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Perrine Laffont s’entraîne

juin, 18Perrine Laffont

Depuis le 20 mai et après une pause nécessaire, Perrine Laffont, auteure d’une saison magique auréolée par un gros Globe de Cristal et un titre de Championne du Monde en parallèle, a repris le chemin de l’entraînement. Au programme : musculation, cyclisme, stage militaire, water jump, trampoline…

« Je n’ai pas chômé depuis la mi-mai » déclare la jeune ariégeoise de 20 ans. « Nous avons débuté, avec l’équipe de France de ski de bosses et la Fédération Française de ski, par une semaine de préparation physique à Albertville et du vélo. J’ai commencé assez léger en musculation avec un peu de squatt et une gamme d’athlétisme. En parallèle, j’ai pédalé autour du lac d’Annecy, des sessions d’une heure et trente minutes, pas beaucoup plus. » Perrine a pris la route ensuite pour la Bretagne et Vannes dans le Morbihan ou elle a participé à un stage « commando ». « Je viens d’intégrer l’équipe de France militaire de ski pour mon plus grand bonheur. C’est un honneur pour moi. Du coup, j’ai eu le droit à une semaine intensive avec des parcours du combattant, des missions nocturnes, peu de sommeil, le rationnement de la nourriture… C’était dur physiquement mais j’ai beaucoup aimé les valeurs transmises pendant cette semaine et l’échange avec les militaires de profession a été très riche. »

De retour en Savoie pour ses études, la championne a travaillé ses figures en pratiquant le water jump soit un tremplin, de vieux skis et le lac ! « L’eau était froide ce qui ne m’a pas plu » plaisante-t-elle. « Ce stage a bien marché pour moi. J’ai testé une nouvelle figure : le DSpin Miout à savoir attraper le ski gauche avec la main tout en exécutant la figure. Cela m’a donné des idées pour la saison prochaine ! »

L’équipe de France s’est également entraîné en salle sur des trampolines. « Et puis, entre temps, j’ai continué à étudier. Dans le cadre de mon DUT technico-commercial, je dois d’ailleurs rendre un mémoire très bientôt. »

La suite des opérations pour Perrine : un stage de ski fin juin sur le glacier de val d’Isère, des bosses début juillet sur le glacier de Tignes et un peu de frissons à venir avec une petite session de voiture avec le maître Sébastien Loeb.

Clara Dumard repart à l’assaut du record du passage du Nord-Ouest

juin, 6Clara Dumard
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Après une première tentative réalisée durant l’été 2018 mais finalement avortée à cause des glaces qui ont bloqué les principaux chenaux de l’espace maritime compris entre le détroit de Davis et la baie de Baffin à l’est puis la mer de Beaufort à l’ouest – cause immédiate du dérèglement climatique -, Clara Dumard repart à assaut du Grand Nord. A partir du 30 juin prochain, la jeune navigatrice va, en effet, remettre le cap sur l’Arctique, avec toujours cette ambition d’établir le record du passage du Nord-Ouest. Un défi qu’elle relèvera de nouveau sans assistance et uniquement à la voile sur Sun Fast 37, toujours accompagnée par son père, Christian, et évidemment forte des enseignements tirés de sa première expérience.

« L’été 2018 a été un grand tournant dans ma vie sur le plan personnel et professionnel. Plus que jamais je souhaite repartir naviguer en Arctique », relate Clara Dumard. La jeune femme, plus déterminée que jamais, repart donc dans le Grand Nord avec l’ambition d’établir le record du passage du Nord-Ouest à la voile « Si nous réussissons, ça sera le premier temps de référence homologué par le WSSRC sur ce parcours situé entre le Groenland et le Détroit de Béring, en Alaska », précise Clara rappelant que depuis le premier passage de cette zone réalisé en 1906 par l’explorateur norvégien Roald Amundsen, aucun des 260 bateaux à l’avoir franchi ne l’a fait à la voile sans escale et sans assistance. « L’an passé, nous nous sommes retrouvés bloqués par les glaces à cause du dérèglement climatique. Pour la première fois, la vieille banquise située au nord-ouest du Groënland a fondu à deux reprises. Ces plaques, plus dures que la nouvelle banquise, ont bloqué pour la première fois les principaux chenaux du passage du nord-ouest », souligne Clara qui a grandi en écoutant les récits de son père, Christian, consultant météo et routeur sur les plus prestigieuses courses au large, fan de Willy de Roos (premier plaisancier à avoir franchi le passage du Nord-Ouest). « Finalement, de ne pas être parvenus à aller au bout de notre projet la première fois est un mal pour un bien. Aujourd’hui, pour cette nouvelle tentative, nous savons logiquement davantage à quoi nous attendre, chaque jour, en 2018, nous ayant apporté son lot de découvertes. Nous avons notamment tissé des liens forts avec les gens sur place, mais aussi appris à mieux connaître la glace. Nous savons désormais mieux anticiper ses lignes et ses vitesses de déplacements, et c’est indiscutablement un atout. Par ailleurs, la bonne nouvelle c’est qu’a priori, les glaces ont beaucoup fondu cette année et que le passage et plus libre que l’an passé à la même époque. Cela peut évidemment rapidement changer avec l’arrivée d’un gros coup de froid mais c’est encourageant », note Clara Dumard qui sait aussi désormais que, dans le cas où la route serait de nouveau bloquée, d’autres alternatives sont possibles le long de la côte Groenlandaise.

