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« Nos Épaules et Vos Ailes » s’engage pour lutter contre les effets durables des crises sur les plus jeunes

juin, 1Atout Soleil...

Apporter un soutien aux associations qui luttent contre les effets des crises sur les plus enfants et les adolescents, c’est l’objectif de la 15ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes ».

L’épidémie de Covid-19 et les mesures de restriction qui l’ont accompagné ont eu des conséquences délétères sur les jeunes générations, que ce soit sur leur santé mentale ou sur leurs capacités d’apprentissage et leur réussite scolaire. Mais ce phénomène n’est pas nouveau : les professionnels de santé observent depuis plusieurs années un accroissement des traumatismes liés à l’environnement anxiogène dans lequel grandissent les plus jeunes, qu’il s’agisse des vagues d’attentats, des conséquences du changement climatique ou aujourd’hui de la guerre en Ukraine.

André Quaderi, professeur en psychologie clinique et psychopathologie à l’Université Nice-Sophia-Antipolis, grand témoin de cette 15ème édition de l’appel à projets Atout Soleil, dresse un premier bilan de l’impact des crises sur la jeunesse.

La crise sanitaire a conduit à une dégradation généralisée du bien-être des enfants et des adolescents du fait de l’isolement

Selon le psychologue clinicien, professeur des Universités, André Quaderi, « de nombreux professionnels de santé ont constaté une forte dégradation de la santé mentale des plus jeunes depuis le déclenchement de la crise du Covid-19. Les confinements successifs, l’école à la maison, le manque d’activité physique et d’interaction avec le monde extérieur ont généré une détérioration du bien-être des jeunes, de leur perception de soi ou de leur capacité à gérer la vie en groupe. »

Pour André Quaderi, « on constate notamment une augmentation des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents, un état de peur et d’inquiétude qui apparaissent disproportionnés par rapport aux circonstances. Ces troubles affectent grandement leurs capacités à se conduire normalement ». La dernière enquête réalisée par Santé publique France en mai 2022 corrobore ce constat, avec une augmentation des passages aux urgences pour troubles anxieux de 25% pour les jeunes de moins de 17 ans. On constate une hausse toute aussi significative pour les gestes suicidaires (+15%), avec des niveaux toujours nettement supérieurs à ceux observés au cours des années précédentes. Au-delà des effets de la crise sanitaire, ces chiffres alarmants sont le signe des difficultés éprouvées par certains jeunes à faire face au climat anxiogène dans lequel ils doivent grandir. « Le plus souvent, la pandémie est venue amplifier des difficultés préexistantes », rappelle André Quaderi.

Le phénomène d’« éco-anxiété », qui désigne les inquiétudes suscitées par la crise climatique, concernait ainsi déjà une grande partie des 16-24 ans selon une étude menée par des chercheurs britanniques, américains et finlandais, et publiée par la revue The Lancet Planetary Health. Ses conséquences psychosociales sont significatives : près de la moitié des jeunes interrogés déclarent se sentir tristes, anxieux, en colère, démunis ou coupables face à la crise climatique. « Ces craintes sont souvent décuplées par la surexposition des jeunes générations aux informations et aux images relayées par les médias et les réseaux sociaux, qu’ils ont parfois du mal à traiter, à analyser et à mettre en perspective », estime André Quaderi.

La cyberdépendance et les répercussions sur les capacités cognitives des jeunes

Un des effets des crises est clairement l’accroissement de la dépendance des jeunes aux écrans. Pour André Quaderi, « avec la pandémie, le manque d’ouverture aux autres et au monde a conduit les jeunes à se réfugier derrière des écrans (télévision, jeux vidéo, réseaux sociaux), dans un monde artificiel où ils se sont repliés sur eux-mêmes. Beaucoup de parents ont considéré que le fait de laisser leurs enfants utiliser les réseaux sociaux était nécessaire pour qu’ils puissent conserver un lien social. » Résultat, pendant le premier confinement, les enfants et adolescents ont consacré en moyenne 2h45 par jour aux écrans, sans compter le temps de travail scolaire passé en grande partie en ligne. Malheureusement, ces mauvaises habitudes prises durant la crise ont eu tendance à s’installer : selon une enquête réalisée par Ipsos pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf) et l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, 44 % des parents et 53 % des enfants interrogés estiment que leur consommation d’écrans a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. L’étude met aussi en évidence une tendance des parents à sous-estimer le temps passé par leurs enfants sur les activités digitales.

