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Invitation au Voyage, à l’Aventure, au Vendée Globe !

février, 18Ruyant
Thomas Ruyant – “Le Souffle Du Nord” – Helly Hansen

Alors que la construction de son Imoca dernière génération bat son plein en Lombardie, du côté de Bergame, Thomas Ruyant poursuit inlassablement sa quête de partenaires désireux de partager dès à présent l’extraordinaire aventure en cours, qui trouvera à l’automne 2020 une apogée rare, enviée, et valorisante à souhait, avec ce sommet d’engouement médiatique et populaire que constitue un départ de Vendée Globe. Le navigateur Nordiste a fait le pari de l’excellence à tous les étages. Il s’est encadré d’une Dream Team, « les meilleurs à leur poste », qui lui permet aujourd’hui, sans vantardise aucune, de proposer aux entrepreneurs en quête de développement dynamique et hors norme, un projet haut de gamme, clé en main, parfaitement bordé en toutes ses caractéristiques, humaines et techniques. « La démarche sportive et technologique que constitue TR Racing représente, en ce début d’année 2019, le seul projet compétitif parfaitement lancé et ambitieux, totalement disponible à la communication d’un ou plusieurs partenaires tentés par l’aventure unique du Vendée Globe. » martèle Thomas. « La porte de l’Aventure majuscule est grande ouverte. Ceux qui désirent nous rejoindre n’ont plus qu’à prendre place à nos côtés et à se laisser piloter sur les vagues de l’exploit… »

Une addition de talents pour un projet performant

Totalement focalisé sur l’avenir et sur les échéances qui approchent à grands pas, avec cette mise à l’eau si attendue de son plan Verdier programmée pour courant juillet prochain, Thomas Ruyant se réjouit aussi être parvenu, grâce au soutien indéfectible de ses investisseurs, à mettre sur les rails l’ambitieux projet sportif et technologique auquel il aspirait depuis l’interruption prématurée de son Vendée Globe 2016-2017. « Nous sommes parvenus à réunir toutes les composantes à mes yeux les plus performantes du moment pour aboutir à la construction et au lancement d’un voilier de la classe Imoca innovant et performant. Ils sont les meilleurs à leurs postes ; Guillaume Verdier est l’architecte référence pour dessiner ce voilier capable de prétendre aux plus grands succès. Il est épaulé pour les études et les calculs de François Pernel, transfuge des projets de Jean Pierre Dick. Le bateau est en construction chez un orfèvre en la matière, le chantier italien Persico Marine à Bergame. Antoine Koch travaille en parfaite harmonie avec Guillaume Verdier sur la conception de tous nos appendices. Laurent Bourguès, mon complice de toujours, occupe les fonctions de Directeur technique, tandis que Marcus Hutchinson que l’on ne présente plus, est mon Team Manager. »

« L’addition de tous ces talents et de toutes ces compétences permet au projet de prendre forme et consistance de la meilleure des manières. Reste à trouver la marque, le partenaire titre, les hommes ambitieux pour prendre les commandes de notre « fusée », et d’en faire le soutien, le support redoutablement efficace d’une communication active, interactive, puissamment performante comme seule la voile océanique peut offrir. Nous proposons, je le crois, une opportunité unique pour un sponsor d’entrer de plain pied dans un projet gagnant, libéré des contraintes techniques fastidieuses, pour ne plus se concentrer qu’à l’accompagnement en communication d’une aventure exceptionnelle et rare. »

Des retours sur investissement colossaux

Le compte à rebours est donc lancé pour TR Racing qui compte bien profiter du calendrier du second semestre 2019 pour accumuler les premiers milles de mise au point. « La Transat Jacques Vabre constituera un premier galop très intéressant pour progresser dans la prise en main du bateau. C’est aussi un événement tout à fait propice pour lancer la communication d’un sponsor. Le début de l’année 2020 sera encore l’occasion de naviguer à plusieurs reprises en Transat, pour arriver avec un bateau parfaitement abouti sur la ligne de départ du Vendée Globe aux Sables d’Olonne. »

« On connait les retours sur investissement d’un Vendée Globe » poursuit Thomas, « ils sont colossaux et d’autant plus performants pour un investisseur qui nous rejoindrait aujourd’hui, n’ayant plus qu’à « habiller » un projet solidement construit.  J’ai mon destin en main, et je veux le partager…»

L’heure de la rentrée pour Aymeric Chappellier !

