Une première édition prometteuse pour la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord

La première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord s’est achevée sur une note enthousiasmante, tant sur le plan sportif que populaire. En mer, le parcours d’exception – un tour de 2 000 milles autour des îles Britanniques – a tenu toutes ses promesses. Technique, exigeant, complet, il a offert une régate intense et spectaculaire, remportée par l’équipage de MACIF Santé Prévoyance, mené par Sam Goodchild. À terre, l’événement a rencontré un accueil remarquable : 121 000 visiteurs ont fréquenté le village de course dans les cinq jours précédant le départ, 40 000 d’entre eux ont pu s’approcher des IMOCA grâce à un ponton spécialement aménagé, permettant une proximité inédite entre le public et les marins. 8 000 personnes étaient également présentes pour célébrer l’arrivée. Un succès éclatant, reflet de l’enthousiasme du public pour la course au large… et de l’attachement sincère des Boulonnais à cet événement inédit.

Une aventure collective et fédératrice

Lancée il y a deux ans par les équipes de Sea to See, la Course des Caps est le fruit d’un pari audacieux, aujourd’hui relevé avec brio. Portée par une mobilisation exemplaire – 200 bénévoles, des dizaines de partenaires, des collectivités engagées – elle a su rassembler bien au-delà du cercle des passionnés. L’accueil chaleureux du public, la ferveur sur les quais, la qualité des infrastructures et l’implication du tissu local ont donné à cette première un relief singulier. Le nouveau ponton, conçu comme un espace à la fois nautique, événementiel et pédagogique, a symbolisé cette ouverture vers une plaisance plus accessible et tournée vers l’avenir, contribuant activement au développement touristique et maritime de la Côte d’Opale. Avec des milliers d’enfants accueillis, des entreprises mobilisées, et des habitants pleinement associés, la Course des Caps a franchi bien plus que des caps géographiques : elle a fédéré tout un territoire autour d’une grande aventure humaine et maritime. Et si cette première édition se referme dans un esprit de fierté partagée, elle laisse entrevoir, avec confiance, la perspective d’un rendez-vous durable au cœur du calendrier IMOCA.

Ils ont dit :

Gwen Chapalain, dirigeant de Sea to See, société organisatrice de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord : « Il y a deux ans, avec Delphine Largenton et Domitille Hauwen, nous nous sommes lancé un sacré pari : créer une grande course au large au départ de Boulogne-sur-Mer. Ce projet n’aurait jamais vu le jour sans l’implication de nos partenaires dès la genèse, à commencer par la classe IMOCA, qui nous a soutenus d’emblée. Alexandre Fayeulle et Olivier Calonne ont su créer le lien avec l’agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord a trouvé là un nouvel élan pour sa communication post-Jeux Olympiques, et la Région Hauts-de-France s’est engagée avec enthousiasme. Sans oublier Nausicaá, qui a contribué à porter les valeurs de protection et de pédagogie autour de l’océan. Monter un tel événement, c’était franchir de nombreux caps : construire un ponton de 340 mètres, fédérer 200 bénévoles, animer tout un territoire, mobiliser les enfants, les entreprises, les clubs… La Course des Caps porte bien son nom : elle en fait franchir autant à terre qu’en mer. Nous avons vu une très belle énergie collective naître autour de ce projet, et au final, une course réussie, exigeante, palpitante, magnifiée par les images des mediamen embarqués. Je remercie profondément toute l’équipe de Sea to Sea, la direction de course et nos partenaires pour avoir porté si haut cette première édition. Le cap est donné. »

Domitille Hauwen, co-fondatrice de l’évènement : « Ce qui m’a profondément marquée, c’est la dynamique collective qui s’est créée autour de cette première édition. À chaque étape – sur l’eau, à terre, en coulisses – il y a eu une énergie formidable, une envie partagée de faire vivre quelque chose de fort. Voir les marins s’épanouir sur un parcours aussi exigeant que celui du tour des îles Britanniques, entendre les rires des enfants sur le village, croiser les bénévoles toujours souriants malgré l’intensité des journées… tout cela donne du sens à notre engagement. J’avais aussi très à cœur que les marins ressentent l’accueil si chaleureux des gens du Nord, leur générosité, leur enthousiasme sincère. Je suis extrêmement fière d’avoir pu amener un événement de cette ampleur dans ma région, et de voir à quel point une véritable synergie s’est nouée entre les Boulonnais et les équipes en mer. Cette course, on l’a imaginée avec passion, mais elle a surtout été rendue possible par la mobilisation de chacun. C’est une aventure humaine autant que maritime, et j’espère sincèrement qu’elle ne fait que commencer. »

Jacques Caraës, Directeur de course : « Cette première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord a pleinement tenu ses promesses. C’est rare de pouvoir proposer un parcours côtier aussi long – près de 2 000 milles – et aussi exigeant. L’épreuve est atypique à bien des égards, et le format en équipage s’y prête parfaitement. En double ou en solitaire, elle serait bien trop risquée : la vigilance requise est permanente, et la marge d’erreur très faible. Le fait de courir en équipage apporte une vraie plus-value. Cela permet de naviguer à 100 %, de partager l’expérience avec des marins venus d’horizons variés – techniciens, régatiers, voile légère… – et de faire progresser les bateaux. On sent que les skippers ont pris du plaisir à embarquer ensemble, après une saison très tournée vers le solitaire. Cela donne une autre dynamique, plus collective, plus riche. Cette première édition est prometteuse. J’espère qu’elle ne restera pas sans suite. Elle a toute sa place dans le calendrier, pourquoi pas tous les deux ans, et mérite de s’installer durablement. »

Antoine Mermod, Président de la classe IMOCA : « Cette première édition de la Course des Caps a tenu toutes ses promesses, et même au-delà. En mer, le parcours a offert une régate d’une rare intensité, très complète, qui a enthousiasmé les équipages. Tous ont salué la richesse sportive du tracé et la densité du match. Mais ce qui nous réjouit tout autant, c’est l’accueil exceptionnel réservé par le public. Il y a eu un vrai engouement populaire à Boulogne-sur-Mer, une belle énergie sur les quais, des enfants émerveillés, des visiteurs nombreux, curieux et passionnés. Le lien entre la mer et la terre a pleinement fonctionné : les marins se sont sentis soutenus, suivis, partagés. C’est exactement ce que nous recherchons avec ce type d’événement. Quand les navigateurs sont heureux en mer et que ceux qui les regardent vibrent à terre, c’est que l’on a réussi quelque chose d’essentiel. »

Delphine Largenton, coordinatrice des événements Sea to See : « Ce qui a rendu cette première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord si unique, c’est avant tout l’accueil extraordinaire des Boulonnais. Leur chaleur, leur générosité, leur présence constante sur les pontons comme dans le village ont profondément marqué les équipes. En mer, les marins ont découvert un parcours d’une richesse rare : 2 000 milles autour des îles Britanniques, exigeants, techniques, variés… Un tracé complet, captivant, qui a offert une vraie intensité sportive du début à la fin. Et puis il y a eu ce clin d’œil de la météo, presque magique : le jour du départ, alors que la brume enveloppait encore le port, elle s’est soudainement levée, juste au moment du coup de canon. La rade est apparue, baignée de lumière, comme pour bénir cette grande première. Un moment suspendu. Aujourd’hui, on referme cette édition avec beaucoup d’émotion, fiers du chemin parcouru et heureux de ce que nous avons partagé… En espérant, bien sûr, que ce ne soit que le début d’une belle aventure ! »

Classement de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord :
1.        MACIF Santé Prévoyance (Sam Goodchild)
2.        Association Petits Princes (Elodie Bonafous)
3.        Holcim – PRB (Nicolas Lunven)
4.        Malizia – Seaexplorer (Will Harris)
5.        Charal (Jérémie Beyou)
6.        TeamWork – Team Snef (Justine Mettraux)
7.        Initiatives Coeur (Sam Davies)
8.        4CAD – La Mie Câline (Benjamin Dutreux)
9.        Szabolcs Weöres (New Europe)

Abandons : VULNERABLE (Thomas Ruyant) et FDJ United (Fabrice Amedeo)

Vainqueurs des sprints intermédiaires :
Trophée Région Hauts de France : VULNERABLE (Thomas Ruyant)
Trophée Mowi : VULNERABLE (Thomas Ruyant)
Trophée Custo Pol – Yacht Club de France : MACIF Santé Prévoyance (Sam Goodchild)
Trophée Scogal : 4CAD – La Mie Câline (Benjamin Dutreux)
Trophée Bermudes : VULNERABLE (Thomas Ruyant)
Trophée VULNERABLE : VULNERABLE ((Thomas Ruyant)
Trophée Farne Islands : TeamWork – Team Snef (Justine Mettraux)
Trophée Boulogne Calais : Initiatives Coeur (Sam Davies)
Vainqueur du Défi Pom’ Potes : Macif (Sam Goodchild)

Victoire éclatante de MACIF Santé Prévoyance à Boulogne-sur-Mer !

