ALPE D’HUEZ, FRANCE – DECEMBER 16: Perrine Laffont of Team France takes 2nd place during the FIS Freestyle Ski World Cup Men’s and Women’s Moguls on December 16, 2022 in Alpe d’Huez, France. (Photo by Paul Brechu/Agence Zoom)
La skieuse ariègeoise, Perrine Laffont, 24 ans, signe deux belles deuxièmes places (en simple et en parallèle) sur l’étape de Coupe du Monde de ski de bosses française qui avait lieu depuis jeudi à l’Alpe d’Huez. La Championne Olympique monte cinq fois sur le podium en cinq courses depuis le début des hostilités internationales à Ruka (Finlande) début décembre puis à Idre (Suède) et jusqu’à ce jour sur la magnifique piste de l’Alpe d’Huez. En huit ans d’activité au plus haut niveau, Perrine cumule 48 podiums. La sportive continue d’affoler les compteurs. Elle avait quelques doutes suite aux derniers Jeux Olympiques, il est clair qu’ils sont désormais totalement dissipés. Perrine est totalement aux affaires et, après une vraie bonne pause dans les semaines qui viennent, va pouvoir reprendre sa marche en avant face à une concurrence de plus en plus aiguisée mais qui devra faire largement attention à la reine des bosses.
« C’est juste incroyable » a déclaré Perrine à son arrivée de la course en parallèle qu’elle termine donc à la deuxième place cet après-midi. « La fatigue a commencé à se faire sentir car nous avons enchaîné trois semaines de compétition depuis le début de la Coupe du Monde 2022 – 2023. Faire tous les runs et toutes les finales, c’est beaucoup émotionnellement mais aussi physiquement. Je suis contente car j’ai été me chercher à l’Alpe d’Huez ! 5 courses, 5 podiums, c’est une sacrée belle régularité. Je suis satisfaite du travail effectué avec mon nouveau staff en Equipe de France et personnel. Le ski se met petit à petit en place. C’est que du positif. La pause va faire du bien et je sens que nous sommes en pleine progression pour 2023, la suite de la Coupe du Monde et le Championnat du Monde. Je tiens évidemment à féliciter Ben Cavet pour sa superbe performance aujourd’hui mais aussi les organisateurs de la compétition, l’encadrement de l’Equipe de France, l’association Wad, mes partenaires, ma famille, mes supporters qui sont toujours au rendez-vous. »
La suite de la Coupe du Monde aura lieu à partir du 27 janvier à Val Saint-Côme puis le 2 févier à Deer Valley aux Etats-Unis en enfin le 17 mars à Almaty (Kazakhstan). Le Championnat du Monde de la discipline se tiendra à Bakuriani (Géorgie) du 19 février au 6 mars.
Soutenir et valoriser des associations qui réalisent des projets innovants dans les domaines de la santé, de la prévoyance et de l’aide sociale, telle est la vocation de l’opération de mécénat Atout Soleil portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », depuis 2007.
Pour sa 15ème édition, le prix Atout Soleil a été remis hier soir à quinze associations qui ont développé des initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes pour (Re) vivre ensemble et limiter les effets durables de la crise sanitaire et des autres crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes.
Les 15 vainqueurs portent des projets pour lutter contre le cyber harcèlement, le décrochage scolaire, l’orientation subie, agir face aux violences intrafamiliales, …Ils ont été identifiés grâce à l’appui et la force du maillage territorial des réseaux commerciaux de Generali.
Les lauréats 2022 :
L’association « 10 jours sans écrans », implantée à Bayonne. Sa particularité ? Aider les parents et les enfants à mieux maitriser leur temps d’écran grâce à un défi collectif de déconnexion numérique.
L’association « AFEV Nantes ». Sa particularité ? Mobiliser des étudiants pour accompagner des enfants vers la lecture et créer du lien dans les quartiers populaires et prioritaires de la ville.
La compagnie de théâtre « Aziadé », qui se produit en Île-de-France et sur l’Île de la Réunion. Sa particularité ? Proposer des pièces de théâtre participatives aux établissements scolaires pour aborder des sujets sensibles comme le cyberharcèlement ou l’addiction aux écrans
L’association « Coup de pouce », présidée par Nicole Notat. Sa particularité ? Agir de manière précoce auprès des enfants présentant un risque de décrochage scolaire en associant étroitement les parents et la communauté éducative.
