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La rentrée de Perrine Laffont

septembre, 9Perrine Laffont
La skieuse ariégeoise est rentrée le week-end dernier d’une longue session d’entraînement en Australie avec l’Equipe de France de ski de bosses et attaque les trois mois qui la séparent du début de la Coupe du Monde avec beaucoup d’envie et toujours le sourire. Interview…
  1. Comment s’est déroulée cette session australienne ?
Nous y sommes restés trois semaines. A notre arrivée, la piste de bosses n’était pas prête. Nous en avons profité pour nous entraîner au saut. Mes D Spin sont bien passés. Ensuite, nous avons skié et nous avons travaillé la technique sur une piste intéressante à cette époque de l’année. Nous avons enfin participé aux championnats australiens ou ça s’est plutôt bien passé pour moi puisque je termine deuxième en simple et deuxième en mixte avec Jules Escobar. Ce team event mixte m’a plu. Je pense même que cette formule pourrait faire son entrée aux Jeux Olympiques (voir vlog ci-dessous). C’est très ludique.
  1. Quel est ton programme à suivre ?
L’idée est de se préparer physiquement tout au long du mois de septembre à Albertville et peut-être à Paris. Ensuite, nous allons à Zermatt en Suisse pour refaire de la pratique sur les skis mais cela dépendra des conditions. En novembre, on pense aller en Suède et puis cela sera le début de la Coupe du Monde le 7 décembre à Ruka en Finlande. En tout cas, je me sens bien mentalement et physiquement pour attaquer une nouvelle saison.
  1. Les vacances t’ont-elles permis de décrocher ?
En juin, nous avons travaillé les sauts au lac Léman puis le ski en juillet à Tignes. J’ai ensuite pris deux semaines de congés à la maison. Elles m’ont permis de me ressourcer et de penser à autre chose que le ski et l’entraînement. Même si on n’arrête jamais vraiment la préparation physique en vacances, cela m’a fait le plus grand bien.

Advens avec Thomas Ruyant et Antoine Koch sur la Transat Jacques Vabre 2019 !

août, 28Ruyant

Thomas Ruyant procédera fin août à Lorient, à la mise à l’eau de son Imoca à foils construit en Italie chez Persico sur plans Verdier. Cet avènement si attendu constituera pour Thomas et son équipe « All Star », où officient des personnalités reconnues dans leurs domaines d’excellence comme Laurent Bourguès, Marcus Hutchinson, François Pernelle ou Antoine Koch, la fin du long et passionnant chapitre de la conception et de la fabrication d’un prototype Hi Tech destiné à briller lors du prochain Vendée Globe. Il exposera aussi de manière très concrète l’histoire passionnément humaine qui préside à l’éclosion du projet sportif de Thomas, celle d’une complicité liée lors du dernier Vendée Globe entre le navigateur Nordiste et Alexandre Fayeulle, chef d’entreprise lui aussi ancré dans les Hauts de France, et qui a choisi avec intelligence, discernement et vision, de lier le développement de son entreprise pourtant déjà leader dans la cybersécurité, à la vie et au destin d’un voilier cinglant autour du monde.

Advens premier de cordée

Née de l’élan solidaire du « Souffle du Nord », (le projet de Thomas Ruyant qui rassemblait en 2016 plus de 180 entreprises Nordistes), l’amicale complicité qui lie le skipper Dunkerquois à Alexandre Fayeulle, Pdg d’Advens, leader Français de la cybersécurité, donne aujourd’hui naissance à un voilier Imoca de la dernière génération. Advens sera ainsi le partenaire titre de Thomas Ruyant durant la Transat Jacques Vabre à l’automne, et s’effacera partiellement en 2020 au profit d’un partenaire principal toujours à définir pour le Vendée Globe. Advens est engagée dans la durée aux côtés de Thomas, mais souhaite partager l’aventure avec une ou plusieurs entreprises se reconnaissant dans la dynamique impulsée depuis deux ans déjà par le skipper Nordiste et son équipe. Le nom du bateau est ainsi toujours à prendre, disponible pour un partenaire titre de 2020 à 2022.

Une histoire de coups de foudre…

« Cette histoire est une histoire de coeur, et d’une succession de coups de foudre » explique Alexandre Fayeulle. « Le premier est lié au Vendée Globe, que je découvre dans le cadre du Souffle du Nord en 2015. J’ai une passion pour les Défis, pour l’Aventure et les belles histoires collectives, et le Vendée Globe incarne tout cela. Le Souffle du Nord donnait du sens à l’enthousiasme du Vendée Globe. Le deuxième coup de foudre, c’est avec Thomas lui-même que je l’ai reçu, un marin que je rencontre deux mois avant le départ du Vendée Globe. Lui aussi incarne l’Aventure, l’audace, la prise de décision, mais avec un côté profondément humain. Le troisième coup au coeur, c’est le moment du départ de la course aux Sables d’Olonne. L’association Thomas – Vendée Globe suscite une émotion énorme, bouleversante, un attachement irrésistible. Je décide à ce moment précis de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider Thomas à un jour gagner le Vendée Globe. Et lorsqu’au retour il décide de monter un  projet entrepreneurial au sein de TR Racing, je m’investis à ses côtés. Ma société Advens l’accompagne dès le départ, et le coup de foudre devient collectif au sein de mes collaborateurs. »

