Erwan Le Roux : « Impatient de voir dans quelle mesure on a fait progresser le bateau »

Après Brest et La Rochelle, les six équipages du Pro Sailing Tour Ocean Fifty 2021 ont désormais rendez-vous à Las Palmas de Gran Canaria pour un troisième épisode qui s’annonce tonique, l’archipel espagnol étant affecté par les alizés de nord-est. De quoi garantir à la fois du joli spectacle et de belles empoignades sur l’eau. Pour ce qui le concerne, le team Ciela Village, mené par Erwan Le Roux et composé pour l’occasion de Xavier Macaire, Vincent Busnel, Louis Giard, Alan Pennaneac’h et Steven Liorzou, compte bien tirer parti des ces conditions sportives pour faire parler la puissance de son Ocean Fifty. Un bateau – dont l’étrave a été endommagée lors du convoyage la semaine dernière mais qui a pu être réparée en express grâce à la solidarité de la classe – que le Trinitain et son équipe ont continué de faire évoluer depuis leur dernière confrontation. Dans ce contexte, les objectifs du team sont clairs : il s’agit, d’une part, de valider les dernières modifications réalisées à bord et, d’autre part, réussir à conserver sa place sur le podium du classement provisoire du circuit.

Arrivé à Las Palmas de Gran Canaria en fin de semaine dernière au terme d’un convoyage réalisé en double par Erwan Le Roux et Xavier Macaire qui ont ainsi validé leur qualification à la Transat Jacques Vabre, l’Ocean Fifty aux couleurs de Ciela Village a, depuis, subi quelques réparations. « Lors du ralliement, la crash-box s’est arrachée de l’étrave. Elle n’était, en réalité, par connecté au bateau. Nous avons donc lancé la fabrication d’une pièce en dernière minute grâce à l’aide de CDK et de nos fidèles fournisseurs. Florent Le Gall a organisé l’opération en France et la pièce est arrivée aux Canaries dimanche soir avec Alan Pennaneac’h. Nous avons bossé toute la journée d’hier sur le sujet. Grâce à l’aide des équipes de Primonial, de Leyton et de Solidaires En Peloton – ARSEP qui nous ont permis d’utiliser leur matériel, mais aussi et surtout grâce à Laurent Gourmelon qui nous a offert ses compétences en stratification des composites, nous sommes prêts », a commenté Erwan Le Roux qui, après une petite navigation pour définitivement valider les travaux cet après-midi, s’apprête à s’aligner à la première course de cet épisode 3 du Pro Sailing Tour : le Défi 24 heures.

Progresser, encore et toujours

Le coup d’envoi de cette première manche est prévu demain à 12h, heure de Paris. Au programme : une boucle de 300 milles autour des îles de Gran Canaria et de Fuerteventura que le Trinitain à prévu de disputer avec Alan et Xavier Macaire, son binôme pour la prochaine édition de la Route du Café. « Le convoyage en double s’est très bien passé, même si on n’a pas pu attaquer autant qu’on l’aurait souhaité, en premier lieu parce que le bateau était très chargé. Je suis très confiant pour la suite car Xavier et moi parlons vraiment le même langage. Nous sommes sur la même longueur d’onde. Il apporte sa rigueur au projet et s’intègre parfaitement bien à l’équipe », rapporte Erwan, à présent impatient de découvrir en mode « confrontation » les dernières améliorations effectuées à bord de son trimaran. « Depuis l’épisode 2, il y a un mois, on a changé les réglages de quête (l’inclinaison avant – arrière, ndlr) de mât, mais aussi travaillé sur les voiles. On a bien envie de voir ce que ça donne. De voir dans quelle mesure on a fait progresser la machine », ajoute le skipper qui devrait profiter de conditions assez toniques lors de ces quatre prochains jours, à la fois lors de la course off-shore et sur les parcours construits, au large de la grande place de Las Palmas. « On sait qu’on va régater dans 13-25 nœuds toute la semaine et que les courses s’annoncent techniques, notamment le Défi 24 heures, avec pas mal de mer, des dévents mais aussi de fortes accélérations dans les différents canaux entre les îles. A nous d’être performants, de bien communiquer et de faire preuve d’une belle cohésion. »

Photo Jacques Vapillon

Un nouveau Président pour la Fondation Belem

Jean-Charles Filippini, 66 ans, Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne CEPAC, marseillais, devient le nouveau Président de la Fondation Belem, institution qui gère le fameux trois-mâts français. Il succède à Nicolas Plantrou en poste depuis 10 ans.

