Maxime Beaumont, 5 ans pour 35 secondes

Le kayakiste boulonnais, vice-champion Olympique de Kayak à Rio dans la discipline du K1 200 a pour ambition de monter sur la plus haute marche du podium lors des Jeux Olympiques de Tokyo en août. A 38 ans, Maxime Beaumont, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se prépare activement pour cette échéance. Il passera par des sélections nationales début mai à Vaires-sur-Marne afin de décrocher son ticket pour le Japon. L’athlète nordiste est totalement focus pour ce qui pourrait être sa dernière campagne Olympique, lui qui a consacré sa vie au Kayak.

Rendez-vous est pris à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais le 4 mars. La gare est dans son jus depuis plus de 30 ans. Boulogne, la belle, a été fortement abimée par les deux grandes guerres mais sa vieille ville a gardé un charme fou et son ouverture vers la mer et l’Angleterre appelle à de nombreuses rêveries.

L’un des grands ports de pêches français n’a qu’une envie : renaître de ses cendres et Boulogne a toutes les qualités pour réussir. Jules César et Napoléon 1er l’avaient compris. Depuis, la troisième ville du département abrite le plus grand aquarium d’Europe, Nausicaa, et ne cesse de se réinventer, touristiquement notamment.

Maxime Beaumont s’est levé de bon matin. Il n’est pas toujours à Boulogne-sur-Mer. Ce grand gabarit, 1m91, 90kg, arpente toute l’année les plans d’eau et les compétitions françaises, européennes et mondiales mais il a gardé beaucoup d’attache familial dans le boulonnais et il y réside. 9h15, sa main caleuse est ferme. Sa Toyota Yaris rouge, toute petite, emmène le grand homme vers son point de chute habituel. Elle connaît la route ! Il fait froid. Les mouettes sont au rendez-vous. Un léger brouillard flotte. L’hiver est encore bien présent dans le Nord malgré les prémices du printemps.

Première conversation et Maxime parle de sa grande course à Rio lors des Jeux Olympiques. Pour rien, il ne décroche pas le Graal, coiffé dans les dernières secondes par le britannique Liam Heath, encore aujourd’hui son principal concurrent. Il a évacué très, très vite cette frustration, l’argent Olympique a fait son effet, elle a nourri ses performances et sa soif de victoires à toute vitesse, 35 secondes, 200 mètres en mode Usain Bolt.

Arrivés à bon port, le club Boulogne Canoë Kayak est là en centre-ville, implanté le long de la Liane, ce fleuve côtier qui se jette dans la Manche. Une énorme photo de Maxime rappelle son titre de vice-champion. C’est une star boulonnaise. Lavage de mains obligatoire, masques à l’appui, Maxime prépare très vite son kayak boulonnais qui l’attend. Une tige de carbone conçue par la marque Nelo, une embarcation prototype mais soumise à une jauge pour tous, même longueur, largeur définie afin d’être un peu près à armes égales. Le reste, c’est le sportif qui fait la différence.  Il se change, enfile ses lycras et en 10 minutes, le colosse est sur l’eau prêt pour un entraînement en solitaire d’une heure. Le tableau ne donne pas vraiment envie mais Maxime a la niaque et prépare une compétition pour le week-end où il va retrouver certains adversaires français (il a remporté cette épreuve en 200 et 400 depuis). Trois coups de rames et il est déjà loin le bougre. L’objectif dans un premiers temps est de s’échauffer. Maxime accélère ensuite, chronomètre à l’appui. Le temps file.

Une heure après, il est satisfait et revient à terre pour raconter son parcours, sa vie avant de partager une blanquette de veau bien méritée dans son appartement où il aime pratiquer le pilates mais également la musculation, exercice primordial pour son activité de haut niveau qui demande une explosivité du haut du corps très importante mais également un entretien des jambes constant.

Passion Kayak

Il est né le 23 avril 1982 à Boulogne-sur-Mer. Ses parents travaillaient à la sécurité sociale et ont toujours supporté Maxime plaçant classiquement les études avant la pratique du Kayak. « J’ai été boulonnais jusqu’à l’âge de 19 ans, j’ai poursuivi ensuite mes études à Lille » indique Maxime. Il étudie à Notre Dame en maternelle puis à Haffreingue en primaire, au collège et au lycée, institution stricte du boulonnais. Il habite au chemin vert. « J’ai eu une enfance paisible facilitée par mes parents. J’étais un élève fainéant. La moyenne me suffisait. Je faisais un peu le minimum. »

Dès 6 ans, Maxime a un appétit pour le sport. Il pratique la gym, le foot et l’équitation puis un beau jour, à l’âge de 9 ans, le Kayak. « Tous les étés ma grand-mère m’emmenait sur la plage de Boulogne-sur-Mer face au mythique boulevard Sainte-Beuve. La plage n’est pas très grande et ma grand-mère a détecté que le club de Canoë Kayak s’étendait à cet endroit. J’ai donc alors pratiqué le kayak sur mer. Cela m’a plu tout de suite. Dans la foulée, je me suis inscrit au club. Le kayak était un sport original, différent et j’aimais ça. Cela changeait mon quotidien. »

La victoire à 10 ans

L’année de ses 10 ans, Maxime remporte sa première compétition chez les poussins. Six mois plus tard ont lieu les Jeux Olympiques de Barcelone. Didier Hoyer, boulonnais, décroche une médaille de Bronze en canoë en ligne. « Cela a créé évidemment une émulation. Je commence à avoir envie de devenir sportif de haut niveau. Progressivement, je passe au niveau régional, inter régional puis national. J’ai un peu de mal à percer contrairement à mes copains en canoë, Boulogne étant plus penchée sur cette spécialité mais je m’accroche et je crée ma différence en restant en kayak. Je gagne régionalement mais j’ai une maturité assez tardive car je n’intégre pas de dispositifs précis et je ne m’entraîne que le mercredi et le samedi. »

100% sport

Bac en poche, Maxime négocie avec ses parents et obtient le droit d’aller au club tous les jours. Il décroche une médaille de Bronze au Championnat de France Junior. A partir de là, il est sur la scène nationale. Première sélection en équipe de France à 20 ans ! A 21 ans, première sélection Sénior et médaille de Bronze au championnat d’Europe… Parallèlement, Maxime intègre un Staps et est licencié. Il passe le concours de professeur de sport afin d’être entraîneur et encadré dans le kayak. Il travaille au club de char à voile de Boulogne qui cherchait un brevet d’état kayak. Ensuite, à 27 ans, il incorpore professionnellement le club de Kayak pour sept ans afin de former la jeunesse. « Au début, je travaillais à plein temps mais ce n’était pas viable. J’avais des journées de fou accumulant entraînement et travail. Didier Hoyer, notre président de club, m’aide alors afin d’avoir un programme plus adapté pour le haut niveau. J’enchaîne instantanément les résultats avec une première finale mondiale en 2010 en monoplace sur 1000 mètres (huitième). Je réunis des partenaires autour de moi. »

