Un Vendée Globe Majuscule

Maxime Sorel, skipper de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, mer d’Iroise le 29/08/2020, Photo © Jean-Marie LIOT / V and B-Mayenne

Quel final ! Cette neuvième édition est vraiment inédite. Mercredi et jeudi, 8 concurrents vont couper la ligne d’arrivée… Jamais un Tour du Monde en solo n’aura été si serré jusqu’à l’arrivée aux Sables d’Olonne. Et en plus de cette situation particulière, le premier en Vendée ne sera, peut-être, pas le premier au classement général, bonifications de Yannick Bestaven, Boris Herrmann et Jean  Le cam suite au sauvetage de Kévin Escoffier oblige ! Thomas Ruyant sera, on l’espère, sur le podium mais ce n’est pas certain. En tout cas, le nordiste n’aura rien à regretter tant il a été valeureux, combattant, quasi toujours dans le top 3 malgré beaucoup de soucis… Thomas est un grand, grand marin et son projet est en train de de venir un modèle de sponsoring. Cette course au changement qui laisse la place à LinkedOut afin de remettre à l’emploi des personnes en précarité… Merci Advens pour cet acte fondateur !  Chez TB Press, nous sommes heureux des nombreuses retombées qualitatives engendrées par LinkedOut – Vendée Globe et l’explosion des réseaux sociaux de Thomas. Chez TB Press, on est fier d’avoir contribué à médiatiser ce magnifique défi sociétal, sportif et technologique…. Chez TB Press, on est fier d’accompagner Thomas depuis 2005 ! Vivement maintenant l’arrivée !!

On aura également une autre arrivée, très, très attendue avec Maxime Sorel et son V and B – Mayenne samedi. Maxime va boucler son premier Tour du Monde avec classe ! Maxime entre dans la cour des grands. Maxime remportera un jour le Vendée Globe. Sa faculté à partager, à communiquer, sa faculté à performer a été un bonheur pour nous, communicants. V and B – Mayenne va sortir du Vendée Globe la tête haute et comme certainement le projet à retour sur investissement publicitaire le plus fort du plateau. Chapeau les Sorel et un grand merci à V and B et au département de la Mayenne qui ont cru au dynamisme du parrain national de Vaincre la Muco !

L’Agence TB Press active la communication de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant (conseil stratégique, relations presse, influence digitale, éditorial), les relations presse de LinkedOut – Vendée Globe et les relations presse de Maxime Sorel, V and B – Mayenne.

Questions pour une championne

Perrine Laffont entame actuellement, avec l’équipe de France de ski de bosses, un stage de 15 jours à l’Alpe d’Huez. La championne Olympique, vainqueure des trois premières épreuves de la coupe du Monde 2020 – 2021, se rendra ensuite à Deer Valley aux USA les 4 et 5 février puis au Championnat du Monde de la discipline qui se dérouleront, pour finir, à Calgary au Canada les 24 et 25 février. Quelques questions…

  • Peux-tu nous reparler de ton super début de saison ?

Il a été évidemment hyper positif puisque je remporte 3 épreuves sur 3. J’avais quelques doutes avant le début de la Coupe du Monde. Ils sont maintenant effacés. Le travail avec le staff de l’Equipe de France a payé et ces victoires me motivent beaucoup pour la suite. J’ai été particulièrement satisfaite de ma victoire en parallèle à Idre car même si je suis double Championne du Monde dans cette spécialité je suis toujours stressée d’avoir une concurrente à côté de moi.

  • Comment s’est déroulée ta fin d’année ?

Je me suis ressourcée en famille dans les Pyrénées. J’ai totalement coupé auprès des miens. J’en ai profité pour faire des randonnées en raquette et pour prendre un maximum de repos.

  • Te voilà à l’Alpe d’Huez pour un stage. Quel est l’objectif de cette session d’entraînement ?

L’idée est de se remettre rapidement en jambe après une coupure d’un mois sans ski, de retrouver mes sensations, corriger quelques détails qui ont péchés afin de préparer au mieux les championnats du Monde, l’objectif numéro 1 de la saison. La piste concoctée par la Fédération Française de ski est nickel.

  • Cette saison est partie pour être particulière avec des annulations. Comment appréhendes-tu ton calendrier ?