Jean-Charles Filippini : « Je remercie Nicolas Plantrou pour son action auprès du Belem. Ce voilier est un peu son bébé et je tiens à perpétuer ce qu’il a entrepris avec la Fondation. Je suis un habitué de la mer, j’habite à Marseille et mon père était marin au long cours. Je suis très honoré de devenir le Président de la Fondation Belem. Ce navire est un formidable représentant des Caisses d’Epargne. Je souhaite continuer à faire découvrir le Belem au plus grand nombre, aux sociétaires des Caisses d’Epargne et à un maximum de jeunes. Le Belem est dans l’air du temps. Il est utile et doit le rester. J’arrive au poste de Président de la Fondation au moment où le Belem va vivre une certaine renaissance. Elle se relève de la crise sanitaire qui a stoppé brutalement les activités de la fondation pendant 17 mois. Avec notre conseil d’administration, très soudé, nous sommes heureux de retrouver notre public à Cannes, La Rochelle puis à travers 16 navigations originales, dès la fin juillet. » 

Nicolas Plantrou : « J’ai passé beaucoup de temps au service du Belem. J’ai le souvenir notamment de la venue du Belem à Londres lors du Jubilé de diamant de la Reine d’Angleterre mais également du passage du voilier à Venise. Le livre édité à l’occasion des 120 ans du Belem a été aussi un événement fort. J’ai la satisfaction d’avoir permis à des milliers de personnes de découvrir le Belem au ponton ou en mer. Notre bilan est positif, malgré la difficulté constante de garder à flot la Fondation et son trois-mâts. 10 ans de la vie d’un bateau de 125 ans, ce n’est pas rien ! Je souhaite bon vent à Jean-Charles et qu’il prolonge l’action de la fondation, née il y a 40 ans. Je souhaite enfin que le soutien des Caisses d’Epargne soit toujours aussi fort dans le temps et se perpétue. »

A propos de Monsieur Jean-Charles Filippini, Président de la Fondation Belem :
Agé de 66 ans, né à Marseille, Jean-Charles Filippini, Président de la SLE Garlaban les Calanques, est Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la Caisse d’Epargne CEPAC depuis avril 2020 et membre du COS depuis 2011. Ostéopathe de profession et expert judiciaire, il fut également directeur des Etudes et du 3e cycle du Collège Ostéopathique de Provence, ainsi que manager de sportifs de haut niveau. Il débuta sa carrière en tant qu’agent commercial à la Caisse d’Epargne, fonction qu’il occupa durant 7 ans.

V and B – Monbana – Mayenne en cours de construction

La conception du nouveau voilier de Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe, a bien débuté. Le skipper, originaire de Cancale, mayennais d’adoption, a décidé de concevoir un voilier très proche de celui de Charlie Dalin qui a fait ses preuves sur le Tour du Monde en solitaire en terminant deuxième et premier sur la ligne d’arrivée. Mais il y aura des différences techniques sur le foiler V and B – Monbana – Mayenne et l’équipe de l’ingénieur Sorel, soutenue par MerConcept et le chantier Multiplast à Vannes, fourmille de nouvelles idées afin de rendre une belle copie au printemps 2022, terme de la construction de ce nouvel IMOCA dont l’objectif est d’entrer en scène très vite avec fiabilité.

Maxime Sorel et ses partenaires, dont Monbana qui rejoint le Département de la Mayenne et V and B, l’ont annoncé il y a quelques jours. Ils ont décidé intelligemment et en fonction des ambitions sportives de Maxime de construire un voilier sur les bases d’une carène déjà existante, le fameux Apivia signé Guillaume Verdier pour le dernier Vendée Globe. Ce sistership sera proche en beaucoup de points du voilier blanc et jaune, mais Maxime souhaite lui apporter quelques modifications afin qu’il évolue avec son temps technologique et avec les aspirations générales en matière de développement durable.

