Thibaut Vauchel-Camus embarque Quentin Vlamynck

Le skipper du trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP intègre Quentin Vlamynck, deuxième de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Ocean Fifty, pour la saison 2023 notamment le Pro Sailing Tour qui débute vendredi par l’étape la Seyne-sur-Mer / Bonifacio puis sur la Transat Jacques Vabre. Thibaut Vauchel – Camus embarque également le jeune Pep Costa sur le Pro Sailing Tour 2023.

Thibaut Vauchel – Camus : « Quentin n’a plus de partenaires. J’ai donc sauté sur l’occasion pour lui proposer de naviguer avec moi sur la Transat Jacques Vabre, le grand objectif de ma saison et sur le Pro Sailing Tour que je souhaite remporter. Quentin a démontré ces dernières années à bord d’Arkema son talent. Il sera, sans aucun doute, une valeur ajoutée à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP sur le Pro Sailing Tour évidemment mais aussi sur la Transat Jacques Vabre où il ne faut pas le cacher, on navigue surtout en solitaire. Quentin sait mener nos Ocean Fifty en solo et je vais pouvoir totalement me reposer sur lui entre deux quarts sur la transat en double entre Le Havre et Fort-de-France. Je suis également ravi d’embarquer le barcelonnais Pep Costa, jeune marin fougueux et bourré de qualités. Nous nous préparons actuellement pour la première étape du Pro Sailing Tour après un bon convoyage depuis Saint-Malo. Ce premier épisode se tiendra à partir de vendredi entre La Seyne-sur-Mer et Bonifacio. »

 Quentin Vlamynck : « J’ai cru que ma deuxième place sur la Route du Rhum allait me donner la possibilité de trouver de nouveaux partenaires mais cela n’a pas été le cas. La proposition de Thibaut est donc tombée à pic et j’ai été content que Thibaut me demande d’embarquer à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP pour la saison. Thibaut est un sacré marin qui a une grosse culture des multicoques. Avec Pep Costa et Thibaut, nous allons former une belle équipe sur le Pro Sailing Tour qui débute vendredi par une première étape entre la Seyne-sur-Mer et Bonifacio. Cela va être agréable de débuter la saison par un épisode de course au large au soleil et en méditerranée. Il va falloir se mettre tout de suite dans le bain. Je serai également avec Thibaut sur la Rolex Fastnet Race et le grand prix de la baie de Saint-Brieuc puis on se tournera vers la Transat Jacques Vabre sur laquelle, je nous imagine, en place car nous sommes deux skippers Ocean Fifty et que l’on aura beaucoup navigué ensemble. Je trouve que Thibaut n’a pas eu beaucoup de réussite ces derniers temps. Nous allons faire en sorte d’en avoir cette saison et de marquer des points. »    

Vous souhaitez de l’info sur le projet SPORTIF FOR PEOPLE AND PLANET, c’est possible : www.thomasruyant.com 

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Les deux co-skippers FOR PEOPLE AND PLANET désignés ; Morgan Lagravière avec Thomas Ruyant et Antoine Koch avec Sam Goodchild

Confiance et continuité s’inscrivent dans le montage des équipages de double des deux IMOCA FOR PEOPLE AND PLANET en vue des courses de la saison dont la Bermudes 1000 Race départ le 7 mai de Brest et la Transat Jacques Vabre en octobre prochain. Le tout nouveau plan Koch-Finot Conq FOR PEOPLE de Thomas Ruyant embarque Morgan Lagravière, déjà partenaire du dunkerquois lors de la Transat Jacques Vabre victorieuse de 2021. FOR THE PLANET (Ex LinkedOut), avec Sam Goodchild aux commandes, voit le retour à son bord d’Antoine Koch, complice de Thomas en 2019 à bord de ce même voilier.

Les frères du vent ! Thomas Ruyant et Morgan Lagravière sur FOR PEOPLE

Thomas et Morgan vainqueurs en 2021. Les deux marins entretiennent depuis une amitié, une complicité, une complémentarité qui ne demandent qu’à s’exprimer de nouveau au plus haut niveau, à bord du nouveau foiler FOR PEOPLE. Si le duo semble plus redoutable que jamais, la réalisation du potentiel réel de ce nouveau design sera l’un des objectifs de cette nouvelle transatlantique. Vainqueur de la dernière édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Thomas Ruyant sera-t’il en capacité de réaliser une inédite et bien extraordinaire passe de trois ? Réponse à Fort de France en novembre prochain.

Une histoire de complicité

« Je m’inscris dans la continuité du projet sportif et entrepreneurial de Thomas » affirme sans détour Morgan Lagravière. Ce touche à tout vélique est aujourd’hui l’un des marins les plus recherchés. Son éclectisme, son instinct, son sens du vent et de la performance en font l’équipier rêvé, un performer hors norme capable de déverrouiller les situations tactiques et stratégiques les plus complexes. Mais il partage avec Thomas plus que le goût des vagues et des embruns. Les deux hommes se retrouvent dans cette quête de réalisation et d’absolu qui dépasse le simple cadre sportif. « Je me reconnais totalement dans ce qu’entreprend Thomas » précise Le Réunionnais. « Le projet né avec LinkedOut qui se prolonge et s’amplifie aujourd’hui avec For People and Planet, enrichi par l’arrivée de Sam que je connais aussi, me tient à coeur. Je suis resté, malgré mes engagements avec le Gitana Team, très au fait de l’évolution de TR Racing et de la construction du bateau. TR Racing est une structure d’un très haut niveau de professionnalisme, dotée de vraies valeurs humaines. Je suis fier d’en faire partie. »

Encore meilleur qu’en 2021 !

Nouveau bateau, duo expérimenté et d’une grande complémentarité. On comprend d’emblée où se situe la marge de progression ; « Il nous faut apprendre la machine, la dompter, la sentir. C’est une approche que Thomas et moi connaissons puisqu’elle est identique à notre cheminement de 2021. Mais nous voulons être encore meilleur qu’en 2021. Thomas a évolué et j’ai la prétention d’avoir moi aussi progressé. Tous deux savons nous abreuver des compétences qui nous entourent. La concurrence est plus dense et plus forte que jamais. Cela décuple notre envie commune d’aller encore plus loin, de pousser plus haut encore le curseur de la performance. Les courses d’avant Transat vont nous aider à cela »

J’ai la dalle !

Revenu d’un long séjour en famille dans le Pacifique, Morgan Lagravière ne cache pas son appétit de se jeter corps et âme dans l’aventure FOR PEOPLE. « Je me suis ressourcé dans un environnement naturel qui me convient. Je réintègre TR Racing avec une formidable envie d’avancer, de réaliser l’énorme challenge qui nous attend avec la mise au point de ce bateau. On va se jeter à corps perdu dans le défi sportif, motivé par ce beau projet sociétal. Je ne crois pas que je pourrai m’investir autant dans un  projet sportif si l’aspect humain n’était pas aussi puissant que chez TR Racing. Nous sommes portés par une vague de positivisme tout à fait extraordinaire. »

Fire and Ice ! Sam Goodchild et Antoine Koch sur FOR THE PLANET

Sam Goodchild et Antoine Koch ; deux expertises, deux facettes des milles et une compétences qu’exige la pratique de la course au large moderne. TR Racing, FOR PEOPLE AND PLANET, Thomas Ruyant sont les passerelles qui permettent aujourd’hui aux deux hommes de tendre vers un même but, apprivoiser le redoutable plan Verdier, et offrir à Sam le skipper les clés de sa réussite. Antoine retrouve là l’approche, le décryptage à grande échelle d’une machine de course des plus sophistiquées au monde, tel qu’il l’avait pratiqué en 2019 avec Thomas. Pragmatique, cartésien, méthodique, il est le tremplin idéal pour Sam le surdoué, le Britannique aux multiples talents. Antoine la glace, Sam le feu. Fire and Ice pour une apothéose ?

Sam Goodchild : « J’ai entendu parler d’Antoine en 2010 par Johny Malbon qui m’en disait le plus grand bien lors d’une saison en Figaro avec Artémis. Depuis, j’ai suivi sa carrière sur tous les supports qu’il a pratiqués. Il a une expérience de fou, et c’est un gars très sympa, doté de beaucoup d’humour. Il est le co-skipper parfait pour moi car il connaît FOR THE PLANET par cœur. J’attends de lui énormément de choses ; Qu’il me raconte, qu’il m’apprenne le bateau et ses secrets. La clé d’un bon binôme en mer, c’est la communication. Il faut savoir échanger sur tout et en permanence, savoir s’adapter et se motiver réciproquement. J’ai fait pas mal de double, et chaque expérience est différente. J’ai hâte de vivre cela avec Antoine. »

Antoine Koch : « Je ne suis pas inquiet quant à la capacité de Sam de mettre toute cette année à profit pour s’apprivoiser le bateau ! Il débarque de The Ocean race, qu’il a disputé sur un foiler similaire à FOR THE PLANET. Certes le bateau est compliqué, mais je serai là précisément pour l’emmener vers l’essentiel. Je vais lui transmettre les principes fondamentaux du bateau. Son talent et sa capacité d’adaptation feront le reste. Je lui présenterai les évolutions du bateau. Nous avons toute la saison pour monter en puissance, à commencer dès la Bermudes 1000 en mai. Notre planning est bien ventilé, bien étagé pour une prise en main graduelle et en douceur. Nous partirons sur la Transat Jacques Vabre sans pression, car après tout, les objectifs de Sam sont principalement en solitaire, avec le Vendée Globe pour but ultime. Il lui faut donc se qualifier. Je pense que nous serons « dans le coup » pour la Jacques Vabre. J’aime ce bateau, qui est exigeant, très engagé au portant et dans la brise. Je me réjouis d’apporter ma modeste pierre à l’ambitieux projet visionnaire de FOR PEOPLE AND PLANET. »

16ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil : lancement de l’appel à projets « Brisons le silence, agissons contre les violences »

Le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA et l’assureur Generali lancent, dans le cadre de l’opération de mécénat Atout Soleil, un nouvel appel à projets pour soutenir les associations qui luttent contre les violences sexistes et sexuelles, familiales et conjugales, au sein du foyer et en dehors.

Atout soleil souhaite pour cette 16ème édition récompenser les structures qui œuvrent pour prévenir les violences, aider les victimes à en sortir et à se reconstruire et ce, quel que soit leur genre, leur âge, leur orientation sexuelle, leur religion, leur situation économique…

Avec cet appel à projets intitulé « Brisons le silence, agissons contre les violences », Atout Soleil cible des associations sur le territoire français qui mettent en place des initiatives innovantes dans le but de :

  • promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences,
  • accompagner les victimes pour sortir des situations de violences,
  • aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant leur autonomie.