Le réchauffement climatique : des conséquences concrètes

Sa première expérience, forte de plus 9000 milles dont 5000 en Arctique en ne naviguant qu’à la voile au-delà du cercle polaire, lui a toutefois apporté bien d’autres enseignements qui sauront être un avantage lors de cette nouvelle tentative. « L’été dernier, on a souvent hésité à sortir le spi lorsqu’il y avait des glaces. On s’est montré très précautionneux mais on a compris qu’à certains moments, il est envisageable d’aller un peu plus vite et de vraiment se faire plaisir sur la navigation. Cette fois, on va donc faire preuve d’un peu plus d’audace d’autant qu’on connait nettement mieux le bateau, un Sun Fast 37 baptisé « Happy Trip » que l’on sait très manœuvrant et que l’on a particulièrement bichonné ces derniers mois en ajoutant une éolienne puis un panneau solaire. Que du mieux ! », s’enthousiasme la navigatrice qui déplore toutefois les conséquences visibles du dérèglement climatique dont elle a été le témoin. « Cela peut paraître contradictoire pour certains d’entendre que les glaces nous ont bloqué le passage l’an dernier alors que l’on parle de réchauffement climatique », regrette Clara, bien consciente que la fonte des glaces au Groenland a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013. Un phénomène, qui entraîne la hausse du niveau des mers, et qui est désormais perceptible. « Lorsque l’on est sur place, on remarque que les vallées glacières sont complètement vides et que très peu de glaciers arrivent jusqu’à la mer », commente l’étudiante qui, après quatre années de pharmacie, reprendra un Mastère 2 Entrepreneuriat à l’ESCP Paris. « Ce que j’ai trouvé inquiétant également, c’est que nous n’avons croisé aucune veilles plaques de banquise lors de notre première tentative », ajoute Clara. Les principales difficultés de son défi ? « Elles restent les mêmes que l’année dernière. Il va falloir faire preuve de patience et de vigilance. Le bateau est en fibre de verre et le lieu, pas encore très bien cartographié. Il faut toujours garder en tête le fait que l’on évolue dans l’un des endroits les plus hostiles de la planète et qu’une petite erreur peut vite devenir une catastrophe », assure Clara Dumard, fin prête pour mener à terme son projet. Un défi entre père et fille unique qui (re)prendra forme le 30 juin au départ de la Trinité-sur-Mer. Clara rejoindra alors directement le Groenland si les conditions le permettent ou effectuera un stop en Islande si le mauvais temps gronde, avant de remonter tranquillement jusqu’à Nuuk, puis de se lancer à l’assaut du record au début du mois d’août.

Qu’apporte la performance en croisière ?

mai, 24J Composites
Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Contrairement aux idées reçues, un voilier rapide offre bien des avantages lorsque l’on part en vacances en couple ou en famille. Sécurité, manœuvrabilité sans effort, et plaisir de naviguer même dans les petits airs sont autant d’atouts appréciables voire indispensables pour que les vacances sur l’eau se déroulent sans anicroches, contrairement à la navigation sur un bateau plus lourd, avec moins de stabilité de lest et un plan de pont plutôt étudié pour le farniente que pour la manœuvre. Voici en quatre points pourquoi un croiseur performant demeure le meilleur choix pour naviguer sereinement.

Plus de sécurité

« Entre Malte et l’île italienne de Lampedusa, nous avons rencontré 40 nœuds de vent sur une mer très hachée. J’étais bien content d’être sur un voilier au sens marin avec de la profondeur de quille et un cockpit étudié pour manœuvrer rapidement. » raconte Thierry Douillard, régatier et coureur au large, également grand adepte de la croisière en famille chaque été. Pour s’échapper d’un fort coup de vent, un bateau performant doté d’un tirant d’eau raisonnable (1,90 m), d’un accastillage bien dimensionné et positionné de telle manière que l’on manœuvre sans effort est gage de sécurité. « J’ai loué pendant des années des voiliers conçus pour le mouillage, non pour la navigation. Dans le vent fort au près, impossible d’arriver au but, il nous a fallu plusieurs fois rebrousser chemin, c’est à vous dégoûter de naviguer à la voile ! » confie Gilles Mendiboure, propriétaire d’un J122 Elegance, basé en Méditerranée et construit chez J Composites aux Sables d’Olonne.