« La construction du pont a démarré chez Multiplast. Les moules de coque ont reçu quelques modifications chez SMM et viennent d’arriver chez Multiplast ce mercredi pour lancer au plus vite les premières poses de tissu. Nous partons des moules d’Apivia mais nous avons apporté des changements sur quatre mètres d’étrave afin que cette dernière évacue l’eau le plus rapidement possible avec moins de surface mouillée. La jonction des morceaux à tribord et à bâbord dans le sens de la longueur sera établie très prochainement chez Multiplast à Vannes. Nous imaginons que le nez de V and B – Monbana – Mayenne va sortir plus vite de l’eau notamment quand il tape dans une vague » indique Maxime. « Philippe Laot, notre directeur technique, suit en permanence la construction avec l’équipe de MerConcept et moi-même. Nous sommes très concentrés sur cette partie, mais également sur beaucoup de détails qui vont avoir une incidence sur la construction : la position des masses, les choix de foils, les finitions… L’idée est de faire des choix ajustables au fur et à mesure et qui nous permettrons une certaine polyvalence lorsque le voilier sera sur l’eau. Nous travaillons aussi sur quelques grandes pièces que nous voulons réaliser avec des matériaux durables. »

La mise à l’eau de V and B – Monbana – Mayenne est prévue pour le printemps 2022. D’ici là, Maxime va s’entraîner physiquement à terre tout en apportant sa vision concernant son futur voilier volant !

Sébastien Audigane : L’émerveillement pour moteur ultime.

Le voilier « Entrepreneurs pour la Planète » prendra dimanche prochain 27 juin le départ de sa première course, la classique Les Sables – Horta – Les Sables, réservée aux Class40. A sa barre, un duo inédit composé de François Jambou, le brillant « Ministe » à qui tout réussit depuis 2018, et un personnage aussi discret que complexe, véritable monument de la course au très grand large, le brestois Sébastien Audigane, 53 ans. Le colosse à la carrure de deuxième ligne de rugby n’est ni plus ni moins que double détenteur du Trophée Jules Verne, record absolu du tour du monde à la voile auquel il s’est attaqué, excusez du peu, à pas moins de 7 reprises. Car, et sa modestie dut elle en souffrir, cette force de la nature est aussi, aux dires de sommités comme Bruno Peyron, le plus fin barreur du circuit océanique, doublé d’un marin éclectique qui fait de Sébastien Audigane, à l’heure de composer un équipage capable de relever les plus grands défis, un homme rare et recherché. Mais c’est à bord d’un voilier autre que les multicoques géants, le Class40, support qu’il connait parfaitement pour y avoir aussi brillé, que l’on retrouve cette année l’ancien Lasériste, dont l’appétit du grand large, d’infinis horizons et de belles navigations semble plus fort que jamais. Séduit par les valeurs de partage d’expériences et de sensibilisation aux échéances environnementales portées par l’association Entrepreneurs pour la Planète, « le grand Seb » repart avec la curiosité d’un débutant à la redécouverte des grands espaces magiques dont la contemplation ne cesse, quelles que soient les échéances sportives, de l’émerveiller.

Bon sang ne saurait mentir, et le moins que l’on puisse écrire est que celui de Sébastien est fortement salé, hérité d’un grand-père marin capitaine de renflouement et d’un grand père plongeur. Avant même d’user ses premiers cirés en Laser puis en Figaro, avant sa préparation Olympique aux côtés d’Yves Loday, c’est sur la Caravelle familiale puis en Corsaire que Seb, peu attiré par les bancs de l’école, épanche son envie de liberté et son goût pour l’espace maritime.

Les horizons lointains, les mystères de la grande planète bleue, c’est dans la lecture des belles histoires de la flibuste, des corsaires et des grands explorateurs que Seb les découvre et s’en abreuve sans jamais s’en rassasier complètement. Moniteur de voile, il fait ses classes et attend ses 28 ans pour traverser l’Atlantique pour la première fois, en Figaro. Curieux de tout, avide d’apprendre quel que soit le support, Audigane multiple les expériences, du Dragon aux trimarans Orma. Son nom s’impose vite sur les pontons et résonne jusqu’aux oreilles d’un autre Brestois, Olivier de Kersauson qui l’enrôle à bord de Geronimo pour un premier Trophée Jules Verne; « Ce fut comme un second service militaire » avoue Sébastien, reconnaissant de l’expérience toute en rigueur vécue avec « l’Amiral ».

