteur de dynamisme économique, de rayonnement et de transmission. Nous avons construit cette course avec l’envie de proposer un défi exigeant, à la hauteur des skippers IMOCA. Un parcours de 2 000 milles, des caps mythiques, des conditions complexes : la Course des Caps – Banque Populaire du Nord à Boulogne sur Mer s’inscrit dans la grande tradition des courses océaniques, avec une identité propre, solidement enracinée ici. Mais un tel projet ne pourrait exister sans des partenaires passionnés et visionnaires. La Banque Populaire du Nord, la Ville de Boulogne-sur-Mer, la Région Hauts-de-France, Nausicaá, la Communauté d’Agglomération et bien d’autres ont tout de suite cru en cette aventure. Leur engagement enrichit l’événement et lui donne une ampleur nouvelle. Grâce à eux, la Course des Caps sera bien plus qu’un temps fort du circuit IMOCA : un rendez-vous populaire et fédérateur, célébrant le lien indéfectible entre Boulogne-sur-Mer et la mer. Rendez-vous en juin 2025 pour écrire ensemble la première page d’une grande histoire maritime ! »

Solidaires En Peloton : rapport d’étape

mars, 18Solidaires En Peloton...
Route des Terre-Neuvas 2024

Depuis le chavirage de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton au sud de l’Espagne le 24 octobre 2024, Thibaut Vauchel-Camus et son équipe travaillent sans relâche. Après un remorquage vers Saint-Malo, le Défi Voile Solidaires En Peloton a rapidement trouvé son rythme afin de remettre son trimaran d’aplomb et de se tourner vers une saison 2025 pleine de promesses ! L’apogée sera sa participation à la Transat Café l’Or Le Havre Normandie dont il est le tenant du titre. Solidaires En Peloton sera remis à l’eau fin avril à Saint-Malo totalement optimisé pour réaliser de futures performances et mettre en avant France Sclérose En Plaques et les 130 000 patients français atteints de cette maladie. Explications avec le skipper de Solidaires En Peloton toujours aussi motivé par son métier de navigateur et d’entrepreneur…

Un chantier promptement mené

« Il est encore en cours mais nous ne sommes pas si loin du but. Après le chavirage et notre retour à Saint-Malo, il a fallu d’abord faire un gros constat du travail à faire. Dans notre malheur, nous avions le mât d’origine du bateau en stock ce qui nous a enlevé une épine du pied car même si nous avons récupéré 80% du mât, il n’était plus utilisable pour 2025. La casquette du trimaran a disparu lors du chavirage. Nous avions déjà prévu de la modifier. Nous en avons donc dessiné une nouvelle avec l’architecte du voilier Romaric Neyhousser, produit un nouveau moule et conçu à 100% une nouvelle casquette qui va d’ailleurs modifier visuellement l’aspect général de Solidaires En Peloton. Nous avons également réparé la bôme qui était endommagée, remplacé l’électronique, la structure aérodynamique à l’arrière de chaque bras de liaison et les winchs qui étaient usés et pas assez puissants. Nous avons également rajouté un point d’ancrage d’amure de gennaker afin d’assurer de meilleures transitions dans nos changements de voiles entre petit et grand gennaker. La décoration de Solidaires En Peloton, dans le même temps, a été mise à nu afin de la faire évoluer aux couleurs de France Sclérose En Plaques. Enfin, comme chaque hiver, nous avons révisé les voiles, bichonné la carène et nous avons contrôlé les appendices. Bref, nous ne nous sommes pas arrêtés. Huit intervenants se sont relayés sur ce chantier et nous avons été jusqu’à 12 à certains moments. Ce large chantier va nous permettre de retrouver notre Ocean Fifty fiabilisé et optimisé avec, pour finir, pas mal de modifications qui vont nous permettre d’être plus performants sur l’eau ».