Mature sportivement sur le tard, la consécration européenne

En 2011, Maxime évolue sur le quatre place de la fédération mais cela ne se passe pas bien. Il revient au solo et décide de s’attaquer au sprint, 200 mètres. Il termine à une belle quatrième place au championnat du Monde et ouvre un quota olympique pour la France. « Ma carrière sur 200 mètres est lancée. Cette position au Mondial change ma trajectoire et je deviens aussi Champion de France. J’ajoute qu’une blessure au coude en 2009 m’a beaucoup changé notamment ma façon d’aborder mon sport mentalement et dans les exercices de préparation physique. » Maxime évolue alors à très, très haut niveau. Il est quatrième aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et remporte le Championnat d’Europe 2019. « J’ai toujours performé depuis 2011 mais c’est vrai que j’ai mis pas mal de temps à gagner à l’international. Le pôle France, mon intégration à l’INSEP, mes entraîneurs m’ont beaucoup aidé dans mon cheminement. L’alchimie sportive a pris du temps à prendre mais elle a fini par venir grâce à l’addition de nombreuses petites choses. Ma victoire au Championnat d’Europe en 2019 à Minsk a été une consécration de mon travail acharné. Le vent était de face. Je sais que j’ai un bon finish car je viens du 1000 et j’ai de l’endurance. Je pars bien. Je me rends compte que mes adversaires sont quasi à côté de moi au bout de 100 mètres. Je sais à ce moment qu’avec ma capacité à aller vite dans la dernière ligne droite, j’ai quasi gagné et c’est ce qui se passe. »

Rio, le rêve Olympique

Avant la consécration européenne et la victoire, Maxime entre dans le panthéon Olympique décrochant l’Argent au Brésil. « Je sens tout de suite que j’ai de bonnes sensations. Je fais une belle course. Avec le recul, je changerai bien quelques trucs mais cette deuxième place Olympique m’a comblé et m’a donné beaucoup de forces dans ma campagne Olympique vers Tokyo. Je ne suis pas revanchard. Je veux juste essayer de réaliser mon rêve d’être Champion Olympique, d’aller le plus vite possible sur 200 mètres alliant explosivité sur 15 secondes et endurance dans l’effort par la suite. »

Pour une campagne de 5 ans

La crise sanitaire est passée par là. Les jeux japonais n’ont pas eu lieu en 2020 et se courront, pour finir, cette année. « Nous avons eu deux années pré-olympiques. Je vais avoir 39 ans. Faire deux années de préparation consécutives avec la pression qu’elles amènent, c’est assez usant et cela a un impact évidemment physique. Je dois être très vigilant sur la récupération. Cela donne plus de temps aux petits jeunes pour aller à la recherche de pap ! Cela m’a permis aussi de corriger le tir sur certains points. »

14h00, l’interview est terminée. Maxime montre sa médaille d’Argent, un souvenir magistral. Il a une nouvelle session de navigation prévue à 15h00 et compte faire un petit footing. Sa vie de sportif est réglée comme du papier à musique. Tout est mis en place pour 35 secondes, la finale Olympique sur un stade japonais qu’il connaît déjà, et qui s’apparente un peu au bassin Napoléon à Boulogne dit-il l’air confiant et sûre de ses forces. Forza Maxime ! L’ensemble des collaborateurs de la Banque Populaire du Nord est derrière toi !

Le francilien Jean Marre va traverser l’Atlantique

Jean Marre, originaire de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas froid aux yeux. En tant qu’amateur éclairé, il prendra le départ de la Mini Transat le 26 septembre des Sables d’Olonne en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.

Rien ne prédestinait Jean Marre à épouser le chemin de la course au large. Le jeune homme, 27 ans, a vécu dans les Yvelines loin de la mer, dans une famille qui n’a aucun lien avec l’océan. Pourtant, il s’est lancé le défi l’année dernière de traverser l’Atlantique en compétition à bord des fameux Mini 6.50, véritable coque de noix, et antichambre réputée des grands voiliers océaniques tels que les monocoques du Vendée Globe.

Pour assouvir ce rêve d’enfance, il a suivi avec passion depuis 2002 toutes les éditions de la Route du Rhum et du Vendée Globe, Jean Marre est entré de plain-pied dans ce nouveau monde pour lui et a acheté un Pogo 2, voilier de 6m50 d’ancienne génération afin d’apprendre, découvrir au sein du pôle d’entraînement de la Turballe. Résultat, même si tout n’est pas encore totalement calé, les manœuvres à bord, la météo à appréhender sur une Mini Transat qui est sans assistance et sans communication avec la terre…, Jean, diplômé de Sciences Po à Lille, titulaire d’un master Entrepreneuriat et gestion de Projet à Dauphine, officier pendant 6 mois dans l’armée de Terre au sein d’un régiment parachutiste, se lance dans ses premières courses en solitaire en 2019 à côté de sa vie parisienne. Et c’est une révélation :

« Tout est difficile voire laborieux mais j’ai trouvé l’année dernière ce que je voulais faire les prochaines années » déclare Jean. « J’ai beaucoup appris et j’ai donc assez logiquement décidé de changer de voiliers de série. J’ai désormais un Maxi 6.50 qui est plus performant. J’ai quitté toute ma vie parisienne, mon travail dans un cabinet de conseil… pour Lorient et un projet à temps-plein. Cette sensation physique dans mes tripes m’a confirmé que j’ai bien fait. Je suis au bon endroit et j’apprends constamment. C’est beaucoup d’heures en mer et à terre mais aussi du plaisir. »

Grâce à cet engagement à 100%, Jean a réalisé une belle saison 2020 terminant à la quatrième place de la Mini en Mai, à la cinquième au Championnat de France de course au large.

Il ne va donc pas chômer en 2021. Sous la houlette du coach Tanguy Leglatin, Jean va participer dès maintenant à de nombreux stages au large de Lorient afin de continuer à progresser et se présenter dans les meilleures dispositions au départ de la Mini, cette course remportée par Yves Le Blévec, Thomas Ruyant, Armel Tripon ou encore Ian Lipinski. Jean va enchaîner également les compétitions d’avril à juillet, rechercher constamment des partenaires afin de le soutenir et écrire peu à peu son nouveau parcours loin de l’univers de l’ovalie, son autre passion.

Thomas Ruyant les pieds sur terre

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Thomas Ruyant continue de prendre jour après jour, de rencontres en réunions, avec plaisir et surprise, la mesure de l’impact de son Vendée Globe sur son équipe, ses partenaires, ses amis et sur le grand public.

Les pieds bien ancrés dans la réalité d’un projet jeune, mené tambour battant en un peu plus de deux ans, le navigateur Nordiste avance la tête auréolée d’étoiles, celles de ses rêves et ambitions à venir. Ce Vendée Globe 2020-2021 n’était qu’une étape vers plus de maturité, plus d’excellence, plus d’innovations, plus d’accomplissements. Une base solide, personnalisée par son partenaire d’exception Advens, une démarche sociétale culottée et une équipe technique fidèle et soudée, lui offre la chance rare de pouvoir appréhender avec sérénité et ambition son avenir de marin et d’entrepreneur.

