MORNING NEWS – VULNERABLE – Sam Goodchild / New York – Vendée

Jeudi 6 juin 2024

Sam tient son rang

Le skipper Britannique de VULNERABLE Sam Goodchild s’est installé hier dans un fauteuil qu’il connait, bien celui de troisième d’une course transatlantique majeure. On se souvient que lors de l’exercice 2023 du championnat IMOCA, il était, lors de chacune des 4 courses au programme, monté sur la troisième marche du podium. Bien calé « dans la roue » de son camarade d’écurie Thomas Ruyant, il suit depuis 24 heures une route efficace plein Est, à belle allure travers à un flux Nord de plus en plus tonique. Il devra, après avoir contourné le sud de la zone de protection des cétacés des Açores, serrer davantage le vent, et entamer un pénible et redouté épisode de près pour orienter progressivement son étrave vers le cap Finisterre et la France. ETA Les Sables : lundi 10 juin ?

Thursday 6 June 2024

Sam holds his rank

The British skipper of VULNERABLE Sam Goodchild , settled yesterday into a position he knows well, that of third in a major transatlantic race. One may remember that during the 2023 IMOCA championship, he finished third in each of the 4 races on the programme. Closing on his Team mate Thomas Ruyant, he has been following an efficient course due east for the past 24 hours, making good speed through an increasingly brisk northerly flow. After rounding the south of the Azores biodiversity protection zone, he will get into a rougher breeze and begin a painful and dreaded upwind spell to gradually turn his bow towards Cape Finisterre and France. ETA Les Sables: Monday 10 June ?

Mercredi 5 juin 2024

VULNERABLE, 4ème à mi parcours

Un peu par choix, beaucoup par contrainte, VULNERABLE et Sam Goodchild attaquent en ce 7ème jour de mer, le contournement de la zone d’exclusion des baleines autour de l’archipel des Açores. Une route certes pas envisagée au départ de New York, mais que les circonstances météos ont imposé aux solitaires. Sam a tiré avec beaucoup d’à propos, parti des belles conditions de navigation des dernières 24 heures, glissant au portant et sur mer plate avec une belle efficacité pour s’emparer ce matin d’une très provisoire 4ème place, à vue de Thomas Ruyant sur l’autre VULNERABLE. Il se prépare désormais à une succession d’allures et configurations météos très diverses, avant de pointer son étrave vers les Sables d’Olonne. Le contournement des Açores par le Sud se fera via une zone de transition peu ventée après un épisode de reaching, et se concluera par une longue phase au près, dans de la mer et du vent soutenu. Un profil de course que Sam, toujours aussi affable et serein, aborde avec le sang froid et la distance émotionnelle qu’on lui connait, et qui sont aussi sa marque de fabrique.

Sam Goodchild
« On est au Sud un peu par choix et beaucoup par contrainte. Le vent qu’on avait n’était pas celui de nos fichiers, et on a un peu subi, à cause de ce fameux front qui a dicté ce choix de route. Il y a une dépression qui se creuse sur les Açores. On va passer près de l’archipel. On attend du vent fort et de la mer. On est au portant au jourd’hui mais on a une zone de transition au sud des Açores. Il restera ensuite 1 000 milles au près. J’aime bien aller vite. C’est intéressant d’être au contact avec Jérémi, Seb et Thomas. On soigne les réglages, surtout sur mer plate. Le vent monte, la mer se forme et cela deviendra plus difficile de faire marcher le bateau, aller vite sans planter dans les vagues. »

 

Mardi 4 juin 2024

Passionnément déconcertante!

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En son 6ème jour de course, la New York Vendée offre le déconcertant visage d’une flotte éparpillée du confins de l’Atlantique Nord aux Açores. Trois groupes tentent de déchiffrer la meilleure trajectoire vers Les Sables d’Olonne, encore distante ce matin pour les leaders de plus de 1 300 milles. Les leaders échappés il y a 48 heures derrière un front aussi rétif que velu, ne suivent désormais plus le même destin. Si l’échappée belle continue pour Charlie Dalin (MACIF -Santé Prévoyance), la trajectoire plein Nord de Boris Herrmann (Malizia Seaesplorer) loin dans l’est de Terre Neuve, a ravivé les espoirs de leurs poursuivants. Scindés en deux groupes distincts, les solitaires aux appétits retrouvés doivent cependant se torturer les méninges pour trouver la meilleure voie face aux vents d’Est en circulation sur leur route Vendéenne. Sam et son VULNERABLE ne manquent certes pas de motivation, « coincés » entre Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) à bâbord, et Jérémi Beyou (Charal) sur tribord, avec son compagnon d’écurie Thomas Ruyant à portée VHF sous son vent. Au terme du 6ème jour de course, bien malin qui pourrait désigner les dauphins d’un Charlie Dalin intouchable dans l’esprit de chacun. Revenus sur une route désormais rapprochante, les solitaires partisans contraints du Sud se reprennent à y croire. ils vont chercher à se rapprocher aujourd’hui de l’archipel des Açores où un régime d’Est Nord Est leur imposera un nouvel exercice dans cette transat de toutes les configurations, celui du près.

