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Qui sont les Seniors ?

février, 24Atout Soleil...
Mature couple smiling

En 2021, l’association GPMA en collaboration avec l’Institut français des Seniors, a réalisé pour ses adhérents, un Baromètre Seniors. L’objectif ? Dessiner un tableau représentatif et complet des 27 millions de seniors français (50 ans et plus).

L’aménagement de l’habitat

Les français optent pour le cocooning avec l’avancée en âge : 63 % habitent une maison (dont 80% sont propriétaires), sauf les plus 75 ans qui eux choisissent la formule de l’appartement, plus sécurisante. C’est 7 points de plus que la moyenne des français. Un logement qu’ils vont réinvestir à l’âge de la retraite, au point de ne pas vouloir en bouger : seulement 1/10 déclare envisager de changer de logement ou changer de ville dans les cinq ans à venir.
Si aménager son habitat et l’adapter au futur grand âge, pour éviter par exemple les chutes (première cause de mortalité des plus de 65 ans) est une priorité, on remarque que seulement 1/10 des seniors français est conscient de ce risque et envisage de faire des travaux dans ce sens.
Cette étude nous rappelle également que la solitude concerne davantage les seniors que les autres générations : la moitié des plus de 75 ans, le quart des 50 -64 ans. Globalement un tiers des plus de 50 ans vivent seuls. On note la progression de la part de divorcés ou séparés : un sur cinq. C’est important car le divorce est ce qui diminue le plus les moyens financiers d’un foyer et est bien sur difficile à vivre.

La famille avant tout

La famille arrive en premier dans l’échelle de valeurs des seniors. L’importance de la famille s’est encore renforcée après l’épisode de la Covid qui, même à distance, les a rapprochés de leurs enfants et petits-enfants. Ils ont en moyenne 2,3 enfants et 3,5 petits-enfants.
Les jeunes seniors constituent une génération pivot qui aide à la fois ses enfants et ses parents, dont l’espérance de vie a augmentée. Les 2/3 des 50-64 ans aident financièrement leurs enfants et 41% de ceux qui ont encore leurs parents sont mobilisés auprès d’eux, jusqu’à une fois par jour pour 20% d’entre eux. Ils représentent 5 millions d’aidants familiaux.

Comment considèrent-ils la retraite ?

Ceux qui sont encore actifs pensent partir à la retraite à 62,8 ans, ce qui signifie qu’ils ont anticipé le recul prochain de l’âge de la retraite. Les retraités vivent bien leur nouvelle vie. 83% se déclarent heureux. Au point que 60 % d’entre eux se sentent sereins vis-à-vis de l’avenir et c’est davantage le cas chez les plus de 75 ans. Plus de 8/10 sont satisfaits de leur vie sociale, de leur vie de famille, de la vie professionnelle qu’ils ont eue, et les 2/3 sont satisfaits de leur vie de couple. Mais notons que sur ce dernier critère les femmes sont moins satisfaites que les hommes.

Génération verte

Les seniors sont en accord avec leur temps : ces Français qui ont fait la France industrielle des Trente Glorieuses sont maintenant sensibles à la nécessité de la transition écologique à 88 %, tous âges confondus, même les plus anciens. Ce qui les intéresse ce ne sont pas les grands débats sur l’écologie mais plutôt de contribuer par des gestes concrets à laisser derrière eux une planète plus propre, ce que 8 sur 10 font au quotidien (le tri sélectif, l’achat de produits locaux, économiser l’eau…). Il se confirme aussi que le Made in France a leur faveur : 55 % font toujours attention à privilégier une fabrication en France chaque fois que c’est possible, sans doute parce qu’ils voient dans les difficultés d’emploi que connaissent leurs familles les conséquences des délocalisations.

On a l’illustration de ce choix quasi militant au chapitre de la mobilité : les trois quarts des seniors sont propriétaires d’une voiture française… Les seniors aiment la voiture ! Même s’ils ne roulent que 10 000 km par an. 9/10 en ont une. Elle est récente : 7,3 ans d’âge moyen versus 10,8 de moyenne France. Rappelons que l’âge moyen des acheteurs de voiture neuve est de 56 ans. La Covid les a éloignés un peu plus des transports en communs, qui n’ont pas leur faveur, et leur a fait pratiquer plus le vélo et la marche à pied.

Des Silver surfeurs !

Il est très frappant de constater dans ce baromètre 2021 que la fracture numérique qui jusqu’à présent touchait les plus de 75 ans semble disparaître et que l’évolution de l’usage des nouvelles technologies de communication est extrêmement rapide. Un exemple : 87 % utilisent une tablette aujourd’hui, ils n’étaient que 56 % il y a deux ans. 87 % ont un Smartphone et ils utilisent surtout les fonctionnalités de conversations avec les autres. 9/10 gèrent leurs comptes bancaires sur Internet. Les 2/3 consacrent plus d’une heure par jour à la consultation d’informations sur la toile, en premier lieu les informations des sites administratifs. Ils ont rejoint les usages des autres générations : seulement 1 sur 6 déclare ne pas faire d’achat à distance sur Internet. 57 % utilisent WhatsApp, 51 % Facebook, 40 % YouTube.

Les seniors d’aujourd’hui sont curieux et cultivés.