A l’heure d’aborder avec clairvoyance et discernement les mille et un débriefings techniques, architecturaux, gestionnaires ou de communication de son projet 2020, son carnet de route est clair, organisé autour d’une ambition affichée vers la prochaine Route du Rhum, avec la montée en puissance logique et progressive de The Ocean Race Europe en mai – juin, course en équipage mixte au départ de Lorient, avec des escales au Portugal et en Italie, le Défi Azimut, en septembre à Lorient, et d’une Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre en double et en direction de Fort-de-France en Martinique.

Plus lucide et déterminé que jamais, Thomas Ruyant s’offre le luxe d’une introspection sans concession pour écrire le nouveau chapitre de sa quête du Vendée Globe.

De nombreuses voies de progression

« Je suis toujours dans mon Vendée Globe » insiste Thomas, au détour d’une série de rendez- vous dans son Dunkerquois natal. « C’est en allant à la rencontre de mes partenaires et de mes nombreux soutiens dans le Nord et un peu partout en France, que je réalise un peu mieux ce que nous avons accompli en très peu de temps, avec le montage d’un projet Vendée Globe écrit depuis une page blanche, jusqu’à mon arrivée aux Sables le 27 janvier dernier. L’heure est aux analyses de tous les compartiments du jeu. Au sein de mon équipe et avec mon partenaire Advens, nous nous disons les choses, sans ambages, dans un esprit constructif. Nous avons fonctionné en mode accéléré un peu comme une start-up, avec les bons et les moins bons aspects de cette méthode. Nous en tirons les leçons, déjà totalement projetés vers l’avenir. Nous pouvons, devons et voulons progresser dans tous les compartiments du jeu, à commencer par notre bateau bien sûr. Le nouveau chapitre à écrire passe par l’optimisation, l’amélioration de notre plan Verdier, à partir des vérités de notre Vendée Globe et notamment avec l’aide de la team « recherche et développement » d’Advens. Foils, carènes, plans et combinaisons de voilure, data performance… Tous les dossiers sont sur la table. C’est passionnant ! »

La Route du Rhum en ligne de mire

Un partenaire engagé, une équipe bien en place, un bateau qui a montré une partie de son potentiel, et un programme alléchant sur les deux prochaines années, avec un objectif avoué, la Route du Rhum… Thomas Ruyant s’offre le temps de toutes les réflexions. « Pourquoi pas un bateau neuf à l’échéance 2024 ? » lâche-t’il. « Il n’y a pas de rupture dans notre histoire. Notre bateau actuel continue sa vie, son développement. Les idées foisonnent et on se pose parallèlement la question d’un bateau neuf pour le prochain Vendée Globe. Nous sommes dans le bon timing et prenons le temps de la réflexion et de la concertation avec tous les partis concernés, techniques et partenaires. Le bateau va progresser jusqu’à la Route du Rhum, et nous allons fonctionner avec la perspective d’un bateau neuf en tête. »

Ne pas perdre l’esprit Start-Up

Le Vendée Globe est un impitoyable filtre auquel aucune insuffisance n’échappe. Je sais où je dois encore grandir et progresser, en structurant certains domaines. Mais je tiens à conserver l’esprit « start-up » qui nous a animé ces trois dernières années.  Nous sommes ouverts à toutes les innovations, à toutes les révolutions. C’est la force de notre projet inspiré par Alexandre Fayeulle et sa société Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France. Il a insufflé ce nouveau mode de sponsoring, qui place le sport au coeur de la mise en lumière de sujets sociétaux et en véritable levier d’impact. Nous voulons pousser davantage encore l’expérimentation LinkedOut. La notoriété est une chose éphémère, et nous devons redoubler d’effort pour davantage mettre sous les projecteurs l’action de LinkedOut, remettre à l’emploi des personnes en précarité. Naviguer, dans une démarche d’excellence et d’innovation, tout en donnant du sens à notre action, voilà ce qui me fait avancer. »

Le programme idéal

« Naviguer en équipage est fondamental pour valider les idées développées en chantier. The Ocean Race Europe, en mai, sera la première pierre de notre reconstruction. Puis viendra la Transat Jacques Vabre et son format en double idéal pour se projeter dans une configuration proche du Solitaire. Par le passé, avec l’apport de grosses pointures comme Adrien Hardy et Antoine Koch, j’ai énormément appris. Il en sera de même pour l’équipier appelé à m’épauler en octobre sur la route de la Martinique. Nous allons, avec pragmatisme, pousser tous les curseurs de la performance vers le haut. On a de l’énergie, des idées et de l’appétit ! »

Le calendrier sportif 2021 et 2022 de TR Racing, la structure de Thomas :

  • The Ocean Race Europe : 3 étapes, départ de Lorient le 30 mai
  • Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre : départ le 7 novembre en direction de La Martinique en passant par l’archipel de Fernando de Noronha
  • Vendée – Arctique – Les Sables : mai – juin 2022
  • La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : départ le 6 novembre 2022 de Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre Guadeloupe

L’OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton sur un nouveau circuit

La conférence de presse qui s’est tenue ce jour à Paris, organisée par la Classe, nouvellement nommée OCEAN FIFTY (ex Multi50) et la société Upswing, a dévoilé un nouveau circuit dédié à ces trimarans : le Pro Sailing Tour. En mai, juin, juillet et août, les OCEAN FIFTY, dont Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus, vont participer à des Grand Prix à Brest, La Rochelle, Las Palmas et Marseille. Une très belle nouvelle pour la Classe OCEAN FIFTY et Thibaut Vauchel-Camus, vice-président et skipper engagé. Ses impressions…

Un programme excitant 

« En tant que chef de projet et skipper, c’est hyper excitant de participer à un circuit aussi original, géographiquement parfait et très communicatif pour nos partenaires, nos supporters et les patients atteints de la sclérose en plaques que nous soutenons. En tant que vice-président de la classe, l’arrivée de ce nouveau circuit, spécifique à nos trimarans, concrétise nos choix depuis 2017 à se concentrer sur une flotte compétitive et homogène. »

Une diversité de territoire maritime

« Notre venue dans quatre grands ports habitués à la voile de haut niveau va nous permettre de nous exprimer en compétition devant de nombreux spectateurs et dans des conditions météorologiques variées. Brest, La Rochelle, Marseille, Las Palmas ont de fortes identités maritimes et cela sera un plaisir d’amener nos voiliers spectaculaires dans ces stades nautiques. Je pense que ces Grand Prix seront populaires. »

Plus de 5000 milles en quatre mois

« En plus des Grand Prix, nous allons engloutir pas mal de milles en peu de temps. Je ne pense qu’il y ait autant de voiliers capables de faire autant de distance dans une période aussi restreinte. Les OCEAN FIFTY vont exprimer leur potentiel en convoyage afin de rallier chaque escale. Ces ralliements vont nous permettre de nous entraîner au grand large pour la Transat Jacques Vabre qui sera l’un des objectifs de la saison. »

