Maxime Sorel, à mille à l’heure !
Excursions en haute montagne, virée sur les Yoles de Martinique, sessions de surf, engagements associatifs, et suivi du chantier de son IMOCA V and B – Mayenne, Maxime Sorel est sur tous les fronts. Dans le viseur, un seul objectif, se préparer pour être au top physiquement et mentalement pour son premier Vendée Globe.
Maxime Sorel est à la tête d’une petite entreprise qui fonctionne bien. Entouré d’un peu moins d’une dizaine de personnes dont son frère Jérémy, team manager, d’une équipe technique qu’il vient de renforcer avec l’arrivée de Philippe Laot, il rythme son hiver entre une semaine de chantier à Concarneau, et une belle série d’expéditions sportives. « Sur le chantier, je n’ai pas besoin d’être là tout le temps, alors j’essaie de condenser une semaine intense avec l’équipe, et la semaine d’après je la consacre à mes partenaires, à des escapades sportives ou pour des associations » précise le jeune Cancalais. Ainsi depuis quelques mois, Maxime a enchainé le Trophée Mer et Montagne qui associe deux champions, un marin et un montagnard, pour quelques jours de compétition sur le domaine du Grand Massif ; la journée des Sportifs en Mayenne ; le Défi des Barrés de la Yole en Martinique aux côtés de marins exceptionnels et dont le but est de valoriser les Yoles en vue de leur inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco ; du ski de rando en Norvège ; un détour au V and B day, la convention nationale du réseau V and B ; un week-end en haute montagne pour skier, escalader, bivouaquer en igloo construit par lui-même… avant de retourner fin mars au Grand Bornand avec quelques partenaires du bateau pour une dernière session de ski.
Skipper hyper-actif ? Maxime sait qu’il mène une vie à 1000 à l’heure. « Je me lève le matin, je suis déjà sur mon ordinateur, puis je file courir avant de prendre mon petit déjeuner et arriver au chantier avant tout le monde. Là la journée avec les équipes techniques se met en place, on fait des réunions, je vais sur le bateau, je mets les mains dans la colle… dès que j’ai une heure je sors ma planche de surf du coffre ». Car si Maxime est mordu de montagne, il est avant tout amoureux de la mer : « C’est la première année où je ne passe pas l’hiver à naviguer, et j’ai besoin de me retrouver dans l’eau. J’adore le surf, et le fait d’en faire 3 ou 4 fois par semaine me fait du bien. J’en ai vraiment besoin.»
« Depuis un an tout s’est très vite mis en route. On a fait un travail de dingue ! »
Sportif de très haut niveau et homme pressé, Maxime a pour autant les pieds bien sur terre. « Depuis mes débuts en compétition je mets tout en place tout seul. Petit à petit on a constitué une belle équipe, on a été chercher de beaux partenaires nous-mêmes. Je tire toutes les ficelles du projet, parce que j’aime ça. C’est mon métier, ingénieur en génie civil, de gérer des projets. J’ai besoin de tout savoir et d’être partout, même si désormais je m’appuie sur des personnes compétentes. J’aime bien gérer les problèmes ». Rien ne semble donc freiner Maxime « Depuis un an que j’ai intégré le circuit IMOCA, j’ai vu très vite que l’on passait dans un autre monde et je me suis rapidement entouré. Tout s’est très vite mis en route. On a fait un travail de dingue ! »
Le compte à rebours est lancé, dans moins de 8 mois Maxime s’élancera dans le célèbre chenal des Sables d’Olonne à la conquête de son premier tour du monde. D’ici là, l’année s’annonce toujours aussi rythmée avec la sortie de chantier de V and B – Mayenne mi-mars pour quelques semaines d’entraînements intensifs au large de Concarneau. Le calendrier IMOCA offre la possibilité d’enchaîner 2 transatlantiques au printemps : The Transat CIC dont le départ sera donné le 10 mai de Brest vers Charleston (US), puis la New-York Vendée Les Sables d’Olonne en juin.
Le monocoque de 60 pieds V and B – Mayenne est arrivé par cargo à Lorient le week-end dernier. Il a été acheminé à Concarneau en ce début de semaine afin d’entrer dans le chantier de Roland Jourdain pour un peu plus d’un mois de fiabilisation et d’optimisation. Son skipper Maxime Sorel, après une première saison sur le circuit IMOCA, s’apprête à vivre une année 2020 riche en navigations avec la participation en mai à la mythique The Transat CIC entre Brest et Charleston, une première traversée de l’Atlantique en solitaire sur ce type de voilier pour le marin de 33 ans. Il enchaînera en juin par l’épreuve New York – Vendée, avant d’aborder sa dernière ligne droite en vue de son premier Tour du Monde en solitaire et sans escale qui prendra son envol des Sables d’Olonne le 8 novembre. Maxime Sorel, au-delà de ses objectifs sportifs, sera, comme l’année dernière, le parrain national de « Vaincre La Mucoviscidose » et compte, avec son équipe, mettre en avant les messages de l’association tout au long de sa saison. Enfin, l’ingénieur de formation, auteur d’une ascension fulgurante en course au large depuis quatre ans, sera toujours accompagné de deux partenaires d’importance d’origine mayennaise jusqu’à l’arrivée du Vendée Globe en 2021, V and B et le département de la Mayenne, ainsi qu’un club d’entreprises venant de tous les coins de l’hexagone.
Salvador de Bahia, Maxime Sorel et Guillaume Le Brec ont coupé la ligne d’arrivée de leur Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ce jour à 4 heures du matin en 16ème position. Le duo du voilier IMOCA V and B – Mayenne réalise une belle performance sur cette route du Café 2019. Il aura couru après les milles et le temps tout au long de sa traversée de l’Atlantique suite à son escale technique malheureuse survenue à Brest peu après le départ de la compétition le 27 octobre.
Remportée ce matin par Sébastien Simon, la 2eédition de la Bermudes 1000 Race a réservé une fin de course hallucinante pour ses poursuivants. Yannick Bestaven, Giancarlo Pedote, Sam Davies et Maxime Sorel se sont, en effet, livrés une incroyable bagarre pour les 2e et 3e places du podium. Jusque dans les dernières longueurs, le suspense est resté entier et à l’arrivée, seules sept petites minutes et des poussières ont séparé les quatre solitaires. Dérisoire au terme d’un parcours de 2000 milles. Au final, si les skippers de Maître Coq et de Prysmian Groupe ont décroché leur place sur le podium, le skipper de V and B – Sailing Together s’est, pour sa part, octroyé la 5e place. Une performance remarquable et remarquée pour un premier galop d’essai en solitaire sur le circuit des 60 pieds IMOCA !
Devant un parterre de supporters et de soutiens, le monocoque de 60 pieds Imoca V and B – Sailing Together a été mis à l’eau ce jour à Concarneau suite à quelques mois de chantier chez Kaïros de Roland Jourdain. C’est le début d’une nouvelle aventure sportive pour Maxime Sorel qui, après quelques belles années sur le circuit des Class40, passe à la vitesse supérieure avec pour objectif des participations à la Transat Jacques Vabre 2019, départ le 27 octobre, mais également The Transat, New York – Vendée et le fameux Vendée Globe en 2020, tour du Monde en solitaire et sans escale.