Les associations ont jusqu’au 28 juillet 2023 à minuit pour déposer leur dossier de candidature.

Une thématique 2023 au cœur de l’actualité

Depuis 2017, la lutte contre les violences conjugales et l’égalité entre les femmes et les hommes ont été déclarées successivement grande cause des quinquennats du Président de la République. Diverses initiatives ont été prises pour déconstruire les stéréotypes qui banalisent et légitiment les violences et pour promouvoir une représentation plus juste des femmes au sein de la société française.

En dépit de la mobilisation du gouvernement et de la société civile à travers notamment le mouvement #MeToo, les chiffres demeurent alarmants.

D’après les dernières statistiques officielles du ministère de l’Intérieur, 208 000 victimes de violences commises au sein du couple ou par un ex-partenaire ont été recensé en 2021, soit une augmentation de 21% en l’espace de cinq ans. Dans l’écrasante majorité des cas (87%), les victimes étaient des femmes et la moitié d’entre elles avaient entre 25 et 39 ans. En 2021, ce sont 122 femmes qui ont été tuées sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire. Par ailleurs, chaque année, plus de 110 000 personnes, dont 90 000 femmes, déclarent avoir été victimes de viol ou d’une tentative de viol.

Si les femmes restent ainsi les premières victimes des violences sexistes et sexuelles, les autres catégories de la population n’échappent pas à ce phénomène. Les enfants sont particulièrement exposés, qu’ils soient co-victimes de violences familiales ou sujets aux maltraitances. Selon l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE), 49 enfants mineurs ont été victimes d’infanticides dans le cadre intrafamilial en 2021, c’est-à-dire que l’auteur des faits se trouve être un parent ou une autre personne « ayant autorité » sur l’enfant. Par ailleurs, l’INSERM estime à 5,5 millions le nombre de personnes qui auraient été confrontés à des violences sexuelles avant l’âge de 18 ans. Phénomène qui reste tabou mais qui nécessite d’être relevé, les hommes sont aussi victimes de violences. On recense ainsi 22 hommes tués sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire en 2021 et d’après l’INSERM, 6,4% d’entre eux auraient connu des violences sexuelles avant leur majorité. Enfin, le dernier rapport du Haut Conseil à l’égalité indique que les minorités sexuelles et les personnes handicapées sont potentiellement deux fois plus exposées aux violences sexistes et sexuelles.

Pour son édition 2023, Atout Soleil souhaite avec cet appel à projets apporter un soutien aux associations situées sur le territoire français qui jouent un rôle incontournable sur le territoire pour lutter contre ces différentes formes de violences qu’elles soient sexistes, sexuelles, conjugales ou familiales.

Thierry Gaudeaux, secrétaire général de GPMA :

« Les chiffres des violences nous interpellent chaque année en tant que citoyen. En tant que professionnels de la prévoyance et de la santé, notre responsabilité est d’agir pour prévenir et combattre ce fléau. Nous avons donc décidé de consacrer la 16ème édition de notre opération de mécénat Atout Soleil au soutien aux associations françaises qui œuvrent concrètement dans nos territoires pour identifier, protéger et accompagner toutes les victimes de violences, les aider à sortir de leur situation mais aussi à rebâtir leurs vies. Les lauréats du prix Atout Soleil 2023 seront désignés en décembre à Paris. Très concrètement, au-delà du prix financier qu’ils recevront, nous offrons aux associations des outils et actions de communication, et des ateliers leur permettant de renforcer leur impact plus largement sur leur territoire. »

Quelles sont les initiatives concernées ?

Les projets ciblés dans l’appel à projets doivent s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

Axe 1. Promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences

  • Organiser des actions de prévention dans les écoles pour éduquer les enfants et lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre.
  • Mener des ateliers d’éducation à la sexualité dès le plus jeune âge, afin de sensibiliser les plus jeunes aux notions de consentement, de respect et de liberté sexuelle.
  • Promouvoir un usage responsable du numérique pour lutter contre les cyberviolences et le cyberharcèlement
  • Libérer la parole des publics très exposés (femmes, enfants, personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)

Axe 2. Accompagner les victimes pour sortir des situations de violences

  • Faciliter l’accès des victimes à l’information et aux dispositifs d’aide notamment pour les personnes isolées en milieu rural et pour les groupes les plus à risque (personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)
  • Renforcer les capacités d’hébergement sécurisé d’urgence pour toutes les victimes de violences
  • Accompagner les victimes dans leur parcours de soins et la gestion de leurs traumatismes

Axe 3. Aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant une autonomie

  • Aider par un soutien matériel les victimes les plus vulnérables
  • Offrir des moments de répit pour regagner en confiance, reprendre conscience de son corps
  • Se réinsérer et ouvrir son horizon : aider au déploiement de projets personnels ou professionnels

A VOS AGENDAS

  • 28 juillet : clôture des candidatures à l’appel à projets
  • 30 septembre : sélection des lauréats des prix Atout Soleil par un jury d’experts
  • 5 décembre : Remise des prix

Solidaires En Peloton ARSEP au chevet des patients atteints de la Sclérose En Plaques

Depuis plus de 10 ans, le skipper professionnel Thibaut Vauchel-Camus oeuvre pour la recherche contre la Sclérose En Plaques, à travers son défi Voile Solidaires En Peloton, en mettant en avant la Fondation ARSEP et en accompagnant les patients atteints en leur proposant notamment des navigations à bord de son trimaran de course.

Vous êtes les bienvenus à bord du trimaran bleu avec Thibaut et les patients sur demande…

Le programme Solidaire du Défi :

  • 9 MAI – La Seyne Sur Mer
  • 30 MAI – Brest
  • 24 et 30 JUIN – Saint-Malo
  • 6 SEPTEMBRE – Lorient
  • 14,15,22 et 23 SEPTEMBRE – Saint-Malo
  • 16 NOVEMBRE – La Martinique
  • 24 et 25 NOVEMBRE – La Guadeloupe

Les derniers chiffres concernant la Sclérose En Plaques et la Fondation ARSEP : – Plus de 120 000 malades en France – 2,8 millions de malades dans le monde – En 2022, 29 projets de recherche financés https://www.arsep.org/

FOR PEOPLE AND PLANET, un collectif dédié à l’action pour les Hommes et la Planète

Un mois après la mise à l’eau à Lorient du nouveau voilier de Thomas Ruyant FOR PEOPLE, c’est au tour, ce jour, du navigateur britannique Sam Goodchild de dévoiler sa nouvelle monture FOR THE PLANET (Ex LinkedOut).

Deux marins, deux voiliers, deux partenaires, Advens et Leyton, un collectif réuni pour agir et engager à l’action globale en faveur des Hommes et de la Planète, deux causes que l’on ne peut dissocier : FOR PEOPLE AND PLANET est né.

Sam Goodchild, dernièrement engagé sur The Ocean Race, prend la barre du plan Verdier 2019, voilier vainqueur de la Route du Rhum et de la Transat Jacques Vabre avec Thomas Ruyant.

Le marin est impatient de se confronter au plateau relevé de la classe IMOCA. La Transat Jacques Vabre, départ le 29 octobre 2023 du Havre en direction de la Martinique sera le premier grand rendez-vous de Sam et une préparation « grandeur nature » pour son premier Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance 2024.

Ils ont dit à propos de FOR PEOPLE AND PLANET :

Alexandre Fayeulle, Fondateur d’Advens : « 50% du capital du groupe Advens et des profits financiers qui en découlent sont destinés à l’action pour les Hommes et la planète. Les entreprises et leurs collaborateurs ont le pouvoir de changer le cours des choses. Et c’est maintenant que ça se passe ! Advens + Leyton + TR Racing, le collectif FOR PEOPLE AND PLANET est né pour agir et appeler le plus grand nombre à l’action. Nous sommes ambitieux et pragmatiques ! »

Caroline Villecroze, directrice marketing Leyton : « Les équipes Leyton accompagnent au quotidien des milliers d’organisations dans un objectif de performance durable. En facilitant l’accès à des financements qui permettent de réduire leur impact environnemental, en finançant leurs projets de rénovation énergétique, en accélérant des programmes de formation pour leurs salariés, nous leur permettons à nos clients de développer un modèle plus durable.

Notre projet sportif porte les mêmes objectifs : associer la performance sportive à la performance sociale et environnementale. Depuis que nous avons rejoint la course au large, nous avons toujours visé le podium, tout en contribuant au changement avec des actions très concrètes en faveur de la mixité avec le Magenta Project et de l’innovation verte avec Héole notamment.  Après 4 ans d’émotions fortes aux côtés de Sam Goodchild et de son équipe en Class40 puis en Ocean Fifty, nous sommes enthousiastes à l’idée d’accompagner Sam dans son rêve de Vendée Globe, et de le faire aux côtés de Thomas Ruyant. Mais surtout de porter là encore, avec Advens, un projet sportif associé à un collectif sociétal unique FOR PEOPLE AND PLANET ! » 

Trois questions à Sam Goodchild, skipper du voilier FOR THE PLANET :

Q : Sam, vous rentrez tout récemment de 5 semaines dans le Grand Sud à bord d’un Imoca à foils nouvelle génération ; quelles sont vos impressions ?

R. « Ce fut une aventure géniale, intense, 5 semaines dans le Sud ! Le stress, la fatigue, l’expérience intense constituent pour moi un bilan positif. J’ai appris plein de choses pour la suite. Ce fut mon baptême du feu en foiler Imoca. J’ai beaucoup appris au contact de Kevin Escoffier. Très instructif. C’était bien de le faire en équipage, j’en tirerai les leçons dans deux ans sur le Vendée Globe.

Les bateaux sont un peu fous. Leur capacité de performances est largement au-dessus de nos besoins. On passe notre temps à décider où on doit mettre le curseur, entre vitesse et ne pas casser. Il faut que cela tienne dans la durée. La puissance et la capacité d’accélération sont énormes. Je suis impressionné de voir ce que Thomas a pu réaliser en gagnant deux transats sur ce type de bateaux. On ne peut pas être au taquet tout le temps. L’inertie des manoeuvres est énorme et il faut bien calculer son coup et le tempo lorsque l’on décide d’un virement, d’un empannage ou changement de voiles. Il faut gérer le temps, l’humain, la machine en permanence. Celui qui fait le moins d’erreurs gagne, d’où la nécessité d’accumuler les expériences. Il faut faire des milles, naviguer toujours et encore, bien se connaître et connaitre son bateau.

