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Des partenaires ultra motivés et présents autour de Maxime Sorel

octobre, 27Sailing Together

Maxime Sorel, le jeune skipper de V and B – Mayenne, s’élancera ce dimanche 8 novembre pour son premier Vendée Globe, tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale. Ultime course vélique, cette aventure est l’occasion pour le Cancalais d’embarquer ses partenaires avec lui. Depuis l’arrivée du bateau aux Sables d’Olonne le 17 octobre, Maxime Sorel a à cœur de partager ses derniers jours avec ses supporters avant de se confiner dès la fin de la semaine. 

« Depuis que j’ai acquis mon monocoque de 60 pieds, je ne rêve que d’une chose : prendre le départ du Vendée Globe le 8 novembre. Cela sera mon premier Vendée Globe. Certes, je serai seul à bord de mon voilier mais l’aventure que je vais vivre est le fruit d’un long travail collectif. Tout a commencé avec V and B qui voilà quelques années m’a fait confiance et a embarqué avec moi en Class40. L’arrivée du Département de la Mayenne en juillet 2019 comme co-partenaire a été un nouveau tournant dans ce projet Vendée Globe. C’est une véritable communauté qui s’est créée autour de moi et de mon équipe : des soutiens financiers oui mais aussi des amis, des supporters et surtout les patients atteints de la Mucoviscidose. » explique Maxime à quelques jours du grand départ. 

Le co-fondateur de V and B, part aussi en tournée

Le partenariat de Maxime Sorel avec V and B remonte à sa toute première transatlantique, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2014. C’est ensemble qu’ils ont fait grandir ce projet de course au large. Maxime Sorel correspond à l’état d’esprit V and B et c’est ensemble qu’ils franchissent une nouvelle dimension avec le projet IMOCA V and B – Mayenne. En parallèle du Vendée Globe, Jean-Pierre Derouet, cofondateur de V and B, se lance l’incroyable défi de visiter l’ensemble des magasins de son réseau, partout en France pendant 4 mois ! Un périple de plus de 14 000 km, à travers 233 villes et 74 départements, pour aller à la rencontre des franchisés du réseau et de leurs équipes d’ici février 2021. « Nous avons du cœur et nous aimons les défis ! Accompagner Maxime, lui donner du souffle et de l’ambition et surtout lui souhaiter d’aller au bout de son rêve, c’est l’âme de notre partenariat. Le tour de France des V and B a été pensé depuis quelques mois pour faire un parallèle avec le Vendée Globe. Donner encore plus de résonance et de visibilité à ce grand défi que s’impose Maxime. En tant que cofondateur, il m’apparaissait important de maintenir la sève de notre convivialité qui est la signature de notre enseigne. « Partageur de bons moments et de grands défis » est plus qu’un slogan, c’est la réalité de notre quotidien. »  Jean-Pierre Derouet Co-fondateur de V and B.

La Mayenne, le partenaire d’expériences insolites 

Depuis 2019, une belle histoire entre Maxime Sorel et la Mayenne s’écrit au fil de l’aventure autour de valeurs communes : le partage, le dépassement de soi, la solidarité et l’entraide. Ce partenariat unique d’un Conseil départemental qui s’engage auprès d’une aventure aussi insolite, s’inscrit dans le cadre de démarche d’attractivité engagée du territoire. En octobre, la Mayenne a investi la gare Montparnasse avec une imposante campagne d’affichage aux couleurs du bateau de Maxime Sorel alors qu’à Laval (Mayenne) une belle exposition photo s’affiche sur les grilles de la Préfecture jusqu’au retour du marin. « S’engager, réunir, oser, autant de caractéristiques qui définissent ce Département qui n’hésite pas à faire bouger les lignes pour se démarquer et exister autrement. Au-delà de l’exposition médiatique, cette aventure révèle les valeurs de la Mayenne. La marque Mayenne s’associe à un état d’esprit, sportif, volontaire, tenace, et défend une belle et noble cause. Maxime Sorel, ce jeune sportif talentueux, a tous les atouts pour réussir cette course mythique. Il pourra compter sur notre détermination sans faille et notre soutien. » Olivier Richefou, Président du Conseil départemental de la Mayenne. 