février, 15Team Aïna
CLASS 40 AINA – AYMERIC CHAPPELLIER

Presque trois mois après sa belle deuxième place dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Class40, Aymeric Chappellier s’apprête à reprendre du service. Le skipper d’AINA Enfance et Avenir, dont le bateau a passé l’hiver à Pointe-à-Pitre, s’alignera, en effet, ce lundi au départ de la RORC Caribbean 600, la première course comptant pour le Championnat des Class40 2019. L’épreuve, qui s’est imposée au fil du temps comme l’une des courses incontournables aux Antilles et qui réunit, de fait, les plus belles machines européennes et américaines, va ainsi permettre au navigateur Rochelais de se remettre dans le match afin de préparer au mieux le Défi Atlantique, l’une des épreuves phare de la saison qui s’ouvre et dont le coup d’envoi sera donné le 23 mars prochain.

Après près de trois mois de trêve hivernale, dans la foulée de sa jolie deuxième place dans la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Aymeric Chappellier est donc sur le point de faire son retour à la compétition. Le Rochelais, qui a rejoint la Guadeloupe où il a retrouvé sa monture en début de semaine dernière, se prépare, en effet, à participer à la fameuse RORC Caribbean 600. Au menu : un parcours de 600 milles au départ et à l’arrivée d’Antigua. « Je suis content de repartir en course car trois mois sans aller sur l’eau – à l’exception d’une petite escapade sur le tout nouveau Figaro Bénéteau III -, ça commençait à gratter un peu ! », s’amuse le skipper du Class40 aux couleurs de l’association AINA Enfance et Avenir qui a remis son bateau à l’eau une première fois la semaine dernière donc, puis une seconde fois ce jeudi à la suite d’un talonnage sans grande gravité à l’entrée du port de Pointe-à-Pitre survenu mardi. « La course qui arrive va nous permettre de refaire un check global du bateau et du gréement. Après la transat, il n’y avait trop rien à faire, hormis un peu de boulot sur le bulbe de quille et quelques voiles à réparer. L’idée, c’est de voir si tout fonctionne correctement afin d’être sûr que l’on n’est pas passé à côté de quelque chose mais aussi de reprendre contact avec le bateau. L’avantage, c’est que cette RORC Caribbean 600 est une régate assez intense. De fait, outre les conditions de mer et de vent qui risquent de mettre le bateau à rude épreuve, il va falloir gérer les difficultés du parcours qui sont nombreuses », assure le Rochelais qui connait déjà l’épreuve pour y avoir participé avec succès à bord du NMD54 Teasing Machine d’Éric de Turckheim l’an passé.

Un parfait warm-up en vue du Défi Atlantique

« Il y a peu de grands bords et plein de marques à passer. C’est super intéressant. Idem stratégiquement, avec de nombreux effets de site et autant de zones de dévent. Au final, la course s’apparente vraiment à un sprint. Impossible de se relâcher ! », note Aymeric, soulignant le nombre record de participation cette année dans la catégorie des Class40. « On est dix 40 pieds inscrits à ce jour et en plus de ça, il y a vraiment du bon niveau avec des équipages comme ceux de Luke Berry, Halvard Mabire ou Kito de Pavant », ajoute Aymeric qui régatera pour l’occasion avec Jacques Fournier, Rodrigue Cabaz et Stan Thuret. « Cette RORC Caribbean 600 s’annonce comme un super entraînement, même si, bien sûr on y va avec l’ambition de gagner », avoue Aymeric qui n’a, de fait, pas pour habitude de faire de la simple figuration lorsqu’il s’aligne au départ d’une compétition. « Le gros objectif reste évidemment la transat à venir (le Défi Atlantique programmé le 23 mars prochain, entre Pointe-à-Pitre et La Rochelle via une escale à Horta, aux Açores) mais cette course aux Antilles compte tout de même pour le Championnat des Class40 avec un coefficient 2. C’est motivant et, en ce qui me concerne, j’aime beaucoup les courses du RORC (Royal Ocean Racing Club, ndlr). On y est toujours bien accueilli, on y fait de beaux parcours et on y bénéficie d’un peu de visibilité à l’international, ce qui ne gâche rien », termine Aymeric Chappellier qui sera au départ de toutes les courses du calendrier Class40 en 2019 dont Les Sables – Horta et la Transat Jacques Vabre et qui portera à nouveau avec fierté les couleurs de l’association Aïna, Enfance et Avenir.