Q : Votre but ultime reste le Vendée Globe ?

R : « Depuis longtemps, j’ai orienté mes choix de route et de vie avec l’envie de faire le Vendée Globe avec ambition.
Je n’étais pas destiné à cela, mais j’ai eu cette envie très jeune et j’ai bossé vers ce but. Je n’ai jamais lâché mon objectif de Vendée Globe. J’ai l’énorme opportunité d’aller chercher ce rêve. C’est une chance immense.

Beaucoup de gens m’ont aidé sur ce long chemin. Il est difficile de les citer tous. Techniquement, humainement, beaucoup de personnes m’ont aidé. Dernièrement, la rencontre avec Kevin Escoffier. Que du respect pour lui. Quand je suis arrivé en Angleterre à l’adolescence, un moniteur de voile m’a pris sous son aile. Je lui dois beaucoup mais il n’est pas la seule.

Je ne me mets pas d’objectifs de performances. L’idée est de donner le meilleur de moi-même, et de comprendre ce qui marche mal, en continuant d’apprendre. Il y a un enjeu de terminer le Vendée, avec de la performance. Il me faut faire les choses correctement et avec humilité.

On a 18 mois pour préparer le Vendée. Je veux le faire et le terminer. Il me faut donc fiabiliser notre projet, finir les régates en apprenant.
Je suis polyvalent dans ce métier. Il y a tant à faire ! Il faut gérer avec l’énergie qu’on a, comme en mer. On ne peut pas tout faire. Il faut faire des choix, techniques, stratégiques. Je dois faire en 10 jours ce qui me prendrait 6 mois. Je dois faire des choix. Comment gérer mon temps de la manière la plus efficace. Ce qui suppose polyvalence et discernement. »

Q : Comment va se passer votre intégration au sein de TR Racing ?

R : « Je rejoins une équipe expérimentée, une façon de travailler qui me plait et c’est génial. Je suis donc content des choix que j’ai fait par le passé. Tout m’a mené vers ce projet. J’arrive avec modestie et avec une expérience riche de nombreux projets. J’ai commencé très jeune et j’ai touché à beaucoup de choses. J’adore apprendre, J’adore les challenges. Je suis fier de pouvoir compter sur le soutien sans faille de Leyton, mon partenaire historique, et d’Advens qui ont le même ADN sociétal et sportif.  

Il me faudra beaucoup d’apprentissage. Thomas a beaucoup travaillé sur ce bateau. Mon expérience en Imoca est limitée. Mais j’aime ce défi. C’est mon plus grand challenge. Je vais apprendre avec appétit et respect. Je ne sous-estime pas le boulot qui m’attend avant d’atteindre le niveau de Thomas. J’ai une envie de fou. Mon programme est énorme, avec cette prise en main. Je suis parti pour deux années très denses. 

Je n’ai pas encore eu le temps de passer du temps, avec l’équipe qui a travaillé d’arrache-pied autour de FOR THE PLANET ces derniers temps. Cela fait 15 ans que je parle du Vendée Globe. Maintenant je dois prendre les choses dans l’ordre. L’équipe est en place, avec TR Racing, et je commence juste à mettre mon nez dans le bateau. J’ai un million de questions à poser ! Je dois m’organiser.

En tant que compétiteur, j’ai envie de faire les choses bien et vite. Mais il faut y aller progressivement, être malin dans la gestion du temps. La prise en main sera express, en prenant les bonnes décisions au bon moment. J’aurai peu de navigations avant la Bermudes 1000 Race. Il faudra naviguer intelligemment pour ne pas faire de bêtises. Naviguer sagement.

Dans cette période où beaucoup de monde cherche à avoir un impact positif, je suis content de rejoindre un projet qui a démontré, avec LinkedOut ces dernières années, qu’il était en capacité d’être dans le concret pour les autres. Avec Advens et Leyton, deux entreprises très engagées sociétalement, nous avons une envie commune de marquer notre projet avec des initiatives positives pour People and Planet. Cela me tient vraiment à cœur. »

Sam Goodchild, l’océan est sa patrie

Une vie en accéléré. Tout dans la vie de Sam Goodchild semble défiler en « fast-forward »! Et en décalé ! D’une enfance insouciante à La Grenade, aux brumes d’un lycée anglais, Sam Goodchild a brûlé les étapes, vivant à 100 à l’heure, l’instant, les péripéties d’une existence irrésistiblement attirée par la mer.

Né à Bristol voici 33 années, ce véritable enfant de la balle cultive les contrastes et les incongruités. Blanc parmi les Antillais, insulaire exotique parmi les petits Britanniques, sujet de Sa Majesté établi chez les « froggies », l’homme de mer, sportif de haut niveau passablement mâtiné d’aventurier, pratique décidément l’art des paradoxes, jamais là où on l’attend, mais efficace et pressé en diable.

L’homme déborde d’énergie, mais c’est à la mer, aux vagues, au vent qu’il dédie son temps et sa passion. Il est âgé de quelques mois seulement quand ses parents quittent Bristol, la ville des mythiques Banksy et Massive Attack,  pour vivre sur un bateau aux Antilles, à la Grenade précisément. Un esquif de 35 pieds lui servira de home pendant ses sept premières années. Le petit Sam s’épanouit dans un environnement de rêve, en prise directe avec la nature. Sur fond d’azur et de mer, il apprend à vivre simplement des choses qui l’entourent.  Il nage, il plonge, il pêche… et découvre la navigation sous le regard directif de son père. Avec l’adolescence vient aussi le temps du retour en Angleterre, pour étudier et muscler son instruction. Mais l’appel de la mer et des bateaux supplante vite l’intérêt pour les livres.

Il a 16 ans quand il croise un certain Alex Thomson qui prépare son Vendée Globe. Le “Vendée”, un mot qui depuis sa plus tendre enfance et les lectures de son père résonne avec insistance dans son esprit aventureux. Alex et son académie vont le mettre sur la voie de son rêve. Il enchaine une transat et une transpacific, avec l’organisation de Thomson qui veut aider les jeunes marins à accomplir leurs vocations. Chose faite en ce qui concerne Sam désormais persuadé de sa destinée. Il sera marin ! Mieux, coureur au large. Il tournoie comme un requin affamé autour des Sables d’Olonne, offre son temps, ses bras, son esprit en mal d’apprendre aux teams, trouve des embarquements et se montre très vite indispensable.

Class40, Ocean Fifty, Ultime, Imoca… tous les supports l’attirent, le passionnent. Et il s’y montre redoutable, compétiteur né. Une fulgurance ! Son secret ? L’humilité, la sagesse d’aborder tout nouveau défi avec la sincère certitude de ne rien savoir, de devoir tout réapprendre en permanence, convaincu que donner le meilleur de lui-même ne suffira pas, et que le dépassement de soi à bord de FOR THE PLANET est la seule issue, quelle que soit la course, quel que soit le support.

Generali devient partenaire stratégique de Rescue Zone, une application innovante de sécurité en mer

Generali devient partenaire stratégique de Rescue Zone, la 1ère application gratuite d’entraide communautaire entre plaisanciers qui permet également une mise en relation optimisée avec les services de secours en mer.

C’est tout simplement une révolution pour le milieu de la plaisance que propose Rescue Zone puisque les bateaux restent très peu équipés de VHF (radio) et d’AIS (géolocalisation) dans le cadre de la navigation côtière. À ce jour, en effet, 70% des unités de moins de 7 mètres n’ont pas les outils adaptés permettant une prise en charge par les secours ou par la communauté de plaisanciers, pourtant 100% d’entre eux ont un smartphone. 

La technologie développée en propre par Rescue Zone permet la localisation de bateaux non équipés de VHF ou d’AIS dans la zone côtière, l’émission d’alertes et une visualisation facilitée des emplacements des incidents, des bateaux en détresse, ainsi que de l’ensemble des embarcations sur une zone.

« Nous avons voulu créer un outil gratuit, simple, et efficace permettant l’entraide entre plaisanciers et une mise en relation optimisée et enrichie de datas avec les services de sécurité » explique Laurent Guillon, CEO de Rescue Zone. « Nous pensons qu’un grand nombre d’incidents pourront être évités grâce à l’application, et que des plaisanciers équipés d’un simple smartphone seront mieux pris en charge grâce à elle par la communauté des plaisanciers et les services de sécurité. Le partenariat avec Generali poursuit un objectif commun : la prévention du risque. »

En effet, 68,2% des incidents en mer déclarés aux services de secours se font actuellement par téléphone. C’est pourtant le moyen donnant le moins d’informations automatiques de l’incident aux secours, et qui n’est pas relié aux autres plaisanciers comme l’est la VHF ou l’AIS. Laurent Guillon et Laurent Bouton, associés dans Rescue Zone, basés dans le Sud de la France, ont donc imaginé un outil efficace afin de faciliter les secours pour les bateaux qui ne disposent pas de tels équipements. Rescue Zone a souhaité également permettre aux pratiquants de sports nautiques plus légers (kite, wing, kayaks, paddle) de bénéficier des services de cette application.

Bernard Duterque, Directeur de la souscription des risques spécialisés de Generali France qui supervise l’activité en plaisance, précise quant à lui : « Quoi de plus naturel pour Generali que de s’associer à une initiative novatrice comme Rescue Zone ? Nous avons un long passé dans le nautisme. Nous sommes le premier assureur à avoir mis au point une police spécifique pour la navigation de plaisance adaptée au droit maritime français en 1951. Notre rôle en tant qu’assureur est de concourir à mieux prévenir les risques et il était donc logique pour Generali de devenir partenaire stratégique de Rescue Zone afin de perpétuer notre ADN d’innovation dans le domaine maritime.».

Une application développée en relation avec les institutionnels maritimes 

Depuis 2019, de nombreux échanges entre le Secrétariat d’Etat chargé de la Mer, les centres de secours en mer (CROSS) et les services opérationnels de l’Etat ainsi que Le Pôle Mer, la FIN (Fédération des Industries Nautiques) et Rescue Zone ont permis d’aboutir à une application dotée de fonctions adaptées aux problématiques du nautisme côtier respectant les protocoles officiels de déclaration d’alertes d’urgence.

Comment fonctionne Rescue Zone ?

Rescue Zone vous permet de naviguer en toute sécurité dans le cadre d’une navigation côtières à moins de 6 milles marin d’un abri. 