L’association « La Compagnie de l’Ange Ingénu », implantée dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa particularité ? Sensibiliser les adolescents aux différentes formes de harcèlement à travers une pièce de théâtre, des débats et des ateliers.
L’association « La maison des droits des enfants et des jeunes », implantée à Toulouse. Sa particularité ? Prévenir et accompagner les victimes et auteurs de cyberviolence en s’appuyant sur des outils juridiques.
L’association « Les maisons de Joseph », implantée à Nice et à Dijon. Sa particularité ? Répondre aux difficultés d’intégration des personnes réfugiées et de leurs enfants en agissant sur le plan scolaire, psychologique et social.
L’association « Educa-Cité », implantée à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Sa particularité ? Lutter contre le décrochage scolaire précoce des enfants et des adolescents les plus fragiles scolairement en particulier dans les quartiers populaires.
L’association « En avant toute(s) » à Paris. Sa particularité ? Proposer une plateforme nationale de tchat gérée par des professionnels permettant aux jeunes de 10 à 14 ans une prise de conscience sur les comportements abusifs et toxiques et un soutien adapté.
L’association « Énergie Jeunes du Morbihan »,implantée à Vannes. Sa particularité ? Concevoir et réaliser bénévolement des actions éducatives dans les établissements scolaires au service de la réussite scolaire pour tous, en priorité dans les quartiers peu favorisés.
L’association « Seuil », créée en 2003 par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier. Sa particularité ? Proposer une marche éducative de plusieurs mois pour amener des jeunes de 14-18 ans en grande difficulté à franchir un seuil dans leur vie et se réinsérer socialement/professionnellement.
L’association « TADAM », agissant en Île-de-France et dans la région Grand-Est. Sa particularité ? Proposer des programmes d’interventions reposant sur une méthode adaptée aux jeunes afin de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire.
L’association « Transonore », agissant en Île-de-France et notamment en Seine-Saint-Denis. Sa particularité ? Proposer aux jeunes collégiens, par l’intermédiaire du reportage radio, une sensibilisation aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques et des ateliers pratiques donnant à voir les métiers liés au développement durable, à l’économie sociale et solidaire.
L’association « Valdocco Marseille ». Sa particularité ? Mettre son savoir-faire éducatif au service des jeunes, des habitants et des acteurs des quartiers Nord de Marseille pour prévenir et lutter contre le décrochage scolaire et favoriser le vivre-ensemble.
L’association « Women Safe & Children ». Sa particularité ? Sensibiliser et former les professionnel.les de première écoute à prendre en compte l’enfant exposé aux violences notamment dans les territoires ruraux.
Perrine Laffont débute de belle manière sa saison en Coupe du Monde à Ruka en Finlande. Cet après-midi, la Championne Olympique de ski de bosses 2018 termine à la deuxième place en single derrière Jakara Anthony. Perrine et l’équipe de France de ski de bosses se tourne désormais vers Idre en Suède les 10 et 11 décembre.
Perrine Laffont, heureuse à son arrivée : « Cela fait du bien une journée comme ça car il y avait un peu de stress pour le début de la Coupe du Monde et la première de la saison. Le travail a payé avec mon nouveau staff. Je n’ai pas encore sorti toutes mes nouvelles armes notamment un nouveau saut. Tout ça est de bon augure pour la suite et notamment la Suède dès la semaine prochaine. »
Albert Bedouet, entraîneur de l’Equipe de France de ski de bosses : « C’est juste génial pour Perrine de commencer comme ça. Elle a bien géré cette journée dans une atmosphère de rentrée qui est toujours particulière. Elle a évidemment encore une marge de progression pour la suite. »
Les Caisses d’Epargne, mécènes historiques du trois-mâts Belem, renforcent leur soutien à la Fondation Belem qui devient la Fondation Caisse d’Epargne Belem. Le conseil d’administration de la Fondation et les Présidents des 15 Caisses d’Epargne ont développé une nouvelle stratégie reposant sur 3 axes : renforcer la visibilité des Caisses d’Epargne, accueillir à bord des publics éloignés de la mer et faire du navire un porte-drapeau du développement durable.
