Avoir 20 ans en 2021

Le fonds de dotation Des Epaules et des ailes aide les étudiants face à la COVID-19 en– apportant un soutien financier et une visibilité à 10 associations qui agissent auprès des étudiantes et étudiants dans le cadre de l’opération « Avoir 20 ans en 2021 ».

Le fond de dotation « Des Epaules et des Ailes » soutient une communauté d’associations qui agissent contre toutes formes de fragilités sociales.

En 2021, il a sélectionné 10 associations, à Lyon, Lille, Paris et Nantes, particulièrement actives auprès des étudiantes et étudiants très fortement impactés par la crise sanitaire. Des « Epaules et des Ailes » souhaite soutenir et promouvoir leurs actions en accordant à chacune de ces 10 associations un prix de 10 000 euros. 

Alors qu’avant même la crise, on estimait que 20% des 2,7 millions d’étudiants de France vivaient en dessous du seuil de pauvreté, le mal-être étudiant s’est fait particulièrement visible en cette période d’épidémie de Covid-19. 60 % des étudiants ont arrêté, réduit ou changé leur activité rémunérée après le premier confinement, entrainant, selon l’observatoire national de la vie étudiante, des pertes de revenus estimées à 274 euros en moyenne. Cela a directement impacté leurs conditions de vie : difficultés à se procurer des produits de première nécessité, à s’acquitter d’un loyer, à acquérir le matériel informatique nécessaire au suivi des cours à distance. A l’issue du premier confinement, le Centre national de ressources et de résilience indiquait que 11,4 % des 70 000 étudiants interrogés dans le cadre d’une étude sur l’état de santé mentale des étudiants universitaires ont eu des idées suicidaires.

Le fonds de dotation « Des épaules et des Ailes », déjà présent depuis 14 ans à travers son opération « Atout Soleil », qui vise à soutenir le travail d’associations de terrain sur des thématiques précises annuelles (en 2021, l’appel à projet porte sur les initiatives visant à améliorer la garde d’enfants), a souhaité apporter une réponse d’urgence pour soutenir les étudiants en lançant une opération exceptionnelle : « avoir 20 ans en 2021 ».

Trois thématiques d’actions ont donc été identifiées par le fonds de dotation : se nourrir au quotidien, lutter contre l’isolement social et éviter le décrochage scolaire.

Voici les 10 associations soutenues :

Pour la thématique « se nourrir au quotidien », les associations sélectionnées sont :  

  • Linkee Paris, qui depuis 2016, aide les plus démunis en luttant contre le gaspillage alimentaire, et se mobilise notamment auprès des étudiants et des étudiantes pour leur distribuer des colis alimentaires gratuitement ;
  • CO’P1 Paris qui porte assistance à tout étudiante et étudiant dans le besoin avec, en premier lieu, l’organisation de distributions gratuites d’invendus alimentaires ;
  • Lyon 3 Développement Durable qui, en 2020, a ouvert sur le campus de l’université Lyon III une épicerie solidaire étudiante totalement gratuite en partenariat avec l’association MIFA (Mouvement Indépendant des Forces Associatives) qui met en place des actions directes pour l’amélioration des conditions de vie à l’université ;
  • Gaelis Lyon qui, dans le cadre du projet national de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes), a relayé et adapté aux spécificités lyonnaises l’Agoraé, une épicerie solidaire proposant à tous les étudiants des produits en moyenne à un prix 90% moins élevé que sur le marché. L’Agoraé Lyon, comme celles de Paris et de Lille, est gérée par des étudiants ;
  • Les restos du cœur 44 Nantes qui se sont mobilisés à Nantes pour distribuer des denrées alimentaires aux étudiantes et étudiants en ouvrant un nouveau lieu d’accueil avec des horaires adaptés à ce public.

Pour la thématique « Lutter contre l’isolement social », les associations sélectionnées sont :

  • Les transmetteurs – SOS Crise Paris, qui cultive le lien intergénérationnel, ils ont créé une ligne téléphonique animée par des psychothérapeutes, médecins et soignants à la retraite, pour répondre aux étudiantes et étudiants en détresse ;
  • Le Secours Populaire Paris qui propose des permanences d’accueil et de solidarité pour les étudiantes et étudiants, afin de les écouter et de les aider sans limite de temps. L’association propose d’autres services, tels que des aides alimentaires, vestimentaires ou matérielles afin de fournir aux étudiants tout le nécessaire à la réussite de leurs études ;
  • L’Agoraé Lille qui est située dans les locaux de l’université catholique de Lille, offre aux étudiantes et étudiants à la fois un lieu de vie et une épicerie solidaire pratiquant des prix pour des produits alimentaires, d’hygiène et de papeterie à moins de 80% de ceux affichés en supermarché ;
  • Collectif de Solidarité Etudiante Lyonqui a mis en place sa propre cellule psychologique composée de psychologues et de psychothérapeutes professionnels bénévoles. Cette cellule fonctionne grâce à l’implication de six professionnels qui réalisent des permanences téléphoniques à des horaires variés.