Lorsque vous sortez en mer, vous activez l’application, précisez le nombre de personnes à bord et le temps prévu de sortie… Si, lors de votre sortie, vous subissez une panne ou avez une alerte plus grave à émettre, en seulement 2 ou 3 clics vous pouvez avertir la communauté de plaisanciers sur la zone et/ou les centres de secours (Les CROSS).

Rescue Zone met à disposition de l’ensemble des services de secours une console de suivi des incidents rassemblant les données nécessaires à une bonne prise en charge. Ainsi, votre géolocalisation permettra une assistance rapide et adaptée grâce à l’ensemble des données de l’application, mise à la disposition des plaisanciers et des services de secours.

En plus des fonctionnalités d’entraide et de mise en relation avec les services de secours, vous aurez la possibilité de joindre et de naviguer vers d’autres bateaux (amis) sur la carte. Vous pourrez vous rendre visibles ou invisibles des autres plaisanciers. Vous pourrez enregistrer vos meilleurs spots de pêche confidentiels.

Ces fonctionnalités sont appelées à être enrichies par la suite : les plaisanciers pourront, dans une version ultérieure de Rescue Zone, recevoir des alertes météo, déclarer des zones de danger (engin flottant, épave…), et utiliser l’application comme journal de bord : afin d’y consigner les détails de leurs navigations, préciser les éléments relatifs à l’entretien du bateau pour optimiser les interventions de leur chantier naval.

Solidaires En Peloton ARSEP en piste pour une grande saison

Thibaut Vauchel-Camus et son équipe malouine sont dans les starting-blocks et abordent le dernier mois de chantier de leur Ocean Fifty avant de reprendre enfin la mer. Fin avril, Solidaires En Peloton – ARSEP sera totalement prêt techniquement après pas mal de travaux, avec toutefois une structure qui est restée saine, suite aux mésaventures de Thibaut sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Au programme : un convoyage entre Saint-Malo et la Seyne-sur-Mer propice aux tests, le Pro Sailing Tour 2023, puis le traditionnel Trophée Multicoques en baie de Saint-Brieuc, la Rolex Fastnet Race et enfin la fameuse Transat Jacques Vabre entre Le Havre et la Martinique.

Thibaut Vauchel – Camus : « J’ai hâte de naviguer. L’hiver a été long et j’ai très envie d’être sur l’eau et de partager mon sport avec tous.  Notre chantier ne va pas tarder à toucher à sa fin. Nous attendons encore quelques pièces maîtresses mais nous ne sommes pas loin de la vérité et on aura un voilier parfaitement fiabilisé et optimisé pour la saison. Dès début mai, nous allons nous attaquer à un beau convoyage entre la Bretagne et la Méditerranée. Il va nous permettre de tester notre matériel et de se remettre en selle. Par la suite, nous allons participer aux 3 épisodes du Pro Sailing Tour à la Seyne-sur-Mer, Bonifacio, Alghero en Sardaigne et Brest. La grande nouveauté 2023 est qu’il n’y aura pas de parcours côtier ou de compétitions entre trois bouées mais surtout des parcours « offshore » entre la Seyne sur-Mer et Bonifacio puis entre Bonifacio et Alghero et enfin entre Alghero et Brest. Nous allons nous servir de nos escales pour faire des relations publiques et uniquement les longs parcours compteront au classement. Je vais enchaîner après par le trophée des multicoques en baie de Saint-Brieuc, événement qui est devenu historique pour le circuit Ocean Fifty, puis la Rolex Fastnet Race fin juillet entre Cowes et Cherbourg. On passera enfin dans la dernière grande étape de notre saison avec la préparation à la Transat Jacques Vabre et le départ vers Fort de France le 29 octobre. 6 à 7 concurrents seront présents dès le début de saison et potentiellement jusqu’à 9 pour la Transat Jacques Vabre ce qui est une très bonne nouvelle pour notre Classe particulièrement dynamique ces dernières années. »

Thibaut annoncera prochainement son équipage, 3 marins à bord, pour le Pro Sailing Tour et le nom du co-skipper qui embarquera avec le guadeloupéen d’origine sur la Transat Jacques Vabre. De plus, comme à son habitude, le Défi Voile Solidaires En Peloton embarquera cette année de nombreux patients atteints de la Sclérose En Plaques au fil de ses navigations à la Seyne-sur-Mer, Brest, Saint-Malo, Lorient, Saint-Malo, la Martinique et la Guadeloupe.

Le programme sportif du Défi Voile Solidaires En Peloton :    

  • DU 9 AU 29 MAI  

3 ème saison du Pro Sailing Tour 

Prologue / Episode 1 LA-SEYNE-SUR-MER 

Dimanche 7 mai 2023 Début accueil des bateaux
Mardi 9 mai 09h30 – début des contrôles sécurité
Mercredi 10 mai 2023 09h00 – tous les bateaux à quai – suite des contrôles
Jeudi 11 mai 09h30 – 12h00 activation à quai – suite contrôle
Vendredi 12 mai :
11h00 – Inshores (runs et/ou côtiers) – coef. 0
09h30 – début des activations de la journée (programme à définir)
13h00 – Inshores (runs et/ou côtiers) coef. 0
17h30 – retour à quai
15h00 – départ Episode 1 « La Seyne-sur-Mer – Bonifacio » – coef. 2*

Episode #2 BONIFACIO – ALGHERO 
Dimanche 14 mai matinée ETA Episode 1 « La Seyne-sur-Mer – Bonifacio »
Lundi 15 mai Activation à quai – Soirée remise des prix Episode 1
Mardi 16 mai 11h00 – Inshores (2 à 3 côtiers) – coef. 0
Mercredi 17 mai 14h00 – départ Episode 2 « DÉFI 24 heures Bonifacio – Alghero » – coef. 1*
Jeudi 18 mai 14h00 – ETA ALGHERO
Vendredi 19 mai activation à quai
Samedi 20 mai 11h00 – Inshores (runs et/ou côtiers) – coef. 0
Soirée Remise des Prix Episode #2 BONIFACIO – ALGHERO

Episode #3 ALGHERO – BREST (FINAL RUSH) 
Dimanche 21 mai 17h00 – départ Episode 3 « ALGHERO – BREST » – coef. 3*
Samedi 27 mai ETA Brest

Postlogue Brest
Dimanche 28 mai Postlogue option 1 (selon ETA)
Lundi 29 mai Postlogue option 2 (selon ETA)
Soirée Remise des Prix

  • DU 13 AU 15 JUILLET 

Trophée des Multicoques en baie de Saint-Brieuc

  • DU 22 AU 25 JUILLET 

La Rolex Fastnet Race

  • DU 29 OCTOBRE AU 11-12 NOVEMBRE 

La Transat Jacques Vabre
Village du 20 au 29 octobre.

Le programme Solidaire du Défi :

  • 9 MAI – La Seyne Sur Mer
  • 30 MAI – Brest
  • 24 et 30 JUIN – Saint-Malo
  • 6 SEPTEMBRE – Lorient
  • 14,15,22 et 23 SEPTEMBRE – Saint-Malo
  • 16 NOVEMBRE – La Martinique
  • 24 et 25 NOVEMBRE – La Guadeloupe

Maxime Sorel embarque Christopher Pratt

Maxime Sorel, actuellement en pleine préparation pour sa tentative de l’ascension de l’Everest, embarquera le chevronné navigateur marseillais Christopher Pratt à bord de son IMOCA V and B – Monbana – Mayenne pour la saison 2023. Le duo prendra notamment le départ, le 29 octobre, de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique.

Ils ont dit :

Maxime Sorel : « Choisir d’embarquer Christopher est une évidence. Cela fait quelques mois déjà qu’il a intégré le projet après la mise à l’eau du bateau fin juin 2022. Il nous a aidé à fiabiliser V and B – Monbana – Mayenne avant la Route du Rhum. Grâce à son expérience au sein de l’équipe de développement du voilier Charal, il a une forte culture de l’IMOCA à foil et il aime la partager. C’est un grand passionné ! Nous sommes hyper contents de l’avoir au sein de notre petite équipe. Il a su s’intégrer pleinement dans notre fonctionnement. Humainement on s’apprécie beaucoup. À bord on échange énormément, il a une bonne vision des manœuvres, je lui fais confiance les yeux fermés. En fait nous sommes très complémentaires, il est très méthodique et prépare chaque navigation très en amont pour être 100% dans la performance pendant que moi j’ai moins de temps à consacrer à cette partie. Jusqu’ici la performance était secondaire, mais pour cette Transat Jacques Vabre nous avons des objectifs beaucoup plus ambitieux que l’an dernier où nous étions sur une première phase de fiabilisation. Nous savons que le bateau marche très bien, maintenant à nous de le pousser et je compte bien sur Christopher pour ça ! »

Christopher Pratt, co-skipper du voilier V and B – Monbana – Mayenne : « Je ne connaissais pas du tout Maxime il y a encore un an. Nous nous sommes rencontrés à travers une connaissance commune, Sébastien Henri, un trailer qui se met à la voile. J’ai donné, dans un premier temps, un coup de main à Maxime et son équipe l’année dernière dans leur préparation à la Route du Rhum. Le feeling est vraiment bien passé. La team V and B – Monbana – Mayenne envoie de superbes ondes. J’ai découvert aussi Maxime qui m’a paru, et ça s’est confirmé, brillant, intelligent et qui apprend très vite sans refaire les mêmes erreurs. Maxime m’a impressionné par sa maturité et son investissement à tous les étages de son projet. Du coup, on a assez vite discuté de participer à la Transat Jacques Vabre ensemble. J’avais plusieurs propositions mais il était clair que j’avais un gros coup de cœur pour Maxime, son voilier et son équipe. J’ai donc naturellement dit oui. Nous n’avons pas encore ajusté notre fonctionnement à bord mais nous connaissons nos atouts communs et, de toute façon, le double c’est du solitaire à deux. Nous allons passer beaucoup de temps seul sur le pont quand l’autre se repose ou s’affaire à d’autres tâches. J’ai hâte de me retrouver avec Maxime en navigation et sur la Transat Jacques Vabre. Cette transat va être particulièrement passionnante car la flotte des IMOCA va être dense avec l’arrivée de nouveaux bateaux. Au moins 15 duos sont en capacité de remporter la compétition. Nous sommes dans ce lot tout en étant un duo outsider se donnant aucune limite. J’ai terminé quatre fois à la troisième place de cette transat, alors pourquoi pas viser la deuxième place ou la victoire cette fois-ci. »

De la Rolex Fastnet Race à la Transat Jacques Vabre

V and B – Monbana – Mayenne est actuellement en fin de chantier à Concarneau. Le plan Verdier 2022 sera remis à l’eau mi-avril pour des premières navigations avec Christopher et l’équipe technique. Maxime et Christopher prendront part à la Rolex Fastnet Race entre Cowes et Cherbourg le 22 juillet. Ils participeront par la suite au Défi Azimut à Lorient en septembre et se dirigeront, avec le Dragon des Océans, vers la
Normandie pour la Transat Jacques Vabre qui s’annonce passionnante dans la classe des voiliers du Vendée Globe.