Des p’tits moulins autour du monde au profit de Vaincre la Mucoviscidose 

Le symbole est fort pour les patients atteints de la Mucoviscidose qui souffrent de déficience de leur système respiratoire et digestif… Souffler dans un moulin à vent pour faire avancer la recherche et le bateau de Maxime ! L’objectif de l’opération est de fabriquer 24 000 moulins en papier dont les bénéfices de la vente seront intégralement reversés à l’Association Vaincre la Mucoviscidose (moyennant un don de 2 euros minimum par moulin). C’est-à-dire reconstituer le trajet du Vendée Globe, soit environ 24 000 milles nautiques ! Les moulins sont en vente sur le village du Vendée Globe, dans les V and B ou sur le site www.team-vandb-mayenne.com .

Atelier Coqlico habille Maxime Sorel 

Costumes, Chemises, Vestes, Chinos et plus encore… La marque Atelier Coqlico qui propose des tenues sur mesure n’a pas résisté à l’idée de tailler un costume aux couleurs du dragon des océans pour Maxime. Un partenariat insolite qui correspond à l’image du jeune skipper, aussi élégant que perfectionniste.

40 voiles All Purpose sur le Vendée Globe

octobre, 27All Purpose

La voilerie All Purpose basée à Carnac, membre du GIE All Purpose qui regroupe 7 voileries en France, sera présente sur le tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord de 5 monocoques de 60 pieds IMOCA. « Nous avons conçu l’ensemble des voiles des voiliers de Miranda Merron, Samantha Davies et Manu Cousin » indique Rémi Aubrun. « Et nous avons quelques réalisations à bord des unités menées par Isabelle Joschke et Damien Seguin. »

Zoom sur le chemin parcouru par ces voiles et l’analyse de Rémi avant le départ des Sables d’Olonne le 8 novembre.

A l’écoute des marins et leurs équipes

Avant même de débuter la construction de la voile au sens strict, Rémi Aubrun, responsable du bureau d’étude All Purpose à Carnac, et son équipe passent beaucoup de temps à l’écoute des marins et de leurs teams.

« La première phase est la réflexion » déclare Rémi. « Chez une grande équipe comme Initiatives Cœur de Samantha Davies, je travaille avec des spécialistes intégrés qui ont une expertise forte en matière de conception de voiles. Nous concevons ensemble une fiche de fabrication bien en amont de la période de construction, souvent quasi un an avant. Nous discutons des volumes des voiles, des incidences sur le gréement, du nombre de lattes et surtout de performance. Ensuite à travers un logiciel, un genre de tunnel à vent numérique qui mesure l’interaction entre l’écoulement et la structure de la voile, je fournis des études qui les aident à décider, je donne des outils… » Pour d’autres qui n’ont pas de bureau d’étude, Rémi fournit l’ensemble du processus de réflexion en fonction des spécificités de chaque IMOCA et des skippers.

Estimer le procédé de fabrication

En parallèle Rémi entre en contact avec Pascal Rossignol de TRIlam pour étudier la faisabilité des demandes. « On regarde ensemble le programme et le type d’utilisation envisagés du skipper. Ils permettent d’estimer le procédé de fabrication avec le nombre de plis du matériau et les densités de fils. Nous évoquons les finitions non-tissées ou tissées et les films si besoin pour les voiles de portant. Nous en déduisons le poids cible. La décoration est aussi prise en compte, pour savoir si on fait une teinture masse des colles (zéro gramme) ou une peinture spray bi-composant sur toute la surface car son poids n’est pas négligeable, 4 à 5 Kg pour une GV recto-verso ». Parfois même la discussion se fait à trois, entre l’équipe, la voilerie et TRILam. »

 