Entrer dans le coeur des gens

« Cette aventure humaine, sportive et entrepreneuriale répond parfaitement aux enjeux de développement d’Advens. » poursuit Alexandre. «  Notre société emploie actuellement 200 personnes, et le marché de la cybersécurité est en pleine explosion. Il nous faudra à court terme 500 collaborateurs. Thomas et son projet  constituent un formidable vecteur d’activation et de motivation pour nous aider à recruter et fidéliser les meilleurs dans notre domaine car ce projet touche au coeur, à l’enthousiasme et à l’émotion. Nos collaborateurs se reconnaissent en Thomas, en ses valeurs et en sa démarche.

Il nous faut ensuite développer notre notoriété sur un marché planétaire. L’esprit de conquête qui anime Advens est parfaitement illustré par la démarche de Thomas et par la course au large. On avance ensemble! Thomas est un chef d’entreprise. Il s’entoure des meilleurs mais demeure seul face à sa destinée. Je me retrouve totalement dans ce qu’il vit. On construit, on évolue, on avance, seul responsable, et entouré des meilleurs. Audace, esprit d’équipe et d’entreprise, les valeurs d’Advens sont incarnées par ce projet. Cette aventure, nous la partageons naturellement avec nos clients qui basculent avec nous dans une aventure hors norme, forte en capital sympathie. »

Sensibiliser à la sécurité numérique

« Advens porte des messages forts en matière de sensibilisation à la sécurité numérique. Les enjeux de la cybersécurité sont immenses, et Advens s’adresse aussi au grand public, qui doit, à l’instar des organismes  gouvernementaux ou des grandes entreprises, aussi être sensibilisé aux risques liés à l’envahissement du numérique dans notre vie de tous les jours. Le projet de Thomas va ainsi véhiculer nos messages avec  « Advens for cybersecurity », et faire rayonner notre métier auprès du plus grand nombre. »

L’entreprise au service des hommes.

« Enfin, et ce n’est pas la moindre des motivations, je crois profondément à l’exemplarité de l’entreprise en matière de protection de notre environnement. Nos collaborateurs, nos prospects sont de plus en plus sensibles au rôle que l’entreprise peut et doit jouer dans la préservation de notre monde. Il nous faut être exemplaire. »

S’entourer des meilleurs ; Antoine Koch pour co-skipper sur la Transat Jacques Vabre

Déterminé dès la fin quelque peu précipitée de son Vendée Globe en 2016 à rebondir sur un projet potentiellement gagnant, Thomas a cherché d’emblée à s’entourer d’une équipe d’exception. La gageure était de taille ; placer aux postes clés les meilleurs en phase avec non seulement ses idées, mais avec sa personnalité et sa manière de concevoir la course au large, dans la complicité et la confiance. Le choix de Laurent Bourguès à la technique s’est imposé d’emblée. « Laurent est totalement en charge de l’aspect technique de notre projet. Il choisit les hommes, organise les équipes, résout les problèmes liés à la conception, la construction et la mise au point. »

Ruyant s’entoure ainsi d’alter ego. « Marcus Hutchinson est mon double à terre. Il est mon directeur de projet, un administratif pragmatique, homme de gestion, d’anticipation et de programmation, doté d’une incroyable expérience sportive et internationale. »

Antoine Koch, marin et architecte.

Avec l’architecte Guillaume Verdier, le courant est passé naturellement. Restait à trouver l’interlocuteur technique idéal pour construire un bateau en bonne intelligence. « J’ai connu Antoine Koch à l’époque de mes navigations sur Malizia avec Boris Herrmann, un bateau qu’Antoine avait conçut à l’époque du team Gitana. Antoine est un architecte doublé d’un marin, ou l’inverse… Il parle la même langue que Guillaume Verdier. Il a ainsi pu se projeter sur la conception des appendices, et du jeu de voile. Les foilers exigent désormais des voiles très semblables à celles que l’on utilise sur les multicoques, et Antoine est un spécialiste du multi. Il sera tout naturellement mon co skipper sur la Transat Jacques Vabre à l‘automne, pour ses qualités d’homme de mer, et pour m’aider à la compréhension du bateau. Notre défi est plus que jamais en action. Un grand merci à Advens et Alexandre Fayeulle pour leurs soutiens constants. Notre équipe TR Racing est totalement tournée vers nos objectifs sportifs et sur la recherche d’un ou plusieurs partenaires pour aller encore plus loin en 2020, 2021 et 2022.»