Christopher Pratt :
Né le 15 janvier 1981 à Marseille
3ème de la Transat Jacques Vabre 2021 avec Jérémie Beyou et à bord de Charal
3ème de la Transat Jacques Vabre 2019 avec Jérémie Beyou à bord de Charal
3ème de la Transat Jacques Vabre 2013 avec Jérémie Beyou à bord de Maître Coq
3ème de la Transat Jacques Vabre 2011 avec Armel Le Cleac’h à bord de Banque Populaire
Vainqueur de la Rolex Fastnet Race 2019 à bord de Charal
Vainqueur du Défi Azimut 2019 à bord de Charal
Nombreuses navigations multi – support (Tour de France à la voile, Solitaire du Figaro, Transat AG2R La Mondiale, Route du Rhum…)

LIVRE / Stève le phoque

Les auteurs :

Surnommé « Stève le phoque », StÈve Stievenart est le premier nageur français à avoir réalisé une double traversée de la Manche. Il détient entre autres le record de la traversée de la Manche la plus tardive dans l’année, un 11 novembre. Habitué aux conditions extrêmes et au dépassement de soi, il relève aujourd’hui des défis de nage dans le monde entier.

Journaliste à L’Équipe depuis 2000, David Michel est spécialisé dans le surf, les sports de glisse et extrêmes. Il est l’auteur de Surf – Prenez la vague !, un guide d’entraînement surf.

Le livre :

Stève Stievenart est la preuve vivante que les records sont faits pour être battus. Élevé dans une famille de grands sportifs – son grand-père est cycliste professionnel, son père, pilote de rallye automobile, et son frère, deux fois vainqueur des Vingt-Quatre Heures du Mans en vélo –, il prend très vite goût à la compétition et au dépassement de soi. Champion du monde de Jet-Ski à 28 ans, Stève se frotte à des challenges sportifs extrêmement exigeants. Peu après, il doit faire face à une séparation douloureuse et la faillite de son entreprise. Il vivote dans un hangar. Stève comprend vite qu’il a besoin d’un nouvel horizon pour se ressaisir. Ce sera vers les eaux froides et hostiles de la Manche qu’il se tournera, comme appelé spirituellement par la mer.

Réalisant un rêve d’enfant, il décide de tenter l’exploit d’une traversée à la nage. Commencent alors des années de préparation pour Stève, qui habitue son corps au froid à coups de douches en extérieur, d’absence de chauffage et de régime alimentaire basé principalement sur le poisson gras – à l’image des phoques, son animal totem. Le travail paie : Stève enchaîne les exploits. Il devient le premier Français à accomplir le Two- ways : la traversée aller-retour de la Manche, soit plus de 100 kilomètres de nage en maillot de bain dans une eau entre 15 et 18 degrés. Après plusieurs traversées de l’English Channel, il parvient à décrocher le record de la traversée la plus tardive de l’année en novembre 2021. Reconnu pour ses exploits, il parcourt le monde entier pour des traversées toujours plus périlleuses : lac Baïkal, tour de l’île de Manhattan, Loch Ness, North Channel, Santa Catalina…

Et il compte bien affronter d’autres défis aux quatre coins du globe. Car partout dans le Monde, il y aura de nouveaux records à décrocher – et d’autres limites à repousser.

Editions Michel Lafon : 

Office : 23 mars 2023
Format : 14/22,5
Pagination : 240
Couverture : Brochée
Rayon : Témoignage
CLIL : 2351-01
ISBN 13 : 978-2-7499-5151-5
EAN 13 : 9782749951515
Prix : 18,95 €

Un voilier conçu pour le Vendée Globe et dédié à l’action pour les Hommes

C’est fait ! Le nouveau bateau de Thomas Ruyant a été mis à l’eau aujourd’hui à Lorient. Ce foiler IMOCA « dernière génération » s’inscrit dans la continuité du programme qui a été mis en place ces dernières années autour de LinkedOut, avec l’ambition de pousser le double curseur de la performance sportive et sociétale un cran plus loin.

Avec le soutien d’Advens (leader de la cybersécurité) rejoint par Leyton (cabinet de conseil international), le voilier FOR PEOPLE va étendre ses actions en faveur des Hommes tout en continuant de mettre en lumière les initiatives d’Entourage, association fondatrice du dispositif LinkedOut. Depuis 3 ans, 377 candidats ont ainsi été accompagnés vers l’emploi, et plus de 1000 seront coachés dès l’année prochaine.

Sous l’impulsion pionnière et novatrice de Thomas Ruyant, le voilier IMOCA For People a été pensé par l’architecte Antoine Koch et l’équipe du cabinet Finot Conq, en collaboration avec le bureau d’étude de TR Racing. Il a été construit chez CDK à Lorient et a été conçu avec pour objectif principal : la victoire sur le Vendée Globe 2024 – 2025.

Il prendra part cette année à l’ensemble des compétitions du circuit IMOCA dont la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double entre Le Havre et Fort-de-France, puis à un planning océanique intense en 2024. Il aura fallu 50 000 heures et une équipe de 50 personnes pour concevoir ce nouveau foiler millésimé 2023.

Ils ont dit : 

Thomas Ruyant : « Je suis très content de lancer une nouvelle campagne de navigation avec mon nouveau voilier IMOCA FOR PEOPLE. Il est très raffiné, avec une énorme attention portée aux détails. Nous avions un bateau incroyable avec LinkedOut avec lequel j’ai remporté la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Nous allons chercher encore plus loin techniquement et sportivement avec For People. Nous avons trouvé les bons curseurs de fonctionnement d’un foiler ces derniers temps. Nous avons deux années de préparation devant nous avant l’échéance du Vendée Globe. Deux années pour apprendre, deux années de découverte. J’attends beaucoup de la mutualisation des moyens et des idées avec Sam Goodchild que nous avons intégré à TR Racing. La confrontation et le partage des idées seront passionnantes. Enfin, je suis fier du parcours réalisé, ces dernières années, par TR Racing sur tous les plans et notamment de pousser toujours plus loin notre engagement sociétal avec ce nouveau voilier. »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing : « En 2022, nous avons relevé un double défi, technologique et sportif. Nous avons rassemblé et partagé, avec succès, les ressentis de Thomas sur ses expériences en transat et sur le Vendée Globe, auprès de tous les intervenants dans la conception de FOR PEOPLE. Nous avions dans un même temps le rendez-vous de la Route du Rhum. Après la victoire de Thomas à Pointe à Pitre et la mise à l’eau de For People, nous pouvons dire que nous avons réussi et être fier du travail accompli par l’équipe. Nous entrons à présent dans une nouvelle phase grisante, exaltante du projet voulu par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle. Nous allons avec toute la ressource et la quintessence des équipes TR Racing, chercher à performer, humainement, techniquement, à réussir sportivement, toujours un peu plus, avec le soutien de nos partenaires Advens et Leyton. Nous avons hâte de naviguer avec For People, puis de dévoiler le voilier de Sam Goodchild le 14 avril à Lorient. »

Alexandre Fayeulle, Fondateur d’Advens : « Depuis 3 ans à travers le voilier de Thomas Ruyant, Advens s’est mis dans l’ombre pour mettre en lumière le programme LinkedOut. Les performances de Thomas et ses victoires sur la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum ont été un formidable coup de projecteur pour accélérer le développement de LinkedOut : des centaines de personnes en situation d’isolement ou d’exclusion ont ainsi pu être accompagnés vers un retour à l’emploi, et très vite, ils seront des milliers de candidats à profiter de ce dispositif. Fort de cette expérience, nous voulons aujourd’hui aller plus loin dans l’action avec ce bateau FOR PEOPLE, en accélérant d’autres initiatives en faveur des Hommes, en France et à l’international. Nous sommes également très heureux de l’arrivée de Leyton à nos côtés et nous souhaitons bon vent à Thomas et beaucoup de réussite sur le prochain Vendée Globe, la seule grande course qui manque à son palmarès. »  

Jean-Marc Potdevin, Fondateur de l’association Entourage et de LinkedOut« Entourage vise à engager les citoyens et les entreprises pour transformer la société toute entière et la rendre plus inclusive, plus humaine, par des réseaux de soutiens avec les personnes exclues. La magnifique performance de Thomas Ruyant lors de la Route du Rhum sur LinkedOut a impacté massivement notre capacité à engager les entreprises pour remettre des centaines de candidats en emploi. Mais il n’y a pas que l’entreprise et le travail comme lieu de création de lien social durable : les pratiques et rencontres dans les clubs de sport, les milieux culturels et associatifs, les réseaux de voisinage sont autant d’opportunités pour réembarquer les personnes aujourd’hui rejetées de nos cercles sociaux et marginalisées, et les faire de nouveau participer au projet commun d’une société unifiée. Ce nouvel IMOCA de Thomas permettra de pousser beaucoup plus fort la mobilisation et le passage à l’action de chacun, par et pour l’humain. FOR PEOPLE !”

