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Objectif Route du Rhum !

février, 15Team Aïna

Après une saison 2017 ponctuée par une belle 3e place sur les Sables – Horta – Les Sables à peine plus d’un mois après la mise à l’eau de son bateau, puis une deuxième place dans la Transat Jacques Vabre avec un écart de 17 petites minutes seulement au premier après 17 jours de course, Aymeric Chappellier est d’ores et déjà pleinement focalisé sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dont le coup d’envoi sera donné le 4 novembre prochain, à Saint-Malo. Son objectif est clair : il s’agit de décrocher la victoire à Pointe-à-Pitre. Pour cela, le skipper d’AINA Enfance et Avenir peut non seulement compter sur le soutien indéfectible de ses partenaires, Picoty, Breteche, Taupin , Realites et Vert Import, mais aussi sur sa détermination et son sens du détail. Le Rochelais, qui n’a rien laissé au hasard lors de son chantier d’hiver bientôt sur le point de se terminer, compte bien continuer faire de même lors des mois qui viennent dans sa préparation, que ce soit à terre ou sur l’eau.

« Le mode sans échec » : tel est le crédo d’Aymeric Chappellier. Auteur d’une remarquable première saison à la barre de son Mach 40.3, marquée notamment par une prometteuse deuxième place dans la Transat Jacques Vabre en double avec Arthur Le Vaillant, le skipper du Class40 AINA Enfance et Avenir vise désormais une victoire dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, la mythique transat en solitaire à laquelle pas moins de 50 marins seront au départ dans sa catégorie cet automne. Un record. « Le fait qu’autant de bateaux soient annoncés est à la fois motivant et intéressant. Et pour cause, plus il y a de match, plus la victoire est belle », annonce le navigateur Rochelais, bien conscient, toutefois que la première place ne sera pas facile à aller chercher. « Le gros des forces en présence était engagé sur la Jacques Vabre mais pour cette Route du Rhum, on peut compter sur trois à cinq gros clients en plus. Cela promet de la belle bagarre », souligne Aymeric qui sait donc à quel point le hasard n’a pas sa place dans sa préparation. « Pour l’instant, les choses suivent leur cours, conformément au planning fixé dès le printemps dernier. Que ce soit au niveau de la préparation mentale, de la préparation physique et de la préparation du bateau, j’essaie de ne négliger aucun paramètre de la performance. Pour cela, j’ai la chance d’être bien entouré mais aussi de bien connaitre le bateau », indique Aymeric Chappellier qui a procédé à quelques améliorations sur sa machine lors de son chantier hivernal, toutes issues des enseignements tirés lors de ses navigations l’an passé.

Pas de place au hasard

« Nous avons apporté quelques modifications sur le plan ergonomique. Le bateau est très physique et nous avons fait en sorte de mieux protéger le bonhomme. C’est essentiellement sur ce point que nous avons travaillé. Pour le reste, nous sommes confiants dans le potentiel du bateau. Nous avons toutefois réalisé un check complet. Mât, voiles, gréement, winches… tout à entièrement été démonté puis remonté afin d’être vérifié. En résumé, nous avons procédé à la révision des 10 000 milles et aujourd’hui tout est ok pour aborder 2018 dans les meilleures conditions possibles », commente le skipper d’AINA Enfance et Avenir dont la machine est prévue de retrouver son élément le 28 février prochain, une fois les dernières retouches de peinture et la révision du moteur terminées. « Dès lors, nous enchaînerons deux semaines de navigations techniques afin de calibrer tout ce qui doit l’être et de poser les bases. Dans la foulée, nous attaquerons les entraînements en solitaire à Lorient », commente l’ingénieur et architecte naval qui a inscrit l’ensemble des grosses courses du calendrier de la Class40 à son planning – la 1000 Milles Les Sables (du 23 au 29 avril), le Grand Prix Guyader (du 4 au 7 mai), l’Ar Men Race (du 10 et 13 mai), la Normandy Channel Race (du 24 mai au 3 juin), le Record SNSM (du 21 au 24 juin) puis la Drheam Cup (du 21 au 29 juillet) – afin de préparer au mieux la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « L’idée, sur ces épreuves, sera de valider tout ce qui aura été fait pendant les entraînements, de monter progressivement en puissance, de montrer que l’on est là et bien là, et d’engranger un maximum de confiance avant la transat, l’objectif étant bien sûr d’être prêt et serein le 4 novembre, au départ du Rhum. Comme je suis quelqu’un de très terre à terre, je pars du principe que le travail paie et que dans ce contexte, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas », termine Aymeric Chappellier qui sait se donner les moyens de ses ambitions et qui espère évidemment porter haut les couleurs de ses partenaires, mais aussi celle de l’association AINA Enfance et Avenir entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre en novembre prochain.

