Revue de presse
En ce 15 octobre, une petite revue de presse TB PRESS :
https://www.theoceanrace.com/fr/news/14757_Thomas-Ruyant-et-TR-Racing-objectif-The-Ocean-Race
En ce 15 octobre, une petite revue de presse TB PRESS :
https://www.theoceanrace.com/fr/news/14757_Thomas-Ruyant-et-TR-Racing-objectif-The-Ocean-Race
Thibaut Vauchel-Camus, remis de ces émotions liées au sauvetage la semaine dernière de personnes en détresse peu après le passage de Gibraltar et alors qu’il ramenait Solidaires En Peloton du Maroc et de l’arrivée de la Med Max (6ème), prendra le départ de la dernière étape des Ocean Fifty Series jeudi sur le plan d’eau de Sainte-Maxime. Le skipper du trimaran Solidaires En Peloton sera accompagné pour l’occasion d’Axelle Pillain, Laurent Gourmelon, Pierre-Antoine Morvan et Jérémie Lagarrigue. L’objectif de la compétition est net et précis pour Solidaires En Peloton : performer afin de monter sur le podium 2024 des Ocean Fifty Series.
« L’idée est de finir en beauté notre saison sportive sur les Ocean Fifty Series » déclare le capitaine. « Je ne veux avoir aucun regret. Cet dernier acte va me permettre de retrouver les joies de la course en équipage et de faire au mieux afin de monter sur le podium général. Nous sommes très bien accueillis à Sainte-Maxime. On sent une certaine ferveur du public. » Forza Solidaires En Peloton, nom de la marque sportive de France Sclérose En Plaques.
L’extraordinaire saison olympienne du trois-mâts Belem touche à sa fin. Cet automne, c’est la ville et le port de La Rochelle qui accueillent le Belem pour ses 5 mois d’hivernage, avant qu’il ne reprenne la mer au printemps 2025.
Le Belem entrera au bassin des chalutiers, esplanade Tabarly, le 22 octobre 2024 à 9h. Dès le 23 octobre, il accueillera les visiteurs pendant les vacances de la Toussaint, puis les élèves des classes rochelaises jusqu’au 8 novembre.
L’équipage se concentrera ensuite sur les travaux d’entretien annuel du navire, en bassin à flots à la Pallice, jusqu’à la fin de l’hiver. Au programme, la restauration du gouvernail qui a fait l’objet d’un vaste appel à dons et a suscité l’engouement de généreux donateurs particuliers. Le Belem n’ira pas en cale sèche cet hiver. Les efforts seront concentrés l’année prochaine pour des travaux d’envergure qui toucheront la restauration de la poupe du navire.
Fin mars 2025, une seconde période de visites sera organisée au bassin des chalutiers avant que le Belem ne reprenne la mer pour 26 nouvelles navigations ouvertes à tous. Il faudra attendre le 30 novembre prochain pour pouvoir réserver en ligne sa navigation 2025. Programme inédit et très original attendu !
Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem Caisse d’Epargne :
« J’ai eu à cœur de répondre positivement à la généreuse invitation du port et de la ville de La Rochelle d’accueillir gracieusement le Belem en hivernage. Avec ses deux tours identitaires à l’entrée du Vieux-Port, la Rochelle est un écrin magnifique pour notre monument historique. Je suis certaine que l’équipage va profiter pleinement des atouts et services qu’offre la ville blanche aux marins et que les rochelais vont s’émerveiller de la présence du trois-mâts olympique dans leur cité. »
Jean-François Fountaine, Maire de la Rochelle : « La Ville de La Rochelle est l’héritière d’un riche passé maritime. C’est grâce à la mer, et notamment grâce au commerce maritime qu’elle a tout au long de son histoire, forgé sa puissance et sa prospérité. Ancien navire de commerce, de plaisance et navire école de la marine italienne, le Belem est le témoin vivant des riches histoires maritimes française et européenne. La Ville de La Rochelle est fière et heureuse de recevoir pour la première fois le Belem tout un hivernage et elle convie tous les rochelais et rochelaises mais aussi les visiteurs de passage à l’accueillir le mardi 22 octobre à son arrivée et à le visiter durant tout son séjour à La Rochelle. »
La réservation pour visiter le Belem est vivement conseillée. Billetterie en ligne : https://www.fondationbelem.com/visiter/visiter-le-belem-billetterie
Déjà organisatrices de la Guyader – Bermudes 1000 Race pour les bateaux de la classe IMOCA, les équipes de Sea to See dirigées par Gwen Chapalain ont dévoilé, ce vendredi 11 octobre, une toute nouvelle course réservée aux monocoques de 60 pieds : La Course des Caps – Boulogne Sur Mer – Banque Populaire du Nord. L’épreuve, programmée du 23 juin au 6 juillet 2025, promet résolument de s’imposer au cœur de la dynamique territoriale des Hauts-de-France et du Pas-de-Calais qui n’avaient plus accueilli un évènement de course au large d’une telle envergure depuis 2007, mais dont la localisation préférentielle, en particulier avec la ville de Boulogne-sur-Mer, leur confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance.