Les grands partenaires de Solidaires En Peloton au rendez-vous

« J’ai reçu de nombreux soutiens suite à cette mésaventure. Je pense notamment au Groupe Delanchy, SFEE, B&B HOTELS, Groupe Magellim et Sanofi qui ont été très présents à mes côtés afin de trouver les bonnes solutions pour nous remettre en ordre de bataille pour la saison sportive 2025. Il y a un vrai esprit de solidarité dans le Défi Voile Solidaires En Peloton.” 

Vous avez dit Solidaire ?

« Comme depuis maintenant de nombreuses années, nous mettons en avant les 130 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques ainsi que la Fondation France Sclérose En Plaques, anciennement ARSEP. Nous embarquerons cette année plus de 70 patients, soignants et accompagnants à bord de Solidaires En Peloton au fil de nos escales. Le 10 juin, nous organiserons, comme l’année dernière, un rallye des patients à Saint-Malo qui leur permettra de naviguer à bord du trimaran mais aussi à bord de voiliers de croisière. L’idée principal du Défi est à la fois de proposer un coup de projecteur à travers notre Ocean Fifty à France Sclérose En Plaques et aussi de démontrer qu’un patient atteint de la Sclérose En Plaques peut faire du sport et qu’il est particulièrement moteur. Enfin, ces événements sont un bon moyen de partager. »

Le programme sportif 2025

« Avec la Classe Ocean Fifty, nous avons concocté un super calendrier sportif avec deux premières étapes des Ocean Fifty à Saint-Malo du 12 au 15 juin et à Concarneau du 25 au 29 juin. Je suis très fier d’avoir pour la deuxième année consécutive une étape à la maison à Saint-Malo. Ces deux premières compétitions seront particulièrement intéressantes car elle allie parcours au contact et au large. Dès le 26 juillet, on prendra ensuite le départ de la fameuse Rolex Fastnet Race à laquelle je participerai pour la deuxième fois avec un esprit de revanche puisque nous avions abandonné la course avec Quentin Vlamynck il y a deux ans aux prises avec une avarie de mât alors que nous étions en tête à la sortie du Solent. Enfin, je serai au départ de la Transat Café de l’Or le 26 octobre au Havre et en direction de la Martinique. Je compte bien remettre mon titre en jeu et je réfléchis encore à la bonne personne pour m’accompagner dans ce périple transatlantique. »

Thomas Ruyant et le Vendée Globe ; sans rancune !

mars, 17Ruyant...

Résultat, digéré. Frustration, évacuée. Près de deux mois après avoir posé le pied sur la terre ferme des Sables d’Olonne, après 76 jours seul en mer aux prises avec son troisième Vendée Globe, Thomas Ruyant dispose de toute la lucidité pour analyser et repenser sereinement et sans faux fuyant son tour du monde. Sa 7ème place ne rassasie pas, loin s’en faut, le compétiteur toujours avide de succès qui sommeille en lui. Thomas accepte pourtant le verdict avec une grâce que vient réchauffer l’examen des temps forts de cette circumnavigation expresse, la plus relevée jamais observée, qui aura projeté la performance à des niveaux jamais effleuré par le passé, dans la riche histoire de l’épreuve. Thomas peut, en toute objectivité, affirmer y avoir pris toute sa place, animant notamment et de belle manière le début de course. Il a identifié et analysé avec ses équipes ces moment de basculement de la course, croc en jambes météos ou ses propres insuffisances, mais aussi ces instants magiques, et ils furent nombreux, où l’homme et sa machine ont su trouver ce point de symbiose avec les éléments, qui laissent aujourd’hui au Nordiste de délicieux souvenirs de glisse, de performance et d’absolu contentement.

