Prix Atout Soleil 2025 : « la santé des femmes doit devenir une véritable priorité collective »
Pour sa 18ème édition, l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes en partenariat avec GPMA, Generali et La Médicale, met en lumière un enjeu de santé encore trop souvent négligé : les maladies féminines. Le 2 décembre prochain, à Paris, le prix distinguera 15 associations engagées pour mieux informer, prévenir et soutenir les femmes concernées ainsi que leurs proches.
Longtemps sous-estimée dans la recherche et les politiques publiques, la santé des femmes commence à gagner en visibilité, mais beaucoup reste à faire pour en faire une véritable priorité collective.
C’est précisément le sens du travail mené par l’Institut Interdisciplinaire Santé des femmes (iWISH nterdisciplinary Women’s Health Institute.), créé au sein de l’Université Paris Cité. Son cofondateur, le Pr Vassilis Tsatsaris, grand témoin de cette nouvelle édition du Prix Atout Soleil, revient sur les enjeux liés à la santé des femmes et sur la nécessité d’en reconnaître les spécificités, du laboratoire à la cité.
Le Prix Atout Soleil met à l’honneur cette année des associations engagées autour des maladies féminines. Pourquoi cette cause vous semble-t-elle essentielle, et en quoi le travail de l’Institut fait-il écho à ce prix ?
Pr Vassilis Tsatsaris — Cette thématique me tient particulièrement à cœur, car elle renvoie à une réalité tenace : malgré les progrès de la médecine et la prise de conscience des politiques publiques, les inégalités structurelles continuent de peser sur la santé des femmes. Elles vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, mais passent près d’un quart de leur vie en mauvaise santé. Leurs besoins spécifiques restent encore sous-financés et peu étudiés dans les programmes de recherche. Il est urgent de combler cet écart.
En tant que gynécologue-obstétricien et chercheur, les travaux ont d’abord porté sur la santé maternelle et les complications liées à la grossesse. Très vite, avec la professeure Catherine Deneux, cofondatrice de l’Institut, nous avons élargi notre approche à toutes les dimensions de la santé des femmes, de l’adolescence au grand âge. Aujourd’hui, nos recherches couvrent cinq grands axes : les maladies chroniques, la santé mentale, la santé maternelle, sexuelle et gynécologique, avec une attention transversale à l’impact de l’environnement (aussi bien physico-chimique que social) et au vieillissement en bonne santé.
Notre institut associe 27 équipes de recherche et 24 équipes de soins pour rendre ces enjeux visibles, accélérer la production de connaissances, mieux former les professionnels et, in fine, améliorer la qualité de la prise en charge. Il m’a donc semblé naturel d’accepter le rôle de grand témoin du Prix Atout Soleil, qui partage avec notre Institut la même ambition : mettre en lumière et renforcer la reconnaissance des enjeux liés à la santé des femmes.
La recherche médicale a longtemps négligé les femmes. Comment expliquez-vous ce retard et quelles en ont été les conséquences ?
Pr Vassilis Tsatsaris — Historiquement, la recherche médicale s’est appuyée presque exclusivement sur des sujets masculins. Plusieurs raisons ont été invoquées pour écarter les femmes des protocoles : les variations physiologiques liées au cycle menstruel, jugées trop complexes à intégrer, les considérations éthiques et réglementaires concernant les femmes en âge de procréer, et, de facto, l’exclusion des femmes enceintes, en raison des risques potentiels pour la grossesse. Par souci de simplicité, nombre d’équipes ont donc travaillé sur des cohortes presque exclusivement masculines.
Cette approche a eu des conséquences concrètes : une méconnaissance persistante des spécificités féminines dans le développement des maladies, leur diagnostic et leur traitement. L’exemple le plus marquant est celui des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes. Les symptômes d’un infarctus ne sont pas toujours les mêmes que chez les hommes, pourtant les protocoles de diagnostic sont longtemps restés fondés sur un modèle masculin, entraînant des retards de prise en charge. On observe des écarts comparables en santé mentale, où les manifestations des troubles et les facteurs de risque varient selon le sexe. Trop souvent, faute de données spécifiques, la médecine a uniformisé ses pratiques, au détriment d’une prise en charge réellement adaptée.