Jean Charles Filippini, Président de la Fondation Caisse d’Epargne Belem : « La Fondation Belem prend le nom de son mécène et devient la Fondation Caisse d’Epargne Belem. Elle met à l’honneur l’un des plus grands mécènes en France. Nos ambitions sont plus fortes que jamais : conserver dans le patrimoine français ce monument historique et ouvrir le Belem au plus grand nombre à quai et en navigation. »
Dominique Goursolle, Présidente de la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne :« En embarquant à son bord des jeunes en insertion et des technologies de pointe utiles à la recherche, le Belem continue d’écrire l’histoire 126 ans après sa construction. Le temps long, la volonté d’être #Utile à la société et ce caractère pionnier, les Caisses d’Epargne se reconnaissent dans ce navire, auquel elles renouvellent leur soutien pour les cinq années à venir ».
Les Caisses d’Epargne avec le Belem depuis 1979
En 1979, le trois-mâts Giorgio Cini, battant pavillon italien, abandonné dans l’arsenal de Venise, il est mis en vente. Plusieurs candidats étrangers sont en lice pour l’acquérir et parmi eux des Français. En effet, l’origine nantaise du trois-mâts a été découverte dès 1970 par un passionné de vieux gréement, le docteur Luc-Olivier Gosse, qui l’identifie comme le trois-mâts Belem.
Les Caisses d’Epargne se portent acquéreur grâce à Jérôme Pichard, Délégué Général de l’Union Nationale des Caisses d’Epargne à l’époque. Elles ont réuni les fonds nécessaires à son acquisition grâce à Jérôme Pichard, Délégué Général de l’Union Nationale des Caisses d’Epargne à l’époque. Il convainc le Trésor Public d’utiliser le fond de réserve du livret A (dédié à l’époque à des opération de publicité et sponsoring) pour financer le rachat et le retour en France du trois-mâts.
Il créé la fondation Belem en 1980 à laquelle les Caisses d’Epargne font don du navire. Une fondation créée pour assurer sa conservation dans le patrimoine maritime de la France et son exploitation comme navire-école ouvert à tous. Le rachat et le retour en France du Belem fut la première action de mécénat d’ampleur nationale des Caisses d’Epargne. Le soutien à la fondation Belem est aujourd’hui encore, 42 ans plus tard, le plus important engagement des Caisses d’Epargne en faveur du patrimoine. 42 années où sans relâche les Caisses d’Epargne ont financé la moitié du budget de la fondation. Elles ont ainsi permis à 50 000 personnes de naviguer et plus de 2 millions de personnes de le visiter.
Mardi 15 novembre au siège de son partenaire, la Banque Populaire du Nord basée à Marcq en Baroeul, la championne picarde, Erika Sauzeau, médaillée de Bronze para aviron aux Jeux Olympiques de Tokyo, a battu le record du Monde sur 5000 mètres dans la catégorie 40 – 49 ans PR3 (PD) et toutes catégories PR3 (Overall), deux records homologués vendredi 25 novembre. Elle succède à l’américaine Kathleen Tarr qui détenait cette performance. Erika, dans une belle ambiance, entourée de nombreux collaborateurs de la Banque et d’Anaïs Mai Desjardins et Maxime Beaumont, deux autres athlètes de la team Banque Populaire du Nord qui vise Paris 2024, a effectué un temps « canon » de 20 minutes et 49 secondes et 3 centièmes.
Erika Sauzeau : « Ce record est un plaisir car il est partagé avec tous notamment les collaborateurs de la Banque Populaire du Nord. C’est vraiment autre chose que sur l’eau où on a moins de supporters. C’est un objectif personnel dans mon parcours de préparation pour Paris 2024 qui est très différent car nous travaillons sur 2000 mètres et plutôt de l’endurance de force. Ce record n’est vraiment pas négligeable. Je ne vais plus en faire d’ici les Jeux mais je réfléchis, pourquoi pas, à une tentative de 42 km après Paris qui est le but suprême. »
Hélène Madar, Directrice Générale de la Banque Populaire du Nord : « Je félicite fortement Erika Sauzeau qui continue à écrire un très beau parcours sportif avec ce nouveau record du Monde. Nous avons suivi sa performance dans le hall d’accueil de la Banque Populaire du Nord. De nombreux collaborateurs étaient présents et j’ai eu la sensation d’une belle communion autour d’Erika. Anais Mai Desjardins et Maxime Beaumont étaient également présents pour l’encourager. Nos sportifs nous inspirent au quotidien et nous sommes fiers de les accompagner dans leurs rêves olympiques. »
RUYANT Thomas – LINKEDOUT – IMOCA winner during the arrival of Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022, solo transatlantic race, Saint-Malo – Guadeloupe (6,562 kilometres) on November 16, 2022 in Saint-Malo, France – Photo Pierre Bouras / DPPI
Le skipper Dunkerquois Thomas Ruyant plane sur la Classe IMOCA. A bord du voilier LinkedOut, le réseau de ceux qui en n’ont pas, il vient de s’adjuger de très haute lutte la 12ème édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, la Reine des transats en solitaire.