Matthieu Souben rejoint All Purpose

février, 2All Purpose

La voilerie morbihannaise, située entre Carnac et la Trinité-sur-Mer, se renforce en accueillant Matthieu Souben, régatier et dessinateur de voiles confirmé.

Côté mer, Matthieu Souben est un spécialiste du multicoque auréolé de nombreuses victoires. Il a été, entre autres, membre de l’Equipe de France de Tornado de 2002 à 2007 et vainqueur de la Transat Québec-Saint-Malo avec Erwan Le Roux en 2012. Côté terre, le jeune homme, originaire de Vannes, évolue depuis 10 ans dans l’univers de la conception de voiles. « J’ai travaillé pendant 10 ans chez QuantumSails en Espagne puis en France en tant dessinateur et représentant » indique Matthieu. « J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience. J’avais envie de changement, de me rapprocher d’un centre de production français et de progresser. La proposition d’All Purpose de rejoindre son bureau d’étude est venue au bon moment. Je côtoie Rémi Aubrun et Fred Moreau depuis longtemps et je suis donc heureux d’intégrer All Purpose, une équipe performante qui a un véritable savoir-faire et de beaux projets d’avenir. »

Rémi Aubrun, responsable du bureau d’étude All Purpose se félicite de cette qualitative arrivée : « Je suis content parce que pour la progression de notre bureau d’étude, le dessinateur de voiles que je suis, a besoin d’échanger et de renouveler ses idées. Matthieu Souben a une vision différente et une véritable expérience dans les dessins de voiles. Son arrivée va permettre également de se répartir le travail et d’être encore plus réactifs auprès de nos clients, les plaisanciers, les coureurs au large, les écuries ou encore les cabinets d’architecte. La partie suivie de nos réalisations et tests est très importante pour All Purpose. Nous allons avec Matthieu être encore plus présents sur l’eau. » Le bureau d’étude All Purpose dessine ses voiles à partir du logiciel Sail Pack, une soufflerie numérique.

A noter enfin, que la voilerie All Purpose a enregistré une belle victoire sur la mythique Sydney – Hobart puisque l’entreprise équipait le JPK 10.80 mené par Michel Quintin, vainqueur en IRC4.

Le nouveau Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP : du rêve à la réalité !

janvier, 22Solidaires En Peloton

C’est fait ! Après neuf mois de chantier, le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP a été mis à l’eau samedi 20 janvier à Dubaï. Thibaut Vauchel-Camus, navigateur malouin originaire de Guadeloupe, le chantier ENATA et le cabinet VPLP lancent ainsi dans l’arène océanique un trimaran unique pourvu de foils et dont l’objectif est double : performer sur les grandes courses à la voile, à commencer par la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, départ le 4 novembre prochain, et vaincre ensemble la sclérose en plaques.

Les impressions de Thibaut…

Neuf mois de travail pour la performance

« Je suis fier du travail effectué par le chantier ENATA, les nombreux prestataires techniques français, mes équipes et par le cabinet VPLP. Ce trimaran est le fruit de près de 30 000 heures de travail sollicitant le savoir-faire de 170 personnes en France et à Dubaï ! Nous sommes au début d’une grande aventure sportive avec une machine exceptionnelle. »

Un trimaran high-tech unique

« C’est le deuxième Multi50 où l’arrivée des foils est au cœur du design. Ce voilier va être plus raide et je pense que nous allons gagner 15% à 20% en vitesse de pointe par rapport à la génération précédente. Ce chantier a été une magnifique expérience pour moi qui n’avait jamais construit de voiliers de cette ampleur. Je me suis transformé en chef d’orchestre en m’impliquant dans toutes les composantes de sa conception et en écoutant avec attention l’ensemble des personnes d’expérience tant au niveau du bateau que de la technique.

Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP bénéficie de la patte VPLP avec une plateforme en X et une barre d’écoute circulaire à l’arrière. Nous avons optimisé son design, en exploitant la place permise aux évolutions, tout en restant dans le cadre maîtrisé de la jauge Multi50. Nous avons dessiné une casquette atypique en extrapolant des modèles existants, ce qui lui donne un look assez remarquable. C’est un voilier qui a été conçu pour naviguer durant plusieurs années et qui évoluera au fil de ses navigations. Nous avons voulu un trimaran polyvalent pour des navigations en solitaire et en équipage, tout en gardant un haut niveau de sécurité en mer. »

Mi-mars à Saint-Malo, avec la Route du Rhum en ligne de mire, pour les patients atteints de la sclérose en plaques

« Je tiens à l’évidence à remercier l’ensemble des mécènes et partenaires du Défi Voile qui ont permis la construction de ce voilier des temps modernes. Je pense à Thélem Assurances, Tomates Jouno, B&B Hotels, Transports Delanchy et Sanofi Genzyme qui sont des piliers du projet. Depuis plusieurs années, nous évoluons ensemble dans une grande confiance et avec beaucoup d’amitiés. C’est un honneur pour moi de les représenter quotidiennement et de porter avec force les couleurs de Solidaires En Peloton et de la Fondation ARSEP. Ce trimaran de 50 pieds existe pour les patients atteints de la sclérose en plaques, il a pour objectif de faire prendre conscience à tous des difficultés engendrées par cette maladie.

Les premières navigations auront lieu dans quelques jours. Le Multi50 sera ensuite transporté par cargo jusqu’en Europe pour arriver à Saint-Malo mi-mars. J’ai hâte de pouvoir vous le présenter, d’accueillir les patients à bord du bateau et d’entamer ma préparation sportive pour la Route du Rhum, le grand objectif de cette année. »

Happy New Year

janvier, 14BLOG

Très, très bonne année à tous ! Vive 2018 et c’est parti pour de nouvelles aventures avec l’Agence – Conseil TB Press…

décembre, 19BLOG

L’Agence TB Press, après une belle année, passe en mode « repos » et ne sera pas opérationnelle avant le 15 janvier matin.

Merci à tous de nous suivre, merci de votre confiance,

TB Press est devenue en quelques années une véritable agence de communication capable de conseiller stratégiquement ses clients, capable de mettre en oeuvre de grandes campagnes de presse, de mettre en avant digitalement des sujets originaux tout en créant les contenus éditoriaux les plus pertinents possibles…

Bonnes fêtes à tous !

Tanguy Blondel

 

Trophées du Sport responsable : les vainqueurs sont ?

décembre, 15Generali

En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Pavillon Champs-Elysées à Paris. À l’initiative de Generali, 250 structures sportives dans 39 disciplines ont répondu, en 2017, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.

L’Association sportive Los Sautaprats Coarraze Nay dans la catégorie « accessibilité », les mousquetaires de Joinville dans la catégorie « mixité », le Paris Université Club dans la catégorie « santé et prévention », le Kawann Triathlon Club dans la catégorie « éco-responsabilité », l’association badminton Salbris dans la catégorie « insertion et reconversion », l’USC Bonneuil dans la catégorie « fairplay et citoyenneté », la Fédération Nationale CAMI Sport & Cancer dans la catégorie « acteurs engagés » remportent les trophées 2017 et ont reçu, des mains de Sébastien Chabal, président du jury, et de nombreux experts présents, leurs récompenses.

La démarche Sport responsable, après six ans d’existence, continue à prendre de l’ampleur. Rendez-vous en 2018 pour une nouvelle édition et la découverte de nouvelles initiatives vertueuses dans le monde du sport amateur et professionnel.

