Aymeric Chappellier : « Une victoire qui donne encore un peu de confiance »

Ce jeudi, à 16h40, Aymeric Chappellier a franchi la ligne d’arrivée de la première édition des 1000 Milles des Sables, remportant ainsi la course (une boucle de 650 milles au départ et à l’arrivée des Sables via Gijón et le banc de Guérande) après un superbe match avec Phil Sharp et Sam Goodchild, mais aussi et surtout une grosse frayeur à la suite d’une collision avec un rondin de bois qui a largement endommagé la quille du bateau, mercredi soir. Si un temps, le skipper d’AINA Enfance et Avenir s’est posé la question de jeter l’éponge après la marque spéciale d’Oléron et de faire route directement vers La Rochelle où son Class40 doit être gruté dès demain 8 heures, il a finalement fait le choix de poursuivre la course. Bien lui en a pris puisqu’il frappe d’entrée de jeu un grand coup avec cette victoire, confirmant ainsi son rang de favori pour la suite de la saison et, notamment pour la Route du Rhum, dont il a désormais la qualification en poche.

Quel sentiment domine à l’arrivée de cette 1000 Milles des Sables ?

« La victoire est finalement assez inattendue car j’ai vraiment pensé que la course était terminée pour moi, hier en fin de journée, quand j’ai tapé violemment un rondin de bois. Directement, j’ai appelé le chantier. Ensemble, on a fait le tour de la structure pour voir s’il n’y avait rien de trop grave. Dans la foulée, j’ai appris que le parcours allait être écourté. J’ai donc décidé de continuer, au moins pour décrocher ma qualification pour la Route du Rhum. J’avais un peu d’avance et ni Phil ni Sam n’ont réussi à me rattraper donc c’est cool. Après Gijón, ça a beaucoup été une course de vitesse et c’est vrai qu’au reaching, le bateau va bien. Je l’ai bien en main et j’ai les bons réglages. De plus, j’ai sans doute été plus lucide que mes deux copains de jeu dans le choix de mes voiles. Cela m’a permis de faire la différence. Ça a été une belle bagarre. Avec Phil, on commence à avoir l’habitude après Les Sables – Horta et la Transat Jacques Vabre. On aime bien naviguer à vue. C’est sympa d’avoir eu un marin tel que Sam Goodchild dans le match également, mais j’avoue que dans l’immédiat, je reste très préoccupé par mon problème de quille et que j’ai du mal à savourer la victoire »

Que s’est-il passé ?

« Je pense que j’ai tapé un bout de bois. Ça m’a beaucoup marqué et surtout, ça m’a fait peur. J’ai volé dans le cockpit et je me suis éclaté contre la casquette. J’ai vu la grand-voile et le Code 0 partir devant. Je me suis demandé si quelque chose avait lâché avant de comprendre que j’avais percuté quelque chose. Je suis impatient de découvrir les dégâts. A mon avis, ce n’est pas joli-joli. »

Quelle est donc la suite ?

« Je reprends la mer tout de suite pour rejoindre La Rochelle. L’idée, c’est de rentrer dans le port cette nuit et d’être prêt à gruter demain matin à 8 heures. Il n’est pas question de perdre de temps. J’ai vraiment pensé à arrêter la course après la marque d’Oléron mais comme le parcours a été réduit, je me suis dit que c’était trop bête si près du but. Trop bête aussi de passer à côté de la qualification à la Route du Rhum. A présent, elle est dans la poche et la victoire aussi. Au bout du compte, c’est presque un mal pour un bien. Ce qui est certain, c’est que lors de cette 1000 Milles des Sables, il aura fallu en mesure de s’adapter à tout, tout le temps. Aux changements de parcours d’abord puis au pépin de quille ensuite. Il aura aussi fallu être à l’affût en permanence. J’ai parfois eu l’impression d’être moins à l’aise dans les petits airs que les deux sujets de sa majesté. Ça m’a souvent énervé mais je me suis vengé au reaching. Au final, tout cela confirme que le travail que nous avons fait sur les voiles, comme le reste, est bon. Et ç donne évidemment de la confiance pour les courses à venir. »

Baptême parfait !

