Perrine Laffont en forme !

Training at the FIS Freestyle Ski moguls World Cup event held in Thaiwoo (CHN). Photo: Mateusz Kielpinski (FIS)

La Championne Olympique de ski de bosses, Perrine Laffont, a débuté de la plus belle des manières sa saison en Coupe du Monde en gagnant à Ruka en Finlande puis en terminant troisième en single et deuxième en parallèle en Chine le week-end dernier, un cadeau de noël avant l’heure pour l’ariégeoise… Interview.

Quel bilan tires-tu de ces deux premières étapes de la Coupe du Monde de ski de bosses ?
Trois courses, trois podiums, c’est une première pour moi. Je n’ai jamais réalisé un début de saison comme ça même s’il y a un peu de frustration de ne pas avoir gardé la tête de la Coupe du Monde puisque l’américaine Jaelin Kauf a fait le doublé en Chine.

Mais tu as mis en place un nouveau run contrairement à ton adversaire directe ?
Oui c’est vrai. Il y a encore du travail sur ce run mais je ne suis pas loin de le maîtriser notamment le D Spin. On va dire que je manque un peu de régularité. En Chine, je gagne les qualifications. Je suis un peu moins bien ensuite. Je vais m’entraîner les 27, 28 et 29 décembre à Tignes afin de continuer ma montée en puissance sur ce run. Je vais aussi participer à la Coupe de France le 27, un bon moyen de rester dans la compétition avant d’enchainer le 12 janvier avec la troisième étape de la Coupe du Monde à Calgary au Canada.

Tu participeras en fin de semaine au trophée Andros à Andorre, un peu de détente ?
J’aime conduire et j’ai répondu oui quand l’un de mes partenaires, Hyundai, m’a proposé de venir. Cela sera une première pour moi de conduire sur un circuit et sur la glace. Et puis je vais avoir un sacré coach en la personne de Dani Sordo.

Qu’as-tu demandé au père Noël ?
Une rencontre avec Antoine Griezman (rires).

Sport responsable – Generali : les vainqueurs sont …

En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Stade de France à Paris. À l’initiative de Generali, 320 structures sportives ont répondu, en 2018, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.

Le FC Médoc Côte d’Argent, Sesame, le centre équestre poney-club d’Orléans, l’union athlétique Albenasienne, le Blagnac Rugby Club, le Castres Sports Nautiques, le club omnisports des Ulis remportent les trophées 2018 dans leurs catégories et ont reçu, des mains de Sébastien Chabal, président du jury, et de nombreux experts présents, leurs récompenses.

La démarche Sport responsable, après sept ans d’existence, continue à prendre de l’ampleur. Elle compte désormais 15 institutions sportives à avoir signé la charte du Sport responsable avec la Fédération Française de Baseball et Softball qui a rejoint l’initiative ce jour.  Rendez-vous en 2019 pour une nouvelle édition et la découverte de nouvelles actions vertueuses dans le monde du sport amateur et professionnel.

Elise Ginioux, membre du comité exécutif, en charge de la communication des affaires publiques et de la RSE : « La démarche Sport responsable est une initiative à laquelle nous sommes attachés car elle permet de d’illustrer dans le domaine du sport nos engagements en matière de développement durable. Outre la performance individuelle et collective, le sport est un vecteur essentiel de lien social, d’éducation et d’intégration, de santé et de respect de l’environnement qui sont à mettre en lumière. »

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « Nous avons encore vu et récompensé ce soir de belles initiatives de structures qui viennent des quatre coins de la France. Elles viennent grâce à beaucoup de volonté et d’envie. Nous pouvons être fiers d’avoir mis à l’honneur de si beaux exemples dans le sport. Sport responsable est en train de se propager et c’est vraiment une bonne chose. Rendez-vous en 2019 ! »

Greg Martin, FC Médoc Côte d’Argent, vainqueur dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « J’étais travailleur social auprès de personnes âgées mais cela s’est terminé avec mon employeur. Pendant ma période de chômage, je suis devenu éducateur bénévole autour du FC Médoc et j’ai rapidement eu l’idée de créer du lien entre les jeunes du club de football et les personnes âgées. Depuis, nous avons 60 personnes âgées qui viennent à la rencontre des enfants très régulièrement pour des activités de prévention à la dépendance. Ils échangent et discutent via des ateliers de mémoire, d’équilibre ou de gym et ça marche puisque les enfants expriment leur envie de rencontrer d’autres générations. Certains me disent d’ailleurs que s’il n’y avait pas ces ateliers, ils ne verraient jamais les personnes âgées… »

Marianne Gazeau, SESAME, vainqueur dans la catégorie « acteurs engagés » : « Nous sommes une TPE de 10 personnes qui agit en conseil pour l’international. Nous avons créé le projet « foot d’elles » qui a pour but de promouvoir à travers des actions concrètes comme un tournoi, un prix Foot d’Elles, un futur festival… l’égalité femmes – hommes dans le football. L’idée est que les femmes aient accès au football comme les hommes. Nous portons ce sujet en Interne à travers notre équipe de football au féminin mais aussi en externe en encourageant les entreprises à nous rejoindre dans notre démarche. »