Perrine Laffont, Championne du Monde !

février, 10Perrine Laffont

Reed Valley, Park City, Etats-Unis, l’athlète ariégeoise a remporté cette nuit le titre de Championne du Monde de ski de bosses en parallèle pour la deuxième année de suite. Perrine Laffont termine ces Mondiaux avec deux médailles puisque dans la nuit de vendredi à samedi, elle avait décroché une belle médaille de Bronze en Single. La Championne Olympique réalise une saison tonitruante puisqu’elle a été toujours dans le top 3 sur les 8 épreuves courues depuis le début de sa saison.

« Je conserve mon titre, je reste au top ! » déclare Perrine. « C’est un sentiment particulier de gagner deux années de suite. Je suis toute de même double championne du Monde. Quelle satisfaction ! Quel bonheur car j’en ai bavé. J’étais dépitée ce matin après ma médaille de Bronze en single. J’étais très fatiguée par cette saison très, très dense et j’ai été déçue par le jugement des juges sur mon premier saut lors de la finale du single. J’avais réussi mon meilleur D Spin de la journée et j’ai l’impression de ne pas avoir été récompensée. Alors quand il a fallu revenir pour le parallèle, ça a été difficile mais je me suis accrochée. J’ai pris les runs les uns derrière les autres et ça a marché. »

Solidaires En Peloton – ARSEP, version 2019

février, 4Solidaires En Peloton

Le Défi Voile Solidaires En Peloton, après une saison 2018 menée tambour battant à bord du Multi50 aux couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et skippé par Thibaut Vauchel-Camus, se prépare activement pour une deuxième année de navigation dont l’apogée sera la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia, départ le 27 octobre. Trois questions…

  1. Retour en arrière, comment s’est déroulé ton “après-Rhum” ?

Mon arrivée à Pointe-à-Pitre, à la troisième place , a été très forte en termes d’émotions. Ce retour à la maison (Thibaut est originaire de Guadeloupe) a été puissant. J’ai été accueilli avec beaucoup de ferveur. J’ai été très touché par la sympathie des guadeloupéens à mon égard. Traverser l’Atlantique sur un Multi50, ce n’est pas rien. Cette Route du Rhum m’a marqué. Beaucoup de monde s’est passionné pour mon parcours. C’est un plaisir de partager encore aujourd’hui l’enthousiasme lié à ma Route du Rhum. J’ai ressenti un réel bien-être les jours suivants mon arrivée. J’étais heureux de retrouver la vie guadeloupéenne : la fête, la nourriture, le surf ou le kite dans une mer chaude… Ce relâchement a été bon à vivre avec mes proches, ma femme, ma fille, mes partenaires, les patients. Je suis maintenant de retour en Bretagne, à Saint-Malo, mon autre chez moi.  Il a fallu récupérer physiquement et se remettre dans une vie de chef d’entreprise. Nous avons vécu une telle année 2018 que quand ça s’arrête, tu te demandes ce que tu vas faire ! Il y a peut-être un petit “Rhum blues” même si j’ai de beaux défis devant moi.

  1. Justement, peux-tu nous parler de 2019 ?

J’espère pouvoir annoncer mon co-skipper sur la Transat Jacques Vabre assez vite. Sportivement, la Transat Jacques Vabre sera la grande épreuve de l’année. Je ne serais plus un bizuth du Multi50 comme en 2018. Nous avons emmagasiné beaucoup d’expérience sur notre trimaran l’année dernière. Alors forcément, l’idée est de jouer la gagne sur cette longue traversée de l’Atlantique en direction du Brésil. En avant-saison, nous allons participer à toutes les courses du circuit Multi50 comme le Grand Prix Guyader, le tour de Belle-Ile, le Trophée de Brest Multi50, l’Armen Race en mai et puis il y aura le Grand Prix Valdys en septembre. En marge de ce programme, je réfléchis à d’autres défis en solitaire à bord du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP. Pourquoi pas un record ? Comme les autres années, je vais également m’atteler à mettre en avant la Fondation ARSEP et les patients atteints de la Sclérose En Plaques. Ces derniers viendront à plusieurs reprises à bord de mon voilier et puis il y aura le congrès des patients en mars, la journée mondiale en mai et les 50 ans de la Fondation. Je vais aussi participer à de nombreux événements Solidaires En Peloton en allant à la rencontre des défis kart, auto, moto, running…

  1. Enfin, comment va le Multi50 bleu ?

Il a effectué 8 courses, 12 000 milles, embarqué 500 personnes en 2018. Il a donc besoin d’un bon chantier d’hiver. Nous allons surtout faire de la cosmétique générale car il est en bon état. Nous allons démonter tous les systèmes et remplacer les pièces usées. Nous voulons également gagner un peu de poids, mettre au point une voile pour la Transat Jacques Vabre et réfléchir à des aménagements pour la navigation en double, mettre une bannette par exemple.