Développer et moderniser
La course au large étant assurément un facteur d’inclusion, la course, soutenue par la Banque Populaire du Nord engagée depuis plus de trente ans dans le domaine de la voile, se jouera en équipage mixte, avec a minima deux nationalités puis la présence à bord d’un média man afin de capturer les moments forts. Au total, pas moins d’une quinzaine de bateaux seront attendus. Une grande première sur la Côte d’Opale et donc pour sa capitale, Boulogne-sur-Mer, qui se réjouit d’accueillir une épreuve d’une telle envergure sur son territoire. Et pour cause, cette dernière marquera certainement un tournant pour la Communauté d’agglomération du Boulonnais qui reste la place forte de la pêche en France mais dont la volonté est aujourd’hui de moderniser son port, et notamment la partie plaisance. De nouveaux pontons seront en ce sens mis à disposition des différentes équipes qui profiteront alors de structures comptant parmi les plus modernes et qui pourront également mesurer toute l’attractivité du territoire qui n’avait, jusqu’à présent, reçu qu’un départ de Solitaire du Figaro en 2022.
Ils ont dit :
Antoine Mermod, Président de la Classe IMOCA : « Le Nord est un territoire auquel nous sommes attachés, notamment autour de projets comme celui de Thomas Ruyant. Depuis trop longtemps, nous n’avions plus eu d’opportunités d’y voir un départ et/ou une arrivée de course et nous sommes aujourd’hui très heureux de monter un tel projet avec la ville de Boulogne-sur-Mer, le Département du Pas-de-Calais et la Région Hauts-de-France. Le parcours du tour des îles Britanniques est fantastique. Il se déroule des endroits assez magiques. Il n’est évidemment pas sans rappeler celui de la Calais Round Robin Race qui était, il y a quelques années en arrière, une classique du circuit IMOCA. Il est parfait pour nos bateaux car il est à la fois technique, complet et exigeant. La Course des Caps promet d’être une belle réussite mais aussi un sacré challenge pour les marins ! »
Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer, Président de l’agglomération, Ancien ministre des Transports et de la Mer : « Premier port de pêche de France et première place européenne de transformation des produits de la mer, Boulogne-sur-Mer est un véritable poumon économique non seulement pour le territoire boulonnais mais également pour la Région Hauts-de-France. L’agglomération a l’ambition de faire de Boulogne un port omnium qui intègre à la fois les activités halieutiques traditionnelles et les autres secteurs de l’Économie bleue. En effet, sa localisation préférentielle sur les routes maritimes vers l’Europe du Nord lui confère un potentiel extraordinaire de développement des activités de la Plaisance. L’accueil d’une course à la voile de la classe IMOCA faisant le tour des Iles britanniques au départ de Boulogne, vient conforter cette ambition, et c’est donc avec un réel enthousiasme que nous nous préparons pour « la Course des Caps 2025 ! »
Nicolas Poughon, Directeur Général de la Banque Populaire du Nord : « Nous sommes très fiers de soutenir et d’associer notre nom à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Cet événement sportif d’envergure, en parfaite cohérence avec les engagements historiques de la Banque pour le monde de la voile et nos engagements autour de l’eau et de sa préservation, sera un magnifique coup de projecteur sur notre région et son littoral qui sont eux aussi au cœur de nos ambitions d’accompagnement territoriaux. Après avoir vécu, en tant que partenaire, la ferveur des Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024, nous avions le souhait de renouveler l’accompagnement d’un projet sportif qui mobilise, qui fait rêver et qui véhicule des valeurs entrepreneuriales chères à la Banque. Cette course d’IMOCA est la promesse de moments forts que nous sommes impatients de partager avec nos clients, partenaires et collaborateurs. »
