Deux mois après sa belle 2e place de la Solitaire du Figaro 2017, Adrien Hardy s’apprête à disputer son 5ème Tour de Bretagne à la voile. Du 26 août au 2 septembre, cette régate importante du circuit Figaro Bénéteau va offrir un spectacle de très haut vol : 25 équipages sur la ligne de départ, de nombreux skippers 60 pieds (Vincent Riou, Paul Meilhat, Morgan Lagravière, Thomas Ruyant) sans oublier les figaristes les plus affutés (Lunven, Simon, Dalin, Mahé…). Le skipper d’AGIR Recouvrement va former avec Thomas Ruyant un duo redoutable, alliant expérience commune du Figaro et grande polyvalence en course au large. Lors de leur précédente course en double, les deux amis s’étaient fait remarqué par leur 4e place en IMOCA à la Transat Jacques Vabre 2015. Au total, les figaristes vont en découdre sur 5 étapes et 2 tours d’île durant 7 jours de course.
De Saint-Malo à Piriac-sur-Mer en passant par Camaret et Groix, le Tour de Bretagne 2017 sera riche en intensité : « C’est une belle épreuve très complète, explique Thomas Ruyant, j’ai de superbes souvenirs. Je suis très content de retrouver ce circuit, j’ai participé deux fois au Tour de Bretagne, et j’ai terminé 4e en 2013 avec Damine Iehl. C’est une course réputée par son très haut niveau : on y retrouve les cadors du circuit Figaro et de la course au large en général. Adrien fait partie de cette catégorie, il est évidemment en forme avec sa 2e place sur la Solitaire, je suis hyper content de régater avec lui ! J’ai envie de faire une belle régate, de jouer dans le top 5. La navigation en double permet d’optimiser en continu tous les éléments du bateau. »
Fort de sa bonne dynamique sportive, Adrien complète : « J’aborde cette dernière épreuve en confiance, je vais tâcher de poursuivre cette belle saison en figaro. Mais la confrontation sera musclée ! En juillet, j’ai navigué en Class 40 avec Phil Sharp sur les Sables-Horta-Les Sables où nous avons terminé 2e. Avec Thomas, nous n’avons pas eu d’entraînements intensifs pour se préparer au Tour, mais seulement quelques journées. Notre tandem avait très bien marché lors de la Transat Jacques Vabre. Terminer sur le podium serait un très bon résultat, vu le très bon niveau de cette édition. »
Thomas fait partie de ces skippers 60 pieds qui considèrent que le Figaro est un circuit de référence : « Entre 2010 et 2013, j’ai découvert le Figaro et participé à 3 Solitaires. Cette expérience m’a beaucoup servi, car le niveau d’exigence et de perfectionnement qu’on y trouve n’a pas d’équivalent : le Figaro représente l’olympisme de la course au large ! Si je n’ai pas suffisamment disputé de Solitaire pour réussir une performance, j’ai essayé de garder la rigueur et les critères implacables du Figaro en IMOCA. Il y a dans le Figaro une façon de travailler dans le détail, par exemple sur les réglages de voile. »
Le skipper d’AGIR Recouvrement rappelle la spécificité du règlement du Tour : « C’est une course dense, avec 8 à 10 courses selon la météo, qui fonctionne aux points et pas au temps. Les départs seront encore plus importants, car plus serrés que d’habitude, c’est la régularité sans faille qui sera récompensée… »
Le 11e Tour de Bretagne commencera le vendredi 25 août par un prologue puis départ le samedi à 10h30 de l’étape 1 St Malo-Lézardrieux (44 milles).
TB Press est en vacances après quelques mois intensifs autour notamment de Nicolas Lunven Generali, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro, l’équipage du Diam 24 SFS Voile, quatrième du dernier Tour de France à la voile, la victoire de l’Equipe de France de Volley-Ball en Ligue Mondiale, la voilerie All Purpose ou encore les aventures de la Fondation Belem et de son fameux trois-mâts…
Rendez-vous fin août avec le Tour de Bretagne à la voile, la MiniTransat d’Ian Lipinski, la démarche Sport responsable, le Défi Voile Solidaires En Peloton – ARSEP… et une surprise de taille !
