Jean Marre embarque une championne, Anne-Claire Le Berre

Elle a une grande expérience de la régate. Elle a beaucoup gagné entre trois bouées. Anne-Claire Le Berre, brestoise, embarquera dimanche à bord du Mini de série du jeune francilien Jean Marre. Le duo participera au Mini Fastnet, cette course mythique du circuit des Mini, qui a révélé les plus grands ministes et qui se court entre la France, l’Angleterre et l’Irlande La championne, responsable du bureau d’étude du team Initiatives Cœur de Samantha Davies, est passée au grand large et sera à surveiller sur la prochaine Mini Transat, cette traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance à laquelle Jean prendra part également.

« Je suis ravi d’embarquer Anne-Claire à bord de mon bateau pour la Mini Fastnet » indique Jean. « Je débute dans le milieu, j’ai encore tellement de choses à apprendre. Anne-Claire va m’apporter son expérience de performeuse. Je suis certain qu’elle va me faire progresser dans les réglages de mon Maxi 6.50. C’est aussi une copine. L’ambiance sera sympa pour ces 600 milles de course en direction du phare du Fastnet en passant par le chenal du Four et le sud de l’Angleterre. Je vais tenter également de lui apporter ma niaque notamment quand le vent souffle fort. »

De son côté, Anne-Claire, en piste pour la Mini Transat, est aussi heureuse de prendre le départ pour la première fois du Mini Fastnet. « Je n’avais pas prévu avec mon projet personnel de participer à cette épreuve. J’ai été un peu frustrée de voir les copains s’amuser sur le trophée MAP. J’ai donc répondu favorablement à l’invitation de Jean. Je vais essayer de le détendre un peu sur l’eau, lui apprendre à relativiser. J’adore la course en double ou en équipage » explique Anne-Claire qui quand on lui demande quels sont ses deux grands souvenirs véliques réponds : « Ma victoire avec Marie Riou sur le championnat du Monde de 420 en 1999, une régate majeure dans mon évolution et mon envie Olympique. Mon titre de vice-championne du Monde en Match Racing aux US en 2016. »

Direction Tokyo pour Maxime Beaumont

C’est fait ! Maxime Beaumont est qualifié pour Tokyo. Le kayakiste boulonnais a reçu son ticket pour le Japon et représentera la France sur 200 mètres. Le vice-champion Olympique de 39 ans, soutenu par la Banque Populaire du Nord, 9ème du dernier Championnat d’Europe qui se tenait le week-end dernier en Pologne, sera au départ du Championnat de France à Gravelines en juillet puis s’envolera pour la grande joute ! Le champion nordiste, vainqueur de l’Open de France à Vaires-sur-Marne début mai en K1 200, 12ème de la première étape de Coupe du Monde mais avec un chrono très performant, est prêt et avoue avoir souffert de la pression engendrée par la sélection ces dernières semaines. « C’est un grand soulagement d’avoir obtenu enfin mon ticket pour Tokyo. Je suis très satisfait. Je vais maintenant pouvoir être totalement focus sur l’échéance. Je me suis mis pas mal de pression ces derniers temps avec la qualification. La situation était inconfortable » explique Maxime.

 

Feu vert pour visiter le Belem et naviguer à bord

Enfin ! Les activités de la Fondation Belem repartent en juin et juillet à Cannes et La Rochelle et le Belem reprendra la mer à compter de fin juillet. Un moment très attendu, après 17 mois d’incertitudes, depuis le premier jour d’une crise sanitaire qui a cloué le navire à quai, forcé la patience, mais sans jamais entamer le moral de l’équipage.

Il sera possible d’embarquer à bord du Belem au départ de La Rochelle le 28 juillet, sous condition de vaccination contre la COVID-19. 15 navigations s’enchaîneront en Atlantique et Manche jusqu’à fin septembre. Du 12 au 27 juin, le Belem sera ouvert aux visiteurs à Cannes, de 10h à 18h, sur réservation, depuis le site de la fondation. Il appareillera ensuite le 29 juin à 10h depuis Cannes pour La Rochelle, théâtre de nouvelles visites, du 13 au 26 juillet.

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem : « Nous sommes très impatients de rendre le Belem à ses fans. Le contexte sanitaire a empêché les activités de la Fondation ces 17 derniers mois. Nous sommes donc particulièrement heureux de rouvrir les ponts du trois-mâts aux visiteurs Cannois et Rochelais et de le refaire naviguer, avec et pour nos passionnés, à compter du 28 juillet. Les 15 navigations ouvertes à tous sont très attendues, notamment par ceux qui n’ont pu embarquer en 2020. La vaccination pour embarquer à bord du Belem sest imposé comme la solution pour faire du Belem une bulle anti-covid. Les navigants vont vivre à bord une expérience immersive de 3 à 8 jours, construite sur le partage et le Faire Ensemble. Il est de notre devoir de ne prendre aucun risque et de faire de la santé de tous notre priorité. »

INVITATION PRESSE

Rendez-vous le 10 juin à 18h00 à bord du Belem au port Canto à Cannes en présence de Monsieur le Maire de Cannes, David Lisnard et Madame Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem.

L’occasion pour la Fondation Belem de remercier Cannes et de présenter ses futures actions pour le fameux trois-mâts !

Embarquement presse possible à bord du Belem à partir du 28 juillet pour un séjour « INSIDE » !

Réponse souhaitée à agence@tbpress.fr

Les futures navigations du Belem : https://www.fondationbelem.com/naviguer-3?orderField=date&orderSens=ASC&page=3

Nouveau bateau, nouveau partenaire et nouvelle dimension pour Maxime Sorel !

À peine quatre mois après avoir bouclé son premier tour du monde en 10e position, Maxime Sorel a d’ores et déjà relancé un nouveau projet qui le conduira sur la ligne de départ du Vendée Globe 2024 – 2025.

Un projet une nouvelle fois guidé par le goût du défi et de l’aventure, mais désormais aussi par celui de la performance. Toujours fort du soutien de V and B et du département de la Mayenne, Maxime est désormais accompagné par un nouveau partenaire mayennais, la chocolaterie Monbana, une entreprise familiale qui propose aujourd’hui une collection de plus de 250 spécialités*.

Ce nouveau partenaire confirme l’extraordinaire dynamisme de l’écosystème économique Mayennais et permet au skipper de lancer la construction d’un nouveau bateau, sistership du 60 pieds IMOCA Apivia de Charlie Dalin – premier sur la ligne d’arrivée et deuxième du dernier Vendée Globe.

La construction a démarré au chantier Multiplast avec comme maître d’œuvre l’écurie de course au large MerConcept, dont le gérant est François Gabart. La mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne est prévue en juin 2022 et portera toujours la cause de l’association Vaincre la Mucoviscidose.

Maxime, historiquement accompagné par V and B puis par le département de la Mayenne, c’est aujourd’hui au tour de Monbana de s’associer à ton projet. Est-ce une volonté de mettre en valeur l’écosystème économique Mayennais ? 

Maxime Sorel : « Cette alliance entre V and B, la Mayenne et Monbana, c’est l’accord parfait. Les entreprises Mayennaises sont en force dans ce projet et je ne peux que m’en réjouir. L’arrivée de la chocolaterie à nos côtés s’est faite très naturellement et dans un timing idéal qui nous permet de lancer ce nouveau bateau. Comme avec V and B et le département, nous partageons des valeurs communes avec ce nouveau partenaire. Notre relation est basée avant tout sur l’humain, la proximité, la confiance et l’entrepreneuriat. C’est pourquoi partager un bateau est une réelle force dans notre projet. Cela promet la réalisation de grands défis et l’écriture de jolies aventures humaines et sportives. Nous nous unissons tous ensemble pour revendiquer haut et fort les couleurs de la Mayenne et de l’association Vaincre la Mucoviscidose. »

Aujourd’hui, tu lances la construction d’un nouveau bateau. Pourquoi avoir choisi de construire un sistership d’Apivia ?

« Après avoir réussi à terminer mon premier Vendée Globe, je souhaitais donner une nouvelle envergure à mon projet. Pas simplement repartir avec l’idée de boucler la boucle, mais bel et bien de rempiler avec un projet plus performant sur le plan sportif. Nous avons réfléchi avec nos partenaires à plusieurs scénarios. Au départ, nous avions plutôt envisagé le rachat d’un des bateaux dernière génération du dernier Vendée Globe, comme Charal ou L’Occitane en Provence. Mais cela n’a pas abouti, car nous n’avons pas trouvé d’offres adaptées à notre projet… Il a donc fallu penser à d’autres possibilités. Partir entièrement d’une feuille blanche me semblait compliqué. En IMOCA, les différents aspects techniques sont complexes et j’estimais ne pas encore avoir assez de recul pour assumer le développement d’un bateau neuf, sans parler de l’aspect financier, forcément plus important. La solution qui s’est donc avérée la meilleure a été de construire un sistership, celui d’Apivia avec MerConcept comme maître d’œuvre. En plus d’engager une réflexion pour réduire notre impact carbone, nous allons non seulement maîtriser les coûts, mais aussi bénéficier des deux années d’expérience du team de Charlie Dalin et de l’écurie de François Gabart. Pour moi, c’est l’assurance d’avoir un bateau prêt à naviguer dès sa mise à l’eau, mais aussi une opportunité d’apprendre énormément dans un laps de temps accéléré. J’ai eu la chance de construire un nouveau Class40 en 2015 et je sais ce que cela implique en gestion de projet… Mais c’est tout ce que j’aime ! »

Quatre mois se sont écoulés depuis la fin de ton premier tour du monde. Comment se passe l’après Vendée Globe ?