Gwen Chapalain, Directeur de Sea to See, société organisatrice de l’évènement : « Le parcours de la Course des Caps est sportivement extraordinaire, avec une multitude de caps à franchir et, à chacun d’entre eux, des occasions de voir se faire ou se défaire des écarts au sein de la flotte. Autour de l’Ecosse, de l’Irlande, de la pointe des Cornouailles… les paysages seront assurément aussi diverses que les conditions météorologiques. Le tour des îles Britanniques a, par ailleurs, ce point commun avec le tour de France qu’il permet de découvrir de très nombreuses cultures différentes. Nous sommes heureux de pouvoir développer un tel évènement pour les bateaux de la classe IMOCA sur le territoire du Nord et en particulier au cœur du port de Boulogne-sur-Mer dont les nouvelles infrastructures vont lui permettre d’ouvrir ses capacités maritimes plus encore et donc de rayonner plus largement. Nous sommes fiers de pouvoir faire cap ensemble car la Course des Caps promet d’être à la fois un nouveau cap pour l’agglomération avec l’installation de pontons, un nouveau cap pour l’industrie nautique de Boulogne-sur-Mer, un nouveau cap pour le tourisme maritime et, par ricochet, un levier pour le tourisme terrestre avec la proximité de Nausicaa, mais aussi un nouveau cap pour les sports nautiques et l’entrepreneuriat local. »
La glace et le feu. Co-équipiers à terre, adversaires sur l’eau. Tel est le « Gentlemen agreement » mis en place au sein de TR Racing par les deux navigateurs de l’écurie de course au large, le Français Thomas Ruyant et le Britannique Sam Goodchild. A l’instar des rivalités mythifiées dans le sport automobile par les duels fratricides et pourtant légendaires entre Alain Prost et Ayrton Senna, Nigel Mansell et Nelson Piquet ou Michael Schumacher et Nico Rosberg, la synergie technique, logistique et humaine établie depuis près de deux années entre les deux voiliers VULNERABLE s’arrêtera avec le coup de canon de départ du Vendée Globe.
A partir de cet instant, chaque skipper jouera sa partition propre, et exprimera sur l’eau ses particularités, forces et faiblesses individuelles. A un mois de ce moment fatidique, on perçoit déjà dans l’approche et la préparation de ce tour du monde sans assistance et sans escale par Sam et Thomas, les différences, les nuances dans la conception de la vie de marin en solitude. Fidèle à son image d’homme tranquille, Sam s’épanouit dans la sobriété, la mesure et la modération, tandis que Thomas, déjà riche de deux expériences autour du monde, cisèle les détails de ce qui sera son environnement de vie 70 et quelques jours durant. Leur équipe procède à organiser et installer à bord tous les équipement et avitaillements nécessaires à la vie en haute mer sous des latitudes drastiquement différentes. Mais charge aux marins seuls de définir les pourtours de leur jardin secret, le petit réduit personnel où selon les vicissitudes de leur longue route, ils chercheront évasion ou réconfort.
Musique ?