 

 

De la déception mais un contrat rempli

juillet, 3Loison
Alexis Loison, skipper du Figaro 3 RŽgion Normandie, ˆ lÕentrainement avant sa participation ˆ la Solitaire Hurgo Le Figaro 2019, le 25 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT

La 50e édition de la Solitaire Urgo Le Figaro s’annonçait hors-normes avec un plateau unique, un parcours atypique et l’arrivée du tout nouveau Figaro Bénéteau 3. Elle s’est révélée hallucinante avec une météo complètement folle qui a distribué et rebattu en grand les cartes un certain nombre de fois, en témoigne le parcours d’Alexis Loison. Le skipper de Région Normandie, qui a d’emblée écopé de plus de 8h30 de retard sur le leader après une mauvaise option lourdement payée dans la première étape, s’est ensuite complètement relancé dans le match après un coup d’enfer aux abords de l’île d’Aurigny dans la troisième manche avant de voir ses espoirs de podium (et même de victoire) s’effondrer dans les derniers milles de l’ultime round. Au final, le Cherbourgeois ne manque la troisième place que de 17 petites minutes. Dérisoire après trois semaines de mer et 2000 milles parcourus entre Nantes, Kinsale, Roscoff et Dieppe. Si la déception est palpable chez le marin, celui-ci signe toutefois une très belle 5e place au classement général, son meilleur résultat sur l’épreuve depuis son arrivée sur le circuit.

« J’ai gros à gagner et gros à perdre, mais je suis prêt à jouer », avait lancé Alexis Loison avant le départ de la quatrième et dernière manche de la Solitaire Urgo Le Figaro. Le skipper de Région Normandie, qui occupait alors la 3e place au classement provisoire, pouvait tout aussi bien aller chercher la victoire que sortir du Top 10 à l’issue de ce dernier acte de 500 milles entre Roscoff et Dieppe via la Grande Basse de Portsall, Wolf Rock, Owers et Saint-Marcouf. Une ultime étape qui n’a, certes, pas ressemblé aux trois autres, mais qui a connu moultes rebondissements, des nouveaux départs et un nombre de changement de leaders conséquent. Alexis Loison a indiscutablement fait partie des grands animateurs de ce dernier round, menant les débats un long moment et enroulant en tête le phare de Wolf Rock, avant de connaitre des derniers milles plus difficiles et de boucler le parcours en 25e position, à trois quart d’heures du vainqueur, Éric Péron, mais surtout une poignée de minutes derrière Anthony Marchand et Corentin Douguet qui lui passent, de ce fait, devant au général. « Ça pique surtout ça m’est un peu tombé dessus comme ça. J’ai eu la sensation de bien maîtriser les 4/5 de l’étape, voire très bien et puis voilà… », explique Alexis qui rétrograde donc à la 5e place au classement, manquant le podium pour à peine 17 petites minutes. « C’est dur à vivre, c’est sûr, et en même temps, je me dis que je viens quand même de faire dans les cinq de ce Figaro. Un Top 5, c’était l’objectif de départ puisque je voulais améliorer mon meilleur score. Le contrat est rempli au final, mais c’est la manière qu’il aurait fallu un peu affiner, même si le résultat est évidemment top », détaille le navigateur normand qui, pour mémoire, avait terminé deux fois sixième de l’épreuve, en 2015 puis en 2016.

Déjà prêt à revenir plus fort

« Cette Solitaire a été dingue et faire cinquième de cette édition, ce n’est pas rien. J’améliore mon score, mais aussi ma façon de naviguer. Je montre vraiment que je suis ultra présent. Il ne manque pas grand-chose pour l’emporter et c’est à ça que je m’accroche aussi, parce qu’au final, je n’ai jamais été aussi proche », commente le skipper qui a navigué avec panache lors de ces trois dernières semaines puisque sur l’ensemble des quatre étapes courues, il a toujours mené au moins une fois. « J’ai ma façon de faire. Cela fait que parfois je me prends des revers un peu puissants, mais cela paie aussi quand ça passe. Je ne vais pas changer ma façon de naviguer, même si des petits ajustements sont nécessaires, notamment dans le registre du mental, même si j’ai fait un gros travail là-dessus. Je suis satisfait du boulot qui a été fait ces derniers mois, maintenant, on en découvre tous les jours. Je suis content de la façon dont je me suis entouré, que ce soit avec le Pôle Finistère Course au Large, avec Dominic Vittet pour la météo ou avec tous techniciens qui ont passé le bateau en revue pour la performance, le matelotage et le reste. Tous des gens avec lesquels j’avais vraiment envie de travailler ont tous répondu présents et de ça je suis très content », a ajouté Alexis d’ores et déjà prêt à revenir plus fort, et à enfin se hisser sur ce podium qui lui tend les bras, toujours avec le soutien de la Région Normandie, de Custo Pol et du Groupe FIVA.

