Des nouvelles des sportifs Banque Populaire du Nord
Les uns sont en bonne voie pour se qualifier pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les autres n’iront pas mais conservent un état d’esprit très positif. Anaïs Mai Desjardins et Théo de Ramecourt en kitefoil ont trouvé plus forts et ne couperont pas les lignes de départ marseillaises cet été. Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en Kayak et Mewen Tomac sont aux portes de leur graal. Etat des lieux…
Spirale très positive pour Mewen Tomac
Mewen Tomac semble en mesure de se qualifier pour Paris 2024. Le nageur amiénois, qui a battu 2 records de France en 2023, enchaine les performances et vise les Championnats de France qui auront lieu en juin à Chartres et qui font office de qualification. « En janvier, j’étais en stage à Ténérife avec l’Equipe de France. En février, j’étais également en stage avec mon club Amiens Métropole Natation à Font Romeu » explique Mewen. « Nous avons enchaîné des travaux de force et de puissance et des longues distances. Je me sens de plus en plus prêt pour la saison à venir. Sur le 100 mètres dos, nous sommes deux à évoluer un peu au-dessus du panier et il y aura deux qualifiés. Je pense donc que cela passera si je n’ai pas de pépins d’ici là. En 200 mètres dos, il y a un peu plus de concurrence mais il y a de la place pour moi. J’essaie surtout de ne pas trop me focaliser sur cette échéance qualificative. Je fais mon chemin consciencieusement et on verra. »
Maxime Beaumont y croit
De son côté, Maxime Beaumont, 41 ans, n’est pas encore totalement fixé mais se rapproche d’une participation à ses quatrièmes Jeux Olympiques en kayak. Le kayakiste français, médaillé d’argent à Rio 2016, a remporté le 29 mars à Vaires-sur-Marne ses deux courses en K1 500 lui permettant, avec Guillaume Burger, d’être désigné par sa Fédération pour représenter la France en K2 lors du tournoi de qualification olympique qui aura lieu en Hongrie les 8 et 9 mai. Restera à entrer, lors de cette échéance, dans les quotas pour qualifier le bi place français pour Paris. « Nous avons déjà beaucoup navigué ensemble avec Guillaume. Nous allons nous préparer assidument pour l’échéance hongroise en essayant de reproduire nos dernières performances personnelles en K2. » Le défi est de taille mais pas insurmontable pour le vétéran boulonnais qui est aujourd’hui toujours le « Usain Bolt » du Kayak français.
Erika Sauzeau maintient le cap
Elle fait une très belle saison 2023 en para-aviron allant jusqu’à qualifier le bateau français « 4 barré mixte PR3 » pour Paris 2024. Depuis les choses se sont compliquées pour Erika Sauzeau. « A la reprise hivernale en septembre, les entraînements décidés étaient très intenses avec 3 sessions de training par jour » raconte l’athlète paralympique picarde, médaillé de Bronze à Tokyo 2020. « Du coup, ma pathologie, une chondropathie avancée du genou gauche, s’est aggravée. J’ai donc pris du repos. Dans le même temps, notre collectif s’est agrandi avec l’arrivée de sportifs aux handicaps minimums. Je suis donc un peu moins dans les clous pour une sélection aux Jeux Paralympiques de Paris mais je persévère et j’ai encore toutes mes chances. Le championnat de France ergomètre de février s’est bien déroulé avec une médaille de bronze sur 500 mètres. Dernièrement, lors d’un stage fédéral, je réalise un chrono satisfaisant sur 2000 mètres. Je fais tout pour être aux Jeux en respectant ma santé et ma pathologie. »
Anaïs Mai Desjardins et son double cursus de haut niveau
