Mathieu Combot, le Belem dans le sang !

Alors, que le navire a repris fin juillet ses séjours de navigation, après un an et demi d’inactivité imposée par la pandémie, le Commandant Mathieu Combot vient d’être promu nouveau capitaine du Belem. A 34 ans, le Douarneniste, originaire de l’île de Batz, alterne le commandement du trois-mâts avec Aymeric Gibet.

Comment s’est déroulé le retour du Belem en mer ?

Nous avons fait renaître le Belem après une longue pause. Ces nouvelles navigations ont apporté pas mal d’émotions autant au sein de l’équipage que parmi les stagiaires qui, souvent, n’en étaient pas à la première navigation à bord. Nous avons senti un grand soutien de tous et une envie commune de voir le Belem en mer. J’ai pris mes fonctions le 13 août et commanderai jusqu’à la fin de la saison. Se retrouver en mer libère des contraintes de la terre. Mais même si tous ceux qui embarquent sont vaccinés et que nous sommes à cheval sur les gestes barrières, nous faisons attention à ce que le virus ne circule pas à bord. La navigation entre les Sables d’Olonne et Bayonne a été magique. Elle s’est effectuée dans des conditions parfaites et nous avons opéré un virement vent devant d’anthologie, chose que nous n’avions pas fait à la manœuvre depuis 2019.  Actuellement, nous partons de Saint-Nazaire pour Concarneau et nous allons, d’ici fin septembre, engloutir les milles en direction de Lorient, Roscoff, Dunkerque.

La mer, la navigation à la voile, ont-elles toujours été au cœur de vos objectifs professionnels ?
Je suis issu d’une famille de marin professionnel (grand-père, père, oncle et même quelques aïeux). Mon père et mon oncle étaient des passionnés de voile traditionnelle. Ils ont su me transmettre leur passion. J’ai donc toujours plus ou moins vécu dans ce milieu. A 18 ans, j’ai vite su que je voudrais en faire mon métier.

Avant de naviguer à bord du Belem, que représentait le navire à vos yeux ?
Mon oncle, Jean-Yvon Combot, a été le premier second capitaine de Belem au début des années 1980 sous le commandement de Jean Randier. Le navire était alors amarré sous la tour Eiffel à Paris. Il a activement participé à transformer le Belem en navire de la marine marchande. Il est une mémoire vivante de l’histoire du navire. J’ai même retrouvé des écrits et photos de lui dans les archives du salon du commandant. Depuis que je suis petit, il me parle de ce fabuleux navire. Alors que j’étais encore adolescent, je tombe sur le livre du Docteur Luc-Olivier Gosse dans la bibliothèque de mes parents. Mon oncle leur avait offert ce bouquin. L’histoire de ce navire m’a captivé.

Que représente pour vous cette prise de commandement du plus ancien trois-mâts français encore navigant ?
Ce navire a survécu à bien des choses : la montée de la marine à vapeur, deux guerres mondiales, des catastrophes naturelles… Aujourd’hui nous tentons de le faire vivre en temps de pandémie. C’est un défi de tous les jours. Mais c’est bien connu, le Belem a une bonne étoile. Je suis ravi d’être une des personnes qui donnent de son énergie pour préserver ce projet. C’est un formidable outil de travail permettant de faire perdurer un grand savoir-faire qu’est la grande tradition de la marine à voile. Il permet également d’embarquer quiconque veut participer à une navigation. C’est une grande aventure humaine. C’est en cela que j’y trouve du sens.

Cela fait 25 jours que vous avez le Belem sous votre commandement, heureux ?
Evidemment, 25 jours ce n’est rien, j’en suis encore à l’étape où je prends mes marques, mais je suis bien entouré et confiant, c’est l’essentiel. Un capitaine n’est rien sans son équipage.  Heureux, oui, je le suis.

Qu’aimeriez-vous apporter en plus ou de différent à bord ?
Je suis conscient d’être un jeune capitaine (34 ans). Mais c’est comme tout, il faut renouveler les âmes. Place aux jeunes ! Je compte, bien évidemment, m’appuyer sur les conseils de ceux qui m’ont formé et aussi me servir de cet atout pour apporter une vision nouvelle sur la façon de commander. Le Belem est, certes, un navire qui témoigne d’une époque passée, mais aussi qui ne demande qu’à façonner l’avenir et évoluer avec son temps.

