Les leçons du Grand-Bornand

Emilien Jacquelin est de retour à l’entrainement, quatre jours après un décevant week-end au Grand-Bornand. Cette troisième étape de la Coupe du Monde de biathlon, cochée par tous les athlètes Français, n’a pas produit les résultats espérés. Lucide et revanchard, le Villardien mesure, avec un brin d’amertume, la distance entre le potentiel affiché depuis le début de la saison, et les manquements subis durant le grand rendez-vous savoyard. A l’évidence, sa forme physique du moment, combinée à une confiance retrouvée sur le pas de tir, méritait de bien meilleures issues que celles signées devant l’extraordinaire public de la seule étape française du circuit de la Coupe du Monde. Emilien n’oubliera rien, de cet amour donné sans retenue, ni de ses troubles à gérer tant d’énergie, tant d’envie de bien faire, qui l’ont pourtant poussé trop souvent à la faute. Les fêtes de fin d’année s’avancent, qu’Emilien traversera avec le juste compromis plaisir-modération propre à tout athlète de haut niveau. Toute sa concentration est déjà portée à retrouver l’état d’esprit du début de saison, conforté par la certitude d’être en phase ascendante dans son état de forme physique.

 

Pas de coup d’arrêt !

« Oui le Grand-Bornand m’a énervé! » Emilien Jacquelin sans artifice, se livre avec cette candeur spontanée si propre à son attachante personnalité. « J’ai abordé cette troisième étape de Coupe du Monde dans un bel état d’esprit » explique-t’il, « et dans un état de forme ascendant, combiné à une belle évolution dans ma manière de faire. Je suis déçu de ne pas avoir su maitriser mon biathlon dans cet environnement où tout pourtant m’était acquis. Je me suis mis beaucoup de pression, et n’ai pas su canaliser cette énorme énergie venue des tribunes. Je me suis déconnecté de l’état d’esprit qui m’animait en début de saison et l’envie de trop bien faire m’a poussé à la faute. » Les jambes, la glisse, le ski, sont pourtant bien au rendez-vous et Emilien peut se targuer d’excellents temps de ski, face à une armada Norvégienne plus compacte et redoutable que jamais. Point de crispation particulière en ce qui concerne le tir. « Le Grand Bornant ne marque pas de coup d’arrêt en ce domaine » insiste le double champion du monde de poursuite. « Je suis en droite ligne avec mes objectifs et avec ce que j’ai mis en place sur le tir. »

 

La très relative trêve de Noêl

Deux petites semaines le séparent du prochain rendez-vous en Coupe du Monde, à Poljuka en Slovénie, du 5 au 8 janvier prochains. « Un site que j’apprécie et qui me renvoie à mes premiers grands succès de 2021.  Mais je ne veux pas revivre cet excès de pression du Grand-Bornand, et me sentir obligé de performer au point de passer à côté de mes fondamentaux » martèle-t’il. La relative trêve de Noêl, avec cette importante reprise de préparation à base de gros volume physique, sera propice à évacuer les démons du Grand-Bornand, et à renouer avec la simplicité et la sérénité du début de saison. « Je ne me projette pas au delà des championnats du monde à Oberhof du 8 au 19 février » souligne Emilien. «  A la même époque l’an passé, j’étais en tête de la Coupe du Monde. Je ne me focalise pas outre mesure sur ma troisième place actuelle. Je veux donner 100% de mes capacités à chaque course, épreuve après épreuve. Je sens que ma forme physique continue de monter et l’objectif est d’arriver à mon maximum pour les Mondiaux. Je ne veux plus revivre cette frustration du week-end dernier, celle de ne pas avoir su réaliser ce que je sais pouvoir faire. Le Grand-Bornand est en cela une excellente leçon. »

Restauration inédite de la coque du trois-mâts BELEM à Saint-Nazaire

Le trois-mâts Belem subît cet hiver à Saint Nazaire une restauration historique : le remplacement complet de la partie de la coque située sous la cale machine. Une opération, jamais réalisée sur un navire aussi ancien, construit en 1896.

Un bloc neuf pour réparer la coque et pérenniser la navigation du Belem

Les tôles constituantes de la coque du Belem – comme toutes les coques en acier –  subissent naturellement des pertes d’épaisseur. En particulier, la zone la plus basse du navire, située sous la cale machine, réceptacle des eaux usées, supporte une double corrosion, interne et externe. Son usure avancée pourrait faire stopper la navigation du trois-mâts si rien n’était fait pour la restaurer.

Bureau Veritas, la société qui certifie depuis plus de 40 ans le navire, doit tirer la sonnette d’alarme quand les tôles d’acier perdent plus de 20% de leur épaisseur. À ce point critique, le navire devient inapte à la navigation. C’est précisément pour éviter qu’il perde sa certification, qu’ont été décidés les travaux de restauration hiver 2022-2023.