Tuesday 4 June 2024

Passionately disconcerting!

In its 6th day of racing, the New York Vendée is showing the disconcerting face of a fleet scattered from the farthest horizons of the North Atlantic to the Azores. Three groups are trying to decipher the best course towards Les Sables d’Olonne, this morning still over 1,300 miles away for the leaders. The leaders who escaped 48 hours ago behind a retiree front are no longer following the same destiny. While Charlie Dalin (MACIF -Santé Prévoyance) continues to make good his breakaway, Boris Herrmann’s (Malizia Seaesplorer) trajectory due north a long way east of Newfoundland has rekindled the hopes of those chasing after him. Split into two separate groups, the solo sailors with their new-found appetites are struggling to find the best route in the face of the easterly winds circulating on their Vendée route. Sam and his VULNERABLE are certainly not lacking in motivation, stuck between Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) to port, and Jérémi Beyou (Charal) to starboard, with his stable mate Thomas Ruyant within VHF range to leeward of him. At the end of the 6th day of racing, it’s hard to say who will be the runner-up to the untouchable Charlie Dalin. Back on a route that is now closing in, the solo sailors forced to head south are starting to believe again in their chances. Today, they will be looking to get closer to the Azores archipelago, where an ENE’ly pattern will force them into a new exercise in this transatlantic race of all configurations, upwind sailing.

Lundi 3 juin,

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2 élus et 26 recalés…

Si en course au large, rien n’est jamais tout à fait joué avant le franchissement de la ligne d’arrivée, force est de constater en ce 5ème jour de course que dès hier matin les Dieux Eole et Neptune avaient choisi leurs lauréats. Ils ont jeté leur dévolu sur l’Allemand Boris Herrmann (Malizia- Seaexplorer) et sur le Havrais Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), « autorisés » à se glisser sous une barrière de péage, matérialisée par un vaste front actif ,avant qu’elle ne se referme devant les étraves des 26 autres concurrents. Sam Goodchild et son VULNERABLE cherchent depuis, sur une voie très éloignée de la route directe, un passage leur permettant à la fois de se sortir de conditions de navigation impropres à la glisse et à la vitesse, et de progresser enfin avec un gain significatif vers la Vendée et Les Sables d’Olonne. Les écarts en faveur du duo échappé ne cessent de croitre, et c’est bien pour le gain de la 3ème place que les 26 solitaires « laissés pour compte », vont désormais se battre. 5ème ce matin, Sam a en ligne de mire Jérémi Beyou (Charal) et évolue désormais à la latitude des Açores, à 2 000 milles de l’arrivée. Il sait ne pas en avoir terminé avec les difficultés de cette étrange transat et que de nouvelles zones de transition sont à négocier, avant d’entamer, au près, des épisodes plus ventés. Le nez dans les nuages, souvent hors de son cockpit à observer courants et masses d’air, Sam et ses compagnons d’infortune délaissent souvent leurs outils informatiques pour naviguer, un peu à l’ancienne mode, au ressenti et au feeling. Une configuration qui ne déplait pas à notre British qui jamais ne boude son plaisir d’être en mer.

Sam Goodchild :
« Les prévisions changent toutes les douze heures et on n’a jamais tout à fait ce qui était annoncé. Le Golfe Stream ne nous a pas permis d’avancer comme nous le souhaitions et de suivre nos routages. On n’a pas pu rejoindre le front qui a continué d’avancer devant nous vers l’Est. C’est difficile de trouver le bon choix de voiles. »