Alexis Loison : « Réussir à être à l’aise au plus vite »

février, 1Loison

Après avoir récupéré son Figaro Bénéteau III le 16 janvier dernier, puis préparé sa monture au chantier Caennais V1D2 afin la mettre au propre et de commencer à l’optimiser, Alexis Loison, s’apprête désormais à entamer les premières navigations pour prendre en main sa nouvelle machine équipée de foils. Le challenge est de taille pour le skipper Région Normandie pour les deux saisons à venir qui, fort de déjà 13 années d’expérience et de très nombreux succès sur le circuit des Figaro Bénéteau, affiche légitimement des ambitions fortes, même si ce changement de support impose de trouver au plus vite de nouveaux réglages et de nouveaux repères. Et c’est d’autant plus vrai que le coup d’envoi de la première épreuve de l’année, la Sardinha Cup qui se jouera en double entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, sera donné dès le 7 avril prochain, et qu’en prime, de très nombreux grands noms de la voile ont choisi de faire leur retour sur le circuit, à l’image de Loïck Peyron ou Michel Desjoyeaux. Bref, on l’aura compris, 2019 s’annonce aussi intense que passionnante pour le Cherbourgeois qui vise clairement à la fois un podium sur la Championnat de France Elite de Course au Large et sur la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro. Entretien.

Vous avez reçu votre nouveau bateau le 16 janvier dernier. On image que, depuis, le temps est compté ?

« Au début, après le déballage du bateau, nous avons réalisé un premier état des lieux et, comme l’autorise la classe, nous avons retravaillé différents points, comme par exemple la quille, dans le but de lui donner un plus joli profil. Nous avons également fait beaucoup de montage et de matelotage, puis nous avons soigné l’installation du système de foil. Au final, nous nous en sommes bien sortis et nous avons fait un truc propre. Après cette période de dix jours, nous avons mis le bateau sur un camion pour le descendre en Bretagne en passant par le Conseil Régional de Normandie. Là a eu lieu la cérémonie de baptême du Figaro III en présence d’Hervé Morin, Président de la Région. Ce moment restera évidemment un joli souvenir dans la vie du bateau et du projet. Dans la foulée, le camion a repris la route pour Port-la-Forêt où il est arrivé mardi matin. Très vite, tout s’est enchaîné : nous avons mis à l’eau mercredi puis mâté hier (jeudi). Les voiles sont prêtes et je dois les récupérer ce vendredi soir avant d’attaquer les premières navigations. »

A partir de quand sont prévues ces premières sorties en mer ?

« Aujourd’hui et demain, je participe au stage de survie imposé par la Fédération Internationale (World Sailing) tous les cinq ans. L’objectif est donc d’effectuer la première navigation à partir de lundi, puis d’en enchainer autant que possible avant le premier stage d’entraînement proposé par le Pôle Finistère Course au Large, le 12 février prochain. Pour ces premiers tests sur l’eau, j’ai prévu de réaliser une campagne de speed-test (tests de vitesse, ndlr) avec Pierre Leboucher qui travaille avec le même maître- voilier que moi, en l’occurrence Technique Voile. Le directeur technique de la voilerie, Fred Duthil, sera à mes côtés à bord et c’est aussi lui que j’ai choisi pour participer à la Sardinha Cup, l’épreuve qui ouvrira la saison dès la fin du mois de mars. Fred est à la fois un grand champion et quelqu’un de très intuitif. Il m’apportera assurément beaucoup pour la suite, et notamment en vue de la Solitaire Urgo – Le Figaro, la course phare de la saison. »

Autre point positif, vous êtes aujourd’hui l’un des tous premiers à mettre à l’eau…

« En effet et c’est important pour moi. Maintenant, il est temps d’aller tester le matériel surtout que la saison qui s’ouvre est assez particulière. Je suis très content de continuer de régater sur le circuit des Figaro Bénéteau car il va, à coup, sûr y avoir de la super bagarre avec le retour de nombreux anciens vainqueurs de la Solitaire et plein de très grands champions. Je mesure pleinement la chance que j’ai de pouvoir continuer à être là, surtout une année comme celle-là. Reste que la première course va vraiment arriver très vite et que pour cette raison, il va être très important de se sentir rapidement à l’aise sur la machine. Ce sera, en effet, important de pouvoir rapidement sortir le nez du bateau et de pouvoir se concentrer sur la stratégie qui représente, naturellement, une part essentielle de la performance. »

Comment va s’articuler votre saison 2019 ?