Thibaut Vauchel-Camus ; Marine Barnérias ; Clément Cablé ; Michaël Grégorio ; Lou Hellin ; Bernards Gentric ; Baptème Saint-Malo

C’est fait ! Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP a été baptisé en cette fin d’après-midi à Saint-Malo. Thibaut Vauchel-Camus, le skipper qui porte le message d’espoir « vaincre ensemble la Sclérose En Plaques », Victorien Erussard, Bernard Gentric, vice-président de la Fondation ARSEP et président de l’association Défi Sports Solidaires, Michaël Gregorio, Marine Barnérias, Lou Hellin et Clément Cablé, les marraines et parrains, l’ensemble des partenaires du Défi Voile ainsi qu’un grand nombre de spectateurs ont lancé le nouveau trimaran aux couleurs de Solidaires En Peloton et de la Fondation ARSEP dans l’arène océanique. Thibaut Vauchel-Camus, guadeloupéen, malouin d’adoption, va désormais attaquer sa saison 2018 dont l’apogée sera le départ, le 4 novembre prochain, de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe.

Deux impressions suite à cet événement fort en émotions :

Michaël Gregorio : « J’ai trouvé le Défi Voile Solidaires En Peloton magnifique. Il m’a beaucoup touché et j’ai accepté avec plaisir d’être parrain du Multi50 mené par Thibaut Vauchel-Camus. Je viens juste d’embarquer dans cette aventure et j’espère pouvoir la suivre très régulièrement dans toutes ses composantes. La Sclérose En Plaques a touché ma famille et, à mon petit niveau, si je peux être un ambassadeur des valeurs portées par ce beau défi, je suis partant. En revanche, je ne connais pas la voile et cela va être une sacrée découverte. Mon baptême aura lieu demain à bord du trimaran. »

Bernard Gentric : « Lorsque Thibaut prend la mer, c’est un vrai défi physique et mental qu’il relève, de la même façon que les patients qui chaque jour ont des défis devant eux.  Le Défi Voile Solidaires En Peloton a, depuis 2012, une vraie résonnance avec le parcours des patients atteints de la Sclérose En Plaques. Nous sommes très fiers d’être aux côtés de Thibaut dans cette aventure. Merci aux partenaires du défi, merci pour les 100 000 personnes atteintes de cette maladie en France. »

Trois questions à Thibaut

1) Tu as déjà un peu navigué à bord de ton nouveau voilier. Quelles ont été tes premières impressions ?

Nous avons tout de suite senti le potentiel de notre nouvelle machine à foils. Structurellement, il est raide et offre un comportement nerveux. Tout ça est très positif même si je n’ai pas encore accumulé un grand nombre de milles. Je suis également satisfait des choix ergonomiques effectués lors de notre chantier. L’objectif était de ne pas descendre à l’intérieur pour s’alimenter, aller à la table à carte et ou pour se reposer. J’ai tout à portée de main sous ma casquette. Vraiment, je suis content du résultat et je remercie évidemment les architectes, le cabinet VPLP, et le chantier ENATA ainsi que toutes les personnes qui m’ont accompagné techniquement. C’est le début d’une grande histoire qui va m’amener au départ de la Route du Rhum chez moi à Saint-Malo et qui me transportera chez moi en Guadeloupe. Puis sur la Transat Jacques Vabre 2019, The Transat et la Québec Saint-Malo 2020… Nous avons un sacré programme.

2) Programme que tu vas partager avec l’ensemble des patients atteints de la sclérose en plaques ?