 

Plus de plaisir en navigation

Derrière ces voiliers de croisière dits performants se cache un travail minutieux de la part des architectes et du bureau d’études sur le rapport poids-puissance, gage du meilleur équilibre possible. A la barre les sensations sont garanties : de la finesse, de la précision, une étrave hors de l’eau qui répond à la moindre sollicitation du gouvernail, des réactions saines dans les surventes, bref un immense plaisir de naviguer à la voile ! « Je navigue souvent seul sur mon bateau et j’aime sentir que les réglages servent à quelque chose. Le bateau a du répondant. Je ne fais que du cabotage d’île en île, j’aime l’idée d’aller d’un endroit à un autre à la voile avec une garde-robe bien réglée. » sourit Gilles Mendiboure. Et Thierry Douillard d’ajouter : « Plan de pont ergonomique conçu pour régler ses voiles et pensé pour la manœuvre comme les prises de ris, palan d’écoute de grand-voile bien placé, c’est tout ça un bateau marin, c’est le plaisir de la voile. Et c’est plus confortable pour tout le monde à bord, moins dur pour l’équipage. »

 

Des milles plus vite avalés

Le plaisir de la croisière n’est-il pas dans la découverte d’une île inconnue, d’un mouillage solitaire, d’un port étranger ? Que ce soit sur une longue traversée où un plus petit parcours, aller vite sur l’eau permet de profiter d’autant plus de l’escale. « J’ai mis 5 petites heures pas plus tard qu’hier pour faire 30 milles. Au près dans 18 nœuds de vent, le bateau a affiché 7 nœuds de moyenne. Que demander de plus ! » raconte Gilles. A 30° du vent apparent à la vitesse moyenne de 7 nœuds, ou à 55° à 4,5 nœuds, la croisière n’est pas du tout la même. « Les 50 cm de tirant d’eau en plus sur ces voiliers performants se ressentent énormément en navigation et finalement sont peu gênants au mouillage surtout si l’on navigue en Méditerranée. 1,50 m et 1,90 m cela ne change rien au moment de jeter l’ancre et c’est le jour et la nuit en navigation ! » explique Thierry Douillard.

 

Moins de moteur

A bord de ces voiliers performants pas de « commodes Louis XVI » mais des emménagements suffisants, et surtout un souci de répartition du poids, comme les réservoirs d’eau et de gasoil généralement placés proches du centre de gravité. Ajoutez à cela un matériau de construction rigide et léger, et vous obtiendrez une unité vivante qui démarre au moindre souffle d’air. Les bateaux performants aiment le petit temps ! Gilles Mendiboure le confirme : « En trois ans alors que je navigue 6 mois de l’année, je n’ai fait que 120 h de moteur. Ce dernier me sert finalement qu’à sortir et rentrer au port. » Moins de moteur, moins de bruit, toujours plus de plaisir sous voiles !

 

Vous l’aurez compris, pour le cabotage ou les grandes traversées, un voilier performant n’a finalement que des avantages, à moins de vouloir naviguer dans des rias ou des zones de faible profondeur. L’essence même de la navigation est respectée sur ces unités de croisière sur lesquelles les constructeurs travaillent de plus en plus sur l’habitabilité. L’équation performance = moins de confort, n’est plus vrai. Alors pourquoi s’en priver quand on aime la voile, la vraie ?

 

 

 

 

 

 

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Le Belem, de retour à Nantes !

mai, 20Belem
photo de Aymeric Gibet Commandant du Belem

Nantes est son port d’attache, son port de cœur. Le Belem a été construit en 1896 dans les chantiers Dubigeon à Nantes. Le trois-mâts sera de nouveau à Nantes du 23 au 26 mai à l’occasion de Débord de Loire, l’événement qui mêle nautisme et artistique de Nantes à Saint-Nazaire en passant par différentes villes ligériennes. Le 25 mai, Le Belem, 123 ans et l’Hermione, la réplique du marquis de La Fayette, seront les stars d’une parade nautique qui rassemblera tous types d’embarcation sur la Loire pour le plus grand plaisir des spectateurs mais également du commandant nantais du Belem, Aymeric Gibet.

