Revue de presse

Le cœur de métier de l’Agence TB Press est les relations presse. Voici quelques résultats presse que TB Press a généré ces dernières semaines pour ses clients.

http://www.rtl.fr/sport/autres-sports/kitefoil-matthieu-girolet-tente-un-tour-de-france-entre-dunkerque-et-nice-7793575088

https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-d-alex-vizorek/le-billet-d-alex-vizorek-10-avril-2018

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Thomas-ruyant-vainqueur-de-la-transat-ag2r-et-laquo-on-avait-vraiment-envie-de-gagner-et-raquo/900133

https://www.francetvinfo.fr/sports/voile/vendee-globe/vendee-globe-enda-ocoineen-boucle-son-tour-du-monde-en-un-an-et-demi_2686504.html

http://sport24.lefigaro.fr/voile/actualites/le-triomphe-de-la-temerite-908550

http://www.leparisien.fr/sports/ile-de-france/retour-a-la-goutte-d-or-pour-la-meneuse-de-l-equipe-de-france-de-basket-30-05-2018-7743360.php

https://www.sudouest.fr/2018/05/22/le-nouveau-magazine-bdx-sort-aujourd-hui-5076676-2733.php

http://www.letelegramme.fr/voile/grand-prix-guyader-inside-multi50-06-05-2018-11950547.php

http://www.letelegramme.fr/voile/grand-prix-guyader-marsset-de-retour-en-solo-06-05-2018-11950308.php

 

Gweltaz THIRION ou comment devenir Capitaine du Belem ?

Une sieste à Ouessant, terre de ses origines, sur un tapis d’herbe bien moelleux face à la mer ; Gweltaz THIRION, se réveille et décide, après un difficile parcours scolaire, de devenir marin. « Cela a été comme une révélation. J’avais 25 ans et j’avais connu un tracé compliqué à l’école. La mer m’a rattrapé, moi, enfant d’Ouessant, de Brest, moi qui avait du mal à trouver mon chemin. » A 41 ans, ce grand bonhomme, à la carrure de viking et une barbe qui ferait pâlir plus d’un hipster, aux yeux bleus perçants, est désormais l’un des deux capitaines du trois-mâts  Belem !

Ouessant, Saint-Malo, Brest

C’est à Brest que Gweltaz est né au sein d’une famille finistérienne, grands-parents maternels et paternels ouessantins. « Mon père était pêcheur à Ouessant lorsque je suis né. Nous sommes restés sur l’île jusqu’en 1980 ». Ensuite, le chef décide de tenter sa chance en tant qu’officier mécanicien première classe à Saint-Malo, la cité corsaire. A bord des navires à passagers reliant Saint-Malo et Jersey, Monsieur Thirion  s’occupe des machines. Mais en 1986 l’appel de la pointe bretonne se fait ressentir et la famille revient à Brest. « Mon père a passé un brevet « pont » et a trouvé un boulot sur un navire à passager entre Brest et Ouessant. »

Un CAP, un BEP, le monde de la nuit

« Pendant ce temps, mes études m’attendent et j’essaie de les rattraper » explique Gweltaz, assis dans une brasserie parisienne proche de la station Duroc, grand maréchal du palais de Napoléon, et surtout à côté de la Fondation Belem. « Je ne suis pas un bon élève. Je loupe mon brevet du collège pour l’avoir ensuite. A la sortie de la troisième, pour moi, il n’y a plus d’école. » Aucun établissement ne souhaite recruter Gweltaz au grand dam de l’autorité supérieure. Le jeune homme finit par incorporer un CAP de mécanique générale qu’il valide deux années après. Il enchaîne avec un BEP de vente à Quimperlé  en internat puis à Brest. « L’environnement de l’école ne me convient vraiment pas. En parallèle, je me passionne pour la cuisine. Très tôt, je confectionne des gâteaux. J’aime être derrière les fourneaux. » L’adolescence est difficile et à 18 ans, il commence, les week-ends, à se faire de l’argent de poche dans une boîte de nuit en tant que portier ou barman. « Le monde de la nuit m’attire, m’amuse. » A 20 ans, suite à son BEP, il intègre une classe de première, il passe son bac français blanc mais c’est calamiteux dixit l’intéressé. Personne n’accepte un redoublement. Cela sonne le glas ! « Je continue à travailler dans les bars et j’ajoute à mon activité la logistique de concerts. J’aime l’ambiance du montage et du démontage des scènes de spectacle. » Le grand croise Muse, les Cranberries, zombie, zombie, zombie…