Pour la gagne

« Je vais aligner un équipage stable sur ces quatre Grand Prix, contrairement aux autres années. Je compte, avec Solidaires En Peloton, jouer la gagne sur le Pro Sailing Tour, en toute humilité car il y a aura de nouveaux concurrents qui affichent de beaux potentiels. Mais nos ambitions sont élevées. Nous avons l’expérience et nous faisons maintenant partis des plus anciens de la Classe avec Gilles Lamiré. Ces compétitions seront une très bonne préparation à la Transat Jacques Vabre à laquelle je vais participer avec Fred Duthil. »

Pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques

« Les différents Grand Prix seront, enfin, un bon moyen, à l’instar de 2020 et notre SEPtour, d’accueillir à notre bord, avant ou après les compétitions, les patients atteints de la Scléroses En Plaques, les chercheurs et nos partenaires. Nous ajouterons certainement quelques étapes supplémentaires au fil de nos navigations afin d’aller à la rencontre des patients. Je pense notamment à Boulogne-sur-Mer et Fécamp. »

Le Belem se prépare

Même si l’on ne connait pas encore la date, les musées vont rouvrir prochainement en France et c’est tout un pan de l’économie française qui reprendra vie. Le Belem fait partie de ces opérateurs culturels en sursis, qui attendent le feu vert gouvernemental avec impatience. Mais l’équipage du Belem ne reste pas les bras croisés. Au contraire, ils sont 11 membres d’équipage à s’activer sur le pont du navire pour que tout soit prêt au 11 juin 2021, date du coup d’envoi de la saison de navigation 2021. Au programme, 19 séjours de navigation en Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du nord.

 

Aymeric Gibet, commandant du Belem : « Dans quelques jours, nous allons recevoir la visite annuelle des affaires maritimes qui délivreront le permis de navigation 2021 du Belem : une visite fondamentale et obligatoire, préparée activement par l’équipage. L’enjeu est de vérifier la sécurité et la conformité administrative du navire avant son retour à la mer. Les autorités contrôlent ainsi l’ensemble du matériel mais aussi la bonne préparation de l’équipage aux différents scénarii possibles, comme par exemple, le cas de l’homme à la mer. Le jour J, nous effectuerons des exercices pratiques, devant les inspecteurs, pour leur prouver être prêts à tous les cas de figures. Nous profitons également de ce temps de préparation pour former les nouveaux membres d’équipage, réaliser les inventaires et entretenir le navire (travaux de peintre et d’étanchéité du pont). Suite à cet audit, l’équipage sera prêt pour ouvrir, dès que possible et jusqu’au 10 juin, les ponts du navire aux visiteurs attendus à Cannes, son port d’hivernage, puis au cœur d’autres grands ports choisis en Méditerranée. Les 19 navigation programmées suivront dans la foulée, à compter du 11 juin.

 

Après une année blanche sans navigation en 2020, due à la crise sanitaire, la fondation Belem conjure le mauvais sort en proposant à tous d’embarquer entre 3 et 6 jours, en toute sécurité, à bord du trois-mâts, sur l’une des 19 navigations 2021. Du 11 juin au 30 septembre 2021, le Belem, son équipage et de nombreux stagiaires retrouveront la mer au fil de navigations autour du littoral hexagonal. De Cannes à Dunkerque, via l’Espagne et le Portugal, la fondation, armatrice du Belem, a concocté un calendrier alléchant qui permettra à beaucoup de reprendre enfin le large et de retrouver une forme de liberté, tout en respectant les protocoles sanitaires du moment. Chaque navigation permet à 48 personnes de découvrir la vie à bord d’un grand voilier du 19e siècle, dans les conditions de sécurité du 21e siècle. De telles expériences riches en découvertes et rencontres ont tellement fait défaut en 2020 !

Maxime Sorel boucle son Tour du Monde en Mayenne

Le monocoque V and B – Mayenne est arrivé hier à Laval par la route et en convoi exceptionnel. Il a été mis à l’eau sur la Mayenne par les équipes de Maxime Sorel et sera visitable par les mayennais du 15 au 28 mai quai Béatrix de Gâvre. Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe a partagé beaucoup avec ses supporters et ses partenaires depuis son arrivée aux Sables d’Olonne.

Un fort engouement a lieu autour de Maxime Sorel en Mayenne, territoire de ses partenaires, le département et V and B. A l’annonce de la possibilité de visiter V and B – Mayenne à Laval, 1000 places ont été bookées en 27 minutes, un exemple concret de l’envie des mayennais de découvrir un peu plus la maison de Maxime lors de son Tour du Monde et de rencontrer le navigateur. De plus, le 17 mars, une vente aux enchères au profit de l’association Vaincre la Mucoviscidose, dont Maxime est le parrain national, a été mise en place.

« Nous allons mettre en vente des bouteilles d’exception, distribuées par V and B, et qui ont fait le Tour du Monde » déclare Maxime « mais aussi un ciré Helly Hansen, une montre Réservoir Watch, des bottes Rouchette… Je suis très fier d’amener mon voilier à Laval afin que le plus grand nombre s’accapare mon aventure et découvre mon monde embarqué. Depuis mon arrivée en Vendée, j’ai enchaîné les sollicitations avec 20 jours de relations publiques à la rencontre des écoles, du public et de mes partenaires en Mayenne évidemment mais également à Saint-Malo et à Paris. J’ai aussi planché sur la suite de ma carrière de navigateur. Nous travaillons actuellement avec mes partenaires sur la suite à donner à mes projets et sur mon souhait d’être au départ du Vendée Globe 2024. »

Maxime Sorel est totalement tourné vers le futur. « Je ne pense déjà plus à ma course. Le Vendée Globe est derrière moi. Ce qui m’anime est l’avenir et le temps présent avec les supporters. J’ai tout de même réussi à couper à la montagne. J’ai d’ailleurs été très étonné que l’on me reconnaisse à Chamonix notamment alors que j’étais en vêtements de ski ! Cela fait un peu bizarre. »

Comme à son habitude, les vacances de Maxime n’ont pas été de tout repos. Le tourdumondiste a accumulé les défis sportifs comme l’ascension d’une cascade glacée, du ski de randonnée et de fond et même du parapente acrobatique avec le champion du Monde de la discipline Eliot Nochez.  Inarrêtable Maxime Sorel !

Championne du Monde !!

Il lui manquait un titre dans son large palmarès. Perrine Laffont a remporté ce jour le Championnat du Monde du single au Kazakhstan et ajoute une très belle ligne à son parcours sur la coriace piste d’Almaty. Décidément, à seulement 22 ans, la sportive ariégeoise affole les compteurs et règne en maîtresse sur le circuit féminin du ski de bosses. Elle tentera demain de s’adjuger un troisième titre de Championne du Monde en parallèle. La Championne Olympique qui disputera ses troisièmes Jeux l’année prochaine en Chine compte 21 victoires en Coupe du Monde et est déjà certaine d’accrocher un quatrième globe de cristal.