Comment corriger durablement cette méconnaissance ?
Pr Vassilis Tsatsaris — La première réponse, c’est la formation. Les futurs médecins doivent apprendre dès l’université à intégrer le sexe et le genre comme variables essentielles du diagnostic et du soin. C’est un enjeu à la fois pour les contenus d’enseignement et pour la manière dont on pratique la médecine.
En parallèle, il faut investir dans la recherche pour mieux documenter ces différences et adapter les pratiques. À l’Institut, nous avons par exemple lancé une chaire de recherche dédiée à la santé cardiovasculaire des femmes, dotée de 450 000 euros sur trois ans. Son objectif : encourager les travaux interdisciplinaires et diffuser les connaissances actualisées auprès des soignants.
D’autres pathologies méritent la même attention.
La recherche et la formation sur les maladies spécifiquement féminines et aussi un enjeu majeur. Certaines complications de la grossesse, comme la prééclampsie, restent mal comprises et sans traitement efficace. D’autres, plus fréquentes, comme l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques, continuent d’être diagnostiquées trop tard. Dans tous les cas, information, formation et recherche doivent avancer ensemble pour améliorer la prise en charge des femmes.
Il faut aussi veiller à diffuser les connaissances issues de la recherche, auprès des soignants comme du grand public. C’est tout l’enjeu de la médiation scientifique que nous développons à l’Institut : journées thématiques, webinaires, interventions universitaires, diffusion d’informations fiables… autant d’initiatives pour faire circuler la connaissance et renforcer la prévention. Une démarche qui rejoint celle du prix Atout Soleil, qui met lui aussi l’accent sur la diffusion d’une information fiable et sur la prévention.
De nombreuses associations lauréates ont été créées par des patientes ou d’anciennes patientes. Quel rôle jouent-elles dans l’évolution de la recherche et de la prise en charge de la santé des femmes ?
Pr Vassilis Tsatsaris — Elles jouent un rôle déterminant. En portant la voix des femmes concernées, les associations ont permis de faire émerger des besoins longtemps ignorés et d’alerter les pouvoirs publics. Leur expérience de terrain a contribué à orienter la recherche, à adapter les protocoles de prise en charge et à restaurer la confiance entre soignants et patientes. Nous croyons beaucoup à la recherche participative : associer les patientes et leurs représentants dès la conception des projets, c’est garantir des réponses plus pertinentes et une meilleure appropriation des résultats. Par leurs réseaux, ces associations prolongent et amplifient l’action des équipes médicales et universitaires.
Vous insistez également sur l’impact des inégalités sociales. En quoi la précarité pèse-t-elle sur la santé des femmes ?
Pr Vassilis Tsatsaris — La précarité influence tout : l’accès aux soins, le suivi, le diagnostic, l’observance et même la survie. En santé maternelle, les femmes en situation précaire présentent davantage de complications graves. En cancérologie, l’impact social peut peser autant que certaines mutations génétiques.
C’est pourquoi les déterminants sociaux, les conditions de vie et la précarité constituent un axe transversal de nos travaux à l’Institut. Nous cherchons à comprendre comment l’environnement social influence la santé des femmes, pour agir sur les causes autant que sur les conséquences.
Le Prix Atout Soleil récompensera justement des associations qui s’engagent auprès des femmes les plus précaires, en allant vers elles et en proposant des parcours gratuits combinant accompagnement médical, psychologique et social.
L’Institut Santé des Femmes va bientôt disposer d’un lieu emblématique à Paris, le pavillon Tarnier. En quoi ce projet illustre-t-il votre volonté de rendre la santé des femmes plus visible et d’en faire une priorité collective ?
Pr Vassilis Tsatsaris — le pavillon Tarnier, un bâtiment de 8 000 m² situé dans le 6ème arrondissement de Paris accueillera des équipes de recherche, le plus important département inter-universitaire de maïeutique et un centre de formation et des espaces ouverts aux associations de patientes. Nous voulons en faire un lieu vivant, ouvert sur la cité, où chercheurs, soignants, étudiants et grand public se rencontrent. Ce futur site incarne pleinement l’ambition de l’Institut Interdisciplinaire Santé des Femmes – iWISH : améliorer la santé et le bien-être des femmes à chaque étape de la vie, tout en rendant ce sujet plus visible dans le débat public.