Ils ont dit :

Hervé Morin, Président de la Région Normandie : « C’est une grande satisfaction de voir Alexis jouer les premiers rôles dans cette Solitaire du Figaro. C’est que nous espérions en faisant évoluer notre dispositif « Talent Normand » et en investissant dans un bateau. Alexis répond pleinement à nos espoirs et même au-delà ! Au travers de ses résultats, c’est toute la filière nautique normande qui est rassemblée et valorisée : l’excellence de la formation, la qualité des services et des plans d’eau, les savoir-faire des entreprises et de l’industrie, le dynamisme et le volontarisme des territoires normands »

Géry Trentesaux, Président de Géry Trentesaux Investissements : « Toute l’équipe de Courrier a suivi la course d’Alexis. Cette 50e édition de la Solitaire a été incroyable, d’abord de par des conditions météo, avec un manque de stabilité du vent sur un mois comme on en a rarement vu. La course n’a, de fait, pas été évidente. Des leaders ont pris une raclée et des challengers ont fait des prouesses. Une vingtaine de Figaristes sont d’un niveau excellent et dix d’entre eux peuvent gagner des étapes. Yoann Richomme, qui avait déjà fait forte impression sur la Route du Rhum, a une nouvelle fois été très impressionnant. Pour sa part, Alexis a fait un très beau Figaro et il manque de peu le podium. La voile est ainsi. C’est un jeu, avec du vent, des courants, des algues… Je le félicite néanmoins pour sa belle performance. »

Yannick Vergez, Président du Groupe FIVA : « Alexis manque le podium de peu. C’est décevant pour lui, évidemment. Jusqu’alors, il avait terminé plusieurs fois 6e. La victoire d’étape lui a échappée dans la manche n°3 alors qu’il l’avait dominée de A à Z. Il n’a pas eu trop de chance avec les algues à Ouessant et les minutes qu’il a concédées là à Anthony Marchand et Gildas Mahé sont probablement celles qui font la différence au bout du compte. Il méritait ce podium qu’il vise depuis un petit bout de temps, mais il y arrivera une prochaine fois. La Solitaire est toujours intéressante et cette année, je dois dire que ça a été vraiment passionnant. Le summum même, d’autant que les images de mer qui nous sont parvenues, je pense notamment à celles du passage d’Aurigny, ont été extraordinaires. »

Perrine Laffont s’entraîne

juin, 18Perrine Laffont

Depuis le 20 mai et après une pause nécessaire, Perrine Laffont, auteure d’une saison magique auréolée par un gros Globe de Cristal et un titre de Championne du Monde en parallèle, a repris le chemin de l’entraînement. Au programme : musculation, cyclisme, stage militaire, water jump, trampoline…

« Je n’ai pas chômé depuis la mi-mai » déclare la jeune ariégeoise de 20 ans. « Nous avons débuté, avec l’équipe de France de ski de bosses et la Fédération Française de ski, par une semaine de préparation physique à Albertville et du vélo. J’ai commencé assez léger en musculation avec un peu de squatt et une gamme d’athlétisme. En parallèle, j’ai pédalé autour du lac d’Annecy, des sessions d’une heure et trente minutes, pas beaucoup plus. » Perrine a pris la route ensuite pour la Bretagne et Vannes dans le Morbihan ou elle a participé à un stage « commando ». « Je viens d’intégrer l’équipe de France militaire de ski pour mon plus grand bonheur. C’est un honneur pour moi. Du coup, j’ai eu le droit à une semaine intensive avec des parcours du combattant, des missions nocturnes, peu de sommeil, le rationnement de la nourriture… C’était dur physiquement mais j’ai beaucoup aimé les valeurs transmises pendant cette semaine et l’échange avec les militaires de profession a été très riche. »

De retour en Savoie pour ses études, la championne a travaillé ses figures en pratiquant le water jump soit un tremplin, de vieux skis et le lac ! « L’eau était froide ce qui ne m’a pas plu » plaisante-t-elle. « Ce stage a bien marché pour moi. J’ai testé une nouvelle figure : le DSpin Miout à savoir attraper le ski gauche avec la main tout en exécutant la figure. Cela m’a donné des idées pour la saison prochaine ! »

L’équipe de France s’est également entraîné en salle sur des trampolines. « Et puis, entre temps, j’ai continué à étudier. Dans le cadre de mon DUT technico-commercial, je dois d’ailleurs rendre un mémoire très bientôt. »

La suite des opérations pour Perrine : un stage de ski fin juin sur le glacier de val d’Isère, des bosses début juillet sur le glacier de Tignes et un peu de frissons à venir avec une petite session de voiture avec le maître Sébastien Loeb.

Clara Dumard repart à l’assaut du record du passage du Nord-Ouest

juin, 6Clara Dumard
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Après une première tentative réalisée durant l’été 2018 mais finalement avortée à cause des glaces qui ont bloqué les principaux chenaux de l’espace maritime compris entre le détroit de Davis et la baie de Baffin à l’est puis la mer de Beaufort à l’ouest – cause immédiate du dérèglement climatique -, Clara Dumard repart à assaut du Grand Nord. A partir du 30 juin prochain, la jeune navigatrice va, en effet, remettre le cap sur l’Arctique, avec toujours cette ambition d’établir le record du passage du Nord-Ouest. Un défi qu’elle relèvera de nouveau sans assistance et uniquement à la voile sur Sun Fast 37, toujours accompagnée par son père, Christian, et évidemment forte des enseignements tirés de sa première expérience.