Nicolas Lunven (Generali) Vainqueur de la 48eme edition de la Solitaire Urgo Le Figaro2017 – le 23/06/2017
8 ans après sa victoire sur la Solitaire du Figaro, Nicolas Lunven, 34 ans, récidive et gagne avec brio la 48ème édition de la Solitaire Urgo Le Figaro avec 34 minutes et 32 secondes d’avance sur Adrien Hardy. Le skipper Generali rejoint dans la légende de cette épreuve Jean-Marie Vidal, Gilles Le Baud, Guy Cornou, Gilles Gahinet, Armel Le Cleac’h et Nicolas Troussel, tous doubles vainqueurs. Le navigateur morbihannais aura dominé la compétition en remportant deux étapes, des premières pour lui, et en finissant 3ème et 4ème. Il aura fallu à Nicolas une détermination sans faille pour aller au bout de ce rêve tant l’ultime étape, entre Concarneau et Dieppe, qui s’est terminée ce matin aura été semée d’embûches météorologiques. Cette deuxième victoire, la première sous la marque Generali, sur l’une des courses à la voile les plus difficiles au monde en solitaire, couronne le parcours sportif du vannetais. Elle récompense la capacité du membre du pôle Finistère à rester à haut niveau dans la longueur et un talent pur. Elle met aussi sous la lumière Generali, plus ancien partenaire de la course au large en France. Nicolas Lunven, jadis dénommé le petit prince, est devenu roi.
Nicolas Lunven, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro à son arrivée au ponton dieppois :« Quand on a envoyé les spis à Wolf Rock, le scénario a changé. Je me suis mis à aller super vite, j’étais bien inspiré à faire pas mal de bons coups, à revenir sur les bateaux les uns après les autres. Finir 4e à Dieppe et gagner c’est génial ! Encore à Dieppe ! Mais en 2009, c’était une victoire surprise pour moi. C’est un grand soulagement, ce sont des années de travail, j’y pense tous les jours, je suis très ému. C’est probablement ma plus belle victoire tellement il y a eu de travail en amont depuis 2010. Ca fait du bien de couper la ligne ! Adrien Hardy a été égal à lui même avec tout le respect que je lui dois, il a tenté tous les coups qui lui sont passés par la tête avec un taux de réussite anormalement élevé pour un être humain. Il en a fait un de trop en approche de l’île de Wight, il a perdu un peu. Je me suis retrouvé dans le tableau arrière de Macif et Bretagne Crédit Mutuel, j’étais moins inquiet. Toutes les victoires sont difficiles, c’est de l’énergie, du temps, de l’investissement qu’on met pour y arriver… Celle-ci je vais plus la savourer que ma première en 2009. Je gagne deux étapes, je fais 3e et 4e sur les deux autres. C’est le plus beau moment de ma carrière sportive. Je tiens à remercier ma famille, mon entourage et Generali, mon fidèle partenaire depuis huit ans sans qui je ne serais pas là. Je ne pense évidemment pas aujourd’hui à mon avenir, j’ai besoin de repos mais il est très clair que j’ai très envie d’être au départ du prochain Vendée Globe 2020. C’est une possible suite logique dans mon cheminement sportif. »
Jean-Laurent Granier, Président-Directeur Général de Generali France et Membre du Group Management Committee de Generali S.p.A. : « Alors que je viens de prendre mes fonctions au sein de Generali, cette victoire de Nicolas Lunven porte très haut nos couleurs. Pour ma part, j’ai toujours été très impliqué dans les sports collectifs, le rugby en particulier, et je connais moins bien la course au large. Cependant, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’évolution de notre navigateur tout au long de cette Solitaire Urgo Le Figaro, et j’ai salué ses deux victoires d’étapes qu’il a remportées à chaque fois avec brio. Nicolas Lunven a témoigné d’une grande maitrise de son métier, tout autant que de ténacité et de pugnacité face à des compétiteurs redoutables. Autant de qualités qui nous font honneur et doivent inspirer nos équipes dans leur action quotidienne ! »
Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali France :« Voilà presque 30 ans que je m’occupe de sponsoring voile chez Generali. J’attendais ce moment où l’un de nos skippers remporterait enfin pour nous La Solitaire sous la marque qui nous rassemble tous depuis 2007. C’est la récompense de la fidélité. Nicolas résume à lui seul notre histoire avec le monde de la course au large depuis 42 ans. C’est notre deuxième génération de skippers puisque c’est avec son père, Bruno, que nous nous sommes lancés dans ce sport en 1975 grâce à la perspicacité de Laura Vergne qui dirigeait notre branche navigation de plaisance. Depuis 9 saisons, nous avons accompagné l’éclosion de ce grand champion qui a toujours porté haut pour nous les valeurs de l’excellence professionnelle et humaine. Je suis très heureuse de la reconnaissance que cette 2ème victoire dans La Solitaire du Figaro va lui procurer au sein du monde de la course au large et fière que nous ayions misé sur son talent alors qu’il était un jeune espoir de la voile française. »
Retour sur une Solitaire du Figaro maîtrisée
Une victoire historique à Gijon pour Nicolas : le skipper Generali a frappé fort d’entrée de jeu puisqu’il s’imposait en Espagne au terme d’une première étape musclée qui s’est jouée dans des conditions dantesques (50 nœuds) entre le plateau de Rochebonne et l’arrivée. Lors de la traversée du golfe de Gascogne, Nicolas chipait la place de leader à Adrien Hardy grâce à une superbe vitesse au portant. C’était, paradoxalement, pour le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2009 sa première victoire d’étape sur cette épreuve.
Troisième à Concarneau et toujours leader : le navigateur morbihannais est passé par tous les états sur la deuxième étape entre Gijon et Concarneau. Il ne réussissait pas à tirer son épingle du jeu dans la pétole au milieu du Golfe de Gascogne et revenait peu à peu sur la tête de la flotte au passage de Penmarc’h. Dans le petit temps, il donnait alors l’estocade en approche de l’occidentale de Sein et ne cessait pas de se rapprocher du leader lors du contournement de Belle-Ile puis en baie de Quiberon et jusque l’arrivée dans la ville close où il ne passait pas loin d’une nouvelle victoire se faisant, avec Erwan Tabarly, reprendre dans les derniers mètres par Adrien Hardy. Ce dernier avant le troisième acte ne possédait plus que 11 minutes de retard sur le leader Lunven.
Taille patron : sur l’ensemble des 24 heures de Cornouaille, troisième étape en forme de sprint au départ et à l’arrivée de Concarneau, Nicolas faisait une démonstration de vitesse et de placement. Comme dans un rêve éveillé, le skipper Generali menait une bonne partie de la course et ne laissait aucune opportunité de retour à sa concurrence entre Guerande, la Teignouse et l’arrivée. Il enfonçait même le clou reprenant quelques bonnes minutes à son adversaire le plus coriace, Adrien Hardy encore lui.
La Der sous haute tension : ce matin sur le plan d’eau dieppois, l’ultime s’est bien terminée pour Nicolas. Elle avait pourtant moyennement commencé au départ de Concarneau puisque dans le petit temps, le skipper Generali a eu des difficultés à se mettre dans le match n’étant pas toujours inspiré. C’est après la marque de Wolf Rock dans la nuit de mercredi à jeudi que le breton a retrouvé la vitesse sous spi et qu’il est revenu dans le paquet de tête réussissant magistralement à se replacer devant Adrien Hardy. La suite, dans une belle brise, fut une démonstration de marquage et de contrôle. Quatrième à Dieppe, Nicolas pouvait savourer sa victoire finale.
Nicolas, passion « mer et compétition»
Nicolas Lunven est un enfant de l’océan. Dès son plus jeune âge, il arpente les pontons et vogue avec sa sœur et ses parents en direction de la côte Sud de l’Angleterre parfois, en baie de Quiberon souvent et dans le golfe du Morbihan, le jardin pour un vannetais. La voile de compétition n’est pas un virus tout de suite.
Nicolas fait des études. A la Trinité-sur-Mer, il embarque quand même en tant que numéro 1 sur les bateaux du grand Jimmy Pahun ou du yachtman lillois Géry Trentesaux.