Pour la thématique « Eviter le décrochage scolaire », l’association lauréate est :

  • Article 1 Paris qui promeut l’égalité des chances pour les jeunes du bac – 3 au bac +5. Avec l’opération #RéussiteVirale, cette association met en relation des jeunes avec des tuteurs bénévoles afin de les aider à réussir leurs études malgré le confinement.

 

 

Maxime Beaumont sur de bons rails

Le kayakiste boulonnais, soutenu par la Banque Populaire du Nord, a remporté samedi dernier à Vaires-sur-Marne le 200 mètres de l’Open de France (K1 200). Maxime Beaumont, qui vise Tokyo cet été, confirme sa forme et son leadership en France dans la spécialité du sprint. Il termine hier deuxième du 400 mètres, histoire de se tester sur une plus longue distance et parfaire ses départs en ligne. Le nordiste va désormais se préparer pour deux étapes de Coupes du Monde qui auront lieu du 13 au 16 mai à Szeged et du 20 au 23 mai à Barnaul. Il participera également au Championnat d’Europe à Poznan du 3 au 6 juin.

« J’étais un peu tracassé avant la compétition » déclare Maxime, vice-champion Olympique à Rio. « Car j’avais mal au dos mais tout s’est, pour finir, bien déroulé. Je suis content de ma performance. J’avais quelques difficultés au départ ces derniers temps. Sur les 200 mètres, j’en prends un bon. Je suis agressif, explosif d’entrée de jeu. Je suis au coude à coude avec Jérémy Leray jusqu’au 180 mètres, je fais la différence dans les derniers mètres. Officiellement, je ne suis pas encore sélectionné pour Tokyo mais j’ai marqué des points ce week-end et je reste numéro 1 français. A partir du moment où je décroche une médaille en Coupe du Monde, j’aurais la chance de partir au Japon. Je me rapproche donc de l’objectif en restant très concentré. »

Le boulonnais va se reposer dans les jours qui viennent à Boulogne-sur-Mer avant d’attaquer la suite.

Dans le même temps, l’autre protégé de la Banque Populaire du Nord, Anaïs Mai Desjardins, spécialiste du kitefoil, nouvelle discipline lors de Paris 2024, termine à la deuxième place en mixte du Mondial du Vent (Leucate) avec le crack Nicolas Parlier et 3ème chez les femmes.

 

Première de la saison pour Jean Marre

Récemment quatrième de la Gran Premio d’Italia à bord du voilier – Mini 6.50 de Lomano Takasi, Jean Marre va disputer demain à 13h00 sa première course de la saison en solitaire à bord du Maxi 6.50 qui portera pour cette épreuve les couleurs du cabinet d’avocat August Debouzy.

Le jeune francilien est prêt pour la Pornichet Select 6.50 et a hâte de se confronter face à une horde de voiliers de série en préparation pour la fameuse Mini Transat.

« Cette course a une saveur particulière pour moi car elle est la première à laquelle j’ai participé en Mini il y a deux ans alors que je n’avais aucune expérience.

Depuis, j’ai beaucoup progressé et je me sens d’attaque pour ces 300 milles de navigation au départ et à l’arrivée de Pornichet via les Birvideaux, Belle-Ile-en-Mer, les Sables d’Olonne, Yeu et Groix.

Elle va surtout me mettre en jambe pour la suite de la saison et va servir à valider tout le travail effectué cet hiver : les entraînements sur l’eau à Lorient et ma préparation technique et physique à terre » déclare Jean qui a révolutionné sa vie passant du salariat lambda à la navigation en solo.

« Après avoir beaucoup travaillé le volet entrepreneurial cet hiver avec la recherche de partenaires, l’idée est maintenant de revêtir la casquette du sportif. L’objectif est de me remettre dans le processus d’une course à la voile avec pas mal de réflexes à retrouver notamment sur les phases du départ et pendant la compétition au niveau stratégique et de la vie à bord comme le sommeil. »

80 voiliers de série sont attendus sur la ligne de départ et Jean va ainsi pouvoir se jauger face à la concurrence aiguisée du plateau des Mini 6.50.

« Tout le monde sera là. La météo semble déjà difficile à analyser pour samedi avec peu de vent et des phénomènes très fluctuants. »

Rappelons que Jean est qualifié pour la Mini dont le départ sera donné fin septembre des Sables d’Olonne. Le navigateur a effectué ses milles obligatoires en course et hors course.

 

Anaïs Mai Desjardins en piste pour Paris 2024

La jeune championne de kitefoil soutenue par la Banque Populaire du Nord s’active fort afin de se préparer aux selections pour Paris 2024 ou Marseille 2024 car c’est sur le plan d’eau de la cité phocéenne que se déroulera les épreuves véliques !

Notre communiqué de presse à lire : https://mailchi.mp/f5be714544ce/anas-mai-desjardins-en-piste-pour-paris-2024-kitefoil-banque-populaire-du-nord-presse?e=e71f959fdd

 

14ème édition d’Atout Soleil – Des épaules et des ailes : des idées pour nous garder !