Maxime Jacquier, directeur général de Leyton : « La mission de Leyton est d’accélérer durablement la performance de chacun pour construire un monde plus responsable. C’est cette mission qui nous a amenés à rejoindre la course au large en 2018 en menant des actions concrètes en faveur de la mixité au sein de cet écosystème. C’est aussi ce qu’Advens, Thomas Ruyant et leurs équipes ont permis à LinkedOut ces 3 dernières années. Et c’est pourquoi notre association à ce nouveau projet sportif autant que sociétal a été une évidence pour Sam Goodchild comme pour nous. Nos équipes seront fières de porter haut le message d’Entourage et de soutenir une équipe sportive engagée et performante ! »

Thomas et l’Aéroscaphe

Thomas Ruyant ; “FOR PEOPLE est un vrai bateau de Vendée globe, très typé pour le large. Il sera moins sur le fil du rasoir que LinkedOut, et naviguera plus à plat…”

De sa double expérience sur le Vendée Globe, dont l’une à bord d’un plan Verdier dernière génération (LinkedOut), Thomas Ruyant a défini avec précision le voilier de toutes ses aspirations, au plus proche d’un idéal si difficile à atteindre en course au large. Pour le concrétiser, il a rassemblé les forces vives les plus en phase avec sa philosophie de la navigation hauturière en solitaire. De sa vision est née l’association originale entre l’architecte navigateur Antoine Koch, le cabinet Finot-Conq et son dessinateur David De Prémorel, Gsea Design et les équipes internes à TR Racing. Associé au chantier CDK de Lorient, cet attelage original a pu, 12 mois durant, travailler en mutualité selon un seul credo, doter Thomas d’une machine parfaitement adaptée à sa perception d’un tour du monde en solitaire et sans escale, le Vendée Globe.

Des vitesses élevées dans la durée !

« Nous mettons à l’eau un bateau qui suscite beaucoup d’espoir, du fait de ses nombreuses évolutions. Il contient naturellement une grande part de prise de risque » explique Antoine Koch. L’architecte, équipier de Thomas lors de la Transat Jacques Vabre 2019, définit ainsi l’esprit qui a présidé à la conception de ce nouveau foiler : « L’axiome de recherche au départ était d’offrir à Thomas des vitesses moyennes élevées dans la durée.” Julien Penven, responsable composite chez TR Racing trouve les mots pour exprimer un certain désir de confort : « On en avait marre de prendre des coups de batte de base ball à chaque vague, et on a travaillé pour contourner ce problème. »  Et François Pernelle, responsable du bureau d’étude d’ajouter : « On a travaillé avec les architectes pour construire un bateau qui ressemble à Thomas. » Sans pour autant négliger la fiabilité, la résistance aux coups de boutoir de l’océan, facteur décisif en course au large. “Notre expérience des foils et leur impact sur la structure a aussi conditionné notre anticipation des chocs.”  Dixit François Pernelle.

Bouchain tendu, carène fine et avant banané

FOR PEOPLE va ainsi révéler de nombreuses avancées dans le dessin de sa carène. Antoine Koch n’hésite pas à parler d’un bateau « très raffiné ». « On remarque d’emblée un bouchain* très marqué, véritable réserve de puissance, et une carène fine pour moins de trainée. Le bouchain est très tendu vers l’arrière, offrant cet aspect très agressif, pour générer de la puissance. L’étrave est conçue pour sortir des vagues. On ne parle pas vraiment de scow, mais on assume cet avant très banané. » 

Quentin Cortier, du bureau d’étude de TR Racing renchérit : « Il y a beaucoup d’avancées sur la carène et le pont. Nous présentons un bateau rapide et stable, mois humide que LinkedOut. » Le responsable de l’Atelier chez TR Racing Florent Le Gal le trouve « ventru, et on est surpris du peu de surface mouillée. »

Humidité, chocs… le prix à payer de la vitesse en foiler a semblé exorbitant pour performer dans la durée. For People propose ainsi moult solutions pour aller vers ce compromis performance – effort. Le pont en est la parfaite illustration comme le souligne Quentin : « La forme du pont est à l’inverse du bateau actuel. Moins de forme en « piscine », donc moins humide. » Un confort au service de la performance puisque le bateau transportera moins d’eau comme le souligne Antoine : « Par rapport à LinkedOut, on a été plus conservateur, moins extrême. On a ainsi abandonné le pont en baignoire, qui nous faisait transporter beaucoup d’eau. Désormais, l’eau s’évacuera plus facilement sur le pont. » François Pernelle résume ainsi la philosophie générale de ce nouveau foiler : « For People est un bateau plus marin, viabilisé en structure, qui offre un meilleur passage à la mer, se montre plus tolérant pour le skipper, au niveau de son assiette. Les vitesses maximums seront sans doute moins élevées, mais For People évoluera dans des ranges de vitesses hautes et lissées dans la durée. Il est naturellement difficile de modéliser la mer, mais on a tout fait pour avoir une meilleure pénétration dans les vagues. » Paul Médinger du bureau d’études souligne combien « For People gomme beaucoup de défauts de LinkedOut, lors du passage dans la mer, dans la grosse mer du Sud. »

Un cockpit plus fermé !

Autre avancée dans cette quête de la performance et de l’efficacité, fruit des expériences de Thomas, ce cockpit plus fermé, plus protégé, comme le décrit Antoine Koch : « Le cockpit a été conçu pour limiter au maximum les mouvements, toujours dans cette recherche de confort de navigation, et de protection du marin sur le long cours. La cellule de vie est ainsi rapprochée de l’intérieur du bateau. On accède facilement aux winches et moulins depuis la table à carte. Tout ceci est un retour d’expérience directe de Thomas. » Un winch supplémentaire, pour un roof un peu plus long, et toute l’ergonomie réussie de LinkedOut est reproduite sur FOR PEOPLE. Et François Pernelle de préciser : “Au final, plus de vision sur l’avant, avec un skipper davantage dans une bulle. »

Les foils, pour un « vol » plus à plat !

A l’évidence, la carène a été pensée et conçue pour supporter des foils et Antoine précise l’axe de réflexion sur ce dossier si complexe : « Les foils sont une extrapolation de nos trois années d’expérience. On travaille à améliorer leur portance. Ils seront plus proches du bateau pour améliorer la verticalité, et participer à une navigation plus à plat du voilier. »

Un véritable défi technologique

FOR PEOPLE est un bateau issu de la Tech et de nombreux systèmes sophistiqués viennent enrichir l’analyse du skipper en course. Leurs intégrations au coeur du bateau sont une grosse évolution par rapport à LinkedOut. Il s’agit là du fruit du travail combiné entre les équipes Advens et TR Racing. Paul Médinger résume ainsi ces nouvelles composantes intégrées à un Imoca : « On dispose de nombreux capteurs sur les bateaux, qui produisent une quantité considérable de données et d’analyses, et la réflexion consiste à traiter ces données et à les valoriser en infos compréhensibles, pour offrir des solutions facilement assimilables à Thomas. Cela passe par une interface graphique, visuelle, pour traiter et afficher les données” 

* bouchain : Le bouchain est une partie du bordé d’un bateau, représentant la zone intermédiaire entre les fonds et les parties latérales de la coque.

Stève Stievenart : passion, perfectionnisme et persévérance

L’athlète de haut niveau, nageur de l’extrême, Stève Stievenart, 45 ans, résidant à Wimereux dans le Pas-de-Calais, est le premier Français à avoir effectué la traversée aller – retour de la Manche en 34h45 non-stop. Auteur en 2022 d’étonnantes performances dont l’aller-retour de Santa Catalina-Los Angeles en 28h45 qui lui a permis d’établir un record du Monde et de devenir le premier nageur à réaliser la double triple couronne, il passe à la vitesse supérieure en 2023 et tentera de nouveaux défis hors normes. Entretien avec un homme pas comme les autres, Stève Le Phoque dit-on !

1) Si tu devais te définir, quels seraient tes mots ?

-Passion : car elle m’anime profondément dans tous mes projets

-Perfectionnisme : j’essaie de prendre en compte le maximum de paramètres pour atteindre mes objectifs

-Persévérance : je ne lâche rien dans mes entraînements et dans mes défis.

2) Peux-tu nous rappeler ton parcours sportif ?

J’ai un grand-père qui était cycliste semi pro et qui réalisait régulièrement des sorties de 200 km. Il m’a donné le goût du sport. Dès mes 7 ans, je me suis lancé dans la course à pied, à 13 ans je courrais 30 km et cette passion a toujours continué à me suivre. A 14 ans je participe à des compétitions de scooter. Je dois dire que les sports mécaniques, j’adorais ça ! J’ai commencé le Jet Ski à Dunkerque à 16 ans et ça a été une véritable révélation ! J’ai enchaîné les épreuves jusqu’à devenir Champion du Monde en 2005. Je suis passé également par le trophée Andros, course de voitures sur glace que j’ai remporté dans la catégorie « promotion » en 2004. Par la suite, j’ai fait des marathons et un Iron Man. J’ai aussi traversé l’Atlantique à la voile avec un copain et c’est à partir de 2018 que je me lance dans la nage extrême.

3) Peux-tu revenir sur tes performances 2022 notamment la fameuse « triple couronne » ?

Ma saison 2022 a été très accomplie en termes de performances sportives. Cela a été clairement la plus belle saison de ma jeune carrière dans cette discipline. J’ai validé la triple couronne, le grand chelem de la nage extrême soit un aller en Manche, le tour de Manhattan et la traversée Catalina-Los Angeles. J’ai été le premier Français à réaliser cet exploit. 3 mois après, j’ai décroché un record du Monde en réussissant l’aller-retour Los Angeles-Santa Catalina qui, combiné à mon two way de la Manche réussi en 2020 et au double tour de Manhattan validé en 2021, m’a permis de devenir le 1er nageur au monde à obtenir la Double triple couronne. C’était de grands moments et j’ai été chercher des ressources que je n’imaginais pas sur des durées très longues comme les 28 heures et 45 minutes entre Los Angeles et Catalina. À la fin de l’été, j’ai validé la triple couronne des lacs des monstres avec les traversées des lacs Tahoé à 1800 m d’altitude aux Etats-Unis et Memphremagog à cheval entre les US et le Canada, cela un an après ma traversée du fameux Loch Ness en Ecosse.

4) Quels seront tes défis en 2023 ?

J’ai en tête un défi énorme que je ne veux pas totalement dévoiler dès maintenant afin de ne pas me mettre trop de pression mais je peux dire que je me prépare à nager au moins 50 heures non-stop.

5) Comment te prépares-tu quotidiennement pour tes défis à la nage ?

C’est simple ! Je m’impose deux entraînements en mer quotidiens, un de jour et un de nuit, mon agenda étant rythmé par les marées. Entre temps, je médite une heure par jour et je fais du renforcement musculaire avec mon kiné. De plus, en fonction de mes besoins et selon mes défis, je prends ou je perds du poids. Je peux très bien aller jusque 5 repas par jour selon les objectifs, tous à base de poissons gras, comme le font les phoques dont je m’inspire.

6) Quel est ton rapport à l’eau ?

Depuis plus de 20 ans j’étudie les bienfaits de l’eau sur l’organisme et cela fait 5 ans que j’expérimente de dormir totalement dans l’eau. Je passe une nuit complète dans des sources chaudes (tout comme vous dormez dans votre lit ) en flottant en surface sous la surveillance d’une équipe de chercheurs . Une étude avec des spécialistes du sommeil est actuellement en cours.

