Un monocoque de 60 pieds IMOCA en construction pour Thomas Ruyant

TR Racing, la nouvelle structure du navigateur – entrepreneur Thomas Ruyant, a mis en construction début août 2018 un monocoque de 60 pieds IMOCA « dernière génération » destiné à disputer le prochain Vendée Globe en 2020. Un groupe d’investisseurs épaule le navigateur Dunkerquois dans sa démarche.

Les dessins du voilier sont signés Guillaume Verdier et c’est le chantier Italien Persico qui procède actuellement à la construction du bateau. La mise à l’eau est prévue pour juillet 2019.

TR Racing est à la recherche de partenaires pour soutenir son programme sportif. C’est véritablement un projet haut de gamme unique, clé en main, que propose Thomas Ruyant.

Thomas Ruyant : « Ce projet intègre toute mon expérience, tout mon savoir-faire glané sur tous les supports et depuis près de 20 ans, de Mini Transats en Route du Rhum en Solitaire du Figaro ou Vendée Globe. Grâce à un groupe d’investisseurs, mes équipes techniques et logistiques sont constituées et la construction progresse dans le bon tempo pour aborder sereinement le prochain Vendée Globe. Il me faut maintenant réunir des hommes et des entreprises sensibles à la passion qui nous habite et désireux de partager ensemble une formidable aventure. »

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Le programme sportif : il sera composé de toutes les épreuves du circuit IMOCA, nouvellement renommé « l’IMOCA Globe Series », ce qui inclut la Jacques Vabre 2019, la Transat Anglaise et la Transat New York-Les Sables en 2020 avant le Vendée Globe 2020-2021. Par la suite, il y aura aussi la Route du Rhum 2022.  

L’équipe TR Racing par Thomas : « Laurent Bourgués, avec qui je travaille depuis plusieurs années, est en charge de la coordination technique. Le team s’est renforcé avec François Pernelle comme responsable du bureau d’étude. Antoine Koch travaille avec nous sur la phase de conception avec des dossiers bien précis comme les appendices ou le plan de voilure. Marcus Hutchinson a également rejoint l’équipe et apportera sa longue expérience de la course au large… »

La Fondation Belem propose 1200 places pour embarquer à bord du trois-mâts en 2019 entre Nice et Stockholm  

La Fondation Belem a dévoilé ce matin la saison 2019 du trois-mâts Belem avec 25 navigations ouvertes à tous entre 3 et 9 jours sur un parcours maritime d’une ampleur exemplaire : début de saison en Méditerranée – Côte d’Azur, golfe du Lion, Costa Brava. Puis contournement de l’Espagne et du Portugal via Gibraltar, printemps en atlantique destination la mer du Nord et la Baltique jusqu’en Suède (Stockholm) via les Pays-Bas (La Haye), le Danemark, la Norvège (Oslo), l’Ecosse (Edimbourg) et l’Angleterre (Londres).  Ce programme sera présenté au Nautic de Paris sur le stand de la Fondation Hall 1 D1 et les amoureux du Belem, novices ou initiés, peuvent dès maintenant réserver leur navigation sur www.fondationbelem.com.

Ces navigations s’adressent à tous dès 14 ans : pas besoin d’être voileux, amariné ou sportif, il suffit juste d’être curieux et d’avoir envie de participer à la vie à bord d’un trois-mâts de légende, encadré par un équipage de 16 marins professionnels. Un programme parsemé de mouillages et véritables escales au cœur des îles telles que Gotland, Scilly, Wight, Jersey.

Le Belem, présent à l’Armada de Rouen, est ouvert 38 jours tout au long de la saison 

Une saison rythmée par la participation du navire aux trois plus importants évènements maritimes en 2019 : Débords de Loire à Nantes, la très attendue Armada de Rouen et la Tall Ships Regatta entre Le Havre et Aalborg au Danemark. Un tour d’Europe au cours duquel le trois-mâts ouvre ses ponts aux visiteurs sur 38 journées d’escale à Port-Vendres, Nice, Marseille, Sète, Bordeaux, Nantes, Rouen, La Haye, Dunkerque, Dieppe, Calais, Saint-Malo et Granville.

Un espace interactif au Nautic

Pour ce temps fort hivernal, la fondation quitte ses bureaux pour aller à la rencontre de son public au Nautic de Paris Porte de Versailles (8-16 décembre). Elle propose aux visiteurs du salon un espace interactif de découverte de son programme, un lieu de rencontre et d’échange avec des membres d’équipage et d’anciens navigants ainsi qu’un bureau plus confidentiel pour s’inscrire à une navigation. Temps fort commercial également avec 10 jours de « prix spécial salon » pour toute inscription effectuée avant le 16 décembre 2018.