« L’abandon d’activités sportives, culturelles, et sociales au profit des réseaux sociaux et d’internet a eu des répercussions sur la santé physique, développementale et psychosociale des enfants et des adolescents », explique André Quaderi. « Les compétences cognitives de ces derniers, c’est-à-dire leur capacité à se concentrer, à retenir des informations, à raisonner pour agir, si précieuses pour leur apprentissage scolaire ont été fortement fragilisées. Cet usage excessif des écrans s’est aussi traduit par une augmentation des cas signalés de cyber-harcèlement, ce qui a participé à alimenter le phénomène de phobie scolaire. »

Un appel à projets pour prévenir les effets durables des crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes

« La bonne nouvelle, explique André Quaderi, c’est que les traumatismes engendrés par les crises et l’isolement social peuvent être soignés, et que les retards accumulés peuvent être rattrapés. A Nice, nous avons le projet de créer une maison accueillant un groupe d’une vingtaine des jeunes de la 6ème à la 3ème sujets à la phobie scolaire. Les enfants suivent les cours du CNED le matin et participent l’après-midi à des ateliers artistiques, de relaxation, etc. Toute cette démarche est encadrée par des psychologues qui suivent l’évolution des jeunes. Notre objectif est de permettre à ces derniers de conserver un lien social, de partager un destin de vie commun, de vivre ensemble en dépit de leurs phobies. Si ce programme porte ses fruits, nous souhaitons pouvoir essaimer l’initiative en Bretagne ». Cette initiative menée par le Professeur Quaderi illustre les projets qu’Atout Soleil souhaite encourager cette année.

A travers son appel à projets « (re)Vivre ensemble », Atout Soleil souhaite accompagner les associations françaises qui, à l’image de la structure créée par le professeur Quaderi, portent des projets visant à panser les plaies psychologiques liées aux crises, à soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables et à recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations.

Retrouvez ci-dessous les initiatives concernées par cet appel à projets.

Quelles sont les initiatives concernées ?

Panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes générés par les crises

  • Accompagner psychologiquement les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs traumatismes (prévention du suicide, troubles alimentaires, phobie scolaire, etc.)
  • Prévenir et gérer les risques portés par l’utilisation intensive des écrans et ses conséquences (cyberdépendance, cyberharcèlement, phobie scolaire, etc.)
  • Accompagner les enfants et les adolescents quelles que soient leurs différences dans leur (re)socialisation à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables

  • Lutter contre le décrochage scolaire des publics vulnérables
  • Accompagner les enfants et les adolescents les plus fragiles scolairement, en particulier dans les quartiers populaires (soutien scolaire, mentorat)
  • Développer des compétences sociales et émotionnelles à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

  • Recréer du « vivre-ensemble » autour de projets intergénérationnels
  • Favoriser la transmission des compétences et du savoir entre générations.
Appel à projets : https://www.gpma-asso.fr/des-epaules-et-des-ailes/le-prix-atout-soleil/

V and B – Monbana – Mayenne : le Dragon des Océans is back !

mai, 30Sailing Together...
Construction de l’IMOCA V and B Monbana Mayenne, skipper Maxime Sorel, au chantier Mer Concept, Concarneaule 3 mai 2022
Photo © Jean-Marie LIOT

C’est une étape importante, à la fois technique et symbolique, l’IMOCA V and B – Monbana – Mayenne sera mis à l’eau le 27 juin à Concarneau. Il reste un mois à Maxime Sorel et son équipe avant que son nouveau dragon des océans s’envole.

Il aura fallu un an de chantier pour voir naître V and B – Monbana – Mayenne, le nouvel IMOCA de Maxime Sorel. Un long chemin pour construire la monture parfaite qui emmènera le skipper autour du monde. Car l’objectif de Maxime Sorel est désormais de jouer aux avant-postes lors du prochain Vendée Globe (2024 – 2025).