Un an après un triomphe entre Le Havre et la Martinique, dans le cadre de la Transat Jacques Vabre, en double, accompagné de Morgan Lagravière, il marque de son empreinte le cycle d’épreuves de Vendée Globe à Vendée Globe, triomphant deux années de suite dans une course transatlantique majeure en monocoque. Son voilier LinkedOut accéléré par Advens, plan Verdier de 2019, achève de magistrale manière sa maturation au sein de TR Racing, l’équipe sportive de Thomas. Il sera dès 2023 remplacé par un nouveau foiler, Advens 2, plan Koch-Finot Conq dont la mise à l’eau est programmé début d’année prochaine.
Ces succès viennent prolonger la liste singulière et rare des victoires de Thomas sur l’Atlantique, à la barre de tous les autres supports monocoques de la course au large, avec cette victoire en 2009 sur la Mini Transat 6,50, une victoire en Figaro lors de la transat AG2R (avec Adrien Hardy), et une première victoire dans la Route du Rhum mais en Class40. Cet éclectisme, cette capacité à performer sur tous les supports, en double ou en solitaire, place de manière irréfutable ce jeune (41 ans) marin discret, d’une rare humilité, et profondément attachant, au panthéon des grands marins Français.
Remporter une course aussi médiatisée que la Route du Rhum n’est pas anodin, surtout lorsque le bateau porte le nom et les couleurs d’une association engagée dans la remise à l’emploi de personnes en rupture de ban avec la société. Car c’est bien à travers les mécanismes de la notoriété exacerbés par le succès de l’épreuve que ces personnes en mal d’insertion, souvent par manque de réseau, parvient à se faire connaitre et à intégrer le monde du travail. Le succès de Thomas accélère ainsi ces processus de reconnaissance pour les personnes en quête d’insertion. C’est là une des profondes fiertés de TR Racing et des équipes d’Advens, leader Français de la cybersécurité et partenaire du bateau.
Thomas Ruyant remporte la Route du Rhum catégorie Imoca. Son temps de course est de 11 jours, 17 heures, 36 minutes et 25 secondes. Il parcouru les 3542 milles du parcours à la vitesse moyenne de 12,6 noeuds. Il a en réalité parcouru 4 362,5 milles sur le fond à la vitesse moyenne de 15,5 noeuds.
Le record de l’épreuve en Imoca, détenu depuis 2014 par François Gabart (Macif) en 12 jours, 4 heures, 38 minutes et est ainsi grandement amélioré de près de 9 heures.
Ils ont dit :
Thomas Ruyant sur les pontons d’arrivée : « Celle là, c’est la plus belle ! »
« Je suis heureux, tout simplement. Je suis ému! Une Route du Rhum, c’est un monument de la course au large, avec 38 bateaux et de sacrés marins au départ. Celle là, je voulais la gagner, c’est la plus belle, et c’est la dernière course du bateau. J’ai mis de l’énergie, mais toute mon équipe aussi. On est un sport collectif. C’est moi qui marque, mais c’est l’équipe qui travaille ! Je serai remplaçant ces prochains jours (Rires). Je savais que Charlie Dalin pourrait se barrer en première partie de course et que mon heure viendrait ensuite. Il a eu 80 milles d’avance et à mi course, je ne me suis jamais dit que c’était fini. J’ai pris un petit coup au moral quand il est revenu à vue hier. Je me suis remobilisé, avec quelques messages de soutien de mon équipe, et j’ai remis du charbon. Ce fut dense et intense. J’ai aimé la deuxieme partie de course. J’y ai mis de l’envie et de l’engagement. Je n’ai pas fait d’erreurs dans alizé et ce n’était pas simple. Il y avait de la stratégie lors du contournement de l’anticyclone, mais aussi de l’action dans les grains de l’alizé. Il ne fallait pas hésiter à en jouer. Il fallait de la chance et de la réussite, et savoir les provoquer aussi. La deuxième partie de la course s’est passée comme dans un rêve. Je passe Charlie. Il en remet derrière, et j’en ai remis une plus grosse. Ce n’est pas un rythme que l’on peut tenir sur un Vendée Globe. C’est un vrai sprint. Je suis allé puiser très loin. J’ai rarement été si fatigué. Je vascillais sur le tour de la Guadeloupe. Je ne voulais pas lâcher. 20 25 noeuds dans l’alizée, il faut un bateau bien préparé et j’avais confiance dans le travail de mon équipe. Je n’ai pas envie de m’arrêter là. J’ai beaucoup appris l’an passé avec Morgan (Lagravière). Ce bateau, je ne veux pas m’en séparer (rires). Je tiens à remercier profondément Advens, mon grand partenaire, et j’engage un maximum de personnes à partager les CV des candidats LinkedOut afin qu’ils retrouvent un emploi. »
Alexandre Fayeulle, Fondateur d’Advens : « C’est énorme ! Quelle course ! Bravo à tous ces très grands champions, et surtout, milles merci de nous faire vivre un spectacle aussi intense.