« Six épreuves sont au programme du calendrier la classe cette année (lire ci-après, ndlr). Mon objectif et celui de la Région Normandie, est de toutes les faire. La spécificité de cette nouvelle saison, c’est qu’elle est très concentrée et qu’elle va nous faire parcourir de nombreux milles, avec la Sardinha Cup mais aussi une Solitaire dotée d’étapes assez longues. En résumé, 2019 promet d’être intense. Par ailleurs, si certains ont tendance à dire qu’avec l’arrivée du Figaro III, ça repart d’une page blanche, je suis pour ma part un peu moins radical. J’ai aujourd’hui 13 années de Figaro dans les pattes et je sais que cela est un atout. Il y a forcément une certaine routine sur certains points que je vais retrouver, des choses auxquelles je vais naturellement attacher plus ou moins d’importance car je connais les priorités. Je vais ainsi pouvoir me concentrer sur le bateau et j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça donne sur l’eau. La bonne nouvelle, c’est que des conditions assez variées sont annoncées pour la semaine prochaine. Cela va permettre de tester un peu toutes les allures et toutes les manœuvres. Ce sera une grosse étape de franchie. Mon idée, c’est de faire passer un maximum de monde à bord de Région Normandie pour avoir un maximum de regards différents. Je naviguerai notamment avec Sébastien Simon, le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, lors du premier stage. Ce sera important de marquer les esprits dès le début. Idem lors de la Sardinha Cup. De fait, même si ça restera une épreuve d’apprentissage, ce sera important d’être dans le coup car à l’arrivée, on pourra déjà tirer pas mal de conclusions. »

 

Le calendrier d’Alexis Loison en 2019

 

  • Sardinha Cup entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, aller et retour, entre le 25 mars 2019 et le 14 avril. Course en double. Cette épreuve est une nouveauté.
  • Solo Maitre CoQ, aux Sables-d’Olonne, du 26 avril au 5 mai. Course en solitaire.
  • La Solo Concarneau, autour du 12 mai, ne comptera pas pour le championnat de France Élite de course au large, mais la course en solitaire sera qualificative pour la Solitaire Urgo Le Figaro.
  • Solitaire Urgo Le Figaro, du 26 mai au 30 juin, l’arrivée de la course est prévue à Dieppe. Course en solitaire et à étapes.
  • Douarnenez Horta entre Douarnenez et Horta (Açores), aller et retour. 21 juillet au 18 août. Course en solitaire.
  • Tour de Bretagne, du 1er au 14 septembre, parcours dévoilé lors du Nautic 2019. Course en double.

 

Perrine Laffont en mode Mondial

janvier, 31Perrine Laffont

Avec six podiums dont deux victoires sur les six épreuves de Coupe du Monde de ski de bosses courues depuis le début de saison, Perrine Laffont réalise, pour l’instant, un parcours sans-faute et mène le classement général avec un bon matelas d’avance sur sa poursuivante australienne. Avant de reprendre le chemin de cette Coupe du Monde avec une étape à Tazawako au Japon les 23 et 24 février puis à Shymbulak au Kasakhstan les 2 et 3 mars, la Championne Olympique participera au Championnat du Monde de la spécialité, les 8 et 9 février à Park City. Interview…

  • Peux-tu revenir sur ton parcours depuis le début de la Coupe du Monde à Ruka le 7 décembre ?

J’ai réalisé un début de saison très positif. Je suis satisfaite de ma régularité. Je n’avais jamais réussi à enchaîner comme ça auparavant. En 2018, j’étais montée trois fois de suite sur le podium. Là, cela fait six fois. C’est une première pour moi. Je suis d’ailleurs la seule athlète à avoir réussi cet enchaînement cette année. Même Mikaël Kingsbury, le roi de la discipline, n’a pas réussi cette performance (4 podiums). A Ruka, pour la première étape de la Coupe du Monde, j’ai gagné. Je ne m’attendais pas à ce résultat car je ne savais pas si mon nouveau run allait plaire aux juges. Ce premier acte m’a prouvé que j’étais capable. J’ai ensuite réussi à dérouler sur les autres étapes même si à Calgary et à Mont Tremblant, cela n’a pas été simple.

  • Pourquoi ?