« Je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser ou de me reposer. Déjà pendant la course, je pensais à « l’après ». Je n’avais pas encore posé le pied à terre que je voulais déjà y retourner ! Repartir sur un nouveau projet de quatre ans avec de nouveaux défis sportifs était important pour moi. L’histoire ne pouvait pas s’arrêter là, ni pour moi, ni pour mon équipe. On savait que l’on pouvait compter de nouveau sur les soutiens de V and B et du département de la Mayenne, mais il a fallu travailler pour leur proposer rapidement un projet cohérent. Ce projet Vendée Globe 2024-2025 va nous permettre à tous de vivre de nouvelles émotions à bord d’un bateau plus performant. Après une 10e place lors de la dernière édition, je vise cette fois un Top 5. ”

Quelles sont les prochaines échéances pour V and B – Monbana – Mayenne ?

“La construction du nouveau bateau a déjà commencé. Le moule de pont a été envoyé chez Multiplast, à Vannes, tandis que le moule de coque se trouve chez SMM Technologies, à Lorient, où il va être légèrement modifié au niveau de l’étrave. Fin juin, le drapage commencera pour les deux pièces et à la fin du mois d’octobre, elles seront livrées chez MerConcept qui gérera alors la structure et l’assemblage. La mise à l’eau, elle, est prévue en juin 2022. Nous serons ainsi au départ de la Vendée – Arctique – Les Sables dès juillet 2022, puis ensuite de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en novembre 2022 et de la Transat Jacques Vabre en novembre 2023. En 2024 on clôturera bien sûr par le Vendée Globe 2024 – 2025.”

Ils ont dit : 

Jean-Pierre Derouet, Co-fondateur de V and B : 
“Notre engagement dans la voile auprès de Maxime Sorel est le reflet de notre projet d’entreprise autour de valeurs fortes comme l’audace, la détermination et l’envie d’entreprendre. Maxime a parfaitement su démontrer lors de son tour du monde la pertinence de ces valeurs et sa persévérance pour atteindre ses objectifs. C’est l’esprit que nous insufflons depuis 20 ans chez V and B et ce projet en est en quelque sorte le symbole : le souffle d’entreprendre.”

Olivier Richefou, Président du Conseil départemental de la Mayenne :
“La Mayenne est un département, authentique, patrimonial, qui brille par son dynamisme économique et son esprit entrepreneur. C’est aussi un territoire de valeurs fortes que nous partageons avec l’ensemble des partenaires réunis autour de Maxime. À l’occasion du Vendée Globe et de la venue du bateau à Laval, les mayennais ont vraiment démontré leur attachement à ce projet fédérateur qui fait rayonner la Mayenne par delà les océans. Nous sommes particulièrement fiers de pouvoir poursuivre ce partenariat autour de Maxime, dans un projet sportivement ambitieux, mais qui conserve son enracinement et tout son attachement aux valeurs de la Mayenne.”

Christian Buton, Président du Groupe Buton :
“C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous rejoignons cette formidable aventure aux côtés de V and B et du département de la Mayenne et bien sûr de Maxime Sorel. Outre les valeurs fortes qui nous réunissent et notre attachement historique à la Mayenne, ce projet à l’instar de V and B s’inscrit parfaitement dans notre projet d’entreprise et l’esprit d’entreprendre qui nous caractérise. C’est une fierté pour l’ensemble de nos collaborateurs et l’opportunité pour la marque Monbana de démontrer l’esprit qui l’anime : savoir-faire, générosité, joie de vivre, gourmandise et créativité”

Pierre Foucaud – Président de l’association Vaincre la Mucoviscidose :
« Nous sommes très heureux que Maxime nous embarque avec lui dans ses nouvelles aventures. Autour de son Vendée Globe, Maxime a inspiré de nombreux patients et généré plus de 145 000 euros qui seront attribués à nos 4 missions prioritaires : guérir, soigner, vivre mieux et sensibiliser. Nous espérons annoncer prochainement la mise en service d’un nouveau médicament qui transformerait la qualité de vie des malades. Ce médicament est une véritable révolution pour nous mais reste extrêmement onéreux. Nous devons encore largement investir dans la recherche.”

La parole aux foilers

Des news de l’équipage LinkedOut sur The Ocean Race Europe !

Les quatre voiliers Imoca dotés de foils ont toute la nuit pu s’exprimer en appui sur leurs appendices porteurs, travers au vent de Nord Nord Est, en débordant à toute allure le Dispositif de Séparation de Traffic Finisterre par le Nord. Ils se sont assez naturellement portés aux avant poste de la flotte, reléguant le plus véloce des VOR, Mirpuri Foundation racing Team à une bonne vingtaine de milles ce matin. LinkedOut s’en est donné à coeur joie, tutoyant longtemps les 25 noeuds constants. Son bras de fer avec les Anglo-Américains de 11thhour racing Team a pris un tour épique au petit matin, les deux voiliers régatant au contact à plus de 22 noeuds de moyenne. A l’approche de la dorsale anticyclonique qui barre la route du Way point à enrouler, quelques 270 milles en leur Ouest, les deux foilers ont choisi des routes un tantinet divergentes, à la recherche du meilleur angle de vent pour négocier les flux de Nord tendance Nord Ouest allant mollissants. Un nouvel exercice est proposé aux équipages avec cette nouvelle phase de vents erratiques et faibles qui vont, dans un premier temps, favoriser le regroupement de la flotte, et permettre aux grands VOR de recoller aux foilers. Du près, dans le petit temps… rien de bien engageant pour Thomas, Morgan, Clarisse, Laurent et Quentin, mais un exercice passionnant de réflexion autour de la meilleure combinaison de voilure à établir dans ces conditions peu propices aux foilers. Ils ne seront ainsi pas trop de quatre hommes et une femme sur le pont pour adapter en permanence la toile au temps.

La carto : https://www.theoceanrace.com/en/europe/racing/tracker

 

L’équipage de Thomas Ruyant sur The Ocean Race Europe

Thomas Ruyant disputera le premier grand rendez-vous post Vendée Globe de la Classe IMOCA, The Ocean Race Europe, dont le départ sera donné depuis Lorient le 29 mai prochain, à la tête d’un équipage de 5 personnes, quatre hommes et une femme, aux compétences complémentaires et aux regards professionnels choisis pour participer toujours et encore à l’amélioration et à la progression du plan LinkedOut accéléré par Advens. Le casting voulu par le skipper Nordiste répond ainsi et sans surprise à deux grands critères, expertise professionnelle et qualités humaines. Au co-skipper Morgan Lagravière désigné pour l’accompagner dans la Transat Jacques Vabre à l’automne, s’ajoute comme une évidence Laurent Bourguès, directeur technique chez TR Racing, fidèle d’entre les fidèles, le Maitre-voilier Quentin Ponroy et son regard exercé sur tous les aspects de la motorisation vélique du bateau, et Clarisse Crémer, dont le parcours et la facilité d’adaptation, tant en Mini 6,50 qu’en IMOCA, ont grandement impressionné Thomas, et dont les qualités humaines viendront harmonieuse compléter une start-list débordante d’énergie et d’enthousiasme. A noter que Laurent Bourguès ne disputera pas la deuxième étape. C’est un autre pilier du team TR Racing, la structure de Thomas, François Pernelle, responsable du bureau d’études, qui viendra lors de la seconde étape apporter son exigence, et emmagasiner de précieuses expériences en vue de l’évolution permanente du bateau.

 

Thomas Ruyant

« Le choix de partir à cinq s’est très vite imposé compte tenu de la nature de ce The Ocean Race Europe. Il va falloir des bras, pour ne pas se montrer économe en manoeuvres et virements de bord. Le cockpit est suffisamment vaste pour que chacun y trouve sa place pour évoluer avec facilité. Le critère poids est largement compensé par le critère vitesse d’éxécution.

