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Lames de Joie : poursuivre la course, coûte que coûte
L’association Lames de Joie a une mission essentielle : offrir aux enfants et aux adultes amputés la possibilité de pratiquer un sport grâce à des lames de course en carbone. Des équipements de haute technologie, coûtant entre 2 500 et plus de 10 000 euros, qui ne sont pas remboursés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Grâce à Lames de Joie, ces prothèses sont prêtées gratuitement, sans condition de ressources ni de caution. La seule exigence : s’engager à pratiquer régulièrement une activité physique.
Pour le Bellerivois Jérôme Driffaud, amputé d’une partie de sa jambe gauche après un accident de la route en moto, ce soutien est essentiel pour lui permettre de continuer à faire de la course à pied, un sport qui a littéralement changé sa vie.
Un accident et une volonté de retrouver une vie normale
Le 23 juin 1999, à 27 ans, Jérôme est percuté en moto par une voiture qui lui refuse la priorité. Gravement blessé, il subit plusieurs opérations avant que les médecins ne l’amputent de la jambe gauche, à mi-cuisse. « Cet accident a bouleversé ma vie. C’était l’inconnu. Je ne savais pas ce que l’avenir me réservait. Mais je voulais une chose : me relever. »
Hospitalisé au centre de rééducation Étienne Clémentel, à Enval dans le Puy-de-Dôme, il passe huit mois à réapprendre à marcher avec une prothèse. « Au bout de ces huit mois, j’ai pu reprendre mon travail en mi-temps thérapeutique dans une concession de motos, ma passion. Mon patron m’avait dit : on t’attendra, et mes collègues m’ont énormément soutenu. »
Ce retour au travail, associé au soutien de sa famille et de ses amis, l’a aidé à reprendre confiance et à reconstruire une vie à peu près « comme les autres ». Il doit toutefois s’adapter : « j’ai décidé de changer de travail et déménager pour me rapprocher de ma famille ». Mais je n’ai jamais cessé d’aimer la moto. J’ai régularisé mon permis et repris la moto différemment, avec un side-car. Ça m’a redonné du plaisir. »
Le sport comme thérapie, la course comme nécessité
Pour Jérôme, le sport n’avait rien d’une évidence. Ce n’est qu’au moment de sa rééducation qu’il découvre l’impact profondément positif de l’activité physique sur son bien-être (la natation), à la fois physique et mental. Autour de lui, beaucoup courent. L’idée germe, mais paraît d’abord inaccessible.
C’est dans le cabinet de son prothésiste qu’il voit une affiche annonçant une course en région parisienne. L’idée de la course s’installe alors un peu plus dans son esprit. « J’ai commencé à regarder beaucoup de vidéos d’athlètes comme Marie-Amélie Le Fur. Ça m’a donné beaucoup d’espoir. C’est important d’avoir des modèles ». C’est aussi pour cette raison que l’association Lames de Joie s’est entourée d’ambassadeurs comme Alexis Hanquinquant, champion paralympique de triathlon, et Pierre-Antoine Baele, quatrième de la même discipline. Ensemble, ils militent pour démocratiser l’accès aux lames de course et faciliter la pratique sportive pour toutes les personnes en situation de handicap.