Informations presse : vous êtes les bienvenus sur le stand de la Fondation Belem lors du Nautic de Paris afin de rencontrer l‘équipe de la Fondation et nous faire part de vos envies de navigation à bord du Belem en 2019 !

TB Press, pour les engagements sociétaux

Generali
Maison des familles des Apprentis d’Auteuils
11 rue du Puits à Mulhouse
© Jean Francois Badias / Andia.fr

L’Agence TB Press s’est spécialisée ces dernières années dans la mise en avant d’engagements sociétaux forts… C’est le cas avec le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP qui porte les couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, avec l’association Le Souffle du Nord qui booste de belles initiatives solidaires dans les Hauts-de-France, avec la Team Aïna qui à travers le voilier Aïna, enfance et avenir soutient les enfants démunis malgaches mais également avec Generali France. L’assureur français est un pionnier en la matière et, en toute discrétion, met en place des actions particulièrement vertueuses. La démarche Sport responsable est un bon exemple de l’implication de Generali ou comment zoomer sur des structures sportives ayant des initiatives en matière d’éco-responsabilité, d’insertion, de reconversion, de santé, de fairplay… La Fondation The Human Safety Net est enfin une superbe idée d’aide à la parentalité. TB Press est fière de contribuer à la médiatisation de ces engagements à travers des retombées significatives en presse locale, régionale et nationale.

Zoom sur THSN !

Un programme national d’aide à la parentalité

Le programme THSN pour les familles de la fondation Generali a pour but d’accroître les chances de réussite des enfants issus de milieux défavorisés et vulnérables via des actions à destination de leurs parents. En soutenant neuf initiatives locales d’aide à la parentalité, comme celle de la Maison des familles de Bordeaux, la fondation THSN crée un réseau national de solidarité inédit.

D’ici 2019, Generali ambitionne d’ouvrir des « espace THSN pour les familles » en partenariat avec 4 autres associations : la sauvegarde des familles de Bordeaux, Intermèdes Robinson, Ecole des parents et des éducateurs des Bouches du Rhône et Restos bébé du cœur d’Agen. sur chaque site associatif.

Jean-Laurent Granier, Président-Directeur général de Generali France : « L’objectif est d’aller au-delà de notre métier d’assureur, tout en activant les mécanismes fondamentaux de solidarité et de mutualisation qui le régissent, pour constituer un réseau d’entraide international. »

 

A propos de l’association Le Souffle du Nord :

Créée en 2015 sur le territoire des Hauts-de-France, l’association Le Souffle du Nord a pour ambition de révéler les initiatives positives, donner l’envie et l’opportunité d’agir utile en mobilisant, reliant, encourageant tous les acteurs de la région.

En 2018, elle accompagne 2 grands défis sportifs porteurs de sens :

  • Une transatlantique en voilier pour vaincre la maladie de Crohn : Romain Rossi, navigateur amateur, sera au départ de la « Route du Rhum – Destination Guadeloupe » 2018 sur un Class40 sur lequel toute la visibilité est offerte à la Fondation DigestScience
  • Un rallye raid en buggy pour éduquer les plus jeunes à la citoyenneté : Axel Allétru, athlète de haut niveau handi-valide de 28 ans, sera au départ du Dakar 2020 à bord d’un SSV aux couleurs d’EducapCity.

 

A propos de la sclérose en plaques et de la Fondation ARSEP

Maladie inflammatoire du système nerveux central chronique et invalidante, la Sclérose en Plaques survient dans la majorité des cas chez de jeunes adultes, autour de 30 ans. Elle touche 100 000 personnes en France et 2,3 millions dans le monde. 4 000 nouveaux cas par an sont diagnostiqués en France, soit 1 cas toutes les 4 heures et 3 malades sur 4 sont des femmes. C’est également 800 enfants touchés.
Ni la cause, ni le remède ne sont connus actuellement. Seuls existent des traitements symptomatiques de la maladie, la recherche est l’unique espoir des patients pour que demain l’on puisse guérir.
Issue de l’ARSEP créée en 1969, la Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose ePlaques (ARSEP), née le 18 avril 2010, est la seule Fondation reconnue d’utilité publique se dévouant exclusivement à la recherche sur la Sclérose en Plaques. Elle a deux missions essentielles :
– Financer les équipes de recherche qui étudient cette pathologie
– Informer et sensibiliser le public sur les avancées médicales, thérapeutiques et scientifiques.
Son Comité Médico-Scientifique, présidé par le Pr Thibault Moreau (CHU Dijon), sélectionne selon une procédure rigoureuse et impartiale les meilleurs projets de Recherche auxquels sont attribués annuellement près de 2 millions d’euros.Habilitée à recevoir des legs et donations, la Fondation ARSEP ne fait appel qu’à des dons privés et ne perçoit aucune subvention.
https://www.arsep.org/