Il est très important pour moi d’avoir Laurent (Bourguès) à bord. Il connait le bateau à fond et sera avec moi le référent technique du bord. Il a non seulement suivi toutes les phases de la construction de LinkedOut, mais a aussi beaucoup navigué à bord. Quentin (Ponroy), a dessiné nos voiles fabriquées par North. Il va se trouver en position idéale pour évaluer son propre travail et apporter toutes les améliorations nécessaires. C’est un garçon d’un calme impressionnant en toutes circonstances. The Ocean Race Europe sera pour Morgan l’occasion rêvée de « s’approprier » le bateau, d’y prendre ses marques dans la perspective de la Transat Jacques Vabre. Clarisse a prouvé qu’elle a toute sa place sur le circuit IMOCA. Nous sommes ravis de pouvoir naviguer avec elle. François viendra suppléer Laurent en Méditerranée, avec lui aussi pour mission de se projeter sur l’avenir technique du bateau. »

 

Morgan Lagravière, co skipper.

« Je pense le casting très judicieux, avec une très intéressante composante humaine. Il n’y a là que des personnes profondément positives, garantes d’une super ambiance et d’une belle émulation pour pousser le bateau dans tous les registres de la performance. »

 

Laurent Bourguès : Directeur technique du bateau

« Cela fait plaisir de sortir du chantier. Il est vrai qu’on ne navigue pas assez sur ces bateaux. On navigue souvent en équipage lors de convoyage, mais avec cette The Ocean race Europe, ce sera en compétition, avec des concurrents de très haut niveau. On va apprendre beaucoup. Cela fait longtemps que la classe IMOCA ne nous a pas proposé ce type d’événement et je suis très heureux d’y prendre part. L’objectif ultime du bateau est le Vendée Globe, mais de saison en saison, on fait beaucoup de développement sans trop naviguer.  Les opportunités de tirer sur le bateau à 100% sont donc rares. »

 

François Pernelle, remplaçant de Laurent Bourguès sur la deuxième étape. Responsable bureau d’étude

« Ce sera très intéressant de naviguer sur ces bateaux et de les voir ailleurs que sur l’ordinateur, l’occasion de vérifier in situ si tout ce que l’on a imaginé en chantier fonctionne sur l’eau. C’est génial de pouvoir embarquer sur LinkedOut en équipage. Le parcours est très sympa et me rappelle un convoyage du bateau de Jean-Pierre Dick de Lorient à Nice. En tant que responsable du bureau d’étude, je modélise en informatique toutes les pièces nécessaires au bateau, je fournis les plans aux ouvriers du chantier. »

 

Quentin Ponroy, Maitre-Voilier chez North Sails

« Je suis super content. Je ne m’y attendais pas. C’est une super opportunité d’un point de vue régatier, et professionnellement ce sera une opportunité unique d’observer sur l’eau les voiles que l’on fabrique, et en confrontation de surcroit. Les fabricants de voile manquent d’expérience sur l’eau et cette The Ocean Race Europe va me permettre d’analyser énormément de chose en situation réelle. »

 

Clarisse Crémer :

« Je suis ravie d’embarquer à bord du voilier LinkedOut, avec Advens et Thomas Ruyant sur The Ocean Race Europe. Thomas est un grand marin qui a beaucoup gagné et qui a effectué un grand Vendée Globe. Il vient de l’école Mini Transat comme moi. Il a concocté un équipage de haut niveau sur ce Tour de l’Europe avec Morgan Lagravière, Quentin Ponroy, Laurent Bourgués et François Pernelle. Cette compétition va me permettre d’engranger de l’expérience suite à mon Vendée Globe. C’est une parenthèse dans le contrat qui me lie à la Banque Populaire jusque fin 2021. Je suis également très heureuse de continuer à véhiculer des messages qui me tiennent à cœur en naviguant sur un voilier aux couleurs de LinkedOut, association très proche de l’association Lazare que je soutiens. L’inclusion de personnes en précarité est un sujet majeur. Remettre à l’emploi des exclus via le dispositif de LinkedOut, animer et développer des appartements partagés pour des personnes qui ont vécu dans la rue et des jeunes actifs via Lazare me paraît de bons moyens pour aider toute une partie de la population française de façon digne. »

 

Avoir 20 ans en 2021

Le fonds de dotation Des Epaules et des ailes aide les étudiants face à la COVID-19 en– apportant un soutien financier et une visibilité à 10 associations qui agissent auprès des étudiantes et étudiants dans le cadre de l’opération « Avoir 20 ans en 2021 ».

Le fond de dotation « Des Epaules et des Ailes » soutient une communauté d’associations qui agissent contre toutes formes de fragilités sociales.

En 2021, il a sélectionné 10 associations, à Lyon, Lille, Paris et Nantes, particulièrement actives auprès des étudiantes et étudiants très fortement impactés par la crise sanitaire. Des « Epaules et des Ailes » souhaite soutenir et promouvoir leurs actions en accordant à chacune de ces 10 associations un prix de 10 000 euros. 

Alors qu’avant même la crise, on estimait que 20% des 2,7 millions d’étudiants de France vivaient en dessous du seuil de pauvreté, le mal-être étudiant s’est fait particulièrement visible en cette période d’épidémie de Covid-19. 60 % des étudiants ont arrêté, réduit ou changé leur activité rémunérée après le premier confinement, entrainant, selon l’observatoire national de la vie étudiante, des pertes de revenus estimées à 274 euros en moyenne. Cela a directement impacté leurs conditions de vie : difficultés à se procurer des produits de première nécessité, à s’acquitter d’un loyer, à acquérir le matériel informatique nécessaire au suivi des cours à distance. A l’issue du premier confinement, le Centre national de ressources et de résilience indiquait que 11,4 % des 70 000 étudiants interrogés dans le cadre d’une étude sur l’état de santé mentale des étudiants universitaires ont eu des idées suicidaires.

Le fonds de dotation « Des épaules et des Ailes », déjà présent depuis 14 ans à travers son opération « Atout Soleil », qui vise à soutenir le travail d’associations de terrain sur des thématiques précises annuelles (en 2021, l’appel à projet porte sur les initiatives visant à améliorer la garde d’enfants), a souhaité apporter une réponse d’urgence pour soutenir les étudiants en lançant une opération exceptionnelle : « avoir 20 ans en 2021 ».

Trois thématiques d’actions ont donc été identifiées par le fonds de dotation : se nourrir au quotidien, lutter contre l’isolement social et éviter le décrochage scolaire.

Voici les 10 associations soutenues :

Pour la thématique « se nourrir au quotidien », les associations sélectionnées sont :  

  • Linkee Paris, qui depuis 2016, aide les plus démunis en luttant contre le gaspillage alimentaire, et se mobilise notamment auprès des étudiants et des étudiantes pour leur distribuer des colis alimentaires gratuitement ;
  • CO’P1 Paris qui porte assistance à tout étudiante et étudiant dans le besoin avec, en premier lieu, l’organisation de distributions gratuites d’invendus alimentaires ;
  • Lyon 3 Développement Durable qui, en 2020, a ouvert sur le campus de l’université Lyon III une épicerie solidaire étudiante totalement gratuite en partenariat avec l’association MIFA (Mouvement Indépendant des Forces Associatives) qui met en place des actions directes pour l’amélioration des conditions de vie à l’université ;
  • Gaelis Lyon qui, dans le cadre du projet national de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), a relayé et adapté aux spécificités lyonnaises l’Agoraé, une épicerie solidaire proposant à tous les étudiants des produits en moyenne à un prix 90% moins élevé que sur le marché. L’Agoraé Lyon, comme celles de Paris et de Lille, est gérée par des étudiants ;
  • Les restos du cœur 44 Nantes qui se sont mobilisés à Nantes pour distribuer des denrées alimentaires aux étudiantes et étudiants en ouvrant un nouveau lieu d’accueil avec des horaires adaptés à ce public.

Pour la thématique « Lutter contre l’isolement social », les associations sélectionnées sont :

  • Les transmetteurs – SOS Crise Paris, qui cultive le lien intergénérationnel, ils ont créé une ligne téléphonique animée par des psychothérapeutes, médecins et soignants à la retraite, pour répondre aux étudiantes et étudiants en détresse ;
  • Le Secours Populaire Paris qui propose des permanences d’accueil et de solidarité pour les étudiantes et étudiants, afin de les écouter et de les aider sans limite de temps. L’association propose d’autres services, tels que des aides alimentaires, vestimentaires ou matérielles afin de fournir aux étudiants tout le nécessaire à la réussite de leurs études ;
  • L’Agoraé Lille qui est située dans les locaux de l’université catholique de Lille, offre aux étudiantes et étudiants à la fois un lieu de vie et une épicerie solidaire pratiquant des prix pour des produits alimentaires, d’hygiène et de papeterie à moins de 80% de ceux affichés en supermarché ;
  • Collectif de Solidarité Etudiante Lyonqui a mis en place sa propre cellule psychologique composée de psychologues et de psychothérapeutes professionnels bénévoles. Cette cellule fonctionne grâce à l’implication de six professionnels qui réalisent des permanences téléphoniques à des horaires variés.