12 mois d’un travail minutieux et une équipe de 120 personnes s’est relayée sans ménagement : de l’optimisation de la coque chez Multiplast à la réalisation de la structure et l’assemblage du puzzle chez MerConcept, rien n’a été laissé au hasard. « Notre souhait était de construire un monocoque de 60 pieds proche d’APIVIA, qui a évolué, entre autres, avec une nouvelle étrave et une nouvelle version de foils » rappelle Philippe Laot, directeur technique de V and B – Monbana – Mayenne. « Avec les équipes de MerConcept beaucoup de détails ont été anticipés ce qui nous a permis de gagner du temps. Derrière nous, il y a 8 mois de construction réelle avec du composite et de l’assemblage. Dans cette dernière ligne droite, nous faisons intervenir de nombreux corps de métiers : électriciens, informaticiens, motoristes, spécialistes de l’hydraulique, de l’accastillage et du gréement, et désormais les peintres. C’est une véritable fourmilière autour du bateau. Il y a un très gros travail sur la décoration pour sublimer notre dragon. On attend maintenant la mise à l’eau avec impatience pour voir enfin flotter ce bateau. Ce sera l’aboutissement d’un énorme travail ! ».

Les partenaires en force pour la mise à l’eau du bateau 

« Nos projets sont faits pour être partagés » ne cesse d’exprimer le parrain national de Vaincre la Mucoviscidose, toujours enclin à partager ses aventures. Cette fois encore, la mise à l’eau ne ressemblera à aucune autre. « La mise à l’eau est la consécration d’un an de chantier. Quand on sait toute l’énergie qui est mise depuis le début par toutes les équipes pour construire un bateau avec autant de perfection… on a forcément envie de les remercier à la hauteur de l’investissement ! Ce sera donc une belle fête qui rassemblera beaucoup de monde pour venir voir le dragon prendre son premier bain. Une journée hors du temps que l’on souhaite partager avec l’ensemble de nos partenaires mais aussi ceux qui nous soutiennent et font vivre ce projet. Je suis fier et heureux de pouvoir partager ce moment avec eux » s’enthousiasme le skipper.

Ils seront plus de 500 personnes de V and B, de Monbana et de la Mayenne à débarquer chez MerConcept à Concarneau le lundi 27 juin pour découvrir le dernier-né de la classe IMOCA. La franchise V and B invite 230 collaborateurs et l’ensemble de ses franchisés à participer à une journée de cohésion dans un esprit de partage et de convivialité qui fait son ADN. La chocolaterie Monbana ferme ses usines pour permettre à l’ensemble de ses salariés de participer au voyage, et le groupe Saveurs & Délices dont la chocolaterie fait partie sera fortement représentée. Quant au département de La Mayenne, il sera accompagné de ses élus, collaborateurs, mayennais, collégiens, enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance. Sans oublier tous les autres partenaires du projet qui seront présents pour vivre un moment fédérateur et très attendu. Les Mayennais débarquent donc en force pour partager l’émotion de cette mise à l’eau aux côtés de Maxime et l’ensemble de l’équipe qui a imaginé et conçu le voilier V and B – Monbana – Mayenne.

Suprême Le Roy

mai, 20Pierre Le Roy...
Victoire de Pierre Le Roy, skipper du Mini 6,50 prototype Teamwork sur la Mini Transat Eurochef 2021 – Saint Francois le 12/11/2021

Après quatre participations, il n’avait jamais remporté la Mini en Mai, c’est chose faite ! Pierre Le Roy a coupé la ligne d’arrivée de la course trinitaine à 14h23 en tête après un peu plus de 3 jours de navigation et environ 450 milles. C’est une nouvelle belle victoire sur le circuit Mini pour le navigateur lillois, vainqueur de la dernière Mini Transat. Dans des conditions de vent léger, Pierre a quasi été le leader de cette compétition, une boucle au départ et à l’arrivée de la Trinité-sur-Mer en passant par Penmarc’h, le plateau de Rochebonne, Ré, du début à la fin.