L’édition magistrale
Débriefer une course aussi longue, aussi dense, aussi riche qu’un Vendée Globe prend du temps. Thomas a débuté ce long processus avec ses équipes et avec Antoine Koch, l’architecte de son VULNERABLE. Unanimement, chacun au sein des équipes de TR Racing s’accorde à souligner le caractère exceptionnel du niveau de compétition atteint par tous les protagonistes du haut des classements, ainsi que la capacité des Imocas dernière génération à encaisser et à performer dans le temps et dans l’adversité. . « On a vécu un Vendée Globe d’exception » souligne Thomas, « Et on a navigué à un niveau de performance jamais atteint. L’intensité de la course, y compris dans le Sud, a été phénoménale et je suis fier d’avoir été de ce combat. On a su jouer aux avant-postes et la décision s’est faite sur des choix de marins, face à de complexes péripéties météos. Avec un tel niveau d’engagement et de performances, les petites erreurs ne se rattrapent pas. »

Choix assumés, et tronçons magiques…
« Tout se joue pour moi dès l’entrée dans l’Indien avec cette grosse dépression que Charlie (Dalin)  et Seb (Simon) vont parvenir à traverser. J’arrive  une trentaine de milles trop tard et ce petit décalage me contraint à faire ce choix de route au Nord que je ne peux pas regretter, car c’était le bon choix d’un homme de mer. Ces 30 milles se transformeront en 500 milles de retard. Et contrairement à l’édition 2020, dans cet opus 2024 du Vendée Globe, ça partait toujours par devant, et cela ne revenait jamais par l’arrière. Je suis heureux pourtant de ma trajectoire dans le Pacifique où je parviens à semer des garçons aussi redoutables que Jérémie (Beyou) ou Nico (Lunven). Avec la descente de l’Atlantique Sud, cela a été le tronçon magique de mon Vendée Globe. Je crois qu’à ce moment de la course, j’avais fait le deuil du podium, et le bateau m’a alors offert mes plus beaux moments de navigation, toujours en pleine sécurité et dans un confort certes relatif, mais qui permettait sans trop souffrir d’atteindre et de demeurer à des vitesses très élevées dans la durée. »

Un voilier à la hauteur!
« Et c’est ce qui m’amène à considérer aussi la part de succès dans notre course. Le bateau a répondu largement à nos attentes, et son niveau de préparation était incroyable. Je remercie mes équipes, et cela va aussi aux préparateurs du bateau de Sam (Goodchild), qui termine lui aussi dans un état d’intégrité étonnant. Mis à part nos soucis de voile (J-2 pour moi et GV pour Sam), nos bateaux ne nous ont jamais trahi.  Mes deux précédents Vendée Globe avaient été marqués par des luttes incessantes contre la casse et les avaries. Cette fois-ci, jamais je n’ai été dépassé par ma machine, y compris lors de ces folles journées à plus de 600 milles. Je crois que je n’ai jamais été aussi à l’aise à ces hautes vitesses et dans la durée. J’ai pu creuser des écarts dans le Pacifique dans des conditions très dures, sur des mers très formées et dans le vent fort. On est parvenu à une maitrise et à une compréhension de nos grands foilers qui permet de tenir dans la durée des navigations sur le fil à très haute intensité. Je sais que je maitrise cet exercice. Ma course a basculé très tôt dès l’Indien, mais je me sens plus que jamais au niveau et à la hauteur de ces machines de l’extrême. Je vois mes petites erreurs, je discerne clairement les différentes phases de la course, en tête à l’équateur, cette descente vertigineuse de l’Atlantique, cet Indien piégeux où tout se joue, et se perd, ce beau Pacifique en maitrise, rapide et mouvementé, et cet Atlantique Sud infernal, où je perds mon J-2 et toute chance de défendre mes chances et de rentabiliser mes efforts d’avant le Horn. Mon capital confiance en ces foilers en ressort décuplé, et je connais ma capacité à animer cette Classe Imoca dans les années à venir. »

Le Belem dans les starting-blocks à La Rochelle

mars, 11Belem...