Pour la thématique « Eviter le décrochage scolaire », l’association lauréate est :

  • Article 1 Paris qui promeut l’égalité des chances pour les jeunes du bac – 3 au bac +5. Avec l’opération #RéussiteVirale, cette association met en relation des jeunes avec des tuteurs bénévoles afin de les aider à réussir leurs études malgré le confinement.

 

 

Maxime Beaumont sur de bons rails

Le kayakiste boulonnais, soutenu par la Banque Populaire du Nord, a remporté samedi dernier à Vaires-sur-Marne le 200 mètres de l’Open de France (K1 200). Maxime Beaumont, qui vise Tokyo cet été, confirme sa forme et son leadership en France dans la spécialité du sprint. Il termine hier deuxième du 400 mètres, histoire de se tester sur une plus longue distance et parfaire ses départs en ligne. Le nordiste va désormais se préparer pour deux étapes de Coupes du Monde qui auront lieu du 13 au 16 mai à Szeged et du 20 au 23 mai à Barnaul. Il participera également au Championnat d’Europe à Poznan du 3 au 6 juin.

« J’étais un peu tracassé avant la compétition » déclare Maxime, vice-champion Olympique à Rio. « Car j’avais mal au dos mais tout s’est, pour finir, bien déroulé. Je suis content de ma performance. J’avais quelques difficultés au départ ces derniers temps. Sur les 200 mètres, j’en prends un bon. Je suis agressif, explosif d’entrée de jeu. Je suis au coude à coude avec Jérémy Leray jusqu’au 180 mètres, je fais la différence dans les derniers mètres. Officiellement, je ne suis pas encore sélectionné pour Tokyo mais j’ai marqué des points ce week-end et je reste numéro 1 français. A partir du moment où je décroche une médaille en Coupe du Monde, j’aurais la chance de partir au Japon. Je me rapproche donc de l’objectif en restant très concentré. »

Le boulonnais va se reposer dans les jours qui viennent à Boulogne-sur-Mer avant d’attaquer la suite.

Dans le même temps, l’autre protégé de la Banque Populaire du Nord, Anaïs Mai Desjardins, spécialiste du kitefoil, nouvelle discipline lors de Paris 2024, termine à la deuxième place en mixte du Mondial du Vent (Leucate) avec le crack Nicolas Parlier et 3ème chez les femmes.

 

Première de la saison pour Jean Marre

Récemment quatrième de la Gran Premio d’Italia à bord du voilier – Mini 6.50 de Lomano Takasi, Jean Marre va disputer demain à 13h00 sa première course de la saison en solitaire à bord du Maxi 6.50 qui portera pour cette épreuve les couleurs du cabinet d’avocat August Debouzy.

Le jeune francilien est prêt pour la Pornichet Select 6.50 et a hâte de se confronter face à une horde de voiliers de série en préparation pour la fameuse Mini Transat.

« Cette course a une saveur particulière pour moi car elle est la première à laquelle j’ai participé en Mini il y a deux ans alors que je n’avais aucune expérience.

Depuis, j’ai beaucoup progressé et je me sens d’attaque pour ces 300 milles de navigation au départ et à l’arrivée de Pornichet via les Birvideaux, Belle-Ile-en-Mer, les Sables d’Olonne, Yeu et Groix.

Elle va surtout me mettre en jambe pour la suite de la saison et va servir à valider tout le travail effectué cet hiver : les entraînements sur l’eau à Lorient et ma préparation technique et physique à terre » déclare Jean qui a révolutionné sa vie passant du salariat lambda à la navigation en solo.

« Après avoir beaucoup travaillé le volet entrepreneurial cet hiver avec la recherche de partenaires, l’idée est maintenant de revêtir la casquette du sportif. L’objectif est de me remettre dans le processus d’une course à la voile avec pas mal de réflexes à retrouver notamment sur les phases du départ et pendant la compétition au niveau stratégique et de la vie à bord comme le sommeil. »

80 voiliers de série sont attendus sur la ligne de départ et Jean va ainsi pouvoir se jauger face à la concurrence aiguisée du plateau des Mini 6.50.

« Tout le monde sera là. La météo semble déjà difficile à analyser pour samedi avec peu de vent et des phénomènes très fluctuants. »

Rappelons que Jean est qualifié pour la Mini dont le départ sera donné fin septembre des Sables d’Olonne. Le navigateur a effectué ses milles obligatoires en course et hors course.

 

Anaïs Mai Desjardins en piste pour Paris 2024

La jeune championne de kitefoil soutenue par la Banque Populaire du Nord s’active fort afin de se préparer aux selections pour Paris 2024 ou Marseille 2024 car c’est sur le plan d’eau de la cité phocéenne que se déroulera les épreuves véliques !

Notre communiqué de presse à lire : https://mailchi.mp/f5be714544ce/anas-mai-desjardins-en-piste-pour-paris-2024-kitefoil-banque-populaire-du-nord-presse?e=e71f959fdd

 

14ème édition d’Atout Soleil – Des épaules et des ailes : des idées pour nous garder !

En cette fin avril, le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » et l’assureur Generali lancent la 14ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil qui a pour objet d’accompagner des associations et des structures publiques ayant des initiatives exemplaires.

Cette année, la thématique retenue est la garde des petits et des tout-petits. Un appel à projets vient de paraître à l’attention de l’ensemble des associations hexagonales.  

3 objectifs principaux :

  • Réduire les inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants,
  • Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins psychologiques et physiologiques au sein des lieux de garde
  • Soutenir le lien intergénérationnel en privilégiant des solutions de garde incluant les séniors.

Un jury d’experts se réunira le 30 septembre prochain afin de sélectionner 15 associations engagées qui recevront un prix le 7 décembre à Paris. 

Thierry Gaudeaux, Secrétaire de l’association GPMA : « En 2020, dans un contexte de crise sanitaire inédit, Atout Soleil s’est réinventé en mettant en avant des associations particulièrement actives pour lutter contre la crise sanitaire, économique, et sociale générée par la Covid -19. Nous avons ainsi créé les Mardis Solidaires d’Atout Soleil pour récompenser à distance 15 associations à Nantes, Amiens et Lyon. Cette année, nous dévoilerons les lauréats lors d’une remise de prix qui se déroulera, en présentiel, le 7 décembre prochain. Un moyen de valoriser l’ensemble des associations du territoire qui auront été identifiées grâce à l’appui local des parrains Generali, tous membres des réseaux commerciaux. Il nous a paru particulièrement intéressant de s’attacher au sujet de la garde d’enfants, qui dans le contexte actuel est plus que jamais une véritable problématique pour de nombreux parents. J’encourage le plus grand nombre à faire connaître notre appel à projets afin qu’un maximum d’associations qui œuvrent pour la garde d’enfants participent à cette nouvelle édition en envoyant leur candidature. » 

400 000 places en crèche manquantes en France  

Qu’elles soient classiques, recomposées ou monoparentales, concilier vie privée et vie professionnelle est souvent un véritable défi pour les familles. Et plus particulièrement lorsque se pose la question de la garde des enfants notamment dans un contexte de « confinements », où elle devient un casse-tête pour beaucoup…

Chaque année, les parents de milliers d’enfants de moins de 6 ans recherchent des solutions de garde durant l’année et pendant les vacances scolaires. Micro-crèches, crèches associatives, assistantes maternelles, MAM, colonies de vacances, centres aérés… Les solutions existent mais ne sont pas toujours suffisantes ou adaptées (horaires de travail décalés, travail le weekend).

Les places en crèche par exemple, manquent cruellement. Selon l’UNAF, 400 000 places supplémentaires en crèche seraient nécessaires pour satisfaire la demande des foyers français.

Autre exemple, selon le CNRS, si 4 millions de jeunes partaient en colonie de vacances dans les années 1960, ce ne sont aujourd’hui que 1,2 millions d’entre eux qui profitent de ces séjours collectifs. Prix trop élevés, absence d’aides étatiques, difficultés de se séparer de l’enfant, sont autant de facteurs qui expliquent cette situation.

Alors quelles solutions sont mises en place pour répondre aux besoins de garde des familles ?  Associations et structures publiques se mobilisent au quotidien en développant des lieux d’accueil physiques mais aussi en apportant aux familles une écoute attentive et des solutions concrètes à leurs problématiques.

En 2021, Atout Soleil a choisi de valoriser les initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes développées pour aider les familles à faire garder les petits et les tout-petits.