Quelle victoire ! Depuis quelques jours, il y avait pas mal de pression autour de Perrine. Tout le monde lui parlait que d’une chose à savoir cette descente, ce run en solitaire du Championnat du Monde, la seule réelle victoire qui lui manquait à son palmarès. La championne est restée dans sa bulle en pleine concentration essayant au maximum de se détacher de l’événement, forte d’une saison tonitruante malgré le contexte sanitaire et elle l’a fait terminant la super finale du Championnat du Monde single, qui se courrait en fin de matinée en France, avec plus de points que sa concurrence. L’athlète pyrénéenne, très bien préparée par le staff de l’Equipe de France de ski de bosses de la Fédération Française, notamment à l’Alpe d’Huez, n’a pas flanché et écrit au fil des compétitions sa légende, elle qui n’est jamais rassasié de victoires et qui peu à peu entre dans l’histoire du freestyle. Perrine va devoir maintenant se remettre de cette grande performance afin d’aborder au mieux le Championnat du Monde de demain, cette fois en parallèle.

Perrine Laffont : « C’est incroyable ! J’attendais ce titre depuis 2019. J’avais beaucoup de pression. La kazak était forte mais je me suis remobilisée avant la super finale en me disant que j’étais numéro 1 Mondial. J’ai mis de la musique à fond avant mon run pour me mettre dedans et pour me motiver à fond ! C’est fait. C’est une belle délivrance. Je vais savourer ce premier titre de Championne du Monde en single car c’est énorme d’avoir quasi tout gagné dans ma discipline. Je souhaite remercier le staff de l’Equipe de France, la Fédération, mon entourage, mes supporters et mes partenaires qui sont toujours derrière moi dans les moments où ça va un peu moins bien. »  

 

Premières sensations pour Pierre Le Roy

Depuis la mise à l’eau le 12 février de son nouveau prototype de 6m50, construit en vue de la Mini Transat 2021, le lillois Pierre Le Roy n’a pas chômé et s’est attelé à découvrir son voilier à étrave ronde.

« Nous avons, dans un premier temps, sur le plan d’eau de Lorient, vérifié les basiques du bateau afin de voir si tous les systèmes fonctionnaient. J’ai enquillé de petites navigations avec David Raison, l’architecte, mais également François Jambou et Ian Lipinski qui ont gagné les deux dernières Mini Transat sur un voilier similaire » déclare le navigateur – amateur, météorologue chez Météo France et qui est toujours à la recherche d’un partenaire – titre. « Nous avons rapidement constaté que ça marchait bien. Dans un deuxième temps, j’ai tiré un peu plus sur la machine. Le comportement général du voilier m’a surpris. Nous avons atteint des vitesses dont je n’avais pas l’habitude avec une pointe, au portant, à 17 nœuds et j’ai été bluffé par le peu de décélération. »

Le Mini neuf de Pierre est facile à la barre, ne mouille pas, passe la mer avec délicatesse et plane appuyé sur sa quille. « Son comportement général est agréable. On a une impression de légèreté » ajoute celui qui souhaite être un candidat au podium à l’arrivée de la Mini Transat en Guadeloupe.

Pierre va entrer en mars dans une nouvelle phase de sa préparation enchaînant les navigations avec Rémi Aubrun de la voilerie All Purpose pour l’optimisation des voiles et se consacrant aux réglages fins afin de performer. « Il va falloir maintenant que j’apprenne à utiliser mes voiles selon les conditions et que j’affine mes réglages de gréement et du mât. Je vais participer à des stages organisés par Tanguy Leglatin et j’ai hâte de commencer à me confronter à la concurrence afin de savoir si mes premières sensations sont bonnes. » 

Retour aux affaires pour le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP

Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP a été mis à l’eau hier, à Lorient, suite à un chantier hivernal complet. Thibaut Vauchel-Camus sera au départ de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double, début novembre, avec Fred Duthil.

« On ne change pas une équipe qui marche bien » déclare Thibaut. « J’embarque donc Fred Duthil à nouveau avec grand plaisir sur la Transat Jacques Vabre. Nous avions terminé deuxième en 2019. Nous avons une marche à franchir. Fred, au-delà de ses qualités indéniables au grand large, va apporter son expertise au niveau des voiles puisque sa voilerie, Techniques Voile, va s’occuper de livrer une nouvelle garde robe pour le bateau. »

Thibaut et son équipe convoieront dès demain Solidaires En Peloton – ARSEP vers Saint-Malo. Le Multi50 a fait peau neuve ces dernières semaines et arbore un nouveau numéro. « Nous avons apposé une nouvelle peinture à notre voilier » indique Thibaut. « Nous avons accumulé beaucoup d’expérience ces dernières années à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP avec 50 000 milles parcourus. L’idée était de valoriser cette expérience en apportant quelques modifications techniques et en allégeant sensiblement le bateau. Je me projette déjà vers la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 et il était important d’optimiser le voilier dès maintenant afin d’avoir une saison pleine avant cette échéance qui me tient à cœur puisque je suis originaire de Guadeloupe. Les flotteurs arborent un nouveau numéro : 120 000. En effet et hélas, il y a de plus en plus de diagnostiqués Sclérose En Plaques en France. En moins de 4 ans, nous sommes passés de 100 000 à 120 000 et il me semble important de le faire savoir, c’est d’ailleurs le rôle premier de notre défi. »

D’autre part, Thibaut va s’atteler ces prochaines semaines à la recherche de nouveaux partenaires afin de boucler son budget.

Perrine Laffont maîtrise et s’offre un quatrième Globe de cristal

La championne Olympique de ski de bosses a remporté vendredi l’épreuve en simple de Deer Valley aux USA qui avait lieu dans le cadre de la Coupe du Monde. Elle termine à la cinquième place en duel. La championne ariégeoise réalise un quasi sans-faute depuis le début de sa saison avec 4 victoires sur 5 épreuves. Depuis quelques années, Perrine éclabousse le circuit mondial de ski de bosses puisqu’elle a gagné 21 fois en Coupe du Monde. Mathématiquement, elle ne pourra plus être rattrapée au classement général et s’adjuge donc un quatrième globe de Cristal. Les deux mois d’interruption à cause de la crise sanitaire n’ont pas eu d’impact sur le ski et les sauts de Perrine. Avec l’équipe de France de ski de bosses, l’athlète continue sa marche en avant alternant périodes de pause et d’entraînements intensifs. Perrine va désormais se préparer au mieux pour les Championnats du Monde de la discipline qui auront lieu au Kazakhstan les 8 et 9 mars puis la finale de la Coupe du Monde au même endroit le 14 mars.