« L’été 2018 a été un grand tournant dans ma vie sur le plan personnel et professionnel. Plus que jamais je souhaite repartir naviguer en Arctique », relate Clara Dumard. La jeune femme, plus déterminée que jamais, repart donc dans le Grand Nord avec l’ambition d’établir le record du passage du Nord-Ouest à la voile « Si nous réussissons, ça sera le premier temps de référence homologué par le WSSRC sur ce parcours situé entre le Groenland et le Détroit de Béring, en Alaska », précise Clara rappelant que depuis le premier passage de cette zone réalisé en 1906 par l’explorateur norvégien Roald Amundsen, aucun des 260 bateaux à l’avoir franchi ne l’a fait à la voile sans escale et sans assistance. « L’an passé, nous nous sommes retrouvés bloqués par les glaces à cause du dérèglement climatique. Pour la première fois, la vieille banquise située au nord-ouest du Groënland a fondu à deux reprises. Ces plaques, plus dures que la nouvelle banquise, ont bloqué pour la première fois les principaux chenaux du passage du nord-ouest », souligne Clara qui a grandi en écoutant les récits de son père, Christian, consultant météo et routeur sur les plus prestigieuses courses au large, fan de Willy de Roos (premier plaisancier à avoir franchi le passage du Nord-Ouest). « Finalement, de ne pas être parvenus à aller au bout de notre projet la première fois est un mal pour un bien. Aujourd’hui, pour cette nouvelle tentative, nous savons logiquement davantage à quoi nous attendre, chaque jour, en 2018, nous ayant apporté son lot de découvertes. Nous avons notamment tissé des liens forts avec les gens sur place, mais aussi appris à mieux connaître la glace. Nous savons désormais mieux anticiper ses lignes et ses vitesses de déplacements, et c’est indiscutablement un atout. Par ailleurs, la bonne nouvelle c’est qu’a priori, les glaces ont beaucoup fondu cette année et que le passage et plus libre que l’an passé à la même époque. Cela peut évidemment rapidement changer avec l’arrivée d’un gros coup de froid mais c’est encourageant », note Clara Dumard qui sait aussi désormais que, dans le cas où la route serait de nouveau bloquée, d’autres alternatives sont possibles le long de la côte Groenlandaise.

Le réchauffement climatique : des conséquences concrètes

Sa première expérience, forte de plus 9000 milles dont 5000 en Arctique en ne naviguant qu’à la voile au-delà du cercle polaire, lui a toutefois apporté bien d’autres enseignements qui sauront être un avantage lors de cette nouvelle tentative. « L’été dernier, on a souvent hésité à sortir le spi lorsqu’il y avait des glaces. On s’est montré très précautionneux mais on a compris qu’à certains moments, il est envisageable d’aller un peu plus vite et de vraiment se faire plaisir sur la navigation. Cette fois, on va donc faire preuve d’un peu plus d’audace d’autant qu’on connait nettement mieux le bateau, un Sun Fast 37 baptisé « Happy Trip » que l’on sait très manœuvrant et que l’on a particulièrement bichonné ces derniers mois en ajoutant une éolienne puis un panneau solaire. Que du mieux ! », s’enthousiasme la navigatrice qui déplore toutefois les conséquences visibles du dérèglement climatique dont elle a été le témoin. « Cela peut paraître contradictoire pour certains d’entendre que les glaces nous ont bloqué le passage l’an dernier alors que l’on parle de réchauffement climatique », regrette Clara, bien consciente que la fonte des glaces au Groenland a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013. Un phénomène, qui entraîne la hausse du niveau des mers, et qui est désormais perceptible. « Lorsque l’on est sur place, on remarque que les vallées glacières sont complètement vides et que très peu de glaciers arrivent jusqu’à la mer », commente l’étudiante qui, après quatre années de pharmacie, reprendra un Mastère 2 Entrepreneuriat à l’ESCP Paris. « Ce que j’ai trouvé inquiétant également, c’est que nous n’avons croisé aucune veilles plaques de banquise lors de notre première tentative », ajoute Clara. Les principales difficultés de son défi ? « Elles restent les mêmes que l’année dernière. Il va falloir faire preuve de patience et de vigilance. Le bateau est en fibre de verre et le lieu, pas encore très bien cartographié. Il faut toujours garder en tête le fait que l’on évolue dans l’un des endroits les plus hostiles de la planète et qu’une petite erreur peut vite devenir une catastrophe », assure Clara Dumard, fin prête pour mener à terme son projet. Un défi entre père et fille unique qui (re)prendra forme le 30 juin au départ de la Trinité-sur-Mer. Clara rejoindra alors directement le Groenland si les conditions le permettent ou effectuera un stop en Islande si le mauvais temps gronde, avant de remonter tranquillement jusqu’à Nuuk, puis de se lancer à l’assaut du record au début du mois d’août.

Qu’apporte la performance en croisière ?

mai, 24J Composites
Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Contrairement aux idées reçues, un voilier rapide offre bien des avantages lorsque l’on part en vacances en couple ou en famille. Sécurité, manœuvrabilité sans effort, et plaisir de naviguer même dans les petits airs sont autant d’atouts appréciables voire indispensables pour que les vacances sur l’eau se déroulent sans anicroches, contrairement à la navigation sur un bateau plus lourd, avec moins de stabilité de lest et un plan de pont plutôt étudié pour le farniente que pour la manœuvre. Voici en quatre points pourquoi un croiseur performant demeure le meilleur choix pour naviguer sereinement.