Certes, leurs lofts préfigurés par le cockpit et la cellule de vie de leur VULNERABLE offrent un point de vue imprenable sur la mer. Mais encombrés de toute un arsenal d’accastillage et d’informatique, ils n’engagent guère à la flânerie. Thomas et Sam, dans le confort relatif de leurs sièges de veille moulés à leur dimension, leurs matelas de bannette à leur gabarit et leurs poufs d’assoupissement, ont chacun leur routine de vie marine. Quitte à sembler austère, Sam, peu féru de musique, et bien que son VULNERABLE dispose d’enceintes et d’écouteurs, n’écoute pas de musique à bord. Seul le murmure ou le grondement de son bateau l’accapare entièrement. « A terre, je ne suis pas mélomane, et peu enclins à suivre des Séries. Ma femme m’a proposé une liste et il est vrai qu’il sera important, à certains moments, de savoir se déconnecter de la course, et une bonne série ou film pourront me sortir de la réalité exclusive de la course. »
Thomas, fort de ses deux tours du monde, connait ces instants où l’esprit, le cerveau, ont besoin de « débrancher ». « Certaines tensions, de course, d’environnement météo, de compétition, peuvent devenir pesantes, et la musique, voire un film, ou un extrait, permettent de changer un état d’esprit, un point de vue, une pression. Je trouve l’exercice de la lecture difficile, car trop de pensées parasites viennent troubler le fil de l’histoire. Mais selon l’humeur, une certaine musique, reggae, Ben Harper ou la simple variété Française brise la ritournelle des pensées négatives, et remettent le moral en place. »
Communication
Parler, communiquer, voir, admirer, se projeter …sont aussi des passe-temps chéris des deux marins. « Chaque fois que possible, j’aime me connecter à ma famille, ma femme et mes deux filles » admet Sam. « Pas de rendez -vous programmés, mais des coups de fil impromptus, quand j’en ressens le besoin. Une photo, un message apporte tant de réconfort! » Thomas Ruyant a appris à profiter de ces mystères dont la nature a parsemé la route de son tour du monde. « La proximité de ces îles lointaines et mystérieuses, Fernando, Sainte Hélène, Amsterdam, Kerguelen… déclenche en moi un processus imaginaire, d’interrogations géographiques et historiques. Ce sont des moments très riches où l’imagination est stimulée. Converser avec un bateau jeté par le hasard sur notre route est aussi un moment improbable qui rajoute à la magie de ce voyage… »
Candies et M&Ms
Lien concret avec la terre, la nourriture constitue un moment apprécié à la fois de plaisir et de régénération des corps et de l’esprit. Les deux marins VUNERABLE se sont appuyés sur l’équipe de TR Racing, notamment Agathe Simonet et Marion Petit, pour boucler un avitaillement soigneusement, scientifiquement dosé en calories, calculé pour leurs dépenses énergétiques propres, selon l’endroit du globe où ils évolueront, des glaces antarctiques aux chaleurs tropicales. « J’aurai aussi quelques friandises, bonbons et chocolats typiquement anglais » avoue Sam. « Pour moi, bonbons et M&M, mais aussi fromage et charcuterie » précise Thomas le Nordiste. Et l’alcool ? « J’avais l’an passé du whisky à bord lors du passage au Cap Horn » se souvient Sam. « Nous n’y avions pas touché! » Et Thomas de préciser. « Peut-être quelques mignonettes de Champagne, pour Neptune et pour les passages des caps mythiques, Horn notamment. »
Breaking News :
Homologation par le Conseil du World Speed Sailing Records d’un nouveau record du monde :
Record revendiqué : Monocoque – 24 heures en solitaire
Bateau : « Monocoque IMOCA 60 « For People »
VULNERABLE
Skippé par : Thomas Ruyant
Heure de départ : 14:30:18 UTC 3 décembre 2023
Position de départ : 31.46167 -59.74892
Heure d’arrivée : 14:30:18 UTC 4 décembre 2023
Position d’arrivée : 33.23738 -49.30830
Temps écoulé : 24 heures 00 minutes 00 secondes
Record précédent : 536.81NM ‘Hugo Boss’ 2017
Le nageur nordiste a bouclé dimanche un extrême altitude ice mile en 37mn54, dans une eau à 3,5° et à 2870m d’altitude dans le magnifique cadre de Portillo au Chili. Il devient le premier français à réaliser ce défi et le quatrième au Monde.
« C’est sans aucun doute le plus difficile de mes ice miles et même une des nages les plus dures que je n’ai jamais réalisées » déclare Stève. « Quand tu nages à près de 3000m d’altitude, le manque d’oxygène est vraiment redoutable, tu dois adapter ta respiration, ta cadence, le froid te saisit et t’engourdit. De plus l’accès au lac est très compliqué, il se fait à pied et tu dois remonter après ton ice mile vers ton camp de base sur un chemin glacé et rocailleux, maintenu en équilibre par ton équipe, tu luttes pour ne pas t’évanouir. Une expérience incroyable ! Je remercie infiniment mon ami Ger Kennedy, une référence mondiale dans la nage en eaux glacées de m’avoir accompagné dans ce projet un peu fou ainsi que les expérimentés chiliens Chris et Lucas pour leur précieuse aide. » Sacré Stève !