ECOUTEZ PERRINE 

Les Trophées Sporsora 2021 récompensent l’entreprise de cybersécurité Advens pour son sponsoring innovant, responsable et engagé

Chaque année, les Trophées Sporsora récompensent les acteurs du monde du sport, qu’ils soient des marques, agences, start-ups ou encore athlètes. Pour la 17ème édition, tous concourraient pour la 1ère fois dans une seule et unique catégorie récompensant 6 initiatives de l’année 2020 qui ont eu pour objectif de développer des concepts innovants, servant l’économie du sport et son impact positif et responsable. ​Ce mardi 2 février 2021, le jury, présidé par Tony Parker, a récompensé Advens, leader français de la cybersécurité. L’entreprise accompagne depuis 4 ans Thomas Ruyant dans son projet sportif, humain et technologique de conquête du Vendée Globe et s’est mis dans l’ombre pour mettre en lumière LinkedOut, le réseau de ceux qui n’en ont pas.

 

C’est à bord de l’IMOCA LinkedOut dernière génération que le skipper nordiste vient tout juste de boucler son tour du monde à la voile en solitaire, après 80 jours aux avant-postes d’une course épique, dont il a franchi la ligne d’arrivée en 4ème position ce jeudi 28 janvier 2020 au terme d’une lutte de tous les instants. Au-delà de l’exploit sportif, c’est une véritable performance sociétale qui vient d’être réalisée, en propulsant le dispositif LinkedOut sur le devant de la scène ! Sur une promotion de 80 candidats en situation de précarité et motivés à travailler, 37 ont retrouvé un emploi, une vingtaine sont en process de recrutement, plus de 170 offres ont été déposées sur la plateforme LinkedOut et plus de 100 entreprises se sont impliquées dans le dispositif de réinsertion professionnelle. Et la course à l’emploi pour ces personnes exclues ne fait que commencer…

A l’origine de cette initiative, la société Advens convaincue que les entreprises ont un rôle clé à jouer dans la transformation de notre société. Il y a 1 an, avant la crise sanitaire mondiale que l’on connait, elle avait décidé d’offrir la visibilité et le naming de son voilier à LinkedOut, un dispositif de la tech positive qui remet à l’emploi des personnes en situation de précarité. Advens a ainsi souhaité utiliser la puissance médiatique du Vendée Globe pour servir de caisse de résonnance à LinkedOut et de la force mobilisatrice autour de ce défi hors normes, pour engager le plus grand nombre dans une course au changement en faveur de l’inclusion.

 

Alexandre Fayeulle, Président et fondateur d’Advens :

 

« Ce trophée est une magnifique récompense pour tous les acteurs de ce projet : Thomas et toute son équipe qui viennent de réaliser une immense performance sportive, les équipes du Réseau Entourage et de LinkedOut qui se battent chaque jour pour remettre à l’emploi des dizaines de personnes aujourd’hui exclues du système, et les équipes Advens fières de voir leur engagement et leur performance générer autant d’impact … C’est aussi un nouveau coup de projecteur et un nouveau shoot d’espoir et d’énergie pour les candidats LinkedOut.

 

Advens n’avait pas vocation à sponsoriser un athlète ou un événement sportif, cette formidable aventure s’est construite de façon très spontanée, guidée par les rencontres : celles avec Thomas et avec le Vendée Globe il y a 4 ans, puis avec le concept et les équipes LinkedOut fin 2019, … Finalement, nous avons trouvé avec le sponsoring sportif un formidable levier d’impact sociétal qui nourrit notre raison d’être chez Advens et l’engagement de notre communauté : collaborateurs, clients et partenaires. C’est un modèle très vertueux que je souhaite généraliser, dans lequel la performance sociétale et la performance économique d’une entreprise se nourrissent l’une et l’autre.

 

Face aux urgences sociales et environnementales, nous n’avons plus le choix, nous devons tous nous mobiliser : entreprises, sportifs, artistes, médias, politiques, citoyens, … Les entreprises doivent aujourd’hui répondre aux attentes de leurs équipes et de leurs clients, qui sont tous en quête de sens, et le sport offre justement un formidable levier pour sensibiliser, éduquer et mobiliser le grand public, en particulier les jeunes. Associer la puissance économique et financière des entreprises à la puissance médiatique et mobilisatrice du sport est une vraie opportunité pour transformer notre société … Dans notre cas de figure, associer la performance économique d’une entreprise, la performance sportive d’un athlète de haut niveau, la puissance médiatique et mobilisatrice d’un évènement comme le Vendée Globe, et le savoir-faire d’une association ont permis d’impulser une véritable course au changement pour l’inclusion qui devrait changer la vie de centaines et même de milliers de personnes dans les prochaines années. Ensemble et en avance ! »

Il a fait son MAX

#EN# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE – JANUARY 30: Skipper Maxime Sorel, VandB – Mayenne, is pictured in the channel during arrival of the Vendee Globe sailing race, on January 30, 2021. (Photo by Jean-Marie Liot/Alea)
#FR# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE – 30 JANVIER: Skipper Maxime Sorel, VandB – Mayenne, est photographié dans le chenal lors de son arrivée du Vendee Globe, le 30 Janvier 2021. (Photo Jean-Marie Liot/Alea)

Il a tout d’un grand Maxime Sorel !

A LIRE notre communiqué final : https://mailchi.mp/f9bcd51d3b49/il-a-fait-son-max-maxime-sorel-10me-du-vende-globe-communiqu?e=e91856d29d

 

Thomas Ruyant et LinkedOut, envers et contre tout

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Il y a des communiqués de presse qui comptent !

A LIRE : https://mailchi.mp/14633ddcfd74/thomas-ruyant-et-linkedout-envers-et-contre-tout-vende-globe?e=e91856d29d

 

Un Vendée Globe Majuscule

Maxime Sorel, skipper de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, mer d’Iroise le 29/08/2020, Photo © Jean-Marie LIOT / V and B-Mayenne

Quel final ! Cette neuvième édition est vraiment inédite. Mercredi et jeudi, 8 concurrents vont couper la ligne d’arrivée… Jamais un Tour du Monde en solo n’aura été si serré jusqu’à l’arrivée aux Sables d’Olonne. Et en plus de cette situation particulière, le premier en Vendée ne sera, peut-être, pas le premier au classement général, bonifications de Yannick Bestaven, Boris Herrmann et Jean  Le cam suite au sauvetage de Kévin Escoffier oblige ! Thomas Ruyant sera, on l’espère, sur le podium mais ce n’est pas certain. En tout cas, le nordiste n’aura rien à regretter tant il a été valeureux, combattant, quasi toujours dans le top 3 malgré beaucoup de soucis… Thomas est un grand, grand marin et son projet est en train de de venir un modèle de sponsoring. Cette course au changement qui laisse la place à LinkedOut afin de remettre à l’emploi des personnes en précarité… Merci Advens pour cet acte fondateur !  Chez TB Press, nous sommes heureux des nombreuses retombées qualitatives engendrées par LinkedOut – Vendée Globe et l’explosion des réseaux sociaux de Thomas. Chez TB Press, on est fier d’avoir contribué à médiatiser ce magnifique défi sociétal, sportif et technologique…. Chez TB Press, on est fier d’accompagner Thomas depuis 2005 ! Vivement maintenant l’arrivée !!