Jean-Laurent Granier, président-directeur général de Generali : « Le Sport responsable est une initiative à laquelle nous sommes particulièrement attachés car cela permet à travers l’engagement dans le sport de promouvoir le lien social, l’éducation et de mobiliser beaucoup d’énergie, autant de valeurs auxquelles Generali France est très attaché. »

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « Nous avons encore vu et récompensé ce soir de belles initiatives de structures qui viennent des quatre coins de la France. Elles naissent grâce à beaucoup de volonté et d’envie. Nous pouvons être fiers d’avoir mis à l’honneur de si beaux exemples dans le sport. Sport responsable est en train de se propager et c’est vraiment une bonne chose. Rendez-vous en 2018 ! »

Patricia Vignau, Association sportive Los Sautaprats Coarraze Nay, vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Notre initiative est essentiellement axée sur la pratique du trampoline et de la gym pour des personnes valides et handicapés. Ils exercent ensemble. Nous sommes vraiment pour une grande mixité. Par exemple, l’un de nos jeunes handicapés a intégré une compétition pour valide et a remporté un challenge Handi Trompo ! Nous accueillons des jeunes handicapés toute l’année parmi nos 200 adhérents et nous allons continuer dans ce sens en espérant monter en puissance. »

Cécile Denise, les mousquetaires de Joinville, vainqueur dans la catégorie « mixité » : « J’ai commencé l’escrime car je ne me sentais pas bien. J’avais besoin de temps pour moi. Je suis ensuite devenue présidente des mousquetaires de Joinville et j’ai décidé très vite d’ouvrir une section pour les femmes afin de les pousser à faire des choses pour elles et uniquement pour elles. En parallèle, nous avons développé des activités autour du sport santé et pour tous avec une section pour la pratique des seniors venus de nos maisons de retraite mais aussi de l’escrime pour des enfants issus d’écoles spécifiques, des cours pour les bébés et également du handi-escrime.  Nous mixons l’ensemble de ces acteurs toute l’année. Par exemple, de mon côté, je tire régulièrement contre notre éducatrice qui est en fauteuil. Nous avons vraiment la volonté de démontrer que l’on peut se rattacher à la société par le sport. Le sport est une leçon de vie. »

Cédric Grojean, Association Badminton Salbris, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « Le club est engagé depuis plusieurs années sur la logique Sport responsable. Nous avons mis en place en 2017 un créneau de badminton à destination des demandeurs d’asile. Ce dernier fonctionne vraiment bien avec régulièrement 20 demandeurs qui suivent nos animations faites de badminton évidemment mais aussi de football en salle. Nous incitons également les demandeurs d’asile à s’impliquer dans l’association, notamment lors de déplacement. Nous utilisons également le prétexte badminton pour organiser des échanges entre des demandeurs d’emplois, des entreprises et carrément les membres du pôle emploi de notre secteur. Ces activités, que nous avons dénommées « Badmin job meeting », permettent de mélanger les populations, voire pour certaines, de décrocher un emploi ! Enfin, nous sensibilisons nos adhérents à l’éco-responsabilité toute l’année. »

Nacer Khalid, « Idéalement Sport », USC Bonneuil, vainqueur dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « Nous sommes des habitués de la démarche Sport responsable de Generali puisque nous avions reçu un trophée des mains de Zinedine Zidane en 2015. Comme nous avons beaucoup évolué depuis, nous avons à nouveau tenté notre chance ! Idéalement Sport intervient en milieu carcéral dans le Val-de- Marne mais aussi dans toute l’Ile-de-France. Dans ce cadre, nous luttons conte la récidive à travers les règles du sport et nous aidons à la réinsertion à travers nos éducateurs spécialisés. Nous avons créé il y a peu une structure afin de faire connaître la pratique du sport à des enfants qui sont dans un régime de réparation judiciaire. Contents, nous avons l’impression que ça marche vraiment et que le sport est un bon moyen de réintégrer les jeunes dans la société. »

