Une première Transat instructive pour V and B – Mayenne

Salvador de Bahia, Maxime Sorel et Guillaume Le Brec ont coupé la ligne d’arrivée de leur Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ce jour à 4 heures du matin en 16ème position. Le duo du voilier IMOCA V and B – Mayenne réalise une belle performance sur cette route du Café 2019. Il aura couru après les milles et le temps tout au long de sa traversée de l’Atlantique suite à son escale technique malheureuse survenue à Brest peu après le départ de la compétition le 27 octobre.

Maxime Sorel, originaire de Cancale, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, a franchi une étape dans sa préparation au Vendée Globe 2020. La période de découverte de son nouveau monocoque « dragon » est terminée et Maxime va désormais pouvoir se préparer sereinement à une saison 2020 hallucinante en termes de navigation avec des participations à The Transat CIC, la New York – Vendée et au Tour du Monde en solitaire et sans escale.

Maxime Sorel : « Si on nous avait dit avant de repartir de Brest suite à notre escale technique, vous allez finir 16ème au classement général IMOCA et 5ème des voiliers à dérives droites à Salvador, nous ne l’aurions pas cru. Et pourtant, c’est ce que nous venons de réaliser. C’est une belle satisfaction. Par rapport à d’autres concurrents, nous avons parcouru moins de milles. Nous avons fait de la vitesse sur la route. Je pense que cela a été la bonne stratégie. C’est en tout cas comme ça que nous sommes revenus dans le match. Notre pot-au-noir a été laborieux mais moins que nos adversaires directs. Ensuite, nous n’avons rien lâché jusqu’à la fin. Notre 16ème position est assez cohérente par rapport à là ou nous en sommes dans notre projet. Je termine cette Transat Jacques Vabre en me disant que collectivement nous avons effectué une sacrée année 2019. Tous les voyants sont au vert. Je me sens bien à bord de V and B – Mayenne, je commence à maîtriser la machine et nous avons fondé un super défi. Les objectifs sont remplis ! En une année, nous avons démontré que nous avons notre place au sein de la classe IMOCA. Nous sommes un petit projet qui est solide et qui fait du bruit. Merci à l’ensemble de nos partenaires, merci à tous nos supporters et une grande pensée à tous les patients atteints de la mucoviscidose ».

Guillaume Le Brec : « Je dois avouer que le nouveau départ de Brest a été difficile. C’était une première pour moi de repartir en course après une escale technique de cette ampleur. J’ai mis un peu de temps à me remotiver, à me remettre dans la compétition. Il fallait retrouver une raison, remettre également notre stratégie à plat. C’est revenu au fur à mesure, au fil des milles… Au final, je suis très content car notre trace est belle sur cette Transat Jacques Vabre. Dans l’ensemble, nous faisons une belle navigation. Je retiens notamment notre contournement de l’anticyclone   qui s’est bien déroulé. J’ai beaucoup apprécié ces 15 jours de mer avec Maxime et cela a été un plaisir de mettre ma pierre à l’édifice de V and B – Mayenne. Maxime connaît parfaitement son bateau désormais et je suis certain qu’il va faire une belle saison 2020 puis un super Vendée Globe. Nous allons pouvoir maintenant nous reposer car la fatigue nerveuse a été forte sur les deux à trois derniers jours de navigation au contact. » 

Une saison accomplie en IMOCA

Le passage de la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre est synonyme d’un travail accompli pour Maxime Sorel. Le skipper de V and B – Mayenne, accompagné tout au long de la saison par Guillaume Le Brec et une équipe solide, rend en effet une belle copie pour sa première année dans la grande classe des IMOCA, les voiliers du Vendée Globe. 5ème lors de la course en Solo, la Bermudes 1000 Race, auteur d’un convoyage formateur de la Bretagne à Marseille, au départ de la Rolex Fastnet Race… Maxime a accumulé les milles afin d’appréhender au mieux son plan VPLP – Verdier 2007. D’autre part, le navigateur – entrepreneur a consolidé son budget en accueillant le département de la Mayenne en juillet au côté son partenaire historique, V and B. Parallèlement, le club d’entreprises Sailing Together continue à se renforcer avec l’arrivée de nouveaux partenaires essentiels à la vie du projet. Ainsi tous les feux sont au vert pour la suite des opérations véliques de V and B – Mayenne et notamment sa qualification au prochain Vendée Globe.