Ces générations qui ont été plus instruites que les précédentes sont surconsommatrices de presse, surtout de presse quotidienne régionale – 46 % des plus de 50 ans la lisent contre seulement 28 % des Français – et de toute une série de presse magazine qui correspond à la très grande variété de leurs centres d’intérêt. Ils sont 6/10 à fréquenter régulièrement les cinémas, 1/2 des expositions, 1/3 des concerts ou des pièces de théâtre. Leur curiosité les amène à voyager plus souvent que la moyenne des Français, ce qui explique que leur budget voyages est de 3 000€ par an contre 2 200€ de moyenne chez les français.

À fond la forme !

La santé apparaît comme le grand sujet fédérateur de tous les seniors, quelque soit leur âge et leur catégorie socioprofessionnelle. Peut-être parce que 6/10 déclarent avoir déjà rencontré un souci de santé important. Ce qui explique pourquoi 7/10 font des efforts pour préserver leur santé et 55 % suivent régulièrement les informations sur les avancées médicales. Ils sont d’ailleurs de bons patients respectant les consignes des médecins puisque 84 % veillent à avoir une alimentation équilibrée, 78 % ont une activité physique régulière et 74 % font travailler leur cerveau régulièrement, tandis que 62 % font du sport et en premier lieu de la randonnée.

Les seniors sont généreux

Ils sont généreux avec leurs descendants (53% des plus de 75 ans aident leurs petits enfants) mais aussi au-delà du cercle familial. La moitié d’entre eux sont membres d’une association et ceux qui en sont membres y ont des responsabilités dans la moitié des cas : ils exercent ainsi d’une autre façon les compétences qu’ils avaient dans leur vie professionnelle. On sait que les seniors sont les plus grands donateurs en France : 6/10 le sont. On retrouve là leur intérêt pour la santé quand on constate que les associations médicales sont les premières bénéficiaires de leur générosité.

Les seniors ce sont les autres …

On se sent toujours plus jeune que son âge une fois adulte. Le baromètre 2021 précise l’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel ; plus on vieillit, plus cet écart est grand. À 50 ans on se sent intellectuellement 7 ans de moins, à 60 ans 12, à 70 ans 14, à 80 ans 15. C’est d’ailleurs l’âge ressenti et non l’âge réel, qui détermine nos comportements.

Accédez au baromètre : https://www.gpma-asso.fr/wp-content/themes/gpma21/pdf/IFS-GPMA-Barometre-Sept-2021-210902-04.pdf

 

 

L’océan des inconnus

février, 18IMPACT...

Quand on demande à Laïth Bouziane, 21 ans, comment peut-il résumer son parcours de vie, le jeune homme n’hésite pas une seconde et évoque « un océan des inconnus ». La trajectoire de vie de Laïth est puissante, difficile, belle malgré les obstacles rencontrés. Elle a été jonchée d’épreuves imprévues qui semblent aujourd’hui davantage maitrisés. Laïth a maintenant un métier, il est standardiste chez BAFF depuis quelques mois et a réussi à s’insérer dans la société française. Il faisait parti de la première promotion de LinkedOut, le réseau professionnel de ceux qui en n’ont pas, crée sur une idée de l’association Entourage. Le jeune homme sera l’un des fervents supporters du voilier LinkedOut sur le prochain Vendée Globe qui vise à promouvoir les actions de la structure. Retour sur un tracé sans commune mesure avec l’intéressé…

« Je m’appelle Laïth. Je suis né en Algérie à Khenchla il y a 21 ans. A ma naissance, mes parents m’ont abandonné. Le juge pénal m’a alors confié à mes grands-parents. » Le décor est planté. Laïth est élevé par ses aïeuls. Il n’est pas mauvais à l’école. C’est un enfant paisible jusqu’à ses 13 ans où on lui diagnostique un cancer du système urinaire. Première opération faite, des complications arrivent. Il a une sonde pendant un mois et Laïth souffre mais se remet peu à peu. Sa maladie le conduit à vouloir tenter le grand saut vers l’Europe. « Il fallait une autorisation paternelle pour pouvoir avoir la possibilité de partir en France ou en Allemagne » indique t’il. « Cette situation était assez ubuesque pour moi car je n’avais pas de lien paternel. Je décide alors de tenter ma chance par la mer de façon illégale. »

Par la mer !

Direction Malaga en Espagne à bord d’un zodiac poussé par 400 chevaux, passeurs à l’appui. « Nous étions deux bateaux à moteur. Le premier a réussi à atteindre les eaux internationales. J’étais dans le second.  Je me vois encore jeter mes affaires dans l’eau afin d’alléger notre embarcation pour aller plus vite mais hélas nous sommes arrêtés par la garde algérienne. » Laïth est accueilli par la gendarmerie et débute une détention de deux semaines. « Mon grand-père est venu me chercher et à payer une certaine somme pour me sortir. Je me suis fait démonter la gueule. Je lui avais dit que j’étais parti en colonie… ». A sa surprise, à son retour à la maison, son grand-père prend en compte le désir de son petit-fils et fait des démarches pour envoyer le petit fils au Canada où la famille à des proches. La demande est refusée. Il réussit à communiquer avec la maman de Laïth afin d’essayer de trouver une solution et un visa pour la France où la mère de Laïth réside.  Contre tout attente, un visa français est délivré. Laïth est toujours sous traitement.

