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Axel Allétru, dans le bon tempo

janvier, 10Axel Alletru

Axel Allétru, le pilote lillois, et François Beguin, son co-pilote, entament ce jour la sixième étape du Dakar en Arabie Saoudite, entre Ha’Il et Ryadh, à la 8ème position au classement général de la compétition dans la catégorie SSV et à la première en véhicule SSV de série. Très belle performance pour le duo #jepeux2020 qui peut légitimement avoir des ambitions puisqu’il se trouve à seulement 24 minutes des leaders à mi-parcours et avant la journée de repos demain. Entretien avec Axel Allétru qui rappelons-le est paraplégique…

  1. T’attendez-tu à ce que tu viens de vivre sur les 5 premières étapes de ton premier Dakar ?

Je ne suis pas surpris par ce que je viens de vivre. J’étais préparé à la dureté du Dakar. On sait que c’est le rallye le plus difficile au monde. Je m’attendais à ça. Je savais que ça allait être long et compliqué et qu’il faut prendre les choses par étapes. Nous avions, avec l’ensemble du team #jepeux2020, bien anticipé la logistique au bivouac et l’âpreté de la compétition.

  1. Quelles sont tes impressions de bizuth du Dakar ?

Je suis très content d’être là. Pour un débutant, j’ai évité pas mal de pièges. Nous avons emmagasiné de l’expérience en quelques jours. Mon vécu en motocross m’aide notamment dans la gestion du terrain. Cela me rappelle de bonnes sensations de moto. Je retrouve beaucoup de personnes du milieu de la moto ici. Cela fait chaud au cœur et nous partageons beaucoup.

  1. Quelle est la complexité du Dakar ?

Avec mon handicap, le Dakar est très, très dur. Je dirais même deux à trois fois plus difficile que les autres car le bivouac est dans le sable, je ne peux sortir de la voiture pendant les pauses. C’est un cercle infernal. Je passe plus de temps que quelqu’un d’autre dans la préparation. Je dois me lever plus tôt par exemple et c’est fatigant. Finalement, nous sommes perpétuellement à lutter contre le temps. Notre vie sur le Dakar est chronométrée. C’est la course contre la montre perpétuellement. Mais j’ai la chance d’avoir un co-pilote expérimenté. Je peux me reposer sur lui en course et me concentrer uniquement sur le pilotage. Merci à François d’accepter mon handicap et d’aller seul changer les pneus crevés ! Merci à l’équipe #jepeux2020, les trois autres équipages nordistes et belges notamment, et notre parfaite équipe de logistique.

  1. Comment te sens-tu physiquement ?

Je me sens dans un bon rythme. J’ai connu pire. Je fais, chaque soir, énormément de kiné afin de récupérer. Le plus compliqué pour moi est de devoir rester assis toute la journée dans la voiture. A un moment donné, il y a des crampes qui arrivent au niveau du dos et du cou et parfois je me dis : quand cette étape va-t-elle finir ? Une fois, le soir, la douche et la grosse séance de kiné passée, ça va… Je pense que je me suis bien préparé physiquement. J’arrive à encaisser le choc pour le moment et même si j’ai quelques douleurs, je passe outre au mental.  J’ai l’impression d’être encore plus paralysé des jambes quand je suis en course à cause des vibrations. C’est une nouvelle sensation.

  1. Es-tu content de ta performance ?

Oui, nous faisons une belle course mais la route est encore longue. Nous sommes premiers en véhicule de série. Notre vitesse est limitée à 120 km/h et nous sommes devant des prototypes qui ont le droit d’aller jusque 130km/h, c’est une satisfaction. Notre défi est surtout d’aller jusqu’au bout et de couper la ligne d’arrivée. Vivement la journée de repos samedi… Elle va permettre de refaire la voiture et puis de se préparer pour la suite des événements avec du sable et des étapes « marathon ».

Perrine Laffont grandit

décembre, 19Perrine Laffont

La skieuse pyrénéenne, 21 ans, vient de remporter trois nouvelles médailles d’Or sur les trois premières compétitions de la Coupe du Monde de ski de bosses à Ruka en Finlande et à Thaiwoo en Chine. La championne Olympique a enchaîné 15 podiums d’affilé depuis mars 2018 et aborde sa saison 2019 – 2020 avec beaucoup plus de décontraction, une recette à succès ? Quelques éléments de réponse avec Perrine qui vient juste de rentrer de Chine et qui a repris ses quartiers alpins avant de retourner dans les Pyrénées pour les fêtes de fin d’année.