Arrivée du premier IMOCA, MACIF Prévoyance, grand gagnant de la Course des Caps Boulogne sur Mer Banque Populaire du Nord 2025.

Le team MACIF Santé Prévoyance a franchi en tête la ligne d’arrivée de la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire Nord, ce samedi 5 juillet à 15h10. Après 6 jours, 01 heure et 10 minutes d’une boucle exigeante autour des îles Britanniques, Sam Goodchild, Loïs Berrehar, Charlotte Yven, Guillaume Combescure et leur reporter embarqué Guillaume Gatefait signent une superbe victoire. Dès la sortie de la Manche, ils ont pris l’avantage avant d’être brièvement dépassés au large des Scilly. Le passage du mythique Fastnet, mercredi matin, a marqué un tournant : ils ont repris la tête pour ne plus la quitter. La tension a culminé au nord des Orcades, point le plus septentrional du parcours, lorsque VULNERABLE, mené par Thomas Ruyant, est revenu à seulement huit milles de leur tableau arrière. Une avarie de pied de mât a malheureusement contraint Ruyant et son équipage à rallier l’Écosse et à abandonner. Libérés de cette menace, Sam Goodchild et ses coéquipiers ont géré leur avance avec rigueur. Malgré une météo instable à l’est de la Grande-Bretagne qui a temporairement resserré les écarts, ils sont restés maîtres de leur trajectoire, manœuvrant avec précision et sang-froid jusqu’aux derniers milles pour s’imposer avec une quarantaine de milles d’avance, soit environ deux heures, sur leurs poursuivants. Déjà vainqueurs des runs de vitesse – Défi Pom’Potes disputés en prologue, ils confirment leur excellente dynamique. Pour Sam Goodchild, ce succès valide pleinement sa prise de relais à la barre du bateau en l’absence de Charlie Dalin cette saison. Voici les impressions du skipper britannique à chaud.

Vous aviez déjà montré votre potentiel en remportant les runs de vitesse – Défi Pom’Potes en prologue. Que représente cette victoire pour vous sur cette première édition de la Course des Caps ?

« C’est incroyable ! Je suis vraiment heureux de finir en tête avec MACIF Santé Prévoyance. C’est un bateau formidable, une équipe exceptionnelle, et je suis honoré de faire partie de cette aventure. La course a été intense, sans aucun répit : nous avons commencé dans un vent quasi nul et terminé dans des conditions soutenues. C’était aussi sportif que nous l’imaginions, et je suis très fier que nous ayons su conserver la première place jusqu’au bout. »

Le début de course a effectivement été très lent avant un changement de rythme brutal. Comment avez-vous vécu ces conditions ?

« Nous avons vraiment connu toutes les situations possibles. Le premier jour, il n’y avait presque pas de vent, puis pendant trois jours, nous avons enchaîné les changements de voiles pour nous adapter. C’était éprouvant, mais aussi une superbe occasion d’apprendre à exploiter le bateau et de renforcer notre coordination. Et terminer par une victoire rend tout cela encore plus satisfaisant. »

Vous avez pris la tête à la sortie de la Manche, avant de la perdre temporairement aux Scilly, puis de la reprendre au Fastnet. Vous avez ensuite réussi à la conserver jusqu’à l’arrivée…

« Exactement. Le bateau fonctionnait parfaitement et l’équipe a tout donné. Avec Charlotte (Yven), Guillaume (Combescure) et Loïs (Berrehar), nous avons progressé chaque jour dans notre manière de collaborer. Après avoir repris la tête au Fastnet, nous ne l’avons plus lâchée jusqu’à l’arrivée. Thomas Ruyant et VULNERABLE sont revenus très près de nous, à seulement huit milles au nord des Orcades, mais malheureusement, ils ont subi une avarie de pied de mât qui les a contraints à abandonner. C’est la dure loi de la course, et nous, nous avons tenu bon jusqu’au bout. »

La dernière partie du parcours a été délicate, avec beaucoup de vent et un trafic maritime dense. Comment l’avez-vous gérée ?

« Dans cette phase finale, nous avons effectivement dû composer avec de fortes rafales, des cargos, des bancs de sable, des champs éoliens, des plateformes pétrolières… Grâce à notre avance, nous avons pu naviguer prudemment et donner la priorité à la sécurité. Nous avons perdu quelques milles, mais cela nous a permis de limiter les risques et de conserver notre position en tête. »

On a le sentiment que, malgré tout, vous avez continué à pousser le bateau jusqu’à l’arrivée !

« Oui, on adore aller vite ! Avec Loïs, on apprend encore à exploiter tout le potentiel du bateau en vue de la Transat Café L’Or. On a profité des conditions musclées de la fin pour tester différentes voiles et tenter de nouvelles choses. C’était passionnant et très enrichissant. »

Un mot sur ce parcours autour des îles Britanniques ?

« C’est un parcours exceptionnel. On traverse des paysages magnifiques, notamment la côte ouest de l’Irlande, où nous avons eu la chance de naviguer sous un beau soleil. Ça donne vraiment envie d’y revenir pour en profiter à terre ! Et l’accueil à Boulogne-sur-Mer, tant au départ qu’à l’arrivée, a été formidable ! »

Ce n’était pas votre premier tour des îles Britanniques. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué par rapport à votre expérience en Volvo 65 en 2014 ?

« Cette fois, c’était très différent, notamment avec un début de course presque sans vent. Mais surtout, j’étais skipper et responsable de toute l’équipe : cela change tout en termes de pression, de stress et de gestion du sommeil. Je suis vraiment fier d’avoir mené ce bateau et cette équipe jusqu’à la victoire. »

Avant le départ, vous disiez que succéder à Charlie Dalin à la barre de ce bateau vous mettait la pression…« Oui, c’était une grosse responsabilité, mais je suis heureux du travail accompli. Cette victoire montre que nous sommes sur la bonne voie ! »

Les Orcades plutôt que les Shetlands

Ce mercredi matin, alors que les premiers bateaux de la flotte de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord ont franchi le mythique phare du Fastnet, avec un passage en tête à 3h20 pour l’équipage de Sam Goodchild sur MACIF Santé Prévoyance, la Direction de course a annoncé une modification du parcours. Initialement, les concurrents devaient virer Out Stack, le point le plus au nord de l’archipel des Shetlands, situé à 60° Nord. Finalement, ils contourneront les îles Papa Westray et Ronalsay, au nord des Orcades, positionnées à 59° Nord. Cette décision réduit le tracé d’environ 220 milles et devrait écourter l’épreuve d’une douzaine d’heures, permettant une arrivée des premiers bateaux dès samedi après-midi au lieu de la nuit suivante. Un timing idéal pour garantir un grand temps fort à Boulogne-sur-Mer, en parallèle de l’arrivée du Tour de France dans la ville nordiste. À noter également ce jour : l’équipage de FDJ United – Wewise, skippé par Fabrice Amedeo, a annoncé son retrait de la compétition.
Les leaders au Fastnet dès l’aube

Dans la nuit, les premiers bateaux ont entamé le contournement du Fastnet, l’un des points symboliques de cette Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord. Sam Goodchild et son équipage sur MACIF Santé Prévoyance ont ouvert la voie en franchissant le phare à 3h20 (heure de Paris), un peu plus tôt qu’annoncé par les routages de la veille. Derrière, Holcim – PRB, skippé par Nicolas Lunven, est passé à 3h49, suivi d’Association Petits Princes – Quéguiner, mené par Élodie Bonafous, à 3h55, puis de VULNERABLE de Thomas Ruyant à 4h05. Quant à leurs poursuivants, qui avaient choisi une trajectoire au sud du DST, ils ont eux aussi franchi ou s’apprêtent à franchir ce cap emblématique, avec l’avantage de le découvrir de jour et de pouvoir l’admirer.