En 2018, Jérôme parvient à financer sa première lame grâce à une cagnotte participative, des fonds privés et personnel : un investissement colossal de près de 20 000 euros. Il intègre alors un club de triathlon (Vichy Triathlon) et enchaîne les progrès : « 25 mètres, puis 50, puis deux tours… je me suis accroché. J’ai travaillé très dur pour réapprendre à marcher, et encore plus dur pour réussir à courir. » Pour progresser, il s’entoure de professionnels : kinésithérapeute, ostéopathe, préparateur mental… « Mon coach n’avait jamais entraîné un athlète amputé. On a appris ensemble. »
Depuis, la course à pied est devenue une thérapie : libératrice, structurante, indispensable. « Je cours 5 km et parfois plus. Ça me demande une énergie folle, c’est très physique, mais ça me fait du bien à la tête, car vivre avec ce handicap n’est pas tous les jours facile. Le sport m’a littéralement changé. Je suis plus ouvert, mieux dans ma tête. Je me bats pour aller toujours plus loin. »
Mais après sept années d’utilisation intensive, sa première lame fatigue et devient dangereuse. Hors de question pourtant de renoncer à la course : « c’est quelque chose qu’on ne peut pas m’enlever. Je suis devenu accro. Il fallait trouver une solution ! »
La rencontre avec Lames de Joie pour un nouveau départ
Le hasard remet Jérôme sur le chemin de l’association. Il est contacté par Agora Vichy 67, qui organise un événement caritatif autour de l’action de Lames de Joie. "J’ai été invité car j’étais le seul para-athlète de la région de Vichy qui possédait une lame. J’ai pu témoigner sur le fonctionnement des lames de course et les bénéfices qu’elles apportent pour la pratique sportive. Puis, la chance : Agora Vichy 67 m’a informé en début 2025 que Lames de Joie prêtait désormais aussi des lames de course aux adultes. Cela m’a permis de postuler pour obtenir une nouvelle lame. »
Une étape importante. « Cette nouvelle lame, il faut que je l’apprivoise. Elle n’a pas la même forme que l’ancienne, elle rebondit énormément et permet d’aller loin devant. Je suis passé sur une gamme supérieure à ce que j’avais ». Elle change aussi son rapport au regard des autres : « avec la prothèse de sport, je n’ai plus aucune difficulté à sortir en short. Je suis tellement fier de montrer que tout est possible, même avec un handicap. »
La remise officielle, organisée par le Club Agora Vichy 67, de cette lame de course aura lieu le 6 novembre prochain, lors d’une cérémonie organisée au CREPS de Vichy/Bellerive avec des représentants de la Communauté d’agglomération de Vichy, la Région et l’association Lames de Joie.
Sensibiliser les plus jeunes
Au-delà de la pratique sportive, Jérôme veut aussi transmettre un message d’espoir et de persévérance. Sa détermination a d’ailleurs été reconnue l’an dernier : il a été sélectionné pour être porteur de la flamme olympique, et même être le dernier relais de la commune de Cusset en partenariat avec son nouveau club le « C.A.C » (Courir à Cusset). C’était un très beau moment dans ma vie, une grande émotion d’être acclamé par la foule. Pour moi, c’était une immense fierté de montrer que tout est possible quand on veut. Je me suis battu pour tout ce parcours. »
Père de deux enfants, il intervient aussi régulièrement dans les écoles, les collèges et les lycées. « Je veux montrer aux jeunes que quand on veut quelque chose, c’est possible. Mais il faut s’accrocher. La différence, ce n’en est pas une. » Ces moments de partage comptent autant pour lui que pour les élèves : « c’est un enjeu essentiel, car ce sont eux qu’il faut convaincre, ils sont l’avenir. Et ces interventions me font aussi beaucoup de bien : les jeunes sont très à l’écoute, posent beaucoup de questions et sont très ouverts. »
Comme Jérôme, de nombreux bénéficiaires prouvent qu’avec une lame de course, tout redevient possible. Derrière chaque foulée, il y a bien plus qu’un effort sportif : une victoire sur l’accident, le handicap et les doutes. C’est cette victoire que Lames de Joie veut rendre accessible à chacun, enfant comme adulte. »Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin, amis d’adolescence guadeloupéenne, au départ de la Transat Café L’Or
Ils n’ont pas vécu en Martinique, lieu d’arrivée de la Transat Café L’Or, mais pas loin ! Thibaut Vauchel-Camus, tenant du titre de la Transat en double dans la catégorie Ocean Fifty, et Damien Seguin, sont tous les deux originaires de la Guadeloupe. Ils ont beaucoup navigué ensemble à bord de catamarans de sport durant leur jeunesse et recomposent leur duo à l’occasion de l’édition 2025 de la Transat Café L’Or, à bord du trimaran Solidaires En Peloton de Thibaut, actuellement troisième du classement général 2025 des Ocean Fifty Series.
Les amis à bord pour la performance
L’histoire est belle : Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin renaviguent ensemble cette année. Ils ont quasiment débuté la voile côte à côte. Adolescents, ils formaient une paire redoutable en catamaran de sport, décrochant notamment la deuxième place du Championnat du monde Hobie Cat 16 en Australie, en août 1998.
« Nous avions récolté de l’argent en vendant des tee-shirts, ce qui nous a permis de faire le voyage », se remémore Damien.