La gestion de l’ascenseur émotionnel

« Je suis hyper heureuse des résultats de mon début de saison. Je ne réalise pas totalement » explique Perrine. « C’est un peu surréaliste. Je n’avais jamais gagné trois courses à la suite et ça arrive alors que j’ai décidé d’aborder les épreuves sans me mettre trop de pression. Quelque part, ces trois victoires me font passer dans une autre dimension et j’ai envie de les savourer comme mon titre Olympique et comme mes victoires en Championnat du Monde. C’est quand je me prends moins la tête, que ça passe ! Avec ma préparatrice mentale, nous avons changé ma routine de préparation avant les compétitions. Je gère la tension différemment. Je me suis vraiment sentie beaucoup plus détendu en Finlande et en Chine et ça marche quasi mieux qu’auparavant. L’ascenseur émotionnel est très fort avant les descentes. J’ai la sensation de mieux le gérer. Et puis, je me dis que si je rate une compétition, ce n’est pas la fin du monde. Il y a plus grave. Les erreurs font parties du jeu. Je veux aborder les étapes de la Coupe du Monde les unes derrière les autres. Si je ne suis pas performante à Tremblant le 25 janvier, cela ne sera pas très, très grave. Cette nouvelle méthode me donne de la confiance et me permet aussi de m’appuyer un peu plus sur mon expérience. Je me sens également bien dans ma vie personnelle. J’ai validé mon DUT technico-commercial et je vais tenter une Licence. Je me sens maintenant indépendante et de plus en plus sereine ».

La régularité

« D’un point de vu sportif, j’ai la capacité désormais à être très régulière. Je peux m’appuyer sur mon niveau de ski et surtout sur ma vitesse. Mes concurrentes ont plus de difficulté. Mais paradoxalement, je trouve que j’ai encore beaucoup de travail dans les sauts. Ils sont encore perceptibles. Ce qui me sauve, est le coefficient de difficulté de mon D Spin. Il me permet, même si mes sauts ne sont pas toujours parfaits, de séduire les juges. »

Pause « chocolat »

« Je vais me reposer un maximum en cette fin d’année en retournant dans les Pyrénées auprès de ma famille. Je vais skier pour moi et avec mon entourage. J’ai hâte d’évoluer dans la poudre pyrénéenne ! J’ai commandé au père Noël beaucoup de chocolat et un tapis d’acuponcture. Ensuite, du 6 au 16 janvier, je serai en stage avec l’Equipe de France de ski de bosses à Châtel dans les portes du Soleil et puis il sera le temps de s’envoler pour le Canada et l’étape de Tremblant. »  

Le grand saut vers l’inconnu pour Axel Allétru

décembre, 18Axel Alletru

Le jeune pilote lillois abordera le 5 janvier 2020 son premier Dakar. Il sera accompagné pour l’occasion de son copilote, François Beguin (17 Dakar à son actif) mais également de trois autres équipages qui courront, comme le nordiste, à bord de SSV aux couleurs de #jepeux2020, un credo qui pousse un maximum de monde à réaliser des défis bien qu’ils semblent parfois impossibles comme va le faire Axel Allétru qui ne dispose plus de l’ensemble de ses capacités physiques depuis sa chute en motocross il y a 10 ans.

« Je m’apprête à prendre le départ du plus difficile rallye automobile au Monde » déclare Axel. « Je me pose actuellement beaucoup de questions quant à ma capacité, avec mon handicap, à relever le défi car je me lance dans le Dakar sans aucune expérience de cette épreuve. Mon idée est vraiment d’y aller, à partir du 5 janvier en Arabie Saoudite, étape par étape afin de ne pas hypothéquer mes chances de terminer dès les premiers actes ».

