J Composites garde le cap !

Le mythique constructeur français des voiliers J, l’entreprise J Composites, a vécu, comme beaucoup, un arrêt de son activité pendant deux mois à cause de la crise sanitaire mondiale. Depuis fin avril, la production a repris aux Sables d’Olonne et les dirigeants de la marque restent positifs.

4 questions à Didier Le Moal, président directeur général de J Composites…

  1. Comment s’est déroulée la gestion de la crise pour J Composites ?
Nous avons dû suspendre l’activité de production pendant quelques semaines afin de mettre en place les mesures nécessaires à la protection du personnel. Nos salariés étaient au chômage partiel et nous avons opéré un redémarrage progressif rapidement. Malgré ce contexte, nous nous sommes organisés pour continuer à expédier les voiliers qui étaient terminés. Notre carnet de commande était satisfaisant avant le début de cette crise et nous n’avons eu à subir aucune annulation. Cela nous rassure dans la confiance que nous porte nos clients alors que dans le même temps tous les rendez-vous sportif et conviviaux ont été annulés notamment les J Sailing Days que nous voulions mettre en avant cette année comme un grand rendez-vous convivial pour nos clients.
  1. Comment se passe la reprise ?
La reprise a été progressive et nous sommes maintenant à 100% de notre effectif. Nous avons adapté les processus de production de nos voiliers aux mesures « barrières ». Nous avons la chance de travailler dans un très grand bâtiment ce qui nous permet d’appliquer une distanciation facilement. Les postes de travail sont éloignés les uns des autres. Les temps de production sont légèrement plus longs puisque nous avons fait le choix de limiter la présence à l’intérieur des voiliers à un opérateur à la fois. Nous faisons notre maximum pour satisfaire nos clients qui ont des commandes en cours et qui veulent profiter de l’été en mer sur nos voiliers.
  1. Les passionnés de croisière vont-ils encore acheter des voiliers suite à cette crise sanitaire qui pourrait engendrer une profonde crise économique ?
C’est une bonne question. Nous n’avons pas totalement la réponse. Pendant le confinement, nous n’avons évidemment pas pris le volume habituel de commandes. Par contre, depuis qu’il est de nouveau possible de naviguer, le marché est en train reprendre. Les clients qui avaient un projet d’achat ne le reporte pas et je pense qu’ils ont encore plus soif de liberté. Quoi de mieux qu’un J pour naviguer en famille et profiter des grands espaces ! La polyvalence reconnue de nos voiliers se prête tout particulièrement à l’exercice. Le programme d’utilisation très large peut contenter notamment les régatiers qui sont en manque de sensations faute d’épreuves sportives en leur permettant de profiter d’un weekend en famille allant d’un point à un autre de façon rapide, sûre et dans le confort. Les J ouvrent le champ des possibles ! Soyons positifs !
  1. Alors que le 50ème J/99 sort du chantier, quels sont les nouveautés à venir chez J ?
Il est encore trop tôt pour parler d’un nouveau bateau. Nous sommes néanmoins constamment à l’étude de nouveaux modèles. La crise a redistribué les cartes à tous les niveaux. Nous voulons surtout accueillir beaucoup plus nos clients aux Sables d’Olonne qu’auparavant en leur proposant des parcours privilégiés afin de réaliser un essai, ou encore visiter notre chantier en toute sécurité. Ils auront également la possibilité de s’adresser à nos distributeurs largement présents dans le monde. Nous souhaitons vraiment leur proposer des prestations personnalisées, des essais de nos voiliers à la carte car nous ne savons pas encore comment les salons d’automne se dérouleront. Nous accélérons aussi la poursuivre de notre révolution numérique. Un partenariat avec Virtual Regatta propulse le J/70 comme le voilier phare de la version inshore du jeu. Une visite virtuelle du J/99 en 3D est aussi disponible sur notre site internet…

J Composites a 25 ans !

