Un sponsoring nouvelle génération avec Advens et Thomas Ruyant !

La construction et l’optimisation d’un monocoque IMOCA capable de prétendre s’imposer dans le Vendée Globe s’accompagne, depuis sa genèse, pour Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle (Président d’Advens), d’une réflexion aussi poussée qu’originale sur les vertus et les finalités du sponsoring dans la voile.
La rencontre de ces deux passionnés entrepreneurs et innovateurs – l’un dans la voile et le sport de haut niveau, l’autre dans le numérique et les nouvelles technologies – ouvre des portes dans le développement du bateau comme dans la finalité ultime d’un investissement dans la voile hauturière.

Advens, 1er pure-player français de la cybersécurité, évolue et se développe au cœur de cette nouvelle économie sans frontière, riche de valeurs, et retrouve dans l’expérience du marin solitaire la quintessence de sa démarche entrepreneuriale. Mieux, l’entreprise développe des savoir-faire auxquels les nouvelles générations de bateaux totalement connectés font appel, et travaille ainsi avec le navigateur sur des applications technologiques pour permettre au bateau et au marin de gagner en performance, et ce en toute sécurité. Mais Alexandre et Thomas, en vrais visionnaires, dépassent aussi les clichés du sponsoring classique. Leur démarche se veut porteuse de sens et de messages, et le plan Verdier affiche aussi pour vocation de servir des causes chères au cœur des deux innovateurs.

Entrepreneurs et innovateurs

C’est probablement le saillant de la personnalité de Thomas Ruyant qui a le plus séduit Alexandre Fayeulle : sa détermination et sa capacité à tracer sa route, sans peur de se tromper, mais aussi son désir de pousser très loin l’ambition sportive associée au défi technologique, avec une volonté très entrepreneuriale d’innover et d’inventer. « Le projet de Thomas bouscule les codes, tout comme le fait Advens sur son marché » souligne Alexandre Fayeulle. « Nous traçons notre route et suivons nos idées, avec beaucoup de détermination et d’indépendance, et la compétition nous énergise. Après l’expérience du Vendée Globe 2016, je me suis complètement retrouvé dans la volonté de Thomas de rebondir et son ambition, ses idées et sa conception progressiste de son métier de marin. » C’est ainsi très naturellement qu’Alexandre, épaulé par de fidèles partenaires, s’est engagé aux côtés de Thomas et de ses équipes dans la construction d’un prototype dernier cri. « Advens revendique une vision très avancée sur le marché de la cybersécurité, » poursuit son Président. « tout comme Thomas qui a, depuis la conception du bateau, un regard visionnaire sur les nouvelles façons de naviguer, ainsi que sur l’exploitation des technologies – notamment numériques – associées à une toute nouvelle manière d’appréhender la voile. C’est bien l’ADN de l’innovation que nous avons en commun avec Thomas et toute son équipe TR Racing. »

Advens acteur de la nouvelle économie

« Qu’on le veuille ou non, la société numérique est aujourd’hui omniprésente, et nos métiers sont tout simplement indispensables à son développement » explique Alexandre Fayeulle. « Les enjeux de cybersécurité sont énormes et touchent tous les états, toutes les entreprises et tous les citoyens. Notre mission consiste à les protéger, et à permettre à chacun d’évoluer sereinement dans ce nouvel environnement ». Advens compte d’ailleurs bien exploiter son partenariat avec Thomas Ruyant et se servir de la formidable chambre de résonance que représente le Vendée Globe pour faire connaître ses métiers et sensibiliser le plus grand nombre. « Les états sont extrêmement sensibilisés, les entreprises de plus en plus, il est dorénavant indispensable que le plus grand nombre de parents et d’enfants prenne conscience des risques induits par l’usage du numérique dans leur quotidien et adopte les bonnes pratiques pour se protéger. Un autre enjeu est d’attirer vers nos filières et nos entreprises le plus de talents possibles, nos métiers sont nobles et passionnants, or il manque aujourd’hui 3 millions d’experts dans le monde. »