« Avec Thibaut, nous nous connaissons depuis l’enfance. Quand nous étions jeunes Guadeloupéens, nous évoluions sur les mêmes plans d’eau : moi en Laser, lui en Hobie Cat. En 1997, il n’avait plus d’équipier et nous avons décidé de former un binôme, allant jusqu’à deux deuxièmes places sur les Championnats du monde jeunes et le Championnat de France jeunes en Hobie Cat 16. Nous sommes ensuite partis en France ensemble pour naviguer en Tornado jusqu’en 2002. Nous nous sommes évidemment recroisés régulièrement sans reprendre la mer en duo. Notre collaboration a toujours bien fonctionné : nous marchions fort en catamaran de sport. »
Alors, quand Thibaut a proposé à Damien de l’épauler sur les Ocean Fifty Series et sur la Transat Café L’Or, Damien – vendéeglobeiste accompli et qui a la volonté d’intégrer le circuit des trimarans à trois coques – n’a pas longtemps hésité.
« La Transat Café L’Or se courra sans routeur et je vais pouvoir aider Thibaut sur ce point. En somme, nous sommes très complémentaires. Thibaut, qui a une grande expérience de l’Ocean Fifty, va m’apprendre beaucoup de choses en vue de mon arrivée sur ce circuit en 2026 », affirme Damien, né sans main gauche, médaillé d’or en 2004 et 2016 aux Jeux paralympiques.
« Je suis ravi d’embarquer Damien Seguin. Je cherchais un profil avec une grande expérience en analyse météo, notamment pour la Transat qui se fera sans routeur », explique Thibaut. « Damien a des qualités de marin indéniables, il était disponible, et nous nous connaissons bien pour avoir longtemps navigué ensemble. Les planètes étaient alignées pour cette collaboration. J’ajoute que Damien est également très engagé via son association Des Pieds et des Mains, ce qui a trouvé un écho chez moi car la solidarité est une composante essentielle de mes défis. »
Le duo visera clairement la victoire sur cette édition de la Transat Café L’Or. Thibaut l’a remportée la dernière fois avec Quentin Vlamynck. Il connaît parfaitement la route et la marche à suivre. Damien apportera fraîcheur, stratégie et bonne humeur, le tout dans une franche camaraderie créole.
Interviews croisées
Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?
Damien Seguin : « Je connais uniquement Le Havre à travers les départs de la Transat Jacques Vabre, désormais Transat Café L’Or. Depuis 2011, j’ai participé à toutes les éditions de cette compétition, sauf une. Mon meilleur résultat est une deuxième place en 2011, en Class40. Quant à la Martinique, c’est l’île “sœur” de la Guadeloupe, “je t’aime moi non plus”. J’y allais souvent pour des régates en Laser et en Optimist. C’est une île où la voile est très vivante. »
Thibaut Vauchel-Camus : « Le Havre symbolise pour moi mon entrée dans la course au large. C’était en 2013, en Class40. Je me souviens de l’émotion que j’ai ressentie en entrant dans le grand amphithéâtre pour un briefing, en voyant tous les grands marins qui me faisaient rêver dans les magazines. De plus, mon père était originaire de Fécamp. J’y ai retrouvé un environnement et beaucoup de monde qui le connaissait. Enfin, la Martinique est une extension de mes origines guadeloupéennes, de ma culture antillaise. »
Que signifie la Transat Café L’Or pour vous ?
DS : « Je l’aime bien car elle change souvent de destination. Cela permet de découvrir de nouveaux territoires comme le Brésil ou le Costa Rica. Elle est aussi en double, et la maîtrise du double est un gage de réussite en solitaire. »
TVC : « Elle a un nouveau nom auquel il va falloir s’habituer (rires). Elle a la force d’avoir lieu tous les deux ans, ce qui permet, contrairement à une course qui n’a lieu que tous les quatre ans, de tirer des enseignements concrets pour l’édition suivante. Elle est devenue un réel objectif, et non une course de préparation. Elle m’évoque aussi le café, et rappelle que les Antilles ne sont pas seulement la banane et la canne à sucre, mais aussi une terre d’épices. »
Quel est votre principal souvenir ensemble ?