Dormir dans l’eau améliore ma récupération entre 2 courses et après de gros entraînements car tu ne ressens plus le poids de ton corps, c’est un peu comme un astronaute en apesanteur.

7) Tu vas sortir avec les éditions Michel Lafon ton premier livre le 23 mars. Quel est le pitch de ce livre ?

Ce livre est une autobiographie qui retrace ma vie personnelle et sportive. Vous y découvrirez les histoires incroyables qui ont jalonné mes traversées, ma connexion à la nature et comment j’ai pu rebondir malgré les aléas de la vie.

Maxime SOREL, cap vers le pays de l’oxygène rare

D’ici le 5 avril, date du départ de Maxime Sorel et son acolyte – alpiniste Guillaume Vallot au Népal, le duo va intensifier ses entraînements afin d’être prêt pour tenter l’ascension de l’Everest. Maxime Sorel, depuis son arrivée en cinquième position sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, à bord de son rutilant V and B – Monbana – Mayenne, est concentré sur cette tentative qu’il souhaite faire partager au plus grand nombre pour Vaincre La Mucoviscidose. Elle pourrait faire de lui le premier homme à avoir réalisé un Vendée Globe, l’Everest des mers, et atteindre le toit du Monde.

En tout cas, le navigateur s’y prépare ardemment et enchaîne depuis quelques mois les séances en montagne et la préparation physique et mentale en centre d’entraînement. Maxime n’est pas du genre à se lancer un défi et le préparer de façon hasardeuse. L’ingénieur de formation met tout de son côté pour réussir à aller en haut de l’Everest et appréhender les nombreuses facettes de ce défi qui, quoi qu’on en dise, n’est pas si simple à réaliser (70% des tentatives échouent). Sur les traces du néozélandais Edmund Hillary et de son sherpa Tensing Norgay, premiers hommes à atteindre le sommet le 29 mai 1953, Maxime, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, en compagnie de l’alpiniste expérimenté Guillaume Vallot, alterne séance dans les Alpes et préparation spécifique chez 321 Perform, et selon ses mots “commence à maîtriser son sujet bien qu’il reste encore du travail”.

Le diable se cache dans les détails

« L’idée ces derniers temps est d’appréhender un métier que je découvre : alpiniste. Avec Guillaume, nous faisons beaucoup d’activités. Cela va de l’ascension de cascades de glace à de longues marches en altitude sur les sublimes crêtes et arêtes des montagnes. Nous montons peu à peu en puissance. Nous avons commencé par des séances journalières. Nous allons maintenant enchaîner avec des expéditions plus longues en passant des nuits en haute altitude. J’apprends énormément et je me rends de plus en plus compte de la méticulosité de l’exercice. Le placement du poids du corps sur des sols mouvants, l’altitude qui perturbe les sens, l’appréhension du vide, la préparation très importante du matériel, l’étude du parcours, son relief et ses particularités météorologiques… sont autant de choses à maîtriser. Par exemple, il ne faut jamais poser ton gant sur le sol, car il peut se retrouver complètement glacé et tu ne pourras plus l’utiliser. Le changement de matériel est aussi un élément crucial, car en montagne on passe assez vite d’un ustensile à l’autre et il faut savoir le faire : le passage des skis de randonnée aux crampons, la préparation des baudriers… ce sont des phases de transition importantes dans un milieu hostile. La préparation de l’alimentation est également un sujet que je traite avec Myriam Charles – Moreau, la nutritionniste avec qui je travaille conjointement depuis quelques années. Bref, il s’agit d’être assez cartésien et d’entrer fortement dans le détail afin de ne pas compromettre l’expédition et qu’une mauvaise manipulation ait des conséquences physiques » confie Maxime Sorel.

Véritable coach d’entraînement, Guillaume Vallot précise : “Le but du jeu de nos expéditions d’entraînement est que Maxime prenne le temps de devenir alpiniste. Cela lui permettra non seulement de prendre du plaisir, mais également d’assurer un maximum de sécurité. Il faut bien avoir en tête que peu de personnes réalisent l’exploit de gravir l’Everest, et que l’exercice est très exigeant. Une tempête sur l’Everest peut être fatale ! Nous nous entraînons pour être prêts à cela, être à l’aise avec la montagne, les éléments, nos ressentis, pour ne pas générer de stress inutile. Je vois une vraie évolution dans la préparation de Maxime. Il est très attiré par la montagne… Depuis peu, il n’hésite pas à évoluer en tête de cordée, il accepte que la montagne soit un milieu engagé et souvent dangereux. Être alpiniste c’est se délester du mode “course” et appréhender une épreuve dans la durée, partager ses doutes et prendre le temps d’aller au bout. D’ici le grand départ, il nous reste à vivre une expérience forte en haute altitude afin d’enclencher le mode globule rouge dans nos corps ! Ce sera autour du mont Rose où nous pourrons évoluer et dormir à plus de 4500 mètres d’altitude.”

Une fois au Népal, Guillaume Vallot enfilera sa casquette de chef d’expédition : “si peu de personnes arrivent au sommet de l’Everest, c’est surtout parce qu’on ne sait pas comment nos corps réagissent à l’altitude. Une expédition bien menée est une expédition où l’on réussit à bien gérer l’acclimatation, mais aussi le moral du groupe et nos capacités physiques. À moi de tout faire dans les règles de l’art pour pouvoir appréhender au mieux tous ces facteurs. On s’est également entouré de Yan Giezendanner, la référence mondiale du routage météo en Himalaya. Il réalise un travail très précis sur la force des vents et du fameux jet-stream* dans l’Himalaya. Le vent sera notre pire ennemi là-haut.”

Des chiffres, des chiffres !

Entre-temps, Maxime, quand il est en bas, a incorporé un centre d’entraînement sportif très pointu. 321 Perform lui permet de progresser physiquement, physiologiquement et mentalement. Le centre est équipé d’un matériel qui a permis de tester toutes les caractéristiques physiques, mentales et cognitives de Maxime. De nombreux tests ont été réalisés afin de mieux comprendre ses caractéristiques physiques, la gestion de ses émotions, sa concentration, sa combativité, sa résistance au stress, sa vitesse d’analyse, ses qualités visuelles… « J’ai un gros besoin de ces chiffres pour avancer. J’ai été voir 321 Perform pour en avoir notamment. À la base, j’avais envie de me préparer autrement pour ma participation au prochain Vendée Globe, mon objectif principal. Le nouveau bateau est plus technique et sollicitant, nos objectifs sont davantage liés à la performance et 321 Perform me permet de collecter des données qui me servent beaucoup. Nous travaillons sur tous les muscles, la force et l’intracellulaire. Ces mesures m’améliorent significativement physiquement. Je n’ai jamais été aussi fort au niveau de mes jambes et mon corps a évolué pour s’adapter au froid notamment. Nous travaillons aussi sur le cognitif et sur la récupération voire sur la réparation de quelques liaisons physiques grâce à la combinaison d’un caisson hyperbare et d’apports en oxygène. »

Le 5 avril au Népal

C’est dans le Queyras, fief de Guillaume Vallot, que Maxime s’entraîne actuellement. Il sera ensuite plutôt du côté de Chamonix. « Nous avons prévu un dernier stage aux alentours du 20 mars afin d’être prêts avant notre départ pour le Népal.» Le but sera ensuite de s’acclimater aux lieux avec un trek vers le premier camp de base, l’ascension du Lobuche puis des expéditions vers les camps de base 1 et 2. Le duo sera alors OK pour le grand départ. Le double Everest est un défi mené pour Vaincre la Mucoviscidose. L’objectif de Maxime est de sensibiliser et récolter des dons pour l’association et vivre au sommet de l’Everest ce que ressent un patient en attente de greffe (30% de capacité respiratoire). Enfin, Maxime souhaite démontrer que rien n’est impossible, surtout croire en nos rêves les plus fous.

Championne du MONDE

Fantastique ! A Bakuriani en Géorgie, en ce début d’après-midi, Perrine Laffont s’impose en super finale du Championnat du Monde de ski de bosses dans la catégorie « simple ». La tenante du titre, elle avait remporté son premier titre en simple il y a deux ans au Kazakhstan, est de nouveau Championne du Monde ! Perrine a été magistrale tout au long des runs de la journée et est de retour à très, très haut niveau dans une année post-olympique qui n’est jamais un long fleuve tranquille pour les athlètes. L’ariégeoise va dès maintenant retourner dans sa bulle de concentration car demain se jouera les épreuves « parallèle », une spécialité de la reine incontestée des bosses qui décidément a une capacité hors norme à se surpasser dans les grands moments.

« C’est juste incroyable. Je reviens à mon summum. C’est beaucoup, beaucoup d’effort pour en arriver là. Revenir à si haut niveau une année après le Jeux Olympiques, c’est vraiment satisfaisant. J’étais très libérée ce jour sur les skis. Merci à tous, mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon staff, la Fédération. »   

Emilien Jacquelin met un terme à sa saison

Une semaine après un titre mondial remporté avec le relais masculin Français lors des championnats du monde de biathlon à Oberhof, le Villardien Emilien Jacquelin a décidé de mettre un terme à cette saison 2022/2023 en cours.

Alors qu’il reste encore trois épreuves de Coupe du Monde à disputer, Emilien, actuellement 10ème du classement général provisoire dominé par Johannes Boe, ne s’estime plus en mesure de pratiquer son sport comme il le souhaite, c’est à dire au plus haut niveau et en capacité de jouer des titres. Un manque de fraîcheur physique et mentale l’empêche de se sublimer et de pratiquer sa discipline avec le niveau d’excellence souhaité.

Sur la brèche au plus haut niveau de sa discipline depuis de nombreuses années, Emilien aspire à un véritable « break » dans sa carrière afin de laisser naturellement revenir ce petit supplément d’âme qui fait la différence entre « pratiquer » et gagner.

Le show Perrine Laffont aux Monts d’Olmes

Alors que la championne Olympique 2018 de ski de bosses est actuellement en pleine préparation pour le Championnat du Monde de la discipline qui aura lieu le week-end prochain en Georgie, l’équipe du Perrine Laffont Winter Camp s’affaire afin de préparer la quatrième édition de l’événement de Perrine le 11 mars sur ses terres ariégeoises aux Monts d’Olmes, sa station d’origine.

