La rentrée LinkedOut – Vendée Globe

C’est la rentrée pour toute l’équipe de LinkedOut – Vendée Globe. Son objectif, à travers le tour du Monde du navigateur Thomas Ruyant, est de continuer à insérer le plus grand nombre de personnes en précarité grâce à son réseau professionnel et novateur www.linkedout.fr et d’instiguer une course au changement en faveur de l’Inclusion en fédérant un maximum d’entreprises.

>> Une promotion de 80 candidats sera présentée très prochainement sur la plateforme

>> Une partie de cette promotion se rendra à Lorient le 9 septembre afin de rencontrer Thomas Ruyant. Ce dernier, troisième de la Vendée – Arctique – Les Sables, participera au Défi Azimut du 9 au 13 septembre et sera au départ du Vendée Globe le 8 novembre à bord de LinkedOut (invitation presse ci-dessous pour le 9)

>> Les 80 personnes en précarité sont accompagnées par des coachs dans leurs recherches d’emploi. Quelques entreprises sont déjà sur les rangs afin d’embaucher les nouveaux profils

En attendant, zoom sur Anaïs, candidate LinkedOut :

Sa mère vit en Vendée. Inéluctablement, Anaïs connaît le Vendée Globe et va suivre avec passion le tour du Monde en solitaire 2020 car le voilier LinkedOut, skippé par Thomas Ruyant, va la représenter ainsi que toutes les personnes en précarité qui recherchent un emploi. « Je vais être de tout cœur avec lui. Je trouve ça génial d’avoir un voilier aux couleurs de LinkedOut sur cette grande épreuve. J’espère que sa médiatisation va permettre à beaucoup d’entre nous de trouver un travail. Je trouve que l’idée du Vendée Globe de LinkedOut peut apporter beaucoup de choses et c’est une forme de partenariat différente. LinkedOut n’est pas un produit mais une belle cause au service de l’Inclusion. » Témoignage…

Elle a 25 ans. Comme de nombreux profils présentés sur la plateforme LinkedOut, Anaïs n’a pas eu un parcours facile et cherche depuis quelques années ardemment un job afin d’épouser une vie normale. « Je suis née en Eure et Loire non loin de Dreux. Ma scolarité a été difficile. J’ai arrêté l’école à 17 ans. J’ai rencontré mon conjoint à 18 ans et nous sommes partis dans le 91 chez ses parents. J’ai enchaîné alors les formations rénumérées, les stages dans la vente, mais je n’ai jamais réussi vraiment à m’insérer. Et puis je suis tombée enceinte, pour mon plus grand plaisir, à 21 ans. Au bout de deux mois de grossesse, mon beau-père nous a mis à la porte et nous nous sommes retrouvés à la rue. Je suis restée jusqu’à mes 8 mois de grossesse sans domicile, dans des squats… Médecin du Monde m’a alors repéré et nous a trouvé un hôtel. Trois semaines après, j’ai accouché d’une petite Irina. Hélas, à cause d’une vieille affaire, mon conjoint a été emprisonné. Je me suis retrouvée seule. On voulait me retirer ma fille. Une amie, une très bonne amie, a décidé de me loger en co-location. Depuis, mon homme est sorti et nous vivons voilà maintenant depuis 3 ans dans un hôtel social. J’ai toujours cherché du travail mais ma situation n’était pas très convaincante auprès de futurs employeurs. On m’a présenté Entourage puis LinkedOut. Je suis très, très heureuse de faire partie des profils qui sont poussés sur LinkedOut.fr. Je crois en moi et ma capacité à séduire une entreprise et, peu à peu, retrouver une certaine forme de dignité. »  

L’expérience et l’envie : deux atouts majeurs pour Alexis Loison

Alexis Loison, skipper du Figaro 3 RŽgion Normandie, ˆ lÕentrainement avant sa participation ˆ la Solitaire Hurgo Le Figaro 2019, le 25 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT

La Solitaire du Figaro arrive à grands pas. C’est en effet dans moins d’une semaine que le coup d’envoi de l’épreuve sera donné. Au programme : trois étapes de 500 milles et plus, puis un run de 24 heures entre Saint-Quay-Portrieux, Dunkerque et Saint-Nazaire. Un menu à la fois complet et technique. Truffé de pièges aussi. Dans ce contexte, qui succèdera cette année à Yoann Richomme, le tenant du titre ? Les pronostics sont ouverts mais restent hasardeux puisqu’une nouvelle fois, plus de la moitié de la flotte peut prétendre à la victoire. Pour ce qui le concerne, Alexis Loison est d’ores et déjà fin prêt à en découdre. Le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de la Région Normandie, qui s’apprête à participer à l’épreuve pour la 15e fois, aborde en effet cette 51e édition avec un maximum de fraîcheur et d’envie. Longtemps éloigné des plans d’eau ces derniers mois, d’une part, en raison de la période de confinement liée à la crise sanitaire et, d’autre part, à cause d’une intervention chirurgicale au genou subie début juin, le Cherbourgeois est regonflé à bloc et il espère bien réussir à se hisser sur le podium de la course dont il est toujours passé si près, en particulier l’an dernier.