DS : « Un Hobie Cat sur une coque, Thibaut et moi en short au trapèze, les pieds entremêlés. »
TVC : « Notre premier Championnat du monde en Australie, en Hobie Cat 16. Nous avions mis deux jours pour y aller. Nous finissons deuxièmes et, pour marquer le coup, nous avons rasé la tête de Damien et dessiné le logo Hobie Cat ! »
Quels sont vos objectifs sur cette Transat ?
DS : « Thibaut est tenant du titre. Solidaires en Peloton est un voilier de qualité et bien préparé. Il serait donc difficile de dire que nous ne sommes pas au départ pour gagner. Par ailleurs, avec Thibaut, nous portons des projets solidaires : lui pour vaincre la sclérose en plaques, moi autour du handicap et de la voile handi. L’objectif est donc aussi de montrer que l’on peut être différent et performant. »
TVC : « Je remets mon titre en jeu et nous formons un binôme pour gagner. »
Quel est votre principal concurrent en Ocean Fifty ?
DS : « Ce n’est pas simple car nous serons 10 équipages capables de belles choses, mais je citerais Erwan Le Roux et Audrey Ogereau : ils sont très solides et forment un duo mixte. »
TVC : « Erwan et Audrey. Cela fait trois saisons qu’ils naviguent ensemble. Ils ont un très bon bateau et travaillent beaucoup. »
Quel est votre voilier préféré ?
DS : « Le Hobie Cat 16, parce qu’il représente la navigation “fun” par essence : ludique et simple à préparer. »
TVC : « Celui que j’aurai un jour ! Un catamaran de croisière pour profiter de la mer autrement, entouré des gens que j’aime. »
Quelle est votre phrase préférée en créole ?
DS : « Fo ou fouté fé, ce qui veut dire “il faut que tu mettes du fer”. »
TVC : « BOUDOUM popularisé par le chanteur Jean Philippe MARTELY du groupe KASSAV, qui peut se traduire par un acte positif et engagé ! »
Quel est votre plus grand souvenir en mer ?
DS : « Le Cap Horn, que j’ai passé à trois reprises : deux fois en solo sur le Vendée Globe, une fois sur The Ocean Race avec Paul Meilhat. »
TVC : « Mon record de la traversée de la Manche en 2022, qui tient toujours. Je suis parti seul de Saint-Malo et revenu seul, en autonomie complète. C’était très excitant. »
Quelle est la plus grande qualité de votre co-skipper ?
DS : « Thibaut est instinctivement un bon marin. Son défaut est peut-être aussi sa qualité. »
TVC : « Son obstination positive. Il sait aller au bout d’un objectif qu’il se fixe. Pour son défaut, je dirais qu’il a deux mains gauches (rires). »
Quel est votre film préféré ?
DS : Qui veut la peau de Roger Rabbit
TVC : Hors normes de Nakache et Toledano (avec Vincent Cassel et Reda Kateb)
Quelle est votre chanson préférée ?
DS : The Show Must Go On de Queen
TVC : Jou ouvè de Malavoi et Paulo Rosine
Si votre co-skipper devait se réincarner en animal ?
DS : « Le raccoon, un raton laveur guadeloupéen. »
TVC : « Le cochon. »
Quelle est la principale difficulté vélique de la Transat Café L’Or ?
DS : « Gérer les îles. La différence se fera là. Nous avons tout de même pas mal d’archipels sur notre route : Madère, les Canaries, le Cap Vert… »
TVC : « Le rythme, sur un engin dingue et en double. »
Quel est le plus grand atout de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton ?
DS : « Il est beau ! »
TVC : « Sa fiabilité : il n’a jamais été aussi performant de toute son histoire. Il est éprouvé et aujourd’hui très au point techniquement. »
Quel est votre plat préféré ?
DS : « La fricassée de lambi. »
TVC : « Un court-bouillon de poisson avec riz dlon djon. »
Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?
Damien Seguin : « Je connais uniquement Le Havre à travers les départs de la Transat Jacques Vabre, désormais Transat Café L’Or. Depuis 2011, j’ai participé à toutes les éditions de cette compétition, sauf une. Mon meilleur résultat est une deuxième place en 2011, en Class40. Quant à la Martinique, c’est l’île “sœur” de la Guadeloupe, “je t’aime moi non plus”. J’y allais souvent pour des régates en Laser et en Optimist. C’est une île où la voile est très vivante. »
Thibaut Vauchel-Camus : « Le Havre symbolise pour moi mon entrée dans la course au large. C’était en 2013, en Class40. Je me souviens de l’émotion que j’ai ressentie en entrant dans le grand amphithéâtre pour un briefing, en voyant tous les grands marins qui me faisaient rêver dans les magazines. De plus, mon père était originaire de Fécamp. J’y ai retrouvé un environnement et beaucoup de monde qui le connaissait. Enfin, la Martinique est une extension de mes origines guadeloupéennes, de ma culture antillaise. »
Que signifie la Transat Café L’Or pour vous ?