Pour la mission sportive qu’il s’est donné, et au-delà de l’objectif d’inspirer un large public, Axel n’a pas lésiné dans sa préparation et comme à son habitude se considère exactement comme un athlète de haut niveau valide. « En effet, et c’est pour ça que j’ai quitté le monde handisport, je vais prendre, dans ma tête, le départ du Dakar comme tous les autres coureurs et je me suis préparé comme eux juste en m’adaptant à mes capacités. » Natation, fitness ont donc été au programme de ces derniers mois. « J’ai pris beaucoup de plaisir à enchaîner les longueurs » dixit Axel. « J’ai également effectué de nombreuses séances de kiné afin de préparer mon corps au Dakar. »

De plus, le champion nordiste a animé de multiples conférences ces derniers temps tout en passant régulièrement chez ses partenaires engagés à ses côtés sur le Dakar 2020. « Les conférences que je mets en place m’aident quelque part à me préparer et à m’inspirer des remarques des autres. J’ai passé aussi du temps avec mes partenaires afin de les remercier et les fédérer autour de la compétition. »

Enfin, Axel, l’entrepreneur, a suivi avec attention l’arrivée des quatre SSV à Marseille pour leur large contrôle technique organisé par les organisateurs du Dakar. « Tout s’est bien déroulé pour nos SSV. Ils sont maintenant à bord d’un cargo en direction de l’Arabie Saoudite. Cet événement technique a marqué le début de notre aventure que nous préparons tous avec beaucoup de minutie. » L’un des enjeux du Dakar d’Axel sera, entre autres, le travail d’équipe. « Le but est de terminer mon Dakar 2020 et pour cet objectif je vais avoir besoin de mes soutiens pendant le rallye. Trois autres SSV, « des porteurs d’eaux » vont m’accompagner et seront à mon écoute selon les problèmes rencontrés sur le terrain. » Le Dakar d’Axel Allétru a déjà débuté. Après un repos complet « pour faire le vide », il sera l’heure de l’avitaillement et du départ vers Jeddah tout début janvier.

Retrouvez notre dernier communiqué de presse : un homme hors du commun au départ du Dakar   

L’aide à la parentalité sous les projecteurs !

décembre, 11Atout Soleil

Lancée en 2007, l’opération de mécénat Atout Soleil permet aux associations qui le souhaitent de soutenir des projets innovants en faveur d’un public fragilisé. Cette année, en lien avec la mission que s’est donnée Generali, à travers sa fondation THSN (The Human Safety Net), d’aider les familles défavorisées de France via un programme d’aide à la parentalité, le thème « Des épaules et des ailes pour accompagner les enfants » a naturellement été proposé pour le prix Atout Soleil. Au total, 70 projets ont été présentés par les parrains Generali. Un jury, composé d’experts, de professionnels de la santé et de personnalités extérieures, a alors sélectionné quinze associations qui ont été récompensées ce soir à l’occasion de la remise des prix Atout Soleil qui se déroulait salle Wagram à Paris. A cette occasion, l’association AFL Transition basée à Toulon a été doublement récompensée puisqu’elle a reçu également le prix « The Human Safety Net pour les Familles ».

Il a dit :

Jean-Marc Darras, Secrétaire GPMA, à l’origine de l’opération Atout Soleil : « La remise des prix Atout Soleil est toujours un moment d’échange fort. Elle est un bon moyen pour chaque association primée de se mettre en contact et de discuter de leurs bonnes pratiques en lien avec l’aide à la parentalité. Je tiens à féliciter toutes les associations pour leur engagement constant et particulièrement AFL Transition qui remporte notre nouveau prix « The Human Safety Net ». AFL Transition intègrera le programme Pour les Familles de la fondation The Human Safety Net.  Les 15 associations (voir détails ci-après) sont primées pour l’intérêt de leur projet, l’efficacité de leurs actions ou le caractère innovant de leur approche. Elle se verront attribuer une dotation financière mais aussi proposer un accompagnement, avec notamment trois ateliers sur des thèmes utiles (nouveau plan comptable, design thinking et animations d’une communauté sur les réseaux sociaux..). Les associations choisies proposent des lieux de rencontre ouverts aux parents et à leurs enfants (espaces, maisons, crèches), des ateliers d’accompagnement des parents (gestion du budget familial, nutrition…), des activités favorisant les échanges entre parents et avec les enfants (animations, sorties ludo-éducatives, événements culturels) ainsi que la possibilité offerte à des bénévoles de s’engager (soutien scolaire, lecture, informatique…). Bravo à elles et rendez-vous en 2020 pour une nouvelle année Atout Soleil et la découverte de nouvelles structures qui œuvrent quotidiennement pour les familles et le lien entre parents et enfants. »

AFL Transition, lauréate du prix « The Human Safety Net pour les familles »