Quant à Thomas, waouuuh, quelle performance exceptionnelle, il réalise là un immense exploit et un fabuleux doublé, 1 an après sa victoire lors de la Transat Jacques Vabre.
Je suis très heureux pour lui mais aussi pour l’ensemble de son équipe, cette victoire en solitaire récompense un travail collectif remarquable, réalisé tout au long de l’année.
C’est aussi une grande fierté pour les équipes Advens, qui contribuent à cette performance, et pour les candidats LinkedOut qui profitent à fond de cette performance et de cette visibilité…
Nous allons savourer comme il se doit cette grande victoire, avant de mettre le cap sur notre prochain objectif, le Vendée Globe 2024 ! »
Jean-Marc Potdevin, Fondateur du réseau Entourage à l’origine de LinkedOut :
« « J’ai suivi cette fin de course de façon haletante et avec beaucoup d’émotion : d’un coté la remontada incroyable de Thomas sur Charlie et leur combat au sommet, de l’autre coté l’égrenage des mots d’Ahmed, de Najaf, d’Ange… témoignant de leur propre arrivée dans leur Guadeloupe à eux – un emploi, via LinkedOut, comme signe de leur sortie définitive de la galère. »
LinkedOut en chiffres
– 309 candidats accompagnés
– 147 embauches
– +700 entreprises embarquées
– 398 460 utilisateurs uniques sur le site
– 109 623 vues de la page Candidats (galerie CV)
– 10 709 partages de CV depuis le site LKO
Le skipper du nouveau monocoque IMOCA V and B – Monbana – Mayenne, Maxime Sorel, a clos ce jour à un peu plus de 23h00 (heure française) la Route du Rhum – Destination Guadeloupe à la cinquième place au classement général. Le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose réalise une performance Majuscule et a hissé son niveau de jeu à égalité de nombreux cadors de la série. Il fait clairement parti des sensations de la 12ème édition de la transat en solitaire Saint-Malo / Pointe à Pitre.
V and B – Monbana – Mayenne, nouveau plan Verdier, a été mis à l’eau fin juin à Concarneau. Depuis, la team, poussée par un trio de partenaires mayennais géniaux, un nombre désormais incalculable de supporters, a travaillé d’arrache-pied pour fiabiliser et optimiser son foiler. Elle entre de plain-pied dans la cour des grands avec un Maxime Sorel, 36 ans, impeccable de bout en bout de sa compétition, apprenant quotidiennement de sa machine, inspiré stratégiquement et toujours au rendez-vous afin de partager ses exploits maritimes au plus grand nombre.
Au près très, trop longtemps les premiers jours de course, essuyant des fronts puissants quasiment jusqu’aux Açores, au portant ensuite dans des alizés soutenues, Maxime a tenu la dragée haute à ses adversaires directs et a été quasiment toujours dans le top 10 arrachant avec pugnacité le top 5 ces dernières 24 heures. La marge de progression du cancalais et de son voiler est naturellement énorme. Maxime, qui tentera de gravir l’Everest au printemps 2023, s’annonce comme un possible candidat aux victoires dans la classe des voiliers du Vendée Globe et s’offre avec cette prestation sportive de haut niveau tous les champs des possibles sur sa route vers le Tour du Monde en solo de 2024. Il avait pour objectif initial de terminer l’épreuve, il a fait beaucoup mieux.