DS : « Je l’aime bien car elle change souvent de destination. Cela permet de découvrir de nouveaux territoires comme le Brésil ou le Costa Rica. Elle est aussi en double, et la maîtrise du double est un gage de réussite en solitaire. »
TVC : « Elle a un nouveau nom auquel il va falloir s’habituer (rires). Elle a la force d’avoir lieu tous les deux ans, ce qui permet, contrairement à une course qui n’a lieu que tous les quatre ans, de tirer des enseignements concrets pour l’édition suivante. Elle est devenue un réel objectif, et non une course de préparation. Elle m’évoque aussi le café, et rappelle que les Antilles ne sont pas seulement la banane et la canne à sucre, mais aussi une terre d’épices. »
Quel est votre principal souvenir ensemble ?
DS : « Un Hobie Cat sur une coque, Thibaut et moi en short au trapèze, les pieds entremêlés. »
TVC : « Notre premier Championnat du monde en Australie, en Hobie Cat 16. Nous avions mis deux jours pour y aller. Nous finissons deuxièmes et, pour marquer le coup, nous avons rasé la tête de Damien et dessiné le logo Hobie Cat ! »
Quels sont vos objectifs sur cette Transat ?
DS : « Thibaut est tenant du titre. Solidaires en Peloton est un voilier de qualité et bien préparé. Il serait donc difficile de dire que nous ne sommes pas au départ pour gagner. Par ailleurs, avec Thibaut, nous portons des projets solidaires : lui pour vaincre la sclérose en plaques, moi autour du handicap et de la voile handi. L’objectif est donc aussi de montrer que l’on peut être différent et performant. »
TVC : « Je remets mon titre en jeu et nous formons un binôme pour gagner. »
Quel est votre principal concurrent en Ocean Fifty ?
DS : « Ce n’est pas simple car nous serons 10 équipages capables de belles choses, mais je citerais Erwan Le Roux et Audrey Ogereau : ils sont très solides et forment un duo mixte. »
TVC : « Erwan et Audrey. Cela fait trois saisons qu’ils naviguent ensemble. Ils ont un très bon bateau et travaillent beaucoup. »
Quel est votre voilier préféré ?
DS : « Le Hobie Cat 16, parce qu’il représente la navigation “fun” par essence : ludique et simple à préparer. »
TVC : « Celui que j’aurai un jour ! Un catamaran de croisière pour profiter de la mer autrement, entouré des gens que j’aime. »
Quelle est votre phrase préférée en créole ?
DS : « Fo ou fouté fé, ce qui veut dire “il faut que tu mettes du fer”. »
TVC : « BOUDOUM popularisé par le chanteur Jean Philippe MARTELY du groupe KASSAV, qui peut se traduire par un acte positif et engagé ! »
Quel est votre plus grand souvenir en mer ?
DS : « Le Cap Horn, que j’ai passé à trois reprises : deux fois en solo sur le Vendée Globe, une fois sur The Ocean Race avec Paul Meilhat. »
TVC : « Mon record de la traversée de la Manche en 2022, qui tient toujours. Je suis parti seul de Saint-Malo et revenu seul, en autonomie complète. C’était très excitant. »
Quelle est la plus grande qualité de votre co-skipper ?
DS : « Thibaut est instinctivement un bon marin. Son défaut est peut-être aussi sa qualité. »
TVC : « Son obstination positive. Il sait aller au bout d’un objectif qu’il se fixe. Pour son défaut, je dirais qu’il a deux mains gauches (rires). »
Quel est votre film préféré ?
DS : Qui veut la peau de Roger Rabbit
TVC : Hors normes de Nakache et Toledano (avec Vincent Cassel et Reda Kateb)
Quelle est votre chanson préférée ?
DS : The Show Must Go On de Queen
TVC : Jou ouvè de Malavoi et Paulo Rosine
Si votre co-skipper devait se réincarner en animal ?