A Calgary, je n’arrivais pas à passer mon nouveau saut, le D Spin, comme je le voulais en entraînement. La piste était très exigeante. J’étais brouillonne. Il faut dire que ce nouveau saut me sort de ma zone de confort ! A Mont Tremblant, nous avons eu qu’un seul jour d’entraînement ce qui est très peu. Il faut savoir que les trainings avant les compétitions sont souvent très courts et on a toujours pas mal de pression car on veut bien faire, analyser la piste, se mettre dans les bonnes conditions… en très peu de temps. Pour finir, cela s’est bien passé à Mont Tremblant puisque je gagne.

  • Tu as un niveau de ski qui fait la différence ?

Cela a toujours été mon point fort. J’ai une base solide en ski. Je ne me prends pas trop la tête avec ça. C’est assez naturel chez moi ! A Mont Tremblant, je ne prends que la moitié des points avec mon D Spin. J’ai encore une grande marge de progression sur les sauts

 

  • Comment abordes-tu le Championnat du Monde, l’un de tes objectifs importants ?

Forcément, je suis la personne à abattre (rires) car je fais un bon début de saison. J’arrive en tant que favorite mais je ne me focalise pas sur cette étiquette. Je me concentre sur moi. Je vais sur ce Mondial pour essayer de faire mon meilleur run ce qui n’a pas encore été le cas depuis le début de la saison. Il y a encore pas mal d’imperfections. L’idée est d’essayer de revenir, tout de même, de Park City avec deux médailles, l’une en single et l’autre en parallèle.

  • Tu es depuis un moment en Amérique du Nord. As-tu le temps de faire autre chose que du ski ?

Je dors beaucoup, parfois 10 à 12 heures par nuit. Je me concentre sur ma récupération. J’ai fait un peu de shopping à Montréal mais il faisait vraiment très froid. Je passe beaucoup de temps en salle de musculation et un peu à la piscine. En fait, nous enchaînons beaucoup depuis quelques semaines. J’aurais plus de temps en mars.

Le Belem en cale sèche à Marseille

janvier, 22Belem

Le trois-mâts Belem sera en cale sèche à Marseille du 21 janvier au 28 février 2019 pour y subir au chantier Sud Marine Shipyard ses travaux annuels d’entretien des œuvres vives (parties immergées). Il reviendra ensuite à Port-Vendres jusqu’au 1er avril où il reprendra la mer pour 7 mois de navigation.

” Le Belem va être caréné comme chaque année lors de son hivernage » déclare Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem. « C’est le chantier Sud Marine Shipyard qui a été sélectionné sur appel d’offre pour cet arrêt technique. Le Belem est le plus vieux bateau au monde inscrit au Bureau Veritas qui impose à la Fondation Belem une mise à sec annuelle du navire pour son bon entretien et le maintien de la sécurité à bord. Il sera inspecté à Marseille fin février afin de renouveler son permis de navigation. Il reviendra ensuite en Occitanie pour les derniers préparatifs avant le départ du navire le 1er avril 2019 pour 7 mois de navigation : au programme la Méditerranée, l’Atlantique, la Scandinavie, les îles britanniques… Le navire participera également à la très attendue Armada de Rouen du 7 au 16 juin 2019.”

Perrine Laffont en forme !

décembre, 20Perrine Laffont
Training at the FIS Freestyle Ski moguls World Cup event held in Thaiwoo (CHN). Photo: Mateusz Kielpinski (FIS)

La Championne Olympique de ski de bosses, Perrine Laffont, a débuté de la plus belle des manières sa saison en Coupe du Monde en gagnant à Ruka en Finlande puis en terminant troisième en single et deuxième en parallèle en Chine le week-end dernier, un cadeau de noël avant l’heure pour l’ariégeoise… Interview.

Quel bilan tires-tu de ces deux premières étapes de la Coupe du Monde de ski de bosses ?
Trois courses, trois podiums, c’est une première pour moi. Je n’ai jamais réalisé un début de saison comme ça même s’il y a un peu de frustration de ne pas avoir gardé la tête de la Coupe du Monde puisque l’américaine Jaelin Kauf a fait le doublé en Chine.

Mais tu as mis en place un nouveau run contrairement à ton adversaire directe ?
Oui c’est vrai. Il y a encore du travail sur ce run mais je ne suis pas loin de le maîtriser notamment le D Spin. On va dire que je manque un peu de régularité. En Chine, je gagne les qualifications. Je suis un peu moins bien ensuite. Je vais m’entraîner les 27, 28 et 29 décembre à Tignes afin de continuer ma montée en puissance sur ce run. Je vais aussi participer à la Coupe de France le 27, un bon moyen de rester dans la compétition avant d’enchainer le 12 janvier avec la troisième étape de la Coupe du Monde à Calgary au Canada.