Le Nautic de Paris qui se tiendra du 7 au 15 décembre est l’occasion pour le chantier nautique J Composites de fêter ses 25 ans. Trois questions à Didier Le Moal, président directeur général de l’entreprise vendéenne à l’origine de nombreux voiliers à succès…

  1. Quelle est la genèse de J Composites ?

Tout a débuté en novembre 1994. Un peu avant, j’avais disputé avec des copains les premiers jeux mondiaux de la voile à La Rochelle en J/24. A cette occasion, j’ai rencontré Jeff Johnstone, constructeur américain des J Boats et je lui ai proposé de construire les J en Europe. Après des discussions, nous avons démarré l’histoire de J Composites en étant constructeur sous licence en France et nous avons livré un premier J/92 en décembre 1994. Ce J/92 a ensuite été exposé au salon de Londres. Il a fallu à l’époque expliquer à l’ensemble des revendeurs J, qu’il y avait désormais un constructeur J en Europe. La mayonnaise a alors pris peu à peu et nous avons fait en sorte de faire connaître les J sur les plans d’eaux. Je me rappelle que la ligne du J/92 faisait sensation avec sa carène tendue, son bout dehors et un spi asymétrique. Il a fallu un peu de temps avant qu’une clientèle comprenne la philosophie des J.

  1. Justement, quelle est cette philosophie cultivée depuis 25 ans ?

Les J sont des voiliers sans compromis. Nous dessinons et imaginons des voiliers et ensuite on y met des aménagements. Nous concevons des voiliers taille par taille sans compromis. Ce sont d’ailleurs des voiliers et non des bateaux de course. Nous travaillons vraiment sur le triptyque : performance, finition et confort. Je ne pense pas que sur ce crédo nous avons des concurrents. Un J est unique !

  1. Pouvez-vous nous citer quelques temps forts de ces 25 ans ?

La création évidemment mais je pense également à la première victoire d’un J en France lors du Spi Ouest France 1996 en J/92. Le premier championnat monotype des J/80 à Saint-Quay-Portrieux restera aussi dans les annales de J Composites tant le J/80 a eu du succès par la suite (1600 unités dans le monde). Je pense également à la sortie du J/109 en 2000. Le J/109 est le premier voilier à avoir été totalement imaginé par J Composites. C’était un bateau made in France et il a été un coup de maître car nous en avons vendu plus de 400.

Qu’apporte la performance en croisière ?

Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Contrairement aux idées reçues, un voilier rapide offre bien des avantages lorsque l’on part en vacances en couple ou en famille. Sécurité, manœuvrabilité sans effort, et plaisir de naviguer même dans les petits airs sont autant d’atouts appréciables voire indispensables pour que les vacances sur l’eau se déroulent sans anicroches, contrairement à la navigation sur un bateau plus lourd, avec moins de stabilité de lest et un plan de pont plutôt étudié pour le farniente que pour la manœuvre. Voici en quatre points pourquoi un croiseur performant demeure le meilleur choix pour naviguer sereinement.

Plus de sécurité

« Entre Malte et l’île italienne de Lampedusa, nous avons rencontré 40 nœuds de vent sur une mer très hachée. J’étais bien content d’être sur un voilier au sens marin avec de la profondeur de quille et un cockpit étudié pour manœuvrer rapidement. » raconte Thierry Douillard, régatier et coureur au large, également grand adepte de la croisière en famille chaque été. Pour s’échapper d’un fort coup de vent, un bateau performant doté d’un tirant d’eau raisonnable (1,90 m), d’un accastillage bien dimensionné et positionné de telle manière que l’on manœuvre sans effort est gage de sécurité. « J’ai loué pendant des années des voiliers conçus pour le mouillage, non pour la navigation. Dans le vent fort au près, impossible d’arriver au but, il nous a fallu plusieurs fois rebrousser chemin, c’est à vous dégoûter de naviguer à la voile ! » confie Gilles Mendiboure, propriétaire d’un J122 Elegance, basé en Méditerranée et construit chez J Composites aux Sables d’Olonne.