Hexagone

La mère de Laïth finit par accepter d’accueillir son fils, elle a refait sa vie, Laïth est un inconnu de 15 ans et très vite il est mis à la porte. « J’étais déjà content d’être en Europe. Me voilà face à moi-même à Vitry-sur-Seine. Je parlais Arabe et non français. J’ai pris le bus pour Paris, je suis monté dans un tramway, le T3, je me rappelle ensuite avoir admiré la fameuse bibliothèque François Mitterrand. Plusieurs souvenirs me reviennent : j’ai faim. Mes reins me font mal. Il fait froid. Je pisse le sang. Je cherche un hôpital. » Laïth intègre une unité pédiatrique. Un traducteur vient à son aide. La police arrive « comment ça tu es dehors ? Quel âge as-tu ? Ou sont tes parents ? » Les policiers se rendent chez ma mère. « Votre fils a fait une fugue, nous vous le ramenons. » Elle dépose plainte contre son fils pour menace de mort. Une enquête est ouverte. « Je me retrouve devant un juge. C’est la panique à bord. On me propose 6 mois de prise en charge via une ordonnance de placement de protection de l’enfance. »

De foyer en foyer

Un foyer situé à Nogent-sur-Marne prend en charge l’adolescent. Il apprend le français et fréquente l’école. Sa santé va mieux. « Je croyais à cette époque être sorti d’affaire. On me replace dans un nouveau foyer, cette fois à Paris. Je me fais harceler par le directeur de ce dernier pour une histoire d’achat de calculatrice que j’avais besoin pour ma seconde en télécommunication et réseau. Je finis par lui envoyer une chaise dans son visage. Je décroche scolairement. Je me retrouve à nouveau devant une juge qui me met dehors, j’avais 17 ans et je ne comprenais pas cette décision. » Laïth est sans logement. Il erre dans les rues parisiennes. Il vole à l’étalage. Il s’enfonce. Il construit une cabane au parc de la porte de Bagnolet de façon à avoir un  « chez lui ». Il est retrouvé dans une situation catastrophique par les autorités. Le parquet de Paris reconnait l’infraction du parquet de Créteil. On ne peut laisser un jeune homme seul dehors. « J’arrive dans un foyer correct. Je rencontre une journaliste. Elle m’aide et je deviens animateur d’une émission sur Moi FM. Je pratique alors les arts martiaux. J’excelle et remporte un championnat de Free Fight au Luxembourg, une joie. J’organise ensuite des galas de boxe. »

Sans abris, sans famille

La justice le rattrape pour ses vols. L’avocat du foyer défend avec beaucoup de force Laïth. Cela se termine bien, sans casier judiciaire. Laïth fête ses 18 ans. On lui autorise un contrat jeune majeur. Il se forme à la cuisine. Il n’a toujours pas de titre de séjour. Il entame de nouvelles démarches pour ce sésame. A 19 ans, il se retrouve à nouveau dans la rue. « Je dors dans un squat puis je travaille dans un bar à Bruxelles. Je décide de partir en Allemagne. Je fraude les trains. Les policiers allemands me tombent dessus. Je dis que j’ai 15 ans, je ne veux pas déposer mes empreintes. Je me sauve. J’ai un ami en Scandinavie. Je souhaite rejoindre la Suède. Je fais une escale forcée à Copenhague. Il fait très, très froid. J’hallucine. Je finis par dormir dans un ascenseur. Je réussis le lendemain à reprendre un train pour Malmö. Je joue les touristes. Je fais exprès de lire des journaux danois pour passer inaperçu. Je me fais tout de même à nouveau arrêter. Je n’ai plus le choix que de retourner en France. Je me retrouve à nouveau SDF. »

L’aventure LinkedOut

A son retour en France, Laïth s’engage pour défendre la cause des mineurs en difficulté qui sortent du cadre de l’aide social à l’enfance. Il devient secrétaire général de l’association Repère 94 et retrouve un toit. Il prend la parole lors d’une grande conférence sur le travail. Il répond aux médias. Hélas, Laïth est écarté. « Je suis triste de ne pas convaincre la France de ne pas vouloir en faire plus sur des cas comme moi. » A travers Repère, il rencontre l’association Entourage. « Je n’avais quasi pas de réseau. On m’explique LinkedOut. Je suis emballé. On m’aide à travailler mon CV, j’explique ma situation. Mon profil fait parti de la première promotion Linkedout. Je reçois 15 offres d’emploi. Aujourd’hui, je suis standardiste. J’ai un salaire et ça va. J’ai mes papiers qui me permettent de rester dans l’hexagone. Je vais suivre avec passion l’aventure de Thomas Ruyant et son voilier à nos couleurs sur le Vendée Globe. Ce projet a une grande valeur sentimentale pour moi. Avec Thomas, on va se comprendre. En mer, il est seul face à l’adversité et des défis imprévus. Nos parcours sont différents mais assez proches à la fois. » Bon vent Laïth !

 

Une aide financière et en communication pour treize associations locales spécialisées dans la garde d’enfants, lauréates du prix « Atout Soleil »

février, 18Atout Soleil...