A propos de Solidaires En Peloton
« Solidaires En Peloton » (SEP comme sclérose eplaques) est la marque sportive qui représente la Fondation ARSEP lors d’événements sportifs. Son but est de faire connaître la sclérose en plaques au plus grand nombre et de communiquer sur les bienfaits du sport dans cette maladie grâce à son implication dans de nombreux événements en donnant de la force à ceux qui n’en ont pas. C’est aussi un moyen de collecter des fonds au profit de la Fondation ARSEP et donc de la recherche sur la maladie.

A propos du Défi Voile Solidaires En Peloton
Créé en 2012 par Victorien Erussard et Thibaut Vauchel-Camus, le Défi Voile Solidaires En Peloton prend racine lors d’une discussion entre amis. Les frères d’une patiente, désemparés par la souffrance de leur soeur et ne sachant plus comme l’aider, se confient à Thibaut et Victorien. Ces derniers, affectés, décident alors de sortir du modèle du sponsoring classique de leurs projets voiles pour les mettre au service d’une cause. Des partenaires mécènes ainsi que des particuliers vont alors soutenir financièrement le budget de fonctionnement du Défi Voile afin que la Fondation ARSEP soit pleinement bénéficiaire des dons générés par cette mise en lumière.
Un important pôle de partenaires engagés se forme (Sanofi genzyme, Thelem Assurances, Delanchy, Tomate Jouno, Concept Ty…), pérennisant l’action au fil des ans.

 

Perrine Laffont, des ambitions plein la tête

Ces derniers mois ont été studieux pour Perrine Laffont qui a multiplié les stages et les sessions d’entraînement avec l’équipe de France de ski de bosses, travaillant alors de nouvelles figures et notamment un backcross cork7 (un 720° la tête en bas et avec les skis croisés) qu’elle devrait présenter lors de la première Coupe du Monde de sa saison 2019, à Ruka, en Finlande, le 7 décembre prochain. Pas question, en effet, pour la Pyrénéenne, championne olympique en titre et actuelle numéro 1 mondiale, de s’endormir sur ses lauriers. Bien au contraire même. La jeune femme de 20 ans a de nouvelles ambitions plein la tête et vise notamment l’or au championnat du monde en février, aux Etats-Unis. Mais qu’est-ce qui la fait courir ? Quels sont ses moteurs ? Comment fonctionne-t-elle ? Eléments de réponse.

Depuis sa médaille d’or olympique décrochée à Pyeongchang, en Corée du Nord, le 11 février dernier, puis son globe de Cristal obtenu le 19 mars suivant, Perrine Laffont ne s’est accordé qu’un mois de répit, en avril dernier, avant de rempiler et de se fixer de nouveaux objectifs. « Depuis les J.O., j’ai été beaucoup sollicitée. Ma vie s’est accélérée de plus en plus. Dans un premier temps, j’ai eu envie de me poser et je me suis enfermée tranquille à la maison, sans voir personne ou presque mais très vite, naturellement, j’ai eu besoin de repartir en vadrouille, de remonter sur les skis », explique la Pyrénéenne, vraie compétitrice dans l’âme. « J’ai besoin de confrontation. J’ai toujours envie de gagner, et c’est vrai dans tous les domaines, que ce soit lors d’une partie de jeux de société, lors d’une partie de bowling en famille… Je suis constamment dans la compét », assure la jeune championne qui est à la fois grisée par la victoire quelle qu’elle soit, mais aussi l’adrénaline générée par son sport. « Le ski de bosses me procure des sensations uniques. Lorsque je le pratique, je me régale et c’est essentiel. Si on pratique un sport à haut-niveau sans amour pour ce que l’on fait, c’est quasiment voué à l’échec car s’il y a des moments forts, il y a aussi des moments où ce n’est pas la joie et ces derniers ne sont acceptables que si l’on aime profondément ce que l’on fait », note Perrine qui n’a pas peur d’évoquer les sacrifices qu’impliquent parfois le sport de haut-niveau. « Adolescente, je n’ai pas fait pas la fête, je ne suis jamais partie en vacances avec mes potes… Reste que cela a toujours été un choix. J’ai toujours eu des gros objectifs et j’ai toujours su que j’étais obligée de passer par là pour les réaliser. Aujourd’hui, je ne regrette rien du tout. J’ai une vie extraordinaire et je sais que si j’en suis là où j’en suis, c’est parce que je me suis donné les moyens. En plus de ça, j’ai toujours été très bien entourée, même dans les moments difficiles, ce qui m’a toujours permis d’avancer », souligne la championne olympique dont la scolarité a forcément parfois été mouvementée.