En effet, mon projet n’est pas que sportif. Il est né pour vaincre la sclérose en plaques et partager des valeurs de combativités avec les 100 000 diagnostiqués français. Nous allons enchaîner les navigations ensemble et nous allons faire connaître cette maladie à tous via notre aventure commune. Je me sens largement supporté par les patients. Ils sont un vrai booster pour moi. Ce baptême a été fort en émotions tant ce Multi50 représente beaucoup pour tous les acteurs sensibles à la Sclérose En Plaques. Je veux profiter de ce moment pour dire que le Défi Voile Solidaires En Peloton n’est pas financé par la Fondation ARSEP c’est même l’inverse ! Le Défi Voile est le “sponsor” de la Fondation ARSEP. Le DVSEP vit grâce à de précieux partenaires engagés dans la durée : B&B Hotels, Sanofi Genzyme, les Transports Delanchy, les Tomates Jouno, Thelem Assurances, La Foncière Magellan, Concept Ty… Merci à eux ! Faites des dons !

3) Tu seras au départ dans quelques jours des 1000 milles des Sables d’Olonne, ta première épreuve de la saison. Comment l’abordes-tu ?

Comme un baptême du feu en acceptant mes débuts dans cette série en Solitaire en étant décomplexé ! J’ai hâte d’y être… Ce ne sera pas simple. Je n’y vais pas pour un résultat. J’y vais pour apprendre et démontrer à mes concurrents que je serai un futur client aux podiums.

Un Grand Mondial aux Sables d’Olonne

Les Sports Nautiques Sablais, club de voile des Sables d’Olonne, organisent du 7 au 14 juillet prochain le Championnat du Monde des J/80 en collaboration avec la Classe Française de la série. 120 équipages de toutes les nationalités sont attendus cet été sur le plan d’eau vendéen pour des courses au contact. Ce Mondial sera le plus grand rassemblement de monotypes, voiliers identiques, en France en 2018 et promet un superbe spectacle estival sur le plan d’eau cher aux marins du Vendée Globe.

Qui succédera à l’équipage espagnol de Rayco Tabares, dernier Champion du Monde des J/80 ? Les jeux sont ouverts et il est fort à parier qu’une large délégation de régatiers français, grands passionnés du petit voilier conçu par le chantier Olonnais J Composites, va s’atteler à disputer le leadership des espagnols qui trustent depuis quelques années la première place au classement des mondiaux de la discipline. De nombreuses autres nationalités seront également de la partie et ne se présenteront pas sur les lignes de départ pour faire de la figuration. Réponse le 13 juillet à l’issue de cinq jours de compétition acharnés, empannages, virements, tactique, stratégie, passage des bouées… mais également de convivialité.

Car c’est l’une des marques de fabrique des férus du J/80, plan Jonhstone. Tout le monde ne se présente pas uniquement pour ferrailler en mer. Le J/80 regroupe un savant mixte de professionnels de la voile et surtout d’amateurs venant de tous les horizons se pointant sur les régates pour le plaisir de la navigation en toute simplicité et pour une semaine d’échange entre aficionados de la série.

Michel Poitevineau, fier de mettre en place un vrai Mondial

« Nous sommes très heureux d’avoir été choisi par l’association française des J/80 pour organiser ce Championnat du Monde » déclare Michel POITEVINEAU, Président des Sports Nautiques Sablais. « Le J/80 est l’un des petits monotypes les plus utilisés au Monde et nous sommes particulièrement fiers de mettre en place un vrai Mondial car il ne va pas réunir que des français et des européens. Ce sont des régatiers des quatre coins du Monde qui seront présents du 7 au 14 juillet aux Sables d’Olonne ! Les sablais ont toujours eu la volonté d’organiser un événement d’ampleur international entre deux Vendée Globe. Cela sera le cas avec ce Championnat du Monde. C’est la vocation des Sports Nautiques Sablais de réunir un maximum autour de la voile et de promouvoir le nautisme. L’ensemble des forces vives de notre club prépare d’ores et déjà la manifestation que nous voulons irréprochable en mer et à terre. »