Flash back sur la Transat de Maxime et Guillaume et leur « remontada » !

La Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre de Maxime Sorel et Guillaume Le Brec a été difficile quasi d’entrée de jeu. Après un départ prudent du Havre et de la baie de Seine le 27 octobre, le tandem a rapidement connu un souci technique majeur à bord de V and B – Mayenne avec le tirant d’outrigger bâbord endommagé. Un possible démâtage étant la conséquence directe de cette avarie, Maxime et Guillaume décidaient alors de faire route vers Brest afin de réparer. Au bout de quelques heures de travail acharné de l’équipe technique de l’IMOCA et à un bel élan de solidarité du Team Actual, Highfield, Sodebo, Blewstub et Jean-Philippe JOLY, V and B – Mayenne pouvait repartir en mer.

Bon dernier, le tandem du voilier vert et noir entrait alors dans une nouvelle course mentalement pas simple à absorber ! Mais, à force de réglages, d’opiniâtreté, de réflexions stratégiques, V and B – Mayenne revenait dans la partie en trouvant un juste milieu sur la route vers le Brésil ne plongeant pas réellement trop à l’ouest et à l’est en vue de contourner une dépression.

Une stratégie et une tactique payante puisque la doublette, début novembre, réussissait à recoller au peloton et à même grappiller des positions au classement général. Le 2 novembre, de 27ème le matin, V and B – Mayenne passait 23ème le soir. Au portant entre Madère et les Canaries, Maxime et Guillaume faisaient parler la poudre et engloutissaient les milles à des moyennes de 20 nœuds, démontrant leurs capacités à repousser dans ses retranchements leur machine à vent.

La suite, toujours au portant dans un vent médium alizéen, souriait aux navigateurs qui un peu avant l’archipel du Cap-Vert s’emparaient de la 18ème place pour ne quasiment pas la quitter jusqu’à la fin de cette Transat. Malgré un pot-au-noir sacrément dur à décrypter cette année, le duo a pu lâcher les chevaux sans frustration aucune dans les alizés du Sud-Est permettant de livrer un duel d’anthologie avec Giancarlo Pedote et Anthony Marchand. De quoi se remémorer, l’arrivée et la victoire en Class40 de Maxime, il y a deux ans après un bord à bord acharné avec le deuxième de la course, le long des côtes brésiliennes.

Maxime Sorel, aidé de Guillaume Le Brec, est sur la bonne voie et sera, sans conteste, un compétiteur – aventurier à surveiller en 2020 et 2021 autour de la planète.

Une première prometteuse pour Maxime Sorel

Remportée ce matin par Sébastien Simon, la 2eédition de la Bermudes 1000 Race a réservé une fin de course hallucinante pour ses poursuivants. Yannick Bestaven, Giancarlo Pedote, Sam Davies et Maxime Sorel se sont, en effet, livrés une incroyable bagarre pour les 2e et 3e places du podium. Jusque dans les dernières longueurs, le suspense est resté entier et à l’arrivée, seules sept petites minutes et des poussières ont séparé les quatre solitaires. Dérisoire au terme d’un parcours de 2000 milles. Au final, si les skippers de Maître Coq et de Prysmian Groupe ont décroché leur place sur le podium, le skipper de V and B – Sailing Together s’est, pour sa part, octroyé la 5e place. Une performance remarquable et remarquée pour un premier galop d’essai en solitaire sur le circuit des 60 pieds IMOCA !