Depuis 2000, l’association Toulonnaise, vient en aide aux familles grâce à des équipes pluridisciplinaires pour modifier les relations éducatives et intra-familliales vers un « mieux vivre ensemble ». Elle œuvre dans une optique de prévention primaire précoce c’est-à-dire pour assurer un lien affectif stable entre l’enfant et le(s) parent(s) dans la petite enfance pour prévenir une délinquance en grandissant. Son projet « Pause-Parent », récompensé par le Prix Atout Soleil, consiste à accompagner les jeunes parents. « Concrètement, nous proposons des espaces d’accueil en périnatalité pour les parents et leurs enfants âgés de 0 à 6 ans. Élaborés sur le modèle des maisons vertes et d’ateliers du lien parents-enfants et du vivre ensemble, ceux-ci sont pensés pour accompagner les parents au quotidien dans leurs questionnements psycho éducatifs », explique Nathalie Rocailleux, psychologue clinicienne, fondatrice de l’AFL Transition.

En complément de cet accueil, l’association propose des ateliers d’éveil et de baby massages, de soins aux nourrissons, des ateliers de créativité parents-enfants, des partages de repas et des consultations psychologiques individuelles et familiales. « Nous le savons tous, l’éducation d’un enfant demande réflexion et conscience mais ne peut s’accommoder de « recettes » toutes faites.  Parce que l’histoire de chacun est singulière, votre enfant a besoin d’un accompagnement singulier et adapté. Et ce long chemin avec lui nous pose questions : comment lui apprendre à se faire respecter, à respecter l’autre, à supporter la frustration ? Comment réagir sans violence face à son agressivité ?  Comment dire non ? … autant de questions intimes – dépendant de notre histoire particulière – ou communes à tous qui peuvent ajouter aux difficultés pratiques que tous les parents de jeunes enfants rencontrent dans leur quotidien », détaille Nathalie Rocailleux.

J Composites a 25 ans !

décembre, 4J Composites

Le Nautic de Paris qui se tiendra du 7 au 15 décembre est l’occasion pour le chantier nautique J Composites de fêter ses 25 ans. Trois questions à Didier Le Moal, président directeur général de l’entreprise vendéenne à l’origine de nombreux voiliers à succès…

  1. Quelle est la genèse de J Composites ?

Tout a débuté en novembre 1994. Un peu avant, j’avais disputé avec des copains les premiers jeux mondiaux de la voile à La Rochelle en J/24. A cette occasion, j’ai rencontré Jeff Johnstone, constructeur américain des J Boats et je lui ai proposé de construire les J en Europe. Après des discussions, nous avons démarré l’histoire de J Composites en étant constructeur sous licence en France et nous avons livré un premier J/92 en décembre 1994. Ce J/92 a ensuite été exposé au salon de Londres. Il a fallu à l’époque expliquer à l’ensemble des revendeurs J, qu’il y avait désormais un constructeur J en Europe. La mayonnaise a alors pris peu à peu et nous avons fait en sorte de faire connaître les J sur les plans d’eaux. Je me rappelle que la ligne du J/92 faisait sensation avec sa carène tendue, son bout dehors et un spi asymétrique. Il a fallu un peu de temps avant qu’une clientèle comprenne la philosophie des J.

  1. Justement, quelle est cette philosophie cultivée depuis 25 ans ?

Les J sont des voiliers sans compromis. Nous dessinons et imaginons des voiliers et ensuite on y met des aménagements. Nous concevons des voiliers taille par taille sans compromis. Ce sont d’ailleurs des voiliers et non des bateaux de course. Nous travaillons vraiment sur le triptyque : performance, finition et confort. Je ne pense pas que sur ce crédo nous avons des concurrents. Un J est unique !

  1. Pouvez-vous nous citer quelques temps forts de ces 25 ans ?

La création évidemment mais je pense également à la première victoire d’un J en France lors du Spi Ouest France 1996 en J/92. Le premier championnat monotype des J/80 à Saint-Quay-Portrieux restera aussi dans les annales de J Composites tant le J/80 a eu du succès par la suite (1600 unités dans le monde). Je pense également à la sortie du J/109 en 2000. Le J/109 est le premier voilier à avoir été totalement imaginé par J Composites. C’était un bateau made in France et il a été un coup de maître car nous en avons vendu plus de 400.