Trois catégories

Les candidatures recevables pour l’appel à projets d’Atout Soleil 2021 devront entrer dans l’une des trois catégories suivantes :

Favoriser la réduction des inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants

    • Pour les familles les plus fragilisées (accès et retour à l’emploi)
    • Pour les familles de soignants particulièrement affectées par la crise sanitaire (horaires décalées, familles monoparentales)
    • Pour prévenir les retards de développement (troubles de l’apprentissage, troubles langagiers

Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins physiologiques et psychologiques au sein des lieux de garde 

    • Favoriser l’accueil des enfants en situation de handicap (formation du personnel d’accueil, aménagement des locaux, handipuériculture…)
    • Proposer un accès aux soins physiologiques sur les lieux de garde pour les enfants issus de familles précaires (soins dentaires, optique…)
    • Accompagner les parents pour une séparation psychologiquement sereine avec l’enfant (ateliers d’échanges entre pairs, préparation de l’entrée en maternelle, travail sur le lien parents-enfants et sur le détachement.

Inclure les seniors dans la garde des petits et des tout-petits

    • Sur les territoires isolés (milieu rural, zones prioritaires…)
    • En cultivant le lien intergénérationnel par la transmission de compétences et de savoirs (bricolage, travaux manuels, sorties culturelles…) entre les seniors et les petits et les tout-petits
    • En encourageant des initiatives de solidarité intergénérationnelle en cas de rupture ou d’éloignement familial.

 

 

Pierre Le Roy et Cédric Faron gagnent la Plastimo Lorient Mini 6.50 : une victoire qui compte !

Pierre Le Roy et Cédric Faron remportent la Plastimo Lorient Mini 6.50 dans la catégorie des prototypes. Ils ont été les premiers à franchir la ligne d’arrivée de la première compétition organisée pour les Mini en atlantique cette année. A 6 heures 38 minutes et 5 secondes, avec une large avance sur le deuxième, le tandem qui porte les couleurs de l’association « Réseau Etincelle », gagnait l’épreuve de main de maître. C’est une victoire qui compte et qui comptera puisque c’est la première victoire de Pierre et Cédric sur le circuit Mini. C’est également la première victoire du nouveau voilier 1019 du nordiste Pierre Le Roy qui, depuis plusieurs mois, s’affaire autour de son projet avec détermination et application.

Pierre Le Roy, météorologue chez Météo France, il travaille à Villeneuve d’Ascq dans les Hauts-de-France, et Cédric Faron, le préparateur du proto à tête ronde, réalisent une superbe performance. Ils n’ont jamais lâché la tête de la Plastimo Lorient Mini 6.50 durant l’ensemble des 290 milles de la boucle et ont fait preuve de beaucoup de justesse stratégique notamment hier soir et cette nuit au louvoyage en direction de l’arrivée mais aussi au passage d’Yeu où ils ont pris la poudre d’escampette sur la concurrence qui n’a pas réussi à tenir la cadence du plan Raison très à l’aise au vent de travers, pointe à 17 – 18 nœuds !

Pierre Le Roy : « Je suis super heureux de cette première victoire sur le circuit Mini pour moi et Cédric. C’est également la première victoire de notre nouveau voilier. C’est un peu un soulagement car nous avons beaucoup donné ces derniers mois dans la construction et la préparation de notre 1019. Nous avons pris un départ prudent jeudi de Lorient. Puis au passage de Groix, nous avions déjà pas mal de vitesse et nous avons réussi à prendre la tête. Nous avons ensuite déroulé avec des pointes régulières à 18 nœuds au vent de travers. Nous arrivons à Lorient avec un voilier quasi impeccable. Je valide 290 milles en compétition ce qui est bon pour ma qualification (Pierre doit réaliser 1000 milles en course). Il y a pas mal d’émotions. C’est une victoire qui compte et qui, j’espère, va me permette de séduire des partenaires. » 

Entrepreneurs pour la Planète en mer avec Sébastien Audigane

L’association Entrepreneurs pour la Planète, une idée de Christophe Caille, qui met en relation des chefs d’entreprise et des porteurs de projets environnementaux, participera à de nombreuses courses au large en 2021 dont la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre (départ le 7 novembre) avec le navigateur chevronné et talentueux Sébastien Audigane.

Un Class 40 aux couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète

A travers Expériences pour la Planète, dirigée par Quentin Gilles, l’association Entrepreneurs pour la Planète dispose désormais d’un voilier de compétition à ses couleurs afin de mettre en avant l’ensemble de ses actions dans l’hexagone soit actuellement 70 binômes « cadres dirigeants – porteurs de projets durables » en Région Sud, Ile-de-France et Auvergne Rhône Alpes.

Un voilier marseillais mené par Sébastien Audigane

C’est le premier voilier et projet marseillais depuis longtemps et Sébastien Audigane, plusieurs fois détenteurs du Trophée Jules Verne, parmi les hommes les plus rapides à la voile autour de la planète, 450 000 milles engloutis en course, a concocté un programme d’épreuves véliques important pour 2021 avec notamment des participations aux Sables – Horta – Les Sables en juillet, la Rolex Fastnet Race en août et la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Fort-de-France en novembre. Le Class 40 Entrepreneurs pour la Planète aura deux objectifs en 2021 : performer sur l’eau et véhiculer les valeurs d’Entrepreneurs pour la Planète.

Ils ont dit :

Christophe Caille, Président d’Entrepreneurs pour la Planète, « faire des chefs d’entreprise le bras armé de la transition écologique » : « Nous entrons dans une nouvelle ère. Une ère où la protection de l’environnement et de notre planète est au cœur de nos préoccupations. Ce nouveau paradigme ne sera efficace que si nous comprenons que le monde de l’entreprise est un maillon clé du changement que nous devons opérer. Ce sont, en effet, les entreprises qui conçoivent et distribuent les produits et les services que nous consommons. Ce sont elles qui intègrent ou non la notion d’impact environnemental dans leurs processus de production. Il est donc vital aujourd’hui de fédérer les entreprises et leurs dirigeants autour de la protection de notre planète si nous voulons agir vite. Le voilier aux couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète sera un porte-étendard de nos actions. Il va nous permettre d’attirer l’attention. Il sera, tout au long de 2021 un véritable laboratoire afin d’embarquer en mer des chefs d’entreprise dans une expérience qui va les aider à aller plus loin dans leur transition écologique notamment sur des thématiques liées à la mer. L’idée est de vivre ensemble un programme d’éveil et de prise de conscience environnementale à travers notre voilier Entrepreneurs pour la Planète puis d’autres supports que nous dévoilerons prochainement. »

Sébastien Audigane, skipper du Class40 Entrepreneurs pour la Planète : « Je suis ravi de porter les couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète. Cette association véhicule des valeurs fortes et elle est dans l’action, dans le concret ce qui m’a beaucoup plu dès nos premières rencontres. L’échange, le partage de connaissances font parties de mon ADN. Avec Entrepreneurs pour la Planète, nous avons la même façon de voir les choses. Ces dernières années, j’ai eu l’opportunité de naviguer sur de nombreux voiliers différents : de la voile classique en passant par le Figaro, les voiliers du Vendée Globe, les dériveurs ou encore les ultimes… J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience et je suis heureux de l’apporter à Entrepreneurs pour la Planète qui m’a confié un Class40. Nous allons participer cette année à trois courses majeures du circuit avec les Sables – Horta, la Rolex Fastnet Race et la Transat Jacques Vabre. Nous visons le top 5 sportivement et nous avons pour objectif de faire mieux connaître les initiatives de l’association notamment la relation entre chefs d’entreprise et porteurs de projets durables. »

Le programme 2021 du Class40 Entrepreneurs pour la Planète :

>> Jusqu’au 31 mai : navigation à Marseille pour entraînement, embarquement des binômes du programme Entrepreneurs pour la Planète et partenaires

>> Les Sables – Horta : départ le 27 juin des Sables d’Olonne

>> Rolex Fastnet Race : Départ le 8 août 2021 de Cherbourg

>> Transat Jacques Vabre Le Havre Normandie : Départ le 7 novembre du Havre, direction Fort-de-France en Martinique

A propos de Sébastien Audigane :

Né le 9 mars 1968 à Brest, 3 enfants

 

400 000 milles en course au large

6 passages du Cap Horn

21 traversées de l’Atlantique

7 départs de Trophée Jules Verne, Tour du Monde en équipage

Détenteur des trophées Jules Verne 2005 et 2017

 

Co-Skipper des courses en double.

Generali Yann Eliès 2007

Groupe Bell Kito de Pavant 2009/2010

Renault Captur G.Riecher 2013/2014 Imoca et Class 40 Mach 1

Safran Marc Guillemot 2010

La Fabrique Alan Roura intervenant perf et voiles, entrainements et Co-Skipper Transat Jacques Vabre 2019

 

 

A propos d’Entrepreneurs Pour La Planète :

Lancé en 2019, Entrepreneurs Pour La Planète est un mouvement philanthropique dédié à la protection de l’environnement grâce à des actions de mécénat de compétences entre chefs d’entreprise et porteurs de projets durables d’un même territoire. La solution : mettre en relation des chefs d’entreprise désireux de s’engager pour une cause environnementale, et des porteurs de projet en quête de savoir-faire entrepreneurial pour pérenniser et développer leur activité.