« On attaque la dernière droite ! », se réjouit Alexis Loison. Lui qui a dû faire l’impasse sur la Solo Maître CoQ et la Solo Guy Cotten pour laisser le temps à son genou de se remettre, ne cache pas son impatience de s’aligner au départ de la Solitaire du Figaro, la course phare du Championnat de France Elite de Course au Large. « Je me serai évidemment bien passé de cette histoire de blessure mais c’est comme ça. Un coup de pas de chance. Le positif, c’est que le fait de ne pas avoir beaucoup navigué cette année booste mon envie. Je ne sais pas ce que ça va donner mais je pars clairement avec le même objectif que je m’étais fixé au départ », détaille le skipper Région Normandie. Un mal pour un bien ? Dans tous les cas, le Cherbourgeois a décidé de ne pas se mettre trop de pression sur les épaules. « La Solitaire réserve toujours plein de surprises. C’est toujours très compliqué de faire des pronostics et cela reste vrai pour cette édition. Quoi qu’il en soit, je vais faire de mon mieux. Je suis en forme, mon bateau est prêt et j’ai de belles voiles », souligne le marin qui a pu constater, lors de ses derniers entraînements à Port-la-Forêt, qu’il avait la vitesse. « J’ai réalisé différents speed-tests avec des gars comme Fred Duthil, Pierre Leboucher ou encore Tom Laperche, qui sont de bonnes références et j’ai pu voir que j’étais bien dans le match », précise le Normand.

Ne pas sous-estimer les difficultés

Cinquième de la dernière édition, Alexis Loison espère légitimement réussir à se hisser sur le podium cette année. « L’an passé, il m’a maqué un truc. Cela fait un an que je ressasse et que j’essaie de corriger des choses pour parvenir à faire mieux », relate le navigateur qui a terminé à sept reprises dans le Top 10 de l’épreuve depuis 2012 et qui aimerait naturellement bien faire partie du tiercé gagnant. « Je sais que j’ai quelques atouts. De plus, le parcours de cette 51e édition me plaît bien », avoue-t-il. De fait, le tracé va les mener, lui et ses adversaires, du côté des célèbres phares du Fastnet et de Wolf Rock avec, à la clé, avec plusieurs traversées de la Manche, des contournements de rails, puis des cailloux et du courant en pagaille. « J’aime régater en Manche. C’est mon terrain de jeu de prédilection mais je sais aussi qu’il est très piégeur. Être du coin n’est certainement pas synonyme d’avantage », assure Alexis qui ne minimise pas les difficultés techniques qui vont jalonner les quatre étapes, en particulier la troisième longue de 504 milles entre Saint-Quay-Portrieux et Dunkerque. « Cette dernière promet de potentiels gros retournements de situations avec les passages d’énormes barrières telles que le raz de Sein, le raz Blanchard ou Barfleur, entre autres. Je pense qu’elle peut vraiment faire mal. En tous les cas, sur le papier, elle me paraît redoutable », termine Alexis Loison dont les premiers atouts seront indiscutablement l’expérience et l’envie.

 

Tout autour du Vendée Globe

Sortie de lÕeau de lÕIMOCA V and B – Mayenne, skipper : Maxime Sorel pour un chantier dՎtŽ avant le dŽpart du VendŽe Globe, le 8 novembre prochain, Concarneau le 3 aožt 2020, photo © Jean-Marie LIOT – www.jmliot.com

Depuis deux ans, la vie de Maxime Sorel est totalement tournée autour de sa future participation à son premier Vendée Globe et cette focalisation s’accélère franchement à un peu plus de deux mois du grand départ le 8 novembre des Sables d’Olonne. Ce jour, le voilier V and B – Mayenne a été remis à l’eau après trois semaines de chantier et va attaquer sa dernière grande ligne droite avant l’échéance planétaire.

