Perrine Laffont grandit
La skieuse pyrénéenne, 21 ans, vient de remporter trois nouvelles médailles d’Or sur les trois premières compétitions de la Coupe du Monde de ski de bosses à Ruka en Finlande et à Thaiwoo en Chine. La championne Olympique a enchaîné 15 podiums d’affilé depuis mars 2018 et aborde sa saison 2019 – 2020 avec beaucoup plus de décontraction, une recette à succès ? Quelques éléments de réponse avec Perrine qui vient juste de rentrer de Chine et qui a repris ses quartiers alpins avant de retourner dans les Pyrénées pour les fêtes de fin d’année.
La gestion de l’ascenseur émotionnel
« Je suis hyper heureuse des résultats de mon début de saison. Je ne réalise pas totalement » explique Perrine. « C’est un peu surréaliste. Je n’avais jamais gagné trois courses à la suite et ça arrive alors que j’ai décidé d’aborder les épreuves sans me mettre trop de pression. Quelque part, ces trois victoires me font passer dans une autre dimension et j’ai envie de les savourer comme mon titre Olympique et comme mes victoires en Championnat du Monde. C’est quand je me prends moins la tête, que ça passe ! Avec ma préparatrice mentale, nous avons changé ma routine de préparation avant les compétitions. Je gère la tension différemment. Je me suis vraiment sentie beaucoup plus détendu en Finlande et en Chine et ça marche quasi mieux qu’auparavant. L’ascenseur émotionnel est très fort avant les descentes. J’ai la sensation de mieux le gérer. Et puis, je me dis que si je rate une compétition, ce n’est pas la fin du monde. Il y a plus grave. Les erreurs font parties du jeu. Je veux aborder les étapes de la Coupe du Monde les unes derrière les autres. Si je ne suis pas performante à Tremblant le 25 janvier, cela ne sera pas très, très grave. Cette nouvelle méthode me donne de la confiance et me permet aussi de m’appuyer un peu plus sur mon expérience. Je me sens également bien dans ma vie personnelle. J’ai validé mon DUT technico-commercial et je vais tenter une Licence. Je me sens maintenant indépendante et de plus en plus sereine ».
La régularité
« D’un point de vu sportif, j’ai la capacité désormais à être très régulière. Je peux m’appuyer sur mon niveau de ski et surtout sur ma vitesse. Mes concurrentes ont plus de difficulté. Mais paradoxalement, je trouve que j’ai encore beaucoup de travail dans les sauts. Ils sont encore perceptibles. Ce qui me sauve, est le coefficient de difficulté de mon D Spin. Il me permet, même si mes sauts ne sont pas toujours parfaits, de séduire les juges. »
Pause « chocolat »
« Je vais me reposer un maximum en cette fin d’année en retournant dans les Pyrénées auprès de ma famille. Je vais skier pour moi et avec mon entourage. J’ai hâte d’évoluer dans la poudre pyrénéenne ! J’ai commandé au père Noël beaucoup de chocolat et un tapis d’acuponcture. Ensuite, du 6 au 16 janvier, je serai en stage avec l’Equipe de France de ski de bosses à Châtel dans les portes du Soleil et puis il sera le temps de s’envoler pour le Canada et l’étape de Tremblant. »
		   				   	
Le jeune pilote lillois abordera le 5 janvier 2020 son premier Dakar. Il sera accompagné pour l’occasion de son copilote, François Beguin (17 Dakar à son actif) mais également de trois autres équipages qui courront, comme le nordiste, à bord de SSV aux couleurs de #jepeux2020, un credo qui pousse un maximum de monde à réaliser des défis bien qu’ils semblent parfois impossibles comme va le faire Axel Allétru qui ne dispose plus de l’ensemble de ses capacités physiques depuis sa chute en motocross il y a 10 ans.
Lancée en 2007, l’opération de mécénat Atout Soleil permet aux associations qui le souhaitent de soutenir des projets innovants en faveur d’un public fragilisé. Cette année, en lien avec la mission que s’est donnée Generali, à travers sa fondation THSN (The Human Safety Net), d’aider les familles défavorisées de France via un programme d’aide à la parentalité, le thème « Des épaules et des ailes pour accompagner les enfants » a naturellement été proposé pour le prix Atout Soleil. Au total, 70 projets ont été présentés par les parrains Generali. Un jury, composé d’experts, de professionnels de la santé et de personnalités extérieures, a alors sélectionné quinze associations qui ont été récompensées ce soir à l’occasion de la remise des prix Atout Soleil qui se déroulait salle Wagram à Paris. A cette occasion, l’association AFL Transition basée à Toulon a été doublement récompensée puisqu’elle a reçu également le prix « The Human Safety Net pour les Familles ».
Le Nautic de Paris qui se tiendra du 7 au 15 décembre est l’occasion pour le chantier nautique J Composites de fêter ses 25 ans. Trois questions à Didier Le Moal, président directeur général de l’entreprise vendéenne à l’origine de nombreux voiliers à succès…
Salvador hier, Benoît Carpentier remporte son premier grand titre planétaire en gagnant la finale du Championnat du Monde ISA de Stand Up Paddle. Le finistérien, sociétaire du Minou surf Club, réalise un sans-faute lors de l’acte final disputé devant l’italien Airton Cozzolino. Ce premier titre mondial, il avait terminé troisième en 2017 au Danemark, couronne le jeune brestois qui enchaîne depuis plusieurs années les belles performances en Stand Up Paddle Surfing, sa discipline de prédilection, mais également en longboard. Cette victoire est le fruit d’un investissement familial fort et d’une passion pour la glisse intacte depuis toujours. L’Equipe de France remporte également le titre convoité de Championne du Monde.   « Quel Championnat ! J’ai fait un sans-faute du début à la fin. Cette compétition a été incroyable pour moi. Le spot avec sa longue droite correspondait parfaitement à mon surf. C’est mon premier grand titre mondial. Je ne réalise pas encore vraiment la performance. De plus, l’ensemble de l’Equipe de France est Championne du Monde ce qui est une sacrée fierté collective. Cela fait 8 ans que je pratique le Stand Up Paddle Surfing à haut niveau. Je travaille tous les jours pour être de plus en plus fort et cette couronne est une vraie récompense. Je remercie fortement ma famille qui m’aide beaucoup et évidemment mes partenaires. » Benoît ne compte pas s’arrêter sur cette belle note. Le jeune français s’envolera dans quelques jours pour les Canaries et la dernière étape du tour mondial de la discipline. Il est actuellement septième au classement mondial et peut rêver du top 5.