Un entourage solide

« A l’école, ça n’a, de fait, pas toujours été facile. Je rentrais de compétition crevée, souvent tard dans la nuit le dimanche, et le lundi matin je rattaquais une semaine de cours. L’année du bac, j’ai raté des semaines et des semaines de classe. Parfois, il m’arrivait de craquer, de penser que je n’y arriverais jamais quand je me rendais compte de la charge de travail que j’avais pour rattraper mes absences. Ca s’est très souvent transformé en bourrage de crâne mais j’ai eu la chance d’avoir de super profs à Font Romeu qui m’ont bien accompagnée », assure Perrine qui a longtemps bourlingué de compétition en compétition en mini-bus avec ses parents. Des parents, spécialistes de la discipline, omniprésents, qui l’ont stimulée depuis toute petite. « J’ai commencé tellement jeune que, forcément, au début c’était pour faire comme eux. Ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi. J’ai des photos où je suis à peine plus haute que les bosses. Je skiais avec ma tétine accrochée à ma combinaison. Mais ça m’a tout de suite plu », détaille la jeune femme qui a fêté ses 20 ans le 28 octobre dernier. « Je garde de très bons souvenirs de ces étés où on allait sur le glacier de Tignes pendant les vacances d’été. Très vite, le ski de bosses a pris une place importante dans ma vie et j’avoue que je ne me suis jamais posée la question de faire autre chose, ne serait-ce que du ski alpin dont l’ambiance me paraissait trop stricte, trop carrée. Les bosses, c’était sans conteste ce qui collait le plus à ma personnalité », assure Perrine avouant par ailleurs avoir longtemps eu besoin d’un petit coup de pied aux fesses pour être stimulée.

Une expérience riche

« Souvent, il fallait me titiller et me mettre une carotte sur le nez que j’aie envie d’aller plus loin. Mes parents ont vite compris que je pouvais papillonner un peu et ils m’ont constamment poussée sauf qu’à un moment, c’est devenu compliqué qu’ils soient mes entraîneurs. Je voulais seulement qu’ils soient mes parents et qu’à la maison on puisse parler d’autre chose que de mon ski. Eux ont eu naturellement eu un peu de mal à le comprendre et c’est pourquoi, en mai 2013, j’ai pris l’initiative de travailler avec une préparatrice mentale. Elle fait un peu le tampon entre eux et moi. Elle a aidé à faire la transition », commente la skieuse qui a ainsi largement gagné en autonomie dans sa manière de fonctionner et qui sait parfaitement là où elle veut aller. « J’aime me faire mal à l’entraînement. Le ski de bosses, c’est vraiment quelque chose qui me procure énormément de plaisir. De plus, cela me permet de voyager, de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes. C’est tellement enrichissant comme expérience ! Moi qui voulais vivre une vie d’athlète de haut-niveau, j’ai aujourd’hui la vie que j’ai toujours rêvé d’avoir », avance la sportive qui poursuit ses études à l’IUT (institut universitaire de technologie) d’Annecy, en DUT techniques de commercialisation, avec un emploi du temps aménagé, mais qui aime pouvoir se ressourcer auprès des siens, aux Monts d’Olmes, dans les Pyrénées, aussi souvent que possible. « Dès que j’ai plus de cinq jours devant moi, je rentre à la maison. Ma famille, mes amis d’enfance… tout ça c’est important pour moi », relate Perrine qui semble avoir trouvé un parfait équilibre à tous les niveaux.

