Alexis Loison : « Réussir à être à l’aise au plus vite »
Après avoir récupéré son Figaro Bénéteau III le 16 janvier dernier, puis préparé sa monture au chantier Caennais V1D2 afin la mettre au propre et de commencer à l’optimiser, Alexis Loison, s’apprête désormais à entamer les premières navigations pour prendre en main sa nouvelle machine équipée de foils. Le challenge est de taille pour le skipper Région Normandie pour les deux saisons à venir qui, fort de déjà 13 années d’expérience et de très nombreux succès sur le circuit des Figaro Bénéteau, affiche légitimement des ambitions fortes, même si ce changement de support impose de trouver au plus vite de nouveaux réglages et de nouveaux repères. Et c’est d’autant plus vrai que le coup d’envoi de la première épreuve de l’année, la Sardinha Cup qui se jouera en double entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, sera donné dès le 7 avril prochain, et qu’en prime, de très nombreux grands noms de la voile ont choisi de faire leur retour sur le circuit, à l’image de Loïck Peyron ou Michel Desjoyeaux. Bref, on l’aura compris, 2019 s’annonce aussi intense que passionnante pour le Cherbourgeois qui vise clairement à la fois un podium sur la Championnat de France Elite de Course au Large et sur la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro. Entretien.
Vous avez reçu votre nouveau bateau le 16 janvier dernier. On image que, depuis, le temps est compté ?
« Au début, après le déballage du bateau, nous avons réalisé un premier état des lieux et, comme l’autorise la classe, nous avons retravaillé différents points, comme par exemple la quille, dans le but de lui donner un plus joli profil. Nous avons également fait beaucoup de montage et de matelotage, puis nous avons soigné l’installation du système de foil. Au final, nous nous en sommes bien sortis et nous avons fait un truc propre. Après cette période de dix jours, nous avons mis le bateau sur un camion pour le descendre en Bretagne en passant par le Conseil Régional de Normandie. Là a eu lieu la cérémonie de baptême du Figaro III en présence d’Hervé Morin, Président de la Région. Ce moment restera évidemment un joli souvenir dans la vie du bateau et du projet. Dans la foulée, le camion a repris la route pour Port-la-Forêt où il est arrivé mardi matin. Très vite, tout s’est enchaîné : nous avons mis à l’eau mercredi puis mâté hier (jeudi). Les voiles sont prêtes et je dois les récupérer ce vendredi soir avant d’attaquer les premières navigations. »
A partir de quand sont prévues ces premières sorties en mer ?
« Aujourd’hui et demain, je participe au stage de survie imposé par la Fédération Internationale (World Sailing) tous les cinq ans. L’objectif est donc d’effectuer la première navigation à partir de lundi, puis d’en enchainer autant que possible avant le premier stage d’entraînement proposé par le Pôle Finistère Course au Large, le 12 février prochain. Pour ces premiers tests sur l’eau, j’ai prévu de réaliser une campagne de speed-test (tests de vitesse, ndlr) avec Pierre Leboucher qui travaille avec le même maître- voilier que moi, en l’occurrence Technique Voile. Le directeur technique de la voilerie, Fred Duthil, sera à mes côtés à bord et c’est aussi lui que j’ai choisi pour participer à la Sardinha Cup, l’épreuve qui ouvrira la saison dès la fin du mois de mars. Fred est à la fois un grand champion et quelqu’un de très intuitif. Il m’apportera assurément beaucoup pour la suite, et notamment en vue de la Solitaire Urgo – Le Figaro, la course phare de la saison. »
Autre point positif, vous êtes aujourd’hui l’un des tous premiers à mettre à l’eau…
« En effet et c’est important pour moi. Maintenant, il est temps d’aller tester le matériel surtout que la saison qui s’ouvre est assez particulière. Je suis très content de continuer de régater sur le circuit des Figaro Bénéteau car il va, à coup, sûr y avoir de la super bagarre avec le retour de nombreux anciens vainqueurs de la Solitaire et plein de très grands champions. Je mesure pleinement la chance que j’ai de pouvoir continuer à être là, surtout une année comme celle-là. Reste que la première course va vraiment arriver très vite et que pour cette raison, il va être très important de se sentir rapidement à l’aise sur la machine. Ce sera, en effet, important de pouvoir rapidement sortir le nez du bateau et de pouvoir se concentrer sur la stratégie qui représente, naturellement, une part essentielle de la performance. »
Comment va s’articuler votre saison 2019 ?