Charles-Henri Bernardi, Paris Université Club, vainqueur dans la catégorie « santé et prévention »« Nous nous sommes présentés à la démarche Sport responsable surtout pour obtenir un label. Nous nous sommes alors pris au jeu et nous avons candidaté pour les trophées du Sport responsable car nous mettons en place des initiatives sur quasiment l’ensemble des points de la charte Sport responsable. Par exemple, je pense à notre section sportive pour les enfants de 3 ans. Nous sommes un club omnisport, cela permet aux jeunes d’exercer un maximum de sports différents et ensuite de faire leurs choix. Nous poussons aussi pour la pratique du sport féminin tout comme la possibilité pour des personnes handicapés de faire de l’athlétisme. Enfin, en mars 2017, nous avons créé une section « sport santé » afin d’ouvrir le sport à des non-sportifs, à des sédentaires. »

Antoine Dartigues, Fédération Nationale CAMI Sport & Cancer, vainqueur dans la catégorie « acteurs engagés » : « Nous connaissions la démarche Sport responsable à travers Generali avec qui nous sommes en contact depuis un moment. Nous avons donc décidé d’entrer dans le jeu Sport responsable car nous sommes totalement inscrits dans le sport santé en mettant en place des programmes thérapeutiques sportifs pour les personnes atteintes du cancer. Nous intervenons avec des praticiens médico – sportif auprès des patients qui sont à l’hôpital mais aussi ensuite avec des séances proposées à des personnes en cours de traitement. Enfin, nous formons des éducateurs de clubs afin d’accueillir les patients dans chaque structure. Concrètement, nous proposons la pratique d’un yoga tonique. »

Olivia Epoupa, bien dans ses baskets !

décembre, 12Epoupa

La jeune basketteuse Olivia Epoupa, meneuse de jeu de l’Equipe de France de Basket et du club de Galatasaray Istanbul, a débuté de belle manière sa saison 2017 – 2018. La joueuse, originaire de Paris, est entrée de plain-pied dans sa nouvelle vie stambouliote rythmée par un match tous les trois jours. Entretien…

1) Comment s’est déroulée votre adaptation à votre nouveau club, Galatassaray Istanbul ?

Fin août – début septembre, nous avons enchaîné les matchs de préparation afin d’être ok pour notre saison. Il est important de trouver les automatismes puisque nous sommes une nouvelle équipe. J’ai aussi découvert un nouveau pays, une nouvelle ville, une nouvelle vie à Istanbul, et mon intégration se passe très bien. Nous communiquons entre nous le plus souvent en anglais et j’essaie d’apprendre quelques mots de la langue turque. J’ai intégré un grand club, tout est mis en œuvre pour atteindre nos objectifs. Je suis aussi particulièrement heureuse de découvrir une ferveur sans commune mesure des supporters. A chaque déplacement, ils sont au moins 100 à nous suivre sans parler des matchs à domicile où nous sentons vraiment le soutien du 6ème joueur ! Istanbul est très vaste. Il y a pas mal de diversité culturelle et de monument historique à visiter. Je dois dire que je n’ai pas beaucoup de temps pour me distraire avec deux matchs par semaine. C’est un peu basket, voiture pour aller à l’entraînement et repos !

2) Pouvez-vous nous parler du Championnat Turque ?

Je le savais avant de venir mais maintenant que j’y suis, je confirme qu’il est très relevé. J’ai l’impression de jouer des matchs d’Euroleague à chaque match de championnat ! Sur neuf matchs, nous en avons gagné cinq (5 victoires et 4 défaites). Notre équipe est en train de se mettre en place. Il est important d’enchaîner les victoires à domicile et d’avoir une stabilité à l’extérieur si nous souhaitons atteindre nos objectifs. De mon côté, je me sens de mieux en mieux. Avec Marina Maljković, notre coach, on doit toujours prouver, à chaque entrainement, et à chaque match, il n’y a pas de zone de confort. C’est pour moi un vrai challenge individuel dans ma progression en tant que joueuse.

3) Quel est pour l’instant votre parcours en Euroleague ?