Sa carrière océanique s’emballe, sans qu’il ne délaisse pourtant un amour secret pour les voiles classiques, ces gréements anciens qui ont émerveillé son enfance. Du Dragon aux maxi multicoques, et entre deux records autour du monde, il tient six années durant la barre d’un joyau de la voile Classique plus que centenaire, le 15 m JI Mariska, signé Fife. Bruno et Loïck Peyron, Franck Cammas, Yann Guichard font de lui la colonne vertébrale de leurs projets océaniques et de leurs rêves de records autour du monde. Aucun marin ne présente comme lui la double capacité d’encaisser la démesure des géants des mers tout en les pilotant avec un doigté d’orfèvre et une minutie chirurgicale. « Barrer un multicoque géant dans la brise est l’expérience unique du bonheur absolu » décrit-il.

C’est un autre colosse, Francis Joyon, qui lui offre en 2017 l’occasion de renouer jusqu’à l’excès avec ces plaisirs exclusifs de la glisse aux confins des océans. « Naviguer avec Kersauson a été une chance, partir avec Bruno Peyron une aventure, courir avec Francis, un rêve… » Il est du « Club des 5 » mythique concocté par Joyon pour piloter le maxi trimaran Idec-Sport jusqu’au triomphal record absolu autour de la planète.

Les records, les victoires, le sport de haut niveau n’épanchent pourtant pas sa soif d’apprendre, toujours et encore. « La mer, c’est ma vie. A 45 noeuds à la barre d’Idec dans le Grand Sud, je me surprenais à me laisser glisser dans la rêverie et dans la contemplation des paysages marins. J’emporte toujours et plus que jamais cette capacité d’émerveillement avec moi et je suis heureux de me retrouver à l’aube d’un nouveau défi, les Sables – Horta, à bord d’un voilier dont je suis le chef et aux couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète, association qui me tient à cœur, et qui met avec justesse en relation porteurs de projets environnementaux et chefs d’entreprise. »

Erika Sauzeau, du rêve à la réalité

Erika Sauzeau, 38 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, participera aux Jeux Paralympiques de Tokyo fin août en aviron, le quatre barré, et dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieures. 3ème du Championnat de France 2020 indoor sur la distance de 2000 mètres et 8ème au championnat du Monde d’aviron indoor, médaillée d’argent au championnat d’Europe 2021, Erika est désormais soutenue par la Banque Populaire du Nord et s’envolera pour le Japon avec beaucoup d’ambitions. Zoom sur un parcours de vie pas comme les autres…

Pupille de la nation

« J’ai eu une enfance compliquée » déclare Erika. Elle est en effet une pupille de l’état. « Je n’ai pas connu mes parents et j’ai vogué de famille d’accueil en famille d’accueil jusque 9 ans. J’ai eu aussi une famille d’adoption mais les relations étaient difficiles. Je suis alors passée par différents foyers jusqu’à mes 18 ans. » Elle tente alors un BTS action commerciale dans le cadre d’un contrat jeune majeur puis valide un diplôme de sapeurs-pompiers industrie et agent de sécurité incendie.

Grave accident puis l’armée

A 19 ans, patatras : « je revenais de formation et j’ai été renversée par un bus alors que je traversais le passage clouté. » L’autocar percute la jeune femme dans son angle mort. Elle est très touchée, tombe dans le coma, l’ensemble de son côté gauche est heurté et surtout abimé. « Je subis cinq opérations au genou. C’est surtout lui qui a pris dans l’accident. » On lui dit qu’elle ne remarchera pas normalement. Elle passe par la case fauteuil roulant, se rééduque avec acharnement. « A 20 ans, je suis sur pied non sans mal évidemment. Je bataille pour refaire du sport. Je pratique à nouveau mon activité de sapeur-pompier volontaire et de sauveteuse en mer. » Erika intègre ensuite l’armée de l’air en tant qu’assistante monitrice de sport. Elle s’essaie par la suite au concours de sous-officier avec la ferme intention de devenir sauveteur – plongeur. Hélas, elle est recalée à la visite médicale non pas pour ses maux au genou et peu partout mais pour sa myopie. Le détachement  Air 922 de Doullens où elle exerce est dissout pour un établissement public d’insertion à l’emploi.