La construction

La voile entre alors en construction. « Tout débute en amont chez TRILam-CLM avec la préparation des sous-couches textiles, des fibres et des résines. La majeure partie des matières sont heureusement en stock les jours de fabrication car il peut falloir plusieurs mois pour tisser une finition particulière, approvisionner des fibres rares, tester de nouvelles combinaisons, ou valider la peinture au pantone » selon Rémi. « Les fibres et les sous-couches sont ensuite placées dans diverses machines spécifiques qui vont déposer à sec les fils un par un en respectant le plan défini. La résine est alors ajoutée de façon à ce que les fils se retrouvent ensemble comme un composite en procédé d’infusion. C’est au tour du « lamineur » de passer à l’action au lieu de l’autoclave pressurisée dans le cas des matériaux composites. Ce « lamineur » qui est un genre de laminoir, est une combinaison de rouleau presseur qui compacte le tout sous 5 à 7 tonnes pour générer des grands panneaux en tissu. »

L’assemblage

La suite se déroule sur le grand plancher d’All Purpose dans le Morbihan. « Par exemple, pour une grand-voile IMOCA, nous recevons 8 panneaux. » enchaîne Rémi. « Nous enlevons quelques parties puis nous les assemblons avec une colle structurelle, la même que lors de la lamination. Une presse à chaud spécifique est utilisée pour laminer les jonctions collées un peu comme chez TRILam. Nous procédons alors aux finitions avec la pose de sangles et des goussets de lattes. Tout est optimisé pour le gain de poids sans concession sur la solidité. Tous les détails de fabrication font parties intégrantes de la performance et de la fiabilité. La voile est prête ! »

C’est en mer que se poursuit le processus avec de nombreux tests des produits finis et des ajustements au fil des navigations, phase très importante où le maître-voilier et le bureau d’étude troquent leurs habits de plancher par des cirés !

« Toutes nos voiles sont conçus en TRILam ou en TPI qui est notre version TRILam améliorée » ajoute Rémi qui, avec All Purpose, réfléchit également aux sacs des voiles.

Des sacs sur mesure

« Nous avons imaginé un tissu spécial pour les sacs à voiles que nous faisons laminer pour nous. Il est léger, étanche, il glisse bien sur le pont afin de faciliter les manœuvres de matossage qui sont différentes selon les caractéristiques de chaque voilier. Chaque sac est adapté. Ce sont des customs. La conception des sacs prend quasi autant de temps que celle des voiles ! »  

La formule « magique » pour le Vendée Globe

Enfin, quel jeu de voiles sera le plus efficace pour un Vendée Globe ?

« Nous nous nourrissons évidemment des concepts adoptés par les voileries concurrentes sur ce Tour du Monde. De notre côté et avec nos clients – navigateurs, nous privilégions surtout la polyvalence. A notre avis, une voile performante sur le Vendée Globe est une voile qui marche bien tout le temps et surtout dans un large spectre de polaires. L’idée est qu’elle reste à poste longtemps et que le sportif ne passe pas son temps à la changer. Les manœuvres coûtent cher en énergie et en temps sur un Tour du Monde ! Nous travaillons vraiment sur des vitesses moyennes et non sur des voiles trop spécifiques pour une allure. Nous essayons de ne pas trop prendre de risques et de ne pas faire des choix trop tranchés. A ce sujet, je pense que Samantha Davies et son Initiatives Cœur ont un jeu de voile très complet et polyvalent. Je suis persuadé que Samantha a tous les atouts pour la gagne et aura moins d’incertitudes que les concurrents qui bénéficient de voiliers « nouvelle génération » qui auront, à mon avis, des difficultés à exploiter leurs voiles à 100%. »

Les concurrents du Vendée Globe emportent 8 voiles :

  • La grand-voile
  • Un spi
  • Un grand gennaker
  • Un petit gennaker
  • Un J0
  • Un J2
  • Un J3
  • Un tourmentin
octobre, 14Ruyant

Thomas Ruyant prendra le départ de son deuxième Vendée Globe le 8 novembre aux Sables d’Olonne. Le skipper nordiste s’est donné deux objectifs sur ce Tour du Monde en solitaire et sans escale : performer et mettre son engagement au service de l’Inclusion professionnelle des personnes isolées.