« J’ai, à nouveau, progressé » déclare Pierre. « J’ai trouvé notamment de nouveaux bons réglages au près ! Je suis très heureux de cette victoire car il a fallu un peu de temps pour que je remporte enfin cette Mini en Mai. La course a été difficile. En cumulé, j’ai dormi entre 5 et 7 heures ce qui est peu. Je me suis senti assez à l’aise lors de la première partie de l’épreuve. J’ai pris un bon départ et j’étais dans le rythme et rapidement en tête. C’est sur la dernière portion, cette nuit, que j’ai été moins inspiré. J’ai lâché le marquage de mes concurrents en allant un peu plus au large qu’eux au passage d’Yeu. J’ai alors admis mon erreur et j’ai vu que je n’étais pas dans le bon timing au niveau des oscillations du vent. J’ai alors décidé de rejoindre la flotte. J’ai mis ensuite le turbo afin de reprendre mon leadership et cela a payé jusqu’à l’arrivée à la Trinité-sur-Mer. Nous avons enchaîné les manœuvres de virement aujourd’hui et je dois dire que je suis un peu entamé mais content du travail accompli. »

Pierre va maintenant faire une pause « Mini » et rejoindre Nils Palmieri à bord de TeamWork pour la Sardinha Cup en Figaro Bénéteau 3 du 3 au 19 juin. Il reprendra la mer à bord de son plan Raison lors des Sables – Les Açores – Les Sables en juillet.

Perrine Laffont : cap sur Cortina !

mai, 17Perrine Laffont...

La championne Olympique de ski de bosses 2018, quatrième à Pékin, 26 victoires en Coupe du Monde, lauréate de cinq petits globes de Cristal et deux gros Globe, triple championne du Monde, 23 ans, rempile pour quatre ans et met le cap sur les Jeux Olympiques 2026 Milan Cortina en Italie.

Cela commençait à devenir un secret de polichinelle. Malgré quelques doutes inéluctables à une carrière de sportive de haut niveau, Perrine Laffont a décidé de continuer sa carrière pendant quatre ans afin de rester au firmament de son sport.

« Ma fin de saison à Megève avec un nouveau petit globe de Cristal m’a convaincu, m’a motivé pour la suite. J’ai donc décidé de rempiler et mettre toutes les chances de mon côté pour rester sur les devants de la scène ces quatre prochaines années » déclare la sportive ariégeoise. « J’ai une passion viscérale pour mon sport et, même si j’ai eu des difficultés à me remettre de ma belle quatrième place à Pékin, j’ai encore beaucoup d’envie et soif de compétition. »

Cette décision n’a pas été prise à la légère et Perrine a beaucoup réfléchi avec son entourage à son avenir et à de nouvelles méthodes afin de ne pas tomber dans une routine sportive.

« J’ai pris ces dernières semaines pas mal de repos en prenant des vacances et du recul. Je souhaite continuer mais pas n’importe comment et en ayant un peu plus d’espace de liberté dans mes préparations aux échéances. » Un nouveau staff a été nommé, par la Fédération Française de ski, à la tête de l’Equipe de France de ski de bosses et Perrine sera accompagnée à certains moments par un coach particulier.

« Albert Bedouet succède à Ludovic Didier à la tête de notre équipe de France » prolonge Perrine. « Il sera accompagné de Jules Escobar. Albert est un ancien membre de l’équipe. Je le connais donc bien et il a une véritable expérience de l’entraînement à haut niveau puisqu’il était entraîneur de l’équipe britannique. Jules vient juste de prendre sa retraite. Il était au sein de notre équipe ces dernières années et c’est un super technicien. Sofiane Batikhy nous rejoint également pour la préparation physique. Je suis ravie de leurs nominations et je suis certaine qu’ils vont nous aider à passer de nouveaux paliers avec des nouveautés dans nos exercices de préparation et en compétition. En accord avec ce nouveau staff, j’ai choisi également de prendre les services d’un entraîneur qui sera Anthony Benna, Champion du Monde 2015. Il ne travaillera pas pour l’Equipe de France mais sera intégré, en bonne intelligence, aux réflexions autour de moi et adaptera mon programme en fonction de ma progression et de mes envies.  Nous nous retrouverons à certaines reprises pour des trainings spécifiques. »

Perrine a repris le chemin de l’entraînement depuis début mai et est déjà focus sur la saison 2022 – 2023. « Le niveau chez les femmes a augmenté ces derniers mois. Je vais travailler encore plus mes acrobaties. Je sais que j’ai encore une grande marge de progression sur ce sujet. Dès juin, avec l’Equipe de France, nous serons sur les skis et nous allons intensifier les efforts jusqu’au début de la prochaine Coupe du Monde en décembre 2022 autant en situation qu’en préparation physique. Il s’agit pour moi de rester continuellement dans le top 3 dès cette Coupe du Monde et d’être en forme pour les Championnats du Monde 2023 en Géorgie. J’ai encore de belles choses à faire dans ma discipline et je vais le démontrer. » Insatiable Perrine !