Une couronne mondiale pour Benoît Carpentier

décembre, 2Benoit Carpentier

Salvador hier, Benoît Carpentier remporte son premier grand titre planétaire en gagnant la finale du Championnat du Monde ISA de Stand Up Paddle. Le finistérien, sociétaire du Minou surf Club, réalise un sans-faute lors de l’acte final disputé devant l’italien Airton Cozzolino. Ce premier titre mondial, il avait terminé troisième en 2017 au Danemark, couronne le jeune brestois qui enchaîne depuis plusieurs années les belles performances en Stand Up Paddle Surfing, sa discipline de prédilection, mais également en longboard. Cette victoire est le fruit d’un investissement familial fort et d’une passion pour la glisse intacte depuis toujours. L’Equipe de France remporte également le titre convoité de Championne du Monde.   « Quel Championnat ! J’ai fait un sans-faute du début à la fin. Cette compétition a été incroyable pour moi. Le spot avec sa longue droite correspondait parfaitement à mon surf. C’est mon premier grand titre mondial. Je ne réalise pas encore vraiment la performance. De plus, l’ensemble de l’Equipe de France est Championne du Monde ce qui est une sacrée fierté collective. Cela fait 8 ans que je pratique le Stand Up Paddle Surfing à haut niveau. Je travaille tous les jours pour être de plus en plus fort et cette couronne est une vraie récompense. Je remercie fortement ma famille qui m’aide beaucoup et évidemment mes partenaires. » Benoît ne compte pas s’arrêter sur cette belle note. Le jeune français s’envolera dans quelques jours pour les Canaries et la dernière étape du tour mondial de la discipline. Il est actuellement septième au classement mondial et peut rêver du top 5.

Une saison de transition pour Perrine Laffont

novembre, 28Perrine Laffont

La skieuse ariègeoise reprend du service le 7 décembre à Ruka en Finlande avec la première étape de la Coupe du Monde de ski de bosses. Perrine Laffont, tenante du titre de la dernière Coupe du Monde, avec 9 podiums sur 9 compétitions courues, est naturellement attendue sur les épreuves qui vont s’échelonner sur de nombreuses pistes du globe jusqu’au 15 mars 2020. La championne Olympique le sait mais envisage cette saison avec décontraction et sans pression suite à cinq années de travail acharné.

  1. Quels sont tes objectifs sur cette Coupe du Monde 2019 – 2020 ?

Je viens d’enchaîner cinq saisons très fortes en entraînement et en compétition. J’ai remporté beaucoup de titres dont le titre olympique mais également des titres sur les Championnats du Monde et en Coupe du Monde. La saison dernière a été puissante puisque j’ai même gagné mon premier gros globe de cristal. J’ai donc décidé de prendre la Coupe du Monde à venir avec un peu plus de légèreté sachant qu’il n’y a pas cette année de Championnat du Monde. Je prends la Coupe du Monde 2019 – 2020 comme une Coupe du Monde de transition avant d’accélérer à nouveau en vue des Championnats du Monde 2021 et les Jeux Olympiques de Pékin en 2022. Cela ne veut pas dire que je ne compte pas tout faire pour gagner mais si ce n’est pas le cas, je ne veux pas me prendre trop la tête !

  1. Comment t’es-tu préparée ?

Comme chaque année, avec l’Equipe de France de ski de bosses, je me suis entraînée en salle et en water jump pour les sauts. Puis nous avons été sur le glacier de Tignes puis fin août en Australie. Enfin, nous étions ces derniers jours en Suède à Idree afin de parfaire le travail sur les skis et en sauts. Ce stage a été bénéfique car les conditions de neige étaient bonnes et puis il y avait d’autres équipes sur place notamment les Américaines et les Japonaises. Je me suis sentie sur la bonne voie et j’ai même réussi quelques grabs en effectuant mes D Spin. Cette nouvelle figure ne sera pas prête pour les trois premières épreuves de la saison. Par la suite, en janvier et février, je tenterais peut-être cette nouvelle figure en compétition.

  1. Malgré votre impact inéluctable sur l’environnement, vous prenez souvent l’avion, tu es de plus en plus sensible au réchauffement climatique notamment la fonte de la neige. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Comme beaucoup, j’essaie quotidiennement de réduire mon impact en limitant l’usage du plastique, l’utilisation de la voiture, en essayant d’avoir de bonnes pratiques. J’essaie de changer de comportements. Je me sens très concernée face à ces problèmes de gestion de l’environnement car je pratique un sport qui est totalement lié à la nature. La fonte de la neige est un véritable problème. Je ne m’entraîne plus en France comme auparavant. Certains glaciers ont perdu beaucoup d’épaisseur en l’espace de 20 ans. Notre sport est peu à peu en danger. Je n’ai pas la solution mais je me vois bien militer et m’engager de plus en plus afin que nos autorités agissent encore plus. Il faut modifier notre façon de consommer et préserver Dame Nature comme il se doit. C’est pour moi une priorité.