Nous devions disputer les Championnats du Monde en Chine sur la piste des Jeux Olympiques de 2022. Toutes les étapes asiatiques ont été annulées à cause du contexte sanitaire. Je ne sais pas encore véritablement si l’étape de Coupe du Monde à Deer Valley va se tenir. C’est vrai que nous sommes pas mal dans l’incertitude et que cette saison de compétition va être assez courte. Je suis pragmatique, je m’adapte à la situation. Je prends les choses comme elles viennent. Je me dis que c’est une année comme ça. Je suis focus sur 2022 et je me dis que d’avoir un peu plus de temps à la maison en France peut être bénéfique pour la suite. Je vais prendre du plaisir sur les skis hors compétition, travailler différemment. Ce n’est, peut-être, pas si mal dans mon processus de préparation pour les prochains Jeux.

Un nouveau Mini bientôt à l’eau pour Pierre Le Roy

Il l’avait annoncé en juin 2019, le navigateur – amateur lillois Pierre Le Roy, cinquième de la dernière Mini Transat en voilier de série, a lancé la construction d’un prototype de 6m50 en vue d’une participation gagnante à la Mini Transat 2021 qui partira des Sables d’Olonne fin septembre en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.

Cette nouvelle unité high tech, signée David Raison, après la construction de la carène à Sète, est arrivée en octobre à Hennebont dans le Morbihan au chantier Nautymor pour un assemblage complet réalisé par Pierre Le Roy him self et son préparateur, Cédric Faron. Ce nouveau voilier à étrave ronde sera mis à l’eau courant janvier. Pierre, météorologue dans la vie, il travaille chez Météo France à Villeneuve d’Ascq, enchaînera par la suite des navigations d’entraînement avant de s’attaquer à l’ensemble des compétitions du circuit de la classe Mini et afin de se préparer pour son grand objectif de l’année, la mythique traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance et sans communication avec la terre.

« J’ai hâte maintenant de me retrouver sur l’eau et d’apprendre à connaître mon nouveau petit monocoque » déclare Pierre, 35 ans. « Depuis son arrivée en Bretagne, nous n’avons pas chômé en installant tous les systèmes : l’accastillage, la quille, les safrans et en les peignant. Ce plan Raison 2019 sera très proche du « Maximum » qui a remporté la Mini avec Ian Lipinski et François Jambou mais il connaît des évolutions dans certains détails comme le mât et la structure intérieure. »

Pierre alterne actuellement périodes au chantier et travail dans le Nord. Il aspire à devenir skipper professionnel dans l’année et recherche actuellement un partenaire – titre qui pourrait avoir le nom de ce voilier. « Je travaille à 80% en ce moment chez Météo France. J’ai trouvé des partenaires secondaires qui vont m’accompagner. J’ai un armateur qui a permis la conception de ce Mini 6.50. J’ai besoin désormais de convaincre d’autres soutiens majeurs afin de me présenter aux Sables d’Olonne en septembre avec toutes les armes pour bien figurer au classement général des protos de la Mini Transat. » Pierre est structuré, jeune, dynamique. Il a prouvé ces dernières années ses capacités à performer en mer. Il s’apprête à mettre à l’eau un Mini très performant. Voici un navigateur qui a tout pour plaire !

Météorologue et marin

Pierre Le Roy a appris la voile du côté de Saint-Malo alors qu’il était enfant et qu’il résidait avec ses parents en région parisienne. « J’ai fait beaucoup d’optimist et de catamaran en école de voile pour le plaisir. J’ai rapidement adoré être sur l’eau sur un bateau. » Il a ensuite côtoyé l’école des Glénan et a fini par devenir moniteur de voile. Parti en Australie pour ses études, c’est à cette occasion qu’il découvre véritablement la régate et la course au large. Diplôme d’ingénieur des travaux de la météorologie en poche, il exerce à Lille et navigue du côté de la cité du corsaire Jean Bart, Dunkerque, avec l’équipage bien connu et chevronné mené par Philippe Bourgeois. Il fait alors ses classes au large au fil des courses de l’UNCL et du RORC. « Ces navigations avec Philippe Bourgeois et son équipage, la lecture d’un article dans un magazine sur la multiplicité des profils s’engageant en Mini 6.50 vont me convaincre de me lancer dans le grand bain. Je me faisais une montagne de la course en solitaire et du circuit Mini mais j’ai compris que c’était possible pour moi et j’avais emmagasiné par mal d’expérience. » A force de travail, Pierre Le Roy monte sur le podium de la Mini en Mai 2019 (3ème), accumule les top 10 et réalise une belle performance sur la Mini 2019. Le navigateur – météorologue est maintenant à maturité pour appréhender une machine à la voile plus complexe, plus rapide et légitimement formuler des objectifs sportifs importants.

Happy new year

Très, très bonne année 2021 !

Que du bonheur, du partage, du contact !

Notre clip TB Press à multiples visages qui comptent pour nous : https://www.youtube.com/watch?v=HFXWtyt3-OU