LinkedOut, c’est le réseau pro pour ceux qui n’ont pas de réseau.

Depuis 2016, l’association Entourage retisse le lien entre les « inclus » et les « exclus ».
Au-delà des besoins matériels, les personnes précaires ont avant tout besoin de considération pour reprendre confiance et réussir à briser la spirale de l’exclusion. Un autre levier est également central pour se remobiliser et retrouver une place dans la société : l’emploi. Mais sans réseau, aujourd’hui il est très difficile de trouver un emploi. C’est pourquoi Entourage a créé le programme LinkedOut.

LinkedOut lance ce mercredi 14 Octobre sa deuxième promo de 80 candidats en précarité (personnes ayant connu la rue, jeunes sans réseau, personnes récemment arrivées en France…) qui sont aptes et motivés à travailler et accompagnés par un coach – bénévole. LinkedOut, c’est un principe simple : les profils de personnes en précarité sont mis en ligne sur www.linkedout.fr. Chacun d’entre nous est ensuite incité à partager leur CV sur ses réseaux sociaux, pour générer de la visibilité et ainsi des opportunités d’emploi. Eux ont des compétences, nous avons du réseau.

■ Le Vendée Globe, un accélérateur de visibilité. Thomas Ruyant, un marin impliqué
Pourquoi soutenir l’Inclusion ?
« L’inclusion est un sujet que je découvre. Ce projet me fait ouvrir les yeux et j’espère qu’il en sera de même pour d’autres. Toutes les rencontres que j’ai pu faire avec les coachs qui s’engagent ou les personnes précaires qui ont des parcours de vie chaotiques… Tout cela me fait beaucoup réfléchir. C’est évidemment une cause importante, remettre des personnes au travail peut leur permettre de changer de vie. Ce que je sais faire c’est aller vite sur l’eau et je suis super heureux de le faire pour LinkedOut. Je trouve la manière dont Linkedout met en avant l’inclusion est hyper moderne : on cherche à viraliser des CV pour remettre des personnes précaires à l’emploi. Chaque candidat a un coach qui l’accompagne. C’est limpide, pro, moderne… Utiliser la force d’internet pour avancer, c’est vraiment intelligent. On se retrouve totalement dans ce projet. C’est dans l’ADN de ce que l’on fait avec Advens depuis toujours : du digital, de la tech, de l’innovation. Notre sport, la Course au Large est assez précurseur dans cette dynamique de porter des projets sociétaux ».

En quoi ton Vendée Globe peut faire changer les choses ?
« J’ai en effet une responsabilité car ce n’est pas anodin d’avoir LinkedOut dans mes voiles. C’est une grande fierté d’avoir ce très beau bateau qui porte un message très fort. Depuis quelques années, avec toute mon équipe, on a mis des moyens pour être performants, et aujourd’hui nous avons un projet canon à tous les niveaux. On est capable de jouer les premiers rôles. C’est à moi de marquer le but maintenant… Et si j’arrive à marquer, le coup de projecteur sera dingue pour LinkedOut et pour l’Inclusion en général. Je suis bien conscient que ça peut avoir un vrai impact. On va parler de nous, c’est super. J’ai donc une responsabilité en tant que sportif pour leur donner ça… et c’est ce qui m’anime. La course au changement, c’est maintenant ! »

Quelle relation as-tu avec les candidats LinkedOut ?
« On a déjà vécu des moments très forts ensemble. Croiser le chemin de ces personnes-là, ça pique un peu, forcément ! C’est un projet très très riche et c’est ce qui me plait. Il y a un vrai truc qui se passe, ils sont tous hypers fiers de ce bateau qui porte leur message. Tous les candidats vont suivre cette régate planétaire, et l’engagement que je vais y mettre ! Est-ce que ça peut les aider à rebondir ? Je sais que ça va être dur, intense pour moi… peut être que ça peut leur donner de l’énergie, de la motivation. Cette course fait rêver beaucoup de monde, et je suis heureux de pouvoir leur apporter ça. J’espère vraiment que les 80 candidats de cette promotion Vendée Globe trouveront du travail. Aidons-les ! »

