18ème édition du prix Atout Soleil : nouvel appel à projets sur les maladies féminines
Le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA, l’assureur Generali et La Médicale lancent, un nouvel appel à projets dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, pour accompagner les associations françaises qui œuvrent pour informer, soigner et soutenir les femmes confrontées à des maladies ainsi que leurs proches.
À travers cet appel à projets, l’objectif est de mettre en lumière les maladies qui affectent spécifiquement ou majoritairement les femmes, un sujet encore trop souvent méconnu et négligé. Atout Soleil souhaite soutenir des initiatives innovantes visant à :
- sensibiliser et informer sur les enjeux liés aux maladies féminines.
- améliorer l’accès aux soins
- aider à la reconstruction physique, psychologique et professionnelle après la maladie.
Les associations ont jusqu’au 4 juillet 2025 pour déposer leur dossier de candidature.
Des inégalités persistantes face aux maladies féminines
Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes, atteignant en moyenne 85,7 ans contre 80 ans. Cependant, cette longévité masque une réalité plus complexe : leur espérance de vie sans incapacité est de 67 ans, contre 65,6 ans pour les hommes. En d’autres termes, elles passent une plus grande partie de leur vie en mauvaise santé ou en situation de dépendance.
En raison de différences anatomiques, hormonales et génétiques, les femmes sont plus exposées à certaines pathologies. Pourtant, ces maladies restent souvent sous-estimées et mal prises en charge. Pendant des décennies, la recherche médicale s’est principalement concentrée sur les hommes, reléguant la santé féminine au second plan. Les conséquences de ce retard sont bien réelles : un dépistage encore trop tardif, des maladies fréquemment sous-diagnostiquées, et des stéréotypes de genre qui influencent la prise en charge médicale. Par ailleurs, dans certaines régions, la pénurie de spécialistes complique encore davantage la situation, rendant l’accès aux consultations plus difficile.
Des maladies sous-diagnostiquées et mal prises en charge
Certaines pathologies touchent les femmes de manière disproportionnée, mais restent insuffisamment étudiées et diagnostiquées. L’endométriose, qui affecte une femme sur dix en âge de procréer, en est un exemple frappant. Cette maladie provoque des douleurs chroniques et des troubles de la fertilité, mais son diagnostic prend en moyenne entre 7 et 10 ans, en raison d’un manque de formation médicale et d’une sensibilisation insuffisante du public.
Même certaines maladies bien connues, comme les maladies cardiovasculaires, restent marquées par des biais et des stéréotypes médicaux. Longtemps considérées comme des pathologies masculines, elles sont pourtant la première cause de mortalité chez les femmes en France. Une mauvaise identification des symptômes féminins, aussi bien par les patientes elles-mêmes que par les professionnels de santé, retarde leur diagnostic et leur prise en charge, contribuant ainsi à une surmortalité évitable.
Prévention et inégalités dans le suivi médical
Le manque d’information, la peur du diagnostic et les inégalités d’accès aux soins freinent la prévention et le dépistage précoce. Le cancer du sein, malgré d’importantes campagnes de sensibilisation, demeure le plus fréquent chez les femmes, avec plus de 60 000 nouveaux cas et environ 12 000 décès chaque année en France. Pourtant, la participation au dépistage organisé chez les 50-74 ans ne dépasse pas 50 %, un taux bien en deçà des recommandations de santé publique. Or, détecté tôt, ce cancer est guérissable dans 90 % des cas.
Les inégalités géographiques aggravent la situation. En France, 7,4 millions de personnes vivent dans des zones où l’offre de soins est insuffisante, compliquant le suivi médical et le dépistage. Selon l’UFC-Que Choisir, un quart des femmes françaises réside dans un désert médical gynécologique : aujourd’hui, onze départements ne comptent plus aucun gynécologue, et dans 73 autres, on en recense moins de six pour 100 000 habitants.
Le retour à la vie normale après la maladie : un défi supplémentaire
Au-delà des épreuves physiques et psychologiques, la reprise du travail après une maladie demande des ajustements importants qui sont souvent sources de stress et d’anxiété.
Les femmes touchées par un cancer du sein rencontrent notamment de grandes difficultés à retrouver un emploi. Environ 50 % d’entre elles reprennent le travail dans l’année suivant leur diagnostic, mais ce taux chute à 40 % après deux ans. La fatigue persistante, les douleurs et la stigmatisation compliquent cette réinsertion. Par ailleurs, 20 % des femmes ayant surmonté un cancer du sein souffrent de dépression en raison de ces obstacles.
Thierry Gaudeaux, Président du Fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes : « La santé des femmes est toujours reléguée au second plan et cela doit changer. Il est essentiel de mettre en place des politiques de santé publique adaptées, de faire évoluer les mentalités pour mieux prendre en compte les spécificités des maladies féminines et garantir une égalité de traitement. En soutenant des projets innovants portés par des associations sur l’ensemble du territoire, nous voulons renforcer la prise en charge des femmes, non seulement pendant la maladie, mais aussi après, et sensibiliser le plus grand nombre aux problématiques des maladies féminines. Les lauréats de cette 18ème édition du prix Atout Soleil recevront un soutien financier, et également un accompagnement en communication, leur permettant de toucher un plus large public et de renforcer leur impact. »
Quelles sont les initiatives concernées ?