Marin, une révélation

Il est toujours chez ses parents. Il a 25 ans et du jour au lendemain embrasse la carrière de marin. Il passe avec succès la théorie du BPPN, brevet de patron petite navigation, et un diplôme de pêche, le capacitaire. « En sortant du BBPN, je n’ai jamais navigué. Pour le valider, je dois aller sur l’eau. » Au large de Brest, il pêche au filet. A la Réunion ensuite, il s’essaie à la Long-Line, une pratique plus sélective. « Placer la ligne selon la lune, la lumière, pour attraper des poissons me passionne mais je ne m’entends pas avec mon patron. Je rentre en Métropole. » Gweltaz prend contact avec l’association AJD, les Amis de Jeudi Dimanche du père Michel Jaouen, grande figure bretonne, prêtre jésuite, connu pour son investissement auprès des jeunes. Le 14 juillet 2004, l’actuel capitaine du Belem embarque à bord du « Bel Espoir II», le navire « amiral » de l’association. Direction la Norvège via l’Ecosse ! En décembre de la même année, Gweltaz met le cap sur les Antilles avec des jeunes mais aussi « Monsieur et Madame Tout Le Monde » qui s’offre un stage transatlantique. Matelot, Gweltaz navigue alors beaucoup et découvre du pays : Madère, les Canaries, l’archipel du Cap-Vert, la Martinique, la République Dominicaine, Cuba, Fort Lauderdale… « Nous nous arrêtons à New York. J’ai énormément d’appréhension car à l’époque je n’aime pas les grandes villes mais la grosse pomme me croque. Cette aventure à bord du Bel Espoir m’apprend sur moi-même, sur les autres, une véritable école de la vie, un souvenir impérissable, pas seulement un navire-école, un cocon. » En 2005, Gweltaz galère pour retrouver du travail sur l’eau. Il finit par se retrouver à bord du « Pourquoi-Pas ?», navire tout neuf d’Ifremer. « J’apprends d’innombrables choses. C’est très enrichissant. Je suis rappelé pour plusieurs missions en tant que matelot. Après un nouveau passage à l’école, je pars ensuite à nouveau avec l’AJD, je traverse l’Atlantique, découvre le Sud de Terre-Neuve, le Québec… et je valide mon Capitaine 500. » De mai à octobre 2010, Gweltaz officie à bord d’un navire à passager entre Brest et Ouessant. En 2011, retour à l’école pour le brevet d’Officier de Chef de Quart Passerelle à Saint-Malo puis à Nantes. De septembre 2011 à Juillet 2012, toujours le long de la Loire, place au diplôme de capitaine 3000. « Comme d’habitude, je dois valider sur l’eau les connaissances. Je fais une saison à bord du Marité. Puis en 2013, je contacte la société suisse Promar qui bosse dans l’offshore pétrolier. Je travaille alors sur des crew-boats au Congo en transportant les techniciens entre les barges où ils vivent et les plateformes. »

Belem, un nom propre

Entre temps, Gweltaz commence à s’intéresser au Belem. « Je ne savais pas à l’époque ce qu’il faisait, qu’il emmenait une grande partie de l’année des marins en herbe en mer. » La Compagnie Maritime Nantaise qui gère l’équipage du Belem ne répond pas dans un premier temps à la demande du brestois à savoir trouver une place parmi les 16 membres d’équipage du voilier classé monument historique français. Elle finit par l’appeler pour un embarquement à bord du Belem. Le 24 mai 2014, le marin, désormais lieutenant, débarque des navires de soutien de Promar, rentre à Brest et s’envole pour la Grèce afin d’embarquer à bord du Belem. « Belem m’a tout de suite plu. Il ne faut pas se laisser submerger par son histoire. Avant tout c’est un navire. Il est ce qu’il est. C’est le dernier représentant de la plus grande flotte de commerce du 19ème Siècle. Avec les capitaines Yannick Simon puis Jean-Alain Morzadec et Michel Péry je m’imprègne du Belem en tant que lieutenant puis second capitaine. La présence de nombreux stagiaires est très enrichissante humainement. » Le brevet de Capitaine 3000 en poche, Gweltaz enchaîne les navigations à bord du Belem jusqu’au 3 septembre 2016 où il est nommé capitaine en alternance avec Aymeric Gibet. « Quand je suis promu  capitaine, j’ai une appréhension ! Je suis le patron. L’idée est de ne pas se retrouver en première page d’un journal pour de mauvaises raisons ! Je suis responsable de tout ! Fort heureusement le second capitaine, Thibaut FRANCOIS, est un officier remarquable. Ce qui me plait le plus, c’est de m’amuser en travaillant. On a un outil, le Belem, qui est une star. C’est une véritable responsabilité » conclut Gweltaz qui tente actuellement de valider un dernier diplôme de Marine Marchande, celui de Capitaine, brevet de commandement sans limitation de jauge, et qui rêve certainement encore d’être chef étoilé !