Soutenir et valoriser des associations qui réalisent des projets innovants dans les domaines de la santé, de la prévoyance et de l’aide sociale, telle est la vocation de l’opération de mécénat Atout Soleil portée par le fonds de dotation « Des Épaules et des Ailes » depuis 2007.

Pour sa 14ème édition, le prix Atout Soleil récompensera le 7 décembre prochain, à Paris, treize associations qui ont développé des initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes pour aider les familles à faire garder les petits et les tout-petits.

Qui sont les vainqueurs ?

Treize associations et structures publiques lauréates qui se mobilisent au quotidien pour développer des lieux d’accueil physiques mais aussi apporter aux familles une écoute attentive et des solutions concrètes à leurs problématiques :

  • L’association Adrien, implantée dans le département des Alpes Maritimes, qui a construit une maison de vacances non médicalisée pour briser l’isolement des familles d’enfants malades.
  • L’association Elhan, implantée dans le Val d’Oise, qui propose des activités éducatives, culturelles et sportives à des enfants et des jeunes adultes en situation de handicap au sein d’un lieu d’accueil dédié
  • L’association Gribouilli, implantée en Île-de-France, qui offre des solutions de garde notamment aux personnes précaires en recherche d’un emploi et valorise les métiers de la petite enfance
  • L’association Habitat et Humanisme, implantée dans le Rhône, qui a créé un lieu de vie multigénérationnelle et inclusif, intégrant une résidence dédiée aux seniors et aux étudiants à bas revenus, une maison de soignants et une crèche.
  • L’association Hestia, implantée en Haute-Vienne, qui offre aux enfants de demandeurs d’asile un lieu bienveillant et sécurisé pour qu’ils puissent s’exprimer sur leur exil. L’occasion aussi de de déceler ceux présentant des troubles sous-jacents et d’accompagner les familles souvent démunies vers une aide appropriée.
  • L’association Joker, implantée dans les Yvelines, qui propose un centre de loisirs dont la particularité et d’être ouvert sur les temps scolaires pour accueillir des enfants en situation de handicap qui présentent des troubles sévères du langage ou de la communication.
  • L’association Les Amitiés d’Armor, implantée à Brest, qui propose une structure d’accueil pour les 0-6 ans avec des horaires adaptés aux activités des parents, comme par exemple des commerçants, des soignants, des personnes qui alternent période de chômage et d’activité ou qui sont en formation.
  • L’association L’essence des Sens, implantée dans la Drôme, qui organise durant les vacances scolaires des stages d’éveil sensoriel pour les enfants retirés de leurs familles à la suite de maltraitance.
  • L’association Môm’artre, implantée dans quatre régions (Île-de-France, PACA, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine), qui a créé le programme « Objectif emploi », un système de garde à horaires flexibles et très accessible (1€ la demi-journée, et 2€ la journée) pour les familles qui recherchent un emploi et souhaitent se rendre à un entretien, débuter une formation, être accompagnées par des professionnels de l’emploi ou participer à tout événement en lien avec leurs recherches d’emploi.
  • L’association Planète Loisirs, implantée dans le Finistère, qui favorise la rencontre et le partage de temps de loisirs et d’activités entre des enfants porteurs ou non de handicap.
  • L’association PST CAP Nord-Est, implantée dans l’Eure, qui a développé un projet visant à rompre l’isolement des seniors de 22 communes du territoire en les invitant à jouer avec les enfants dans les différents centres de loisirs. En plus de renforcer l’échange entre générations, la transmission des savoirs et les liens sociaux, le projet a vocation à créer une réelle place aux personnes âgées dans les centres de loisirs.
  • Le service petite enfance du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Cluses qui met en place des formations de communication gestuelle pour son personnel travaillant en crèche afin d’inclure des enfants en difficulté ou en situation de handicap.
  • L’association Une MAM pour tous, implantée dans l’Yonne, qui accueille des tous petits dont des enfants en situation de handicap pour un enrichissement mutuel et un apprentissage des valeurs de tolérance dès le plus jeune âge.

Retrouvez la présentation de chaque association dans nos NEWS : https://www.gpma-asso.fr/presse/#communiques-de-presse

 

400 000 places en crèche manquantes en France et des difficultés récurrentes pour la garde d’enfants en situation de handicap

Qu’elles soient classiques, recomposées ou monoparentales, les familles éprouvent de plus en plus de difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle, et plus particulièrement lorsque se pose la question de la garde des enfants.

Chaque année, les parents de milliers d’enfants de moins de 6 ans recherchent des solutions de garde durant l’année et pendant les vacances scolaires. Micro-crèches, crèches associatives, assistantes maternelles, MAM, colonies de vacances, centres aérés… les solutions existent mais elles ne sont pas toujours suffisantes ou adaptées (horaires de travail décalés, travail le week-end).

Les places en crèche par exemple, manquent cruellement. Selon l’UNAF, 400 000 places supplémentaires en crèche seraient nécessaires pour satisfaire la demande des foyers français.