Une remontée particulièrement exigeante

Auparavant, la remontée entre les îles Scilly et la pointe sud-ouest de l’Irlande s’est révélée complexe, avec des bascules de vent incessantes obligeant les équipages à enchaîner changements de voiles et virements de bord aux bons moments pour s’adapter aux oscillations, rendant la navigation éprouvante. « Pour nous, ça s’est globalement bien déroulé. On a trouvé un peu plus de vent qu’en Manche, même si ça s’est calmé par moments avec plusieurs transitions à négocier. On a dû multiplier les manœuvres, mais on est satisfaits d’avoir réussi à reprendre le leadership », expliquait le navigateur britannique, toujours en première position ce mercredi matin, mais talonné de près par ses trois principaux adversaires.

Un répit avant le coup de vent

Alors que la matinée avance, une petite dorsale est attendue pour traverser la flotte, annonçant un court répit dans des vents plus faibles. Cette phase de petits airs devrait permettre aux équipages de souffler un peu avant le retour du vent prévu à la mi-journée. Ensuite, le flux de sud-ouest devrait se renforcer, pour atteindre 20-25 nœuds dès demain matin, des conditions idéales pour permettre aux bateaux de glisser à grande vitesse vers le nord de l’Écosse. « Dans l’immédiat, il faudra gagner dans l’ouest pour profiter d’un meilleur angle de vent ensuite. Le long bord entre le nord-ouest de l’Irlande et l’Ecosse devrait se faire au portant. Il promet d’être très rapide mais aussi plus avantageux pour certains bateaux comme Malizia – Seaexplorer et d’autres, que l’on risque de voir revenir fort. C’est d’autant plus vrai que l’on est sur un format de course propice aux rebondissements autour des îles Britanniques ! », précisait Sam Goodchild. « Pour les prochaines 24 heures, l’enjeu principal sera ce vent fort. Il faudra être bons, rester au contact des bateaux de tête, bien choisir les voiles et soigner ses trajectoires. » Sam Davies, à bord d’Initiatives Cœur, confirmait l’intensité des conditions : « Ça tape un peu, mais le moral de l’équipage est excellent. L’ambiance est cool et zen, même dans les moments frustrants ou stressants. On essaie de bien jouer les bascules, car le vent n’est pas stable et il y a de belles oscillations à exploiter. Pour le moment, ça tape et ça bouge pas mal sur ce tronçon, mais un petit répit arrive. Cela va nous permettre de mieux nous organiser pour la suite qui s’annonce tonique, ce qui nous va bien ! »

Une journée stratégique le long de l’Irlande

Avant de pouvoir libérer toute la puissance des IMOCA au portant, la journée s’annonce stratégique avec un louvoyage serré le long des côtes ouest de l’Irlande. Entre effets de site, pointes à négocier et zones de molles, il faudra être précis dans les placements pour rester dans le match. « Il risque d’y avoir des molles, des divergences de vent, beaucoup d’effets locaux. Il faudra être opportuniste et bien en phase pour ne pas se laisser distancer ou, au contraire, continuer de grappiller du terrain », ajoutait Sam Davies, bien revenue dans le sillage de 4CAD – La Mie Câline de Benjamin Dutreux ces dernières heures.

Le retrait de FDJ United – Wewise

Dans un tout autre registre, la course a enregistré hier soir, aux environs de 21 heures, son premier abandon avec l’annonce du retrait de FDJ United – Wewise, skippé par Fabrice Amedeo. « Après avoir consulté mon équipage, j’ai décidé de mettre le cap ce mardi soir vers la Bretagne. Les trois premiers jours au ralenti dans du vent très mou rendent impossible pour nous de tenir l’échéance du 6 juillet. Or cette année 2025 est plus que jamais pour moi une année de transition avec l’ambition de construire un projet pour le Vendée Globe 2028. Pour y parvenir, je ne peux pas rester en mer aussi longtemps que la météo nous l’impose, au risque de compromettre mes projets futurs », a-t-il expliqué, saluant l’accueil des Boulonnais, l’organisation et son équipage.

Un départ brumeux, une Manche déjà impitoyable !

Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord 2025 — Depart

Sous un voile de brume qui persistait encore à 14 heures, la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord s’est élancée ce dimanche 29 juin dans un souffle à peine perceptible. Devant une foule venue en nombre malgré la visibilité réduite, les onze IMOCA ont pris le départ au ralenti, laissant planer la promesse d’un affrontement aussi sublime qu’impitoyable. Car dès ces premiers milles, la Manche s’impose comme un véritable champ de bataille stratégique, où le courant, souvent plus puissant que le vent, peut transformer la moindre option en coup décisif et rendre chaque erreur impardonnable. Dans ce contexte délicat, les marins entrent dans un véritable jeu d’échecs à ciel ouvert, où patience, précision et audace seront les seules armes pour espérer s’extirper de cette zone piégeuse et prendre l’avantage sur ce parcours de 2 000 milles autour des îles britanniques.

 

Un départ mystérieux, mais déjà sous pression

 

Dès la ligne franchie, les IMOCA se sont élancés lentement dans une atmosphère ouatée, la brume renforçant le caractère irréel de ce départ. Portés par un léger souffle de 4 à 6 nœuds, ils avancent toujours dans un calme trompeur, où la tension reste constante : chaque marin sait que la moindre erreur de placement peut condamner son bateau à subir le courant et perdre un temps précieux. « Ces premiers milles s’annoncent un peu incertains, avec plus de courant que de vent, ce qui impose un état d’esprit particulier dès le début. Ça commence calmement, mais pas tant que ça, car si on se laisse surprendre, on peut vite se retrouver en difficulté », analysait Thomas Ruyant (VULNERABLE).

 

Un courant redoutable dès ce soir

 

D’ores et déjà, la Manche impose ses contraintes et dès ce soir, le courant contraire pourrait atteindre trois nœuds, avant de se renforcer demain matin jusqu’à six ou huit nœuds vers la pointe du Cotentin. « Ce facteur, notamment du côté de Cherbourg, sera un paramètre majeur. Cela rappelle un exercice de Figaro Beneteau où tout peut arriver. Il faudra avoir les chakras bien ouverts ! » avertit Loïs Berrehar (MACIF Santé Prévoyance). Nicolas Lunven (Holcim – PBR) confirme l’inquiétude partagée par nombre de concurrents : « Le vent risque de manquer, ce qui mettra nos nerfs à rude épreuve pour attraper la moindre risée. On craint même de devoir mouiller l’ancre pour éviter de reculer avec le courant. »

 

Chercher la pression, un impératif pour rester dans le match

 

Le vent devrait rester faible jusqu’au milieu de la nuit prochaine avant de s’établir entre 7 et 10 nœuds d’Est-Nord-Est. Jusque-là, chaque souffle sera déterminant pour espérer rester au contact. Damien Seguin (4CAD – La Mie Câline) insiste sur l’importance de ce début de course : « Ces premières heures s’annoncent particulièrement délicates. Toute la difficulté sera de trouver un peu de pression pour contrer le courant et être parmi les premiers à profiter de la bascule. » Il souligne aussi le caractère imprévisible de la situation : « Le parcours ressemble à un vrai jeu de quilles, avec des obstacles et des pièges qui peuvent surgir à tout moment. Il faudra rester calmes et concentrés. » Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef) partage cette analyse et s’attend à un scénario mouvant : « Il suffira d’un rien pour que tout bascule. Dès les premiers milles, il pourrait y avoir des opportunités à saisir et même des passages risqués près des cailloux. Il peut se passer beaucoup de choses, et la flotte pourrait rapidement se disloquer en fonction de la capacité de chacun à avancer dans ces conditions. Le choix des voiles sera déterminant. »

 

Des premières heures où tout peut basculer

 

Loïs Berrehar résume l’enjeu de ce début délicat : « D’ici 24 à 36 heures, on y verra plus clair, mais ces premières heures sont complexes. Il ne s’agit pas de creuser un écart immédiatement, mais d’éviter de se faire piéger et de perdre du terrain. » Dans cette partie de course déjà sous haute tension, la précision, la patience et la capacité à saisir la moindre risée feront toute la différence pour rester dans le match et aborder la suite de ce parcours exigeant en bonne position.