Saison « record » pour la Fondation Belem !

novembre, 21Belem

Trois questions à Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem suite à la saison de navigation 2019 du trois-mâts Belem…

  1. Quel est le bilan 2019 de la Fondation Belem ?

Il est excellent. 1 100 navigants ont participé aux 24 navigations que nous avions programmées cette année. Le taux de remplissage est exceptionnel. Nous avons également accueilli 58 000 visiteurs lors des 14 escales du Belem, un peu partout dans les ports français et européens, un record pour ce musée itinérant allant à la rencontre de son public ! Le Belem plaît de plus en plus. Notre modèle fonctionne à merveille. L’authenticité du monument et la solidarité d’un équipage parlent à beaucoup de personnes en recherche d’engagement et de sens. Le Belem, c’est dans l’air du temps !  Les visites et navigations que l’on propose répondent aux attentes des gens, à savoir, allier l’histoire, la mer, l’expérience, l’aventure et de belles destinations. Nos navigations pour tous remportent toujours un vrai succès. Notre clientèle se renouvelle sans cesse. C’est vraiment bon signe pour l’avenir de la Fondation Belem qui s’inscrit dans un monde en perpétuel changement.
Plusieurs temps forts ont marqué la saison 2019, comme le démarrage de la saison en fanfare à Port-Vendres, les belles escales méditerranéennes, notre passage à Nantes pour la seconde édition de Débord de Loire, l’incroyable Armada de Rouen, les 2 étapes de la Tall Ship Regatta sans oublier les grandes navigations du Belem en Scandinavie, en Grande-Bretagne… Le Belem a parcouru la moitié d’un Tour du Monde en nombre de milles ! Il va maintenant être entretenu cet hiver à Nantes ou 6 000 visiteurs se sont déjà pressés pour le visiter début novembre !

  1. Justement, comment va se dérouler l’hivernage du Belem ?

Jusqu’en mars 2020, le Belem va se refaire une beauté. Il sera amarré au Ponton Belem, quai de la Fosse, à Nantes. Nous menons un programme d’entretien important comme chaque hiver : le Belem se doit d’être extrêmement bien entretenu pour accueillir jusqu’à 2.000 personnes en mer chaque saison. Entre 5 et 8 marins, hommes et femmes de notre équipage, seront sur le pont. Il reprendra la mer le 1er avril 2020.

  1. Le Nautic de Paris sera, comme chaque année, un moment important pour la Fondation, pourquoi et quelles sont les nouveautés pour cette édition du salon parisien ? 

La Fondation Belem regroupe une très petite équipe. Nous n’avons pas de boutique physique, uniquement une vitrine virtuelle :  le site officiel de la Fondation Belem, tout refait à neuf avec de très belles images vidéo. Cela reste très digital, alors que le Belem est avant tout une aventure humaine. Le Nautic est le meilleur moyen pour nous de rencontrer les amoureux du Belem et tous ceux qui souhaitent embarquer. C’est un temps de rencontre avec l’équipage, d’échange et de partage d’expérience. De nombreux bénévoles, tous fans du Belem, animent le stand, s’y donne rendez-vous et témoignent si bien qu’ils donnent envie aux nouveaux de tenter l’expérience Belem. C’est contagieux, l’enthousiasme et la passion …Le Nautic de Paris est le temps fort commercial de la Fondation Belem : nous y dévoilerons notre très attendu programme de navigation 2020 concocté dans le plus grand secret…. Et cerise sur le gâteau, la carte des navigations 2020 sera animée en motion design pour une mise en scène graphique des 27 parcours inédits…. De quoi faire perdre la raison aux amoureux du Belem qui en redemandent chaque année : 20% des navigants de l’année s’inscrivent durant les 10 jours du salon. Cette année, nous allons également diffuser notre nouveau film où Manon embarque pour la première fois à bord du trois-mâts Belem :  une expérience inédite de 8 jours en mer entre le Danemark et la Suède

Retrouvez la Fondation Belem au Nautic de Paris : stand H1D3
#ilovebelem

Atout Soleil 2019 : « Des épaules et des ailes pour accompagner les enfants »

novembre, 15Atout Soleil
I love you, dad! Handsome young man at home with his little cute girl are having fun together. Happy Father’s Day!