« Quand les gars de l’équipe m’ont lâché à Douarnenez, je me suis dit : « oh là là, ça va être chaud, le bateau, je ne le connais pas du tout ! », puis je me suis mis dedans tranquillement. J’ai fait des manœuvres simples, je me suis appliqué à bien faire les choses et je me suis concentré sur l’essentiel. Petit à petit j’ai lâché les chevaux et je me suis pris au jeu de la régate », a commenté Maxime Sorel qui a, indiscutablement, fait forte impression lors de cette Bermudes 1000 Race, son premier test grandeur nature en solitaire en IMOCA. Constamment dessus, bien inspiré, le Cancalais a rendu une première copie plus que prometteuse en terminant à la 5e place, à seulement une minute et 23 secondes de la très expérimentée Sam Davies, et à moins de huit minutes du deuxième, Yannick Bestaven. « Sur la fin, j’ai bien cru à la 3e place. J’ai un peu manqué d’anticipation car lorsque j’ai voulu virer en premier, je n’ai pas pu le faire à cause de mes ballasts qui étaient pleins. Quoi qu’il en soit, je suis super content. Je ne pensais pas terminer dans cette position au départ, et c’est une belle surprise. J’ai eu l’impression de faire la Normandy Channel Race en Class40 et cela s’est confirmé sur la fin puisqu’on a tous fini ensemble ! Cette Bermudes 1000 Race a vraiment été une très belle course », a déclaré le skipper de V and B – Sailing Together qui ne pouvait pas espérer beaucoup mieux pour découvrir sa monture et y prendre ses marques en solo.

Maxime Sorel : « les choses vont dans le bon sens »

« Le parcours était top. Il y avait tout ce qu’il fallait. On a fait des manœuvres dans tous les sens. On a utilisé toute la garde-robe du bateau. J’ai même sorti le grand spi alors que je ne voulais pas le faire en solo. Franchement, ça a été top ! », s’est satisfait le navigateur qui a régaté au contact avec l’Italien Giancarlo Pedote sur les deux tiers du parcours. « C’était évidemment super d’avoir quelqu’un constamment au contact. Ça a mis de l’entrain et c’est aussi pour ça que j’ai gardé un tel rythme du début à la fin. J’ai cependant dû me battre car Giancarlo a un bateau à foils et parfois, il allait trois nœuds plus vite que moi, mais je n’ai jamais rien lâché », a ajouté Maxime forcément ravi de cette première expérience, mais aussi du travail réalisé ces derniers mois. « Cette 5e place, je la dédie à mes partenaires, à l’association Vaincre la Mucoviscidose et à tout le staff qu’il y a autour de moi. Franchement, c’est vraiment un boulot de dingue qui a été fait ! Bien sûr, il reste beaucoup à faire, mais les choses vont dans le bon sens. On est dans le coup. On a un bon bateau et on a montré qu’on était capable de faire des podiums. Cela donne de la motivation pour aller chercher de nouveaux partenaires. Il y a tellement de belles courses à venir d’ici au Vendée Globe ! », a assuré Maxime Sorel qui va, dans l’immédiat, se reposer, mais très vite enchainer avec un programme de relations publiques en Méditerranée.

V and B – Sailing Together, en grand !

Devant un parterre de supporters et de soutiens, le monocoque de 60 pieds Imoca V and B – Sailing Together a été mis à l’eau ce jour à Concarneau suite à quelques mois de chantier chez Kaïros de Roland Jourdain. C’est le début d’une nouvelle aventure sportive pour Maxime Sorel qui, après quelques belles années sur le circuit des Class40, passe à la vitesse supérieure avec pour objectif des participations à la Transat Jacques Vabre 2019, départ le 27 octobre, mais également The Transat, New York – Vendée et le fameux Vendée Globe en 2020, tour du Monde en solitaire et sans escale.