Anaïs Mai Desjardins, la pépite dunkerquoise du Kitefoil, ne disputera pas ses premiers Jeux. Elle a trouvé plus forte sur sa route en la personne de Lauriane Nolot, récemment Championne d’Europe et qui rafle tout en kitefoil. Anaïs n’a pas relâché ses efforts et continue plus que jamais à mixer ses études de médecine et son évolution sportive « Depuis un an, c’est assez compliqué pour moi » déclare-t-elle. « J’ai décidé, avec mon petit gabarit, de ne pas prendre de poids, condition sine qua none à la performance en kitefoil et puis je n’ai pas toujours été dans le match. Malgré des résultats en demi-teinte en 2023, j’ai décidé de me surpasser en me concentrant sur mes performances et pas celles des autres. Cette méthode m’a permis d’apprendre encore et de progresser. Dans le même temps, après avoir fait une pause en 2023, je continue évidemment mes études de médecine et je bosse fort actuellement pour obtenir ma 5ème année. Cette non-qualification est évidemment difficile à accepter mais je trace mon chemin, j’en ressors grandie et j’ai beaucoup d’autres ambitions sportives à venir à commencer par le Championnat du Monde en Mai à Hyères qui se terminera juste avant mes partiels de médecine. »
Théo de Ramecourt a une carte à jouer aux Championnats du Monde
A l’instar d’Anaïs, Théo de Ramecourt n’a pas obtenu son ticket pour les Jeux. Lors du dernier Championnat d’Europe, Théo a terminé 12ème alors que dans le même temps Axel Mazella remportait le titre. « J’ai eu de bonnes phases mais j’ai trop souvent chuté ce qui m’a fait cumuler trop de points. Tout comme Anaïs, je vais me concentrer sur le Championnat du Monde qui aura lieu en Mai à Hyères et je vais me mettre à la disposition du collectif notamment pour aider Axel à être le plus performant possible cet été à Marseille. »
Une écurie de course au large à deux voiliers de la classe Imoca performants, qui mutualise à un haut degré de sophistication technologique les expériences de navigation, menés par deux marins expérimentés aux profils complémentaires, désormais hébergés dans un bâtiment dédié à la Tech et à la synergie des équipes, voilà ce que la complicité de deux passionnés, Thomas Ruyant le marin et Alexandre Fayeulle l’entrepreneur a accompli dans l’intervalle de deux Vendée Globes. Une histoire généreuse de passion, de confiance, de création et d’imagination que les deux hommes racontent en miroir, chacun à leur manière :
TR Racing, ses deux skippers Thomas Ruyant et Sam Goodchild, ses deux Imocas, frapperont jeudi 28 mars prochain les trois coups d’une saison majuscule, monumentale, magnifiée le 10 novembre par le départ du Vendée Globe 10ème du nom. Les plans Koch/Finot-Conq de 2023 et Verdier de 2019 sortiront à cette date de leur hibernation, cocoonés tout l’hiver par les techniciens du Team et impatients de rejoindre leur élément liquide. Place à l’action, et à la multiplication de navigations aussi sportives que scientifiques, entre deux voiliers d’une même équipe qui partagent et échangent dans la plus grande transparence chaque expérience nautique, pour atteindre l’excellence dans les nombreux compartiments d’un sport éminemment technologique. Entrainements de conserve, débriefings communs, partage des analyses et des datas, et développement sur l’eau des idées et estimations techniques scanderont le mois d’avril, qui culminera par un convoyage en équipage réduit vers New York, occasion là encore idéale de pousser toujours plus haut la quête de la performance. La Transat New York Vendée, départ le 29 mai de « Big Apple », marquera le retour de Thomas et Sam à la compétition. Elle permettra de jauger en course et en solo la pertinence des choix et modifications du printemps.
C’est parti ! Après un chantier hivernal à la Seyne-sur-Mer et à Toulon, le trois-mâts de la Fondation Belem Caisse d’Epargne va reprendre la mer et les navigations pour une saison Majuscule qui le verra notamment porter la Flamme Olympique entre Athènes et Marseille du 27 avril au 8 mai prochain.
C’est avec beaucoup d’excitation que Maxime Sorel et son V and B – Monbana – Mayenne prendront le départ de la Transat CIC le 28 avril de Lorient en direction de New York puis de la New York – Vendée le 29 mai. L’enchaînement de ces deux traversées de l’Atlantique en solitaire sera un véritable entraînement grandeur nature au deuxième Vendée Globe du skipper cancalais, mayennais d’adoption, mais également une occasion d’affirmer ses ambitions de top 5 sur le Tour du Monde tout en profitant d’une présence de son foiler, ses partenaires… dans la ville de tous les possibles.