On aura également une autre arrivée, très, très attendue avec Maxime Sorel et son V and B – Mayenne samedi. Maxime va boucler son premier Tour du Monde avec classe ! Maxime entre dans la cour des grands. Maxime remportera un jour le Vendée Globe. Sa faculté à partager, à communiquer, sa faculté à performer a été un bonheur pour nous, communicants. V and B – Mayenne va sortir du Vendée Globe la tête haute et comme certainement le projet à retour sur investissement publicitaire le plus fort du plateau. Chapeau les Sorel et un grand merci à V and B et au département de la Mayenne qui ont cru au dynamisme du parrain national de Vaincre la Muco !

L’Agence TB Press active la communication de TR Racing, la structure de Thomas Ruyant (conseil stratégique, relations presse, influence digitale, éditorial), les relations presse de LinkedOut – Vendée Globe et les relations presse de Maxime Sorel, V and B – Mayenne.

Questions pour une championne

Perrine Laffont entame actuellement, avec l’équipe de France de ski de bosses, un stage de 15 jours à l’Alpe d’Huez. La championne Olympique, vainqueure des trois premières épreuves de la coupe du Monde 2020 – 2021, se rendra ensuite à Deer Valley aux USA les 4 et 5 février puis au Championnat du Monde de la discipline qui se dérouleront, pour finir, à Calgary au Canada les 24 et 25 février. Quelques questions…

  • Peux-tu nous reparler de ton super début de saison ?

Il a été évidemment hyper positif puisque je remporte 3 épreuves sur 3. J’avais quelques doutes avant le début de la Coupe du Monde. Ils sont maintenant effacés. Le travail avec le staff de l’Equipe de France a payé et ces victoires me motivent beaucoup pour la suite. J’ai été particulièrement satisfaite de ma victoire en parallèle à Idre car même si je suis double Championne du Monde dans cette spécialité je suis toujours stressée d’avoir une concurrente à côté de moi.

  • Comment s’est déroulée ta fin d’année ?

Je me suis ressourcée en famille dans les Pyrénées. J’ai totalement coupé auprès des miens. J’en ai profité pour faire des randonnées en raquette et pour prendre un maximum de repos.

  • Te voilà à l’Alpe d’Huez pour un stage. Quel est l’objectif de cette session d’entraînement ?

L’idée est de se remettre rapidement en jambe après une coupure d’un mois sans ski, de retrouver mes sensations, corriger quelques détails qui ont péchés afin de préparer au mieux les championnats du Monde, l’objectif numéro 1 de la saison. La piste concoctée par la Fédération Française de ski est nickel.

  • Cette saison est partie pour être particulière avec des annulations. Comment appréhendes-tu ton calendrier ?

Nous devions disputer les Championnats du Monde en Chine sur la piste des Jeux Olympiques de 2022. Toutes les étapes asiatiques ont été annulées à cause du contexte sanitaire. Je ne sais pas encore véritablement si l’étape de Coupe du Monde à Deer Valley va se tenir. C’est vrai que nous sommes pas mal dans l’incertitude et que cette saison de compétition va être assez courte. Je suis pragmatique, je m’adapte à la situation. Je prends les choses comme elles viennent. Je me dis que c’est une année comme ça. Je suis focus sur 2022 et je me dis que d’avoir un peu plus de temps à la maison en France peut être bénéfique pour la suite. Je vais prendre du plaisir sur les skis hors compétition, travailler différemment. Ce n’est, peut-être, pas si mal dans mon processus de préparation pour les prochains Jeux.

Un nouveau Mini bientôt à l’eau pour Pierre Le Roy

Il l’avait annoncé en juin 2019, le navigateur – amateur lillois Pierre Le Roy, cinquième de la dernière Mini Transat en voilier de série, a lancé la construction d’un prototype de 6m50 en vue d’une participation gagnante à la Mini Transat 2021 qui partira des Sables d’Olonne fin septembre en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.

Cette nouvelle unité high tech, signée David Raison, après la construction de la carène à Sète, est arrivée en octobre à Hennebont dans le Morbihan au chantier Nautymor pour un assemblage complet réalisé par Pierre Le Roy him self et son préparateur, Cédric Faron. Ce nouveau voilier à étrave ronde sera mis à l’eau courant janvier. Pierre, météorologue dans la vie, il travaille chez Météo France à Villeneuve d’Ascq, enchaînera par la suite des navigations d’entraînement avant de s’attaquer à l’ensemble des compétitions du circuit de la classe Mini et afin de se préparer pour son grand objectif de l’année, la mythique traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance et sans communication avec la terre.

« J’ai hâte maintenant de me retrouver sur l’eau et d’apprendre à connaître mon nouveau petit monocoque » déclare Pierre, 35 ans. « Depuis son arrivée en Bretagne, nous n’avons pas chômé en installant tous les systèmes : l’accastillage, la quille, les safrans et en les peignant. Ce plan Raison 2019 sera très proche du « Maximum » qui a remporté la Mini avec Ian Lipinski et François Jambou mais il connaît des évolutions dans certains détails comme le mât et la structure intérieure. »

Pierre alterne actuellement périodes au chantier et travail dans le Nord. Il aspire à devenir skipper professionnel dans l’année et recherche actuellement un partenaire – titre qui pourrait avoir le nom de ce voilier. « Je travaille à 80% en ce moment chez Météo France. J’ai trouvé des partenaires secondaires qui vont m’accompagner. J’ai un armateur qui a permis la conception de ce Mini 6.50. J’ai besoin désormais de convaincre d’autres soutiens majeurs afin de me présenter aux Sables d’Olonne en septembre avec toutes les armes pour bien figurer au classement général des protos de la Mini Transat. » Pierre est structuré, jeune, dynamique. Il a prouvé ces dernières années ses capacités à performer en mer. Il s’apprête à mettre à l’eau un Mini très performant. Voici un navigateur qui a tout pour plaire !

Météorologue et marin

Pierre Le Roy a appris la voile du côté de Saint-Malo alors qu’il était enfant et qu’il résidait avec ses parents en région parisienne. « J’ai fait beaucoup d’optimist et de catamaran en école de voile pour le plaisir. J’ai rapidement adoré être sur l’eau sur un bateau. » Il a ensuite côtoyé l’école des Glénan et a fini par devenir moniteur de voile. Parti en Australie pour ses études, c’est à cette occasion qu’il découvre véritablement la régate et la course au large. Diplôme d’ingénieur des travaux de la météorologie en poche, il exerce à Lille et navigue du côté de la cité du corsaire Jean Bart, Dunkerque, avec l’équipage bien connu et chevronné mené par Philippe Bourgeois. Il fait alors ses classes au large au fil des courses de l’UNCL et du RORC. « Ces navigations avec Philippe Bourgeois et son équipage, la lecture d’un article dans un magazine sur la multiplicité des profils s’engageant en Mini 6.50 vont me convaincre de me lancer dans le grand bain. Je me faisais une montagne de la course en solitaire et du circuit Mini mais j’ai compris que c’était possible pour moi et j’avais emmagasiné par mal d’expérience. » A force de travail, Pierre Le Roy monte sur le podium de la Mini en Mai 2019 (3ème), accumule les top 10 et réalise une belle performance sur la Mini 2019. Le navigateur – météorologue est maintenant à maturité pour appréhender une machine à la voile plus complexe, plus rapide et légitimement formuler des objectifs sportifs importants.