L’été, place au Tour de France à la voile, il en enchaîne plusieurs avec Dimitri Deruelle et Maxime Paul, compères récurrents.
En 2007, il se laisse tenter par la solitude en mer et remporte la Solitaire du Figaro au classement bizuth sur un monotype prêté par Charles Caudrelier. 2008, il est coopté par Alain Gautier, toujours sur la Solitaire.
2009, à 26 ans, Nicolas, au nez et à la barbe des plus grands, s’impose sur la Solitaire du Figaro, il porte les couleurs de CGPI, conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants – partenaires de Generali. De 2010 à aujourd’hui, Nicolas porte haut le pavillon de Generali sur les podiums. Après une pause consacrée à la Volvo Ocean Race, au Diam 24, à la Transat Jacques Vabre en monocoque de 60 pieds avec son ami Morgan Lagravière, à la navigation au sens strict, Nicolas revenait sur la Solitaire du Figaro en 2016 en signant une belle troisième place. Attachant, cartésien, méthodique, travailleur, humble, Nicolas repartait de plus belle en 2017 en remportant notamment la Solo Maître Coq, une victoire « déclic » avant la Solitaire puisqu’il n’avait plus remporté de courses sur le circuit depuis 2012 et la Solo Concarneau.
Generali, 42 ans de course au large
L’assureur est le plus ancien partenaire de la course au large en France. Après avoir créé les premières garanties francaises pour la navigation de plaisance en 1951, son histoire dans la voile a débuté en 1975 sur la course de l’Aurore avec Bruno Lunven, le père de Nicolas. Par la suite, plus de 20 skippers ont porté les couleurs de La Concorde, d’Europ Assistance (filiale du Groupe) puis de Generali. C’est le cas de Gilles Le Baud qui a remporté la course de l’Aurore en 1978 sur un voilier dénommé « Kelt – La Concorde », Luc Poupon en 79 et 80, Patrick Eliès en 82, 83 et 85, François Lamiot de 91 à 94, Damien Savatier en 95, Pascal Bidégorry qui gagne la Solitaire du Figaro en 2000 sous les couleurs d’Europ Assistance, Yann Eliès de 98 à 2010 dont deux titres de champions de France et une participation au Vendée Globe, Isabelle Joschke, navigatrice émérite sur le circuit Figaro et en Class 40, et évidemment Alain Gautier, vainqueur de la Solitaire 89 et qui participait au premier Vendée Globe sous les couleurs de Generali-Concorde. Generali a été également partenaire de la Generali Solo, course en solitaire en Méditerranée, et de la Solitaire du Figaro.
Les bleus du volley-ball ont frappé un grand coup ce matin au Brésil en remportant pour la deuxième fois la ligue mondiale, l’une des compétitions les plus difficiles de la discipline. Le groupe de l’excellent Laurent Tillie a réalisé un parcours sans-faute et a impressionné tout au long du Final Six. La finale qui se jouait contre le Brésil, champion olympique en titre, a été une démonstration de talent et de solidarité au pays du Volley-Ball.
La Direction générale, les équipes et les agents généraux de Generali France, partenaire et assureur de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 21 ans, félicitent chaleureusement l’ensemble des joueurs et le staff de ce groupe de géants. L’Equipe de France dont la marque Generali est affichée sur les maillots, apporte une nouvelle belle récompense en terme de visibilité à son assureur : un sponsoring gagnant-gagnant !
Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali en France : « Au nom de Generali France, assureur et partenaire de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 1996, j’adresse mes félicitations à l’Equipe de France de Volley-Ball et aux équipes de la FFVB qui ont permis cette nouvelle grande victoire. Le groupe, dirigé par Laurent Tillie, dans la continuité de ses superbes performances depuis 2015, a réalisé un extraordinaire parcours au Brésil. »
Le jeune waverider brestois a remporté le 11 juin dernier le Championnat d’Europe de Stand Up Paddle Surfing sur le spot de Peniche au Portugal. C’est le premier grand titre international du breton qui est en train de percer de plus en plus la vague !