Les objectifs d’Entrepreneurs pour la Planète :

 

1 – Faire prendre conscience à un grand nombre de dirigeants d’entreprise que la protection de l’environnement doit faire partie intégrante de leur responsabilité et donc de leur façon de produire des produits et services

2 – Aider les porteurs de projets environnementaux dans la structuration et la pérennité de leur projet

3 – Fédérer et animer un mouvement collectif territoire par territoire qui donne la priorité aux projets environnementaux et qui entraine la transition écologique des citoyens, des entreprises de ce même territoire.

 

Toutes les entreprises du territoire (Groupe, ETI, PME, TPE), leurs dirigeants et leurs salariés qui souhaitent s’engager dans la transition écologique de leur structure, sont ciblés. Ils pourront initier ou amplifier leur transition écologique. Ils pourront aussi embarquer dans leur démarche tous les collaborateurs de leur entreprise autour du projet mentoré.

 

L’association vise à ce que le plus grand nombre d’entreprises puissent être sensibilisées pour qu’elles accompagnent en mécénat de compétences des projets environnementaux d’intérêt général et que les projets puissent avoir alors un impact plus fort et une plus grande pérennité et efficacité.

 

Aujourd’hui Entrepreneurs Pour La Planète, c’est dans la région Sud, 160 projets environnementaux enregistrés sur notre plateforme, 70 projets accompagnés par un chef d’entreprise ou cadre dirigeant mentor. Paris a ouvert en Octobre 2020, Lyon en avril et d’autres régions vont ouvrir une antenne dès 2021.

https://entrepreneurspourlaplanete.org/

 

 

TB PRESS – RSE

OFF Groix – June 5: French skippers Thomas Ruyant, sailing on the Imoca LinkedOut, training prior to the vendee globe, on June 05, 2020, off Groix, South Brittany, France – Photo Pierre Bouras / TR Racing

Depuis 20 ans, l’Agence TB Press communique sur des projets à sens. Au fil de nos missions, les engagements sociétaux sont devenus l’une de nos spécialités. Nous réalisons ainsi des relations presse, l’influence digitale, l’éditorial et du conseil stratégique auprès de clients qui ont décidé de donner corps à leur communication à travers des messages sociétaux.

Remettre à l’emploi des personnes en précarité avec LinkedOut – Vendée Globe – Thomas Ruyant – Advens sur le dernier Vendée Globe

Mettre en exergue des structures sportives exemplaires avec Sport responsable – Generali – Zinedine Zidane – Sébastien Chabal

Médiatiser des associations ayant des initiatives vertueuses dans le contexte Covid 19 avec Atout Soleil – GPMA

Mettre en avant de jeunes sportifs amputés équipés de lames de carbone avec Lames de joie

Médiatiser la condition d’enfants démunis à Madagascar avec le voilier Aïna, Enfance et Avenir, skippé par Aymeric Chappellier

Mettre en avant les patients atteints de la Sclérose En Plaques avec le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP de Thibaut Vauchel – Camus

Médiatiser l’ONG Projet Imagine avec le voilier Le Souffle du Nord – Thomas Ruyant – sur le Vendée Globe 2016

Mettre en exergue l’association Vaincre la Mucoviscidose avec le skipper V and B – Mayenne Maxime Sorel

Suivre le Dakar d’Axel Allétru, pilote paraplégique

TB PRESS = RSE / SPORT / ECONOMIE

 

Une tournée médias avec Perrine Laffont

Très belle semaine médiatique parisienne avec Perrine Laffont !

Voici quelques belles retombées… On est super heureux chez TB Press d’accompagner cette championne hors norme !

https://www.eurosport.fr/sports-dhiver/chalet-club-avec-perrine-laffont_brdeurosport-e14991652c9950969ch3/video.shtml

https://sports.konbini.com/story/on-a-discute-avec-perrine-laffont-la-jeune-skieuse-acrobatique-a-la-carriere-deja-en-or/

https://www.lequipe.fr/Ski-freestyle/en-direct/chat-posez-vos-questions-en-direct-a-perrine-laffont/513

https://www.la-croix.com/Bosses-Il-faut-petit-peu-folie-caractere-peu-extravagant-affirme-Perrine-Laffont-2021-03-24-1301147430

https://www.rtl.fr/sport/autres-sports/ski-de-bosses-il-y-a-encore-une-belle-medaille-a-aller-chercher-confie-perrine-laffont-7800963579

https://www.france.tv/france-3/stade-2/2321631-emission-du-dimanche-21-mars-2021.html

 

Maxime Beaumont, 5 ans pour 35 secondes

Le kayakiste boulonnais, vice-champion Olympique de Kayak à Rio dans la discipline du K1 200 a pour ambition de monter sur la plus haute marche du podium lors des Jeux Olympiques de Tokyo en août. A 38 ans, Maxime Beaumont, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se prépare activement pour cette échéance. Il passera par des sélections nationales début mai à Vaires-sur-Marne afin de décrocher son ticket pour le Japon. L’athlète nordiste est totalement focus pour ce qui pourrait être sa dernière campagne Olympique, lui qui a consacré sa vie au Kayak.

Rendez-vous est pris à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais le 4 mars. La gare est dans son jus depuis plus de 30 ans. Boulogne, la belle, a été fortement abimée par les deux grandes guerres mais sa vieille ville a gardé un charme fou et son ouverture vers la mer et l’Angleterre appelle à de nombreuses rêveries.

L’un des grands ports de pêches français n’a qu’une envie : renaître de ses cendres et Boulogne a toutes les qualités pour réussir. Jules César et Napoléon 1er l’avaient compris. Depuis, la troisième ville du département abrite le plus grand aquarium d’Europe, Nausicaa, et ne cesse de se réinventer, touristiquement notamment.

Maxime Beaumont s’est levé de bon matin. Il n’est pas toujours à Boulogne-sur-Mer. Ce grand gabarit, 1m91, 90kg, arpente toute l’année les plans d’eau et les compétitions françaises, européennes et mondiales mais il a gardé beaucoup d’attache familial dans le boulonnais et il y réside. 9h15, sa main caleuse est ferme. Sa Toyota Yaris rouge, toute petite, emmène le grand homme vers son point de chute habituel. Elle connaît la route ! Il fait froid. Les mouettes sont au rendez-vous. Un léger brouillard flotte. L’hiver est encore bien présent dans le Nord malgré les prémices du printemps.

Première conversation et Maxime parle de sa grande course à Rio lors des Jeux Olympiques. Pour rien, il ne décroche pas le Graal, coiffé dans les dernières secondes par le britannique Liam Heath, encore aujourd’hui son principal concurrent. Il a évacué très, très vite cette frustration, l’argent Olympique a fait son effet, elle a nourri ses performances et sa soif de victoires à toute vitesse, 35 secondes, 200 mètres en mode Usain Bolt.

Arrivés à bon port, le club Boulogne Canoë Kayak est là en centre-ville, implanté le long de la Liane, ce fleuve côtier qui se jette dans la Manche. Une énorme photo de Maxime rappelle son titre de vice-champion. C’est une star boulonnaise. Lavage de mains obligatoire, masques à l’appui, Maxime prépare très vite son kayak boulonnais qui l’attend. Une tige de carbone conçue par la marque Nelo, une embarcation prototype mais soumise à une jauge pour tous, même longueur, largeur définie afin d’être un peu près à armes égales. Le reste, c’est le sportif qui fait la différence.  Il se change, enfile ses lycras et en 10 minutes, le colosse est sur l’eau prêt pour un entraînement en solitaire d’une heure. Le tableau ne donne pas vraiment envie mais Maxime a la niaque et prépare une compétition pour le week-end où il va retrouver certains adversaires français (il a remporté cette épreuve en 200 et 400 depuis). Trois coups de rames et il est déjà loin le bougre. L’objectif dans un premiers temps est de s’échauffer. Maxime accélère ensuite, chronomètre à l’appui. Le temps file.

Une heure après, il est satisfait et revient à terre pour raconter son parcours, sa vie avant de partager une blanquette de veau bien méritée dans son appartement où il aime pratiquer le pilates mais également la musculation, exercice primordial pour son activité de haut niveau qui demande une explosivité du haut du corps très importante mais également un entretien des jambes constant.