Le monde de la course au large a fortement évolué ces dernières années avec l’arrivée de nombreux partenaires en son sein. Thibaut Vauchel-Camus n’a jamais été amateur mais il s’est professionnalisé et les skippers sont devenus de véritables chefs d’entreprise. Vainqueur avec Quentin Vlamynck de la dernière Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre dans la catégorie des trimarans Ocean Fifty, il est l’exemple même du navigateur qui s’est adapté avec le temps à la croissance de son sport et à son évolution à tous les niveaux. Témoignage…
Après une très belle troisième place sur la course RORC Caribbean 600 et de nombreux entraînements autour de l’île d’Antigua, les sept membres de l’équipage de The Famous Project quitteront Antigua le mardi 27 février pour leur première traversée de l’Atlantique au féminin, en direction de Portimao, au Portugal, à bord de leur Mod70 The Famous Project.
Ce samedi 24 février, Stève Stievenart, dit le Phoque, a réussi l’exploit de nager 1km en Antarctique, à proximité de Port Lockroy, base scientifique anglaise, dans une eau à 1° et un extérieur à 0°, dans un temps de 19 minutes et 46 secondes. Après un test swim de 250 m réussi 2 jours auparavant sous le cercle polaire dans des eaux aux températures négatives, Stève a réalisé son rêve de nager en Antarctique et a vécu une expérience incroyable dans un environnement exceptionnel entouré de glaciers, d’icebergs, de phoques et de pingouins.
Il a remporté le gros Globe de cristal de ski alpinisme 2023, synonyme d’une première place au classement de la Coupe du Monde de la discipline. Il a terminé deux fois deuxième de cette même Coupe en 2021 et 2022. Il est multiple champion de France. Thibault Anselmet, 26 ans, originaire de Bonneval-sur-Arc en Savoie, est l’une des pépites du sport français et possède actuellement 150 points d’avance sur son poursuivant au classement de la Coupe du Monde en cours. Le jeune homme, déterminé, humble et franc, prépare activement l’un des objectifs majeurs de sa carrière, les Jeux Olympiques de Cortina d’Ampezzo 2026 qui, pour la première fois, accueilleront le ski alpinisme en sprint et relais mixte.
La Transat CIC, New York – Vendée – Les Sables d’Olonne, le Défi Azimut – Lorient Agglomération, le Vendée Globe… L’année 2024 de Maxime Sorel, le skipper du voilier
C’est une année placée sous le signe de l’exceptionnel, du sport et de l’aventure qui s’avance pour Thomas Ruyant, Sam Goodchild et tous les membres de TR Racing, l’équipe de course au large en charge des deux Imocas FOR PEOPLE et FOR THE PLANET.
Et un de plus ! Le nageur de l’extrême, accompagné de deux nageurs irlandais Ger Kennedy et Vincent Doneghan et de deux nageurs anglais Lee Johnson et John Myatt, a traversé la Manche en relais samedi en 14h45 dans une eau oscillant entre 7 et 9 degrés entre Douvres et le Cap Gris Nez. C’est la première fois qu’une telle traversée à la nage se déroule en hiver !
C’est la fin ! Quelle année pour TB Press…
Le nageur soutenu par la Banque Populaire du Nord, Mewen Tomac, a nagé fort, très fort ces derniers jours. L’amiénois repart de Roumanie et du Championnat d’Europe petit bassin avec pas moins de quatre médailles. Il est champion d’Europe en 50 et 100 mètres dos, médaillé de bronze sur le 200 mètres avec un record de France qu’il avait déjà battu cette année soit 1mn 48 secondes et 55 et une médaille d’argent en relais 4×400 mètre nages mixte. Avec Anaïs mai Desjardins et Théo de Ramecourt en kitefoil, Erika Sauzeau en para-aviron et Maxime Beaumont en Kayak, la Banque Populaire du Nord, Partenaire Premium de Paris 2024, est prête pour l’année sportive à venir…
Thomas Ruyant en a terminé ce matin peu avant 9 heures avec sa longue transat retour vers Lorient. Le vainqueur de la Transat Jacques Vabre (en compagnie de Morgan Lagravière), a vécu un « retour à la base » pour le moins contrasté, entre l’euphorie d’un record de vitesse, et ce nouveau chrono de la plus longue distance parcourue en 24 heures, et la déception de devoir mettre sa course entre parenthèses suite à la déchirure de sa grand-voile. C’est sous voiles d’avant seules qu’il a parcouru plus de la moitié de la course, sans jamais se départir d’un esprit de compétition et de bien figurer, qui lui ont permis de tenir de très honorables moyennes. FOR PEOPLE valide avec cette transat, son inscription au Vendée Globe. Thomas a pu prendre ses marques en solitaire à bord de son plan Koch Finot-Conq millésimé 2023. Il tire un bilan plus que positif de cette riche saison, pour lui-même bien sûr, pour l’équipe sportive et ses trois fantastiques skippers de l’écurie TR Racing, Morgan Lagravière, Antoine Koch et Sam Goodchild, et pour toute l’équipe technique qui aura, de mains de maitres, préparé deux voiliers au plus haut niveau de performances de la classe. Sam Goodchild remporte en effet le titre de champion IMOCA, autre motif de satisfaction pour Thomas, initiateur et fondateur de cet original attelage à deux bateaux performants, We Sail for People and Planet, accélérés par ce formidable partenaire technique et financier, Advens, et également Leyton tout en soutenant le réseau Entourage et le fonds citoyen Team for The Planet.