Plus de sécurité

« Entre Malte et l’île italienne de Lampedusa, nous avons rencontré 40 nœuds de vent sur une mer très hachée. J’étais bien content d’être sur un voilier au sens marin avec de la profondeur de quille et un cockpit étudié pour manœuvrer rapidement. » raconte Thierry Douillard, régatier et coureur au large, également grand adepte de la croisière en famille chaque été. Pour s’échapper d’un fort coup de vent, un bateau performant doté d’un tirant d’eau raisonnable (1,90 m), d’un accastillage bien dimensionné et positionné de telle manière que l’on manœuvre sans effort est gage de sécurité. « J’ai loué pendant des années des voiliers conçus pour le mouillage, non pour la navigation. Dans le vent fort au près, impossible d’arriver au but, il nous a fallu plusieurs fois rebrousser chemin, c’est à vous dégoûter de naviguer à la voile ! » confie Gilles Mendiboure, propriétaire d’un J122 Elegance, basé en Méditerranée et construit chez J Composites aux Sables d’Olonne.

 

Plus de plaisir en navigation

Derrière ces voiliers de croisière dits performants se cache un travail minutieux de la part des architectes et du bureau d’études sur le rapport poids-puissance, gage du meilleur équilibre possible. A la barre les sensations sont garanties : de la finesse, de la précision, une étrave hors de l’eau qui répond à la moindre sollicitation du gouvernail, des réactions saines dans les surventes, bref un immense plaisir de naviguer à la voile ! « Je navigue souvent seul sur mon bateau et j’aime sentir que les réglages servent à quelque chose. Le bateau a du répondant. Je ne fais que du cabotage d’île en île, j’aime l’idée d’aller d’un endroit à un autre à la voile avec une garde-robe bien réglée. » sourit Gilles Mendiboure. Et Thierry Douillard d’ajouter : « Plan de pont ergonomique conçu pour régler ses voiles et pensé pour la manœuvre comme les prises de ris, palan d’écoute de grand-voile bien placé, c’est tout ça un bateau marin, c’est le plaisir de la voile. Et c’est plus confortable pour tout le monde à bord, moins dur pour l’équipage. »

 

Des milles plus vite avalés

Le plaisir de la croisière n’est-il pas dans la découverte d’une île inconnue, d’un mouillage solitaire, d’un port étranger ? Que ce soit sur une longue traversée où un plus petit parcours, aller vite sur l’eau permet de profiter d’autant plus de l’escale. « J’ai mis 5 petites heures pas plus tard qu’hier pour faire 30 milles. Au près dans 18 nœuds de vent, le bateau a affiché 7 nœuds de moyenne. Que demander de plus ! » raconte Gilles. A 30° du vent apparent à la vitesse moyenne de 7 nœuds, ou à 55° à 4,5 nœuds, la croisière n’est pas du tout la même. « Les 50 cm de tirant d’eau en plus sur ces voiliers performants se ressentent énormément en navigation et finalement sont peu gênants au mouillage surtout si l’on navigue en Méditerranée. 1,50 m et 1,90 m cela ne change rien au moment de jeter l’ancre et c’est le jour et la nuit en navigation ! » explique Thierry Douillard.

 

Moins de moteur

A bord de ces voiliers performants pas de « commodes Louis XVI » mais des emménagements suffisants, et surtout un souci de répartition du poids, comme les réservoirs d’eau et de gasoil généralement placés proches du centre de gravité. Ajoutez à cela un matériau de construction rigide et léger, et vous obtiendrez une unité vivante qui démarre au moindre souffle d’air. Les bateaux performants aiment le petit temps ! Gilles Mendiboure le confirme : « En trois ans alors que je navigue 6 mois de l’année, je n’ai fait que 120 h de moteur. Ce dernier me sert finalement qu’à sortir et rentrer au port. » Moins de moteur, moins de bruit, toujours plus de plaisir sous voiles !

 

Vous l’aurez compris, pour le cabotage ou les grandes traversées, un voilier performant n’a finalement que des avantages, à moins de vouloir naviguer dans des rias ou des zones de faible profondeur. L’essence même de la navigation est respectée sur ces unités de croisière sur lesquelles les constructeurs travaillent de plus en plus sur l’habitabilité. L’équation performance = moins de confort, n’est plus vrai. Alors pourquoi s’en priver quand on aime la voile, la vraie ?

 

 

 

 

 

 

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Le Belem, de retour à Nantes !

mai, 20Belem
photo de Aymeric Gibet Commandant du Belem

Nantes est son port d’attache, son port de cœur. Le Belem a été construit en 1896 dans les chantiers Dubigeon à Nantes. Le trois-mâts sera de nouveau à Nantes du 23 au 26 mai à l’occasion de Débord de Loire, l’événement qui mêle nautisme et artistique de Nantes à Saint-Nazaire en passant par différentes villes ligériennes. Le 25 mai, Le Belem, 123 ans et l’Hermione, la réplique du marquis de La Fayette, seront les stars d’une parade nautique qui rassemblera tous types d’embarcation sur la Loire pour le plus grand plaisir des spectateurs mais également du commandant nantais du Belem, Aymeric Gibet.