« Je suis le premier commandant nantais du Belem depuis 1914 » insiste le capitaine Aymeric. « J’ai un très bon souvenir de la première édition de Débord de Loire en 2016. C’était ma première année à ce poste et j’avais été très heureux que les nantais et les ligériens se retrouvent autour de la Loire pour une belle fête. Cette année, avec l’Hermione qui sera également présent, le Belem sera un grand acteur de la manifestation. J’ai hâte d’y être et de représenter notre trois-mâts nantais. Il y a une vraie fraîcheur autour de cet événement. »

Aymeric Gibet, made in Nantes

Il aura 39 ans lors de Débord de Loire. Aymeric Gibet est l’un des deux commandants du Belem et est né à Nantes. « J’ai habité toute mon enfance et mon adolescence entre Nantes et Saint-Nazaire à Chaumes en Retz. Ma mère était assistance sociale et mon père travaillait au port autonome de Nantes. » Naturellement, le bac en poche, le jeune Gibet décide d’épouser la Marine Marchande comme son papa. « J’ai fait une préparation à Cancale puis j’ai étudié à Marseille. J’ai ensuite embarqué à bord de bateaux de la Brittany Ferries et de la compagnie du Ponant. » Le marin découvre ensuite le Belem en tant que lieutenant et second avant d’opérer sur des câbliers d’Orange Marine de 2011 à 2015 et de devenir commandant du voilier classé au patrimoine historique en 2016. « C’est une fierté d’être à la tête du Belem pour un nantais comme moi. Cela procure un statut. J’ai mis un peu de temps à m’y habituer. C’est maintenant totalement intégré et je prends beaucoup de plaisir à commander ce voilier de légende qui est ouvert à tous » enchaîne Aymeric, père de trois enfants, qui, selon ses dires, a été bercé par la compagnie nantaise Royal Deluxe enfant. « Culturellement, Nantes s’est fait un nom avec ses grandes machines et ses parades gigantesques. Debord de Loire est un bon prolongement nautique de la capacité des nantais à faire le spectacle » conclut Aymeric Gibet dont la femme est chorégraphe à la revue nantaise « la cloche », une autre institution de la ville des ducs de Bretagne.

Une première prometteuse pour Maxime Sorel

mai, 17Sailing Together

Remportée ce matin par Sébastien Simon, la 2eédition de la Bermudes 1000 Race a réservé une fin de course hallucinante pour ses poursuivants. Yannick Bestaven, Giancarlo Pedote, Sam Davies et Maxime Sorel se sont, en effet, livrés une incroyable bagarre pour les 2e et 3e places du podium. Jusque dans les dernières longueurs, le suspense est resté entier et à l’arrivée, seules sept petites minutes et des poussières ont séparé les quatre solitaires. Dérisoire au terme d’un parcours de 2000 milles. Au final, si les skippers de Maître Coq et de Prysmian Groupe ont décroché leur place sur le podium, le skipper de V and B – Sailing Together s’est, pour sa part, octroyé la 5e place. Une performance remarquable et remarquée pour un premier galop d’essai en solitaire sur le circuit des 60 pieds IMOCA !

« Quand les gars de l’équipe m’ont lâché à Douarnenez, je me suis dit : « oh là là, ça va être chaud, le bateau, je ne le connais pas du tout ! », puis je me suis mis dedans tranquillement. J’ai fait des manœuvres simples, je me suis appliqué à bien faire les choses et je me suis concentré sur l’essentiel. Petit à petit j’ai lâché les chevaux et je me suis pris au jeu de la régate », a commenté Maxime Sorel qui a, indiscutablement, fait forte impression lors de cette Bermudes 1000 Race, son premier test grandeur nature en solitaire en IMOCA. Constamment dessus, bien inspiré, le Cancalais a rendu une première copie plus que prometteuse en terminant à la 5e place, à seulement une minute et 23 secondes de la très expérimentée Sam Davies, et à moins de huit minutes du deuxième, Yannick Bestaven. « Sur la fin, j’ai bien cru à la 3e place. J’ai un peu manqué d’anticipation car lorsque j’ai voulu virer en premier, je n’ai pas pu le faire à cause de mes ballasts qui étaient pleins. Quoi qu’il en soit, je suis super content. Je ne pensais pas terminer dans cette position au départ, et c’est une belle surprise. J’ai eu l’impression de faire la Normandy Channel Race en Class40 et cela s’est confirmé sur la fin puisqu’on a tous fini ensemble ! Cette Bermudes 1000 Race a vraiment été une très belle course », a déclaré le skipper de V and B – Sailing Together qui ne pouvait pas espérer beaucoup mieux pour découvrir sa monture et y prendre ses marques en solo.