Pierre Le Roy, en piste pour la Mini en Mai

mai, 16Pierre Le Roy...
PROTO 1019 / Pierre LEROY

Le vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des prototypes sera au départ de la Mini en Mai demain à la Trinité-sur-Mer. Deuxième de la Plastimo Lorient Mini 6.50 avec son coach Tanguy Leglatin, Pierre Le Roy, à bord de TeamWork, compte naturellement remporter cette compétition longue de 500 milles et qui échappe à son palmarès suite à quatre participations.

Le navigateur lillois a terminé 16ème en 2017, 5ème en 2018, 3ème en 2019 et 3ème en 2021 de la Mini en Mai. C’est dire qu’il souhaite une victoire sur cette épreuve qu’il affectionne.

« J’adore la Mini en Mai. C’est un long parcours pour un début de saison et il est très intéressant » indique Pierre. « Nous débuterons par un parcours technique en baie de Quiberon puis nous allons longer la côte sud bretonne avec son courant légendaire et des navigations rase-cailloux. Nous franchirons ensuite le fameux raz de Sein, un sacré passage à niveau et nous contournerons l’île de Sein afin de se diriger vers l’embouchure de la Gironde et la bouée BXA. La traversée du Golfe de Gascogne sera une portion plus grand large… Par la suite, nous passerons sous le pont de l’île de Ré pour enfin se diriger vers l’arrivée à la Trinité. »

Un circuit hyper intéressant et complexe qui mettra les marins en solitaire dans la difficulté et qui devrait permettre à Pierre de s’exprimer. Le nordiste est bien entré dans sa saison partageant son temps entre son travail chez Météo France et la voile.

« La Plastimo Lorient Mini a été une bonne mise en jambe. Nous n’avons navigué que 21 heures et elle m’a permis d’identifier quelques nouveaux points de progression à bord de mon voilier qui reste récent. J’ai été ravi de naviguer avec mon entraîneur Tanguy dans une très bonne ambiance. Je suis désormais totalement focus sur la Mini en Mai et la suite de la saison notamment la Sardinha Cup à laquelle je vais participer avec Nils Palmieri à bord de son Figaro Bénéteau 3 TeamWork puis Les Sables – Les Açores – Les Sables à bord de mon plan Raison » conclut l’intéressé.

Le Belem à Boulogne-sur-Mer puis Ostende

mai, 10Belem...

Du 12 au 16 mai, le Belem fera escale à Boulogne-sur-Mer. Le trois-mâts pointera le bout de son étrave jeudi vers 15h30 en rade de Boulogne. Le navire sera ouvert aux visiteurs durant tout le week-end des 14 et 15 mai, de 10h à 18h, quai Gambetta (billetterie en ligne conseillée). Il repartira en mer le 16 mai à 10h avec des navigants, rejoindre le rassemblement de grands voiliers belge « Ostende à l’ancre ». Du 19 au 22 mai, quai Montgomerydock, les Ostendais et festivaliers pourront arpenter le pont du navire, visiter ses différents espaces, admirer le petit roof récemment restauré et rencontrer son jeune équipage.

Tout savoir sur Ostendre à l’ancre : https://www.fondationbelem.com/actualites/item/12858-oostende-a-l-ancre-du-19-au-22-mai

Thomas Ruyant régénéré !

mai, 9Ruyant...

Quatre jours dans sa région natale, les Hauts-de-France et à la Communauté urbaine de Dunkerque, auront, si besoin était, rechargé à bloc les batteries du skipper de LinkedOut Thomas Ruyant. Le natif de Malo-les-Bains l’avait promis, il profiterait de ce long week-end du 1er mai pour convoyer son Imoca en Mer du Nord, et rencontrer ce peuple Dunkerquois si friand d’aventures maritimes.