Benoit Carpentier arpente les plus grands spots du Monde depuis un moment et est devenu, en quelques années, l’une des références hexagonales du Stand Up Paddle dans les vagues à savoir dompter une vague sur une planche et avec une pagaie. Intégré pour la troisième fois à l’Equipe de France, Benoit a frappé fort au Portugal. « Nous n’avons eu que deux séries en cinq jours puis cinq samedi dernier. Il y avait un vent de terre des vagues de 1m20 très propres » raconte Benoit. « J’ai fait de grands scores techniques ce qui m’a permis d’être en tête. C’est évidemment une vraie satisfaction d’être Champion d’Europe. C’est la récompense de beaucoup de travail et d’investissement dans la pratique de ma discipline. »
En janvier, Benoit avait débuté l’année de la meilleure des manières réussissant à se hisser en demi-finale du fameux Sunset Beach d’Hawaï, l’une des étapes les plus importantes du circuit mondial professionnel. Il a aussi pris la route pour deux mois de trip notamment en Australie et en Indonésie. « Ces trois mois d’entraînement ont été bénéfiques dans ma préparation. C’est toujours intéressant de surfer des grosses vagues « world class » comme on dit. J’en ai profité pour réaliser une websérie. J’ai de bonnes sensations sur mes planches Starboard. J’ai l’impression de continuellement progresser autant techniquement que physiquement » indique Benoit, lauréat il y a peu d’un brevet d’initiateur fédéral et qui vogue de petits boulots en petits boulots. « Je ne vis pas encore totalement de mon sport. Je souhaite devenir prof de surf mais, pour l’instant, je suis « ripeur », un petit job de trois semaines ! » Prochain objectif pour le rider : les championnats du Monde début septembre au Danemark.
La remise des trophées du Sport responsable a eu lieu le 15 décembre 2016 au CNOSF à Paris. Le jury des trophées du Sport responsable, présidé par Sébastien Chabal, a rendu son verdict. Les vainqueurs sont l’école du mouvement dans la catégorie « accessibilité », l’amicale de Villeuneuve-la-Garenne dans la catégorie « mixité », le club olympique Rouézien dans la catégorie « santé et sécurité », les écuries de la Grangette dans la catégorie « éco-responsabilité », Marseille Nord handball dans la catégorie « insertion et reconversion », AS Corbeil – Essonne « Fair Play », lames de joie dans la catégorie « autres structures ». Le coup de cœur des internautes est attribué à la fédération française de triathlon. La démarche Sport responsable, initiée par Generali France, fête, cette année, ses cinq ans avec plus de mille clubs labellisés. Elle met en valeur les initiatives exemplaires de structures sportives en adéquation avec les sept points de la charte du Sport responsable.
Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « 311 structures sportives ont répondu cette année à l’appel du Sport responsable dans 42 disciplines. 13 fédérations sont signataires de la charte du Sport responsable. Cette démarche, qui fête, cette année, ses cinq ans est une réussite. Je tiens à féliciter l’ensemble des clubs qui ont répondu présents et qui quotidiennement permette la pratique du sport autrement par des initiatives exemplaires. Il n’a pas été facile pour le jury de sélectionner sept structures mais nous y sommes arrivés. Elles sortent notamment du lot car elles mettent en place des actions sur plusieurs points de la charte du Sport responsable. Rendez-vous en 2017, rejoignez-nous ! »
Marie-Christine Lanne, directrice en charge de la communication et des engagements sociétaux : « Promouvoir la responsabilité sociale et environnementale sur les terrains sportifs auprès des millions de pratiquants permettra au fil des ans d’essaimer les comportements responsables et de réduire le niveau de risques dans la Société. C’est au cœur de notre mission d’assureur. Les trophées du Sport responsable fêtent, cette année, cinq ans d’existence. Cette dynamique qui s’amplifie, signe du succès du concept, permet de mettre en avant les bonnes pratiques en faveur de l’égalité des chances, les réflexes santé et sécurité, la protection de l’environnement et la reconversion des sportifs. Bravo aux vainqueurs et aux 311 structures sportives à avoir répondu à l’appel de Generali. Merci à Sébastien Chabal qui a parfaitement succédé à Zinedine Zidane. Generali est fier de soutenir l’initiative de Chabal Sport Citoyen qui permet à de nombreux sportifs en France de pratiquer sur des terrains multi-sports écoconcus, avec une démarche pédagogique citoyenne pour les jeunes générations. »