Max Sorel, première !

octobre, 8Sailing Together
Maxime Sorel à bord de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, Concarneau le 4 mai 2020, Photo © Jean-Marie LIOT

UN PREMIER VENDÉE GLOBE, UNE AVENTURE DE DINGUE

Nouveau venu parmi les skippers en lice pour le Vendée Globe, Maxime n’a pas froid aux yeux. A peine 2 ans d’Imoca dans son sillon, le jeune skipper va vivre pour la toute première fois la plus belle course à la voile en solitaire, traverser tous les océans et connaître tous les décalages horaires, pendant environ 85 jours. Comme plus de la moitié des skippers de cette 9ème édition du Vendée Globe, Maxime Sorel est un bizuth. Il a déjà fait des transatlantiques. A plusieurs et en solo. Mais un tour du monde en solitaire et sans assistance, jamais. Terrifiant, vous avez dit ? Pas pour celui qui navigue depuis toujours et qui a la mer dans le sang. Quand on lui demande comment il appréhende ce premier Tour du monde en solitaire et sans escale, il n’a qu’une réponse : « Bien, super bien ! ». Et précise : « Je prends beaucoup de plaisir à le préparer. On a imaginé tous les scénarios possibles avec l’équipe technique. On a beaucoup étudié les mers du Sud avec ses grosses dépressions. Ma plus grande appréhension est de prendre des prunes dans le Sud. Mais j’ai tout autant envie d’y aller ! ».

« Le départ du Vendée Globe, m’a beaucoup marqué, avec beaucoup de skippers en sanglots on ne sait pas si c’est de peur ou de joie. C’est fort, il faut être prêt à vivre cela, toute cette énergie que le public donne. La transition entre le célèbre chenal et le départ de la course est vraiment courte. Enfin on enfile son ciré et on passe en mode course. J’ai des souvenirs des écluses sur la Route du Rhum c’était déjà un truc de dingue… alors le Vendée Globe…. ! Evidemment ça me donne envie d’y être mais il faut réussir à prendre du recul sur ce qui va arriver. Et en même temps j’ai envie d’être capable d’accueillir ce qui m’arrive. » rendez-vous le 08 novembre 2020 aux Sables d’Olonne pour le départ de cette grande et belle aventure.

INTERVIEW « PREMIÈRE FOIS » !

  • Premier bateau ? One Design 747, un monocoque de 7m47
  • Première fois sur l’eau ? On habitait à Cancale, alors j’y suis allé super jeune, en famille
  • Première course ? Je débute la voile à 8 ans et à 9 ans je fais une régate à Cancale en Optimist. J’étais à l’école de voile de Port Mer.
  • Première victoire ? en Optimist !
  • Premier sport ? J’en ai fait plein ! Le premier devait être le judo
  • Premier de la classe ? Plutôt « assez moyen mais avec de bonnes facultés »
  • Premier travail : ingénieur en génie civil en 2010 pendant 6 ans
  • Première personne dans ton Team ? mon frère Jérémy, embauché fin 2018
  • Première fois en IMOCA ? Juin 2018, à bord de Souffle du Nord qui est devenu depuis V and B – Mayenne. Je l’ai convoyé entre Monaco et Alicante avec Thomas Ruyant. J’ai tout de suite eu des sensations de dingues et des bonnes ondes avec ce bateau.
  • Premier geste sportif le matin ? En fait je prends un top petit dej : fruits frais, thé vert, granola, yaourt de brebis, baies de goji.