Des applications concrètes pour l’homme et sa machine

Les technologies et les données numériques sont aujourd’hui partout, même dans la course au large. La multiplication des capteurs embarqués sur les bateaux et les skippers, génèrent des milliards de données devenues essentielles pour comprendre et développer les performances des voiliers et des marins. Le développement d’une véritable intelligence autour de ces datas devient une des clés de la performance. « Advens est au cœur de ces problématiques » sourit Alexandre Fayeulle. « Nous avons avec ce bateau un terrain de jeux passionnant sur lequel appliquer nos savoir-faire… Les équipes d’Advens travaillent main dans la main avec celles de TR Racing sur des applications spécifiques pour permettre, par exemple, d’alerter le skipper sur la position et l’incidence des foils, le réglage et l’optimisation de ses voiles etc… D’autres applications vont gérer les données de santé de Thomas, lui permettre d’évaluer sa forme, anticiper sa fatigue, gérer ses phases de sommeil … » Tout en assurant le bon niveau de protection. « L’introduction du numérique dans les bateaux engendre de nouveaux risques qu’il est nécessaire de maîtriser, sinon il sera très facile pour une personne mal intentionnée de prendre la main et le contrôle de bateaux vulnérables et ainsi changer le cours d’une course. Comme partout, le numérique est source de nombreuses opportunités mais aussi de nouveaux risques, il est important d’en prendre conscience et d’appliquer les bonnes pratiques de sécurité, le plus en amont possible. C’est justement notre cœur de métier ! »

Contribuer à un monde plus juste et plus durable…

Les collaborateurs Advens appartiennent à cette nouvelle génération consciente de son impact et soucieuse du monde dans lequel elle évolue. A travers leurs métiers, Advens protège la société mais souhaite s’engager plus loin en faveur du bien commun. « Il est important que notre partenariat avec Thomas puisse nourrir des actions utiles et positives. Notre réussite ultime est que notre performance, qu’elle soit économique ou sportive, ait du sens et contribue à faire avancer les choses ! »

All Purpose Concarneau s’agrandit !

La voilerie concarnoise, All Purpose, membre du groupement All Purpose qui compte sept voileries en France, s’est agrandie ces derniers mois et dispose désormais des espaces nécessaires pour continuer sa croissance et répondre à sa clientèle. « Nous ne changeons pas d’adresse. Nous avons gardé nos locaux existants pour notre activité de gréeur et nous avons investi le bâtiment mitoyen afin d’y installer un plancher de 250 m2 pour notre activité de production et réparation des voiles » explique Stéphane Hebert, le gérant d’All Purpose Concarneau. « Nous avons profité de cet agrandissement pour embaucher un maître-voilier de plus. Nous sommes désormais quatre aux affaires ! L’idée est de produire 50 voiles alors que nous étions à 30 en 2019. Cela va nous laisser également plus de place pour le gréement. » All Purpose Concarneau est basée rue des Bolincheurs dans la zone du Moros.

Thomas Ruyant, pas à pas

Le compte à rebours du 8 novembre prochain, date du départ de la 9ème édition du Vendée Globe, a depuis longtemps commencé pour Thomas Ruyant et pour toute l’équipe de TR Racing. De nombreux jalons, et non des moindres, ont déjà été solidement posés, à commencer bien sûr par la mise à l’eau d’un plan Verdier innovant, et l’accumulation de milliers de milles dont une belle tranche en course lors de la Transat Jacques Vabre l’automne dernier. Reste un nombre important de paliers à franchir avant de se présenter sans état d’âme, confiant en l’immense travail accompli, sur la ligne de départ des Sables d’Olonne. Thomas Ruyant en évalue les moindres détails, et avance avec sagesse, pas à pas, étape par étape, à commencer par un important chantier d’hiver qui va le mobiliser jusqu’à la mise à l’eau d’Advens for Cybersecurity le 8 avril prochain.

Une ergonomie revue et corrigée !