 

Plus de plaisir en navigation

Derrière ces voiliers de croisière dits performants se cache un travail minutieux de la part des architectes et du bureau d’études sur le rapport poids-puissance, gage du meilleur équilibre possible. A la barre les sensations sont garanties : de la finesse, de la précision, une étrave hors de l’eau qui répond à la moindre sollicitation du gouvernail, des réactions saines dans les surventes, bref un immense plaisir de naviguer à la voile ! « Je navigue souvent seul sur mon bateau et j’aime sentir que les réglages servent à quelque chose. Le bateau a du répondant. Je ne fais que du cabotage d’île en île, j’aime l’idée d’aller d’un endroit à un autre à la voile avec une garde-robe bien réglée. » sourit Gilles Mendiboure. Et Thierry Douillard d’ajouter : « Plan de pont ergonomique conçu pour régler ses voiles et pensé pour la manœuvre comme les prises de ris, palan d’écoute de grand-voile bien placé, c’est tout ça un bateau marin, c’est le plaisir de la voile. Et c’est plus confortable pour tout le monde à bord, moins dur pour l’équipage. »

 

Des milles plus vite avalés

Le plaisir de la croisière n’est-il pas dans la découverte d’une île inconnue, d’un mouillage solitaire, d’un port étranger ? Que ce soit sur une longue traversée où un plus petit parcours, aller vite sur l’eau permet de profiter d’autant plus de l’escale. « J’ai mis 5 petites heures pas plus tard qu’hier pour faire 30 milles. Au près dans 18 nœuds de vent, le bateau a affiché 7 nœuds de moyenne. Que demander de plus ! » raconte Gilles. A 30° du vent apparent à la vitesse moyenne de 7 nœuds, ou à 55° à 4,5 nœuds, la croisière n’est pas du tout la même. « Les 50 cm de tirant d’eau en plus sur ces voiliers performants se ressentent énormément en navigation et finalement sont peu gênants au mouillage surtout si l’on navigue en Méditerranée. 1,50 m et 1,90 m cela ne change rien au moment de jeter l’ancre et c’est le jour et la nuit en navigation ! » explique Thierry Douillard.

 

Moins de moteur

A bord de ces voiliers performants pas de « commodes Louis XVI » mais des emménagements suffisants, et surtout un souci de répartition du poids, comme les réservoirs d’eau et de gasoil généralement placés proches du centre de gravité. Ajoutez à cela un matériau de construction rigide et léger, et vous obtiendrez une unité vivante qui démarre au moindre souffle d’air. Les bateaux performants aiment le petit temps ! Gilles Mendiboure le confirme : « En trois ans alors que je navigue 6 mois de l’année, je n’ai fait que 120 h de moteur. Ce dernier me sert finalement qu’à sortir et rentrer au port. » Moins de moteur, moins de bruit, toujours plus de plaisir sous voiles !

 

Vous l’aurez compris, pour le cabotage ou les grandes traversées, un voilier performant n’a finalement que des avantages, à moins de vouloir naviguer dans des rias ou des zones de faible profondeur. L’essence même de la navigation est respectée sur ces unités de croisière sur lesquelles les constructeurs travaillent de plus en plus sur l’habitabilité. L’équation performance = moins de confort, n’est plus vrai. Alors pourquoi s’en priver quand on aime la voile, la vraie ?

 

 

 

 

 

 

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Le J/99, la nouveauté du Nautic de Paris

Le chantier J Composites, dirigé par Didier Le Moal, et J/Boats présenteront au Nautic (8 au 16 décembre porte de Versailles Hall1 G62), en avant-première, le J/99. Ce voilier de 32 pieds intégre la gamme Sport et est conçu pour la régate au large sans contrainte d’équipage. Il se situera entre le J/88 et le J/111. A la fois accessible, confortable et performant, le J/99 vient renforcer l’attractivité des voiliers J en matière de navigations hauturières.

C’est donc sans grande surprise, après le succès du lancement du J/121, une machine de vitesse pour le large, et la victoire du J/112 Elégance à l’Européen et au mondial offshore 2018, que J/Boats et J Composites présenteront conjointement le J/99 à Paris et à Düsseldorf

Le J/99 dispose de la hauteur sous barrots et d’un plan d’aménagement confortable pour les navigations hauturières. Il combine cela avec un poids plume et la finesse de conduite d’un sportboat. Le plan de pont, quant à lui, est optimisé pour faciliter les manœuvres en équipage réduit et le gréement présentera des nouveaux développements technologiques.