Lancée en 2007, l’opération de mécénat Atout Soleil permet aux associations qui le souhaitent de soutenir des projets innovants en faveur d’un public fragilisé. Cette année, en lien avec la mission que s’est donnée Generali, à travers sa fondation THSN (The Human Safety Net), d’aider les familles défavorisées de France via un programme d’aide à la parentalité, le thème « Des épaules et des ailes pour accompagner les enfants » a naturellement été proposé pour le prix Atout Soleil. Au total, 70 projets ont été présentés par les parrains Generali. Un jury, composé d’experts, de professionnels de la santé et de personnalités extérieures, a alors sélectionné quinze associations qui seront récompensées le 10 décembre prochain, date à laquelle sera par ailleurs dévoilé le lauréat du prix « The Human Safety Net pour les Familles », accordé par Generali.

Les six premières années de l’enfant : les plus importantes

Proposer un accompagnement à certaines initiatives en faveur de l’égalité des chances : telle est la vocation de l’appel à projet « Atout Soleil ». Quinze associations ont été choisies pour leur engagement sur ces thématiques familiales, la qualité de leur programme de suivi, la force de leur ancrage local et leur capacité à collaborer avec entreprises et associations, sur le territoire national. « La parentalité, ou fonction parentale, peut se définir comme l’ensemble des façons d’être et de vivre son rôle de parent. C’est un processus qui associe plusieurs dimensions (matérielle, culturelle, sociale…) afin d’assurer le soin et le développement de l’enfant. Les années de la naissance à la fin de l’école primaire sont décisives pour les enfants puisque c’est durant cette période qu’ils acquièrent leurs principales fonctions cognitives et motrices », explique Jean-Marc Darras, Secrétaire GPMA (Groupement Prévoyance Maladie Accident).

Solidarité et entraide

« Les associations choisies proposent des lieux de rencontre ouverts aux parents et à leurs enfants (espaces, maisons, crèches), des ateliers d’accompagnement des parents (gestion du budget familial, nutrition…), des activités favorisant les échanges entre parents et avec les enfants (animations, sorties ludo-éducatives, événements culturels) ainsi que la possibilité offerte à des bénévoles de s’engager (soutien scolaire, lecture, informatique…) », souligne le représentant de GPMA, acteur s’appuyant sur les intermédiaires d’assurance en portant des valeurs de solidarité et d’entraide. Des valeurs chères à son partenaire historique Generali, fier que cette opération de mécénat Atout Soleil, la 13e du nom, soit portée par ses réseaux de distribution impliqués en tant que parrains et récompensés avec leurs associations le 10 décembre prochain, salle Wagram, à Paris.

Nouveauté : le prix « The Human Safety Net pour les Familles »

« Ces 15 associations (voir détails ci-après) vont être primées pour l’intérêt de leur projet, l’efficacité de leurs actions ou le caractère innovant de leur approche. Elle se verront attribuer une dotation financière mais aussi proposer un accompagnement, avec notamment trois ateliers sur des thèmes utiles (nouveau plan comptable, design thinking et animations d’une communauté sur les réseaux sociaux. Toutefois, la grande nouveauté cette année est le prix « The Human Safety Net pour les Familles » », précise le Secrétaire GPMA. Celui-ci sera attribué à l’un des lauréats Atout Soleil dont l’objectif est de soutenir des enfants âgés de 0 à 6 ans, issus de familles vulnérables, en accompagnant leurs parents. « L’association à  qui sera décerné ce nouveau prix bénéficiera d’une dotation distribuée par GPMA puis d’un accompagnement de l’équipe The Human Safety Net pour apporter une expertise aux organismes soutenus, mais aussi de l’appui de collaborateurs de Generali », termine Jean-Marc Darras précisant que l’action de mécénat Atout Soleil soutenue par Generali, qui a, par le passé, abordé des thématiques relatives au handicap ou à la maladie entre autres, affiche depuis deux ans, une thématique privilégiant les actions liées à la parentalité, à l’enfance et à l’adolescence. Son objectif avoué : favoriser l’égalité des chances pour les enfants défavorisés.