La Classe Française des J/80 toujours aussi dynamique

« Le dernier Championnat du Monde J/80 à avoir eu lieu en France, c’était à Marseille en 2013 et nous avions 117 équipages sur les lignes de départ » indique Ludovic Gilet, le très dynamique Président de l’association française J/80. « Nous comptons avoir le même nombre de concurrents aux Sables d’Olonne. Le J/80 continue à bien se porter en France et dans le monde. Il est toujours l’un des petits monotypes de référence et c’est une grande joie pour notre classe de les rassembler, avec les Sports Nautiques Sablais, cet été sur le super plan d’eau des Sables d’Olonne. Les régates seront à suivre en temps réel grâce à un tracking. Nous organiserons une magnifique parade dans le mythique chenal des Sables. Ce Championnat sera sans conteste dans l’esprit de notre Classe à savoir qu’il y en ait pour tous les goûts avec un classement général évidemment mais aussi des classements amateurs et féminins. »

Rendez-vous est pris du 7 au 14 juillet !

Enda O’Coineen et le Souffle du Nord Team Ireland au bout de leurs rêves !

Il l’a fait ! Enda O’Coineen, 63 ans, skipper et ambassadeur des équipes Le Souffle du Nord et Team Ireland – qui avaient dû abandonner leur Vendée Globe – vient de boucler son Tour du Monde à la voile ! Grâce à cette belle aventure, le navigateur entre dans l’histoire maritime de son pays, l’Irlande. Le marin aura mis 65 jours entre la Nouvelle-Zélande et les Sables d’Olonne pour enfin boucler, hors course, son parcours en solitaire. Mais aussi en solidaire, car l’association Le Souffle du Nord en a profité pour mobiliser sa communauté, et convertir les 13 000 milles du trajet en autant de symboles d’engagements solidaires. Une belle preuve du dynamisme des nordistes en matière d’actions utiles. Le Souffle du Nord poursuit son ambition et annoncera ses perspectives le 17 avril dans sa région.

Enda O’Coineen, parti le 26 janvier de Nouvelle-Zélande à bord du monocoque de 60 pieds “Le Souffle du Nord Team Ireland » , sera passé par tous les états au fil de sa navigation difficile, 13 000 milles en direction des Sables d’Olonne. Le Pacifique aura été fidèle à sa réputation et Enda, malgré plusieurs difficultés techniques, a franchi le fameux Cap-Horn avec soulagement. La remontée de l’Atlantique Sud a été ensuite synonyme de conditions de vent mal orienté et souvent faible, alors que le passage du Cap Finisterre lui a réservé des conditions de mer et de vent très rudes. Enda n’a jamais faibli, jusqu’au bout il aura partagé avec passion et enthousiasme son aventure à travers son génial carnet de bord.

Alex Thomson : “le voyage intérieur d’un homme qui va à la découverte du confins de ses propres limites”

« Enda est un personnage! » déclare Alex Thomson, arrivé en seconde position du dernier Vendée Globe. « Une figure comme seul le Vendée Globe en révèle au grand public. Il n’est pas pro, et pourtant, il a réussi ce qu’il y a de plus difficile au monde, accomplir seul un tour du monde à bord d’un voiler Imoca de course au large. J’ai une grande admiration pour ce qu’il a fait, car cela constitue une entreprise immense dans la vie d’un homme. Reprendre son Vendée Globe là où il avait dû l’abandonner en Nouvelle Zélande est un exploit qui dit beaucoup sur le genre d’homme qu’est Enda. On ne parle pas ici de performance, on est dans l’aventure humaine pure, dans le voyage intérieur d’un homme qui va à la découverte du confins de ses propres limites. Il est aussi quelque part un peu un pionnier pour la voile Irlandaise. Je suis certain qu’il inspire en ce moment même de nombreux jeunes tentés par le sport de voile, par la course au large et la navigation au long cours… Bravo. »