11ème de la Vendée – Arctique – Les Sables, premier au classement des monocoques de 60 pieds à dérives droites, Maxime Sorel a enchaîné en juillet avec 12 jours de partage en mer avec ses partenaires. V and B – Mayenne a été ensuite sorti de l’eau pour trois semaines de chantier à Concarneau. « Nous avons démonté les pièces usées afin de les remplacer » indique le sportif cancalais. « Nous avons contrôlé l’ensemble de notre machine et nous avons décortiqué toutes les notes techniques que j’avais prises lors de la Vendée – Arctique. »

Maxime a ensuite pris 4 jours de vacances dans le Sud-Ouest afin de recharger les batteries et de penser à autre chose que le Vendée Globe. « Cela m’a fait du bien de décrocher un peu, de voir d’autres paysages et de surfer. » Puis l’ambassadeur de Vaincre la Mucoviscidose a participé, le week-end dernier, au trophée des Multicoques Baie de Saint-Brieuc à bord du Multi50 de Gilles Lamiré. « Naviguer sur un autre voilier que mon V and B – Mayenne et autrement m’a beaucoup plu. Les Multi50 atteignent assez facilement les 40 nœuds ! Dès mon retour à Concarneau hier et aujourd’hui, nous nous sommes concentrés sur la dernière mise à l’eau de V and B – Mayenne. Je dois dire qu’elle était particulière car il ne faut pas oublier certains détails lors du matage et du quillage. »

Au programme du team V and B – Mayenne : deux fois trois jours de navigation au large, une participation au Défi Azimut du 9 au 13 septembre à Lorient et puis viendra le temps du convoyage en direction de la Vendée pour le départ du Vendée Globe. « Il n’y a plus beaucoup de navigations à venir. La Vendée – Arctique – Les Sables nous a rassuré sur de nombreux points et je me sens serein pour la suite des opérations. Je vais enchaîner pas mal de sollicitations avec la conférence de presse parisienne de l’épreuve le 17 septembre, les virades de l’espoir de l’association Vaincre la Mucoviscidose le 27 septembre… Le gros du travail va être lié à la logistique avec l’avitaillement en nourriture, la préparation de mes vêtements et un maximum de repos afin d’être prêt et reposé le jour J. J’ai déjà hâte d’être aux Sables à bord de mon voilier ou sur le stand de V and B – Mayenne » termine Maxime.

PAUSE

Bonjour à tous,

Après une très bonne première moitié d’année, l’Agence TB Press part quelques semaines en vacances. Ces premiers mois de 2020 ont été difficiles mais très riches. Ils nous ont convaincu que les relations presse, l’influence digitale, le conseil, l’éditorial… étaient plus que jamais au centre du jeu en période de crise. Nous nous sommes efforcés de communiquer pour nos clients de façon pertinente, convaincante évidemment mais sans trop en rajouter dans un contexte où les Fake News, le trop de communication… ont fait légion ! TB Press travaille depuis 20 ans dans les domaines du sport, du nautisme, de la vie de l’entreprise et des engagements sociétaux. Plus que jamais, nous allons continuer dans ce sens dès l’automne en renforçant nos actions autour des engagements primordiaux de notre société. Le Vendée Globe, où nous serons présents, départ le 8 novembre, sera un grand moment à vivre avec Thomas Ruyant et Maxime Sorel qui portent en eux des messages forts autour de l’Inclusion pour Thomas et LinkedOut, autour de la mucoviscidose pour Maxime. Nous serons avec l’association Lames de Joie en septembre afin de mettre en lumière ses actions auprès d’enfants amputés. Nous accompagnerons Atout Soleil – GPMA autour des Mardis “solidaire” et de nombreuses associations qui oeuvrent face au Covid 19 et la fracture sociale qu’il a amené. Enfin, nous serons toujours aussi heureux de mettre sous les projecteurs de belles entreprises comme la voilerie All Purpose, le chantier J Composites sans oublier les aventures d’Alexis Loison sur la Solitaire du Figaro, les performances de Perrine Laffont, la vie du Belem ou encore les initiatives de Thibaut Vauchel-Camus en faveur des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques… Merci à l’ensemble de nos collaborateurs !

Quelques retombées ces derniers jours :

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/bateau/belem/le-belem-bloque-a-quai-s-evade-par-les-mots-le-texte-laureat-du-concours-de-nouvelles-38754f80-ba9f-11ea-93f7-4b384d257633

https://www.20minutes.fr/sport/2822631-20200715-vendee-arctique-sables-olonne-montre-fallait-compter-vendee-glisse-thomas-ruyant

https://la1ere.francetvinfo.fr/thibaut-vauchel-camus-skipper-guadeloupeen-annonce-ses-ambitions-846364.html

https://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac/des-masques-a-all-purpose-en-attendant-de-remettre-la-grand-voile-video-26-04-2020-12544134.php

https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/03/01/perrine-laffont-21-ans-sa-troisieme-coupe-du-monde-de-ski-de-bosses_6031406_3242.html