Maxime Sorel devant 150 supporters venus spécialement à son arrivée : « Je venais sur cette Route du Rhum surtout pour me faire une expérience à bord de ce nouveau et magnifique bateau, finir la course et me qualifier pour le Vendée Globe. Nous avons été beaucoup plus loin avec cette cinquième position qui me satisfait pleinement. Nous avions vu sur le Défi Azimut les capacités de notre V and B – Monbana – Mayenne. La question était de savoir si j’allais réussir à placer le curseur au bon endroit sur cette Route du Rhum. C’était juste incroyable ! Dès la première journée et jusqu’aujourd’hui, le combat a été rude et j’ai réussi à trouver les bonnes manettes afin de me retrouver avec des concurrents de premier rang. Malgré quelques soucis de pilote automatique, j’ai réussi à distancer Paul Meilhat et entrer dans le top 5. Je suis heureux ce soir mais épuisé. Je n’arrivais plus à dormir tellement j’étais fatigué. Je n’ai jamais été aussi loin. Je n’ai jamais mis autant d’intensité sur une course en solitaire. C’est la course la plus difficile que j’ai fait. J’ai vraiment beaucoup appris de mon V and B – Monbana – Mayenne. Nous avons encore du boulot mais nous allons dans la bonne direction pour 2023 et surtout pour le Vendée Globe. Je tiens à remercier tous mes supporters qui sont venus. Nous allons faire la fête ensemble. Je tiens à remercier mes trois partenaires magiques. Notre collectif, note ferveur est extraordinaire à vivre. »
En chiffres :
Lundi 21 novembre à 18h14 42′ locale (23h14 42′ heure de Paris), Maxime Sorel sur V and B- Monbana-Mayenne a franchi en cinquième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 12 jours, 08 heures, 59 minutes et 42 secondes. Il a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 11,93 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 203,12 milles à la vitesse moyenne de 14,15 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 15 heures 23 minutes et 17 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
15 jours de folie sur le village de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe à Saint-Malo, 45 000 visiteurs sur le stand V and B – Monbana – Mayenne, un grand nombre de collaborateurs des partenaires de Maxime Sorel sur place, plus de 43 000 euros récoltés pour Vaincre la Mucoviscidose, un baptême réussi, des bénévoles particulièrement dynamiques puis un départ décalé de dimanche à demain 14h15, le skipper cancalais a vécu de grands moments ces derniers jours.
Maxime Sorel s’apprête maintenant, après une pause salvatrice, à entrer dans sa troisième Route du Rhum – Destination Guadeloupe et même si les conditions météorologiques seront plus clémentes qu’à l’origine, le début de la compétition vers les Antilles s’annonce intense et signera les premiers pas du nouvel IMOCA V and B – Monbana – Mayenne dans une grande épreuve au large.
Maxime Sorel, comme à son habitude, a été très, très disponible depuis l’ouverture des festivités malouines. Le navigateur, ingénieur de formation, 10ème du dernier Vendée Globe, a enchaîné avec plaisir : séances d’autographes, rencontres avec ses partenaires et ses fans, rendez-vous avec les médias… Pendant ce temps, son équipe a continué la préparation du plan Verdier 2022 mis à l’eau fin juin et Maxime a profité de son dimanche et de son lundi inédits, décalage du départ oblige, pour se reposer, surfer et entrer de nouveau peu à peu dans sa bulle en épluchant les fichiers météorologiques avec ses conseillers Christian Dumard et Christopher Pratt, recrue de choix, habitué aux foilers…
La météo justement, vent, mer, courants, sera plus propice à un beau départ demain au large de Saint-Malo en début d’après-midi. 15 à 20 nœuds sur zone, une mer pas trop cabossée, les 138 engagés dans la 12ème édition de la Route de Florence Arthaud devraient connaître des conditions adaptées pour le « start » d’une course de plus de 10 jours en route directe, pas de passage de marque obligatoire jusque Basse-Terre. La suite sera rapidement plus coriace avec des passages de fronts attendus qui engendreront une belle houle et qui cueilleront les marins à froid.