Maxime Sorel va enchaîner les navigations initiatiques au large de Concarneau en avril afin d’appréhender les subtilités de son nouveau voilier, plan VPLP – Verdier de 2007 qui a été skippé par Kito de Pavant, Thomas Ruyant et Enda O’Coineen. L’équipe Sailing Together, très heureuse d’avoir à ses côtés son soutien historique V and B, est à la recherche d’un co-partenaire afin de boucler son budget. Les impressions de Maxime Sorel et Emmanuel Bouvet, co-fondateur du réseau de franchise V and B et Roland Jourdain…

Maxime Sorel : « C’est une nouvelle histoire au large qui débute pour moi avec la mise à l’eau de mon monocoque V and B – Sailing Together. Nous avons effectué un chantier de fiabilisation ces derniers mois à Concarneau. L’objectif est désormais d’enchaîner les milles afin de me qualifier pour le prochain Vendée Globe. Je vais donc participer à de nombreuses courses avec dès le mois de mai le Grand Prix Guyader et la Bermudes 1000 Race à Douarnenez. Je tiens à remercier vivement V and B qui continue à me suivre. Nous faisons d’ailleurs un clin d’œil au département d’origine de l’entreprise, la Mayenne, puisque notre voilier porte le numéro 53 ! Nous sommes tout de même activement à la recherche de partenaires afin de rejoindre le projet Sailing Together et nous amener dans les meilleures conditions sur le Tour du Monde en Solitaire. Nous avons imaginé une décoration un peu décalée dans ce sens : une place est à prendre ! Enfin, j’ajoute que je suis fier depuis samedi d’être devenu le parrain national de l’association « Vaincre la Mucoviscidose ». Comme depuis ma Route du Rhum 2014, je compte porter haut les couleurs des patients atteints de cette maladie. »  

Emmanuel Bouvet, co-fondateur du réseau de franchise V and B : « Nous avons débuté ce partenariat il y a quelques années et l’histoire en Class40 a été formidable pour notre réseau. Après réflexion, car ce n’est pas une mince affaire, nous avons décidé d’accompagner Maxime et son équipe plus loin à travers le circuit Imoca et un monocoque de 60 pieds. Maxime nous donne beaucoup d’envie et nous voulons vraiment partager encore son aventure jusqu’au fameux Tour du Monde en solitaire, le Vendée Globe. Nous sommes tous ensemble en train de rechercher de nouveaux partenaires afin d’être au départ des compétitions dans les meilleures dispositions. »   

Roland Jourdain : « Je souhaite à Maxime d’aller le plus loin possible. Notre équipe technique s’est employée, avec le team de V and B – Sailing Together, à préparer ce monocoque de 60 pieds de la meilleure des façons. Cela fait toujours plaisir de voir la relève, la jeunesse et de nouvelles dynamiques. Vive la saga V and B ! »  

Maxime Sorel, du Class40 à l’IMOCA

Maxime Sorel skipper du Class40 V and B à l’entrainement avant le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018, au large de Lorient, le 24 septembre 2018, Photo : Jean-Marie LIOT / V and B

Après cinq années passées sur le circuit des Class40 avec, à la clé, de nombreux succès parmi lesquels une première place dans la Rolex Fastnet Race puis une éclatante victoire dans la Transat Jacques Vabre, Maxime Sorel change désormais de dimension. Le skipper Cancalais, toujours fort du soutien du réseau de franchise V and B, fait cette année son entrée sur le circuit des IMOCA avec, en ligne de mire, le Vendée Globe 2020-2021. Son but : apprendre encore et toujours, vivre de nouvelles sensations et partager intensément de belles aventures avec ses partenaires, V and B bien sûr, mais aussi tous ceux qui l’accompagnent au sein du projet Sailing Together, ainsi que l’association Vaincre la Mucoviscidose dont il porte fièrement les couleurs.