Portrait :
Originaire de l’île de Batz, puis Rochelais, c’est à 18 ans que Mathieu Combot démarre sa carrière maritime en tant que matelot qualifié sur les vedettes à passagers entre La Rochelle, les îles de Ré, Oléron et Aix. En 2010, il est diplômé élève officier de 1ère classe à l’École de la marine marchande de Marseille en 2010. Pendant cette formation, il embarque sur deux types de navire de commerce : méthanier et roulier. Son diplôme en poche, il part valider ses temps d’élève pont sur les trois-mâts du père Jaouen pour l’association AJD pendant un an durant lequel il fait un tour de l’Atlantique en 7 mois sur la goélette Rara Avis. Mathieu, qui a beaucoup d’estime pour l’association, navigue toujours sur ces voiliers à l’occasion, bénévolement. Il finit ses temps d’élève machine et signe ses premiers contrats de lieutenant pont et machine sur des câbliers entre 2012 et 2014. Il intègre ensuite l’École Nationale Supérieure Maritime du Havre et obtient en 2015 son Diplôme d’Etude Supérieur de la Marine Marchande. Il navigue, pendant 2 ans en tant qu’officier mécanicien sur des ferries entre la France et l’Angleterre. Et c’est en mars 2018 qu’il rejoint l’équipage de Belem, d’abord en tant que lieutenant, puis en tant que second capitaine dès août 2018. Il navigue avec les Commandants Gibet et Thirion qui le forment sur ce voilier mythique. Le 13 août 2021, alors que le Belem est amarré au port de Saint-Malo, Mathieu Combot en prend le commandement.

Le Bronze pour Erika Sauzeau, les performances d’Anaïs Mai Desjardins et de Maxime Beaumont !

La picarde Erika Sauzeau, soutenue par la Banque Populaire du Nord, accompagnée d’Antoine Jesel, Rémy Taranto, Margot Boulet et de Robin Le Barreau, a décroché la médaille de bronze à Tokyo en para-aviron quatre barré PR3 mixte. C’est la première médaille paralympique de la championne des Hauts-de-France.

L’ensemble des collaborateurs de la Banque Populaire du Nord félicite Erika pour sa grande performance et son parcours de réussite.

La Banque tient également à féliciter le kayakiste Maxime Beaumont pour sa neuvième place et sa victoire en finale B début août en K1 200 à Tokyo. L’athlète boulonnais s’est bien repris depuis en remportant la Super Coupe ICF dernièrement sur les 350 mètres du plan d’eau américain d’Oklahoma. Maxime va désormais se concentrer sur les Championnats du Monde de septembre.

Enfin, la Banque Populaire du Nord tient à souligner la performance d’Anaïs Mai Desjardins qui monte sur la deuxième marche du podium du Championnat de France Kitefoil qui se tenait à Leucate du 21 au 27 août.

« Erika, Anaïs et Maxime ont porté haut les couleurs de la Banque Populaire du Nord cet été. Nous sommes fiers de leurs résultats. Place désormais à la préparation en vue des Jeux de Paris 2024 dont nous sommes partenaire premium. Nous avons hâte de retrouver nos sportifs en France… Ils véhiculent parfaitement nos valeurs » déclare Fabrice Bouvier, directeur général de la Banque Populaire du Nord.

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Le Class 40 Entrepreneurs pour la Planète est arrivé cette nuit peu avant 4 heures à Cherbourg, terme de la 49ème édition de la Rolex Fastnet Race. Sébastien Audigane, François Jambou et Arnaud Derrindinger s’octroient la 15ème place de leur si compétitive Classe qui alignait pas moins de 35 unités au départ de Cowes dimanche dernier. Le trio du voilier « Entrepreneurs pour la Planète auront mis 3 jours, 15 heures et 20 minutes pour boucler les 695 milles du parcours.

François Jambou : « On déplore deux petites erreurs qui nous coutent chers, notamment notre option dans le sud de la DST (Dispositif de séparation du Trafic) des îles Scilly. On a été un peu joueur et cela n’a pas payé. La Classe 40 est terriblement compétitive et il faut savoir prendre des risques. Le départ a été très tonique et le bateau s’est bien comporté dans une mer hachée et désordonnée. On a connu une mer d’Irlande plutôt apaisée, et la remontée au Fasnet a été très sympa. Je suis un habitué du solitaire mais je dois dire qu’en équipage réduit, c’est très agréable. On s’est bien entendu avec Seb et Arnaud, et on a pu tourner avec en permanence deux hommes sur le pont. Le résultat final est un peu décevant car on a vu par ailleurs que l’on avait toujours une très bonne vitesse. La Rolex Fastnet race permet de se confronter avec toutes sortes de bateaux. C’est très enrichissant. Il y a toujours un voilier à proximité avec qui régater et s’étalonner. J’avais fait cette course en Mini. En équipage et sur de plus gros bateaux, c’est vraiment une expérience exceptionnelle… » Sébastien Audigane et François Jambou vont désormais se concentrer sur la préparation à la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné début novembre du Havre. Le Class 40 Entrepreneurs pour la Planète reviendra à Marseille en septembre pour différentes opérations de relations publiques et afin de séduire de futurs partenaires.

REVUE DE PRESSE

Bel été à tous !