DS : « Le raccoon, un raton laveur guadeloupéen. »
TVC : « Le cochon. »
Quelle est la principale difficulté vélique de la Transat Café L’Or ?
DS : « Gérer les îles. La différence se fera là. Nous avons tout de même pas mal d’archipels sur notre route : Madère, les Canaries, le Cap Vert… »
TVC : « Le rythme, sur un engin dingue et en double. »
Quel est le plus grand atout de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton ?
DS : « Il est beau ! »
TVC : « Sa fiabilité : il n’a jamais été aussi performant de toute son histoire. Il est éprouvé et aujourd’hui très au point techniquement. »
Quel est votre plat préféré ?
DS : « La fricassée de lambi. »
TVC : « Un court-bouillon de poisson avec riz dlon djon. »Préserver nos points forts, gommer nos insuffisances…..
Après un été particulièrement riche en navigations hauturières à bord d’Allagrande Mapei, le plan Koch Finot Conq lancé en 2023 sous le nom de For People puis VULNERABLE, Thomas Ruyant endosse en ce début d’automne sa casaque de chef d’entreprise.
Au programme :
- La quête de nouveaux partenaires pour l’accompagner jusqu’en 2029 sur un ambitieux projet international,
- L’animation des équipes de TR Racing, tout à la préparation de la prochaine échéance sportive, la Transat Café L’Or (départ dimanche 26 octobre du Havre)
- La construction d’un nouvel IMOCA, dont les pièces majeures prennent formes et reliefs en leur divers chantiers Lorientais.
Thibault Anselmet s’affûte pour une saison 2025 – 2026 XXL
Triple vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de ski alpinisme, le Savoyard Thibault Anselmet prépare activement les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, où le ski alpinisme fera son entrée. Médaillé d’argent en sprint lors des derniers Mondiaux, il affiche une ambition claire : être au sommet de sa forme du 19 au 21 février prochain. Le champion sera à Paris le 10 octobre après-midi pour la traditionnelle conférence de presse des athlètes hivernaux qui se tiendra à la Gaité Lyrique. Il débutera la Coupe du Monde 2025 – 2026 de ski alpinisme le 4 décembre aux Etats-Unis.
Les impressions de Thibault : « Suite à la dernière saison, j’ai pris un peu de repos afin de récupérer. J’ai ensuite repris l’entraînement assez vite. J’ai clairement augmenté les séances d’entraînement en course à pied en montant, en vélo de route et ski roue. Jamais, je ne m’étais autant entraîné et je dois dire que cela me réussit plutôt bien car je suis en bonne forme. De plus, j’ai skié sur les glaciers le plus tard possible à savoir jusque début juillet et je vais reprendre le plus tôt possible à savoir dès le 13 octobre. Pour la saison qui arrive à grand pas, les Jeux Olympiques seront naturellement l’objectif numéro 1 même si mécaniquement je vais jouer la Coupe du Monde qui sera un grand entraînement « grandeur nature ». Si je peux ajouter un quatrième Gros Globe consécutif, je ne vais pas me priver mais l’idée est d’être surtout focus pour les Jeux et atteindre ma meilleure condition du 19 au 21 février, dates auxquelles auront lieu pour la première fois des épreuves de ski alpinisme aux Jeux. »
Pour rappel, les Jeux Olympiques vont se courir en sprint individuel soit 2mn30 d’effort, un quart de final, des demies et une finale, une séquence à ski en montée, un parcours en losange avec des changements de direction, un portage des skis dans un sac, une descente à ski en ayant enlevé les peaux de phoque et le relais mixte soit 2 montées et 2 descentes par individus et environ 7 minutes d’effort chacun en comptant le relais au sens strict du terme.
Côté Coupe du Monde, deux autres disciplines du ski alpi sont jouées à savoir la fameuse Verticale Race 20 à 30 minutes de montée uniquement et la course individuelle soit plusieurs montées et descentes pendant 1h30.★
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Pricing Columns
- $60/ticket
- Basic
- 2x option 1
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- Unlimited option 4
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Details List
- Release dateMarch 27, 2013
- CatalogSpectra009
- LabelSpectra Sound
- FormatVinyl, Digital, CD
- CityWarsaw, Poland