 

ILS ONT DIT :

 

Loïs Berrehar (MACIF Santé Prévoyance) : « « Cette course s’annonce forcément tactique, technique et stratégique, avec encore pas mal d’incertitudes. Il faudra rester alerte et vigilant. Sur ces bateaux conçus pour des conditions plus musclées, il sera important de prendre le temps et de garder un œil attentif sur le plan d’eau avant que la course ne s’installe dans un rythme plus océanique – même si le parcours reste assez côtier. D’ici 24 à 36 heures, on y verra plus clair, mais les premières 48 heures s’annoncent complexes, avant que cela ne déroule un peu mieux ensuite. Pendant ces premières heures, la priorité sera de trouver du vent et le bon angle pour bien faire marcher le bateau. Il faudra aussi bien répartir les rôles à bord pour rester efficaces. L’objectif n’est pas de creuser un écart tout de suite, mais d’éviter de se faire piéger et de perdre du terrain. La route sera longue et semée de pièges, il faudra donc rester concentrés. Le courant, notamment du côté de Cherbourg, sera un paramètre majeur à gérer. Cela rappelle un exercice de Figaro où tout peut arriver. Je n’ai jamais eu à mouiller l’ancre en IMOCA, mais c’est une possibilité à envisager. Il faudra avoir les chakras bien ouverts ! »

 

Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef) : « Ça va être intéressant : on ne va pas partir dans beaucoup de vent, et il suffira de peu — un peu plus ou un peu moins — pour que tout le scénario change. Dès les premiers milles, il pourrait y avoir des coups à jouer, des opportunités à saisir, et peut-être même des passages risqués près des cailloux. Il peut se passer beaucoup de choses, et la flotte pourrait rapidement s’éclater par moments, en fonction des timings et de la façon dont chacun parviendra à avancer. Il faudra se concentrer sur notre propre stratégie, ce qu’on estime juste, et sur la capacité à bien faire marcher le bateau. Même la fin de course reste très incertaine ; il pourrait y avoir du jeu pour tout le monde jusqu’au bout, donc il faudra rester concentrés. La clé de ce début de course sera la capacité à s’adapter et à ajuster en permanence aux conditions légères. Ce n’est pas souvent qu’on navigue dans si peu de vent, et on verra qui saura le mieux s’en sortir. Le choix des voiles sera également déterminant, d’autant qu’il n’y a pas eu beaucoup de temps entre l’annonce du parcours et la validation des voiles. »

 

Thomas Ruyant (VULNERABLE) : « Ce départ s’annonce un peu incertain, avec plus de courant que de vent, ce qui impose un état d’esprit particulier dès le début. Ça commence calmement, mais pas tant que ça ; heureusement, ce sera la même chose pour tout le monde, donc il faudra s’adapter. On attend un peu de vent d’est à partir de ce soir ; même s’il ne sera pas fort, le public pourra profiter du spectacle des bateaux un moment devant Boulogne. Quelles que soient les conditions, ce sera intéressant de trouver le bon chemin pour arriver devant les autres à la fin de la manche. Les premières heures seront un peu molles, puis on devrait avoir 24 à 48 heures au portant dans un vent léger, avec quelques transitions, avant du près jusqu’au Fastnet. Ensuite, on espère un peu de portant plus soutenu le long de la côte ouest des îles Britanniques, ce qui serait une bonne nouvelle. Le jeu peut s’ouvrir dès le départ, notamment selon la vitesse à laquelle on parviendra à s’extraire de Boulogne, ce qui dictera la suite de la course. Il n’y a pas de précipitation à avoir : il faudra observer les conditions sur zone et ajuster la stratégie en fonction du vent réel. La première partie de course sera particulièrement délicate, avec du trafic maritime, du courant et peu de vent. Ensuite, sur la côte ouest des îles Britanniques, cela pourrait dérouler sans trop de pièges, mais le retour sera plus complexe, avec des bancs de sable, des zones de remous, des champs éoliens et des plateformes pétrolières dont il faudra tenir compte. Il y a donc de nombreux paramètres à gérer, et il faudra essayer d’être plus malins que les autres. »

 

Damien Seguin (4CAD – La Mie Câline) : « Ce début de course s’annonce particulièrement épineux, avec plus de courant que de vent. Toute la difficulté sera de trouver un peu de pression pour contrer le courant et être parmi les premiers à profiter de la bascule. On sait que notre bateau aura du mal à jouer les premières places sur la durée, mais on peut peut-être tirer notre épingle du jeu sur les premières heures en étant intelligents et en prenant des risques mesurés. On a fait des choix de voiles en ce sens, et l’idée est de rester au contact des meilleurs le plus longtemps possible. Le parcours est semé d’obstacles, un vrai jeu de quilles, ce qui rend la course passionnante et offre des opportunités à tous les niveaux. Les 48 premières heures seront cruciales : si on se fait distancer d’entrée, revenir sera très compliqué. C’est pourquoi on va tout donner dès le début, même si on sait qu’en ligne droite, on ne pourra pas rivaliser avec les bateaux les plus rapides. Mais sur un parcours comme celui-ci, la vitesse pure ne fait pas tout. La course, initialement prévue sur cinq jours, pourrait finalement durer sept ou huit jours, ce qui laisse des opportunités sur la durée. Il y aura des passages à niveau, des moments où la flotte pourrait se regrouper dans des zones de molle. Il faudra surtout rester calmes et concentrés, et cela dès le départ. »

 

Nicolas Lunven (Holcim – PBR) : « Le début de course s’annonce délicat. Il fait beau, le soleil est là, c’est agréable d’être sur l’eau dans ces conditions, mais le vent risque de manquer, ce qui ne donnera pas des images très spectaculaires et mettra nos nerfs à rude épreuve pour attraper la moindre risée. Les cartes risquent d’être rebattues souvent, et on craint même de devoir mouiller l’ancre pour éviter de reculer avec le courant, qui peut atteindre 3 nœuds ici, et jusqu’à 6 ou 8 nœuds plus loin, notamment vers Cherbourg si le vent ne se lève pas. Au départ de Boulogne, nous sommes contraints par la côte d’un côté et le DST de l’autre, mais une fois ce dernier franchi en début de nuit, le champ pourrait s’ouvrir un peu, même s’il est impossible de prévoir si cela créera des options. Dans ce type de conditions, l’expérience en Figaro montre que la flotte peut rester groupée jusqu’à l’arrivée… ou au contraire se disloquer sur un coup anticipé, avec des écarts énormes. On a l’impression qu’en fin de nuit, cela pourrait devenir un peu plus simple, mais demain, demain soir et la nuit suivante s’annoncent à nouveau compliqués. On est partis pour au moins 48 heures laborieuses, et la suite du parcours, notamment le contournement du Fastnet et la mer d’Irlande, ne sera pas plus simple. Cela dit, ce sont de belles problématiques à gérer, et j’aime ça. Ces conditions me rappellent mes années en Figaro, avec un petit pincement de nostalgie : on se dit presque qu’on irait plus vite avec un Figaro ! Ce sont des situations que j’ai connues de nombreuses fois, et même si l’IMOCA est un exercice différent, plus taillé pour traverser l’Atlantique et battre des records de vitesse, c’est sympa de retrouver ces sensations. J’espère simplement ne pas être trop rouillé. »

 

Fabrice Amedeo (FDJ United – Wewise) : « Le début de course s’annonce tranquille et plutôt favorable. Nous ne devrions pas être à la traîne, et on part avec envie, le sourire et sans pression inutile. Les conditions restent délicates, avec un courant parfois deux fois plus fort que le vent, mais nous avons préparé le mouillage et choisi les voiles adaptées. C’est agréable de commencer comme ça, surtout avec Camille Etienne à bord, ce qui apporte une belle dynamique. Il ne faut pas s’emballer, car les nouveaux bateaux restent performants même dans le petit temps, et les équipages sont très solides. Réussir à rester dans le peloton serait déjà une belle réussite. Le tour des îles britanniques est un parcours exigeant, très différent des transats ou des tours du monde, et ça apporte un vrai renouveau. Avec mon vieux bateau, je reste fidèle à ma philosophie. En tout cas, c’est un événement magnifique ! Je suis venu un peu sur un coup de tête après le Vendée Globe, et je ne regrette pas du tout. On voit que l’IMOCA et le Vendée Globe ont semé des graines partout, et qu’aujourd’hui, on peut profiter de superbes événements !  »

 

Félix Oberlé (New Europe) : « Tant que les foilers ne parviendront pas à voler, on pourra rester dans le match. Il y aura de belles opportunités à saisir avec le thermique et le courant. Pour moi, c’est une première en IMOCA, et ce sera vraiment agréable de découvrir ce nouveau support à un rythme tranquille, en prenant le temps de se mettre dans l’ambiance. La principale difficulté sera sans doute la gestion du rapport entre le courant et la force du vent, car on pourra facilement se faire piéger et dériver du mauvais côté. Dans un premier temps, la flotte devrait rester relativement groupée grâce à un thermique assez stable. Ensuite, tout dépendra des choix stratégiques qui seront faits au fil de la progression. La course s’annoncera longue, mais ce sera aussi l’occasion d’admirer les magnifiques paysages des îles Britanniques. Sur le plan stratégique et tactique, elle promettra d’être passionnante, notamment jusqu’à la sortie de la Manche, où de vraies opportunités pourraient se présenter. Je ne connais pas encore très bien Szablocks (Weöres), mais il est clairement déterminé à saisir chaque chance qui se présentera. Quant aux options marquées, elles devraient apparaître plutôt dans la nuit à venir. »

 

Une première semaine exceptionnelle à Boulogne-sur-Mer !