Marie-Edith Tassan, présidente de l’Ecole du Mouvement (Nord), vainqueur dans la catégorie « accessibilité » :« Nous nous adressons à tous à l’Ecole du Mouvement. Dès 18 mois, plus de 150 petits bouts participent à nos jeux de motricité. C’est très important dans notre dispositif de développer l’enfant et le socialiser. Ensuite de 5 à 6 ans, nous commençons à proposer la pratique du volley-ball afin que les enfants de 8 ans puissent totalement intégrer nos cours de volley. Nous agissons également en faveur des handicapés. Dans plusieurs communes des environs de Lys-lez-Lannoy, nous avons effectué un audit des clubs capables de recevoir des non valides. Nous avons mis ensuite les clubs et les sportifs en relation et nous continuons à les accompagner. Chaque mardi, nous avons une session de volley-assis. 5 stagiaires de l’Edhec nous aident actuellement à l’organisation d’un tournoi international de volley-assis. Enfin, nous avons fait du sport santé une priorité. Ainsi, des personnes âgées autonomes et non autonomes pratiquent le volley ou d’autres activités vivifiantes. C’est une joie pour l’Ecole du mouvement de recevoir un trophée des mains d’un grand champion comme Sébastien Chabal. L’initiative de Generali, à travers la démarche Sport responsable, est excellente. »
Joris Rougier, directeur de l’amicale de Villeneuve-La-Garenne, club Omnisports (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « mixité » :« Nous sommes sur un territoire ou la mixité culturelle et sociale est forte. 20 communautés se côtoient. Pour certaines filles, il est difficile de pratiquer une activité sportive. Nous les encourageons quotidiennement à venir rejoindre notre club Omnisports en sensibilisant les parents dès l’école maternelle. 75 % des licenciés dans notre section cyclisme sont des femmes. Nous avons aussi beaucoup de jeunes filles qui pratiquent le volley-ball. Depuis deux ans, nous avons monté une équipe de football féminine de 14 à 16 ans. De plus, au-delà de la mixité, notre rôle est de rendre accessible le sport à tous. C’est le cas à Villeneuve-La-Garenne avec des cours de 3 à 80 ans. J’ajoute que l’Amicale est présidée par une femme, Laurence Coronio. C’est un réel plaisir de gagner le trophée du Sport responsable dans la catégorie « mixité ». C’est un grand encouragement pour nous. »
Ludovic Robidas, responsable du Club Olympique Rouézien (Maine et Loire), vainqueur dans la catégorie « santé et sécurité » : « Nous sommes un club omnisport désormais assez reconnu sur la thématique du sport santé au niveau local, régional et national. L’activité physique est un prétexte pour nous afin de créer un lien social entre nos pratiquants. Nous sommes devenus une grande famille dont le leitmotiv est la solidarité.. Notre objectif est de donner du bonheur, voire des sourires dans les regards. Ainsi, nous allons à la rencontre de tous les publics afin de leur proposer de nous rejoindre sans leur mettre de pression. Nous nous adressons à des enfants, des adolescents, des adultes de 18 ans à pas d’âges qu’ils soient valides ou non, isolés ou pas. Cette année, nous avons reçu l’un des prix des talents de la Sarthe. »
Véronique Bouchet, directrice des Ecuries de la Grangette (Aude), vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « Nous sommes partenaires de la ligue protectrice des oiseaux. Nous nous engageons sur nos 20 hectares à protéger notre site et à interdire la chasse sans oublier l’absence totale de pesticides. D’autre part, notre fournisseur d’énergie est ENERCOOP. L’ensemble de notre électricité provient d’énergies renouvelables. Nous disposons de panneaux photovoltaïques, d’un chauffage au bois et aux granules. Nos produits d’entretien sont éco-labellisés et évidemment nous faisons du trisélectifs. Dans le cadre de nos activités, nous intégrons un programme éco-responsable dans notre pédagogie : pas de brutalité avec les poneys, une sensibilisation à l’environnement à travers la prise de conscience des espaces verts ou encore un potager dont s’occupent les enfants. »