Au fil des années, Le Perrine Laffont Winter Camp prend du coffre et devient peu à peu un événement incontournable pour les passionnés de ski et les fans de Perrine Laffont, la reine mondiale du ski de bosses, 28 victoires en Coupe du Monde. Durant une journée de manifestation, le public aura l’occasion de partager des moments inédits avec la championne et de participer à de nombreuses animations autour du ski de bosses.

Au programme : initiation au ski de bosses sur la Jib Zone, ski freestyle et appréhension de l’écologie et du sport santé… Le tout se clôturera par une descente aux flambeaux et un feu d’artifice.

« J’ai hâte » déclare Perrine. « Cette journée de partage est devenue un événement incontournable dans ma saison de compétitions. Je suis ravie de partager mes aventures avec un maximum de monde et de proposer de nombreuses activités au public présent autour du ski de bosses, du freestyle, du sport santé et de l’écologie, des thématiques qui me tiennent à cœur. »

Le Perrine Laffont Winter Camp se déplacera ensuite et pour la première fois à Megève les 1 et 2 avril dans le cadre du Back to Back Freeski Invitational.

INVITATION PRESSE : Perrine Laffont répondra à vos questions le 11 mars à 9h30 en amont du Perrine Laffont Winter Camp aux Monts d’Olmes. RDV au service des caisses de la station Monts d’Olmes. Réponse souhaitée quant à votre présence à agence@tbpress.fr

Le programme du 11 mars :

10h : discours de Perrine + ouvertures des activités

14h : initiation ski de bosses sur la Jib Zone

16h : Remise des prix/tirages au sort du parcours avec le passeport

20h : descente aux flambeaux avec Perrine

Feu d’artifice pour clôturer la journée.

 

Le Perrine Laffont Winter Camp se tient grâce au soutien de la Communauté de communes du Monts d’Olmes, la station des Monts d’Olmes, le département de l’Ariège, la Région Occitanie, EDF, Eau Neuve, Groupe Peyrot Automobiles et SAVACEM

 

 

TR Racing : deux bateaux pour le Vendée Globe

TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, vainqueur de la dernière édition de la transat Jacques Vabre et de la Route du Rhum, poursuit son développement en lançant dès cette année 2023 un double défi nautique et technologique.

Sam Goodchild rejoint TR Racing

Le skipper Sam Goodchild intègre la structure lorientaise fondée en 2018 par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, et dirigée par Thomas Gavériaux. Le navigateur britannique naviguera sur le plan Verdier 2019 (ex LinkedOut) de Thomas Ruyant avec pour ambition de performer sur le prochain Vendée Globe. Leyton, cabinet de conseil international, partenaire historique de Sam, rejoint également TR Racing comme partenaire au côté d’Advens, leader de la cybersécurité, et soutien de TR Racing depuis sa création.

Deux voiliers pour le Vendée Globe, un bâtiment « totem »

TR Racing passe la vitesse supérieure et pilotera techniquement et sportivement deux projets IMOCA, convaincu que ce fonctionnement viendra nourrir et optimiser la performance de l’équipe à tous les niveaux.

Ce développement majeur, avec deux navigateurs de très haut niveau, et deux foilers de dernière génération, est accompagné par la construction d’un bâtiment lancé récemment par TR Racing. Situé au pied des façades monumentales et préservées du K4 à Lorient, il se dressera à la croisée des ports de pêche et de course au large. Dessiné par le cabinet d’architecture, « Bertin-Bichet Architecte », ce bâtiment innovant et durable incarnera les valeurs et les ambitions de l’écurie, offrant un cadre de travail et d’activation unique à l’équipe et ses partenaires.

Ils ont dit :

Sam Goodchild, actuellement en course sur The Ocean Race et en tête au classement général : « Je suis ravi d’incorporer TR Racing avec le soutien renouvelé de Leyton et désormais celui d’Advens. C’est une grande satisfaction pour moi d’intégrer cette équipe très expérimentée à bord d’un foiler très performant qui a remporté avec Thomas la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Je vais bénéficier d’une expertise de haut niveau afin d’apprendre vite et être performant dès 2023 en vue de participer au prochain Vendée Globe. C’est en quelque sorte un rêve éveillé qui va me permettre de franchir de grandes étapes techniques et sportives. »

Thomas Ruyant : « Je suis impatient ! Avec l’arrivée de Sam, TR Racing continue sa croissance et devient un acteur incontournable de la course au large. Nous l’accompagnerons pour qu’il performe le plus vite possible à bord d’un voilier très abouti. Cette collaboration inédite va enrichir et encore faire monter en compétences toutes nos équipes ainsi que les performances de nos voiliers. Nous allons nous appuyer sur toute notre expérience accumulée ces dernières années, et je suis certain que cette dynamique de groupe nous donnera les moyens d’atteindre nos objectifs sportifs. Advens 2 est actuellement dans sa dernière phase de construction chez CDK à Lorient, et sera l’aboutissement d’un long travail de réflexion effectué avec notre design team emmené par Antoine Koch, le cabinet Finot Conq, et le bureau d’études TR Racing. La mise à l’eau est prévue mi-mars »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing : « L’arrivée de Sam Goodchild marque une étape supplémentaire dans la croissance de TR Racing. Avec Advens et Leyton, l’équipe s’agrandit, son fonctionnement évolue et est repensé pour mettre l’intelligence collective au service de la performance autour de Thomas et Sam. Ce sont depuis le début de l’année 25 experts qui travaillent quotidiennement chez TR Racing, partageant leurs savoir-faire, leurs expertises acquises sur des projets et des supports différents, tous avec la même ambition, la même envie de performer, de réussir. Nous avons lancé simultanément la construction d’un bâtiment totem, qui abritera notre équipe et nos 2 IMOCA, et qui va nous permettre de développer un écosystème autour de TR Racing, en réunissant des acteurs de la tech au service du monde maritime de demain. »

L’homme de l’ombre !

Derrière les marins en solitaire, il y a une équipe à l’œuvre. S’ils sont seuls en mer, ils sont souvent largement accompagnés à terre par des techniciens, communicants et autres. C’est le cas de Thibaut Vauchel–Camus, l’un des grands acteurs, depuis quelques années, de la classe Ocean Fifty à travers son Défi Voile Solidaires En Peloton. 

Laurent Gourmelon, 43 ans, est le directeur technique du trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP et le bras droit technique et maritime de Thibaut depuis quatre ans. Zoom sur Laurent qui a beaucoup de travail cet hiver avec la reconfiguration de l’Ocean Fifty bleu suite à son chavirage lors de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Il doit être impeccable pour la saison 2023 qui débutera au printemps par la première étape du Pro Sailing Tour et qui, en passant par la Fastnet Race, se clôturera avec la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné le 29 octobre au Havre. Transatlantique pour laquelle Thibaut ne cache pas ses ambitions, voulant à tout prix remporter une grande compétition du calendrier océanique à bord de son plan VPLP aux performances indéniables.

Laurent est un pur malouin. Né de parents fans de voiles, il a très vite navigué en pratiquant l’optimist, le Laser, le Class 8 puis sur le Tour de France à la voile. « Nous avions un Muscadet à Saint-Malo ce qui m’a permis d’apprendre à naviguer très tôt » déclare l’intéressé. « J’ai quitté l’école en première et me suis rapidement consacré au milieu de la course au large ». Laurent suit une formation de voilier. Il incorpore, dans le Sud de la France, plusieurs voileries dont la célèbre Incidence. Dans la foulée, il travaille chez Petitjean Composites afin de se former aux matières composites. Il rentre ensuite à Saint-Malo et crée un petit chantier naval au sein même de la cité Corsaire. Son histoire l’amène ensuite à travailler pour le navigateur Louis Burton. « Une expérience très enrichissante puisqu’avec Louis, nous avons construit deux Class40 » ajoute le père de deux enfants. « Je décide, après cette aventure technique dans la course au large, de faire une pause de deux ans. Avec femme et enfants, nous partons faire le tour de l’Atlantique et goûtons aux joies de navigations familiales et en croisière. »

A son retour, il est appelé par Thibaut Vauchel-Camus et devient son directeur technique. « Mon rôle est de manager une équipe de préparateur. Nous sommes actuellement trois aux manettes du chantier de Solidaires En Peloton – ARSEP. Plus précisément, mon job consiste à optimiser et entretenir notre voilier de compétition. Ce qui m’a tout de suite plu avec Thibaut, c’est la possibilité d’être également en mer et pas toujours à terre. Ainsi, je navigue beaucoup à bord de l’Ocean Fifty afin d’avoir une vision utile dans nos réflexions techniques et je prends au passage beaucoup de plaisir. »

Laurent est de tous les convoyages avec Thibaut. Il était notamment à bord du bateau lors de son retour sous gréement de fortune à Saint-Malo depuis les Açores suite au chavirage. « Nous avons vraiment beaucoup œuvré suite à la mésaventure de Thibaut sur la Route du Rhum. Il a fallu imaginer avec l’équipe d’Adrien Hardy des solutions de fiabilités et mettre le trimaran en configuration pour atteindre notre port d’attache » explique Laurent. « Si ce n’était pas forcément le cas lors de ce convoyage hivernal, je tiens à souligner le bonheur d’être en mer à bord de Solidaires En Peloton-ARSEP. Les Ocean Fifty sont des voiliers magiques. Je pense que c’est ce qui se fait de mieux en course au large car ce sont des bateaux funs et relativement faciles à utiliser sans trop d’artifices techniques en comparaison avec d’autres unités. Ils ne disposent pas, par exemple, de systèmes hydrauliques. »

C’est pour retrouver au plus vite ces sensations que Laurent s’affaire actuellement au chantier. « Nous avons de la chance car le chavirage de Thibaut n’a pas eu trop de conséquences. La plateforme est restée structurellement intacte, nous avons surtout de la “bobologie”. Je suis néanmoins en train de concevoir une nouvelle casquette, celle-ci ayant été arrachée lors de l’accident. Nous avons tout le bateau à ré-accastiller et nous attendons un nouveau mât. Si tout se passe bien, nous aurons un Solidaires En Peloton – ARSEP d’attaque pour le début de la saison et on sera au top lors du départ de la Transat Jacques Vabre au Havre » conclut la tête blonde, toujours le sourire aux lèvres qui a la pleine confiance de son boss : « Laurent est une perle ! Il dispose d’un panel de compétences impressionnant. Il s’engage fortement et avec bienveillance. C’est vraiment quelqu’un sur qui tu peux compter à tous moments. »