Désormais, les marins cherchent à répondre à l’appel du large, de l’aventure. Les prestigieux évènements (Fastnet, Middle Sea Race, Chicago-Mac) sont en plein essor, au détriment des régates entre 3 bouées. La plupart de ces championnats sont courus sous des règles de handicap précises (IRC, ORC ou ORR), et donc, fort des nombreux podiums des J/ sur ce type d’évènement, Alan Johnstone l’architecte a dessiné le J/99 dans un esprit similaire tout en favorisant les capacités de planning au portant, qui font que les voiliers de cette gamme sport procurent autant de plaisir à naviguer.

Le J/99 est proposé avec un grand nombre d’équipements au choix et quelques nouveautés technologiques, afin de permettre à chacun d’optimiser son bateau pour la navigation au large en double ou en équipage. L’intérieur spacieux comprend deux cabines arrière fermés et symétrique, un siège de table à cartes face à la route, une cuisine en L. Une option pour des couchettes superposées dans le carré est proposée.

Le J/99 est le voilier performant avec hauteur sous barrots à un prix attractif dont les amoureux des sensations à la voile ont toujours rêvé.

Le J/112 Elegance remporte le Championnat d’Europe IRC

Didier Le Moal et son équipage de J Lance 12 ont gagné samedi le Championnat d’Europe toutes classes. Le voilier du chantier vendéen démontre une fois de plus que l’on peut être très performant en compétition avec un bateau pensée pour la croisière. L’équipe emmenée par le président directeur général de J Composites, avec un certain Nicolas Lunven, double vainqueur de la Solitaire du Figaro, à la tactique et à la navigation, réalise une superbe semaine de navigation sur le plan d’eau de Cowes, le Solent. Dans toutes les conditions météorologiques, du petit temps à la brise, le J/112 Elégance, division Grand Prix, s’est formidablement comporté et continue de s’affirmer comme un compromis idéal entre vitesse et habitabilité dernier-cri.

« Le J/112 Elégance est un avion de chasse » déclarait Nicolas Lunven samedi soir suite à la victoire de J Lance 12 sur le Championnat d’Europe IRC. « Nous avons passé une superbe semaine de navigation à Cowes dans des conditions souvent estivales. Dans un vent assez varié en vitesse et en orientation, nous avons toujours réussi à être dans les bons coups et s’en sortir correctement. Le J/112 Elégance est un voilier complet et particulièrement polyvalent pour un bateau pensé pour la croisière. Il a un énorme point fort au Près où nous étions intouchables. Et l’équipage navigue ensemble depuis deux ans ce qui facilite les choses à bord. Je mets le cap maintenant à nouveau sur la Volvo Ocean race pour la dernière étape de ce Tour du Monde qui aura été hyper instructif pour moi. » 

Didier Le Moal, Président Directeur Général de J Composites : « Une victoire à Cowes est une première pour moi et mon équipage. C’est très satisfaisant sportivement et techniquement car nous avons démontré notre belle complicité à bord et tous les atouts du J/112 Elégance que nous construisons à Olonne-sur-Mer. Il n’y a pas beaucoup de voiliers qui étaient capables sur ce Championnat d’être aussi à l’aise dans le petit temps et dans la brise. De plus, ce bateau a été pensée pour la croisière et pas obligatoirement pour la course au large et la régate. C’est la force de J Composites : construire des voiliers de croisière performants tout en ne négligeant pas le confort. Pour nous la performance fait partie des éléments de confort. » »

Fred Bouvier, responsable commercial de J Composites : « Tout s’est déroulé comme sur un tapis rouge. Le J/112 Elégance est boat of the week et nous gagnons toutes classes grâce à notre nombre de bons résultats tout au long de la semaine. Cette victoire est celle de l’ensemble d’une équipe : de l’architecte à l’équipage en passant par l’ensemble du personnel qui fait un super boulot tout au long de l’année dans nos ateliers et au bureau d’étude. Je tiens ici également à féliciter chaleureusement les équipages d’Alberto Rossi et Peter Duncan, respectivement vainqueur et deuxième, du Championnat d’Europe de J/70 qui se déroulait à Vigo. Ils nous ont offert un final d’anthologie. »