Pour les parents ayant un ou plusieurs enfants en situation de handicap, la situation est encore plus complexe et ressemble parfois au parcours du combattant : de nombreux enfants ne peuvent être scolarisés à temps plein, les structures d’accueil (centres de loisirs, crèches, etc.) adaptées à ces enfants sont rares, le personnel formé est insuffisant. Pour ces raisons, très souvent l’un des parents devient aidant familial à temps complet et ne peut travailler. A l’isolement s’ajoutent donc des problèmes financiers, en particulier lorsqu’il s’agit de prendre en charge les frais de santé nécessaires au développement de leurs enfants ainsi que leurs loisirs.

 

A la poursuite de ses rêves

février, 18Jacquelin...

A 26 ans, il est l’un des meilleurs biathlètes de sa génération, et représente une solide chance de médaille française aux prochains Jeux Olympiques d’hiver de Pékin 2022. L’Isérois Emilien Jacquelin s’est, depuis son arrivée en équipe de France de biathlon lors de la saison 2017-2018, déjà doté d’un solide palmarès, avec notamment ce double titre de champion du monde de la poursuite. Il a surtout imposé un style, une image, un profil profondément attachant, un poil fantasque, imprévisible risque tout. Les pieds solidement ancrés dans son cher terroir du Vercors, et la tête dans les étoiles, Emilien est un athlète rare, compétiteur-artiste toujours en capacité de privilégier le beau geste, tant qu’il sert la performance. Emilien Jacquelin poursuit sa quête de certitudes, d’exploits en déconvenues, en perpétuelle remise en question, mais animé d’une formidable envie de vivre pleinement l’instant, de sublimer le geste qu’il aime beau, toujours plus proche de la perfection. Emilien, c’est le panache à la Française, un peu d’Artagnan, un peu Cyrano, jamais esclave de la compromission ou du calcul d’apothicaire. Le biathlon lui ressemble, un fragile équilibre en constante instabilité, entre la tête et les jambes, le physique et le mental, le talent et la force brute. Une dualité source de toutes ses interrogations et de ces doutes qui nourrissent à la vérité son envie d’avancer, toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort.

 

Les valeurs du terroir et de la famille

Bien comprendre la personnalité complexe d’Emilien Jacquelin passe par la perception précise du poids des atavismes familiaux. A commencer par le père, et cette fratrie de 4 garçons, tous nourris au sport, à la compétition, à l’excellence physique comme intellectuelle. « Mes trois grands frères excellaient en ski de fond. C’est naturellement que je les ai suivi, et que j’ai intégré tous les paramètres de l’exigence du haut niveau et de la préparation physique. Mais ils n’étaient pas seulement sportifs de haut vol. Les études importaient et c’est une composante de ma formation d’adulte que j’ai très vite intégrée. Je me destinais à Sciences Po, au journalisme. Le Lycée Jean Prévost de Villard de Lans m’a permis de concilier études et sport. » Il lui a surtout permis de conserver cet ancrage à sa terre, à la nature, à un cadre de vie primordial pour son équilibre. « J’ai la chance de concilier ma vie sportive, sociale et familiale dans un cadre exceptionnel, préservé, celui du plateau du Vercors. Je m’y ressource ainsi facilement au plus près des valeurs environnementales qui me sont chères. »

 

Athlète précoce, mais pas surdoué…

Le biathlon se présente à lui très tôt, vers 14 ou 15 ans. Le benjamin des Jacquelin, sur la lancée de ses frères, brille déjà en ski de fond. Le maniement de la carabine est en revanche plus laborieux. « Je tirais très mal » avoue-t’il volontiers. « Mais cette difficulté a été moteur dans ma motivation pour le biathlon. J’ai eu besoin de me prouver que je pouvais y arriver. Le ski de fond était un plaisir naturel. La difficulté du tir m’a poussé mentalement dans mes retranchements. Je voulais y arriver, surmonter cet obstacle. Cette démarche intellectuelle m’inspire encore aujourd’hui. Faire face, affronter l’adversité, l’impossibilité. C’est ce qui donne la saveur aux choses. Manier une arme, même sportive, à un très jeune âge, est formateur. Cela responsabilise. Le tir est un perpétuel rappel à l’ordre, pour signifier que rien n’est acquis, qu’il faut en permanence répéter ses gammes, douter pour mieux rebondir. C’est très formateur et enrichissant mentalement. L’équilibre est subtil à trouver, entre technique et inspiration, assurance et prise de risque. »

 

Qui ose gagne…

A l’approche pragmatique d’une discipline aussi exigeante que le biathlon, Emilien Jacquelin apporte une touche très personnelle où pointe un grain de folie. « J’aime le panache, la prise de risque. Qui ose gagne est un peu ma devise. Une philosophie que je trouvais dans le cyclisme, hier chez un Pantani, aujourd’hui chez un Alaphilippe. Le biathlon, c’est une alchimie entre la technique, le physique et le mental. J’aime y ajouter une petite part d’irrationnel, d’inspiration du moment… »

« J’ai longtemps rêvé de devenir champion du monde. Quand c’est arrivé (double champion du monde de la poursuite (en 2020 et 2021 à Poljuka et Antholz-Anterselva,) cela n’a rien changé à ma vie. Au contraire, cela a suscité énormément d’interrogations, sur la finalité de ma vie sportive, sur mes attentes en tant qu’homme. Je ne me suis pas senti comme un grand champion, comme un Martin Fourcade. Je réalise que c’est le chemin qui est beau, pas le but. J’ai besoin de l’émotion du cheminement, avec ses aspérités, ses joies et ses peines. J’ai besoin d’interrogations, pas de certitudes toutes faites. Ainsi, ma récente blessure (fracture du radius en aout dernier ndlr)  génère-t’elle chez moi une immense motivation ; suis-je capable de rebondir, de vaincre une adversité encore plus grande car elle m’impose un nouveau challenge, avec cette nouvelle technique de tir?