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-un-vendee-globe-solidaire-pour-thomas-ruyant-6865695

https://www.parismatch.com/Actu/Sport/Maxime-Sorel-Le-bizuth-du-Vendee-Globe-1691627

https://www.francebleu.fr/sports/voile/drheam-cup-le-skipper-cherbougeois-alexis-loison-remonte-a-bloc-pour-son-retour-en-figaro-1594970090

Tanguy Blondel

Solidaires En Peloton – ARSEP s’adjuge la DRHeam Cup

Thibaut Vauchel-Camus, Louis Viat, Corentin Douguet et Billy Besson, à bord du trimaran bleu aux couleurs des patients atteints de la Sclérose En Plaques, remportent la DRHeam Cup dans la catégorie des Multi50.

L’équipage a passé la ligne d’arrivée, en baie de Quiberon, à 13h30 ce jour et aura mis 2 jours et 30 minutes pour parcourir les 615 milles de navigation au départ de Cherbourg-En-Cotentin, dimanche dernier à 13H00.

Un passage de ligne dans de petits airs pour la flotte des multicoques, puis plus consistant en Manche, les trois Multi50 vont ensuite se prêter au jeu des renverses de courant, sans vent, au large de Weymouth, au sud de l’Angleterre. Thibaut et ses hommes tirent leur épingle du jeu tactiquement en s’abritant des forts courants derrière la presque-île de Portland. Ils parviennent à glisser en premier le long des côtes anglaises à la lutte avec Leyton (Arthur Levaillant) dans des vents légers jusqu’à prendre la tête du classement, un peu avant l’entrée en mer Celtique.

Une fois la marque de parcours la plus septentrionale franchie, le trimaran bleu patientera encore quelques heures avant d’allonger la foulée avec des moyennes entre 25 et 35 noeuds pour, au final, gagner la troisième édition de la DRHeam Cup avec un confortable matelas d’avance sur ses poursuivants.

Thibaut Vauchel-Camus : « C’est une belle victoire ! Nous nous sommes battus pour passer en tête la marque virtuelle en mer celtique car nous savions ensuite que cela allait partir par devant. Cela n’a pas loupé puisqu’en mettant du charbon, nous avons réussi ces dernières 12 heures à creuser un écart confortable sur nos adversaires. Nous avons bien enfoncé le clou. Notre départ avait été, dimanche, assez moyen. Nous sommes revenus peu à peu dans le match notamment dans le petit temps au sud de l’Angleterre où nous avons eu une belle trajectoire. J’ai été ravi d’embarquer cet équipage. Louis Viat est un super équipier. Corentin a été impeccable à la navigation et Billy a un touché de barre hors du commun. Nous reviendrons avec grand plaisir défendre notre titre sur la DRHeam Cup. »

Billy Besson : « Je ne connaissais pas le Multi 50 aavant cette compétition. J’ai adoré ce voilier dans toutes les conditions car elles ont été variées tout au long du parcours. Nous avons toujours été dessus en cherchant continuellement des solutions pour aller vite au bon endroit. Nous avons beaucoup navigué, avec Thibaut, dans notre jeunesse. Rien n’a changé. L’esprit est toujours là. La fougue et la fraîcheur restent en nous. »     

Le Défi Voile Solidaires En Peloton va désormais continuer son SEPtour en se rendant à Boulogne-sur-Mer puis Fécamp la semaine prochaine pour le plus grand plaisir des patients atteints de la sclérose en plaques, leurs accompagnants et les partenaires du projet.

 

Maxime Sorel coche toutes les cases avant le Vendée Globe

Maxime Sorel à bord de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, Concarneau le 4 mai 2020, Photo © Jean-Marie LIOT

Le skipper du monocoque Imoca V and B – Mayenne termine à la 11ème place de la première édition de la Vendée – Arctique – Les Sables. Maxime a coupé la ligne d’arrivée de sa deuxième compétition en solitaire à bord de son fidèle voilier mayennais ce matin à 3h03 au large des Sables d’Olonne. Il retrouvera l’ambiance vendéenne le 8 novembre lors du départ de son premier Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Le navigateur, originaire de Cancale, réalise une belle performance après un peu plus de 10 jours de navigation inédite jusqu’au sud de l’Islande. V and B – Mayenne est le premier voilier à dérives droites au classement de cette nouvelle épreuve et s’est même permis de battre des bateaux plus performants pourvus de foils. Au-delà de ce constat, Maxime coche de nombreuses cases avant son grand saut planétaire. Son voilier est fiable, sécurisant, polyvalent, rapide et parfaitement préparé par la team V and B – Mayenne. Maxime a démontré beaucoup d’application tout au long du parcours et a emmagasiné beaucoup de confiance. Enfin, le projet V and B – Mayenne, monté par les frères Sorel, réunit des partenaires, V and B, le département de la Mayenne, un pool d’entreprises… particulièrement engagés auprès du navigateur – entrepreneur – ingénieur attachant et brillant et pour diffuser un message : Vaincre la Mucoviscidose.