Sam Goodchild termine sa première transat en solitaire en Imoca à la troisième place de « Retour à la base », course entre Fort de France et Lorient. Le skipper de FOR THE PLANET signe par la même occasion la cinquième troisième place de l’année. Il aura en effet pris le bronze lors des 5 épreuves au programme de la saison, en compagnie de son co-skipper Antoine Koch. Une telle régularité dans le haut des classements est assez unique, et positionne le jeune (34 ans) Britannique parmi les top outsiders du prochain Vendée Globe. Il est la force émergente du circuit IMOCA, qui aura toute au long de la saison étonné par sa fraicheur, sa régularité, son sang froid à toute épreuve, et sa capacité à tirer le meilleur d’un voilier bien né en 2019, face aux foilers de la toute dernière génération. Cette constance dans la performance lui vaut de terminer l’année en tête des Imoca Globe Series, le championnat de la classe. Il devance Yoann Richomme et Jérémie Beyou.
La Fondation Belem Caisse d’Epargne dévoile ce jour son programme de navigations 2024, construit autour du transport méditerranéen de la Flamme Olympique de Paris 2024 (Athènes-Marseille // 27 avril – 8 mai 2024) : 25 navigations Belem inédites sont proposées à tous, depuis la Grèce jusqu’à l’Ecosse et jalonnées de 11 escales et participations du trois-mâts aux grands évènements maritimes 2024.
Thomas Ruyant a, tôt ce matin, remporté en compagnie de Morgan Lagravière, la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre, catégorie IMOCA. Il signe ainsi un exploit unique, en s’adjugeant les trois dernières grandes courses classiques du circuit, Transat Jacques Vabre 2021, (déjà avec Morgan,) Route du Rhum – Destination Guadeloupe en solitaire, et de nouveau la transat entre Le Havre et Fort De France. Le Dunkerquois rajoute ainsi avec ce troisième succès consécutif, une nouvelle ligne unique et singulière à son palmarès, tout en demeurant à ce jour le seul marin à avoir remporté une victoire en transat à bord de tous les supports monocoques de course au large, Mini 6,50, Figaro, Class40 et IMOCA. Conserver son titre au départ du Havre face à une flotte record de 40 IMOCAs relevait de la gageure, pour un voilier seulement lancé au printemps dernier, et dont la mise au point avait nécessité un chantier estival. Comme il y a deux ans, comme l’an passé en Guadeloupe, Ruyant, Lagravière et FOR PEOPLE signent une incontestable victoire, qui prend aux yeux du collectif mis en avant par le projet sportif de l’écurie TR Racing, une résonance particulière. Donner du sens à la performance est en effet devenu le credo de Thomas, de son équipe, de ses partenaires, Advens et Leyton, et cette victoire est d’autant plus belle qu’elle va accélérer la reconnaissance et l’action du Réseau Entourage et du fonds citoyen Team for the Planet réunis au sein du collectif We Sail for People and Planet.
Thibaut Vauchel – Camus, 45 ans, et Quentin Vlamynck, 32 ans, après une saison de haut vol à bord de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ambassadeur depuis plus de 10 ans des patients atteints de la Sclérose En Plaques, remportent la 16ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.