La coupure hivernale a été franche, radicale, et bienfaitrice. Thomas Ruyant s’est, en ce début d’année 2020, accordé le luxe rare de vraies vacances. Une rupture totale avec un quotidien besogneux qui l’a totalement absorbé durant le plus clair des deux années écoulées. Il a réintégré il y a quelques jours seulement le chantier de Lorient où son plan Verdier récupère lui aussi, aux bons soins des équipes de Laurent Bourguès. Ce dernier, riche de l’expérience accumulée en entrainement et lors de la Transat Jacques Vabre par Thomas et Antoine Koch mais aussi par lui-même lors du convoyage retour vers Lorient, préside de deux manières au gros oeuvre de l’hiver ; « Nous avons mis volontairement à l’eau un bateau à l’ergonomie intérieure peu élaborée » explique Ruyant, « sachant que c’est à l’épreuve de la compétition qu’émergeraient les vérités en ce domaine. Forts de nos expériences réciproques, nous sommes aujourd’hui en mesure de revoir profondément l’aménagement de l’espace de vie du bateau, qui va s’articuler autour d’un siège totalement moulé à ma morphologie. On le sait, ces voiliers de la nouvelle génération sont terriblement exigeants, et il importe de disposer à l’intérieur d’un espace de vie dédié à une véritable récupération physique. Grande originalité, ce siège sera orienté « dos à la route » ! Les « arrêts buffets » dans les vagues abruptes, sur un bateau lancé à pleine vitesse, sont redoutables, et nous pensons ainsi en atténuer les dommages. Une telle orientation facilitera aussi grandement l’accès au cockpit. Ce siège desservira toutes les fonctions inboard, préparation de la nourriture, position de repos, et accès aux outils météos et informatiques. »

Les foils V.2

Le deuxième grand carnet de notes à cocher concerne l’état général du bateau. Après deux traversées de l’océan Atlantique, il est temps d’observer et de contrôler l’usure et le vieillissement de la structure et des différentes pièces majeures du bateau. Aucune mauvaise surprise à déplorer, et la qualité du chantier Persico est bien au rendez-vous. « Nous avons cependant procédé à quelques renforts structurels, fruits de nos observations. L’idée est de ne rien laisser au hasard. » précise Thomas.
Reste un chapitre à part entière, que Thomas souhaite étaler dans le temps, jusqu’au Vendée Globe, la réflexion sur la deuxième génération de foils. « Notre bureau d’étude planche en effet sur la création de la version V2 de nos foils. Nous disputerons The Transat CIC avec nos foils actuels. L’idée est d’ensuite pouvoir disposer d’un jeu de foils en option dès la fin de l’été.” 

Deux transats 

Avec 8 techniciens à temps plein au chevet de son coursier, Thomas se projette avec une étonnante sérénité dans cette année 2020 de tous les challenges. « Je suis certes pressé d’être au départ du Vendée Globe, mais ma première expérience de cet immense événement me permet d’avoir aujourd’hui un certain recul. Je ne veux pas brûler les étapes. The Transat CIC sera un test important pour concrétiser les beaux espoirs nés de la Transat Jacques Vabre. Nous nous laissons toute latitude de disputer ou non la New York-Vendée. Un convoyage « d’étude » et de travail en équipage serait aussi une option intelligente juste avant le Vendée Globe. A décider en temps utile. »

Le luxe de la sérénité

Une équipe technique soudée et qui a fait ses preuves, un partenaire Advens très impliqué, un bateau plein de promesses, Thomas Ruyant s’offre le luxe de la sérénité. « Je ne me mets aucune pression. Je ne me pose pas en favori. Aux autres de me coller ou non cette étiquette. Si on nous la colle, c’est qu’on aura bien travaillé. Je ne m’impose pas non plus d’entraînements physiques ou sophrologiques particuliers. J’ai toujours fait du sport, et je continue la pratique sportive, à un rythme élevé, en me faisant plaisir, par la pratique du surf notamment. Nos bateaux sont raides, mais curieusement, plus faciles à certains égards. Nos jeux de voiles, foils obligent, sont plus petits, avec des voiles plus légères à déplacer, et dont les recouvrements permettent de les garder à poste plus longtemps, reculant et diminuant le moment des exténuants changements de voiles. Avec des pilotes extraordinairement performants, qui gèrent merveilleusement la gîte, les oscillations du vent et les relances, je pourrais demeurer enfermé à l’intérieur. Mais je n’en suis pas là. J’ai encore besoin de naviguer en contemplatif, de profiter de la mer et des étoiles….»