 

La semaine précédant le grand départ de La Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord a rencontré un succès éclatant. Depuis l’ouverture du village mardi, plus de 100 000 personnes se sont pressées sur le quai des Paquebots pour découvrir cette première édition hors du commun. Le public boulonnais a répondu présent avec enthousiasme, transformant l’événement en une grande fête populaire et conviviale. Un chiffre marquant : un visiteur sur trois a eu la chance d’accéder au ponton pour admirer de près les IMOCA, offrant une proximité unique avec ces géants des mers. Une magnifique première qui promet une aventure mémorable… et laisse augurer une ambiance tout aussi exceptionnelle pour le retour des bateaux et les arrivées attendues autour du 7 juillet !

 

« Pour une première édition, c’est une immense satisfaction de voir Boulogne-sur-Mer vibrer autour de la Course des Caps. Accueillir plus de 100 000 visiteurs en quelques jours dépasse toutes nos attentes et témoigne de l’engouement incroyable du public pour la voile et l’aventure maritime. Sentir l’enthousiasme et la curiosité des Boulonnais, comme de nombreux visiteurs venus de toute la région, est la plus belle récompense pour toute l’équipe et nos partenaires. Ce formidable élan populaire montre à quel point la course au large peut rassembler et émerveiller, et cela nous donne une énergie extraordinaire pour continuer à développer cet événement et faire de Boulogne-sur-Mer un rendez-vous incontournable de la voile océanique », se satisfait Gwen Chapalain, Directeur de l’agence Sea to See, société organisatrice de l’épreuve.

La Course des Caps, creuset de talents

Du 24 juin au 6 juillet, la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord réunira onze bateaux portés par des équipages d’un niveau exceptionnel. Pour cette nouvelle épreuve du calendrier IMOCA Globe Series, les plus grands marins du circuit se sont entourés de profils aussi solides que variés, donnant naissance à des équipes à la fois expérimentées, complémentaires et audacieuses. À bord, on retrouve des vainqueurs de grandes courses, des figures emblématiques de la discipline, mais aussi des talents en pleine ascension, venus enrichir la dynamique collective. Régatiers olympiques, spécialistes du large ou espoirs internationaux : la diversité des parcours renforce encore la valeur de ces groupes soigneusement constitués. Cette richesse humaine et technique, véritable force de frappe en mer, promet une compétition de très haut niveau. À la croisée de l’exigence, de l’innovation et de la transmission, ces teams incarnent aujourd’hui ce que la voile offre de plus inspirant : l’excellence, portée par une aventure collective.

Composer un équipage pour un IMOCA, c’est un peu comme bâtir une grande équipe de football. On assemble des talents, on additionne des compétences, mais ce n’est qu’un point de départ : il faut ensuite les faire dialoguer, les faire jouer ensemble, créer de la fluidité, de la cohérence, de la confiance. Sur cette Course des Caps, chaque skipper a travaillé son collectif comme un projet à part entière. Et quels skippers ! Tous ou presque ont participé au Vendée Globe. Thomas Ruyant (VULNERABLE), Jérémie Beyou (Charal), Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef), Nicolas Lunven (Holcim – PRB), Sam Davies (Initiatives Cœur), Sam Goodchild (MACIF Santé Prévoyance), Benjamin Dutreux (4CAD – La Mie Câline), Fabrice Amedeo (FDJ United – Wewise), Szabolcs Weöres (New Europe)… Tous ont prouvé leur solidité en haute mer, leur sens du projet et leur endurance. Leur capacité à diriger, décider, embarquer une équipe derrière eux constitue l’un des fondements de cette première édition. À leurs côtés, Élodie Bonafous (Association Petit Prince – Quéguiner) et Will Harris (Malizia – Seaexplorer), bien qu’encore novices sur le Vendée Globe, incarnent une nouvelle génération de navigateurs brillants, parfaitement légitimes par leur talent, leur maîtrise technique et leur sens du collectif. Leur présence renforce encore la densité de ce plateau hors normes.

Des coéquipiers au palmarès XXL

Mais ce qui attire aussi l’œil, c’est la composition des équipages. Plusieurs formations intègrent des légendes de la course au large dans des rôles d’équipiers. Franck Cammas, Yann Eliès, Pascal Bidégorry, Morgan Lagravière, Damien Seguin, Arnaud Boissières… Autant de marins qui, ailleurs, mènent leurs propres projets au plus haut niveau, et qui ici acceptent de s’inscrire dans une dynamique collective. Une forme d’humilité, mais surtout un gage d’ambition. Quand des leaders comme eux s’engagent dans une aventure où ils ne sont pas les chefs de bord, c’est que l’objectif est clair : viser la gagne. Cette capacité à mixer les références est l’un des atouts majeurs de ce format. Xavier Macaire (TeamWork – Team Snef) y voit une véritable respiration : « La course au large se résume souvent à des formats en solitaire ou en double, ce qui est très intéressant et constitue une spécificité forte de la discipline en France. Du coup, on retrouve souvent un peu les mêmes visages. Mais avec ce format en équipage, il y a davantage de diversité : de nouvelles philosophies, de nouveaux profils, et des marins qu’on n’aurait pas forcément imaginé naviguer ensemble. »

Une chance pour les nouvelles générations

Ce haut niveau s’incarne aussi dans la génération montante. On retrouve au sein des équipes Tom Dolan, vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, Carlos Menera Pascual, lauréat de la Mini Transat 2023, Charlotte Yven, récente gagnante de la Transat Paprec, Julien Villion, Loïs Berrehar, Ambrogio Beccaria, deuxième de la Route du Rhum 2022 en Class40… Des marins déjà brillants, qui trouvent dans cette configuration une occasion rare de progresser au contact des meilleurs. À cela s’ajoute une particularité forte : chaque bateau doit embarquer une femme et, par ailleurs, un OBR, autrement dit un média(wo)man chargé(e) de faire vivre l’épreuve de l’intérieur au grand public. Un choix structurant, qui favorise l’ouverture et la transmission. Marie Riou, quadruple championne du monde en Nacra 17, en témoigne : « Quand je suis sortie de l’olympisme, j’ai eu la chance, grâce à ce type de format, d’embarquer sur Dongfeng Race Team pour The Ocean Race en 2017-2018. Aujourd’hui, des filles comme Lou Berthomieu, Manon Peyre et d’autres peuvent à leur tour mettre un pied dans le milieu. C’est vraiment super que ces portes soient ouvertes. » Sur Charal, Lou Berthomieu découvre, de fait, un univers extrêmement structuré, très différent de la voile légère : « C’est impressionnant. J’ai beaucoup à apprendre, mais je pense aussi pouvoir leur apporter deux ou trois choses. Il y a un vrai échange. » Même esprit sur Holcim – PRB, où Nicolas Lunven insiste sur la nécessité de créer une dynamique forte : « Un bon équipage, ce n’est pas juste une somme de compétences. C’est un groupe capable de décider ensemble, de réagir au bon moment. »

Un parcours sélectif pour révélateur de cohésion

Cette cohésion sera mise à rude épreuve. Le parcours de 2 000 milles autour des îles Britanniques est exigeant : conditions variées, navigation côtière complexe, météo incertaine, mer du Nord souvent imprévisible… Même les plus aguerris le savent : ce tracé ne pardonnera rien. C’est là que cette Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord prendra toute sa valeur. Elle poussera les collectifs à se dépasser et les marins à se réinventer. À la croisée de l’expérience et de l’audace, elle promet d’inaugurer un nouveau chapitre pour la course au large. Et si la course est nouvelle, l’intensité qu’elle promet la place déjà parmi les plus attendues de la saison !