A ce jour, nous totalisons un bilan de quatre victoires contre trois défaites. Nous avons perdu quelques joueuses majeures à certains matchs ce qui a été pénalisant. Nous devons apprendre de nos erreurs et ne pas les reproduire. Nous allons avoir une 2ème partie de saison très intéressante et très relevée, il va falloir emmagasiner le plus de victoire pour prétendre au Final 8.

4) Et l’Equipe de France ?

Tout d’abord c’est toujours une immense fierté d’être appelée en Equipe de France. Notre dernier rassemblement était important pour la qualification pour le prochain Championnat d’Europe 2019 afin d’engendrer un maximum de victoire pour terminer à la première place du groupe.

Nous avons fait preuve de sérieux lors de nos deux premières rencontres contre la Finlande et la Roumanie. Il va falloir continuer sur notre lancée. Nous rencontrerons un adversaire coriace début février: la Slovénie.

Un nouveau Nautic de Paris pour J Composites

novembre, 28J Composites

 

Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Du 2 au 10 décembre, le constructeur vendéen J composites fera une escale dans la capitale à l’occasion du traditionnel Nautic de Paris. La marque présentera deux voiliers : le J/112 dans sa version Elégance et le J/70, le petit monotype « best seller ».

Rendez-vous est pris Hall 1 Allée G Stand 35 porte de Versailles ! Les équipes de J Composites ont pour objectif d’insister auprès de leur clientèle sur la qualité de leurs voiliers en mode « croisière ». « Le J/112 Elégance est plébiscité par les propriétaires avides de grand large et de croisière » explique Fred Bouvier, responsable commercial. « Nous avons déjà vendu 30 J/112 Elégance et nous avons de vrais bons retours de nos clients qui viendront partager leur expérience lors du Nautic. »

Dans la gamme « one design », J Composites exposera également le J/70, le monotype en vogue puisque récemment à Porto Cervio, 160 unités étaient sur les lignes de départ et que la société nautique de la Trinité-sur-Mer a décidé d’élargir sa flotte avec le J/70. « C’est une très bonne nouvelle » insiste Fred. « Contrairement à de nombreux clubs en Europe, nous n’avons pas encore réussi à bien faire connaître le J/70 auprès des clubs français. La SNT a décidé de s’y mettre car le J/70 est un voilier rapide, ludique qui convient parfaitement à la jeunesse. » Enfin, n’oublions pas l’activité toujours forte de la classe française des J/80 au Nautic avec la tenue de son assemblée générale en vue d’une saison 2018 qui verra comme point d’orgue, en juillet, le Championnat du Monde de la série aux Sables d’Olonne.

Une deuxième place en OR !

novembre, 23Team Aïna

Quel finish ! Dix-sept minutes : tel aura finalement été l’écart entre V and B et AINA Enfance et Avenir sur la ligne d’arrivée de la 13e édition de la Transat Jacques Vabre, peu après minuit, la nuit dernière. Dérisoire à l’échelle de l’Atlantique et des 4 350 milles du parcours entre le Havre et Salvador de Bahia (Brésil), mais parfaitement représentatif de l’intensité de la course qui s’est jouée au contact du début à la fin pour le trio de tête. Si l’avantage a tourné dans tous derniers milles à l’avantage de Maxime Sorel et Antoine Carpentier, Aymeric Chappellier et Arthur Le Vaillant bouclent l’aventure à une très belle deuxième place après avoir fait preuve d’une détermination et d’une volonté remarquables.