Nos dernières retombées presse :

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-belem-en-escale-a-la-rochelle-jusqu-a-la-fin-juillet-1625835764

https://www.letelegramme.fr/voile/transat-jacques-vabre-erwan-le-roux-embarque-xavier-macaire-21-06-2021-12773825.php

https://www.lci.fr/replay-lci/video-vis-leurs-vies-du-dimanche-4-juillet-2021-2190529.html

https://www.lequipe.fr/Adrenaline/Ski-freestyle/Actualites/Perrine-laffont-tellement-de-travail-a-faire-avant-les-jeux/1267044

https://www.nauticlic.com/read-blog/308

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/sebastien-audigane/voile-les-sables-horta-les-sables-le-retour-se-prepare-dans-les-tetes-pour-sebastien-audigane-4734efb4-e161-11eb-8d10-68cd3e4208bd

https://www.francebleu.fr/sports/voile/la-construction-du-nouveau-monocoque-de-maxime-sorel-a-debute-a-vannes-1624541538

https://www.lavoixdunord.fr/1042258/article/2021-07-08/cybersecurite-advens-donne-du-sens-sa-performance-et-veut-devenir-un-leader

https://www.leprogres.fr/societe/2021/06/21/a-villeurbanne-l-engagement-contre-la-precarite-etudiante-de-gaelis-a-ete-recompense

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/jauge/imoca/entretien-thomas-ruyant-j-ai-encore-une-histoire-a-ecrire-avec-le-vendee-globe-0009b2e0-dd98-11eb-8773-d4a9558a6d77

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Anaïs Mai Desjardins, pour le fun et la compétition

Cet été, la jeune dunkerquois, Anaïs Mai Desjardins, qui rêve de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024, va enchaîner les sessions de kite à foils pour le plaisir et pour la compétition. Impressions, photos et vidéo !

Anaïs, soutenue par la Banque Populaire Nord : « Depuis le début de l’année, j’ai participé à quatre épreuves et je suis plutôt contente de mes résultats. J’ai terminé dernièrement à la deuxième place de l’Engie Kite Tour à Lorient. Mais également à la deuxième position, en mixte, et à la troisième, en individuel, du Mondial du Vent de Leucate. Mes expériences sur les étapes du Championnat d’Espagne ont été aussi riches d’expérience. Je vais profiter de l’été pour pratiquer mon sport un maximum. »

Anaïs s’engagera du 21 au 23 août dans le Championnat de France de Leucate. Du 6 au 12 septembre, elle coupera les lignées de départ du Championnat d’Europe qui se déroulera à Montpellier. Enfin, du 11 au 17 octobre, la championne nordiste, actuellement en troisième année de médecine, participera au Championnat du Monde Kitefoil qui se dérouleront en Italie et en relais « mixte ».

Des news de Perrine Laffont

Depuis début mai, Perrine Laffont, après une pause suite à sa grande saison, Championne du Monde, a repris le chemin de l’entraînement. Elle est actuellement en stage avec l’Equipe de France de ski de bosses à Tignes et a rechaussé ses skis afin de préparer au mieux la prochaine Coupe du Monde dont une étape passera en France mi-décembre à l’Alpe d’Huez et évidemment le grand objectif Olympique en février à Pékin. Impressions, sensations…

Physique

« Début mai, j’ai recommencé doucement par 15 jours de préparation à la maison. C’était une reprise douce avec pas mal de marche en montagne, du vélo, du tennis. Nous avons ensuite enchaîné, dans le cadre de la préparation de l’Equipe de France de ski de bosses, par trois semaines intensives à Albertville sous la houlette de notre préparateur Rémy Damiani.  Ce travail était dans un premier temps une reprise d’activité puis nous avons effectué de la musculation afin de refaire la masse musculaire, du cardio, de l’explosivité et un peu de trampoline pour les sauts. Nous avons terminé cette session par deux jours de water jump à Evian, histoire de revoir les bases de l’acrobatie. »

Ski

« Le staff de l’Equipe de France, mené par Ludovic Didier et Lionel Levray, nous a ensuite concocté une semaine de ski à Val d’Isére et trois semaines à Tignes. Ben Valentin, spécialiste et ancien grand champion de halfpipe, venait deux fois par semaine pour les acrobaties. Nous avions une piste pour l’Equipe de France ce qui nous a permis de parfaitement enchaîner les runs et de faire un peu évoluer mes sauts, le tout dans une très bonne ambiance (voir le vlog de Perrine). »

Sollicitations

« Je suis, tout de même après ma saison, repassée par la case « Ecole » puisque je suis en licence marketing et relation commerciale mais j’ai été, après mon titre de Championne du Monde, beaucoup sollicitée. J’ai pris du temps qualitatif avec mes partenaires. C’est toujours un plaisir. J’ai répondu à la presse. Je me suis rendue dans des écoles ariégeoises engagées dans la Coupe de France des potagers* dont je suis marraine et dont le sujet me tient à coeur. J’étais invitée le week-end dernier sur le Tour de France cycliste… Bref, je n’ai pas chômé. »

La suite ?

« Un peu de repos à la maison, une séance de water jump en Suisse, des grandes vacances en août, un défilé le 14 juillet à Chamonix avec l’équipe de France militaire et tous mes encouragements à l’Equipe de France Olympique et Paralympiques à Tokyo. Je vais les suivre un maximum. »   

*https://landestini.org/la-coupe-de-france-du-potager/