Pendant ce temps se déroulait, en effet, un autre championnat d’Europe à Vigo en Espagne à bord du best- seller de la marque J Composites, le fameux J/70, monotype ludique, rapide en vogue. Au terme d’une semaine de très haut niveau, on ne compte plus le nombre de champions internationaux engagés dans la classe J/70, c’est l’équipe italienne d’Alberto Rossi qui l’emporte avec un petit point d’avance sur l’Américain Peter Duncan et son équipage.

Côté « sport », le prochain grand événement lié au chantier J Composites aura lieu à la maison avec le Mondial J/80 qui se courra du 7 au 14 juillet sur le plan d’eau cher aux marins du Vendée Globe.

L’équipage de J Lance 12 : Didier Le Moal, Cyrille et Christophe Cremades, Fred Bouvier, Cyril Teston, Jean-François Nevo, Jean-Michel Roux et Nicolas Lunven.

En savoir plus sur le J/112 Elégance : https://www.jcomposites.eu/fr/j-112-elegance-yacht/

En savoir plus sur le J/70 : https://www.jcomposites.eu/fr/j-70-sport-sailboat/

A new website for J Composites and a redefinition of the ranges

A new internet platform www.jcomposites.eu has now gone live to better highlight the boats designed by the Vendée-based yard.

Our website needed a revamp,” says Didier Le Moal, General Manager of J Composites. “Using numerous visuals and short texts we were keen to better showcase our yachts. In this way, this new website is easier and more transparent to use so there’s something there for our regular clientele and above all any future clients interested in our boats. We felt there was a real need to be more educational about our products for a better understanding of their assets.”

This work on the new J Composites’ brand website has led to the company’s management teams redefining its ranges among other things. “We build the bulk of our yachts for a clientele that is essentially geared towards cruising. We have an image that can be too sporty at times due to the design of small one-design race boats. J Composites has always been centred on the adaptation of yachts designed for cruising, whose features are guided by performance, comfort and the quality of the finish,” adds Didier Le Moal. Two ranges now represent J Composites: the elegance range and the sports range. “The J/97, J/112 and J/122 Elegance make up the kind of DNA of J Composites. For these yachts we worked with an interior designer and they benefit from a honed design and exceptional comfort. They perform well on the water, they’re quick and totally suited to a programme focused on the enjoyment of sailing. The J/70, J/80, J/88, J/111 and J/121 Sport is obviously more geared towards those who are fond of sports and they’re designed to make fast headway across the water in all conditions, be that on the racetrack or elsewhere.”

Finally, a “Grand Prix” division has been created to offer solutions to clientele with specific programmes. “The idea is to optimise and customise our yachts for those owners keen for more. I’m thinking in particular about the J/11S, which has been developed for shorthanded sailing or the optimisation of a deck layout,” concludes Fred Bouvier, sales manager. Visit www.jcomposites.eu

 

La belle prestation du J/11S sur la Transquadra

Après une première étape mitigée de la Transquadra entre Lorient et Madère en 2017, Philippe Girardin et Gwen Thomas qui naviguaient à bord d’un J/11S se sont rattrapés lors de la seconde. Le duo prend une très belle troisième place samedi dernier au Marin en Martinique, preuve des performances de cette unité signée J Composites et adaptée pour les navigations en équipage réduit.