La Fondation Caisse d’Epargne Belem a opté pour la plus pérenne des solutions : remplacer l’ensemble du bloc cale machine par un bloc neuf, plutôt que d’injecter des renforts d’acier au niveau des zones affaiblies. Une décision lourde financièrement – cout estimé à 1,7 million d’euros – mais qui va permettre de prolonger les activités en mer du plus ancien grand voilier français toujours en navigation. Cet investissement va permettre à la Fondation de poursuivre sa mission fondatrice : permettre au plus grand nombre d’embarquer à bord du Belem et vivre une aventure unique au monde.

Des partenaires d’envergure autour d’un chantier historique 

La Fondation Caisse d’Epargne Belem engage ces travaux d’envergure, entourée de nombreux partenaires techniques et financiers : V.Ships France, le nouveau gérant nantais du Belem, chargé d’entretenir le navire, a piloté le choix de la solution de restauration et du chantier et supervise l‘ensemble des opérations. Eiffage Energie Systèmes – Clemessy Services a été retenu comme chantier pour effectuer les travaux à Saint-Nazaire. Le Ministère de la Culture, au travers de ses services déconcentrés en Pays de la Loire, a autorisé les travaux sur le Monument Historique, en s’appuyant sur l’expertise de Célestin Delaporte, spécialiste des navires à coque en acier. La DRAC Pays de la Loire s’engage également à soutenir de manière conséquente le financement de ces travaux. Les collectivités territoriales : la Région Pays de la Loire, le Département de Loire Atlantique, Nantes Métropole et la Ville de Nantes sont également sollicités pour contribuer au financement de ce chantier qui s’annonce historique. Enfin, la fondation fait appel à la générosité des Amis du Belem, donateurs particuliers engagés dans la sauvegarde dernier grand voilier français toujours en navigation.

Jérôme LECAMP, Directeur Département Arrêt Eiffage Energie Systèmes – Clemessy Services (EES – CYS) confie l’état d’esprit avec lequel il entame ce chantier : « C’est une grande fierté de pouvoir effectuer ces travaux de maintenance de si grande ampleur sur ce navire patrimonial maritime français. Nous sommes confiants. Le navire est de conception robuste et nous avons déjà pratiqué ce genre d’opération, comme sur le Plastic Odyssey. Mais ces travaux serviront d’exemple. Ils sont historiques pour le Belem car jamais opérés sur un navire de cet âge. Enfin, notre responsabilité sera de respecter les enjeux de sécurité, qualité et délai. »

Solidaires En Peloton – ARSEP, de retour à la maison !

En fin de journée, l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP sera enfin de retour à Saint-Malo, son port d’attache, après une longue épopée et depuis son malheureux chavirage sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe survenu le 12 novembre dernier alors qu’il était en tête des Ocean Fifty. Thibaut Vauchel-Camus et son équipe vont peu à peu tourner la page et se transposer sur 2023 avec une participation au Pro Sailing Tour et à la Transat Jacques Vabre.

L’élan de solidarité a été fort, très fort depuis l’accident de route survenu sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. D’abord, grâce à la compétence de l’équipage du Mérida qui a réussi à remettre le multicoque à l’endroit malgré des conditions météo musclées au large des Açores mais aussi grâce au soutien sans faille des nombreux supporters du Défi voile Solidaires En Peloton et de ses partenaires. Après une légère pause en Guadeloupe pour remercier, Thibaut Vauchel-Camus, accompagné de son fidèle préparateur en chef, Laurent Gourmelon, sont repartis sur l’île de Sao Miguel où ils avaient laissé le voilier alors déjà doté d’un gréement de fortune particulièrement performant et ont repris la mer le 5 décembre.

« Il a fallu attendre une météo compatible avec notre gréement, à savoir pas trop de vent et du portant » explique Thibaut. « Une fois les conditions réunies, nous avons navigué durant quatre jours et parcouru 800 milles en direction de Povoa de Varzim, au nord de Porto, Portugal. Cette nav s’est bien déroulée et notre gréement nous a donné satisfaction. Nous avons ensuite réussi à traverser le golfe de Gascogne en s’offrant des pointes à plus de 25 nœuds pour arriver jusqu’à Brest. Le bateau y patiente depuis quelques jours car la météo en Manche ne nous permettait pas de ramener Solidaires En Peloton – ARSEP en toute sécurité. »

Le trimaran bleu fait désormais route vers Saint-Malo qu’il atteindra en fin de journée. « Ce sera un vrai soulagement de ramener notre bateau à son port d’attache avant Noël et après toutes ses mésaventures. C’est la fin de notre épisode Route du Rhum et cela marque le début d’un nouveau cycle. »