Happy new year

Très, très bonne année 2021 !

Que du bonheur, du partage, du contact !

Notre clip TB Press à multiples visages qui comptent pour nous : https://www.youtube.com/watch?v=HFXWtyt3-OU

Joyeuses fêtes

Toute l’équipe de TB Press vous souhaite de belles fêtes de fin d’année !

2020 aura été une année spéciale, 2021 sera extraordinaire !

Vive la communication ! Vive les relations presse, l’éditorial, le conseil et l’influence !

On ne sera pas complétement fermé ces semaines prochaines, Vendée Globe oblige !

Rendez-vous très bientôt ici !

 

Thomas Ruyant reprend le commandement

Le skipper nordiste du voilier LinkedOut Thomas Ruyant s’est emparé cette nuit de la tête du Vendée Globe. Il reprend le commandement de l’épreuve, une première place qu’il avait abandonnée on s’en souvient le 23 novembre dernier en Atlantique, aux prises avec des soucis de hook qui l’avaient contraint à arrêter son bateau pour grimper, à quatre reprises, en tête de mât. S’était ensuivit cette sérieuse avarie sur son foil bâbord. C’est ainsi sérieusement diminué sur le bord le plus usité en travers d’un Océan Indien des mauvais jours qu’il s‘est attaché à revenir, patiemment et en multipliant d’ingéniosité, sur le leader Apivia. Ce dernier vient à son tour de connaitre des soucis techniques qui permettent à Thomas, bien positionné en son Sud ces dernières 40 heures, de reprendre le leadership.

 

Si Thomas a impressionné Yannick Bestaven, la réciproque est aussi vraie ; « Yannick va très vite » raconte Ruyant. « Il est très bien revenu ces deniers deux jours, qui étaient très favorables aux foilers, avec un angle au vent et un état de mer propices à bien utiliser ces appendices. Je ne suis malheureusement pas sur le bon côté et je dois beaucoup « charger » le bateau pour avancer (mettre beaucoup de toile ndlr). En utilisant à fond mes ballasts et en portant beaucoup de toile, je fais giter le bateau et peux ainsi m’appuyer sur le coude restant de mon foil. Ce n’est pas de la navigation en vol mais cela me permet de m’accrocher ».

 

Thomas devrait, dans les toutes prochaines heures, empanner enfin sur le « bon bord ». « Je sens que le vent prend déjà de l’Ouest » décrit-il. « Vivement le Nord-Ouest, même si nous serons alors au portant dans le lit du vent, en vitesse vmg, qui n’est pas favorable à l’utilisation des foils, je me sentirai mieux de pouvoir ainsi profiter à 100% de mon bateau. »

 

Le Vendée Globe connait donc aujourd’hui un nouveau tournant, le leader Apivia à son tour contrarié par des avaries. Yannick Bestaven a réglé les siennes et repart de plus belle. Thomas s’est intelligemment laissé glisser au Sud, et profite ce matin d’un peu plus de pression que son adversaire.  « Je suis désolé pour Charlie. J’ai été surpris de le voir ce matin quasiment arrêté » précise t’il, « Mais je ne vais pas ralentir. Je me suis battu pour être là où je suis aujourd’hui. Les prochaines heures sont propices à la vitesse, tandis que derrière, le groupe de chasse bute dans l’anticyclone. Je ne m’emballe pas. Je garde la tête froide, mais je suis content de me retrouver en tête après un demi-tour du monde. »

 

Les températures baissent drastiquement au fur et à mesure que LinkedOut plonge vers le Sud et les 50èmes. Thomas a sorti toute la panoplie de ses vêtement polaires. « Même avec les gants et le bonnet, ça caille à l’intérieur » s’amuse-t’il.  Alors qu’il entrevoit la sortie de l’Océan Indien, un nouvel état d’esprit s’empare du skipper Nordiste. « Je vais découvrir le Pacifique, n’ayant pu y entrer il y a 4 ans suite à mon abandon au sud de la Nouvelle-Zélande. J’ai hâte d’y être, et j’espère que la mer y sera moins difficile que dans l’Indien. C’est apaisant de savoir que l’on n’aura pas de grosses tempêtes à venir. Je me concentre sur ma course, mes trajectoires et mon bateau. Je ressens une certaine sérénité. »

 

3 victoires sur 3, 20ème victoire en Coupe du Monde !

Perrine Laffont a remporté en ce début d’après-midi son duel en finale contre l’Américaine Kauf. La championne Olympique de ski de bosses avait également gagné son épreuve en simple hier à Idree en Suède tout comme la compétition qui se déroulait le week-end dernier à Ruka en Finlande. L’athlète ariégeoise réalise un sans-faute donc depuis le début de la Coupe du Monde 2020 – 2021 avec trois victoires sur trois. C’est la 20ème victoire de Perrine en Coupe du Monde à seulement 22 ans. Place désormais à un repos mérité avant de reprendre la Coupe du Monde à Calgary au Canada du 21 au 23 janvier prochain.

« Forcément, je suis super contente de cette nouvelle victoire » déclare Perrine. « C’était un peu l’ascenseur émotionnel ce matin car il y avait beaucoup de brouillard sur la piste et pas mal d’incertitudes. La compétition a été stoppée 45 minutes. J’ai cru à l’annulation puis la visibilité est revenue et j’ai enchaîné. Une victoire en parallèle, cela fait toujours plaisir ! Nous avons fait avec l’Equipe de France et le staff un bon travail depuis quelques mois. Je ne savais pas sur quel pied dansé avant Ruka et je dois dire que cette première étape en Finlande m’a rassuré. Je passe maintenant le back japan, ce nouveau saut, sans fébrilité. Je le maîtrise sans trop réfléchir et surtout en parallèle où cela va plus vite. J’ai conscience d’avoir réalisé une année 2020 de haut vol même si elle a été un peu bizarre avec la crise sanitaire. Nous allons maintenant se préparer pour 2021. Les Championnats du Monde en Chine sont annulés et la FIS réfléchit à une alternative. Nous allons certainement avoir moins de courses en 2021. Je vais courir un peu moins à droite et à gauche et j’aurais l’opportunité de skier un peu plus pour le plaisir dans la poudreuse ! J’ajoute que je suis fière du doublé que nous avons effectué hier avec Ben Cavet qui gagne également en simple. Ce n’était pas arrivé pour des tricolores depuis 1995. »