Pascal Deboudt, centre équestre poney-club d’Orléans, vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « L’Eco-responsabilité est dans notre ADN depuis 30 ans. C’est naturel pour nous ! Nous avons mis en place depuis toujours différentes actions en matière d’écologie comme des structures uniquement en bois, la dématérialisation totale de notre courrier, des initiatives pédagogiques pour les jeunes, la traction animale pour éviter un tracteur, un accès à la mobilité réduite… C’est l’addition de ces initiatives qui font de nous un club éco-responsable. La semaine européenne de l’éco-responsabilité a été un moteur ces dernières années pour nous afin de continuer notre démarche et nous sommes fiers d’être vainqueur des trophées Sport responsable dans la catégorie qui nous importe le plus. »

Ingrid Miralles, union sportive athlétique Albenasienne, vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes un nouveau bureau au sein du club et nous récupérons le fruit du travail des anciens dirigeants. Nous sommes tous des militants pour la mixité et le sport pour les femmes. L’un de nos entraîneurs vit dans le quartier des Oliviers de Aubenas et nous l’aidons fortement à sensibiliser les familles et les jeunes, notamment les filles, de cet environnement afin de s’inscrire dans notre club. Nous leur facilitons la tâche financièrement en prenant en charge les licences. C’est une action de tous les jours qui passe par beaucoup de dialogue puis le bruit de bouche à oreille. L’idée est d’avoir la confiance des familles afin de faciliter l’incorporation des filles à notre sport et ça marche. »

Benoît Trey, Blagnac Rugby Club, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « Nous agissons sur deux volets : le sportif et le social. Nous avons mis en place un dispositif pour la formation de nos jeunes sportifs avec un cadre clair et une ligne de conduite aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Ces dernières sont à égalité avec les hommes dans notre club. Elle bénéficie des mêmes installations et des mêmes partenaires ce qui est assez rare. Nous avons également une commission « emploi et formation » qui permet aux sportifs de se former en parallèle de la pratique du rugby avec des stages et un accès à notre réseau d’entreprises. Cela débouche souvent sur des CDI ! Enfin, nous travaillons avec les deux lycées de Blagnac afin que le ballon ovale ait à nouveau sa place en milieu scolaire. Nous venons d’embaucher une éducatrice pour cette mission. J’ajoute que nous n’oublions pas les jeunes isolés puisque nous avons un partenariat fort avec l’association Rebond qui, entre autres, permet à ces jeunes de découvrir le rugby et de se raccrocher à une discipline sportive. »

Jérôme Py, Castres Sports Nautiques, vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Depuis longtemps, nous mettons en place des activités pour les personnes en situation de handicap. C’est notre réflexion de base. Nous pratiquons par exemple la plongée et nous en proposons pour les handicapés. Nous espérons avoir une nouvelle piscine dans les années qui viennent et nous voulons prioritairement une fosse de plongée adaptée aux handicapés. Pour cela, nous formons des encadrants capables de répondre à ces demandes. De plus, nous sommes le seul club du département labellisé par la Fédération Française Handisport. Enfin, nous organisons depuis six ans un meeting de natation mixte. »

Alain Fauvel, Club Omnisports des Ulis, vainqueur dans la catégorie « santé et prévention » : « Un club omnisport ce n’est pas une addition de discipline sportive, c’est plutôt une vision qui permet à tous de pratiquer un sport et souvent de résoudre certains problèmes de sociétés. De notre côté, dans un environnement économique difficile, nous proposons à un large public la pratique du sport « loisir » et en compétition. Nous nous sommes rendus compte ces derniers temps que la population des Ulis était de plus en plus vieillissante alors nous avons mis en place neuf sections capables d’accueillir des personnes ayant des pathologies. En rapport avec les médecins traitants et la Fédération Française des clubs omnisports et après un diagnostic, nous proposons des activités particulières à chacun en rapport avec leurs maux. »

Pierre-Yves Orlianges, Association Rouennaise de Football, deuxième dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « Depuis 2016, en association avec Terre d’Asile, nous accueillons des migrants au sein de notre club pour des entraînements et la compétition. Cela a commencé en 2016 avec des Soudanais. Depuis, plus de 15 migrants viennent régulièrement jouer au football avec nous. Nous les équipons, on prend leurs licences et ils sont totalement intégrés dans notre club qui prône la mixité d’âge, de religion et sociale. Nous sommes très peu de clubs à le faire en France mais nous donnons l’exemple et nous intervenons régulièrement au sein de la Fédération Française de football pour expliquer comment on s’y prend. »

Sandra Mure-Ravaud, Montpellier Métropole Hockey Club, deuxième dans la catégorie « mixité » : « Le Hockey est un sport mixte. Toutes équipes et à tous niveaux peuvent être composées de femmes et d’hommes. De notre côté, nous avons 2 à 3 filles dans chaque équipe à tous niveaux et tout âge. Nous avons même deux jeunes filles en moins de 15 ans et moins de 18 ans en National intégrée dans des équipes à majorité masculine. Nous organisons une journée « porte ouverte » pour les filles afin de les attirer et nous sommes très soutenues en communication par notre fédération dans ce sens. »   

Un monocoque de 60 pieds IMOCA en construction pour Thomas Ruyant

TR Racing, la nouvelle structure du navigateur – entrepreneur Thomas Ruyant, a mis en construction début août 2018 un monocoque de 60 pieds IMOCA « dernière génération » destiné à disputer le prochain Vendée Globe en 2020. Un groupe d’investisseurs épaule le navigateur Dunkerquois dans sa démarche.