« C’est une satisfaction pour le chantier J Composites de voir les performances au large du J/11S » déclare Didier Le Moal, directeur général de la marque. « Une troisième place sur la Transquadra, c’est vraiment bien et cela démontre qu’au-delà du travail en mer de l’équipage, nous avons conçu un voilier rapide et surtout facile à manier pour deux marins. Je note également que le J/11S était intact à l’arrivée, gage de fiabilité dans les conditions musclées rencontrées. » « Nous avons connu des soucis de préparation sur la première étape avec un manque de connaissance des réglages de pilote et de configuration informatique ce qui nous a handicapés » indiquait Philippe Girardin à son arrivée. « Nous avons corrigé le tir sur la deuxième étape. Nous sommes très contents de ce résultat. Quand nous avons fait le tour des autres voiliers à l’arrivée, nous avons constaté qu’il y avait eu beaucoup de casses. Notre J/11S a quant à lui tenu le choc. Il pourrait repartir demain pour une transat et il était particulièrement sec à l’intérieur pendant toute notre navigation. Le J/11S est vraiment rapide et a une élégance rare. Nous étions toujours à 100%. La course a été dure surtout la nuit où il y avait souvent des grains incroyables. A certains moments, nous avons stabilisé le bateau à 22 nœuds ! Nous avons été récompensés de nos efforts l’avant-dernier jour grâce à une rencontre exceptionnelle avec des orques. » « Le côté humain de cette course est vraiment génial » termine Gwen Thomas.

Un nouveau Nautic de Paris pour J Composites

 

Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Du 2 au 10 décembre, le constructeur vendéen J composites fera une escale dans la capitale à l’occasion du traditionnel Nautic de Paris. La marque présentera deux voiliers : le J/112 dans sa version Elégance et le J/70, le petit monotype « best seller ».

Rendez-vous est pris Hall 1 Allée G Stand 35 porte de Versailles ! Les équipes de J Composites ont pour objectif d’insister auprès de leur clientèle sur la qualité de leurs voiliers en mode « croisière ». « Le J/112 Elégance est plébiscité par les propriétaires avides de grand large et de croisière » explique Fred Bouvier, responsable commercial. « Nous avons déjà vendu 30 J/112 Elégance et nous avons de vrais bons retours de nos clients qui viendront partager leur expérience lors du Nautic. »

Dans la gamme « one design », J Composites exposera également le J/70, le monotype en vogue puisque récemment à Porto Cervio, 160 unités étaient sur les lignes de départ et que la société nautique de la Trinité-sur-Mer a décidé d’élargir sa flotte avec le J/70. « C’est une très bonne nouvelle » insiste Fred. « Contrairement à de nombreux clubs en Europe, nous n’avons pas encore réussi à bien faire connaître le J/70 auprès des clubs français. La SNT a décidé de s’y mettre car le J/70 est un voilier rapide, ludique qui convient parfaitement à la jeunesse. » Enfin, n’oublions pas l’activité toujours forte de la classe française des J/80 au Nautic avec la tenue de son assemblée générale en vue d’une saison 2018 qui verra comme point d’orgue, en juillet, le Championnat du Monde de la série aux Sables d’Olonne.

J Composites, pour un nouveau Grand Pavois

Il y a des événements incontournables pour un chantier nautique comme J Composites. Le Grand Pavois de La Rochelle en fait parti. J Composites sera présent dès mercredi à ce salon internationale à flot et jusqu’au 2 octobre. L’entreprise vendéenne, basée à Olonne-sur-Mer, présentera deux unités aux passionnés de la croisière rapide et familiale : le J/88 et le J/112E.

Digne successeur du J/92S, le J/88 est un voilier qui bénéficie de toutes les caractéristiques des voiliers signés J. Ce 29 pieds est un bateau conçu en infusion et est le parfait juste milieu entre un voilier imaginé pour la ballade côtière et un voilier de régate. Ainsi, à bord du J/88, il est possible à la fois d’embarquer pour quelques jours ou de naviguer entre trois bouées.

Le J/112E est le dernier né du chantier. C’est une unité qui s’adresse aux passionnés de la croisière. Il bénéficie d’un confort intérieur raffiné et moderne tout en ayant du caractère à la manœuvre et à la barre.  Le J/112e étonne par ses performances au près et au portant. Très équilibré, il permet d’avaler les milles tout en gardant des qualités indéniables dans sa façon d’être utilisé. Un J/112 dans sa version E pour Elegance sera exposé au Grand Pavois avec notamment un pont en teck. Enfin, rappelons qu’un J/112 « grand prix » est disponible à la vente. Ce dernier a remporté toutes les courses du trophée Atlantique IRC 2017.

Découvrez Le J/112E et le J/88 : ponton 5