La pandémie m’a permis de réaliser combien la dimension partage est importante pour moi. Evoluer devant des stades vides m’a fait prendre conscience de l’importance de la communion avec les autres, le public. J’ai, ces dernières années, grâce à Martin (Fourcade), vu monter l’intérêt, l’engouement du public pour le biathlon. J’ai besoin de ce public, de partager mes émotions, de communier. J’ai grande hâte de retrouver cela en Coupe du Monde et aux JO. »

 

Emilien Jacquelin se lance ainsi à corps perdu dans une nouvelle saison des plus importantes, avec les Jeux Olympiques en ligne de mire, la tête pleine d’interrogations bienfaisantes. C’est bien le biathlon qui lui apporte au quotidien non pas les réponses mais l’état d’esprit, la posture physique et intellectuelle avec lesquelles il se sait capable de renverser des montagnes. Le doute est son moteur, le travail sa réponse, le Vercors sa certitude. La combinaison des trois révèle saison après saison un champion d’une grande richesse mentale et intellectuelle, attachant en diable, capable lorsqu’on l’attend le moins, des plus grands exploits…

 

Perrine Laffont Winter Camp

février, 18Perrine Laffont...

Tout juste rentrée de Pékin, Perrine Laffont retournera aux sources le 19 février. Avec son équipe, la championne organise aux Monts d’Olmes, sa station pyrénéenne, son Winter Camp, un moment de partage et de transmission auprès de ses fans de 7 à 77 ans. Au programme tout au long de la journée et à partir de 9h30 : animations gratuites, contest et initiation au ski de bosses, handiski, descente aux flambeaux et distribution de nombreux lots à gagner.

« Ma quatrième place en Chine est difficile à digérer » déclare Perrine. « Mon retour à la maison va me permettre de passer à autre chose et de me nourrir des autres le temps d’une belle journée d’animations. Il a toujours été important pour moi de transmettre mon sport. Vous êtes les bienvenus aux Monts d’Olmes samedi 19 février. Nous allons nous amuser ensemble et partager. Merci à mes partenaires de m’accompagner pour ce Winter Camps. »

Les choix architecturaux de V and B – Monbana – Mayenne

février, 18Sailing Together...

L’équipe de Maxime Sorel, skipper du futur voilier V and B – Monbana – Mayenne conçoit dans les ateliers concarnois de MerConcept, un IMOCA fiable et performant pour le prochain Vendée Globe. Annoncé comme le sistership d’Apivia, le skipper et son équipe n’ont pas hésité à faire évoluer la carène et les foils du plan initial afin de donner naissance à un monocoque abouti et rapide. La mise à l’eau est prévue mi-juin.

Afin de se donner les moyens d’accrocher un Top 5 sur le Vendée Globe 2024 – 2025, Maxime Sorel et ses partenaires ont réuni des experts qui ont travaillé pour optimiser le plan déjà très fiable proposé par l’IMOCA Apivia.

Guillaume Verdier, l’un des architectes navals les plus reconnus de la planète, a repensé ce bateau afin de répondre aux critères de performances du parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose. “La démarche des équipes de V and B – Monbana – Mayenne est très intelligente” explique Guillaume. “Nous sommes partis d’un bateau qui a démontré sa fiabilité et sa performance lors du dernier Vendée Globe notamment, mais Maxime a montré une réelle motivation pour aller plus loin, oser des changements, explorer de nouvelles idées pour optimiser les plans et gagner en vitesse. Apivia est un bateau homogène sur toutes les allures, mais il s’est montré terriblement inconfortable dans les mers du Sud. Ces bateaux vont vite dans la houle et finissent par planter violemment dans les creux des vagues. La vie à bord est vraiment pénible et la compétitivité du marin est forcément touchée. Notre objectif est de faire en sorte que V and B – Monbana – Mayenne passe mieux dans les vagues. À l’image d’une spatule sur des skis qui rend la descente plus souple, on a modifié la forme de la carène, l’étrave pour la spatuler. Le bateau est ainsi moins violent et les vitesses moyennes plus rapides”.

Autre changement notoire : le choix des foils. Maxime s’est intéressé aux appendices de 11th Hour Racing Team-Alaka’i qui ont démontré leur efficacité dans toutes les conditions. “Ce sont les meilleurs foils qu’on ait fait aujourd’hui” s’enthousiasme Guillaume Verdier. “Les premiers foils d’Apivia étaient très efficaces mais nous avons préféré une version plus maniable qui a démontré une plus grande stabilité de vol. Encore une fois, notre volonté est de tendre vers des vitesses moyennes plus élevées” complète le skipper.