Solidaires En Peloton – ARSEP va ainsi entrer en chantier pour de longs mois, une totale révision, des réparations, la construction d’un nouveau mât, de nouvelles voiles et d’une casquette. « Nous allons avoir beaucoup de travail afin de se retrouver dans de bonnes dispositions pour 2023 » ajoute Thibaut qui tient à remercier toutes les personnes qui ont soutenues son équipe dans ces moments difficiles. « Notre projet a toujours été unique. Je l’ai fortement senti ces dernières semaines. Dans l’adversité, j’ai été beaucoup aidé pour rebondir au mieux. J’ai aussi vraiment pensé à de nombreuses reprises aux patients atteints de la Sclérose En Plaques qui rebondissent tout le temps et qui m’ont vachement boosté au fil de mes dernières péripéties, moi qui contrairement à eux ait choisi mes difficultés. »   

Thibaut et son équipe sont à la recherche de moyens supplémentaires afin de s’aligner sur les compétitions véliques de 2023 et poursuivre leurs nombreuses actions solidaires, notamment sur l’eau, avec la Fondation ARSEP et les patients atteints de scléroses en plaques.

Perrine Laffont Métronomique

ALPE D’HUEZ, FRANCE – DECEMBER 16: Perrine Laffont of Team France takes 2nd place during the FIS Freestyle Ski World Cup Men’s and Women’s Moguls on December 16, 2022 in Alpe d’Huez, France. (Photo by Paul Brechu/Agence Zoom)

La skieuse ariègeoise, Perrine Laffont, 24 ans, signe deux belles deuxièmes places (en simple et en parallèle) sur l’étape de Coupe du Monde de ski de bosses française qui avait lieu depuis jeudi à l’Alpe d’Huez. La Championne Olympique monte cinq fois sur le podium en cinq courses depuis le début des hostilités internationales à Ruka (Finlande) début décembre puis à Idre (Suède) et jusqu’à ce jour sur la magnifique piste de l’Alpe d’Huez. En huit ans d’activité au plus haut niveau, Perrine cumule 48 podiums. La sportive continue d’affoler les compteurs. Elle avait quelques doutes suite aux derniers Jeux Olympiques, il est clair qu’ils sont désormais totalement dissipés. Perrine est totalement aux affaires et, après une vraie bonne pause dans les semaines qui viennent, va pouvoir reprendre sa marche en avant face à une concurrence de plus en plus aiguisée mais qui devra faire largement attention à la reine des bosses.

« C’est juste incroyable » a déclaré Perrine à son arrivée de la course en parallèle qu’elle termine donc à la deuxième place cet après-midi. « La fatigue a commencé à se faire sentir car nous avons enchaîné trois semaines de compétition depuis le début de la Coupe du Monde 2022 – 2023. Faire tous les runs et toutes les finales, c’est beaucoup émotionnellement mais aussi physiquement. Je suis contente car j’ai été me chercher à l’Alpe d’Huez ! 5 courses, 5 podiums, c’est une sacrée belle régularité. Je suis satisfaite du travail effectué avec mon nouveau staff en Equipe de France et personnel. Le ski se met petit à petit en place. C’est que du positif. La pause va faire du bien et je sens que nous sommes en pleine progression pour 2023, la suite de la Coupe du Monde et le Championnat du Monde. Je tiens évidemment à féliciter Ben Cavet pour sa superbe performance aujourd’hui mais aussi les organisateurs de la compétition, l’encadrement de l’Equipe de France, l’association Wad, mes partenaires, ma famille, mes supporters qui sont toujours au rendez-vous. »  

La suite de la Coupe du Monde aura lieu à partir du 27 janvier à Val Saint-Côme puis le 2 févier à Deer Valley aux Etats-Unis en enfin le 17 mars à Almaty (Kazakhstan). Le Championnat du Monde de la discipline se tiendra à Bakuriani (Géorgie) du 19 février au 6 mars.

 

Qui sont les lauréats ATOUT SOLEIL 2022 ?

Soutenir et valoriser des associations qui réalisent des projets innovants dans les domaines de la santé, de la prévoyance et de l’aide sociale, telle est la vocation de l’opération de mécénat Atout Soleil portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », depuis 2007.

Pour sa 15ème édition, le prix Atout Soleil a été remis hier soir à quinze associations qui ont développé des initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes pour (Re) vivre ensemble et limiter les effets durables de la crise sanitaire et des autres crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes.

Les 15 vainqueurs portent des projets pour lutter contre le cyber harcèlement, le décrochage scolaire, l’orientation subie, agir face aux violences intrafamiliales, …Ils ont été identifiés grâce à l’appui et la force du maillage territorial des réseaux commerciaux de Generali.