Le plaisir avant tout

« Comme je l’ai déjà dit, j’ai la chance d’être très bien entourée et c’est vrai aussi en équipe de France, avec mes coaches, Ludovic Didier et Lionel Levray, mais aussi les copains. On est tous là pour performer et tous motivés pour progresser. L’ambiance entre nous est géniale et elle contribue à nous faire avancer. Ma co-équipière, Camille Cabrol, fait partie de ma carrière. Si je réussi, c’est en partie grâce à elle. Elle est là quand ça ne va pas et inversement, et c’est pareil avec les garçons. On se pousse les uns les autres et on partage une même devise : se faire plaisir avant tout », explique la jeune athlète qui compte bien le prouver tout au long de la saison qui s’ouvre. « Mon objectif principal, c’est assurément le championnat du monde qui se tiendra en février prochain à Park City, aux Etats-Unis. Bien sûr, je vise aussi la première place au classement général de la Coupe du Monde, j’ai envie de dire comme d’hab’. Les prochains J.O. ? J’ai ça dans un coin de ma tête, bien sûr, mais c’est dans trois ans et notre sport va encore évoluer d’ici là alors je veux prendre le temps d’y penser, même si j’ai conscience que ça passe vite. Pyeongchang, j’ai l’impression que c’était hier. En tous les cas, je sais que c’est un objectif réalisable », termine Perrine Laffont qui se verrait quand même bien devenir la première femme à réussir le pari d’un doublé olympique car pour elle, on l’a bien compris, les défis rendent la vie intéressante, mais les surmonter lui donne un sens.

Le J/99, la nouveauté du Nautic de Paris

Le chantier J Composites, dirigé par Didier Le Moal, et J/Boats présenteront au Nautic (8 au 16 décembre porte de Versailles Hall1 G62), en avant-première, le J/99. Ce voilier de 32 pieds intégre la gamme Sport et est conçu pour la régate au large sans contrainte d’équipage. Il se situera entre le J/88 et le J/111. A la fois accessible, confortable et performant, le J/99 vient renforcer l’attractivité des voiliers J en matière de navigations hauturières.

C’est donc sans grande surprise, après le succès du lancement du J/121, une machine de vitesse pour le large, et la victoire du J/112 Elégance à l’Européen et au mondial offshore 2018, que J/Boats et J Composites présenteront conjointement le J/99 à Paris et à Düsseldorf

Le J/99 dispose de la hauteur sous barrots et d’un plan d’aménagement confortable pour les navigations hauturières. Il combine cela avec un poids plume et la finesse de conduite d’un sportboat. Le plan de pont, quant à lui, est optimisé pour faciliter les manœuvres en équipage réduit et le gréement présentera des nouveaux développements technologiques.

Désormais, les marins cherchent à répondre à l’appel du large, de l’aventure. Les prestigieux évènements (Fastnet, Middle Sea Race, Chicago-Mac) sont en plein essor, au détriment des régates entre 3 bouées. La plupart de ces championnats sont courus sous des règles de handicap précises (IRC, ORC ou ORR), et donc, fort des nombreux podiums des J/ sur ce type d’évènement, Alan Johnstone l’architecte a dessiné le J/99 dans un esprit similaire tout en favorisant les capacités de planning au portant, qui font que les voiliers de cette gamme sport procurent autant de plaisir à naviguer.

Le J/99 est proposé avec un grand nombre d’équipements au choix et quelques nouveautés technologiques, afin de permettre à chacun d’optimiser son bateau pour la navigation au large en double ou en équipage. L’intérieur spacieux comprend deux cabines arrière fermés et symétrique, un siège de table à cartes face à la route, une cuisine en L. Une option pour des couchettes superposées dans le carré est proposée.

Le J/99 est le voilier performant avec hauteur sous barrots à un prix attractif dont les amoureux des sensations à la voile ont toujours rêvé.

Aymeric Chappellier, magnifique 2e !

CLASS 40 n°151 – AINA – CHAPPELLIER Aymeric / 2 ème des Class 40

Arrivé à Pointe-à-Pitre ce mercredi à 1h16 (heure de Paris), Aymeric Chappellier s’est adjugé la deuxième place en Class40 – sans conteste la catégorie la plus fournie et la plus combative de cette 11e Route du Rhum – Destination Guadeloupe avec pas moins de 53 bateaux au départ -, coiffant le britannique Phil Sharp dans les derniers milles après un duel incroyable qui aura tout simplement duré seize jours et demi. Un mano a mano redoutable qui s’est, en effet ouvert dès la sortie de la Manche et qui n’a jamais cessé de s’intensifier jusqu’au début du contournement de Basse-Terre où le skipper d’AINA Enfance et Avenir a définitivement pris l’avantage en faisant preuve d’une audace sans limite, mais aussi d’une détermination sans faille. Car c’est bien à force d’opiniâtreté que le Rochelais est allé chercher cette belle place, que ce soit dans le mauvais temps lors des premiers jours de course, dans les surfs endiablés des alizés, dans les coups durs comme lorsque son spi médium a explosé et qu’il a fallu le réparer ou dans le tour de la Guadeloupe qui s’annonçait piégeur et dans lequel il a lâché ses coups avec précision, sans jamais perdre de vue son objectif.