Débuté au printemps 2021, le chantier de l’IMOCA tient le tempo annoncé. La coque a été démoulée. Les équipes de MerConcept assemblent désormais toutes les pièces de ce puzzle géant. “La job list de ce début d’année est dense” reprend Maxime qui, à peine rentré d’une ascension express du Kilimandjaro, se projette déjà sur son prochain Tour du Monde. “Nous travaillons actuellement avec Philippe Laot sur l’ergonomie intérieure et extérieure du bateau avec la partie couchage qui sera en bio composite. Je dois aussi valider l’ensemble du dispositif électronique embarqué. En parallèle nous décidons du premier jeu de voile qui va nous servir pour la Route du Rhum. Avoir déjà fait le tour du Monde nous fait gagner beaucoup de temps” confirme le marin. Fin mars le pont, dernière pièce majeure, sera greffé à la coque avant d’entreprendre les finitions avec l’accastillage et la décoration “Nous avons un gros dossier autour de la peinture que nous impose ce magnifique dragon. C’est un vrai travail d’artiste !”

La mise à l’eau du dragon est prévue mi-juin à Concarneau.

Les Fondations Belem et MELiSSA : pour réduire l’impact environnemental du Belem !

février, 18Belem...

Fin 2021, les fondations BELEM et MELiSSA ont signé un accord de collaboration pour le développement et la démonstration de technologies de recyclage à bord du trois-mâts Belem, permettant ainsi de réduire son impact environnemental. Ces technologies sont issues du projet MELiSSA de l’Agence Spatiale Européenne. Ce partenariat illustre une application de la recherche spatiale, transférée au maritime.

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem : « Il n’y a pas plus durable que le Belem qui navigue toujours à la voile plus de 126 ans après sa construction. Nous devons nous efforcer de réduire au maximum l’empreinte environnementale du navire, d’être exemplaires à tous points de vue, jusqu’au traitement des déchets, générés par l’équipage et les stagiaires en mer. Le projet MELiSSA permet de recycler nos eaux usées et fait du Belem un navire précurseur et exemplaire pour de nombreux autres navires.»

Christophe Lasseur, Chef du projet MELiSSA : « Ce n’est pas un hasard si dans beaucoup de langues, on parle de « vaisseau » spatial. Cela démontre clairement les similitudes de la vie à bord. La collaboration Belem – MELiSSA est une opportunité unique d’utiliser les technologies spatiales pour recycler les déchets à bord, et ainsi préserver les océans. »

A propos du projet MEliSSA :

 

L’objectif du projet MELiSSA (Micro- Ecological Life Support System Alternative) est de développer les technologies permettant la Vie des astronautes au cours des futurs longues missions, notamment vers la planète Mars. Ces technologies permettront de reproduire les fonctions principales de la Terre dans une masse et un volume réduit, mais avec une sécurité extrême. On parle souvent d’écologie fonctionnelle. Aujourd’hui, le projet MELiSSA est souvent cité comme L’EXEMPLE d’économie circulaire le plus abouti au monde, avec notamment pour résultats de nombreux transferts technologiques du spatial vers le terrestre.

 

Dans l’Espace, la survie des astronautes requiert des masses très importantes en oxygène, en eau et en nourriture, lesquelles sont très coûteuses à embarquer, trop lourdes et trop volumineuses. Ce sont, par exemple, plus de 30 tonnes d’approvisionnement qui seraient nécessaires pour une mission habitée vers la planète Mars. En d’autres termes, comment faire pour parvenir à recycler le dioxyde de carbone et les déchets organiques pour les transformer en nourriture, en oxygène et en eau ?

 

C’est précisément pour répondre à cette question que l’ESA a mis sur pied, il y a plus de 34 ans, le projet multidisciplinaire MELiSSA qui étudie la possibilité de valoriser tous les déchets d’une mission pour répondre aux besoins vitaux des astronautes.

De nombreuses expériences ont déjà eu lieu au sein de la Station Spatiale Internationale (ISS), avec des résultats extrêmement encourageants !

Pour les applications terrestres, citons en exemples, le recyclage des eaux grises à Roland Garros et sur le Pavillon monégasque de l’Exposition universelle 2020 de Dubaï grâce à la technologie FGWRS (France), la technologie belge URIDIS issue du projet HYDROHM qui propose un système de toilettes durables, les photobioréacteurs en biofaçades, ou encore le brevet anticholestérol et la spin-off associée : ezCOL (Pays-Bas).

 

Aujourd’hui, grâce au projet MELiSSA, il est possible de produire de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture grâce au recyclage du CO2 et des déchets des missions : une révolution sans laquelle il serait illusoire d’envisager des vols spatiaux habités de longue durée dans les prochaines décennies !

 

 

Les choix architecturaux de V and B – Monbana – Mayenne

février, 14Sailing Together

L’équipe de Maxime Sorel, skipper du futur voilier V and B – Monbana – Mayenne conçoit dans les ateliers concarnois de MerConcept, un IMOCA fiable et performant pour le prochain Vendée Globe. Annoncé comme le sistership d’Apivia, le skipper et son équipe n’ont pas hésité à faire évoluer la carène et les foils du plan initial afin de donner naissance à un monocoque abouti et rapide. La mise à l’eau est prévue mi-juin.

