Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck pour la victoire !

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck seront au départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre le 29 octobre. Entre Le Havre et Fort-de-France en Martinique, le duo du nouvel OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton, vainqueur de la grande étape du Pro Sailing Tour 2023 et du Trophée des Multicoques de la Baie de Saint-Brieuc, s’affiche comme un prétendant à la victoire et se présentera sur cette mythique traversée de l’Atlantique en double avec les dents longues !

  1. Peux-tu présenter ton co-skipper ?

TVC : Quentin est avant tout l’ancien skipper de mon nouvel OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton. Il a remporté le Pro Sailing Tour 2022 et n’a pas été loin de gagner la Route du Rhum Destination Guadeloupe. Il a effectué aussi un très beau parcours en Mini 6.50. Il connaît parfaitement mon trimaran pour avoir beaucoup navigué à bord mais aussi pour l’avoir construit. Il est très agréable à terre. Calme, posé, réfléchi sur l’eau, il dispose d’une forte motivation.

QV : Thibaut est un grand spécialiste du multicoque et de l’OCEAN FIFTY. Il est enthousiaste. Il n’a pas peur sur l’eau. Il est très motivé. Il est toujours de bonne humeur et il a un sacré sens de l’humour.

  1. Quelle est ton histoire avec la Transat Jacques Vabre ?

TVC : Je vais participer à ma cinquième Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. J’en ai fait deux en Class 40 et deux en OCEAN FIFTY. La première en 2013 a été particulièrement fondatrice pour ce Défi Voile Solidaires En Peloton car elle a décidé nos partenaires à nous accompagner. Avec Victorien Erussard, nous avions eu des problèmes d’électronique et d’énergie importants. Nous avions fait une escale à Cascais pour ensuite repartir bon dernier et faire une belle remontada. Au final, nous avions terminé à la 11ème place et prouvé notre résilience. Elle a été la démonstration de nos tempéraments. Nous finissons quatrièmes en 2015 après une escale de 24 heures au Cap-Vert. En 2019 et 2021, je coupe la ligne à la deuxième place et la quatrième avec Fred Duthil. La Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre est une course iconique de la course au large avec sa destination « café » qui apporte beaucoup de sens. J’ajoute que j’ai toujours eu l’impression que l’organisation de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre avait la volonté affirmée de maîtriser son impact carbone. Les primes de course sont également à la hauteur des engagements des skippers.

QV : Je devais faire ma première Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre avec Lalou Roucayrol en 2013. Il ne m’a pas choisi pour finir. Je n’étais pas encore assez mature. Je l’ai donc suivi dans l’équipe technique. Deux jours après le départ, Lalou a chaviré et je me suis retrouvé sur un remorqueur pour aller sauver le trimaran au large du Portugal, un sacré souvenir ! Après des années en Mini, j’ai enfin pris le départ de la course en 2021 à bord d’Arkema. Cela a été une expérience riche avec Lalou. J’ai beaucoup gagné en compétence à bord de notre jeune trimaran. Cette transat a été un bon tremplin.

  1. En quelques mots, peux-tu nous parler du parcours OCEAN FIFTY de la Transat Jacques Vabre  Normandie le Havre ?

TVC : Nous ne partons pas de Cherbourg ou de Saint-Malo mais du Havre. Nous avons donc un long parcours pour sortir de la Manche. La traversée du golfe de Gascogne nous fait entrer assez vite dans le bain océanique avec souvent des régimes dépressionnaires. L’idée est d’aller ensuite à la recherche des alizés au large du Portugal puis des Canaries et trouver un point d’entrée optimal pour franchir le fameux pot-au-noir en arrivant avec des angles rapides pour les OCEAN FIFTY. Il y a un gros paquet de milles entre les Canaries et cette zone de convergence. Il y aura alors le passage de l’Équateur et les conditions de l’hémisphère Sud pour contourner la marque de Fernando de Noronha. au large du Brésil. Notre machine aura alors été bien sollicitée et il faudra s’assurer que tout est en état. La dernière ligne droite est enfin assez piégeuse avec du trafic au large du Brésil, une transition de vent entre les deux hémisphères et des bords à tirer quand on atteindra les Antilles mais également des sargasses et des phénomènes météos liés à l’archipel.