Enda O’Coineen : “je suis ravi, c’est incroyable”

De son côté, Enda, fidèle à ses valeurs, était très heureux ce matin de mettre un pied à terre et de dédier son (re)Tour du Monde à ceux qui s’engagent quotidiennement au service des autres, une véritable leçon de vie :

“Après 65 jours passés seul en mer depuis la Nouvelle-Zélande, je suis ravi, c’est incroyable, je suis débordé… Et maintenant je suis entouré de milliers de personnes qui m’ont fait un accueil extraordinaire aux Sables d’Olonne. Être ici, représenter Le Souffle du Nord Kilcullen Team Ireland, le soutien, l’intérêt et les encouragements sont formidables.

Cette aventure a vraiment débuté le 1er janvier 2015, lorsque nous avons décidé de « Go For It » et de relever ce défi ! Depuis les préparatifs nous sommes passés par toute une gamme d’émotions, de défis physiques, de challenges, de peurs et de jubilations. Il n’y a pas de logique à la logique. Et les défis ont été présents jusqu’à la dernière semaine avant la ligne d’arrivée, notamment avec des conditions compliquées en contournant les Açores et le nord-ouest de l’Espagne. Une dernière tempête qui a traversé le Golfe de Gascogne m’a tenu en haleine. C’est vraiment un honneur et je remercie tous ceux qui ont suivi le voyage et nous ont soutenus, ainsi que notre organisme de bienfaisance, l’Atlantic Youth Trust !”

 

Sylvain Derreumaux : “prés de 95% des 13 000 milles ont été convertis en symboles d’engagements solidaires”

Enfin, et c’était l’un des enjeux de ce Tour du Monde pour Le Souffle du Nord, un grand nombre d’actions utiles et concrètes pour le bien commun ont été révélées au grand public au fil de la navigation d’Enda O’Coineen. De quoi réjouir Sylvain Derreumaux, Responsable de projet, qui tire un bilan complet des défis du Souffle du Nord depuis 2015 et le lancement de l’aventure « Vendée Globe » : « Nous avons rempli les objectifs fixés en 2015 alors que nous nous lancions dans cette aventure inouïe du Vendée Globe : nous avons révélé un talent sportif, en la personne de Thomas Ruyant, nous avons emmené avec nous une large communauté de nordistes passionnés de grandes aventures, nous avons porté un sens très fort en étant le porte étendard de l’ONG Projet Imagine, fondée par Frédérique Bedos, qui révèle au grand public des héros anonymes qui agissent pour un monde plus juste et plus durable.

Nous avons démontré que les nordistes ont du cœur et savent aller au bout de leurs rêves, en aidant les autres évidemment mais également en persévérant dans l’adversité. L’arrivée d’Enda aux Sables d’Olonne a beaucoup de sens car elle démontre que dans la vie tout est possible tant qu’on a l’envie. Enda a été un formidable ambassadeur des valeurs que nous portons et nous sommes fiers de sa réussite.

Nous avions décidé d’accompagner son (re)Tour du Monde en poussant les nordistes à s’engager au fil des 13 000 milles de navigation entre la Nouvelle-Zélande et les Sables d’Olonne. Près de 95% des 13 000 milles ont été convertis en symboles d’engagements solidaires ! Quelle satisfaction d’avoir mis à l’honneur sur notre plateforme internet toutes ces actions, qu’elles soient très simples ou très impactantes, d’avoir suscité chez certains l’envie, et donné des opportunités de s’engager !

Le Souffle du Nord va désormais se tourner vers une nouvelle ère. Nous annoncerons la suite que nous donnons à notre association le 17 avril à nos mécènes. Merci à nos partenaires pour leur confiance et bravo à tous ceux qui se sont mis en mouvement, chacun à leur mesure, pour rendre le monde meilleur ! »