« Je suis le premier commandant nantais du Belem depuis 1914 » insiste le capitaine Aymeric. « J’ai un très bon souvenir de la première édition de Débord de Loire en 2016. C’était ma première année à ce poste et j’avais été très heureux que les nantais et les ligériens se retrouvent autour de la Loire pour une belle fête. Cette année, avec l’Hermione qui sera également présent, le Belem sera un grand acteur de la manifestation. J’ai hâte d’y être et de représenter notre trois-mâts nantais. Il y a une vraie fraîcheur autour de cet événement. »

Aymeric Gibet, made in Nantes

Il aura 39 ans lors de Débord de Loire. Aymeric Gibet est l’un des deux commandants du Belem et est né à Nantes. « J’ai habité toute mon enfance et mon adolescence entre Nantes et Saint-Nazaire à Chaumes en Retz. Ma mère était assistance sociale et mon père travaillait au port autonome de Nantes. » Naturellement, le bac en poche, le jeune Gibet décide d’épouser la Marine Marchande comme son papa. « J’ai fait une préparation à Cancale puis j’ai étudié à Marseille. J’ai ensuite embarqué à bord de bateaux de la Brittany Ferries et de la compagnie du Ponant. » Le marin découvre ensuite le Belem en tant que lieutenant et second avant d’opérer sur des câbliers d’Orange Marine de 2011 à 2015 et de devenir commandant du voilier classé au patrimoine historique en 2016. « C’est une fierté d’être à la tête du Belem pour un nantais comme moi. Cela procure un statut. J’ai mis un peu de temps à m’y habituer. C’est maintenant totalement intégré et je prends beaucoup de plaisir à commander ce voilier de légende qui est ouvert à tous » enchaîne Aymeric, père de trois enfants, qui, selon ses dires, a été bercé par la compagnie nantaise Royal Deluxe enfant. « Culturellement, Nantes s’est fait un nom avec ses grandes machines et ses parades gigantesques. Debord de Loire est un bon prolongement nautique de la capacité des nantais à faire le spectacle » conclut Aymeric Gibet dont la femme est chorégraphe à la revue nantaise « la cloche », une autre institution de la ville des ducs de Bretagne.

Une première prometteuse pour Maxime Sorel

mai, 17Sailing Together

Remportée ce matin par Sébastien Simon, la 2eédition de la Bermudes 1000 Race a réservé une fin de course hallucinante pour ses poursuivants. Yannick Bestaven, Giancarlo Pedote, Sam Davies et Maxime Sorel se sont, en effet, livrés une incroyable bagarre pour les 2e et 3e places du podium. Jusque dans les dernières longueurs, le suspense est resté entier et à l’arrivée, seules sept petites minutes et des poussières ont séparé les quatre solitaires. Dérisoire au terme d’un parcours de 2000 milles. Au final, si les skippers de Maître Coq et de Prysmian Groupe ont décroché leur place sur le podium, le skipper de V and B – Sailing Together s’est, pour sa part, octroyé la 5e place. Une performance remarquable et remarquée pour un premier galop d’essai en solitaire sur le circuit des 60 pieds IMOCA !

« Quand les gars de l’équipe m’ont lâché à Douarnenez, je me suis dit : « oh là là, ça va être chaud, le bateau, je ne le connais pas du tout ! », puis je me suis mis dedans tranquillement. J’ai fait des manœuvres simples, je me suis appliqué à bien faire les choses et je me suis concentré sur l’essentiel. Petit à petit j’ai lâché les chevaux et je me suis pris au jeu de la régate », a commenté Maxime Sorel qui a, indiscutablement, fait forte impression lors de cette Bermudes 1000 Race, son premier test grandeur nature en solitaire en IMOCA. Constamment dessus, bien inspiré, le Cancalais a rendu une première copie plus que prometteuse en terminant à la 5e place, à seulement une minute et 23 secondes de la très expérimentée Sam Davies, et à moins de huit minutes du deuxième, Yannick Bestaven. « Sur la fin, j’ai bien cru à la 3e place. J’ai un peu manqué d’anticipation car lorsque j’ai voulu virer en premier, je n’ai pas pu le faire à cause de mes ballasts qui étaient pleins. Quoi qu’il en soit, je suis super content. Je ne pensais pas terminer dans cette position au départ, et c’est une belle surprise. J’ai eu l’impression de faire la Normandy Channel Race en Class40 et cela s’est confirmé sur la fin puisqu’on a tous fini ensemble ! Cette Bermudes 1000 Race a vraiment été une très belle course », a déclaré le skipper de V and B – Sailing Together qui ne pouvait pas espérer beaucoup mieux pour découvrir sa monture et y prendre ses marques en solo.