Les projets des associations candidates à l’appel à projets « Maladies féminines : informer, soigner, soutenir » devront s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :
- Renforcer la prévention : organiser des campagnes de sensibilisation, diffuser des ressources accessibles et fiables, et déployer des dispositifs mobiles pour informer les femmes éloignées des structures de soins.
- Améliorer l’accès aux soins : créer des espaces pluridisciplinaires incluant des soins de support (physique, psychologique, etc.) en complément des traitements médicaux, accompagner les aidants et former les professionnels de santé pour éviter l’errance diagnostique et améliorer la prise en charge.
- Accompagner les femmes après la maladie : proposer des espaces de reconstruction physique et psychologique, mettre en place des activités artistiques, culturelles et sportives et soutenir la réinsertion professionnelle des femmes.
À vos agendas :
- 04/07/2025 : Clôture de l’appel à projets
- 23/09/2025 : Délibération du jury
- 02/12/2025 : Cérémonie de remise des prix à Paris
En savoir plus – retrouvez le détail de cet appel à projets et les critères de sélection : ici
TR Racing, l’écurie de course au large fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, reconnue pour sa capacité à innover et sa détermination à repousser les limites de la performance maritime, recherche de nouveaux partenaires sur la période 2026 à 2029. Ce cycle comporte les compétitions les plus prestigieuses comme The Ocean Race, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et le Vendée Globe…
En juin 2025, Boulogne-sur-Mer vivra au rythme des grandes aventures maritimes avec le lancement de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’annonce aussi exigeante que spectaculaire. À travers un parcours de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques, les skippers s’attaqueront à un défi de taille, marqué par des conditions de navigation complexes et un tracé stratégique. Mais si cette course voit le jour, c’est avant tout grâce à l’implication sans faille de partenaires majeurs, acteurs économiques, institutionnels et scientifiques qui ont cru en ce projet et qui contribuent activement à son succès. La ville de Boulogne-sur-Mer, la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord, la Région Hauts-de-France, Nausicaá figurent parmi les piliers de cet événement. Leur engagement ne se limite pas à un simple soutien financier : ils sont partie prenante de la dynamique et de l’expérience offerte au public, faisant de cette course plus qu’une compétition sportive, mais un véritable rendez-vous maritime et populaire.
Résultat, digéré. Frustration, évacuée. Près de deux mois après avoir posé le pied sur la terre ferme des Sables d’Olonne, après 76 jours seul en mer aux prises avec son troisième Vendée Globe, Thomas Ruyant dispose de toute la lucidité pour analyser et repenser sereinement et sans faux fuyant son tour du monde. Sa 7ème place ne rassasie pas, loin s’en faut, le compétiteur toujours avide de succès qui sommeille en lui. Thomas accepte pourtant le verdict avec une grâce que vient réchauffer l’examen des temps forts de cette circumnavigation expresse, la plus relevée jamais observée, qui aura projeté la performance à des niveaux jamais effleuré par le passé, dans la riche histoire de l’épreuve. Thomas peut, en toute objectivité, affirmer y avoir pris toute sa place, animant notamment et de belle manière le début de course. Il a identifié et analysé avec ses équipes ces moment de basculement de la course, croc en jambes météos ou ses propres insuffisances, mais aussi ces instants magiques, et ils furent nombreux, où l’homme et sa machine ont su trouver ce point de symbiose avec les éléments, qui laissent aujourd’hui au Nordiste de délicieux souvenirs de glisse, de performance et d’absolu contentement.
Après un chantier d’hivernage mené avec efficacité à La Pallice, qui a notamment permis les inspections annuelles et la restauration du mât de misaine ainsi que du plateau de hune, le trois-mâts Belem a retrouvé le bassin des chalutiers de La Rochelle depuis début mars. Il ouvrira ses ponts au public les 15,16, 22, 23, 29 et 30 mars. Les élèves des écoles rochelaises auront aussi l’opportunité de visiter le monument historique avant son départ prévu le 1er avril, début de sa grande saison de navigation. Informations pratiques :
Imperméable aux qualificatifs les plus élogieux venus saluer ses récentes performances, Julia Simon se remet doucement, méthodiquement des intenses émotions, tant physiologiques que psychologiques des derniers championnats du monde disputés la semaine dernière à Lenzerheide en Suisse. La Beaufortaine, déjà symboliquement déclarée reine des Mondiaux l’an passé à Nove Mesto (Rép. Tchèque), se présentait cette année nimbée d’incertitude, après un début de saison en pointillés. Elle repart avec une nouvelle quadruple couronne mondiale, quatre médailles d’or dont une particulièrement chère à son coeur, celle de l’Individuel qui lui avait échappé l’an passé, sur ce format si exigeant. Elle franchit une nouvelle étape dans la hiérarchie mondiale des athlètes les plus sacrées sur des championnats du monde, avec désormais 13 médailles dont 10 en or, qui la placent à égalité pour la cinquième place des biathlètes féminines les plus titrées, à quelques longueurs de la légende Norvégienne Marte Olsbu-Roiseland.
Passion métier avec le boss de notre Agence et un passage dans la chronique France Inter de José-Manuel Lamarque.