Marion Ricardo, pôle développement Marseille Nord Handball, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « C’est mon grand-père qui a fondé cette structure. J’essaie de pérenniser son action. Nous agissons auprès d’enfants de 6 à 16 ans dans les 13, 14, 15, 16 et 3èmearrondissements de Marseille et plus précisément dans les cités de la solidarité, kallisté, le castelas, fond-vert… Nous sommes un club de handball qui a des initiatives à caractère social. Les enfants des quartiers populaires n’ont pas toujours un accès au sport où ils ne souhaitent pas se rendre dans une structure sociale ; alors nous allons vers eux en organisant des activités sportives, comme le handball, dans la rue ou dans des espaces publics. Concrètement, nous avons 9 éducateurs qui proposent la pratique d’un sport deux fois par semaine pendant deux heures. Les jeunes ne s’inscrivent pas et ils viennent un peu quand ils veulent. On parle plus d’un système d’adhésion. Afin de les fidéliser, nous apposons des affiches un peu partout et nous travaillons avec certaines écoles. L’idée est de proposer une pratique de qualité. Enfin, chaque année, nous organisons une course d’orientation afin de créer une mixité inter-quartier. A ce jour, 4 000 jeunes sont concernés. »
Bruno Chamont, responsable AS Corbeil – Essonne Tennis de Table (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « Esprit sportif » :« Pour se développer un club sportif comme le nôtre doit impérativement s’ouvrir au plus grand nombre. Depuis plusieurs années, nous proposons la pratique du tennis de table dans 17 écoles primaires notamment auprès de jeunes de quartiers difficiles. Nous installons notre matériel comme des mini-tables et un éducateur spécialisé. 1 200 jeunes sont concernés. A la fin de chaque année, nous organisons un rassemblement, une finale, afin de réunir tout le monde autour d’un moment convivial. Nous agissons également pour les jeunes filles et les femmes. Au niveau national, seulement 17 % de femmes pratiquent le tennis de table, au niveau départemental 12 %. Dans notre club, 45 filles jouent au tennis de table sur 160 licenciés. Nous nous appuyons sur les écoles primaires afin de convaincre les mamans des enfants de nous rejoindre et nous organisons des portes ouvertes avec une découverte de notre activité et un repas en commun. Autre volet de la charte du Sport responsable que nous traitons : le développement durable puisque le tri selectif est de mise chez nous. Nous recyclons aussi du vieux matériel. Enfin, nous motivons nos jeunes à avoir des projets totalement créés par eux même comme des rencontres à l’étranger avec des villes jumelées. »
Jean-Marc Lamblin, responsable de Lames de joie (Pas-de-Calais), vainqueur dans la catégorie « autres structures » :« A l’époque, j’étais président de la table ronde de Berck. Chaque année, nous mettons en place une action caritative. Je n’avais pas envie de soutenir une grande cause mais plutôt un micro projet. J’ai rencontré alors le professeur Frédéric Charlaté qui m’a parlé de la nécessité pour certains enfants amputés de faire du sport. La prothèse ne suffit pas pour la pratique sportive. Ces enfants ont besoin, comme pour Oscar Pistorius, de lames en carbone pour courir. Ces dernières ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale et sont chères. Nous avons donc décidé, en nous appuyant sur la Fondation Opale, de financer un maximum de lames. Comme un instrument de musique, ces lames en carbone sont prêtées car elles ont une durée de vie importante. Les enfants amputés peuvent donc bénéficier d’un prêt et ensuite donner leurs lames à un autre. Pour l’instant, nous avons financé, grâce à des dons et des ventes de gaufres et autres sur le terrain, 5 lames. Nous comptons aller plus loin et ne pas se cantonner aux enfants des Hauts-de-France. Lames de joie s’adressent à tous. Etre les lauréats de la catégorie « autres structures » des trophées du Sport responsable va nous donner encore plus de force pour continuer à inviter le plus grand nombre à nous faire des dons et permettent ainsi aux enfants amputés de pratiquer leur sport comme les valides… »