Tu participeras en fin de semaine au trophée Andros à Andorre, un peu de détente ?
J’aime conduire et j’ai répondu oui quand l’un de mes partenaires, Hyundai, m’a proposé de venir. Cela sera une première pour moi de conduire sur un circuit et sur la glace. Et puis je vais avoir un sacré coach en la personne de Dani Sordo.

Qu’as-tu demandé au père Noël ?
Une rencontre avec Antoine Griezman (rires).

Sport responsable – Generali : les vainqueurs sont …

décembre, 19Sport responsable

En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Stade de France à Paris. À l’initiative de Generali, 320 structures sportives ont répondu, en 2018, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.

Le FC Médoc Côte d’Argent, Sesame, le centre équestre poney-club d’Orléans, l’union athlétique Albenasienne, le Blagnac Rugby Club, le Castres Sports Nautiques, le club omnisports des Ulis remportent les trophées 2018 dans leurs catégories et ont reçu, des mains de Sébastien Chabal, président du jury, et de nombreux experts présents, leurs récompenses.

La démarche Sport responsable, après sept ans d’existence, continue à prendre de l’ampleur. Elle compte désormais 15 institutions sportives à avoir signé la charte du Sport responsable avec la Fédération Française de Baseball et Softball qui a rejoint l’initiative ce jour.  Rendez-vous en 2019 pour une nouvelle édition et la découverte de nouvelles actions vertueuses dans le monde du sport amateur et professionnel.

Elise Ginioux, membre du comité exécutif, en charge de la communication des affaires publiques et de la RSE : « La démarche Sport responsable est une initiative à laquelle nous sommes attachés car elle permet de d’illustrer dans le domaine du sport nos engagements en matière de développement durable. Outre la performance individuelle et collective, le sport est un vecteur essentiel de lien social, d’éducation et d’intégration, de santé et de respect de l’environnement qui sont à mettre en lumière. »

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « Nous avons encore vu et récompensé ce soir de belles initiatives de structures qui viennent des quatre coins de la France. Elles viennent grâce à beaucoup de volonté et d’envie. Nous pouvons être fiers d’avoir mis à l’honneur de si beaux exemples dans le sport. Sport responsable est en train de se propager et c’est vraiment une bonne chose. Rendez-vous en 2019 ! »

Greg Martin, FC Médoc Côte d’Argent, vainqueur dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « J’étais travailleur social auprès de personnes âgées mais cela s’est terminé avec mon employeur. Pendant ma période de chômage, je suis devenu éducateur bénévole autour du FC Médoc et j’ai rapidement eu l’idée de créer du lien entre les jeunes du club de football et les personnes âgées. Depuis, nous avons 60 personnes âgées qui viennent à la rencontre des enfants très régulièrement pour des activités de prévention à la dépendance. Ils échangent et discutent via des ateliers de mémoire, d’équilibre ou de gym et ça marche puisque les enfants expriment leur envie de rencontrer d’autres générations. Certains me disent d’ailleurs que s’il n’y avait pas ces ateliers, ils ne verraient jamais les personnes âgées… »

Marianne Gazeau, SESAME, vainqueur dans la catégorie « acteurs engagés » : « Nous sommes une TPE de 10 personnes qui agit en conseil pour l’international. Nous avons créé le projet « foot d’elles » qui a pour but de promouvoir à travers des actions concrètes comme un tournoi, un prix Foot d’Elles, un futur festival… l’égalité femmes – hommes dans le football. L’idée est que les femmes aient accès au football comme les hommes. Nous portons ce sujet en Interne à travers notre équipe de football au féminin mais aussi en externe en encourageant les entreprises à nous rejoindre dans notre démarche. »

Pascal Deboudt, centre équestre poney-club d’Orléans, vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « L’Eco-responsabilité est dans notre ADN depuis 30 ans. C’est naturel pour nous ! Nous avons mis en place depuis toujours différentes actions en matière d’écologie comme des structures uniquement en bois, la dématérialisation totale de notre courrier, des initiatives pédagogiques pour les jeunes, la traction animale pour éviter un tracteur, un accès à la mobilité réduite… C’est l’addition de ces initiatives qui font de nous un club éco-responsable. La semaine européenne de l’éco-responsabilité a été un moteur ces dernières années pour nous afin de continuer notre démarche et nous sommes fiers d’être vainqueur des trophées Sport responsable dans la catégorie qui nous importe le plus. »