Maxime Sorel : « Je suis super content de cette course qui est une belle préparation pour le Vendée Globe ! J’ai pris beaucoup de plaisir sur cette Vendée-Arctique, et j’ai pu travailler pas mal de choses sur mon V and B – Mayenne en vue du tour du Monde. Mais il y avait aussi une belle course à jouer avec de la stratégie. Avant cette course, je naviguais rarement avec l’idée de faire comme si c’était le Vendée Globe, mais là je me suis mis en situation et j’ai appris à naviguer autrement, en me préservant. C’est une autre manière de faire mais qui ne me déplait pas. Cette nuit, je passe la ligne d’arrivée en 11e position avec autour de moi des foilers très puissants comme DMG Mori Global One et Newrest-Art & Fenêtres. Nous sommes restés ensemble toute la course. C’est parfois frustrant de les voir aller 5 nœuds plus vite que moi et je dois me battre pendant des heures pour récupérer ces milles. Clarisse Cremer a aussi un bateau qui va super vite. Banque Populaire est le dernier né des bateaux à dérives droites, c’est une super référence, et Clarisse a très bien navigué. La seule solution pour être devant elle, c’était de faire mieux en trajectoire, ce que j’ai réussi à faire après la bouée Gallimard. Et c’est vrai qu’arriver à cette place, devant elle, et être le premier bateau à dérives droites, c’est une vraie satisfaction.

Ce projet de course c’est d’abord une aventure humaine que je mène avec une équipe et un pool de partenaires forts. On est très soudés et on marque notre empreinte avec notre bonne ambiance et le travail acharné qu’on livre. Cela fait 7 ans que V and B me suit, et depuis un an la Mayenne nous a rejoint. Ce binôme est parfait, on a vraiment envie d’écrire de belles histoires, celle-ci en est déjà une. Je pense aussi à l’association Vaincre La Mucoviscidose dont je suis le parrain, et mon dragon qui souffle dans les voiles est aujourd’hui un véritable emblème qui donne de l’espoir aux patients et aux familles, j’en suis très content. On se retrouve dans quelques semaines aux Sables d’Olonne pour le départ du Vendée Globe. ».

Retour sur la Vendée – Arctique du marin Sorel
Parti le 4 juillet des Sables d’Olonne, Maxime Sorel a, dans un premier temps, décidé de débuter la compétition prudemment, l’objectif principal étant d’accumuler de l’expérience pour le Vendée Globe et d’exploiter son voilier en configuration « Tour du Monde ». Mais, au fil de l’épreuve, le compétiteur a pris, peu à peu, le dessus et le jeune marin de 33 ans a accéléré, poussant son plan VPLP – Verdier de 2007 dans ses retranchements et jouant efficacement avec les conditions météos très changeantes. A l’approche du Fastnet, au sud – ouest de l’Irlande, V and B – Mayenne revenait de plus en plus dans le match avec ses armes, ce n’est pas un bateau « dernier cri ». La remontée vers le sud de l’Islande permettait au parrain national de Vaincre la Mucoviscidose et son dragon des océans de continuer leur montée en puissance dans du vent faible mais aussi fort. Entre temps, Maxime, le cancalais, régalait sa communauté de supporters avec des vidéos du bord toujours bien placées et surtout qui retranscrivaient l’état d’esprit toujours positif du sportif. Maxime est un marin et aime être en mer en osmose avec sa machine à vent. La descente vers la bouée Gallimard confirmait le potentiel du bonhomme. Une option légèrement plus Est que ses concurrents directs permettait à Max de grapiller des milles précieux, notamment sur Clarisse Crémer, en tête alors au classement officieux des voiliers à dérives droites. La dernière ligne droite les 13 et 14 juillet était rondement menée par le pilote V and B – Mayenne. Dans un vent oscillant, Maxime Sorel faisait les bons choix avec beaucoup d’application et de combativité et rendait une très belle copie ce matin à l’arrivée de cette Vendée – Arctique – Les Sables qui restera dans les annales de la course au large et qui a préparé au mieux Maxime pour la suite, son premier Tour du Monde. Cap au Sud cette fois !