Un Tour de France inédit en Kitefoil pour Matthieu Girolet

Après dix années de course au large, Matthieu Girolet se lance un nouveau défi. Une aventure humaine totalement inédite : le KitefoilAroundFrance, un tour de France en Kitefoil, de Dunkerque à Nice. Un voyage au long cours, dans un format expédition (six semaines pour plus de 5000 kilomètres de navigation) mais dans sa vision la plus moderne et la plus exigeante, en « style alpin » diraient les alpinistes, avec un objectif : progresser vite et avec légèreté. Un projet audacieux autant que novateur, avec la plus moderne des technologies et en totale immersion dans le milieu naturel, pour lequel il se prépare depuis plus d’un an déjà. Un projet dont le coup d’envoi est programmé le 22 mai prochain à Dunkerque !

Certains destins sont taillés pour les défis. Le parcours de Matthieu Girolet compte parmi ces belles histoires car le succès, quel qu’il soit, ne lui sert qu’à regarder plus loin vers de nouvelles aventures, de  nouvelles sensations. « Après dix ans de course au large, trois sur le circuit des Mini 6.50 puis sept sur le circuit exigeant des Figaro Bénéteau, l’idée a germé de mixer mon expérience de coureur au large avec les étonnantes possibilités du Kitefoil. C’est ainsi qu’est né le projet du kitefoilaroundFrance », explique le Méditerranéen qui a vite abandonné son costume de dirigeant d’entreprise du secteur bancaire pour filer à l’assaut des cimes ou taquiner la ligne d’horizon. « C’est motivant de tenter des nouveaux trucs », détaille-t-il, bien conscient que voler est la navigation de demain et que le foil est son outil. «La légèreté du kitefoil permet d’en prendre le meilleur en s’extrayant des contraintes techniques et financières inhérentes aux supports plus lourds. D’en garder l’essence, au service d’une aventure humaine », ajoute Matthieu Girolet, bien décidé à faire franchir un nouveau pas à cette discipline neuve et à emmener l’outil kite, jusque là beaucoup cantonné en sport de plage, au large, sur de vraies navigations. « L’idée, c’est de réaliser entre 50 milles en moyenne par jour, de Dunkerque à Nice (Dunkerque – Bayonne, liaison par la route, Perpignan – Nice), soit un total de plus de 5000 kilomètres et six semaines de navigation », détaille le kitefoiler dont le projet révèle une multitude de facettes innovantes, dans un format d’expédition, comme en alpinisme.

Une vraie tentative
« L’objectif de ce voyage au long cours est de faire une belle trace, à la fois légère et rapide. L’enjeu n’est pas la performance, mais celui d’un résultat épuré. Un peu comme à ski, en pente raide, où le challenge n’est pas d’aller le plus vite possible en bas mais d’utiliser au mieux ce qu’offrent le relief et les conditions pour réaliser la plus belle ligne », note l’ancien coureur au large, bien conscient que dans ce contexte, la plus grande difficulté est d’utiliser ses compétences et d’en développer de nouvelles pour résoudre l’ensemble des problématiques complexes auxquelles on est confronté lorsque l’on défriche de nouveaux horizons. « C’est la raison pour laquelle nous avons particulièrement soigné la préparation », souligne Matthieu qui s’est entraîné dur, à la fois sur l’eau et physiquement avec l’aide d’un préparateur et le soutien du CREPS de Montpellier, et qui n’a pas laissé beaucoup de place au hasard depuis un an. « En juin 2017, nous avons réalisé une répétition à blanc sur une période de 15 jours consécutifs afin de lever les lièvres sur tout ce qui concerne la sécurité, la logistique, les axes d’entraînement… Cela m’a permis ensuite d’orienter mes choix dans la manière de construire mon équipe, de décider de mon matériel. Nous nous sommes également rendus en Manche et en Bretagne afin de prendre des repères sur l’ensemble des points durs du parcours, comme le Raz Blanchard ou Ouessant, par exemple », relate l’Occitan qui a donc fait en sorte de peser chaque élément au plus juste, même s’il demeure, naturellement, encore beaucoup d’inconnues dans un tel projet. « C’est précisément ce qui est excitant », note Matthieu qui va se trouver confronté à deux problématiques principales. D’une part, réussir à gérer son effort physique dans la durée et, d’autre part, accepter de voir le tempo donné par la météo.