Monday 3 June 2024

2 elected and 26 rejected…

In ocean racing, nothing is ever completely decided until the finish line is crossed, but on this 5th day of the race, it seems like, as early as yesterday morning, the gods Aeolus and Neptune had chosen their winners. They set their sights on Germany’s Boris Herrmann (Malizia- Seaexplorer) and Le Havre’s Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), who were ‘authorised’ to slip under a toll barrier, materialised by a vast active front, before it closed in on the bows of the 26 other competitors. Since then, Sam Goodchild and his VULNERABLE have been looking for a route, a long way from the direct course, which will enable them to escape rough sailing conditions, unsuitable for speed and gliding, and to finally make significant headway towards the Vendée and Les Sables d’Olonne. The gaps in favour of the escaped duo are widening by the hour, and the 26 solo sailors ‘left behind’ will now be fighting it out for 3rd place. 5th this morning, Sam has Jérémi Beyou (Charal) in his sights and is now sailing at the latitude of the Azores, 2,000 miles from the finish. He knows that he is not done with the difficulties of this strange transatlantic race and that there are new transition zones to negotiate, before the upwind sections of the race get into their stride. With his nose in the clouds, often outside his cockpit observing currents and air masses, Sam and his fellow sailors often abandon their computer tools to sail, a bit in old-fashioned ways, by feel and gut feeling. A configuration that does not displease our British sailor, who never shies away from the pleasure of being at sea.

Sam Goodchild:
“The forecasts change every twelve hours and we never quite get what was predicted. The Gulf Stream didn’t allow us to make as much headway as we’d hoped and follow our routing. We weren’t able to join the front, which continued to move eastwards ahead of us. It’s difficult to find the right choice of sails. »

 

Dimanche 2 juin 2024

Regroupements…

Conséquence attendue du rapprochement de la flotte d’un centre dépressionnaire et ses vents erratiques, un certain regroupement aux avant-postes est observé ce matin, après 3 jours et demi de course. Sam Goodchild voit revenir dans son tableau arrière nombre de concurrents, tandis que l’élastique des écarts s’est de nouveau tendu, à l’avantage des leaders, premiers non seulement à retrouver un vent plus stable et plus soutenu, mais surtout en capacité d’orienter leur étrave vers la route directe, avec un maximum d’efficacité en termes de gain sur la route. Ce n’était pas encore le cas pour le VULNERABLE du Britannique de l’écurie TRRacing pointé ce matin à près de 80 milles du leader Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer) lancé a plus de 17 noeuds sur la route directe. Ciel bouché, mer creusée, vent instable, la New York Vendée affiche un jour bien éloigné des physionomies envisagées. Peu de répit pour les solitaires qui, à l’instar de Sam, attendent les vents de Sud soutenus pour espérer pouvoir enfin, avec une vitesse stabilisée, retrouver leurs rythmes de navigateur solitaire.

Sam Goodchild :
« Je ne suis pas surpris du rythme de la course, Je n’en attendais pas moins de mes camarades de jeu qui vont très vite. La météo est instable au possible, et il n’est pas facile de trouver le bon passage autour du centre de la dépression. Le vent ne reste pas stable très longtemps et il faut manoeuvrer en permanence. Difficile de dormir dans ces conditions, de 15 à 25 noeuds de vent en quelques minutes. Quelques grains aussi. J’essaie de rattraper let de contourner le centre de la dep. C’est intéressant. Je suis content de mon placement sur l’eau. J’ai du mal à faire le même cap que les autres, n’ayant plus la bonne voile. J’ai eu du mal à trouver le sommeil et à bien m’alimenter. J’espère que dans le vent mieux soutenu, je parviendrai à faire quelques vraies siestes. »

Sunday 2 June 2024

Bunching up…

The expected consequence of the fleet’s approach to a low-pressure centre and its erratic winds is a certain regrouping at the front this morning, after 3 and a half days of racing. Sam Goodchild is seeing a number of competitors piling up to his rear, while the elastic of the gaps has tightened once again, to the advantage of the leaders, first not only to find a more stable and steady wind, but above all able to direct their bows on a direct course, with maximum efficiency in terms of gains along the way. This was not yet the case for the VULNERABLE of the British sailor from TRRacing Team, clocked up this morning nearly 80 miles behind the leader Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer), who was making over 17 knots on the direct route. Cloudy skies, deep seas, unstable winds, the New York Vendée appears far removed from the physiognomy envisaged. There’s little respite for the solo sailors who, like Sam, are waiting for the steady southerly winds so that they can finally get back into their solo sailing rhythm at a steady speed.

