I LOVE BELEM
Laurent Voulzy
« Est-ce un de mes ancêtres corsaires qui m’a transmis cette attirance pour la mer et les grands voiliers, ou bien ceux qui sont nés et ont vécu dans les Caraïbes ? C’est peut-être tout simplement l’apparition d’un trois-mâts qui surgit soudain voguant vers notre siècle qui me donne une telle émotion.
J’ai vécu cette apparition lointaine, alors que je naviguais sur un esquif entre Quiberon et Belle-Ile en Mer, et puis j’ai approché, impressionné et intimidé, le majestueux Belem ;
Depuis, j’ai donné son nom à mon plus récent album inspiré par le Brésil, parce qu’il y a là-bas la ville de Belem, parce qu’il y a à Lisbonne la tour de Belem, construite à la Renaissance, parce qu’il y a une forêt grandiose où je vais me perdre parfois, dans la province du Perche, parce que le Belem a navigué autrefois entre la Bretagne et les Antilles, deux pays qui me sont chers,
Parce que le Belem me fait rêver. »
Didier Decoin de l’académie Goncourt
« Le Belem en majesté, le Belem en admiration, le Belem en mémoire, le Belem en magie, le Belem en charme fou, ce Belem dont l’histoire traverse plus d’un siècle de celle des hommes. »
Patrick Poivre d’Arvor, écrivain de marine
« Jamais un navire n’aura éveillé en moi autant d’images et de récits. Il est une source inépuisable d’inspiration. Il appelle au large et à la rêverie. Il raconte notre grande histoire commune, jonchée de départs, d’aventures, de hasards, de bonheurs et de drames avec pour terrain de jeu central la mer démesurée, à la fois belle et effrayante, enivrante et menaçante.»
Yann Queffelec, écrivain de marine
« A quoi rêve le Belem ? C’est notre rêve pardi, qu’il va filant au gré des instants et des mers. Autant de passagers, autant d’imaginations en voyage, autant de Belem différents dont chacun est vrai. Tels sont les navires inspirés que l’on fait siens en montant à bord. »
Stéphane Bern
« Joyau de notre patrimoine maritime, le Belem est le dernier trois-mâts barque français qui, à l’instar de nos fragiles cathédrales, est resté fidèle à sa vocation d’origine, car construit en 1896, il navigue toujours sur les flots bleus portant superbement les couleurs de la France. Monument historique classé en 1984, il ne se contente pas de rappeler le souvenir du commerce du cacao vers le Brésil à la fin du XIXème siècle, il est un musée vivant, fleuron des grands rassemblements de vieux gréements, qui permet à tous de s’initier à l’art complexe de la navigation traditionnelle qui consiste à manier quelque mille mètres carrés de voiles. Je me souviens encore de ma fierté toute patriotique de voir défiler le Belem sur la Tamise, le 3 juin 2012, lorsque je commentai pour la télévision le jubilé de diamant de la reine Elizabeth II d’Angleterre. »
Stephan Delaux, adjoint au maire de Bordeaux
« Je suis amoureux du Belem. Il a une âme très forte. Il fait partie du patrimoine national français, c’est le plus ancien et le premier navire à être classé monument historique. Il est aussi le premier, en octobre 2003, à être venu faire entendre sa sirène pour annoncer le renouveau du Port de Bordeaux et de ses quais. Avec Alain Juppé, nous avons voulu réinventer ces images des beaux voiliers au cœur de notre ville. Depuis beaucoup l’ont suivi… lui, il est chez lui ! »
Jean-Louis Etienne, explorateur
« Quand vous êtes sur le pont du Belem, en pleine mer, il n’y a plus rien. Ce vide se remplit de ce que vous avez en vous. Vous êtes face à vous-même et vous ressentez ce vide. C’est la force de la mer. Elle est un miroir. Vous vous émerveillez de petites choses et vous expérimentez la solitude qui est l’espace même de l’inventivité. C’est la magie du Belem.»
Jean Arondel, Président de la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne
« Le Belem, c’est un peu comme le Livret A, il fait partie du patrimoine des français. Les Caisses d’Epargne sont fières d’avoir sauvé de la disparition à jamais ce joyau du patrimoine maritime qui a conquis le cœur de tous les français. »

La skieuse ariégeoise est rentrée le week-end dernier d’une longue session d’entraînement en Australie avec l’Equipe de France de ski de bosses et attaque les trois mois qui la séparent du début de la Coupe du Monde avec beaucoup d’envie et toujours le sourire. Interview…
Thomas Ruyant procédera fin août à Lorient, à la mise à l’eau de son Imoca à foils construit en Italie chez Persico sur plans Verdier. Cet avènement si attendu constituera pour Thomas et son équipe « All Star », où officient des personnalités reconnues dans leurs domaines d’excellence comme Laurent Bourguès, Marcus Hutchinson, François Pernelle ou Antoine Koch, la fin du long et passionnant chapitre de la conception et de la fabrication d’un prototype Hi Tech destiné à briller lors du prochain Vendée Globe. Il exposera aussi de manière très concrète l’histoire passionnément humaine qui préside à l’éclosion du projet sportif de Thomas, celle d’une complicité liée lors du dernier Vendée Globe entre le navigateur Nordiste et Alexandre Fayeulle, chef d’entreprise lui aussi ancré dans les Hauts de France, et qui a choisi avec intelligence, discernement et vision, de lier le développement de son entreprise pourtant déjà leader dans la cybersécurité, à la vie et au destin d’un voilier cinglant autour du monde. 
Depuis le 20 mai et après une pause nécessaire, Perrine Laffont, auteure d’une saison magique auréolée par un gros Globe de Cristal et un titre de Championne du Monde en parallèle, a repris le chemin de l’entraînement. Au programme : musculation, cyclisme, stage militaire, water jump, trampoline…