« Jusqu’à la pointe de la Bretagne, je vais naviguer grand-voile haute et sous J2 à l’avant. On sera au près avec pas mal de virements à faire et certainement à jouer avec le courant à la côte » analyse Max. « Dès vendredi, nous allons entrer dans le vif du sujet avec un premier front à négocier tôt le matin, 5 à 6 mètres de houle et des rafales possibles à plus de 40 nœuds ce qui ne sera pas de tout repos. Derrière ce front, nous nous attendons à une zone de transition sans vent qui ne sera pas facile à vivre mais qui nous donnera un peu de répit avant un deuxième front un peu moins actif. Par la suite, nous allons essayer de glisser au sud de l’anticyclone des Açores en choquant nos voiles peu à peu pour se retrouver dans les alizés au portant. Je suis heureux de tout ce qui a été fait lors de ces 15 jours de village Rhum. Mes différentes rencontres ont été très chouettes. Notre défi progresse avec de plus en plus de monde qui nous suit ce qui est très satisfaisant et à notre image. » Place à la transat !
Le report du départ de la 12ème édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe à mercredi 14 heures 15, a totalement rebattu la donne pour les 138 navigateurs en lice. A la corbeille les plans de route, routages et spéculations météos. Les solitaires s’élanceront avec en mains des cartes neuves, et en tête, de toutes nouvelles approches pour foncer vers la Guadeloupe. La route météorologique qui leur est proposée, certes moins « dantesque » que celle envisagée dimanche dernier, demeure dans la droite ligne des navigations automnales en Manche et dans le proche Atlantique. Mer forte, et une à deux dépressions à traverser restent au programme, mais sur un axe plus propice à faire route directe au Sud-Ouest, avec de jolies perspectives de voir l’autoroute des alizés s’ouvrir à bonne échéance, au point d’entendre ici et là, d’une Classe à l’autre, évoquer des perspectives de temps records.
Thomas Ruyant aura su, durant les heures hectiques qui ont suivi l’annonce du report du départ, rester dans sa routine et sa logique d’avant course. Moments privilégiés en famille, un peu de surf, le calme de Cancale et le skipper de LinkedOut accéléré par Advens n’aura en définitive pas perdu une once d’énergie. Sa tête est toute entière focalisée par le départ de mercredi, 14 heure 15, et les heures cruciales qui suivront le coup de canon. « Je fais un point régulier plusieurs fois par jour avec ma cellule météo, composée de Morgan Lagravière, Ronan Deshayes et Christian Dumard » explique Thomas. « Le scénario du départ s’affiche et s’imprègne en moi doucement, logiquement. Je suis de plus en plus mentalement dans ma course, Je visualise ce départ, qui sera tendu à n’en point douter car au près, face au vent, dans un étroit couloir délimité par la ligne de départ et la porte du Cap Fréhel. » 19 milles d’une navigation à haut risque, quand les différentes classes de la course tireront des bords de près, en solitaire, vers l’unique marque de parcours avant la Guadeloupe et la bouée de Basse-Terre. « Il est très important d’être tout de suite dans le tempo, au contact de la tête de course, dans le bon timing des manoeuvres » poursuit Ruyant. « Courants, trafic, zones d’exclusion, parc Eolien… c’est un départ sous haute tension, suivi d’emblée des premiers choix sratégiques. Il y aura un premier front à négocier très vite. Du point où on le traversera, dépendra la suite, avec de nombreuses bulles sans vent à éviter. Il peut se passer beaucoup de choses dès les premières 36 heures de course. »
Le dunkerquois se prépare ainsi à un début de course très engagé, marqué du sceau de la prudence. « Il y aura de la mer après la pointe de Bretagne et surtout, il ne faudra pas se tromper de trajectoire, si l’on veut se mettre en bonne position pour rallier rapidement les parties portantes du parcours. Si l’alizé continue de s’établir, les classes rapides, Ultimes, Ocean Fifty et Imoca pourront allonger la foulée et quelques records de classes pourraient tomber, les routages laissant entrevoir 10 à 11 jours de navigation pour les Imocas. »
LinkedOut rejoindra demain après-midi son mouillage d’attente devant Dinard. A 16h40, il partira du ponton et sera dans les écluses du Naye à 17h05. « J’ai grand hâte d’y être » conclut Thomas…
Record IMOCA sur le parcours de la Route du Rhum Saint Malo-Pointe à Pitre, 4 542 milles en 12 jours 4 heures 38 minutes et 55 secondes (François Gabart – 2014)