La rénovation du site est en cours, avec le soutien de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris et de mécènes. Nous recherchons aujourd’hui des soutiens durables pour développer les programmes de recherche et créer de nouvelles chaires thématiques, notamment sur la santé maternelle et le vieillissement en bonne santé.
Au-delà du lieu, c’est un véritable projet de société : la santé des femmes doit devenir une priorité collective. Les progrès sont réels, mais il reste beaucoup à faire pour que chaque femme bénéficie d’une prise en charge adaptée. La connaissance scientifique, la formation des professionnels, la prévention et l’action de terrain forment un tout. C’est à cette condition que les années de vie gagnées deviendront de véritables années vécues en bonne santé.
POUR EN SAVOIR PLUS :
- Présentation du prix Atout Soleil : https://www.gpma-asso.fr/nos-epaules-et-vos-ailes/le-prix-atout-soleil/
- Maladies féminines : un retard médical révélateur d’inégalités persistantes : https://www.gpma-asso.fr/category/actualites/
- Le podcast Au fil des Causes, créé par Nos Epaules et Vos Ailes, dédiée à la thématique des maladies féminines : https://smartlink.ausha.co/au-fil-des-causes
En savoir plus sur Nos Épaules et Vos Ailes
Nos Épaules et Vos Ailes est le fonds de dotation de l’association GPMA qui accompagne des projets d’associations agissant dans les domaines de la santé, du handicap et contre toutes formes de fragilités sociales.
À travers trois programmes de mécénat, Nos Épaules et Vos Ailes soutient des associations pour leur permettre de développer leurs actions :
– Le partenariat pluriannuel : un soutien pluriannuel pour 7 associations partenaires ;
– Le mécénat ponctuel : un financement unique pouvant atteindre jusqu’à 20 000€ pour développer des projets associatifs ;
– L’opération Atout Soleil : chaque année depuis 2007, le prix Atout Soleil récompense une quinzaine d’associations qui œuvrent auprès des personnes vulnérables.
L’association Lames de Joie a une mission essentielle : offrir aux enfants et aux adultes amputés la possibilité de pratiquer un sport grâce à des lames de course en carbone. Des équipements de haute technologie, coûtant entre 2 500 et plus de 10 000 euros, qui ne sont pas remboursés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Ils n’ont pas vécu en Martinique, lieu d’arrivée de la Transat Café L’Or, mais pas loin ! Thibaut Vauchel-Camus, tenant du titre de la Transat en double dans la catégorie Ocean Fifty, et Damien Seguin, sont tous les deux originaires de la Guadeloupe. Ils ont beaucoup navigué ensemble à bord de catamarans de sport durant leur jeunesse et recomposent leur duo à l’occasion de l’édition 2025 de la Transat Café L’Or, à bord du trimaran Solidaires En Peloton de Thibaut, actuellement troisième du classement général 2025 des Ocean Fifty Series.
Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?
Après un été particulièrement riche en navigations hauturières à bord d’Allagrande Mapei, le plan Koch Finot Conq lancé en 2023 sous le nom de For People puis VULNERABLE, Thomas Ruyant endosse en ce début d’automne sa casaque de chef d’entreprise.
Triple vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de ski alpinisme, le Savoyard Thibault Anselmet prépare activement les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, où le ski alpinisme fera son entrée. Médaillé d’argent en sprint lors des derniers Mondiaux, il affiche une ambition claire : être au sommet de sa forme du 19 au 21 février prochain. Le champion sera à Paris le 10 octobre après-midi pour la traditionnelle conférence de presse des athlètes hivernaux qui se tiendra à la Gaité Lyrique. Il débutera la Coupe du Monde 2025 – 2026 de ski alpinisme le 4 décembre aux Etats-Unis.
Le jury de la 18ème édition du prix Atout Soleil s’est réuni hier pour sélectionner les lauréats de l’appel à projets consacré cette année aux « maladies féminines ». Avec ce thème, Atout Soleil souhaite apporter un soutien particulier aux associations engagées à informer, soigner et accompagner les femmes concernées, ainsi que leurs proches.