« Montrer que rien n’est impossible » : tel est le crédo de Maxime Sorel qui n’a eu de cesse de le démontrer ces dernières années. De fait, si cet ingénieur en génie civil a découvert la course au large sur le tard, il a su gravir les échelons un à un jusqu’à se hisser au plus haut-niveau sur le circuit des Class40 à la force de sa détermination, de son audace et de son travail. Pour preuve, dès sa première saison sur le support, en 2014, il termine premier Class40 Vintage de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe avant de signer une belle deuxième place dans la Transat Jacques Vabre l’année suivante à la barre d’un Mach 40.3 flambant neuf. Et si l’année 2016, entachée par quelques coups durs, n’est pas à la hauteur de ses ambitions, elle lui permet cependant de rebondir plus loin et plus haut dès 2017, avec de nombreux podiums mais aussi et surtout deux belles victoires dans la prestigieuse Rolex Fastnet Race puis dans la célèbre Transat Jacques Vabre. Et si la dernière édition de la Route du Rhum, en novembre dernier, ne lui a pas permis d’assurer son rôle de favori jusqu’au bout, la faute à un démâtage, elle n’a fait que renforcer sa volonté et celle de son partenaire V and B, l’un et l’autre étant animés par la soif de nouveaux défis et le refus de se reposer sur leurs acquis. « Après une expérience de cinq années en Class40, je souhaite me donner les moyens d’aller plus loin et de m’ouvrir à de nouveaux horizons, non seulement pour moi mais aussi pour tous ceux qui m’accompagnent depuis mes débuts en course au large », annonce Maxime Sorel dont le projet prend désormais des couleurs d’aventure avec un challenge de taille : le Vendée Globe 2020-2021.

Fiabiliser sans révolutionner

Pour ce nouveau pari, le marin Cancalais et l’ensemble de ses partenaires ont fait le choix d’acquérir l’ex Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, le 60 pieds IMOCA conçu en 2007 par le cabinet VPLP et Guillaume Verdier, assurément l’un des précurseurs de cette génération de bateaux légers, planants et maniables en solitaire. « Début janvier, le bateau est entré au chantier Kaïros de Roland Jourdain, à Concarneau. Dans un premier temps, nous avons procédé au démontage complet (accastillage, moteur, câbles électriques…) avant d’attaquer la préparation d’avant peinture sur la coque, le pont et une partie de la cellule de vie. Celle-ci a démarré la semaine dernière et devrait durer encore une semaine avant que nous puissions entamer le remontage, une phase toujours un peu critique même si nous avons beaucoup travaillé en amont en ce sens et que c’est toujours une étape importante pour bien comprendre et bien connaître la machine », indique Maxime qui n’a, certes, pas apporté d’évolutions majeures sur sa nouvelle monture, son budget actuel ne le permettant pas, mais qui prend soin d’y apporter sa « patte ». « Quelques aménagements ont été revus, comme le placement de la table à cartes, par exemple. Parallèlement, mon équipe et moi travaillons d’ores et déjà avec les voiliers puisque nous avons prévu de remplacer intégralement le jeu de voiles dans les deux années à venir. C’est passionnant autant qu’intéressant. Ça me rappelle clairement mon premier métier, ingénieur en génie civil, mis à part que cette fois on coule de la résine et non du béton », s’amuse le skipper qui a naturellement pris ses quartiers dans le sud Finistère pour suivre au plus près le chantier.

Un incroyable tremplin et la recherche de partenaires

« Je sais que la marche est haute entre un 40 pieds et un 60 pieds. J’ai bien conscience de tout ce qu’il y a à apprendre sur un support de ce type, que ce soit en termes de navigation, de logistique et d’organisation générale, mais c’est un défi fantastique et un incroyable tremplin.  Défis, enjeux et aventures seront sans conteste les trois maîtres-mots de ces deux prochaines saisons », note Maxime dont le bateau prendra le nom de V and B – Sailing Together en attendant le partenaire qui prendra le co-naming du projet avec le réseau de franchise V and B présent dans 185 villes en France, pour vivre, lui aussi, des moments d’exception sur le prochain Vendée Globe, mais pas seulement. De fait, si Maxime Sorel a pour objectif principal le tour du monde dans deux ans, il participera à l’ensemble des courses du calendrier de la classe IMOCA 2019 et 2020 afin d’engranger les milles et de prendre au mieux son bateau en main avant de se jeter dans le grand bain. « Comme je l’ai déjà dit, le but est d’apprendre et d’avancer. Pour cela, j’ambitionne de passer un maximum de temps sur l’eau sans oublier de poursuivre avec acharnement mon engagement avec Vaincre la Mucoviscidose pour porter plus haut encore le message des patients et de l’association nationale », a souligné le skipper de V and B – Sailing Together qui n’a assurément pas fini de faire parler de lui.