Passion Kayak

Il est né le 23 avril 1982 à Boulogne-sur-Mer. Ses parents travaillaient à la sécurité sociale et ont toujours supporté Maxime plaçant classiquement les études avant la pratique du Kayak. « J’ai été boulonnais jusqu’à l’âge de 19 ans, j’ai poursuivi ensuite mes études à Lille » indique Maxime. Il étudie à Notre Dame en maternelle puis à Haffreingue en primaire, au collège et au lycée, institution stricte du boulonnais. Il habite au chemin vert. « J’ai eu une enfance paisible facilitée par mes parents. J’étais un élève fainéant. La moyenne me suffisait. Je faisais un peu le minimum. »

Dès 6 ans, Maxime a un appétit pour le sport. Il pratique la gym, le foot et l’équitation puis un beau jour, à l’âge de 9 ans, le Kayak. « Tous les étés ma grand-mère m’emmenait sur la plage de Boulogne-sur-Mer face au mythique boulevard Sainte-Beuve. La plage n’est pas très grande et ma grand-mère a détecté que le club de Canoë Kayak s’étendait à cet endroit. J’ai donc alors pratiqué le kayak sur mer. Cela m’a plu tout de suite. Dans la foulée, je me suis inscrit au club. Le kayak était un sport original, différent et j’aimais ça. Cela changeait mon quotidien. »

La victoire à 10 ans

L’année de ses 10 ans, Maxime remporte sa première compétition chez les poussins. Six mois plus tard ont lieu les Jeux Olympiques de Barcelone. Didier Hoyer, boulonnais, décroche une médaille de Bronze en canoë en ligne. « Cela a créé évidemment une émulation. Je commence à avoir envie de devenir sportif de haut niveau. Progressivement, je passe au niveau régional, inter régional puis national. J’ai un peu de mal à percer contrairement à mes copains en canoë, Boulogne étant plus penchée sur cette spécialité mais je m’accroche et je crée ma différence en restant en kayak. Je gagne régionalement mais j’ai une maturité assez tardive car je n’intégre pas de dispositifs précis et je ne m’entraîne que le mercredi et le samedi. »

100% sport

Bac en poche, Maxime négocie avec ses parents et obtient le droit d’aller au club tous les jours. Il décroche une médaille de Bronze au Championnat de France Junior. A partir de là, il est sur la scène nationale. Première sélection en équipe de France à 20 ans ! A 21 ans, première sélection Sénior et médaille de Bronze au championnat d’Europe… Parallèlement, Maxime intègre un Staps et est licencié. Il passe le concours de professeur de sport afin d’être entraîneur et encadré dans le kayak. Il travaille au club de char à voile de Boulogne qui cherchait un brevet d’état kayak. Ensuite, à 27 ans, il incorpore professionnellement le club de Kayak pour sept ans afin de former la jeunesse. « Au début, je travaillais à plein temps mais ce n’était pas viable. J’avais des journées de fou accumulant entraînement et travail. Didier Hoyer, notre président de club, m’aide alors afin d’avoir un programme plus adapté pour le haut niveau. J’enchaîne instantanément les résultats avec une première finale mondiale en 2010 en monoplace sur 1000 mètres (huitième). Je réunis des partenaires autour de moi. »

Mature sportivement sur le tard, la consécration européenne

En 2011, Maxime évolue sur le quatre place de la fédération mais cela ne se passe pas bien. Il revient au solo et décide de s’attaquer au sprint, 200 mètres. Il termine à une belle quatrième place au championnat du Monde et ouvre un quota olympique pour la France. « Ma carrière sur 200 mètres est lancée. Cette position au Mondial change ma trajectoire et je deviens aussi Champion de France. J’ajoute qu’une blessure au coude en 2009 m’a beaucoup changé notamment ma façon d’aborder mon sport mentalement et dans les exercices de préparation physique. » Maxime évolue alors à très, très haut niveau. Il est quatrième aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et remporte le Championnat d’Europe 2019. « J’ai toujours performé depuis 2011 mais c’est vrai que j’ai mis pas mal de temps à gagner à l’international. Le pôle France, mon intégration à l’INSEP, mes entraîneurs m’ont beaucoup aidé dans mon cheminement. L’alchimie sportive a pris du temps à prendre mais elle a fini par venir grâce à l’addition de nombreuses petites choses. Ma victoire au Championnat d’Europe en 2019 à Minsk a été une consécration de mon travail acharné. Le vent était de face. Je sais que j’ai un bon finish car je viens du 1000 et j’ai de l’endurance. Je pars bien. Je me rends compte que mes adversaires sont quasi à côté de moi au bout de 100 mètres. Je sais à ce moment qu’avec ma capacité à aller vite dans la dernière ligne droite, j’ai quasi gagné et c’est ce qui se passe. »

Rio, le rêve Olympique

Avant la consécration européenne et la victoire, Maxime entre dans le panthéon Olympique décrochant l’Argent au Brésil. « Je sens tout de suite que j’ai de bonnes sensations. Je fais une belle course. Avec le recul, je changerai bien quelques trucs mais cette deuxième place Olympique m’a comblé et m’a donné beaucoup de forces dans ma campagne Olympique vers Tokyo. Je ne suis pas revanchard. Je veux juste essayer de réaliser mon rêve d’être Champion Olympique, d’aller le plus vite possible sur 200 mètres alliant explosivité sur 15 secondes et endurance dans l’effort par la suite. »

Pour une campagne de 5 ans

La crise sanitaire est passée par là. Les jeux japonais n’ont pas eu lieu en 2020 et se courront, pour finir, cette année. « Nous avons eu deux années pré-olympiques. Je vais avoir 39 ans. Faire deux années de préparation consécutives avec la pression qu’elles amènent, c’est assez usant et cela a un impact évidemment physique. Je dois être très vigilant sur la récupération. Cela donne plus de temps aux petits jeunes pour aller à la recherche de pap ! Cela m’a permis aussi de corriger le tir sur certains points. »

14h00, l’interview est terminée. Maxime montre sa médaille d’Argent, un souvenir magistral. Il a une nouvelle session de navigation prévue à 15h00 et compte faire un petit footing. Sa vie de sportif est réglée comme du papier à musique. Tout est mis en place pour 35 secondes, la finale Olympique sur un stade japonais qu’il connaît déjà, et qui s’apparente un peu au bassin Napoléon à Boulogne dit-il l’air confiant et sûre de ses forces. Forza Maxime ! L’ensemble des collaborateurs de la Banque Populaire du Nord est derrière toi !

Le francilien Jean Marre va traverser l’Atlantique

Jean Marre, originaire de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas froid aux yeux. En tant qu’amateur éclairé, il prendra le départ de la Mini Transat le 26 septembre des Sables d’Olonne en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.

Rien ne prédestinait Jean Marre à épouser le chemin de la course au large. Le jeune homme, 27 ans, a vécu dans les Yvelines loin de la mer, dans une famille qui n’a aucun lien avec l’océan. Pourtant, il s’est lancé le défi l’année dernière de traverser l’Atlantique en compétition à bord des fameux Mini 6.50, véritable coque de noix, et antichambre réputée des grands voiliers océaniques tels que les monocoques du Vendée Globe.

Pour assouvir ce rêve d’enfance, il a suivi avec passion depuis 2002 toutes les éditions de la Route du Rhum et du Vendée Globe, Jean Marre est entré de plain-pied dans ce nouveau monde pour lui et a acheté un Pogo 2, voilier de 6m50 d’ancienne génération afin d’apprendre, découvrir au sein du pôle d’entraînement de la Turballe. Résultat, même si tout n’est pas encore totalement calé, les manœuvres à bord, la météo à appréhender sur une Mini Transat qui est sans assistance et sans communication avec la terre…, Jean, diplômé de Sciences Po à Lille, titulaire d’un master Entrepreneuriat et gestion de Projet à Dauphine, officier pendant 6 mois dans l’armée de Terre au sein d’un régiment parachutiste, se lance dans ses premières courses en solitaire en 2019 à côté de sa vie parisienne. Et c’est une révélation :

« Tout est difficile voire laborieux mais j’ai trouvé l’année dernière ce que je voulais faire les prochaines années » déclare Jean. « J’ai beaucoup appris et j’ai donc assez logiquement décidé de changer de voiliers de série. J’ai désormais un Maxi 6.50 qui est plus performant. J’ai quitté toute ma vie parisienne, mon travail dans un cabinet de conseil… pour Lorient et un projet à temps-plein. Cette sensation physique dans mes tripes m’a confirmé que j’ai bien fait. Je suis au bon endroit et j’apprends constamment. C’est beaucoup d’heures en mer et à terre mais aussi du plaisir. »

Grâce à cet engagement à 100%, Jean a réalisé une belle saison 2020 terminant à la quatrième place de la Mini en Mai, à la cinquième au Championnat de France de course au large.

Il ne va donc pas chômer en 2021. Sous la houlette du coach Tanguy Leglatin, Jean va participer dès maintenant à de nombreux stages au large de Lorient afin de continuer à progresser et se présenter dans les meilleures dispositions au départ de la Mini, cette course remportée par Yves Le Blévec, Thomas Ruyant, Armel Tripon ou encore Ian Lipinski. Jean va enchaîner également les compétitions d’avril à juillet, rechercher constamment des partenaires afin de le soutenir et écrire peu à peu son nouveau parcours loin de l’univers de l’ovalie, son autre passion.