En cette fin avril, le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » et l’assureur Generali lancent la 14ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil qui a pour objet d’accompagner des associations et des structures publiques ayant des initiatives exemplaires.

Cette année, la thématique retenue est la garde des petits et des tout-petits. Un appel à projets vient de paraître à l’attention de l’ensemble des associations hexagonales.  

3 objectifs principaux :

  • Réduire les inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants,
  • Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins psychologiques et physiologiques au sein des lieux de garde
  • Soutenir le lien intergénérationnel en privilégiant des solutions de garde incluant les séniors.

Un jury d’experts se réunira le 30 septembre prochain afin de sélectionner 15 associations engagées qui recevront un prix le 7 décembre à Paris. 

Thierry Gaudeaux, Secrétaire de l’association GPMA : « En 2020, dans un contexte de crise sanitaire inédit, Atout Soleil s’est réinventé en mettant en avant des associations particulièrement actives pour lutter contre la crise sanitaire, économique, et sociale générée par la Covid -19. Nous avons ainsi créé les Mardis Solidaires d’Atout Soleil pour récompenser à distance 15 associations à Nantes, Amiens et Lyon. Cette année, nous dévoilerons les lauréats lors d’une remise de prix qui se déroulera, en présentiel, le 7 décembre prochain. Un moyen de valoriser l’ensemble des associations du territoire qui auront été identifiées grâce à l’appui local des parrains Generali, tous membres des réseaux commerciaux. Il nous a paru particulièrement intéressant de s’attacher au sujet de la garde d’enfants, qui dans le contexte actuel est plus que jamais une véritable problématique pour de nombreux parents. J’encourage le plus grand nombre à faire connaître notre appel à projets afin qu’un maximum d’associations qui œuvrent pour la garde d’enfants participent à cette nouvelle édition en envoyant leur candidature. » 

400 000 places en crèche manquantes en France  

Qu’elles soient classiques, recomposées ou monoparentales, concilier vie privée et vie professionnelle est souvent un véritable défi pour les familles. Et plus particulièrement lorsque se pose la question de la garde des enfants notamment dans un contexte de « confinements », où elle devient un casse-tête pour beaucoup…

Chaque année, les parents de milliers d’enfants de moins de 6 ans recherchent des solutions de garde durant l’année et pendant les vacances scolaires. Micro-crèches, crèches associatives, assistantes maternelles, MAM, colonies de vacances, centres aérés… Les solutions existent mais ne sont pas toujours suffisantes ou adaptées (horaires de travail décalés, travail le weekend).

Les places en crèche par exemple, manquent cruellement. Selon l’UNAF, 400 000 places supplémentaires en crèche seraient nécessaires pour satisfaire la demande des foyers français.

Autre exemple, selon le CNRS, si 4 millions de jeunes partaient en colonie de vacances dans les années 1960, ce ne sont aujourd’hui que 1,2 millions d’entre eux qui profitent de ces séjours collectifs. Prix trop élevés, absence d’aides étatiques, difficultés de se séparer de l’enfant, sont autant de facteurs qui expliquent cette situation.

Alors quelles solutions sont mises en place pour répondre aux besoins de garde des familles ?  Associations et structures publiques se mobilisent au quotidien en développant des lieux d’accueil physiques mais aussi en apportant aux familles une écoute attentive et des solutions concrètes à leurs problématiques.

En 2021, Atout Soleil a choisi de valoriser les initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes développées pour aider les familles à faire garder les petits et les tout-petits.

Trois catégories

Les candidatures recevables pour l’appel à projets d’Atout Soleil 2021 devront entrer dans l’une des trois catégories suivantes :

Favoriser la réduction des inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants

    • Pour les familles les plus fragilisées (accès et retour à l’emploi)
    • Pour les familles de soignants particulièrement affectées par la crise sanitaire (horaires décalées, familles monoparentales)
    • Pour prévenir les retards de développement (troubles de l’apprentissage, troubles langagiers

Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins physiologiques et psychologiques au sein des lieux de garde 

    • Favoriser l’accueil des enfants en situation de handicap (formation du personnel d’accueil, aménagement des locaux, handipuériculture…)
    • Proposer un accès aux soins physiologiques sur les lieux de garde pour les enfants issus de familles précaires (soins dentaires, optique…)
    • Accompagner les parents pour une séparation psychologiquement sereine avec l’enfant (ateliers d’échanges entre pairs, préparation de l’entrée en maternelle, travail sur le lien parents-enfants et sur le détachement.

Inclure les seniors dans la garde des petits et des tout-petits

    • Sur les territoires isolés (milieu rural, zones prioritaires…)
    • En cultivant le lien intergénérationnel par la transmission de compétences et de savoirs (bricolage, travaux manuels, sorties culturelles…) entre les seniors et les petits et les tout-petits
    • En encourageant des initiatives de solidarité intergénérationnelle en cas de rupture ou d’éloignement familial.