Molécule s’attaque au Vendée Globe

octobre, 8Ruyant
Après ses dernières aventures en Arctique ou sur la vague géante de Nazaré, l’artiste Molécule s’associe au navigateur Thomas Ruyant pour son nouveau projet. Il signe une installation artistique autonome et radicale sur l’un des bateaux les plus rapides au monde qui sera au départ du prochain Vendée Globe – tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance – le 8 novembre prochain.
LinkedOut, un bateau pas comme les autres
Le voilier à foils dernière génération – telle une sonde envoyée dans l’espace – s’élancera à travers les océans et captera une matière sonore et visuelle inédite grâce à un dispositif unique : 16 micros, 13 caméras fixes qui capteront de jour comme de nuit l’aventure de Thomas Ruyant affrontant les éléments.
Un projet mystérieux qui se dévoilera dans le temps
Du son, des images, de la musique et de nombreuses navigations en solo avec Thomas Ruyant… De cette matière, de ce vécu, Molécule garde encore tous les secrets. Comme à son habitude, il est certain qu’il nous apportera une oeuvre artistique sensible et singulière sur l’un des plus grands défi sportif, humain et technologique de notre temps. Une immersion au coeur des éléments avec le son comme guide, dans un seul but : être au plus près des sensations extrêmes du navigateur et révéler la beauté foudroyante des entrailles de l’océan.

Affaire à suivre…

Etre rapide plus longtemps !

septembre, 29Ruyant

Le stage d’entrainement organisé au large de Port La Forêt la semaine passée pour un certain nombre de voiliers de la Classe Imoca a été, pour Thomas Ruyant et son équipe de TR Racing, l’occasion de tester dans des conditions de vent et de mer variées, la version deux des foils destinés à équiper LinkedOut durant le Vendée Globe. Thomas Ruyant, en faux solo, accompagné de son média man Pierre Bouras et d’Antoine Koch, concepteur avec le cabinet de Guillaume Verdier de ces nouveaux appendices porteurs, a, en quelques jours, franchi un nouveau palier dans la fiabilisation et la stabilisation de sa navigation en mode « volant ». LinkedOut démarre plus tôt son mode « aérien », le conserve plus longtemps et ceci, dans les « ranges » de vent majoritairement attendu autour de la planète. Le plan Verdier lancé en 2019 poursuit sur un tempo élevé son optimisation. Le skipper nordiste et son équipe s’approchent à grand pas du niveau de performance espéré, et s’installent en toute sérénité dans le compte à rebours vers la date fatidique du départ du Vendée Globe, le 8 novembre prochain.

Stabilité, le maitre mot !

« Nos nouveaux foils dénommés V.2 sont plus longs, plus épais mais aussi plus simples à construire que la première version » explique Antoine Koch, ingénieur naval, navigateur, impliqué au sein de TR Racing dans le développement des voiles et des appendices. « Ce deuxième jeu de foils était programmé dès le départ, car l’importance de ces appendices porteurs sur les Imoca dernière génération est telle, qu’il est inconcevable de ne pas disposer d’un jeu de rechange. Et quitte à construire un second jeu, autant l’optimiser en gommant les faiblesses de la version 1. Cette première version était performante à certains moments, mais « décrochait » beaucoup, c’est à dire que le bateau devenait instable, sujet à des arrêts buffets dans les vagues, créant un niveau d’exigence et d’inconfort difficile à supporter dans la durée. Notre seconde version nous fait incontestablement gagner en stabilité.” 

Un test grandeur nature

Durant un peu plus de 48 heures, LinkedOut a pu de nouveau se confronter au meilleur de la concurrence, dans des conditions de vent soutenues et variées, idéales pour pousser les tests d’efficacité des nouveaux foils du voilier aux couleurs de la course au changement. « On décolle beaucoup plus tôt qu’auparavant, et que beaucoup de nos concurrents directs » poursuit Antoine. “Par 15 à 20 noeuds de vent, sur mer plate, l’effet turbo est phénoménal. Le bateau s’est montré ultra rapide aux allures de reaching, par 15 à 25 noeuds de vent. Thomas a parfaitement géré la prise en main des foils, avec calme et méthode. Ses trajectoires étaient limpides et sa stratégie excellente. Nous avons pu naviguer dans des conditions nouvelles pour le bateau, jusqu’à 45 noeuds de vent au portant. Cette brise très instable en force, qui chutait parfois à moins de 15 noeuds, a rendu difficile de trouver la bonne combinaison de voiles. Mais ce fut très instructif et en découvrant le bateau dans ces conditions soutenues, on a identifié quelques points d’amélioration au niveau du jeu de voile.”