L’enfant du pays a ainsi été fêté comme un fils prodigue rentré au bercail de ses premières passions véliques. Il a pu présenter sous toutes ses coutures son Imoca, accéléré par Advens, à la pointe de la technologie, à quai comme sur mer, et partager avec tous les publics, voileux, candidats LinkedOut mais aussi scolaires ou issus du monde de l’entreprise, les mille et une facettes d’une activité aussi sportive qu’entrepreneuriale. Il a mesuré au-delà de sa notoriété, l’impact que ses navigations au long cours ont sur des jeunes comme lui avides de découvertes, d’initiatives et de partages.

Plus remonté que jamais à la veille de renouer dès le prochain week-end avec la compétition de haut niveau et en solitaire, Thomas ramène vers la Bretagne un peu de ce souffle du Nord qui jadis inspirait Jean Bart et les défricheurs de « la grande course ».

Un week-end en tous points « génial »

Il ne s’est guère économisé ! Le week-end du 1er mai, fête du travail, n’aura pas été chômé par Thomas Ruyant et son équipe TR Racing, qui se sont, dans la bonne humeur et l’enthousiasme, démultipliés à Dunkerque pour partager avec le plus grand nombre l’expérience si singulière de la couse au large. S’il ressentait de la fierté à montrer, quelques 20 ans après ses premiers bords au large des bancs de Flandres, son statut de coureur au très grand large reconnu et respecté, Thomas a vite été une nouvelle fois submergé par la ferveur passionnelle des gens du Nord, débordants de gentillesse et d’amabilité pour l’enfant du pays.

« Ce fut une succession de moments géniaux » avoue Thomas, « Bien sûr j’ai revu mes amis, mes copains, mais aussi j’ai pu partager et échanger avec de nombreux enfants des écoles, tous très au fait de la voile, du Vendée Globe et de la Transat Jacques Vabre. J’ai pu faire ressentir l’émotion de la navigation à bord de notre voilier LinkedOut, lors d’une sortie d’anthologie à plus de 30 noeuds sur 5 mètres de fond, au ras des bancs de Flandres. Ce fut un week-end pavé de belles rencontres, comme celle d’Adrien van Beveren, le champion motocycliste notamment. Je n’oublie pas non plus le réseau LinkedOut qui était présent avec des candidats et pour sensibiliser à l’Inclusion et Advens qui a sensibilisé à la cybersécurité. Cette voile hauturière très implantée en Atlantique, est méconnue ici dans le Nord, et je suis heureux d’avoir pu l’expliquer, la détailler ici, tout en arborant fièrement notre identité, notre personnalité d’hommes du Nord. » La mer, les grands voyages inspirent les hommes et femmes du Nord. « La voile connait un nouvel engouement ici, à l’inspiration du nouveau club VDK Sport qui permet aux jeunes d’accéder à la pratique de la voile à un bon niveau. Je suis heureux que tant d’enfants aient envie de m’imiter. »

Place au sport !

Porté par tant d’amitié pure et sincère, Thomas bascule sans transition vers ses premier rendez-vous sportifs de la saison 2022, la Guyader Bermudes 1000 Race, dont le départ sera donné à Brest le dimanche 8 mai prochain. Un rendez-vous que le Nordiste prend très au sérieux, au point de laisser avec contentement s’installer une certaine pression.

« Ce sera le premier rendez-vous en solitaire depuis l’arrivée du Vendée Globe début 2021. Première course de l’année, en solo, avec un plateau étoffé et redoutable… de quoi avoir immédiatement envie de performer, de se montrer à son avantage en cette année Route du Rhum. La Guyader Bermudes 1000 Race compte pour le championnat Imoca Globe Series. Ce parcours d’Atlantique Nord, avec le Fastnet en point de mire, ouvre beaucoup le jeu, et de nombreuses phases de transition sont attendues, propices à des regroupements ou à des échappées belles. La concurrence sera là, en nombre et en qualité. Nous abordons l’épreuve en confiance. Nos premières navigations nous ont permis d’entrer très vite en mode performance, tant le travail en chantier cet hiver a été excellent. Le bateau est déjà quasiment au maximum de sa préparation. Nous effectuerons quelques sorties de réglages de voiles cette semaine, et nous serons fin prêts pour les runs de vitesse, en équipage, vendredi. D’ici là, et alors que LinkedOut vogue vers Brest aux bons soins de Ronan Deshayes, Pierre Denjean, Paul Medinger et Alexis Aveline, je vais m’attacher à me reposer et à récupérer. »

Thomas Ruyant, au moral gonflé à bloc, a aussi repris toute la mesure du défi physique représenté par son Imoca à foils. La Guyader Bermudes 1000 Race est un format de course courte, quatre jours, qui n’offrira guère de répit aux solitaires. Thomas s’y est préparé, ayant d’emblée retrouvé tous ses automatismes du solo, et c’est en apné, façon sprinter de 100 mètres, qu’il s ‘élancera dimanche depuis Brest.

15ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil : un nouvel appel à projets pour soutenir les plus jeunes face aux crises

avril, 27Atout Soleil...

Le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » et l’assureur Generali lancent, dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, un nouvel appel à projets sur le thème du « (Re)Vivre ensemble ». Dans le contexte de la sortie progressive de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, cette opération vise à soutenir les initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes portées par des associations françaises pour limiter les effets durables des crises sur la santé et l’éducation des plus jeunes.

L’appel à projets ciblera ainsi des associations qui répondent aux trois objectifs suivants :

  • panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes
  • soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables
  • recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

Les associations ont jusqu’au 29 juillet 2022 pour déposer leur dossier de candidature.

Une thématique 2022 au cœur de l’actualité

La crise sanitaire a eu un impact important sur la santé mentale des plus jeunes. Les confinements successifs, l’école à la maison, les mesures de distanciation ont généré chez eux de nombreux maux. Stress, angoisse, trouble du sommeil et gestes suicidaires ont par exemple fortement augmenté chez les enfants de moins de 15 ans.

Le manque d’activité physique, d’interaction avec le monde extérieur, de stimulations intellectuelles mais aussi sensorielles a eu un impact sur la capacité d’apprentissage et le développement psychomoteur des enfants. En restreignant l’accès des plus jeunes à l’école, la pandémie a également exacerbé les inégalités sociales et les disparités éducatives existantes.

Dernièrement, la guerre en Ukraine a également été une source d’anxiété majeure, qui est venue s’ajouter à tous ce qui s’accumulent depuis plusieurs années (vagues de terrorisme, pandémie, dérèglement climatique, etc.). Pour les jeunes générations plus particulièrement, cette confrontation avec la réalité de la guerre, est un nouveau choc qui peut générer des angoisses, un fort sentiment d’insécurité et des difficultés à se projeter sereinement dans leur vie.

Pour son édition 2022, Atout Soleil souhaite encourager les initiatives locales, solidaires et intergénérationnelles qui aident les plus jeunes à panser leurs plaies, à se retrouver et à (re)Vivre ensemble !

Thierry Gaudeaux, Président du Fonds de dotation des Epaules et des Ailes :

« Depuis quelques mois, les associations que nous accompagnons depuis 15 ans, nous ont fait remonter le besoin d’agir sur les effets durables des crises sur la jeunesse. De nombreux jeunes ont cultivé un sentiment de mal-être face à la crise sanitaire. Ils se sont notamment réfugiés dans le digital et aujourd’hui, nombre d’entre eux ont des difficultés à s’en extraire. Leur anxiété s’est également exacerbée avec l’arrivée de la crise en Ukraine. Nous avons donc choisi naturellement en 2022 de nous concentrer sur le ‘(Re)Vivre ensemble’. L’objectif de ce nouvel appel à projets est d’accompagner les associations qui invitent les jeunes à revenir au monde réel, au collectif, pour faire face aux traumatismes provoqués par les différentes crises que nous avons connu ses dernières années.

2022 est aussi une date anniversaire, Atout Soleil fête sa 15ème année ! Quoi de mieux que de se préoccuper de la jeunesse pour cette nouvelle édition. Les réseaux de Generali, de GPMA, l’écosystème associatif que nous avons créé avec le fonds de dotation des Epaules et des Ailes, vont, j’en suis persuadé, permettre de mettre en avant des initiatives particulièrement riches. Au-delà d’un prix financier qui sera décerné en décembre à Paris, nous allons continuer à accompagner très concrètement les associations lauréates Atout Soleil 2022 en leur proposant une action de communication, un atelier afin d’apprendre à se présenter… pour leur permettre de renforcer leur impact sur leur territoire

Quels sont les initiatives concernées ?