Maxime Sorel : « les choses vont dans le bon sens »

« Le parcours était top. Il y avait tout ce qu’il fallait. On a fait des manœuvres dans tous les sens. On a utilisé toute la garde-robe du bateau. J’ai même sorti le grand spi alors que je ne voulais pas le faire en solo. Franchement, ça a été top ! », s’est satisfait le navigateur qui a régaté au contact avec l’Italien Giancarlo Pedote sur les deux tiers du parcours. « C’était évidemment super d’avoir quelqu’un constamment au contact. Ça a mis de l’entrain et c’est aussi pour ça que j’ai gardé un tel rythme du début à la fin. J’ai cependant dû me battre car Giancarlo a un bateau à foils et parfois, il allait trois nœuds plus vite que moi, mais je n’ai jamais rien lâché », a ajouté Maxime forcément ravi de cette première expérience, mais aussi du travail réalisé ces derniers mois. « Cette 5e place, je la dédie à mes partenaires, à l’association Vaincre la Mucoviscidose et à tout le staff qu’il y a autour de moi. Franchement, c’est vraiment un boulot de dingue qui a été fait ! Bien sûr, il reste beaucoup à faire, mais les choses vont dans le bon sens. On est dans le coup. On a un bon bateau et on a montré qu’on était capable de faire des podiums. Cela donne de la motivation pour aller chercher de nouveaux partenaires. Il y a tellement de belles courses à venir d’ici au Vendée Globe ! », a assuré Maxime Sorel qui va, dans l’immédiat, se reposer, mais très vite enchainer avec un programme de relations publiques en Méditerranée.

Sport responsable, plateforme des bonnes pratiques sportives

avril, 30Generali
© Gérard Uféras
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C’est reparti pour la démarche Sport responsable, une initiative de Generali France, qui va fêter en 2019 ses huit années de fonctionnement et qui a pour crédo de mettre en avant des structures sportives françaises exemplaires. Dès maintenant, toute entité sportive comme les clubs amateurs ou professionnels dans toutes les disciplines, les comités départementaux, les associations… ont la possibilité d’adhérer à la charte du Sport responsable et seront peut-être retenus afin de recevoir un label. Les meilleures initiatives seront, comme chaque année, récompensées en décembre à l’occasion des trophées du Sport responsable toujours parrainés par Sébastien Chabal. Quelques questions à Benoît Gilles, responsable du service événements et partenariats de Generali France…

  • La charte du Sport responsable a évolué en 2019. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons fait évoluer trois points de la charte en 2019. Nous voulons coller aux attentes des clubs et nous adapter aux structures qui ont des attentes précises en répondant à l’appel Sport responsable sur notre site internet www.sport-responsable.com. Ainsi, le point 2 était limité à la mixité de genre. Nous avons voulu le rendre plus générique en incorporant toutes les mixités. Le point 3 change également. Nous passons de « la santé et la sécurité » à « la santé et le bien-être ». La notion de bien-être à travers le sport est un sujet majeur pour les clubs mais également les entreprises. De nombreuses structures proposent de plus en plus des activités « sport & santé ». Il nous a paru important de faire plus émerger ces bonnes pratiques. Enfin, le point 5 est un peu plus large. Nous sommes passés de « la reconversion et l’insertion » à « l’éducation et l’insertion » afin d’ouvrir ce point à plus de monde, notamment les entités qui proposent du soutien scolaire aux enfants.

  • Sport responsable, ce n’est pas que des trophées mais une démarche à l’année. Comment les structures sportives font-elles pour connaître Sport responsable et pour avoir un label ? Vous vous appuyez notamment sur les fédérations signataires ?

Oui, nous avons 15 fédérations sportives et syndicats qui adhérent actuellement à la charte du Sport responsable. Ce sont eux qui diffusent nos informations à leurs clubs et qui les poussent à nous rejoindre. Nous avons également un compte twitter Generali Sport qui est actif. Par ailleurs, l’équipe Sport responsable participe toute l’année à de nombreux événements autour du sport durable où nous présentons nos actions. Nous bénéficions également de l’appui du Ministère des Sports qui n’hésite pas à faire la promotion de Sport responsable. Quand les structures ont rempli le formulaire sur notre site internet, les capitaines Sport responsable des fédérations et notre équipe étudient alors le bon fondement des initiatives mises en place et proposent ensuite un label Sport responsable qui permettra, peut-être, par la suite d’être lauréat aux trophées Sport responsable. J’ajoute que nous avons un ambassadeur Sport responsable, président du jury, en la personne de Sébastien Chabal, qui promeut la démarche toute l’année. 

  • 320 structures ont répondu à l’appel Sport responsable en 2018, quel est l’objectif de Generali en 2019 et pouvez-vous nous rappeler pourquoi Generali a lancé cette démarche ?

Nous ne cherchons pas obligatoirement à avoir beaucoup plus de structures sportives Sport responsable chaque année. L’idée est vraiment d’avoir des candidatures originales et duplicables. Generali s’est lancé dans ce projet Sport responsable car le sport et le RSE font partie de l’ADN de l’entreprise depuis toujours. Generali assure plusieurs fédérations notamment. Generali mutualise les risques, Sport responsable mutualise les bonnes pratiques. Par ailleurs, Sport responsable est devenu une vraie plateforme d’initiatives exemplaires qui permet aux structures de s’inspirer quand elles ne savent pas comment faire pour devenir plus responsable.