Maxime Sorel : « les choses vont dans le bon sens »

« Le parcours était top. Il y avait tout ce qu’il fallait. On a fait des manœuvres dans tous les sens. On a utilisé toute la garde-robe du bateau. J’ai même sorti le grand spi alors que je ne voulais pas le faire en solo. Franchement, ça a été top ! », s’est satisfait le navigateur qui a régaté au contact avec l’Italien Giancarlo Pedote sur les deux tiers du parcours. « C’était évidemment super d’avoir quelqu’un constamment au contact. Ça a mis de l’entrain et c’est aussi pour ça que j’ai gardé un tel rythme du début à la fin. J’ai cependant dû me battre car Giancarlo a un bateau à foils et parfois, il allait trois nœuds plus vite que moi, mais je n’ai jamais rien lâché », a ajouté Maxime forcément ravi de cette première expérience, mais aussi du travail réalisé ces derniers mois. « Cette 5e place, je la dédie à mes partenaires, à l’association Vaincre la Mucoviscidose et à tout le staff qu’il y a autour de moi. Franchement, c’est vraiment un boulot de dingue qui a été fait ! Bien sûr, il reste beaucoup à faire, mais les choses vont dans le bon sens. On est dans le coup. On a un bon bateau et on a montré qu’on était capable de faire des podiums. Cela donne de la motivation pour aller chercher de nouveaux partenaires. Il y a tellement de belles courses à venir d’ici au Vendée Globe ! », a assuré Maxime Sorel qui va, dans l’immédiat, se reposer, mais très vite enchainer avec un programme de relations publiques en Méditerranée.

Sport responsable, plateforme des bonnes pratiques sportives

avril, 30Generali
© Gérard Uféras
STADE POITEVIN TENNIS DE TABLE 07_11_15

C’est reparti pour la démarche Sport responsable, une initiative de Generali France, qui va fêter en 2019 ses huit années de fonctionnement et qui a pour crédo de mettre en avant des structures sportives françaises exemplaires. Dès maintenant, toute entité sportive comme les clubs amateurs ou professionnels dans toutes les disciplines, les comités départementaux, les associations… ont la possibilité d’adhérer à la charte du Sport responsable et seront peut-être retenus afin de recevoir un label. Les meilleures initiatives seront, comme chaque année, récompensées en décembre à l’occasion des trophées du Sport responsable toujours parrainés par Sébastien Chabal. Quelques questions à Benoît Gilles, responsable du service événements et partenariats de Generali France…

  • La charte du Sport responsable a évolué en 2019. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons fait évoluer trois points de la charte en 2019. Nous voulons coller aux attentes des clubs et nous adapter aux structures qui ont des attentes précises en répondant à l’appel Sport responsable sur notre site internet www.sport-responsable.com. Ainsi, le point 2 était limité à la mixité de genre. Nous avons voulu le rendre plus générique en incorporant toutes les mixités. Le point 3 change également. Nous passons de « la santé et la sécurité » à « la santé et le bien-être ». La notion de bien-être à travers le sport est un sujet majeur pour les clubs mais également les entreprises. De nombreuses structures proposent de plus en plus des activités « sport & santé ». Il nous a paru important de faire plus émerger ces bonnes pratiques. Enfin, le point 5 est un peu plus large. Nous sommes passés de « la reconversion et l’insertion » à « l’éducation et l’insertion » afin d’ouvrir ce point à plus de monde, notamment les entités qui proposent du soutien scolaire aux enfants.

  • Sport responsable, ce n’est pas que des trophées mais une démarche à l’année. Comment les structures sportives font-elles pour connaître Sport responsable et pour avoir un label ? Vous vous appuyez notamment sur les fédérations signataires ?

Oui, nous avons 15 fédérations sportives et syndicats qui adhérent actuellement à la charte du Sport responsable. Ce sont eux qui diffusent nos informations à leurs clubs et qui les poussent à nous rejoindre. Nous avons également un compte twitter Generali Sport qui est actif. Par ailleurs, l’équipe Sport responsable participe toute l’année à de nombreux événements autour du sport durable où nous présentons nos actions. Nous bénéficions également de l’appui du Ministère des Sports qui n’hésite pas à faire la promotion de Sport responsable. Quand les structures ont rempli le formulaire sur notre site internet, les capitaines Sport responsable des fédérations et notre équipe étudient alors le bon fondement des initiatives mises en place et proposent ensuite un label Sport responsable qui permettra, peut-être, par la suite d’être lauréat aux trophées Sport responsable. J’ajoute que nous avons un ambassadeur Sport responsable, président du jury, en la personne de Sébastien Chabal, qui promeut la démarche toute l’année. 

  • 320 structures ont répondu à l’appel Sport responsable en 2018, quel est l’objectif de Generali en 2019 et pouvez-vous nous rappeler pourquoi Generali a lancé cette démarche ?

Nous ne cherchons pas obligatoirement à avoir beaucoup plus de structures sportives Sport responsable chaque année. L’idée est vraiment d’avoir des candidatures originales et duplicables. Generali s’est lancé dans ce projet Sport responsable car le sport et le RSE font partie de l’ADN de l’entreprise depuis toujours. Generali assure plusieurs fédérations notamment. Generali mutualise les risques, Sport responsable mutualise les bonnes pratiques. Par ailleurs, Sport responsable est devenu une vraie plateforme d’initiatives exemplaires qui permet aux structures de s’inspirer quand elles ne savent pas comment faire pour devenir plus responsable.

 

Comment s’inspirer de bonnes pratiques : http://www.sport-responsable.com/les-labellises