Panser les plaies psychologiques liées aux traumatismes générés par les crises

  • Accompagner psychologiquement les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs traumatismes (prévention du suicide, troubles alimentaires, phobie scolaire, etc.)
  • Prévenir et gérer les risques portés par l’utilisation intensive des écrans et ses conséquences (cyberdépendance, cyberharcèlement, phobie scolaire, etc.)
  • Accompagner les enfants et les adolescents quelles que soient leurs différences dans leur (re)socialisation à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Soutenir les apprentissages et les acquis scolaires des plus vulnérables

  • Lutter contre le décrochage scolaire des publics vulnérables
  • Accompagner les enfants et les adolescents les plus fragiles scolairement, en particulier dans les quartiers populaires (soutien scolaire, mentorat)
  • Développer des compétences sociales et émotionnelles à travers des activités ludiques, culturelles, scientifiques et sportives.

Recréer du lien à travers l’entraide et la transmission des savoirs entre générations

  • Recréer du « vivre-ensemble » autour de projets intergénérationnels
  • Favoriser la transmission des compétences et du savoir entre générations.

Thibaut Vauchel-Camus bat le record de la Manche en Solitaire

avril, 23Solidaires En Peloton...

 

Record en solitaire de la traversée de la Manche

Thibaut Vauchel-Camus, à bord de l’ OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton – ARSEP, a battu, en solitaire, hier soir, le record de la mythique traversée de la Manche entre Cowes, au Sud de l’Angleterre, et Dinard.

 

Il a coupé la ligne d’arrivée à 22h33 et aura donc mis près de 6 heures et 8 minutes pour parcourir les 138 milles du parcours (soit 250 km).

 

Dans un flux de Nord-Est soutenu, Thibaut, qui fête cette année les 10 ans de son défi aux couleurs des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, fait mieux que Francis Joyon et son maxi-trimaran rouge avec environ 15 minutes d’avance sur un record que ce dernier détenait depuis près de 15 ans !

 

Parti jeudi de Saint-Malo en convoyage et en solitaire, Thibaut a attendu une grande partie de la journée de vendredi dans le Solent avant de lâcher les chevaux à 16h25min02sec et sous le contrôle de son routeur de choix, Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004.

 

Ce record attend maintenant la validation nécessaire des observateurs du WSSRC (World Sailing Speed Record Council), seul organisme habilité à homologuer les records à la voile.

 

C’est une très belle performance pour Thibaut qui se prépare activement depuis quelques jours à sa saison 2022 ponctuée par les étapes du Pro Sailing Tour (rendez-vous à Bonifacio pour l’épisode 1 du 11 au 15 mai), la DRHeam Cup, dont il est le tenant du titre, et évidemment la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, si chère au marin originaire de Guadeloupe et résidant à Cancale.

 

Thibaut Vauchel-Camus : « Cela faisait plus de deux ans que l’on guettait ce record mais nous n’avons jamais trouvé les bonnes conditions et la crise sanitaire est passée par là.  Avec Vincent Riou, nous avons estimé mercredi et jeudi matin que la situation météo était propice pour tenter le record. La fenêtre était difficile. J’ai effectué de nombreux empannages dans le Solent et j’ai mis un peu de temps à sortir de son dévent. J’ai réussi ensuite à accélérer dès que j’étais engagé dans la traversée de la Manche avec des pointes à 36 nœuds au niveauAurigny. J’avais à ce moment une belle avance sur le record de Francis Joyon. Hélas, j’ai connu ensuite un black out énergétique qui m’a demandé un arrêt de 20 minutes. Je suis reparti dans des conditions dégradées à bord mais je me suis accroché jusqu’à la fin. J’étais un peu dans une poussée comme connaissent les patients atteints de la Sclérose En Plaques ! Physiquement, cette traversée a été très engagée. Je suis très content d’avoir désormais ce record dans la poche car il a une belle réputation. Cela a été un super sprint. Je remercie mon équipe qui m’attendait à Saint-Malo et mes partenaires. Ce record est maintenant à battre et peut être battu car sans souci technique, mon avance aurait été plus marquée. C’est vraiment très excitant ces records. J’adore cet exercice. »