Après un chantier d’hivernage mené avec efficacité à La Pallice, qui a notamment permis les inspections annuelles et la restauration du mât de misaine ainsi que du plateau de hune, le trois-mâts Belem a retrouvé le bassin des chalutiers de La Rochelle depuis début mars. Il ouvrira ses ponts au public les 15,16, 22, 23, 29 et 30 mars. Les élèves des écoles rochelaises auront aussi l’opportunité de visiter le monument historique avant son départ prévu le 1er avril, début de sa grande saison de navigation. Informations pratiques :

  •  Dates des visites : week-ends des 15-16 mars, 22-23 mars et 29-30 mars 2025, de 10h à 17h30.
  •  Lieu : Bassin des Chalutiers, La Rochelle.
  •  Tarifs : 8€ pour les adultes, 4€ pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les moins de 6 ans.
  •  Réservation : Réservation dès maintenant : Visiter le Belem ou à quai les jours de visites

Au cours de l’année 2025, le Belem participera à huit grands rassemblements nautiques en 2025, parmi lesquels : Salon Nautique d’Arcachon, Débord de Loire à Nantes, Millénaire de Caen, Tall Ships Races au Havre, Dunkerque et Aberdeen, Hanse Sail Rostock, Sail Bremerhaven et Sail Amsterdam, Escale à Calais.

Julia Simon, de nouveau reine des Mondiaux à Lenzerheide : « J’ai fait mon biathlon »

février, 27Julia Simon...

Imperméable aux qualificatifs les plus élogieux venus saluer ses récentes performances, Julia Simon se remet doucement, méthodiquement des intenses émotions, tant physiologiques que psychologiques des derniers championnats du monde disputés la semaine dernière à Lenzerheide en Suisse. La Beaufortaine, déjà symboliquement déclarée reine des Mondiaux l’an passé à Nove Mesto (Rép. Tchèque), se présentait cette année nimbée d’incertitude, après un début de saison en pointillés. Elle repart avec une nouvelle quadruple couronne mondiale, quatre médailles d’or dont une particulièrement chère à son coeur, celle de l’Individuel qui lui avait échappé l’an passé, sur ce format si exigeant. Elle franchit une nouvelle étape dans la hiérarchie mondiale des athlètes les plus sacrées sur des championnats du monde, avec désormais 13 médailles dont 10 en or, qui la placent à égalité pour la cinquième place des biathlètes féminines les plus titrées, à quelques longueurs de la légende Norvégienne Marte Olsbu-Roiseland.

Retrouver le naturel…
Actuellement 4ème de la Coupe du Monde, et dans le haut des classements des différents formats du biathlon, c’est pourtant sur la pointe des skis que Julia se présentait au départ de ces championnats du monde avec en tête un seul mot d’ordre, « simplicité ». Ou comment évacuer d’emblée la pression héritée de Mondiaux stratosphériques réalisés l’an passé, couronnés déjà de quatre titres. « Lenzerheide constituait bien l’objectif prioritaire de ma saison » avoue-t’elle. « Je me suis préparée de manière idéale aux Saisies, et la forme physique est revenue au bon moment. J’ai senti que j’avais la condition pour jouer devant. Cela met en confiance pour le tir et les bonnes sensations se sont enchainées. Le biathlon est un tout, un indissociable ensemble. Il me fallait retrouver mon naturel, faire « mon »  biathlon. »

Régularité au plus haut niveau
4 titres en 2024, et 4 titres en 2025. Julia écrase les bilans. Elle est désormais titrée sur tous les formats dont l’Individuel. « Ce n’est pas mon format favori, celui pour lequel je ne me sens pas taillée, et je ressens une grande fierté pour ce titre et pour mon bilan sur ces deux saisons. Il témoigne de ma régularité, de ma consistance au plus haut niveau. »

Surfer sur cette dynamique
Si Julia termine ces championnats du monde sur les genoux, elle conserve cependant intacte son envie de performer sur la fin de saison. Trois grands rendez-vous l’attendent dans le cadre de la Coupe du monde le mois prochain, à commencer dès le 6 mars prochain par Nove Mesto en République Tchèque. « J’ai quelques jours pour récupérer, refaire de l’énergie. Il me faut rester moi-même, simple et naturelle. Je veux m’appuyer sur ma forme actuelle et sur mon capital confiance pour terminer cette saison en beauté. Je suis en tout cas fière d’être au niveau des championnes que j’admirais plus jeune… »