La météo maître du temps
« En kitefoil, on peut naviguer dans quasiment toutes les conditions (de 7 à 30 nœuds), mais c’est naturellement le vent, les courants et les marées qui dicteront la progression. Il faudra réussir à se montrer malin pour en tirer le meilleur parti. C’est un jeu qui promet d’être intéressant », assure l’athlète qui prévoit de naviguer quatre heures par jour. « Nous sommes partis sur un nombre d’heures effectives mais l’idée est de progresser de la plus belle manière possible. Evoluer sur une mer plate dans 15 nœuds de vent ne coûte pas très cher en énergie, ce qui n’est pas cas de naviguer dans 25 nœuds avec de la houle et des vagues. Le but, comme en course au large, sera d’éviter de se mettre dans le rouge. De bien doser », souligne Matthieu Girolet dont l’un des prérequis pour ce projet d’envergure était (et reste) de progresser en autonomie , accompagné de sa petite équipe (un semi rigide d’assistance et un camping-car à l’étape). « Il n’y a aucune prétention dans cette aventure mais simplement l’envie de voir jusqu’où le foil, la plus moderne des technologies dans sa version la plus dépouillée, peut aller », termine Matthieu Girolet pour qui, assurément, Light is Beautiful.

TRANSAT AG2R LA MONDIALE : victoire éclatante d’Adrien Hardy et Thomas Ruyant !

Le nantais Adrien Hardy et le nordiste Thomas Ruyant remportent la 14ème édition de la Transat AG2R La Mondiale en 18 jours, 11 heures, 48 minutes et 22 secondes, à la moyenne de 8,76 nœuds et avec une distance parcourue entre Concarneau et Saint-Barthélemy de 4 216 milles. Avec cette victoire, ils s’offrent même le record de l’épreuve qui datait de 2006 ! Grâce à une trajectoire optimale et un sens du risque mesuré, le duo Hardy-Ruyant a construit patiemment sa victoire. Dans le trio de tête dès le départ de Concarneau, puis longtemps 2e dans le sillage de BRETAGNE CMB PERFORMANCE, AGIR RECOUVREMENT s’est emparé des commandes de la flotte le 10e jour de course, position qu’il conservera jusqu’à l’arrivée. C’est grâce à une lecture fine du régime météo que le duo Hardy-Ruyant choisi une route plus directe en bordure d’anticyclone, qui s’avérera la plus judicieuse en termes de compromis distance à parcourir/vitesse du bateau.

Avec cette brillante victoire, Adrien Hardy remporte sa 2ème transatlantique (après la Solidaire du Chocolat en 2013 en Class 40 avec Tanguy De Lamotte) et conforte, après sa 2e place à la Solitaire du Figaro 2017, ses Mini Transat, ses 4 victoires d’étape sur la Solitaire et sa victoire lors de la Generali Solo son statut de marin français incontournable et authentique. Thomas Ruyant, vainqueur de la Transat Mini 6.50 en 2009, de la Route du Rhum en Class 40 en 2010 inscrit une nouvelle grande course à son palmarès et entre dans l’histoire de la course au large avec ce triplé inédit !