Nouvelle chute et jeunesse

« Je me retrouve à encadrer des jeunes sortis du système scolaire. J’aime beaucoup. J’y reste pendant 14 ans. » En 2013, Erika connaît une nouvelle chute. « Un élève m’a percuté alors que je descendais des escaliers dans le noir. J’ai dévalé les marches. Mon genou n’a pas apprécié. » La jeune femme souffre. On lui diagnostique après de longues investigations médicales une chondropathie soit une usure prématurée de l’articulation du genou gauche mais également des douleurs neuropathiques fortes. « Je suis mise sous morphine pour rendre les douleurs plus supportables et essayer de gérer le quotidien, cela va durer 5 ans. Je finis en fauteuil roulant fin 2018 – début 2019. »

L’aventure Olympique

Puis, ça va un peu mieux. Erika découvre sur facebook que le comité paralympique français cherche des talents et organise des tests. « Je savais que le handisport existait. Je pratiquais déjà le basket fauteuil au club Handisport Amiens Métropole. » Le 11 mai 2019, Erika se rend à Paris pour ces évaluations qu’elle réussit. « Je manipulais vraiment bien mon fauteuil. Le Président de la fédération de tennis fauteuil me détecte. Je deviens assez vite 24ème joueuse française malgré mes lacunes techniques en tennis. »

Jean Minier, directeur sportif du comité paralympique l’appelle et lui explique qu’il y a une place à prendre en aviron dans le quatre barré mixte car une athlète arrête sa carrière et le bateau est qualifié pour Tokyo. « J’accepte de changer de sport. Je me donne à fond et je découvre les joies de l’aviron sur l’eau mais aussi en salle à travers notamment le club Sport Nautique Amiens. » Les performances viennent vites comme toujours avec Erika. « A la suite du championnat de France et du Monde Indoor 2020, j’intègre l’Equipe de France. »

Malgré quelques difficultés dans sa préparation, malgré la concurrence, des passages réguliers à l’hôpital afin de brûler les terminaisons nerveuses de son genou, un traitement à base de piment rouge, Erika s’acharne physiquement et obtient sa place pour Tokyo. « Je devais apprendre à ramer, améliorer mes chronos. Les résultats viennent et me voilà sélectionnée pour le Japon. » Dernièrement, le quatre barré passe sous la barre des 7 minutes et s’approche du record du Monde britannique avec un 6 minutes et 58 secondes sur 2000 mètres, 6 secondes de plus que le record. De bon augure pour Erika qui intègre avec Maxime Beaumont et Anaïs Mai Desjardins la team de sportifs parrainés par la Banque Populaire du Nord, fière de mettre en avant des parcours de vie hors du commun.

Palmarès d’Erika Sauzeau 

Championnat de France 2020 indoor (Course en ergomètre / rameur en salle)

Course sur 500m : 3ème

Course sur 2000 m : 3ème

Championnat du Monde indoor (Course en ergomètre / rameur en salle)

Course sur 500m : 7ème

Course sur 2000 m : 8ème

 

Championnat de France 2021 indoor

Course sur 500m : médaille d’argent

Course sur 2000 m : médaille de bronze

 

2021, championnat d’Europe à Varèse (Italie)

  • médaille d’argent

2021 Régates internationales à Gavirate (Italie)

  • 2 médailles d’Or

 

 

Pro Sailing Tour 2021 Episode 1 Brest

Thibaut Vauchel-Camus, skipper de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP, va bientôt reprendre la mer en mode compétition. Le 1er juillet, il sera avec son équipage au départ du troisième épisode du Pro Sailing Tour, à Las Palmas de Gran Canaria. Cinquième au classement des deux premières étapes, cinquième au classement général de ce nouveau circuit, le navigateur malo-guadeloupéen, qui vient d’en terminer avec de nouvelles navigations avec les patients atteints de la Sclérose En Plaques, se confie sans détour…

La suite : https://mailchi.mp/cf3f7cc74dfd/thibaut-vauchel-camus-sans-dtour-solidaires-en-peloton-arsep?e=e71f959fdd

 

Thibaut Vauchel-Camus, skipper de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP, va bientôt reprendre la mer en mode compétition. Le 1er juillet, il sera avec son équipage au départ du troisième épisode du Pro Sailing Tour, à Las Palmas de Gran Canaria. Cinquième au classement des deux premières étapes, cinquième au classement général de ce […]

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