Des choix d’attaquants !

En résumé, LinkedOut n’est pas devenu plus confortable. Il tape encore beaucoup mais son vol est plus linéaire, plus stable, avec beaucoup moins de décrochage et donc une vitesse moyenne élevée que l’on conserve plus longtemps. Idéal pour les longues distances. “La difficulté, mais elle est commune à tous les foilers, c’est de lever le pied, de ralentir pour aller dormir. » précise Antoine. « Il va falloir s’habituer à vivre longtemps à très haute vitesse. Je pense là à la descente de l’Atlantique, qui sera cruciale durant ce Vendée Globe. Grâce à nos choix pertinents de voile, LinkedOut est performant à toutes les allures, sauf peut-être dans le tout petit temps où nos foils et notre large carène nous pénaliseront. Mais sur un Vendée Globe, c’est une configuration rarement rencontrée. Ce n’est de toute façon ni le temps du bateau, ni celui de Thomas, Ministe dans l’âme et dingue de vitesse. Nous avons fait des choix d’attaquants ! Enfin, nous avons fait un gros travail sur la fiabilisation des systèmes électroniques et informatiques embarqués. Les chocs, l’humidité permanente, les vibrations, la vitesse sont des paramètres à maitriser. Mais cela est vrai pour tous les bateaux.”

All Purpose et Adrien Hardy, pour des voiles plus durables !

septembre, 18All Purpose

Adrien Hardy, auteur d’une belle deuxième place sur la troisième étape de la Solitaire du Figaro mercredi à Saint-Nazaire, actuellement quatrième au classement général avant le départ du dernier acte samedi, marin émérite, viscéralement attaché à la protection de l’environnement, navigue actuellement à bord de son Figaro Bénéteau 3 « Océan Attitude » avec une grand-voile composée en partie de lin et conçu par la voilerie All Purpose.

Adrien Hardy : « On ne peut pas toujours repousser nos engagements environnementaux à demain. A un moment donné, il faut passer à l’acte. All Purpose partage ces valeurs et m’a proposé une voile innovante. Je dispose, depuis le départ de la Solitaire, d’une grand-voile qui dispose de 35% de fibres de lin, le reste est du dyneema. J’ai pris un réel risque avant le départ car cette grand-voile n’était pas encore totalement validée en termes de performance pure. Je dois dire aujourd’hui que je ne regrette pas. Le développement n’en est qu’au début mais c’est très prometteur ! »

Fred Moreau, responsable commercial d’All Purpose : « Depuis plusieurs mois, nous avons la conviction qu’il est nécessaire d’avancer sur le sujet de l’impact environnemental de nos voiles. Avec CLM, nous avons cherché un moyen d’intégrer des fibres naturelles dans la membrane. Nous avons fait le choix de remplacer certaines fibres synthétiques par du Lin qui a des caractéristiques de mise en oeuvre proches. Nous connaissions l’engagement d’Adrien et sa volonté de bouger les lignes. Nous lui avons proposé de lui mettre à disposition une grand-voile expérimentale. Nous savions qu’Adrien serait prêt à prendre le risque mais serait sans concession sur la performance. Les premiers retours qu’il nous fait nous permettent d’entrevoir la suite à donner à cette expérience pleine de promesses. Je tiens à remercier Adrien pour son engagement. C’est grâce à des personnes comme lui qu’on réussira à faire évoluer les mentalités. La grand-voile d’Adrien est une première étape dans nos recherches. Nous planchons sur des concepts qui incorporeront beaucoup plus de fibres naturelles et de composants biosourcés. »

 

 

septembre, 16BLOG

Quelques belles retombées ces derniers jours :

https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-sport/esprit-sport-13-septembre-2020?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0

https://www.6play.fr/le-1945-p_1058/19-45-du-dimanche-13-septembre-c_12717043?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-c-est-bon-signe-qu-on-me-classe-parmi-les-favoris-c72b849e-f0ee-11ea-9e81-ea48d8449d9c