 

Comment s’inspirer de bonnes pratiques : http://www.sport-responsable.com/les-labellises

Le Défi Voile solidaires En Peloton : un modèle ?

avril, 24Solidaires En Peloton
Skippeur Thibaut Vauchel-Camus

Ils ne sont plus les seuls mais en ont inspiré beaucoup ! Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard, avec Tanguy De Lamotte et Initiatives Cœur,  sont à l’origine d’une idée qui a fait son chemin dans le milieu de l’économie de la course au large : mettre en avant une cause médicale, solidaire, environnementale ou encore humanitaire à travers un projet vélique au long cours en convaincant des partenaires de se mettre dans l’ombre pour la mettre en lumière. Le Défi Voile Solidaires En Peloton a été crée en 2012 avec pour objectif principal de mettre en exergue la Fondation ARSEP « l’aide à la recherche et le message d’espoir de vaincre ensemble la Sclérose En Plaques », cette maladie qui touche plus de 100 000 patients en France dont de nombreux jeunes. Décryptage…

Thibaut Vauchel-Camus : « nous sommes un moyen, pas l’objet »

« Avec Victorien, nous sommes partis du constat que nous sommes des privilégiés. Nous vivons de notre passion, la course au large. Et pour beaucoup d’entre nous (marins) tout est tourné autour de nos personnalités, notre ego » déclare Thibaut Vauchel-Camus qui vient de mettre à l’eau son voilier estampillé Fondation ARSEP afin d’attaquer une deuxième saison Multi50. « C’est un peu dérangeant d’être la star alors qu’on assouvit tout simplement nos envies de grand large et de compétition. Il y a une forme d’égoïsme dans notre pratique qui d’ailleurs est très forte quand on navigue en solitaire. Nous sommes juste un moyen, pas l’objet ! Alors, nous avons décidé avec honnêteté et sans arrière-pensée mercantile de proposer aux décideurs, aux entreprises un format assez novateur à l’époque basé sur la mise en avant d’une cause forte sans obligatoirement une visibilité « sponsor » à tout prix. La Sclérose En Plaques est venue assez vite car nous avions été tous les deux sensibilisés à cette maladie. La Fondation ARSEP a rapidement accepté l’idée, une belle occasion pour elle d’avoir une vitrine différente que les appels aux dons classiques par exemple. »

Donner du sens à sa communication

Georges Sampeur, alors directeur général de B&B Hotels, est le premier à être sensible à cette démarche. « J’ai trouvé leur modèle intéressant en plus d’avoir un coup de foudre pour Victorien et Thibaut. B & B Hôtels a toujours cherché à se différencier en termes de communication. L’idée de pousser le message lié à la Sclérose En Plaques m’a plu car je connaissais cette maladie et je me suis dit que nos collaborateurs et clients allaient l’être aussi. Nous n’avons quasi pas de visibilité sur le bateau. En revanche, ce projet crée un lien fort avec notre communauté et, depuis 2012, le Défi Voile Solidaires En Peloton a créé une espèce de famille autour de valeurs communes. À titre personnel, je me suis également engagé dans cette aventure en devenant avec Olivier Toupin, Concept Ty, Christian Jouno, et Brigitte Delanchy, Transports Delanchy, co-armateur du Multi50. »  « Ce Défi a une cohérence forte avec B&B Hotels » affirme Vincent Quandalle, actuel directeur général de la marque qui soutient également le FC Lorient, l’équipe de cyclisme « Vital Concept – B&B Hotels » ou encore Octobre en Rose. « Les relations humaines à long terme sont l’une de nos marques de fabrique et nous retrouvons ce credo avec le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP. Tout est basé autant en interne qu’en externe sur le long terme chez nous. L’aventure de Thibaut sur la dernière Route du Rhum a été largement suivi par nos équipes et ces dernières sont fières d’aider à vaincre la Sclérose En Plaques, maladie qui touche beaucoup de français. Nous avons d’ailleurs quasiment tous dans notre entourage une personne atteinte. »

Mettre en avant la différence

De son côté la directrice générale des Transports Delanchy, Brigitte Delanchy, est également un soutien de la première heure des aventures du Défi Voile SEP et a fait des engagements sociétaux orientés autour des maladies génétiques un leitmotiv au sein de son entreprise. « La Sclérose En Plaques était et est d’ailleurs toujours une maladie trop peu connue. Alors quand Thibaut et Victorien Erussard sont venus me voir, j’ai été touchée par leur sincérité et j’ai tout de suite décidé de les soutenir. Faire du Delanchy pour Delanchy cela n’a pas de sens et nos collaborateurs ont tout de suite été sensibles à cette solidarité inculquée. Mettre en avant la différence est très important pour Delanchy. La diversité est une richesse. Nous nous impliquons également auprès de la marque sportive Solidaires En Peloton qui rayonne dans des sports tels que l’auto, le kart et le running. »

Thibaut Vauchel-Camus et son équipe, au-delà d’être une vitrine en mer de la Fondation ARSEP, font naviguer de nombreux patients chaque année et montent de belles opérations de collecte de dons. Le Défi Voile Solidaires En Peloton est également parrainé par Thélem Assurances, Sanofi Genzyme, la Foncière Magellan et une multitude de mécènes responsables.