Thomas Ruyant les pieds sur terre

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Thomas Ruyant continue de prendre jour après jour, de rencontres en réunions, avec plaisir et surprise, la mesure de l’impact de son Vendée Globe sur son équipe, ses partenaires, ses amis et sur le grand public.

Les pieds bien ancrés dans la réalité d’un projet jeune, mené tambour battant en un peu plus de deux ans, le navigateur Nordiste avance la tête auréolée d’étoiles, celles de ses rêves et ambitions à venir. Ce Vendée Globe 2020-2021 n’était qu’une étape vers plus de maturité, plus d’excellence, plus d’innovations, plus d’accomplissements. Une base solide, personnalisée par son partenaire d’exception Advens, une démarche sociétale culottée et une équipe technique fidèle et soudée, lui offre la chance rare de pouvoir appréhender avec sérénité et ambition son avenir de marin et d’entrepreneur.

A l’heure d’aborder avec clairvoyance et discernement les mille et un débriefings techniques, architecturaux, gestionnaires ou de communication de son projet 2020, son carnet de route est clair, organisé autour d’une ambition affichée vers la prochaine Route du Rhum, avec la montée en puissance logique et progressive de The Ocean Race Europe en mai – juin, course en équipage mixte au départ de Lorient, avec des escales au Portugal et en Italie, le Défi Azimut, en septembre à Lorient, et d’une Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre en double et en direction de Fort-de-France en Martinique.

Plus lucide et déterminé que jamais, Thomas Ruyant s’offre le luxe d’une introspection sans concession pour écrire le nouveau chapitre de sa quête du Vendée Globe.

De nombreuses voies de progression

« Je suis toujours dans mon Vendée Globe » insiste Thomas, au détour d’une série de rendez- vous dans son Dunkerquois natal. « C’est en allant à la rencontre de mes partenaires et de mes nombreux soutiens dans le Nord et un peu partout en France, que je réalise un peu mieux ce que nous avons accompli en très peu de temps, avec le montage d’un projet Vendée Globe écrit depuis une page blanche, jusqu’à mon arrivée aux Sables le 27 janvier dernier. L’heure est aux analyses de tous les compartiments du jeu. Au sein de mon équipe et avec mon partenaire Advens, nous nous disons les choses, sans ambages, dans un esprit constructif. Nous avons fonctionné en mode accéléré un peu comme une start-up, avec les bons et les moins bons aspects de cette méthode. Nous en tirons les leçons, déjà totalement projetés vers l’avenir. Nous pouvons, devons et voulons progresser dans tous les compartiments du jeu, à commencer par notre bateau bien sûr. Le nouveau chapitre à écrire passe par l’optimisation, l’amélioration de notre plan Verdier, à partir des vérités de notre Vendée Globe et notamment avec l’aide de la team « recherche et développement » d’Advens. Foils, carènes, plans et combinaisons de voilure, data performance… Tous les dossiers sont sur la table. C’est passionnant ! »

La Route du Rhum en ligne de mire

Un partenaire engagé, une équipe bien en place, un bateau qui a montré une partie de son potentiel, et un programme alléchant sur les deux prochaines années, avec un objectif avoué, la Route du Rhum… Thomas Ruyant s’offre le temps de toutes les réflexions. « Pourquoi pas un bateau neuf à l’échéance 2024 ? » lâche-t’il. « Il n’y a pas de rupture dans notre histoire. Notre bateau actuel continue sa vie, son développement. Les idées foisonnent et on se pose parallèlement la question d’un bateau neuf pour le prochain Vendée Globe. Nous sommes dans le bon timing et prenons le temps de la réflexion et de la concertation avec tous les partis concernés, techniques et partenaires. Le bateau va progresser jusqu’à la Route du Rhum, et nous allons fonctionner avec la perspective d’un bateau neuf en tête. »

Ne pas perdre l’esprit Start-Up

Le Vendée Globe est un impitoyable filtre auquel aucune insuffisance n’échappe. Je sais où je dois encore grandir et progresser, en structurant certains domaines. Mais je tiens à conserver l’esprit « start-up » qui nous a animé ces trois dernières années.  Nous sommes ouverts à toutes les innovations, à toutes les révolutions. C’est la force de notre projet inspiré par Alexandre Fayeulle et sa société Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France. Il a insufflé ce nouveau mode de sponsoring, qui place le sport au coeur de la mise en lumière de sujets sociétaux et en véritable levier d’impact. Nous voulons pousser davantage encore l’expérimentation LinkedOut. La notoriété est une chose éphémère, et nous devons redoubler d’effort pour davantage mettre sous les projecteurs l’action de LinkedOut, remettre à l’emploi des personnes en précarité. Naviguer, dans une démarche d’excellence et d’innovation, tout en donnant du sens à notre action, voilà ce qui me fait avancer. »

Le programme idéal

« Naviguer en équipage est fondamental pour valider les idées développées en chantier. The Ocean Race Europe, en mai, sera la première pierre de notre reconstruction. Puis viendra la Transat Jacques Vabre et son format en double idéal pour se projeter dans une configuration proche du Solitaire. Par le passé, avec l’apport de grosses pointures comme Adrien Hardy et Antoine Koch, j’ai énormément appris. Il en sera de même pour l’équipier appelé à m’épauler en octobre sur la route de la Martinique. Nous allons, avec pragmatisme, pousser tous les curseurs de la performance vers le haut. On a de l’énergie, des idées et de l’appétit ! »

Le calendrier sportif 2021 et 2022 de TR Racing, la structure de Thomas :

  • The Ocean Race Europe : 3 étapes, départ de Lorient le 30 mai
  • Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre : départ le 7 novembre en direction de La Martinique en passant par l’archipel de Fernando de Noronha
  • Vendée – Arctique – Les Sables : mai – juin 2022
  • La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : départ le 6 novembre 2022 de Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre Guadeloupe

L’OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton sur un nouveau circuit

La conférence de presse qui s’est tenue ce jour à Paris, organisée par la Classe, nouvellement nommée OCEAN FIFTY (ex Multi50) et la société Upswing, a dévoilé un nouveau circuit dédié à ces trimarans : le Pro Sailing Tour. En mai, juin, juillet et août, les OCEAN FIFTY, dont Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus, vont participer à des Grand Prix à Brest, La Rochelle, Las Palmas et Marseille. Une très belle nouvelle pour la Classe OCEAN FIFTY et Thibaut Vauchel-Camus, vice-président et skipper engagé. Ses impressions…

Un programme excitant 

« En tant que chef de projet et skipper, c’est hyper excitant de participer à un circuit aussi original, géographiquement parfait et très communicatif pour nos partenaires, nos supporters et les patients atteints de la sclérose en plaques que nous soutenons. En tant que vice-président de la classe, l’arrivée de ce nouveau circuit, spécifique à nos trimarans, concrétise nos choix depuis 2017 à se concentrer sur une flotte compétitive et homogène. »

Une diversité de territoire maritime

« Notre venue dans quatre grands ports habitués à la voile de haut niveau va nous permettre de nous exprimer en compétition devant de nombreux spectateurs et dans des conditions météorologiques variées. Brest, La Rochelle, Marseille, Las Palmas ont de fortes identités maritimes et cela sera un plaisir d’amener nos voiliers spectaculaires dans ces stades nautiques. Je pense que ces Grand Prix seront populaires. »

Plus de 5000 milles en quatre mois

« En plus des Grand Prix, nous allons engloutir pas mal de milles en peu de temps. Je ne pense qu’il y ait autant de voiliers capables de faire autant de distance dans une période aussi restreinte. Les OCEAN FIFTY vont exprimer leur potentiel en convoyage afin de rallier chaque escale. Ces ralliements vont nous permettre de nous entraîner au grand large pour la Transat Jacques Vabre qui sera l’un des objectifs de la saison. »

Pour la gagne

« Je vais aligner un équipage stable sur ces quatre Grand Prix, contrairement aux autres années. Je compte, avec Solidaires En Peloton, jouer la gagne sur le Pro Sailing Tour, en toute humilité car il y a aura de nouveaux concurrents qui affichent de beaux potentiels. Mais nos ambitions sont élevées. Nous avons l’expérience et nous faisons maintenant partis des plus anciens de la Classe avec Gilles Lamiré. Ces compétitions seront une très bonne préparation à la Transat Jacques Vabre à laquelle je vais participer avec Fred Duthil. »

Pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques

« Les différents Grand Prix seront, enfin, un bon moyen, à l’instar de 2020 et notre SEPtour, d’accueillir à notre bord, avant ou après les compétitions, les patients atteints de la Scléroses En Plaques, les chercheurs et nos partenaires. Nous ajouterons certainement quelques étapes supplémentaires au fil de nos navigations afin d’aller à la rencontre des patients. Je pense notamment à Boulogne-sur-Mer et Fécamp. »