Si la victoire décrochée par Yoann Richomme dans la catégorie des Class40 est belle, le duel qui a opposé Aymeric Chappellier et Phil Sharp dans cette 11e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe restera à coup sûr, lui aussi dans les annales de la course. Les deux hommes, inséparables du début à la fin, se sont en effet, rendu coup pour coup sur l’ensemble des 3 542 milles du parcours. « Ça a été un coup à toi, un coup à moi, exactement comme cela s’est passé sur toutes les courses du circuit depuis deux ans », a expliqué le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui avait déjà pris le dessus sur son adversaire lors de la Transat Jacques-Vabre et sur les 1000 Milles des Sables, mais qui s’était incliné lors des Sables – Horta, de la Normandy Channel Race ou de la Dhream Cup. « Cette fois, elle a été pour moi. J’ai fait un super coup sous un nuage juste aux abords de l’île. J’ai attaqué dans un grain à 28-30 nœuds sous grand spi et grand-voile haute en partant du principe qu’à 10-15 heures de l’arrivée, je pouvais prendre tous les risques, y compris celui de perdre un spi. Ça a été un peu rock and roll mais c’est passé. Après ça, je ne me suis pas trop posé de question. J’ai coupé au plus court avec juste la peur que ça ralentisse un peu trop à Basse-Terre avec la tombée de la nuit mais quand j’ai compris que j’allais y arriver encore de jour, j’ai relâché la pression », a indiqué le Rochelais qui a finalement terminé avec un peu plus de deux heures d’avance sur son poursuivant. Son meilleur ennemi, comme il le dit lui-même, qui a pourtant souvent eu légèrement l’avantage sur cette transat, comptant même parfois jusqu’à 35 milles de marge. « Ça s’est joué au gré des petits décalages mais aussi de nos pépins techniques respectifs », a détaillé Aymeric qui a bien cru qu’il avait perdu son spi médium et qui s’est acharné à le réparer pour garder toutes ses armes jusqu’à la fin tandis que le Britannique a été confronté à des problèmes de pilote automatique.

« Cette Route du Rhum n’est qu’une étape »

« L’un comme l’autre, on a toujours été à bloc. Ça a vraiment été une course très engagée et j’avoue que je suis vraiment passé par des hauts et des bas en permanence. Au final, je n’ai rien à regretter. Je termine avec le sentiment du travail bien fait et presque pas si rincé que ça car l’an passé, j’ai réussi à trouver des bons modes de réglages de bateau, ce qui m’a permis de m’accorder quelques siestes et de rester lucide aux bons moments. Je savais que la dernière journée allait être longue et j’ai pu rester relativement frais pour bien jouer les petits nuages en mettant des alarmes dès que le vent tournait de plus de 10 ou 15°. Je n’ai jamais rien lâché, je me suis battu jusqu’au bout pour atteindre mon objectif. Ces deux dernières années, j’ai tout mis en œuvre pour être en mesure d’aller faire une belle perf sur cette Route du Rhum. Pour faire partie des favoris. Je n’ai, certes, pas gagné, mais cette deuxième place est une belle récompense malgré tout et je suis heureux de la partager avec Picoty, Brétéché, Realites, Taupin et Volteo, les partenaires du projet, sans oublier bien sûr l’association AINA Enfance et Avenir dont je suis fier de porter les couleurs », termine Aymeric Chappellier qui s’est affirmé, une fois de plus, comme un grand champion. « Nous sommes heureux. Heureux comme tout. Aymeric a fait une très belle course. Il nous a tous fait vibrer et cette deuxième place, il est allé la chercher à la force de se détermination, porté par la belle dynamique des partenaires qui vont tous, forcément, garder des belles images en tête de cette Route du Rhum qui n’est qu’une étape car l’aventure se poursuit », a assuré Stéphane Commery, directeur du projet.