Ce succès consacre un duo de navigateurs qui font partie des plus talentueux de leur génération, binôme qui a déjà éprouvé son endurance et son brio en terminant 4e de la Transat Jacques Vabre en 60 pieds en 2015. C’est aussi une certaine manière de naviguer qui est ici consacrée : un sens marin fondé sur l’observation attentive des nuages et du ciel, sur l’importance de l’intuition dans la course au large plutôt que la toute-puissance des routages et des algorithmes ; une liberté de naviguer qui se traduit par une souplesse dans le choix des trajectoires, le jeu avec les paramètres météos et les variations de brise plutôt que le contrôle des adversaires et la navigation groupée. C’est donc un certain panache marin, discret à terre, mais opérant et efficace en mer qui est ici primé. C’est enfin l’engagement dans la durée qui est récompensé avec le soutien infaillible depuis 11 ans de la société choletaise AGIR RECOUVREMENT.

Le nantais Adrien Hardy va désormais tenter d’être au départ de la prochaine Route du Rhum dans la catégorie des Class 40 et rêve de Vendée Globe, tout comme le nordiste Thomas Ruyant, qui après avoir goûté avec passion au dernier Tour du Monde en Solitaire, met actuellement tout de son côté pour être sur la ligne de départ en 2020. 

La déclaration d’arrivée d’Adrien Hardy :
« Cette victoire est très satisfaisante ! C’est un succès qui s’est bâti sur une somme de petits riens qui font beaucoup à l’arrivée ! Vague après vague, heure après heure, il a fallu être engagé sur tous les fronts pour terminer en tête. C’est un sport difficile, un peu extrême, car il faut maitrise une quantité incroyable de paramètres.

Cette victoire c’est la réussite d’un binôme. On a bien fonctionné, on s’est apporté mutuellement. On a eu les bons réglages entre nous, il faut un régime optimisé, car si on a 2 moteurs qui ne tournent pas rond au même rythme ça ne marche pas. Les nuits étaient assez dures, on se donnait les infos principales et l’un allait se coucher, l’autre barrait. On faisait deux points stratégiques ensemble, un le matin et l’autre soir. On était vite d’accord sur les choix stratégiques : il n’y avait pas de tergiversation. Une des forces de notre duo c’est la prise de décision : il y a une discussion entre nous, chacun présente son interprétation de la situation, l’autre contre argumente pour mettre à l’épreuve la proposition et on prend une décision généralement rapidement. Il n’y a pas de négociation à bord qui débouche sur un compromis : la discussion est capitale, mais il faut choisir efficacement et être en mode attaque. On était d’accord sur l’option à prendre au nord après les Canaries. »

« C’est pour moi la fin d’un cycle, car c’est ma dernière course en Figaro Bénéteau 2, c’est une très belle récompense de terminer sur une victoire avec mon bon vieux « Appache » ! C’est aussi une récompense collective pour mon partenaire qui s’est engagé dans la durée depuis 11 ans, la fidélité de tous pendant ces années. C’est une victoire précieuse pour un sportif et un sponsor, je suis fier de leur offrir cette victoire ! Ils m’ont bien aidé à arriver là, aider à me battre sur l’eau, c’est une responsabilité importante de confier la conduite d’un bateau, de traverser l’atlantique  à leur couleur, ça a bien marché et ça marche bien depuis 11 ans ! »

« Cela fait 11 ans que je fais principalement du Figaro, j’ai des envies  de changements, de naviguer sur des bateaux plus gros : j’aimerais être sur le départ de la prochaine Route du rhum en Class 40, il faudrait que cela se concrétise dans les semaines à venir. Et puis, un projet Vendée Globe m’attire beaucoup… »

La déclaration d’arrivée de Thomas Ruyant :
« Après deux transats gagnées en 2009 et 2010, je suis très content de renouveler cela avec mon pote Adrien ! Ce qu’on vit est super fort : on gagne la transat de référence du circuit Figaro, et le Figaro est le circuit le plus relevé de la course au large… C’est une immense satisfaction d’arriver ici aux Antilles en tête. Ce sont des moments rares dans la vie d’un sportif !

On a une façon de naviguer avec Adrien qui est assez proche. Nous ne naviguons pas à l’écart de la flotte, c’est plutôt la flotte qui cherche à naviguer groupée… On s’était dit avec Adrien qu’on voulait faire notre route et ça a fonctionné !
On navigue en fonction de la météo pas de la flotte : on voulait faire de la stratégie sur cette Transat, à la fin on a fait de la tactique sur les 10 dernières heures de course pour contrôler CMB. C’est un peu différent sur la Solitaire du Figaro, mais sur une transat, c’est la trajectoire qui compte. »