All Purpose Carnac innove !

avril, 16All Purpose
Spi Ouest-France Destination Morbihan 2018, la Trinité sur Mer le 30 mars 2018, photo © Jean-Marie LIOT – www.jmliot.com

L’actualité de la voilerie All Purpose basée entre Carnac et la Trinité-sur-Mer est dense depuis le début de l’année. Les collaborateurs de la société étendard du GIE All Purpose, 7 voileries en France, sont sur tous les fronts. En approche du Spi Ouest France de la Trinité-sur-Mer qui aura lieu en baie de Quiberon du 18 au 22 avril, et qui est un événement majeur pour All Purpose, un point sur les grands dossiers menés par All Purpose résolument tournés vers l’innovation.

Deux ailes pour Energy Observer

En collaboration avec le vénérable cabinet d’architectes navals, VPLP, All Purpose développe depuis quelques années des ailes de traction. « Nous travaillons depuis 3 ans avec VPLP sur ce concept » indique Rémi Aubrun, responsable du bureau d’étude All Purpose. « Dans un premier temps, nous avons adapté une aile sur le petit trimaran Tricat 25 afin de faire des tests. Nous installerons très vite deux ailes sur Energy Observer, le catamaran propulsé par l’hydrogène. Ces ailes vont faire plus de 12 mètres de haut et sont conçues en spectra-polyester. C’est un projet très intéressant pour notre voilerie car il représente le futur : une innovation technologique porteuse de progrès pour le bénéfice de la planète, une solution révolutionnaire pour la propulsion éolienne des bateaux de commerce de demain. »

En mode Figaro Bénéteau 3

All Purpose a également beaucoup travaillé sur les jeux de voiles des nouveaux monotypes de la Classe Figaro. « En février et mars, nous sommes allés 2 à 3 fois par semaine sur l’eau avec le centre d’entraînement Lorient Grand Large afin d’avoir un maximum de retours des coureurs et faire évoluer nos voiles. » explique Fred Moreau, responsable commercial d’All Purpose. « Les nouveaux Figaro ont trois voiles de portant : un gennaker, un grand spi et un spi médium. Il est très important de concevoir ces trois voiles de façon complémentaire pour ne pas être handicapé à certaines allures. C’est sur cette partie que nous avons innové en proposant un nouveau tissu, en collaboration avec notre fournisseur de membranes CLM, qui nous permet de nous passer de câble anti-torsion. Les gennakers deviennent plus polyvalents avec une grande plage de réglages. Ils ont été bien perçus et sont efficaces sur l’eau ce qui nous encouragent dans ce développement. » All Purpose équipe la totalité des voiles de Clarisse Crémer, Erwan Le Draoulec et Adrien Hardy ainsi que les voiles de portant Justine Mettraux, Alexis Loison et Tanguy Le Turquais.

La Mini Transat en ligne de mire

Comme à son habitude, la voilerie est très présente auprès des ministes. Une cinquantaine de voiles de Mini ont été fabriquées à Carnac depuis le dernier Nautic de Paris. En outre, All Purpose armera deux Mini 6.50 révolutionnaires : celui de Tanguy Bouroulec, un plan Verdier à foils construit chez Pogo Structures, et celui de Laurent Cornic qui est l’ancien Seair. « C’est passionnant car les contraintes sur les voiles sont différentes que sur un Mini classique » selon Fred Moreau. « Nous avons été obligé de concevoir des voiles pour les 2 modes : archimédien et volant. Il a fallu déterminer à quels angles et à partir de quelle force de vent le bateau pouvait voler et répartir le jeu de voiles en fonction de ces allures. C’est très différent d’un voilier « classique ». Ces innovations vont nous servir pour la suite sur d’autres supports. »

Imoca attitude

Sur sa lancée des dernières années, All Purpose sera aussi présente sur le circuit des Imoca Globe Séries en 2019 avec les fameux gennakers avec câble intégré qui intéressent certains navigateurs comme Damien Seguin, Samantha Davies, Isabelle Joschke… La Transat Jacques Vabre, départ le 27 octobre du Havre, sera un moment important pour les forces vives d’All Purpose.