Sam Goodchild:
“I’m not surprised by the pace of the race. I expected no less from my fellow competitors, who are going very fast. The weather is as unstable as it gets and it’s not easy to find the right passage around the centre of the low. The wind doesn’t stay steady for very long and you have to manoeuvre constantly. It’s hard to sleep in these conditions, with 15 to 25 knots of wind in just a few minutes. A few squalls too. I’m trying to catch up and get around the centre of the low. It’s interesting. I’m happy with my position on the water. I’m finding it hard to rest and feed properly. Maybe when the wind picks up a more steady pace…. »

Saturday June1st 2024

The calm before…

The 28 solo sailors in the New York Vendée, who set off from the United States last Wednesday, are discovering with some surprise the rather unusual face of the Atlantic Ocean at this time of year. There is no question of large depressions descending from Labrador, but rather ridges of high pressure to deal with, the prelude to a rapid strengthening of the wind from the South. The solo skippers finished off an interesting sprint yesterday evening, which they also used to position themselves for the crossing of the ridge of high pressure which complicated and enlivened their night. Changes of course and sail combinations kept them busy, as they were unsure of the wisdom of their choice of route. Boris Herrmann (Malizia Seaexpolore), once a strong leader, has left his N° 1 ranking to Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) to leeward of him, while Sam Davies (Initiatives Coeur) is attempting a passage to the south. Sam Goodchild, 25 miles from the leader, in a more conservative mode is pursuing an intermediate route under the low-pressure centre developing beneath Newfoundland. Strong Southerly winds are kicking in to the east of this trough and the first to jump in will find a fast pace on the direct route. The sea remains favourable for working the magic of the foils, at least until the next slowing down envisaged in the heart of the Atlantic and foreshadowed by a new ridge of high pressure. To the whims of the ocean, the solo sailors are responding with a fine display of energy on deck, and imagination at the chart table to make the most of this decidedly uncooperative weather…

Samedi 1er juin 2024

Le calme avant…

Les 28 concurrents de la New York Vendée, partis des Etats-Unis mercredi dernier, découvrent avec un peu d’étonnement le visage assez inhabituel de l’océan Atlantique en cette saison. De grosses dépressions descendues du Labrador, il n’est pas question, mais plutôt de dorsales anticycloniques à gérer, préludes à des renforcements rapides d’un vent venu.. du Sud. Les solitaires en ont terminé hier au soir avec un intéressant sprint de vitesse pure, qu’ils ont aussi mis à profit pour se placer en vue du franchissement de la dorsale qui est venue compliquer et animer leur nuit. Changements de caps et de combinaisons de voiles les occupent, dans l’incertitude du bien fondé de leurs choix de route. Boris Herrmann (Malizia Seaexpolore), longtemps leader à laisser son siège à Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) sous son vent, tandis que Sam Davies (Initiatives Coeur) tente un passage par le Sud. Sam Goodchild, à 25 milles du leader, évite de tenter le diable et poursuit une voie intermédiaire sous le centre dépressionnaire en voie de développement sous Terre-Neuve. De forts vents de secteur Sud s’activent à l’Est de se creux et le premier à s’y jeter retrouvera une allure rapide sur la route directe. La mer demeure propice à faire parler la magie des foils, au moins jusqu’au prochain ralentissement envisagé au coeur de l’Atlantique et préfiguré par une nouvelle dorsale. Aux caprices de l’océan, les solitaires répondent par une belle débauche d’énergie sur le pont, et d’imagination à la table à cartes pour tirer le meilleur d’une météo décidément peu coopérative…

Vendredi 31 mai 2024,

Garder la cadence

Journée bien chargée que celle de Sam Goodchild hier. Le skipper Britannique du plan Verdier VULNERABLE a dû, à au moins deux reprises, mettre sa course entre parenthèses, pour gérer de menus soucis techniques hélas très chronophage. Réparation sur sa grande voile d’avant déchirée, puis un peu de mécanique moteur ont scandé sa journée. Dans le même temps, le groupe de tête, auquel il appartient toujours ce matin, allongeait la foulée dans un bon flux de Nord, certes instable en direction mais propice cependant à jouer avec les angles les plus favorables à la vitesse des foilers. En tête depuis le passage à la marque obligée dénommée « share the ocean », l‘allemand Boris Herrmann ne semble précisément pas d’humeur à « partage quoi que ce soit. Il imprime un rythme soutenu à la course et donne clairement le ton. Les solitaires sont pied au plancher, aiguillonnés par la faiblesse des écarts, et par cette course contre la montre et l’établissement devant leurs étraves d’une dorsale anticyclonique sous Terre Neuve, qui risque dès ce soir de leur barrer la route vers des vents portant de Sud Ouest. Toute le monde cravache et Sam peut se matin se féliciter de demeurer au contact du petit groupe de 6 IMOCAS légèrement détachés du gros du peloton sous son vent et sur une route plus Sud. Les foilers mangent encore aujourd’hui leur pain blanc, mer plate et allures favorables aux décollages des coques. Priorité encore aujourd’hui à la vitesse avant le franchissement plus stratégique de la dorsale.