S’il ne fallait en gagner qu’une, ce devait être celle-là. Un skipper Italien, Ambrogio « Bogi » Beccaria, un bateau désormais Italien, Allagrande Mapei, un partenaire Italien, le Groupe Mapei, s’imposent sur l’étape Italienne, le Leg 4 de The Ocean Race entre Nice et Gênes. Boosté par TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, le projet Italien revient de loin pour signer cet éclatant succès autour de la Corse. Contraint à l’abandon lors de la toute première étape, il a fallu toute la maitrise technique du Team pour parvenir à s’aligner au départ du Leg 2 à Portsmouth. Thomas, Ambrogio, Morgan, Manon (suppléée lors du Leg 3 par Abby Ehler), ont trouvé les ressources mentales pour se remettre progressivement dans le match. La montée en puissance de l’équipe n’est rien moins qu’impressionnante, et au podium Niçois succède aujourd’hui une incontestable victoire marquée du sceau de l’intelligence de course, d’une navigation au cordeau et de la performance vélique. Placement, enchainements millimétrés des variations d’une météo typique de la Méditerranée estivale, avec ce vent capricieux et en perpétuel changement en force comme en direction, ont permis à Allagrande Mapei de montrer toutes ses qualités, principalement dès que le vent pousse par l’arrière du bateau. Personne n’a alors pu rivaliser avec le plan Koch, qui s’envolait littéralement en Mer Tyrrhénienne. Allagrande Mapei met ainsi fin à la domination sans partage de Biotherm et de l’équipage de Paul Meilhat. Thomas Ruyant, double vainqueur des dernières Transat Café L’Or et de la Route du Rhum, renoue avec la victoire, et avec la joie de partager un étincelant succès avec ses équipes de TR Racing, avec sûrement une pensée particulière pour l’ami Morgan Lagravière, artisan de nombreux succès à ses côtés, et qui disputait entre Nice et Gênes, sa dernière navigation sur ce bateau. Il sera en effet remplacé par Hugo Feydit lors de la dernière étape.
38 heures 30 minutes et 9 secondes, 175,3 kilomètres, 9985 mètres de dénivelé positif, Maxime Sorel a achevé ce matin son premier UTMB Mont-Blanc seulement quelques mois après une rupture partielle des ligaments de la cheville sur le Vendée Globe. Le navigateur cancalais réalise une nouvelle énorme performance deux ans après avoir gravi l’Everest, quatre ans après avoir terminé à la 10ème place du Tour du Monde à la voile et performé sur de nombreuses courses au large à bord de son voilier volant qui cherche des partenaires. Le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé démontre à nouveau qu’il faut vivre de ses rêves, que rien n’est impossible et que le sport est moteur pour une bonne santé. Il prendra le 26 octobre prochain le départ de la Transat Café l’Or avec Romain Attanasio.
C’est un équipage Franco-Britannico-Italien (Thomas Ruyant, Morgan Lagravière, Abby Ehler, Ambrogio Beccaria) profondément heureux qui a porté vendredi dernier l’IMOCA Allagrande Mapei à la troisième place du Leg 3 de The Ocean Race entre Cartagena et Nice. Heureux de retrouver un podium, naturellement, mais surtout ravi et comblé d’avoir renoué avec une intensité et un dynamisme de course un peu oubliés dans le tumulte d’un démarrage difficile de l’épreuve, suite à un accrochage dès les premiers hectomètres de la course à Kiel, et à l’abandon consécutif du Leg 1. Performer du bord, régatier hors pair, compétiteur viscéral, Morgan Lagravière est depuis plusieurs saisons le complice et l’un des artisans des succès de TR Racing aux côtés de l’ami Thomas Ruyant. A la frustration des premières étapes, il avoue aujourd’hui avoir retrouvé entre Cartagena et Gênes cette niaque, cette envie, ce dynamisme à son sens indissociables de toute compétition nautique. Le trio qu’il forme avec Ambrogio Beccaria et Thomas Ruyant s’est soudé et fonctionne désormais à l’instinct, à la compréhension et à l’analyse partagées des milles et une problématique de la course, pour une jubilation palpable à faire fonctionner au meilleur de ses potentiels leur plan Koch Finot- Conq pourtant peu typé pour l’exercice de la régate en Méditerranée, au coeur de l’été. Morgan quittera le bord à l’issue de l’étape de Gênes pour partir vers de nouveaux horizons véliques. Sentimental en diable, il sent déjà venir l’écho nostalgique des extraordinaires moments passés au sein de TR Racing, avec notamment ces deux historiques victoires back to back dans la transat Café L’Or (ex Jacques Vabre).