Afin de se donner les moyens d’accrocher un Top 5 sur le Vendée Globe 2024 – 2025, Maxime Sorel et ses partenaires ont réuni des experts qui ont travaillé pour optimiser le plan déjà très fiable proposé par l’IMOCA Apivia.

Guillaume Verdier, l’un des architectes navals les plus reconnus de la planète, a repensé ce bateau afin de répondre aux critères de performances du parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose. “La démarche des équipes de V and B – Monbana – Mayenne est très intelligente” explique Guillaume. “Nous sommes partis d’un bateau qui a démontré sa fiabilité et sa performance lors du dernier Vendée Globe notamment, mais Maxime a montré une réelle motivation pour aller plus loin, oser des changements, explorer de nouvelles idées pour optimiser les plans et gagner en vitesse. Apivia est un bateau homogène sur toutes les allures, mais il s’est montré terriblement inconfortable dans les mers du Sud. Ces bateaux vont vite dans la houle et finissent par planter violemment dans les creux des vagues. La vie à bord est vraiment pénible et la compétitivité du marin est forcément touchée. Notre objectif est de faire en sorte que V and B – Monbana – Mayenne passe mieux dans les vagues. À l’image d’une spatule sur des skis qui rend la descente plus souple, on a modifié la forme de la carène, l’étrave pour la spatuler. Le bateau est ainsi moins violent et les vitesses moyennes plus rapides”.

Autre changement notoire : le choix des foils. Maxime s’est intéressé aux appendices de 11th Hour Racing Team-Alaka’i qui ont démontré leur efficacité dans toutes les conditions. “Ce sont les meilleurs foils qu’on ait fait aujourd’hui” s’enthousiasme Guillaume Verdier. “Les premiers foils d’Apivia étaient très efficaces mais nous avons préféré une version plus maniable qui a démontré une plus grande stabilité de vol. Encore une fois, notre volonté est de tendre vers des vitesses moyennes plus élevées” complète le skipper.

Débuté au printemps 2021, le chantier de l’IMOCA tient le tempo annoncé. La coque a été démoulée. Les équipes de MerConcept assemblent désormais toutes les pièces de ce puzzle géant. “La job list de ce début d’année est dense” reprend Maxime qui, à peine rentré d’une ascension express du Kilimandjaro, se projette déjà sur son prochain Tour du Monde. “Nous travaillons actuellement avec Philippe Laot sur l’ergonomie intérieure et extérieure du bateau avec la partie couchage qui sera en bio composite. Je dois aussi valider l’ensemble du dispositif électronique embarqué. En parallèle nous décidons du premier jeu de voile qui va nous servir pour la Route du Rhum. Avoir déjà fait le tour du Monde nous fait gagner beaucoup de temps” confirme le marin. Fin mars le pont, dernière pièce majeure, sera greffé à la coque avant d’entreprendre les finitions avec l’accastillage et la décoration “Nous avons un gros dossier autour de la peinture que nous impose ce magnifique dragon. C’est un vrai travail d’artiste !”

La mise à l’eau du dragon est prévue mi-juin à Concarneau.

Un hiver au Havre

janvier, 12Belem...

L’hivernage du trois-mâts Belem se poursuit au Havre. Les techniciens s’affairent à bord du voilier afin qu’il soit totalement opérationnel pour les belles navigations qui s’échelonneront d’avril à octobre. Le Belem sera sorti de l’eau du 24 au 30 janvier au chantier havrais Naval Project et le petit roof est en cours de restauration en collaboration avec le conservatoire maritime du Havre.

Le petit roof restauré avec des personnes en réinsertion

L’objectif de cette pause hivernale au Havre est de préparer au mieux le Belem pour la saison de navigation. L’équipe de la Fondation Belem sur place œuvre quotidiennement pour et a du pain sur la planche afin de fiabiliser le trois-mâts. Cela passe par de la maintenance classique de la mature, des ponts et des voiles mais également par un chantier plus important autour du petit roof. Le conservatoire maritime du Havre intervient sur cette réfection pour les vernis des meubles (banquette et table) et fait appel à une équipe de personnes en réinsertion par l’emploi. La valorisation du patrimoine, comme le petit roof du Belem est un sujet fédérateur, stimulant la motivation au travail et favorisant l’intégration dans la vie active.

Il reste des places pour naviguer à bord du Belem

D’autre part, c’est d’ailleurs souvent un grand moment, le grand Belem sera sorti de l’eau du 24 au 30 janvier au port du Havre, l’occasion d’inspecter sa carène et de lui refaire une beauté. « La restauration du Belem avance à grand pas, le chantier hivernal du Belem aussi » indique Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation. « Nous sommes dans les temps afin d’être opérationnel début avril pour le début de notre saison qui va amener de nombreux passionnés en Manche, Mer du Nord et Altantique. Le Nautic de Paris, comme d’habitude, a été une bonne vitrine pour la Fondation. De nombreux passionnés attendaient ce salon pour choisir leurs séjours de navigation. Plus de la moitié des places sont d’ores et déjà réservées, ce qui nous permet d’envisager l’année avec optimisme malgré la pandémie qui reste malheureusement virulente. »

Le Belem réalise pour la première fois son hivernage au Havre en partenariat avec la ville du Havre, HAROPA Port et son mécène la Caisse d'Epargne Normandie.