« Six épreuves sont au programme du calendrier la classe cette année (lire ci-après, ndlr). Mon objectif et celui de la Région Normandie, est de toutes les faire. La spécificité de cette nouvelle saison, c’est qu’elle est très concentrée et qu’elle va nous faire parcourir de nombreux milles, avec la Sardinha Cup mais aussi une Solitaire dotée d’étapes assez longues. En résumé, 2019 promet d’être intense. Par ailleurs, si certains ont tendance à dire qu’avec l’arrivée du Figaro III, ça repart d’une page blanche, je suis pour ma part un peu moins radical. J’ai aujourd’hui 13 années de Figaro dans les pattes et je sais que cela est un atout. Il y a forcément une certaine routine sur certains points que je vais retrouver, des choses auxquelles je vais naturellement attacher plus ou moins d’importance car je connais les priorités. Je vais ainsi pouvoir me concentrer sur le bateau et j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça donne sur l’eau. La bonne nouvelle, c’est que des conditions assez variées sont annoncées pour la semaine prochaine. Cela va permettre de tester un peu toutes les allures et toutes les manœuvres. Ce sera une grosse étape de franchie. Mon idée, c’est de faire passer un maximum de monde à bord de Région Normandie pour avoir un maximum de regards différents. Je naviguerai notamment avec Sébastien Simon, le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, lors du premier stage. Ce sera important de marquer les esprits dès le début. Idem lors de la Sardinha Cup. De fait, même si ça restera une épreuve d’apprentissage, ce sera important d’être dans le coup car à l’arrivée, on pourra déjà tirer pas mal de conclusions. »
Le calendrier d’Alexis Loison en 2019
- Sardinha Cup entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, aller et retour, entre le 25 mars 2019 et le 14 avril. Course en double. Cette épreuve est une nouveauté.
- Solo Maitre CoQ, aux Sables-d’Olonne, du 26 avril au 5 mai. Course en solitaire.
- La Solo Concarneau, autour du 12 mai, ne comptera pas pour le championnat de France Élite de course au large, mais la course en solitaire sera qualificative pour la Solitaire Urgo Le Figaro.
- Solitaire Urgo Le Figaro, du 26 mai au 30 juin, l’arrivée de la course est prévue à Dieppe. Course en solitaire et à étapes.
- Douarnenez Horta entre Douarnenez et Horta (Açores), aller et retour. 21 juillet au 18 août. Course en solitaire.
- Tour de Bretagne, du 1er au 14 septembre, parcours dévoilé lors du Nautic 2019. Course en double.
Avec six podiums dont deux victoires sur les six épreuves de Coupe du Monde de ski de bosses courues depuis le début de saison, Perrine Laffont réalise, pour l’instant, un parcours sans-faute et mène le classement général avec un bon matelas d’avance sur sa poursuivante australienne. Avant de reprendre le chemin de cette Coupe du Monde avec une étape à Tazawako au Japon les 23 et 24 février puis à Shymbulak au Kasakhstan les 2 et 3 mars, la Championne Olympique participera au Championnat du Monde de la spécialité, les 8 et 9 février à Park City. Interview…
Le trois-mâts Belem sera en cale sèche à Marseille du 21 janvier au 28 février 2019 pour y subir au chantier Sud Marine Shipyard ses travaux annuels d’entretien des œuvres vives (parties immergées). Il reviendra ensuite à Port-Vendres jusqu’au 1er avril où il reprendra la mer pour 7 mois de navigation. 
En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Stade de France à Paris. À l’initiative de Generali, 320 structures sportives ont répondu, en 2018, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.
La Fondation Belem a dévoilé ce matin la saison 2019 du trois-mâts Belem avec 25 navigations ouvertes à tous entre 3 et 9 jours sur un parcours maritime d’une ampleur exemplaire : début de saison en Méditerranée – Côte d’Azur, golfe du Lion, Costa Brava. Puis contournement de l’Espagne et du Portugal via Gibraltar, printemps en atlantique destination la mer du Nord et la Baltique jusqu’en Suède (Stockholm) via les Pays-Bas (La Haye), le Danemark, la Norvège (Oslo), l’Ecosse (Edimbourg) et l’Angleterre (Londres). Ce programme sera présenté au Nautic de Paris sur le stand de la Fondation Hall 1 D1 et les amoureux du Belem, novices ou initiés, peuvent dès maintenant réserver leur navigation sur 
Un programme national d’aide à la parentalité
Créée en 2015 sur le territoire des Hauts-de-France, l’association Le Souffle du Nord a pour ambition de révéler les initiatives positives, donner l’envie et l’opportunité d’agir utile en mobilisant, reliant, encourageant tous les acteurs de la région.
Maladie inflammatoire du système nerveux central chronique et invalidante, la Sclérose en Plaques survient dans la majorité des cas chez de jeunes adultes, autour de 30 ans. Elle touche 100 000 personnes en France et 2,3 millions dans le monde. 4 000 nouveaux cas par an sont diagnostiqués en France, soit 1 cas toutes les 4 heures et 3 malades sur 4 sont des femmes. C’est également 800 enfants touchés.