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/solitaire-du-figaro-alexis-loison-il-faut-se-mefier-de-tout-le-monde-6962077

https://www.parismatch.com/Actu/Sport/Maxime-Sorel-Le-bizuth-du-Vendee-Globe-1691627

https://www.meretmarine.com/fr/content/le-belem-reprendra-la-mer-demain-apres-des-mois-de-confinement

https://www.20minutes.fr/societe/2856295-20200909-comment-linkedout-permet-retour-emploi-contre-vents-marees

 

 

La rentrée LinkedOut – Vendée Globe

août, 31LinkedOut

C’est la rentrée pour toute l’équipe de LinkedOut – Vendée Globe. Son objectif, à travers le tour du Monde du navigateur Thomas Ruyant, est de continuer à insérer le plus grand nombre de personnes en précarité grâce à son réseau professionnel et novateur www.linkedout.fr et d’instiguer une course au changement en faveur de l’Inclusion en fédérant un maximum d’entreprises.

>> Une promotion de 80 candidats sera présentée très prochainement sur la plateforme

>> Une partie de cette promotion se rendra à Lorient le 9 septembre afin de rencontrer Thomas Ruyant. Ce dernier, troisième de la Vendée – Arctique – Les Sables, participera au Défi Azimut du 9 au 13 septembre et sera au départ du Vendée Globe le 8 novembre à bord de LinkedOut (invitation presse ci-dessous pour le 9)

>> Les 80 personnes en précarité sont accompagnées par des coachs dans leurs recherches d’emploi. Quelques entreprises sont déjà sur les rangs afin d’embaucher les nouveaux profils

En attendant, zoom sur Anaïs, candidate LinkedOut :

Sa mère vit en Vendée. Inéluctablement, Anaïs connaît le Vendée Globe et va suivre avec passion le tour du Monde en solitaire 2020 car le voilier LinkedOut, skippé par Thomas Ruyant, va la représenter ainsi que toutes les personnes en précarité qui recherchent un emploi. « Je vais être de tout cœur avec lui. Je trouve ça génial d’avoir un voilier aux couleurs de LinkedOut sur cette grande épreuve. J’espère que sa médiatisation va permettre à beaucoup d’entre nous de trouver un travail. Je trouve que l’idée du Vendée Globe de LinkedOut peut apporter beaucoup de choses et c’est une forme de partenariat différente. LinkedOut n’est pas un produit mais une belle cause au service de l’Inclusion. » Témoignage…

Elle a 25 ans. Comme de nombreux profils présentés sur la plateforme LinkedOut, Anaïs n’a pas eu un parcours facile et cherche depuis quelques années ardemment un job afin d’épouser une vie normale. « Je suis née en Eure et Loire non loin de Dreux. Ma scolarité a été difficile. J’ai arrêté l’école à 17 ans. J’ai rencontré mon conjoint à 18 ans et nous sommes partis dans le 91 chez ses parents. J’ai enchaîné alors les formations rénumérées, les stages dans la vente, mais je n’ai jamais réussi vraiment à m’insérer. Et puis je suis tombée enceinte, pour mon plus grand plaisir, à 21 ans. Au bout de deux mois de grossesse, mon beau-père nous a mis à la porte et nous nous sommes retrouvés à la rue. Je suis restée jusqu’à mes 8 mois de grossesse sans domicile, dans des squats… Médecin du Monde m’a alors repéré et nous a trouvé un hôtel. Trois semaines après, j’ai accouché d’une petite Irina. Hélas, à cause d’une vieille affaire, mon conjoint a été emprisonné. Je me suis retrouvée seule. On voulait me retirer ma fille. Une amie, une très bonne amie, a décidé de me loger en co-location. Depuis, mon homme est sorti et nous vivons voilà maintenant depuis 3 ans dans un hôtel social. J’ai toujours cherché du travail mais ma situation n’était pas très convaincante auprès de futurs employeurs. On m’a présenté Entourage puis LinkedOut. Je suis très, très heureuse de faire partie des profils qui sont poussés sur LinkedOut.fr. Je crois en moi et ma capacité à séduire une entreprise et, peu à peu, retrouver une certaine forme de dignité. »