Campings Tohapi, leader européen de l’hôtellerie de plein air à l’assaut de la voile !

Sebastien Marsset, Skipper du Class40 Tohapi sur la Route du Rhum 2018

Campings Tohapi, marque appartenant au Groupe Vacalians, leader européen de l’hôtellerie de plein air, s’est lancé dans la course au large en début d’année et sera sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre avec un voilier à ses couleurs, skippé par le nantais Sébastien Marsset, navigateur de haut niveau. Mais pourquoi ? Et comment Campings Tohapi active-t’il ce partenariat ?

Evidemment et c’est le cas pour de nombreux partenaires de la voile en France, Campings Tohapi et le Groupe Vacalians ont décidé de se lancer dans le grand bain océanique car la course au large et les marins correspondent aux valeurs partagées par leurs marques. « L’esprit de conquête, l’excellence, le dépassement de soi, l’agilité, la performance et l’aventure sont des valeurs que nous partageons avec la course au large » indique Christophe Alaux, Président du directoire Vacalians. Mais, Campings Tohapi, Sébastien Marsset et son Class40 sont surtout des acteurs « outdoor » qui vivent en plein air. « L’ensemble de nos activités est dehors et en prise avec la nature » enchaîne Christophe Alaux. « En plus, de notre partenariat avec le Montpellier Handball, nous cherchions un sport qui soit proche de nos clients et qui se joue dans de grands espaces. Notre rencontre avec Sébastien a été un détonateur. Au-delà de la compétition, l’aventure est forte en voile et nous pouvons faire de nombreux parallèles avec ce que vivent nos clients toute l’année. Ce projet « voile » est donc un bel ambassadeur de notre marque auprès de nos clients et de nos collaborateurs. » 

Le Tohapi Tour

Pour activer ce partenariat, Campings Tohapi a réservé un espace important à Saint-Malo au départ de la Route du Rhum afin d’accueillir le grand public, faire connaître son activité, (près de 250 destinations en France et en Europe), recevoir ses clients et les différents partenaires de l’entreprise. Un grand bateau à moteur embarquera quelques chanceux pour le départ quand d’autres auront visité le Class40 Campings Tohapi au ponton des bassins de la cité Corsaire. Cet été, 300 clients ont visité le voilier de Sébastien à l’occasion du Tohapi Tour. « Je suis allé à la rencontre des clients de mon partenaire en août en visitant 10 Campings Tohapi, de Roscoff à Port Médoc» déclare Sébastien Marsset. « Ces escales ont permis à tous d’apprendre à connaître un peu mieux un voilier de course comme le mien et j’ai été aussi au contact des vacanciers au sein des Campings Tohapi afin de leur expliquer mon métier. Cette expérience a été très riche et crée un vrai lien avec la clientèle de mon partenaire mais aussi avec le staff des Campings Tohapi. Je vais vivre avec la Route du Rhum une belle aventure personnelle, des moments que je comptent partager avec le plus de monde possible». Un partenariat pour l’instant réussi et qui montera sans conteste en intensité en novembre entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre !

All Purpose sur la « Route du Rhum »

La voilerie All Purpose, basée entre Carnac et la Trinité-sur-Mer, met les bouchées doubles en vue du départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre à Saint-Malo. L’entreprise spécialisée dans la conception et la maintenance de voiles de croisière et de compétition équipe de nombreux voiliers sur cette traversée de l’Atlantique en solitaire en direction de Pointe-à-Pitre. L’atelier tourne actuellement à plein régime notamment grâce à l’arrivée du TPI, procédé unique au monde de fabrication de matériaux de voiles dans la continuité du fameux Trilam®.

« Le lancement du TPI apporte un réel gain en terme de performance » indique Fred Moreau, responsable commercial de la marque. « C’est une entrée en matière efficace car nous n’avons que des retours positifs de nos clients. Nous avons gagné clairement en stabilité, en légèreté et en souplesse par rapport au Trilam et certains coureurs au large de très haut niveau nous font totalement confiance et sont contents des performances sur l’eau du TPI. »

Le 4 novembre prochain de nombreux marins équipés All Purpose s’élanceront pour la 10ème édition de la Route du Rhum.

Ce sera notamment le cas d’Erwan Le Roux, tenant du titre et triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre en Multi50 qui a doté son trimaran à foils d’un gennaker TPI et qui est un fidèle d’All Purpose depuis ses années « Mini ». « Je suis content du dessin de mon gennaker et du travail collaboratif réalisé avec toute l’équipe d’All Purpose » déclare Erwan. « Le TPI est costaud et tient sa forme. Nous avons opté pour un grammage assez élevé de façon à avoir une tenue plus impactante. » Thibaut Vauchel-Camus, nouvel entrant en Multi50, a également choisi ce nouveau procédé pour son prochain gennaker, alors que Samantha Davies renouvelle progressivement tout son jeu de voiles en TPI. La voilerie sera  également présente en IMOCA avec un jeu complet pour Stéphane Le Diraison, plusieurs voiles sur le bateau de Manu Cousin et un spi maxi pour Damien Seguin. Du côté des Class40, les voiliers les plus représentés sur l’épreuve, le TPI séduit de plus en plus. Miranda Merron et Halvard Mabire sont fidèles à All Purpose tandis que Jean-Marie Loirat aura une GV et un solent avec la nouvelle membrane. La voilerie équipe aussi d’autres bateaux : Luke Berry et Antoine Carpentier disposent de voiles de portant All Purpose. Enfin, dans la catégorie « Rhum », le fameux Cigare Rouge de Jean-Michel Patier aura sa nouvelle garde-robe signée par l’entreprise chère à Brice Berthier, Rémi Aubrun, Fred Moreau et François Lamiot.

Perrine Laffont : et après ?