Les dessins du voilier sont signés Guillaume Verdier et c’est le chantier Italien Persico qui procède actuellement à la construction du bateau. La mise à l’eau est prévue pour juillet 2019.

TR Racing est à la recherche de partenaires pour soutenir son programme sportif. C’est véritablement un projet haut de gamme unique, clé en main, que propose Thomas Ruyant.

Thomas Ruyant : « Ce projet intègre toute mon expérience, tout mon savoir-faire glané sur tous les supports et depuis près de 20 ans, de Mini Transats en Route du Rhum en Solitaire du Figaro ou Vendée Globe. Grâce à un groupe d’investisseurs, mes équipes techniques et logistiques sont constituées et la construction progresse dans le bon tempo pour aborder sereinement le prochain Vendée Globe. Il me faut maintenant réunir des hommes et des entreprises sensibles à la passion qui nous habite et désireux de partager ensemble une formidable aventure.”

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Le programme sportif : il sera composé de toutes les épreuves du circuit IMOCA, nouvellement renommé « l’IMOCA Globe Series », ce qui inclut la Jacques Vabre 2019, la Transat Anglaise et la Transat New York-Les Sables en 2020 avant le Vendée Globe 2020-2021. Par la suite, il y aura aussi la Route du Rhum 2022.  

L’équipe TR Racing par Thomas : « Laurent Bourgués, avec qui je travaille depuis plusieurs années, est en charge de la coordination technique. Le team s’est renforcé avec François Pernelle comme responsable du bureau d’étude. Antoine Koch travaille avec nous sur la phase de conception avec des dossiers bien précis comme les appendices ou le plan de voilure. Marcus Hutchinson a également rejoint l’équipe et apportera sa longue expérience de la course au large… »

La Fondation Belem propose 1200 places pour embarquer à bord du trois-mâts en 2019 entre Nice et Stockholm  

La Fondation Belem a dévoilé ce matin la saison 2019 du trois-mâts Belem avec 25 navigations ouvertes à tous entre 3 et 9 jours sur un parcours maritime d’une ampleur exemplaire : début de saison en Méditerranée – Côte d’Azur, golfe du Lion, Costa Brava. Puis contournement de l’Espagne et du Portugal via Gibraltar, printemps en atlantique destination la mer du Nord et la Baltique jusqu’en Suède (Stockholm) via les Pays-Bas (La Haye), le Danemark, la Norvège (Oslo), l’Ecosse (Edimbourg) et l’Angleterre (Londres).  Ce programme sera présenté au Nautic de Paris sur le stand de la Fondation Hall 1 D1 et les amoureux du Belem, novices ou initiés, peuvent dès maintenant réserver leur navigation sur www.fondationbelem.com.

Ces navigations s’adressent à tous dès 14 ans : pas besoin d’être voileux, amariné ou sportif, il suffit juste d’être curieux et d’avoir envie de participer à la vie à bord d’un trois-mâts de légende, encadré par un équipage de 16 marins professionnels. Un programme parsemé de mouillages et véritables escales au cœur des îles telles que Gotland, Scilly, Wight, Jersey.

Le Belem, présent à l’Armada de Rouen, est ouvert 38 jours tout au long de la saison 

Une saison rythmée par la participation du navire aux trois plus importants évènements maritimes en 2019 : Débords de Loire à Nantes, la très attendue Armada de Rouen et la Tall Ships Regatta entre Le Havre et Aalborg au Danemark. Un tour d’Europe au cours duquel le trois-mâts ouvre ses ponts aux visiteurs sur 38 journées d’escale à Port-Vendres, Nice, Marseille, Sète, Bordeaux, Nantes, Rouen, La Haye, Dunkerque, Dieppe, Calais, Saint-Malo et Granville.

Un espace interactif au Nautic

Pour ce temps fort hivernal, la fondation quitte ses bureaux pour aller à la rencontre de son public au Nautic de Paris Porte de Versailles (8-16 décembre). Elle propose aux visiteurs du salon un espace interactif de découverte de son programme, un lieu de rencontre et d’échange avec des membres d’équipage et d’anciens navigants ainsi qu’un bureau plus confidentiel pour s’inscrire à une navigation. Temps fort commercial également avec 10 jours de « prix spécial salon » pour toute inscription effectuée avant le 16 décembre 2018.

Informations presse : vous êtes les bienvenus sur le stand de la Fondation Belem lors du Nautic de Paris afin de rencontrer l‘équipe de la Fondation et nous faire part de vos envies de navigation à bord du Belem en 2019 !