Keeping up the pace

Sam Goodchild had a busy day yesterday. The British skipper of the Verdier design VULNERABLE had to put his race on hold on at least two occasions to deal with some minor technical issues, which unfortunately took up a lot of time. Repairs to his torn headsail, followed by a little engine work, were the order of the day. At the same time, the leading group, to which he still belongs this morning, was pushing hard in a good northerly flow, yet unstable but nonetheless interesting to playing with the most favourable angles for the foilers. In the lead since passing the obligatory ‘share the ocean’ mark, Germany’s Boris Herrmann doesn’t seem to be in the mood to ‘share anything’. He is setting a steady pace for the race and clearly setting the tone. The solo sailors are pushing hard, spurred on by the narrowness of the gaps, and by this race against the clock and the establishment ahead of their bows high pressure ridge under Newfoundland, which is likely to block their route to downwind SW’ly winds later on this evening. Everyone is on attack mode, and Sam can congratulate himself on remaining in contact with the small group of 6 IMOCAS slightly detached from the main pack to leeward of him and on a more southerly course. The foilers are still enjoying favorable conditions today, with flat seas and great sailing and foiling angles. The priority today is still speed before the more strategic crossing of the ridge of high pressure.

Sam Goodchild:
“A busy day. The first night was very sporty with the wind changing all the time. Then there was this tear in the quad (large gennaker). A lot of energy spent on small repairs. The frontrunners go very fast and with these little setbacks, I couldn’t keep up the pace. Otherwise all’s well. I didn’t sleep much and didn’t eat much. I’m going to make up for it.”

Jeudi 30 mai,

Sam Goodchild et la polyvalence

Départ hier soir 20 heures de la New York Vendée, course en solitaire longue de 3 200 milles depuis le large de Long Island, en direction des Sables d’Olonne. Des 28 concurrents lancés à petite allure sur une ligne de départ virtuelle, Sam Goodchild peut se targuer d’une excellente entrée en matière, parfaitement dans le timing GPS de la procédure inhabituelle de ce lancement de course. Il privilégie depuis un placement de son VULNERABLE au vent de la flotte, le plus à l’Ouest. Son plan Verdier de 2019 si parfaitement optimisé qu’il semble taillé pour le profil de cette édition de la transat d’Ouest en Est. Point de grandes dépressions à chevaucher le plus longtemps possible pour les solitaires, mais un panaché de toutes les allures, du petit temps du départ, à un épisode de portant vite bloqué par la présence en Atlantique d’une vaste dorsale anticyclonique, à peine bousculée par un train de dépression positionné très Sud et qui va contraindre un contournement par le Nord aux allures proches du lit du vent. Un mix de régîmes de vents qui pourrait faire les affaires du champion du monde IMOCA en titre. Sam délaisse pour l’heure le classement général, évoluant loin de la route directe d’où sont relevés les classements. Sa route météo lui impose de nombreuses manoeuvres et virements de bord et le Britannique espère bien toucher avant ses camarades de jeu le Sud Ouest attendu du côté de la marque de parcours virtuellement positionnée ce matin quelques 120 milles dans son Sud Est.

Thursday 30 May 2024

Sam Goodchild and versatility

The start of the New York Vendée, a 3,200 mile solo race off Long Island, bound for Les Sables d’Olonne, was given at 8pm yesterday evening. Of the 28 competitors set off at a slow pace along a virtual start line, Sam Goodchild can claim an excellent start, perfectly in line with the GPS timing of the unusual procedure for this race launch. Since then, he has favoured placing his IMOCA VULNERABLE to windward of the fleet, the furthest to the west. His 2019 Verdier design is so perfectly optimised that she seems to have been cut out for the profile of this edition of the transatlantic race from west to east. There will be no major lows for the solo sailors to straddle on, but a mix of all boat speed, from light airs at the start, to a downwind episode quickly blocked by the presence in the Atlantic of a vast ridge of high pressure, barely disturbed by a train of lows positioned way South, which will force them to round to the North in upwind conditions. A mix of wind regimes which could do the reigning Imoca world champion some good. For the time being, Sam is leaving the general ranking to the side, as he is sailing far from the direct route from which the rankings are drawn up. His weather route is forcing him to make a lot of manoeuvres and tack changes, and the Briton is hoping to reach the expected SW’ly before his fellow competitors, close to the course mark virtually positioned this morning some 120 miles to his SE.