C’est l’ultra-marathon parmi les plus difficiles au Monde : 174 kilomètres, un dénivelé positif de 10 000 mètres. 17h45, vendredi 29 août, le navigateur Maxime Sorel prendra le départ à Chamonix de son premier UTMB Mont-Blanc après avoir gravi l’Everest, bouclé un Vendée Globe et relevé de nombreux grands challenges. Suite à des entraînements sur mesure, le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose et ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé, est totalement prêt pour écrire une nouvelle page de ses extrêmes aventures. Ensuite dès septembre, il reprendra la mer avec le Défi Azimut à Lorient et la Transat Café L’Or en octobre avec et à bord du voilier de Romain Attanasio.
Au terme de 7 années d’un partenariat fructueux et innovant entre Advens, leader Européen de la cybersécurité, et l’écurie TR Racing de Thomas Ruyant, Alexandre Fayeulle, Président et Fondateur de l’entreprise Nordiste, a décidé de concentrer ses investissements sur ses projets sociétaux avec au cœur le projet VULNERABLE. Il demeure profondément engagé auprès de Thomas et de TR Racing dont il est le co-fondateur. Mais le nom du futur voilier de Thomas actuellement en construction sur plan Antoine Koch est désormais disponible pour tout annonceur ambitieux à compter de la saison 2026, tandis qu’Advens demeure partenaire technologique du Team.
La première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord s’est achevée sur une note enthousiasmante, tant sur le plan sportif que populaire. En mer, le parcours d’exception – un tour de 2 000 milles autour des îles Britanniques – a tenu toutes ses promesses. Technique, exigeant, complet, il a offert une régate intense et spectaculaire, remportée par l’équipage de MACIF Santé Prévoyance, mené par Sam Goodchild. À terre, l’événement a rencontré un accueil remarquable : 121 000 visiteurs ont fréquenté le village de course dans les cinq jours précédant le départ, 40 000 d’entre eux ont pu s’approcher des IMOCA grâce à un ponton spécialement aménagé, permettant une proximité inédite entre le public et les marins. 8 000 personnes étaient également présentes pour célébrer l’arrivée. Un succès éclatant, reflet de l’enthousiasme du public pour la course au large… et de l’attachement sincère des Boulonnais à cet événement inédit.
Depuis 1978, la Fédération Française des Clubs Omnisports (FFCO) regroupe et soutient des clubs proposant plusieurs disciplines sportives sous un même toit, du loisir à la compétition.
Ce mercredi matin, alors que les premiers bateaux de la flotte de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord ont franchi le mythique phare du Fastnet, avec un passage en tête à 3h20 pour l’équipage de Sam Goodchild sur MACIF Santé Prévoyance, la Direction de course a annoncé une modification du parcours. Initialement, les concurrents devaient virer Out Stack, le point le plus au nord de l’archipel des Shetlands, situé à 60° Nord. Finalement, ils contourneront les îles Papa Westray et Ronalsay, au nord des Orcades, positionnées à 59° Nord. Cette décision réduit le tracé d’environ 220 milles et devrait écourter l’épreuve d’une douzaine d’heures, permettant une arrivée des premiers bateaux dès samedi après-midi au lieu de la nuit suivante. Un timing idéal pour garantir un grand temps fort à Boulogne-sur-Mer, en parallèle de l’arrivée du Tour de France dans la ville nordiste. À noter également ce jour : l’équipage de FDJ United – Wewise, skippé par Fabrice Amedeo, a annoncé son retrait de la compétition.