Ingrid Miralles, union sportive athlétique Albenasienne, vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes un nouveau bureau au sein du club et nous récupérons le fruit du travail des anciens dirigeants. Nous sommes tous des militants pour la mixité et le sport pour les femmes. L’un de nos entraîneurs vit dans le quartier des Oliviers de Aubenas et nous l’aidons fortement à sensibiliser les familles et les jeunes, notamment les filles, de cet environnement afin de s’inscrire dans notre club. Nous leur facilitons la tâche financièrement en prenant en charge les licences. C’est une action de tous les jours qui passe par beaucoup de dialogue puis le bruit de bouche à oreille. L’idée est d’avoir la confiance des familles afin de faciliter l’incorporation des filles à notre sport et ça marche. »

Benoît Trey, Blagnac Rugby Club, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « Nous agissons sur deux volets : le sportif et le social. Nous avons mis en place un dispositif pour la formation de nos jeunes sportifs avec un cadre clair et une ligne de conduite aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Ces dernières sont à égalité avec les hommes dans notre club. Elle bénéficie des mêmes installations et des mêmes partenaires ce qui est assez rare. Nous avons également une commission « emploi et formation » qui permet aux sportifs de se former en parallèle de la pratique du rugby avec des stages et un accès à notre réseau d’entreprises. Cela débouche souvent sur des CDI ! Enfin, nous travaillons avec les deux lycées de Blagnac afin que le ballon ovale ait à nouveau sa place en milieu scolaire. Nous venons d’embaucher une éducatrice pour cette mission. J’ajoute que nous n’oublions pas les jeunes isolés puisque nous avons un partenariat fort avec l’association Rebond qui, entre autres, permet à ces jeunes de découvrir le rugby et de se raccrocher à une discipline sportive. »

Jérôme Py, Castres Sports Nautiques, vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Depuis longtemps, nous mettons en place des activités pour les personnes en situation de handicap. C’est notre réflexion de base. Nous pratiquons par exemple la plongée et nous en proposons pour les handicapés. Nous espérons avoir une nouvelle piscine dans les années qui viennent et nous voulons prioritairement une fosse de plongée adaptée aux handicapés. Pour cela, nous formons des encadrants capables de répondre à ces demandes. De plus, nous sommes le seul club du département labellisé par la Fédération Française Handisport. Enfin, nous organisons depuis six ans un meeting de natation mixte. »

Alain Fauvel, Club Omnisports des Ulis, vainqueur dans la catégorie « santé et prévention » : « Un club omnisport ce n’est pas une addition de discipline sportive, c’est plutôt une vision qui permet à tous de pratiquer un sport et souvent de résoudre certains problèmes de sociétés. De notre côté, dans un environnement économique difficile, nous proposons à un large public la pratique du sport « loisir » et en compétition. Nous nous sommes rendus compte ces derniers temps que la population des Ulis était de plus en plus vieillissante alors nous avons mis en place neuf sections capables d’accueillir des personnes ayant des pathologies. En rapport avec les médecins traitants et la Fédération Française des clubs omnisports et après un diagnostic, nous proposons des activités particulières à chacun en rapport avec leurs maux. »

Pierre-Yves Orlianges, Association Rouennaise de Football, deuxième dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « Depuis 2016, en association avec Terre d’Asile, nous accueillons des migrants au sein de notre club pour des entraînements et la compétition. Cela a commencé en 2016 avec des Soudanais. Depuis, plus de 15 migrants viennent régulièrement jouer au football avec nous. Nous les équipons, on prend leurs licences et ils sont totalement intégrés dans notre club qui prône la mixité d’âge, de religion et sociale. Nous sommes très peu de clubs à le faire en France mais nous donnons l’exemple et nous intervenons régulièrement au sein de la Fédération Française de football pour expliquer comment on s’y prend. »

Sandra Mure-Ravaud, Montpellier Métropole Hockey Club, deuxième dans la catégorie « mixité » : « Le Hockey est un sport mixte. Toutes équipes et à tous niveaux peuvent être composées de femmes et d’hommes. De notre côté, nous avons 2 à 3 filles dans chaque équipe à tous niveaux et tout âge. Nous avons même deux jeunes filles en moins de 15 ans et moins de 18 ans en National intégrée dans des équipes à majorité masculine. Nous organisons une journée « porte ouverte » pour les filles afin de les attirer et nous sommes très soutenues en communication par notre fédération dans ce sens. »