Portes ouvertes le week-end de Pâques

Enfin, All Purpose sera sur le pont lors du prochain Spi Ouest France permettant à tous les participants d’accéder à la voilerie en cas de besoin de réparation de leurs voiles durant l’épreuve. « C’est la régate IRC qui marque le début de la saison en Bretagne » insiste Fred Moreau. « Nous serons particulièrement disponibles pendant toute la compétition et on suivra entre autres les performances du JPK 11.80 Courrier Recommandé équipé totalement par nos soins tout comme les Diam 24 qui ont tous des gennakers de la marque. »

 

 

Le team AINA Enfance et Avenir remporte le Défi Atlantique !

avril, 15Team Aïna

Ce dimanche à 2h56, Aymeric Chappellier, Rodrigue Cabaz et Éric Quesnel ont franchi la ligne d’arrivée de la deuxième étape du Défi Atlantique, un morceau de 1 300 milles qu’ils ont finalement bouclé en deuxième position, seize petites minutes seulement derrière le team d’Eärendil après cinq jours de course. Cinq jours intenses durant lesquels ils ont régaté au contact et se sont battus comme des diables à bord d’AINA Enfance et Avenir malgré des problèmes de grand spi afin de tenter le doublé après leur victoire dans la première manche. Reste que si le sans-faute leur a finalement échappé de peu, les trois hommes peuvent se targuer de s’offrir la victoire au classement général avec une avance de plus de neuf heures sur leurs dauphins. Le contrat est ainsi rempli pour le navigateur Rochelais et ses deux acolytes. Haut la main, même !

Si la première étape de 2 300 milles entre Pointe-à-Pitre et Horta s’était impeccablement déroulée pour l’équipage d’AINA Enfance et Avenir qui avait alors mené la course au bout au bout avant de s’imposer avec une belle avance de neuf heures sur ses poursuivants les plus proches, la deuxième s’est montrée plus délicate. De fait, Aymeric Chappellier, Rodrigue Cabaz et Éric Quesnel ont été confrontés à l’explosion de leur grand spi. Une avarie qui les a largement handicapés pendant deux jours, les obligeant à réparer régulièrement et les empêchant de naviguer pied au plancher, avant toutefois de se relancer dans le match une fois les allures portantes nécessitant la fameuse « bulle » remplacées par des allures plus serrées. « A partir du moment où tout le monde a rangé le spi, on est revenu au score et on a tenu les leaders en haleine jusqu’à la fin. On ne leur a jamais lâché la bride et on les a maintenus sous pression jusqu’au passage de ligne. Ils nous ont avoué à l’arrivée qu’on leur avait vraiment donné du fil à retordre et qu’ils n’avaient pas quitté l’AIS des yeux lors des derniers milles. On a vraiment bossé pour essayer de les avoir. Un peu avant l’île d’Yeu, on s’est retrouvé à vue avec eux et on a vraiment fini le couteau entre les dents. On a poussé, poussé… on a vraiment cru qu’on allait finir par se les faire car ils étaient moins rapides que nous à ce moment-là. Ils ont vraiment eu chaud et ils ont bien senti qu’on ne se relâchait pas une seconde malgré le froid et la fatigue », a commenté Aymeric qui espérait naturellement enfoncer le clou en s’octroyant une deuxième victoire d’étape, mais aussi arriver en tête à La Rochelle, son territoire.

L’art et la manière

« Il n’y a pas d’amertume. Les gars d’Eärendil ont bien navigué et ils ont bien poussés dans le vent fort quand nous avons, de notre côté, rencontré notre problème de spi. On y a cru jusqu’au bout et on n’a jamais rien lâché. Il nous a manqué seize petites minutes. Au bout du compte, il y a la première place au général et je suis content de l’état d’esprit qu’il y a eu à bord d’AINA Enfance et Avenir car tous le monde a constamment tout donné pour la bonne marche du bateau. Le contrat est rempli ! », a assuré le navigateur qui renoue avec la victoire après ses deux deuxièmes places dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et dans la RORC Caribbean 600. « Il y a eu du très beau match. Ça a vraiment été une course très intéressante avec un super parcours. On devrait faire plus de transatlantiques dans le sens Ouest-Est. Stratégiquement, c’est passionnant jusqu’au bout. Rien n’est jamais fini. C’est top ! », a détaillé Aymeric qui va, dans l’immédiat, se reposer, avant de procéder à un check-up complet de sa monture avant la prochaine épreuve de son calendrier, la Normandy Channel Race programmée du 16 au 26 mai prochain. « Le bateau va entrer en chantier et on va tout vérifier, en particulier le mât dont le dernier gros check remonte au mois d’août dernier. En clair, on va procéder à la révision des 10 000 kilomètres pour être parfaitement serein pour la suite de la saison », a terminé Aymeric Chappellier qui ne compte, évidemment, pas s’arrêter là.