Boulogne-sur-Mer se prépare à une semaine de fête populaire autour de La Course des Caps

Du 24 juin au 6 juillet 2025, Boulogne-sur-Mer vivra des moments exceptionnels avec l’ouverture du village de la toute première édition de La Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord. Installé sur le quai des Paquebots, au pied du tout nouveau ponton conçu pour accueillir les IMOCA emblématiques du Vendée Globe, cet espace de 20 000 m² deviendra le cœur vivant d’un événement inédit. Pendant près de deux semaines, la ville vibrera au rythme d’un rendez-vous unique, mêlant spectacle nautique, ambiance festive et découvertes pour tous les publics.

Pensé comme un lieu de vie ouvert à tous, le village – en accès libre – offrira une immersion totale dans l’univers fascinant de la course au large. Il sera ouvert tous les jours de 10h à 19h, proposant une multitude d’activités ludiques et immersives pour petits et grands. Une occasion rare d’admirer de près ces géants des mers, d’échanger avec les marins qui les mènent autour du monde et de vivre la voile comme jamais auparavant.

Une immersion totale dans la course au large

Tout au long de la semaine, le public pourra rencontrer les skippers lors de séances de dédicaces, d’interviews publiques ou de moments d’échange organisés à terre. Des temps précieux pour dialoguer avec des navigateurs de renom et repartir avec un souvenir personnalisé. Les animations pédagogiques ne manqueront pas : simulateurs de navigation, jeux en réalité virtuelle, défis sportifs, maquettes, quiz ou encore ateliers autour de la voile rythmeront la semaine. Petits et grands pourront tester leur agilité au winch, s’initier à l’e-sailing ou aux ergomètres, piloter des voiliers radiocommandés, apprendre à faire des nœuds marins, hisser une voile ou encore explorer en 3D les moindres recoins d’un IMOCA. Un programme riche et varié, conçu pour faire découvrir la voile de manière ludique et immersive, dans une atmosphère conviviale et festive. Parmi les temps forts : la présentation officielle des équipages, le 24 juin à 19h, donnera le ton de cette première édition. Le 27 juin, les IMOCA livreront un ballet spectaculaire lors des runs de vitesse en rade de Boulogne. Enfin, le 29 juin marquera le grand départ d’un parcours de 2 000 milles autour des îles Britanniques, défi relevé par les meilleurs marins du circuit.

Un village à l’écoute du large

Mais la fête ne s’arrêtera pas une fois les voiliers partis. Le village restera ouvert après le départ, avec ses bars, ses écrans géants et son ambiance conviviale pour suivre la course en direct. Si les stands d’animations feront une pause du lundi au vendredi, ils rouvriront leurs portes le week-end suivant pour accueillir le public à l’arrivée des premiers IMOCA, attendus à partir du 5 juillet. La remise des prix, prévue le 6 juillet, viendra clôturer en beauté cette première édition.

Mer, musique et transmission

Au-delà de la compétition, La Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord sera aussi une scène culturelle et festive. Chaque soir, dès 18h45, l’émission “COCKPIT” sera diffusée sur écran géant, dévoilant les coulisses de la course, avant de laisser place à un concert CAB en live à 19h00, pour prolonger l’ambiance en musique. Le Bar La Trinquette ouvrira ses portes dès 10h00, jusqu’à 22h30 du mardi au jeudi, et jusqu’à minuit les vendredi, samedi et dimanche, pour faire durer la convivialité. Des conférences thématiques seront également proposées, avec un accent particulier sur l’innovation maritime et les enjeux scientifiques liés à l’océan, pour sensibiliser petits et grands aux défis environnementaux de demain. Le village prendra aussi vie grâce à ses partenaires — Banque Populaire du Nord, Nausicaá, la Région Hauts-de-France, la Communauté d’Agglomération du Boulonnais — dont les stands proposeront tout au long de la semaine une variété d’animations interactives, entre voile, science et écologie.

La Course des Caps 2025 – Banque Populaire du Nord à Boulogne – sur – Mer : Un défi maritime rendu possible grâce à des partenaires engagés

En juin 2025, Boulogne-sur-Mer vivra au rythme des grandes aventures maritimes avec le lancement de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’annonce aussi exigeante que spectaculaire. À travers un parcours de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques, les skippers s’attaqueront à un défi de taille, marqué par des conditions de navigation complexes et un tracé stratégique. Mais si cette course voit le jour, c’est avant tout grâce à l’implication sans faille de partenaires majeurs, acteurs économiques, institutionnels et scientifiques qui ont cru en ce projet et qui contribuent activement à son succès. La ville de Boulogne-sur-Mer, la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord, la Région Hauts-de-France, Nausicaá figurent parmi les piliers de cet événement. Leur engagement ne se limite pas à un simple soutien financier : ils sont partie prenante de la dynamique et de l’expérience offerte au public, faisant de cette course plus qu’une compétition sportive, mais un véritable rendez-vous maritime et populaire.

Pendant une semaine, du 24 au 29 juin 2025, Boulogne-sur-Mer accueillera le village de la course sur le quai des Paquebots, un espace conçu pour permettre aux visiteurs de vivre la course de l’intérieur. C’est ici que les partenaires joueront un rôle central, en animant cet espace avec des stands interactifs, des expositions, des ateliers et des conférences. Parmi eux, la Banque Populaire du Nord mettra en lumière son engagement historique dans le monde de la voile. Associée depuis plus de trente ans aux plus grandes courses au large, elle exposera les mythiques Pen Duick, bateaux emblématiques d’Éric Tabarly. La Ville de Boulogne-sur-Mer et la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, hôtes de l’événement, profiteront de cette occasion pour valoriser leur territoire et renforcer leur place sur la carte de la voile océanique. Premier port de pêche de France, Boulogne ambitionne désormais de devenir une escale de choix pour la course au large et la grande plaisance. De son côté, la Région Hauts-de-France mettra en avant les savoir-faire maritimes et économiques du territoire, en soulignant l’importance de cette course dans le développement d’une filière nautique forte et structurée. Enfin, Nausicaá, centre national de la mer et acteur scientifique majeur, apportera une dimension pédagogique et environnementale à l’événement. Véritable quartier général de la course, l’établissement sera le point de rencontre entre les marins, les scientifiques et le public, à travers une série d’expositions, de rencontres et d’animations autour de la biodiversité marine.

Un maillage de partenaires pour porter l’événement

Au-delà des acteurs institutionnels, la Course des Caps Banque Populaire du Nord à Boulogne-sur-Mer repose sur un large réseau de partenaires issus du monde économique et maritime. Chaque marque du parcours a été parrainé par une entreprise engagée dans la dynamique de l’événement : Banque Populaire du Nord, Région Hauts-de-France, Groupe Scogal, Custopol, Port Boulogne Calais et Vulnerable. Cet écosystème de partenaires permet à la course d’avoir un ancrage local fort tout en bénéficiant d’une visibilité nationale et internationale. Ensemble, ces acteurs contribuent à faire de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord un véritable levier de développement territorial et économique.

Un club dédié aux partenaires : l’espace 60° Nord

Dans cette volonté de créer du lien entre la voile et le tissu économique, un Club Partenaires : Le Club 60° Nord sera spécialement aménagé sur le village de la course. Cet espace exclusif sera dédié aux échanges entre acteurs économiques, entreprises locales et monde de la course au large. L’objectif est clair : favoriser les synergies, créer de nouvelles opportunités et encourager les collaborations. À travers des conférences, des rencontres et des soirées partenaires, la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord entend jouer un rôle moteur dans la dynamisation économique du territoire, en mettant en relation les entreprises locales avec un réseau d’acteurs internationaux du monde nautique.

Une première édition qui s’annonce mémorable

La Course des Caps ne se limite pas à être une simple compétition sportive. Elle ambitionne de devenir un rendez-vous incontournable pour les passionnés de voile, les amateurs de sensations fortes et le grand public, attirant aussi bien les skippers de renom que les familles curieuses de découvrir l’univers de la course au large. Grâce à l’engagement de partenaires visionnaires et investis, cette première édition s’annonce comme une réussite majeure, qui pourrait bien inscrire Boulogne-sur-Mer sur la carte des grandes courses océaniques pour les années à venir.