« Le match a été incroyable entre V and B, Imerys Clean Energy et nous. De Madère jusqu’à l’arrivée, nous nous sommes tirés la bourre en mode « régate », en nous rendant coup pour coup », a commenté Aymeric Chappellier qui a avalé les 4 350 milles du parcours à un rythme effréné et qui n’a jamais cessé de se battre lors de ces 17 jours de course. « Nous avons laissé filer la première place dans les 150 derniers milles, après une nuit difficile lors de laquelle nous avons déchiré notre spi avant de prendre successivement deux filets dans la quille », a indiqué le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a, malgré ça, continué de s’accrocher jusqu’au bout. « Sans doute qu’avec la fatigue accumulée, nous avons manqué d’un peu de lucidité car nous avons réussi à nous dépatouiller rapidement du premier, mais nous avons percuté un peu tard que nous en avions un deuxième alors que nous avions, de ce fait, un petit déficit de vitesse par rapport à V and B », a avoué le navigateur Rochelais qui n’a ensuite plus réellement été en mesure de réussir à revenir sur son concurrent. « Alors qu’on avait de l’avance (environ 5 milles, ndlr), avec cette histoire, on s’est retrouvé un demi mille derrière lui. Dès lors, ça a été compliqué d’imaginer se refaire », a ajouté Aymeric qui n’a, de fait, pas eu de petit coup à tenter pour revenir au score et qui a ainsi laissé filer la victoire.

Un potentiel énorme

« C’est un peu dur de passer si près et de ne pas y arriver. Ça s’est joué à très peu de chose. Evidemment, c’est un peu frustrant mais c’est ainsi. L’année prochaine, à Pointe-à-Pitre, ce sera la bonne », a assuré Aymeric qui a, de fait, confirmé encore une fois après les Sables – Horta – Les Sables en juillet dernier, qu’il était incontestablement l’un des hommes à battre du circuit Class40. « Lors de ces 17 jours de course, j’ai énormément appris, sur moi et sur le bateau », a confié le jeune marin, rappelant à juste titre que son bateau a été mis à l’eau en juin dernier alors que Maxime Sorel dispose, lui, de deux années de recul, de fiabilisation et de perfectionnement de sa monture. « AINA Enfance et Avenir a un très gros potentiel. Cela me transcende et me donne deux fois plus de motivation pour la Route du Rhum », a relaté l’ingénieur qui peut non seulement se satisfaire des grandes capacités de sa machine, mais aussi de la manière dont lui et Arthur ont mené leur transat. « Dans l’ensemble, on a effectivement bien maîtrisé notre course. On a su lâcher des milles dans le vent fort au début pour ne rien casser, tout en restant au contact. Ensuite, on a suivi notre plan tranquillement, sans bourriner. Bien sûr, on a commis quelques petites erreurs, la plupart du temps liées au fait qu’on ne connait pas encore le bateau à 100%, mais globalement, on a fait de belles trajectoires », a annoncé le skipper, par ailleurs ravi de son duo avec Arthur Le Vaillant.

La Route du Rhum d’ores et déjà en ligne de mire

« On a pris énormément de plaisir à naviguer ensemble. On a toujours été très complémentaire et on s’est constamment motivé mutuellement », a-t-il expliqué. Sentiment partagé par son acolyte. « On a vraiment bien fonctionné ensemble. On s’est donné à fond en permanence. On s’est investi corps et âme dans l’histoire pour performer et faire plaisir à tous les gens formidables qui soutiennent ce projet. Au final, on monte sur la deuxième marche du podium. C’est assurément un bon résultat. Notre objectif de départ était de finir dans le Top 3. Le contrat est ainsi rempli », a commenté le jeune co-skipper d’AINA Enfance et Avenir qui gardera en tête une foule de choses. « Il y a eu des très bons moments. De plus, j’ai appris énormément au côté d’Aymeric qui est quelqu’un de très exigeant. La victoire était vraiment à notre portée et c’est précisément ce que nous allons retenir. Globalement, cette Transat Jacques Vabre a été magique. Vraiment magique. Il y a eu des jours où je me suis demandé comment il allait être possible de tenir la cadence mais à chaque fois, on a réussi à se dépasser et ça, c’est formidable », a terminé Arthur Le Vaillant qui va, tout comme son co-skipper, profiter de quelques jours de repos bien mérités après cette Route du Café digne d’une épreuve de match-racing. « On va atterrir doucement mais l’idée, c’est de ne pas perdre de temps. De mon côté, je rentre en France début décembre et j’ai d’ores et déjà prévu de commencer les entraînements dans la foulée car je n’ai d’ores et déjà plus qu’un seul objectif : la Route du Rhum 2018 », a terminé Aymeric Chappellier.