Les lauréats 2022 :

L’association « 10 jours sans écrans », implantée à Bayonne. Sa particularité ? Aider les parents et les enfants à mieux maitriser leur temps d’écran grâce à un défi collectif de déconnexion numérique.

L’association « AFEV Nantes ». Sa particularité ? Mobiliser des étudiants pour accompagner des enfants vers la lecture et créer du lien dans les quartiers populaires et prioritaires de la ville.

La compagnie de théâtre « Aziadé », qui se produit en Île-de-France et sur l’Île de la Réunion. Sa particularité ? Proposer des pièces de théâtre participatives aux établissements scolaires pour aborder des sujets sensibles comme le cyberharcèlement ou l’addiction aux écrans

L’association « Coup de pouce », présidée par Nicole Notat. Sa particularité ? Agir de manière précoce auprès des enfants présentant un risque de décrochage scolaire en associant étroitement les parents et la communauté éducative.

L’association « La Compagnie de l’Ange Ingénu », implantée dans les Pyrénées-Atlantiques. Sa particularité ? Sensibiliser les adolescents aux différentes formes de harcèlement à travers une pièce de théâtre, des débats et des ateliers.

L’association « La maison des droits des enfants et des jeunes », implantée à Toulouse. Sa particularité ? Prévenir et accompagner les victimes et auteurs de cyberviolence en s’appuyant sur des outils juridiques.

L’association « Les maisons de Joseph », implantée à Nice et à Dijon. Sa particularité ? Répondre aux difficultés d’intégration des personnes réfugiées et de leurs enfants en agissant sur le plan scolaire, psychologique et social.

L’association « Educa-Cité », implantée à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Sa particularité ? Lutter contre le décrochage scolaire précoce des enfants et des adolescents les plus fragiles scolairement en particulier dans les quartiers populaires.

L’association « En avant toute(s) » à Paris. Sa particularité ? Proposer une plateforme nationale de tchat gérée par des professionnels permettant aux jeunes de 10 à 14 ans une prise de conscience sur les comportements abusifs et toxiques et un soutien adapté.

L’association « Énergie Jeunes du Morbihan », implantée à Vannes. Sa particularité ? Concevoir et réaliser bénévolement des actions éducatives dans les établissements scolaires au service de la réussite scolaire pour tous, en priorité dans les quartiers peu favorisés.

L’association « Seuil », créée en 2003 par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier. Sa particularité ? Proposer une marche éducative de plusieurs mois pour amener des jeunes de 14-18 ans en grande difficulté à franchir un seuil dans leur vie et se réinsérer socialement/professionnellement.

L’association « TADAM », agissant en Île-de-France et dans la région Grand-Est. Sa particularité ? Proposer des programmes d’interventions reposant sur une méthode adaptée aux jeunes afin de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire.

L’association « Transonore », agissant en Île-de-France et notamment en Seine-Saint-Denis. Sa particularité ? Proposer aux jeunes collégiens, par l’intermédiaire du reportage radio, une sensibilisation aux enjeux écologiques, sociaux et démocratiques et des ateliers pratiques donnant à voir les métiers liés au développement durable, à l’économie sociale et solidaire.

L’association « Valdocco Marseille ». Sa particularité ? Mettre son savoir-faire éducatif au service des jeunes, des habitants et des acteurs des quartiers Nord de Marseille pour prévenir et lutter contre le décrochage scolaire et favoriser le vivre-ensemble.

L’association « Women Safe & Children ». Sa particularité ? Sensibiliser et former les professionnel.les de première écoute à prendre en compte l’enfant exposé aux violences notamment dans les territoires ruraux.

Chronique des associations

Bonne entame pour Perrine Laffont

Perrine Laffont débute de belle manière sa saison en Coupe du Monde à Ruka en Finlande. Cet après-midi, la Championne Olympique de ski de bosses 2018 termine à la deuxième place en single derrière Jakara Anthony. Perrine et l’équipe de France de ski de bosses se tourne désormais vers Idre en Suède les 10 et 11 décembre.

Perrine Laffont, heureuse à son arrivée : « Cela fait du bien une journée comme ça car il y avait un peu de stress pour le début de la Coupe du Monde et la première de la saison. Le travail a payé avec mon nouveau staff. Je n’ai pas encore sorti toutes mes nouvelles armes notamment un nouveau saut. Tout ça est de bon augure pour la suite et notamment la Suède dès la semaine prochaine. »

Albert Bedouet, entraîneur de l’Equipe de France de ski de bosses : « C’est juste génial pour Perrine de commencer comme ça. Elle a bien géré cette journée dans une atmosphère de rentrée qui est toujours particulière. Elle a évidemment encore une marge de progression pour la suite. »