Ils ont dit

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’Agglomération, Ancien Ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! » Frédéric CUVILLIER, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer. »
Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Engagée aux côtés de Sea To See dès la genèse du projet, Banque Populaire du Nord est très fière de s’associer à l’organisation de la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Partenaire impliqué, nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe Sea To See pour offrir une belle 1ère édition au grand public. Cet enthousiasme est partagé par tous les collaborateurs de la Banque, qui sont déjà très nombreux à avoir exprimé leur envie d’animer les activités proposées par la Banque sur le village de Course. »

Christophe SIRUGUE, Directeur Général de Nausicaá : « Nausicaá est fier d’annoncer son partenariat sur le volet scientifique et éducatif de la Course des Caps, qui se tiendra à Boulogne-sur-Mer du 23 au 29 juin 2025. Fier d’accompagner un événement d’envergure, d’offrir à la jeunesse boulonnaise une découverte de la biodiversité marine et des enjeux de la pollution plastique, et de créer un lien entre scientifiques et marins ! Véritable QG de la course, Nausicaá accueillera marins, armateurs et grand public pour vivre l’événement en direct. À travers conférences, animations et médiation scientifique, nous ferons découvrir l’écosystème marin rencontré pendant la course ».

Xavier BERTRAND, Président de la Région Hauts-de-France : « La Région Hauts-de-France est fière de s’engager aux côtés de la Course des Caps, un événement qui fera rayonner notre littoral et notre patrimoine maritime. En apportant son soutien, la Région Hauts-de-France affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course, au-delà d’être une compétition sportive, incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l’identité maritime sont des priorités majeures. Elle sera aussi un moment de fête pour les habitants et les visiteurs. » 

Domitille Hauwen, cheffe de projet et co-fondatrice de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « J’ai grandi sur la côte d’Opale, entre la force de la mer et la fierté des hommes et des femmes qui vivent grâce à elle. La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord est née de cet attachement profond à ma région, à ce port unique de Boulogne sur Mer qui regarde l’horizon avec ambition sans jamais oublier ses racines. J’ai toujours rêvé de voir des bateaux de course prendre le départ d’une course dans les Hauts de France. Si cette aventure prend vie, c’est grâce à la confiance de partenaires qui partagent ce lien au territoire et cette volonté de porter haut ses couleurs. Ensemble, nous avons voulu créer bien plus qu’une épreuve sportive : une grande fête maritime, populaire et fédératrice, où chacun — skippers, familles, entreprises, jeunes et passionnés — pourra vibrer au rythme de la mer et découvrir la richesse de notre littoral. La Course des Caps est à l’image de Boulogne : authentique, audacieuse, et tournée vers l’avenir. »

Gwen Chapalain, Sea to See, organisateur de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : « Lancer une nouvelle course au large est toujours un défi, mais la Course des Caps – Banque Populaire du Nord s’est imposée comme une évidence. Boulogne-sur-Mer, avec son patrimoine maritime et sa situation stratégique, offre un cadre exceptionnel pour une épreuve de cette envergure. Depuis plus de trente ans, j’ai eu la chance d’organiser des courses au large, et cette expérience n’a fait que renforcer ma conviction : rien n’est plus fort qu’un projet profondément ancré dans son territoire. Ce projet dépasse la compétition sportive : il incarne l’ambition de faire de la voile un moteur de dynamisme économique, de rayonnement et de transmission. Nous avons construit cette course avec l’envie de proposer un défi exigeant, à la hauteur des skippers IMOCA. Un parcours de 2 000 milles, des caps mythiques, des conditions complexes : la Course des Caps – Banque Populaire du Nord à Boulogne sur Mer s’inscrit dans la grande tradition des courses océaniques, avec une identité propre, solidement enracinée ici. Mais un tel projet ne pourrait exister sans des partenaires passionnés et visionnaires. La Banque Populaire du Nord, la Ville de Boulogne-sur-Mer, la Région Hauts-de-France, Nausicaá, la Communauté d’Agglomération et bien d’autres ont tout de suite cru en cette aventure. Leur engagement enrichit l’événement et lui donne une ampleur nouvelle. Grâce à eux, la Course des Caps sera bien plus qu’un temps fort du circuit IMOCA : un rendez-vous populaire et fédérateur, célébrant le lien indéfectible entre Boulogne-sur-Mer et la mer. Rendez-vous en juin 2025 pour écrire ensemble la première page d’une grande histoire maritime ! »

La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : Un événement d’envergure se prépare à Boulogne-sur-Mer

Départ de la Guyader Bermudes 1000 Race 2023 à Brest, photographié par Jean-Louis Carli de l’agence Aléa.

Du 24 juin au 6 juillet 2025, dans désormais moins de cinq mois, Boulogne-sur-Mer vibrera au rythme de La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord. Cet événement nautique majeur, orchestré par Sea to See et intégré au calendrier IMOCA, promet une semaine d’animations, de rencontres et de performances spectaculaires autour de la course au large. Véritable rendez-vous incontournable pour les amateurs de voile et les passionnés de sport, cette compétition réunira certains des meilleurs skippers du moment parmi lesquels les marins du Top 10 du Vendée Globe, prêts à s’affronter sur un parcours exigeant et palpitant autour des îles Britanniques. En sillonnant trois mers – la Mer du Nord, l’Atlantique Nord et la Manche – ils navigueront alors autour de plus de 6000 îles, avec un passage emblématique par la latitude 60° Nord. Mais au-delà de la performance sportive, cet événement s’inscrira dans une dynamique plus large de valorisation du patrimoine maritime de la région et de sensibilisation aux enjeux environnementaux liés à l’océan.  Dès le 24 juin, le quai des Paquebots se transformera en un village d’environ 20 000 m², un lieu où les amateurs de voile et simples curieux pourront plonger dans l’univers des monocoques de 60 pieds. 

Au-delà du spectacle en mer, l’événement offrira une expérience immersive à terre. Pensé comme un lieu de découverte et de partage, le village proposera une plongée captivante dans l’univers de la voile et du milieu maritime, à travers diverses animations proposées pour le grand public par nos partenaires : la région Hauts-de-France, la Communauté d’agglomération du Boulonnais ainsi que la Banque Populaire du Nord, acteur majeur de la voile depuis 30 ans. Un engagement pleinement assumé par l’enseigne, comme le souligne Nicolas Poughon dirigeant de la Banque Populaire du Nord : « Nous sommes très fiers de soutenir et d’associer notre nom à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Cet événement sportif d’envergure, en parfaite cohérence avec les engagements historiques de la Banque pour le monde de la voile et nos engagements autour de l’eau et de sa préservation, sera un magnifique coup de projecteur sur notre région et son littoral qui sont eux aussi au cœur de nos ambitions d’accompagnement territoriaux. De nombreuses animations grand public seront proposées sur le stand de la Banque autour du monde de la voile et de la préservation de la ressource eau. » Dans cette même dynamique, de nombreuses expériences éducatives seront également au programme, notamment autour de la science et de la biodiversité, afin de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux du milieu maritime. L’événement proposera ainsi un équilibre entre performance sportive et transmission des savoirs, avec un programme rythmé par des temps forts incontournables. Le 27 juin sera une journée à ne pas manquer avec les runs de vitesse en rade. Ces courses spectaculaires mettront en scène les IMOCA, véritables « Formules 1 des mers » aux vitesses impressionnantes, offrant ainsi un spectacle époustouflant à observer depuis toute la côte. Le grand départ de la course aura lieu le 29 juin, et l’arrivée des premiers IMOCA est attendue pour le 6 juillet.

Une infrastructure moderne au service de l’événement

La Communauté d’Agglomération du Boulonnais installe un nouveau ponton le long du quai des Paquebots, qui contribuera au développement du port de plaisance de Boulogne-sur-Mer. Les travaux, débutés en janvier, avancent selon un calendrier rigoureux afin d’assurer une mise en service en mai. Conçue pour offrir des conditions optimales d’accueil, cette nouvelle installation pourra recevoir quinze IMOCA et jusqu’à 1 500 spectateurs, grâce à un espace de circulation garantissant fluidité et sécurité. La Course des Caps Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord inaugurera ainsi ce dispositif, marquant une étape essentielle dans la modernisation du port et des équipements nautiques de Boulogne-sur-Mer. Par ailleurs, un kit pédagogique réalisé en partenariat avec Nausicaá et la Communauté d’Agglomération du Boulonnais est d’ores et déjà disponible sur le site internet de la course. Il permettra aux élèves du primaire de suivre l’événement dès février et de visiter les pontons pendant la semaine du village.

Une ambition affirmée pour Boulogne-sur-Mer

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer et Président de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais, souligne : « La ville se prépare à accueillir un événement nautique majeur avec La Course des Caps – Banque Populaire du Nord, orchestrée par Sea to See, qui se déroulera du 24 juin au 6 juillet 2025. Grâce à leur expertise et leur volonté affirmée, cette compétition, intégrée au calendrier IMOCA, va venir renforcer l’identité maritime de la ville. Pour accompagner cette dynamique et garantir des conditions idéales aux skippers et à leurs équipes, un vaste projet d’aménagement a été lancé : la construction d’un quai flottant de 336 mètres de long et de quatre mètres de large, pensé pour répondre aux exigences des compétitions internationales et dynamiser les activités nautiques sur notre territoire. » Avec cette nouvelle édition de La Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord confirme son engagement en faveur de la voile et sa place de choix dans le monde de la course au large.