Ces derniers mois ont été studieux pour Perrine Laffont qui a multiplié les stages et les sessions d’entraînement avec l’équipe de France de ski de bosses, travaillant alors de nouvelles figures et notamment un backcross cork7 (un 720° la tête en bas et avec les skis croisés) qu’elle devrait présenter lors de la première Coupe du Monde de sa saison 2019, à Ruka, en Finlande, le 7 décembre prochain. Pas question, en effet, pour la Pyrénéenne, championne olympique en titre et actuelle numéro 1 mondiale, de s’endormir sur ses lauriers. Bien au contraire même. La jeune femme de 20 ans a de nouvelles ambitions plein la tête et vise notamment l’or au championnat du monde en février, aux Etats-Unis. Mais qu’est-ce qui la fait courir ? Quels sont ses moteurs ? Comment fonctionne-t-elle ? Eléments de réponse.
Le chantier J Composites, dirigé par Didier Le Moal, et J/Boats présenteront au Nautic (8 au 16 décembre porte de Versailles Hall1 G62), en avant-première, le J/99. Ce voilier de 32 pieds intégre la gamme Sport et est conçu pour la régate au large sans contrainte d’équipage. Il se situera entre le J/88 et le J/111. A la fois accessible, confortable et performant, le J/99 vient renforcer l’attractivité des voiliers J en matière de navigations hauturières.
Thibaut Vauchel-Camus monte sur la troisième matche du podium de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Multi50. A bord de son trimaran aux couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, le navigateur de 40 ans a coupé la ligne d’arrivée à 23h 18’ 44’’ (heure de Paris, 18h 18’ 44’’ heure locale) après 12 jours 09 heures 18 minutes et 44 secondes de course, à 11,91 nœuds de moyenne sur le parcours théorique (3 542 milles). Il est le premier guadeloupéen et malouin à Pointe-à-Pitre et réalise une belle performance pour sa troisième traversée de l’atlantique en solitaire, la première en Multi50, malgré quelques soucis techniques et une escale forcée aux Açores. Thibaut Vauchel-Camus effectue une année 2018 de premier plan réussissant à mettre à l’eau un nouveau trimaran, porter un message fort et fédérer de nombreux partenaires fiers de se mettre dans l’ombre pour mettre en lumière la Fondation ARSEP, ses patients et ses chercheurs qui ont besoin d’une aide constante pour réduire un maximum la Sclérose En Plaques qui touchent de plus en plus de français.
A partir de ce lundi et jusqu’au 16 novembre, le site de Salin-de-Giraud, dans les Bouches du Rhône, va être animé par la 6e édition du Salt and Speed. Le quadruple champion du monde de Kitespeed, Alex Caizergues, va tenter de battre son propre record du monde de vitesse, un run de 500 mètres réalisé à la vitesse moyenne ahurissante de 57,98 nœuds (107,3 km/h) sur ce même plan d’eau l’automne dernier, mais aussi essayer de franchir la barre symbolique des 60 nœuds (110 Km/h) et ainsi de se rapprocher du record de vitesse absolu à la voile détenu depuis l’automne 2012 par le multicoque Vestas Sailrocket 2 (65,45 nœuds). Pour cela, le rider provençal espère naturellement trouver la bonne fenêtre météo mais compte également sur une toute nouvelle aile à caissons développée spécifiquement cette année en vue d’un nouveau record. Un record que lui disputera une nouvelle fois l’Américain Rob Douglas, champion du monde en titre. De quoi garantir un maximum de pression, mais aussi et surtout un incroyable spectacle !
L’équipage du JPK 11.80 Courrier Recommandé mené par le yachtman lillois Géry Trentesaux remporte la Rolex Middle Sea Race (609 milles) au classement général toutes classes devant 130 concurrents. Autour de la Sicile au départ et à l’arrivée de Malte, le clan Courrier réalise une nouvelle grande performance au terme d’un peu plus de trois jours de navigation dans des conditions souvent musclées.


Le Tohapi Tour
La voilerie All Purpose, basée entre Carnac et la Trinité-sur-Mer, met les bouchées doubles en vue du départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre à Saint-Malo. L’entreprise spécialisée dans la conception et la maintenance de voiles de croisière et de compétition équipe de nombreux voiliers sur cette traversée de l’Atlantique en solitaire en direction de Pointe-à-Pitre. L’atelier tourne actuellement à plein régime notamment grâce à l’arrivée du TPI, procédé unique au monde de fabrication de matériaux de voiles dans la continuité du fameux Trilam®.
La pétillante Perrine Laffont a marqué l’année sportive avec sa médaille d’Or aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en Corée du Sud en ski de bosses, suivi d’un globe de Cristal couronnant sa saison en Coupe du Monde. L’athlète occitane, 19 ans, originaire du pays d’Olmes, se prépare actuellement pour la prochaine Coupe du Monde où elle réserve quelques surprises à sa concurrence. Interview d’une skieuse pas comme les autres…