La pétillante Perrine Laffont a marqué l’année sportive avec sa médaille d’Or aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en Corée du Sud en ski de bosses, suivi d’un globe de Cristal couronnant sa saison en Coupe du Monde. L’athlète occitane, 19 ans, originaire du pays d’Olmes, se prépare actuellement pour la prochaine Coupe du Monde où elle réserve quelques surprises à sa concurrence. Interview d’une skieuse pas comme les autres…

1)  Comment s’est passée ton année après ton médiatique titre Olympique ?

Ma vie n’a pas vraiment changé. Je suis toujours autant focus sur le ski de bosses. J’ai senti, tout de même, après mes trois titres aux Jeux Olympiques, en Coupe du Monde et sur les championnats de France que le regard des gens avait changé à mon égard. Je me fais souvent arrêter dans la rue. C’est plutôt marrant et je dois dire que je m’arrête discuter avec plaisir car tout le monde est positif avec moi. Par contre, je dois faire un peu plus attention à mon image quand je suis à l’extérieur ! Tout s’est passé très vite avec cette médaille olympique. J’ai repris mes études en IUT de commerce à Annecy et j’ai combiné les heures de cours avec les sollicitations médiatiques et celles de mes partenaires. Dès la mi-mai, j’ai repris l’entraînement par de la préparation physique et puis en juin, je me suis focalisée sur un stage acrobatique afin de travailler de nouvelles figures.

2)  Peux-tu nous en dire un peu plus sur ces nouveaux sauts ?

C’est un nouveau défi que je me suis fixé, à savoir changer mon style dans les airs ! Je vais donc passer cette année, et dès la première épreuve de la Coupe du Monde début décembre, du 360 et backcross à un backcross cork7 à savoir un 720 la tête en bas et avec les skis croisés. Cet été, à Tignes, j’ai beaucoup travaillé ce saut tout en continuant évidemment mes travaux en ski notamment sur la vitesse dans les bosses. Pour l’instant, et même s’il y a encore du travail et des détails, je suis contente car cette figure passe en entraînement et désormais en compétition puisque je l’ai réalisé en Australie dernièrement. Nous n’allons pas être beaucoup de filles à réaliser ce saut lors de la prochaine Coupe du Monde. C’est un défi supplémentaire pour moi.

3)  Quel est ton programme à venir et tes objectifs ?

En octobre et en novembre, je continue l’entraînement avec l’Equipe de France de ski de bosses et les entraîneurs Ludovic Didier et Lionel Levray notamment à Tignes, en novembre, et puis début décembre ce sera le début de la Coupe du Monde. J’ai des objectifs ambitieux sur cette Coupe du Monde même si je pars un peu dans l’inconnu avec ce nouveau run et ce nouveau saut.

Olivia Epoupa, les yeux dans les bleues !

Victorieuse de leurs deux matchs contre la Lettonie et l’Australie ce week-end dans le cadre de l’inédit tournoi de Paris, l’Equipe de France féminine de Basket-Ball emmenée par Olivia Epoupa fait le plein de confiance avant une nouvelle compétition qui se déroulera à Antibes du 15 au 17 septembre contre des grands calibres de la discipline comme le Canada et les Etats-Unis. Olivia Epoupa, meneuse de jeu de l’Equipe de France, actuellement sur le marché puisqu’elle est en fin de contrat avec Galatasaray, auteure d’une superbe saison en Turquie, elle a remporté l’Euro Cup, se confie avant la grande échéance tricolore, la Coupe du Monde qui se tiendra à Ténérife du 22 au 30 septembre.

  • Quel a été ton quotidien ces derniers mois après ta belle saison à Galatasaray ?

Je me suis ressourcée avec mes proches. J’ai aussi rencontré beaucoup de jeunes afin de leur transmettre ma passion pour le basket-ball notamment à travers des événements organisés par mon club d’origine le PB18, la Fédération Française de Basket-Ball ou Tony Parker. Je me suis également envolée pour New York afin de m’entraîner avec un coach américain. J’avais envie de découvrir autre chose, une autre mentalité, une autre culture. Les Etats-Unis vivent le sport, respirent le sport. Nous avons travaillé dur. L’exigence, la rigueur, le professionnalisme ont été les maîtres mots. Et puis j’ai rencontré des personnes différentes ce qui est toujours bon. J’ai enchaîné avec une préparation physique à Toulouse avant de couper totalement du basket en vacances, ça fait du bien !

  • Tu as retrouvé ensuite l’Equipe de France ?

En effet depuis le 30 juillet, je suis totalement focus « Equipe de France ». Nous avons enchaîné les matchs amicaux avec deux victoires contre l’Italie, une victoire contre la Lettonie et une défaite contre l’Espagne puis ces deux victoires ce week-end au tournoi de Paris, un rassemblement très agréable car nous étions réunis pour la première fois en compétition avec l’Equipe de France masculine. On sait ce qu’il nous reste à faire. Nous avons une équipe ambitieuse. Nous sommes bien classés au ranking mondial. Les attentes sont élevées. Nous avons à cœur de ne pas avoir de regrets. Il y a une prise de conscience générale quant à nos objectifs importants. Nous poursuivons notre préparation dès samedi face à de belles équipes qui nous permettront, j’en suis convaincue, de parfaire notre préparation pour la Coupe du Monde.

  • Tu es actuellement sans club, une situation difficile ?

Non, tout va bien. Je suis sereine et les matchs amicaux me permettent de monter en puissance. Je suis à 100% concentrée sur cette Coupe du Monde, une épreuve où je vais avoir de grandes responsabilités en tant que meneuse de jeu. Je suis en effet sur le marché. Mon entourage gère cette situation pour moi et je suis certaine que cela se débloquera dans les semaines qui viennent.