La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord : une toute nouvelle course au calendrier de la classe IMOCA !

Déjà organisatrices de la Guyader – Bermudes 1000 Race pour les bateaux de la classe IMOCA, les équipes de Sea to See dirigées par Gwen Chapalain ont dévoilé, ce vendredi 11 octobre, une toute nouvelle course réservée aux monocoques de 60 pieds : La Course des Caps – Boulogne Sur Mer – Banque Populaire du Nord. L’épreuve, programmée du 23 juin au 6 juillet 2025, promet résolument de s’imposer au cœur de la dynamique territoriale des Hauts-de-France et du Pas-de-Calais qui n’avaient plus accueilli un évènement de course au large d’une telle envergure depuis 2007, mais dont la localisation préférentielle, en particulier avec la ville de Boulogne-sur-Mer, leur confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance.

Un événement est une invitation à découvrir, à comprendre et à partager. C’est, en somme, une expérience et cela, Gwen Chapalain, l’a bien compris et depuis longtemps. Déjà organisateur de la Guyader Bermudes 1000 Race, la première épreuve du calendrier IMOCA 2025 programmée au mois de mai, le Directeur de la société Sea to See épaulé par Domitille Hauwen, propose donc désormais une seconde épreuve aux coureurs de la classe : La Course des Caps – Boulogne Sur Mer – Banque Populaire du Nord. L’évènement, qui se tiendra du 23 juin au 6 juillet prochains, se jouera alors sous forme de boucle, au départ et à l’arrivée de Boulogne-sur-Mer, avec un total de 2 000 milles à parcourir autour des îles Britanniques. Un tracé comprenant l’Irlande, les Hébrides mais aussi les Shetland situées au-delà du 60e parallèle, déjà pratiqué depuis plusieurs décennies par les Britanniques, réputé à la fois technique et exigeant, que les marins effectueront soit dans le sens horaire, soit dans le sens anti-horaires, en fonction des conditions météorologiques.

Développer et moderniser

La course au large étant assurément un facteur d’inclusion, la course, soutenue par la Banque Populaire du Nord engagée depuis plus de trente ans dans le domaine de la voile, se jouera en équipage mixte, avec a minima deux nationalités puis la présence à bord d’un média man afin de capturer les moments forts. Au total, pas moins d’une quinzaine de bateaux seront attendus. Une grande première sur la Côte d’Opale et donc pour sa capitale, Boulogne-sur-Mer, qui se réjouit d’accueillir une épreuve d’une telle envergure sur son territoire. Et pour cause, cette dernière marquera certainement un tournant pour la Communauté d’agglomération du Boulonnais qui reste la place forte de la pêche en France mais dont la volonté est aujourd’hui de moderniser son port, et notamment la partie plaisance. De nouveaux pontons seront en ce sens mis à disposition des différentes équipes qui profiteront alors de structures comptant parmi les plus modernes et qui pourront également mesurer toute l’attractivité du territoire qui n’avait, jusqu’à présent, reçu qu’un départ de Solitaire du Figaro en 2022.

Ils ont dit :

Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA : « Le Nord est un territoire auquel nous sommes attachés, notamment autour de projets comme celui de Thomas Ruyant. Depuis trop longtemps, nous n’avions plus eu d’opportunités d’y voir un départ et/ou une arrivée de course et nous sommes aujourd’hui très heureux de monter un tel projet avec la ville de Boulogne-sur-Mer, le Département du Pas-de-Calais et la Région Hauts-de-France. Le parcours du tour des îles Britanniques est fantastique. Il se déroule des endroits assez magiques. Il n’est évidemment pas sans rappeler celui de la Calais Round Robin Race qui était, il y a quelques années en arrière, une classique du circuit IMOCA. Il est parfait pour nos bateaux car il est à la fois technique, complet et exigeant. La Course des Caps promet d’être une belle réussite mais aussi un sacré challenge pour les marins ! »

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de-France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! » 

Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Nous sommes très fiers de soutenir et d’associer notre nom à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Cet événement sportif d’envergure, en parfaite cohérence avec les engagements historiques de la Banque pour le monde de la voile et nos engagements autour de l’eau et de sa préservation, sera un magnifique coup de projecteur sur notre région et son littoral qui sont eux aussi au cœur de nos ambitions d’accompagnement territoriaux. Après avoir vécu, en tant que partenaire, la ferveur des Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024, nous avions le souhait de renouveler l’accompagnement d’un projet sportif qui mobilise, qui fait rêver et qui véhicule des valeurs entrepreneuriales chères à la Banque. Cette course d’IMOCA est la promesse de moments forts que nous sommes impatients de partager avec nos clients, partenaires et collaborateurs. »

Xavier Bertrand, Président de la Région Hauts-de-France : « La Région Hauts-de-France est fière de s’engager aux côtés de la Course des Caps, un événement qui fera rayonner notre littoral et notre patrimoine maritime. En apportant son soutien, la Région Hauts-de-France affirme sa volonté de promouvoir le nautisme et de dynamiser l’économie. Cette course, au-delà d’être une compétition sportive, incarne notre ambition de faire des Hauts-de-France une région attractive, où le développement durable et l’identité maritime sont des priorités majeures. Elle sera aussi un moment de fête pour les habitants et les visiteurs. »

Christophe Sirugue, directeur de Nausicaa : « Dans le cadre de la course des Caps qui se tiendra à Boulogne sur mer, du 23 au 29 juin, 2025, Nausicaa est heureux et fier d’annoncer son partenariat sur le volet scientifique et éducatif de la course. Fier d’accompagner un événement d’une telle envergure sur le territoire boulonnais.Fier de pouvoir offrir à la jeunesse boulonnaise la possibilité d’en découvrir davantage sur la biodiversité marine et les enjeux de la pollution plastique. Fier d’être le lien entre les scientifiques et les marins !
Véritable QG de la course, Nausicaa accueillera les marins, les armateurs et le grand public pour vivre la course en direct et en découvrir les coulisses. A travers des contenus, des événements, des conférences, une présence sur le village de la course, Nausicaa vibrera au rythme de la performance des skippers. Source d’expertise sur le monde marin, nous mettrons à disposition notre savoir-faire de médiation scientifique pour permettre au public d’en connaître davantage sur l’écosystème marin rencontré pendant la course : qu’est-ce que le plancton ? quelle biodiversité rencontrée en mer manche du Nord ? Quel impact de la pollution plastique ? Des questions auxquelles nous répondrons grâce à la médiation scientifique. Expérience hors du commun, que nous ferons vivre aussi aux écoliers, collégiens, lycéens qui dans le cadre d’une visite à Nausicaa auront la chance et l’opportunité d’approcher de près les bateaux. Expérience, sciences, éducation, performance sportive : un événement que Nausicaa soutient et accompagne pour cette année et le futur ! »

Gwen Chapalain, Directeur de Sea to See, société organisatrice de l’évènement : « Le parcours de la Course des Caps est sportivement extraordinaire, avec une multitude de caps à franchir et, à chacun d’entre eux, des occasions de voir se faire ou se défaire des écarts au sein de la flotte. Autour de l’Ecosse, de l’Irlande, de la pointe des Cornouailles… les paysages seront assurément aussi diverses que les conditions météorologiques. Le tour des îles Britanniques a, par ailleurs, ce point commun avec le tour de France qu’il permet de découvrir de très nombreuses cultures différentes. Nous sommes heureux de pouvoir développer un tel évènement pour les bateaux de la classe IMOCA sur le territoire du Nord et en particulier au cœur du port de Boulogne-sur-Mer dont les nouvelles infrastructures vont lui permettre d’ouvrir ses capacités maritimes plus encore et donc de rayonner plus largement. Nous sommes fiers de pouvoir faire cap ensemble car la Course des Caps promet d’être à la fois un nouveau cap pour l’agglomération avec l’installation de pontons, un nouveau cap pour l’industrie nautique de Boulogne-sur-Mer, un nouveau cap pour le tourisme maritime et, par ricochet, un levier pour le tourisme terrestre avec la proximité de Nausicaa, mais aussi un nouveau cap pour les sports nautiques et l’entrepreneuriat local. »