QV : C’est un parcours hyper varié. Il va falloir être tout de suite dans le match dans de possibles conditions difficiles pour « démancher ». Le début de la course sera très important car les écarts peuvent vite se creuser. On peut ensuite « dégolfer » assez vite à bord de nos bateaux. Nous rencontrerons, après le cap Finisterre, du portant à hautes vitesses en faisant attention aux zones déventées que peuvent produire des archipels Viendra le passage aléatoire du pot-au-noir et une situation un peu plus classique après le Brésil. Cette Transat peut durer entre 15 et 17 jours. Il faudra réussir à suivre le rythme qu’on s’impose et celui des autres.

  1. Quels sont les atouts du trimaran Solidaires En Peloton ?

TVC : C’est un multicoque très polyvalent. Il va nous aider à mieux franchir les zones de transition qui peuvent souvent se dérouler dans du petit temps. Il a une coque centrale plus fine que mon ancien trimaran. Il est plus raide et plus aérodynamique.

QV : C’est un voilier qui est né de nombreux échanges avec Lalou et Romaric, son architecte. Nous nous sommes servis de notre expérience avec le premier OCEAN FIFTY  Arkema. Ce qui me tenait vraiment à cœur était de travailler sur l’aéro et la zone de vie. Il me paraissait primordial d’être au sec le plus souvent possible. Il faut juste savoir sortir la tête de notre abri afin de sentir le voilier. C’est un voilier très raide qui tape beaucoup mais qui est en même temps très polyvalent. Il sera rapide au près ce qui pourrait peut-être, être l’allure au départ de la course.

  1. Comment se déroule 24 heures en mer sur une transat en double ?

TVC : C’est une forme de relais en solitaire alors que nous sommes en double. Le fait de naviguer à deux, nous fait gagner en performance et c’est un plus pour la sécurité. Il y a toujours quelqu’un sur le pont. A priori, nous allons faire des quarts de deux heures. On ne se repose pas beaucoup mieux qu’en solitaire. En effet, il n’est pas toujours simple de trouver le sommeil pendant nos deux heures de repos consacrées à notre alimentation et à la veille à la table à carte.

QV : Encore une fois, le départ sera crucial pour la suite. Nous aurons des premières heures intensives où nous serons à deux sur le pont. Ensuite, on adoptera un rythme un peu plus militaire avec des quarts de 1h30 à 2h00. L’idée est de maintenir nos vitesses à 100% en allant dans le bon sens ! On prendra le temps évidemment d’échanger sur notre vision commune du parcours et de la navigation en concertation avec nos routeurs.

  1. Qui seront vos concurrents les plus féroces ?

TVC : Le jeu sera, comme chaque course de la classe OCEAN FIFTY, très ouvert. Le niveau est homogène et les nouveaux trimarans seront compétitifs dès cette transat. Je pense au voilier de Seb Rogue, le sister-ship de notre bateau ou celui de Fabrice Cahierc. Les nouveaux arrivants comme Pierre Quiroga ou Luke Berry sont de très bons marins et d’excellents performers. Erwan Le Roux sera aussi comme d’habitude au rendez-vous. Mais il est clair que nous sommes parmi les favoris. Avec Quentin, nous avons accumulé beaucoup d’expérience en OCEAN FIFTY et nous faisons une belle saison.

QV : L’OCEAN FIFTY en transat est un engagement permanent car il faut garder le bateau à l’endroit. Partant de ce constat, je pense que tous les concurrents ont une chance de remporter la compétition. Les duos ont des profils différents mais ils sont tous performants. Le niveau est homogène. Il ne faudra rien lâcher. De grands écarts peuvent être comblés assez vite sur nos trimarans rapides.

  1. Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?

TVC : Mon père était de Fécamp. J’ai un partenaire, SFEE, qui est à Fécamp aussi. Je connais le terrain. J’ai des repères au Havre et vraiment que de bons sentiments pour cette ville – départ. La Martinique est l’île sœur de la Guadeloupe, mon pays natal. Pourtant je ne la connais pas tant que ça mais j’ai évidemment quelques repères culturels. Il y a deux ans, nous sommes arrivés en plein mouvements sociaux. Nous n’avons pas profité de la Martinique comme il fallait. J’espère que cela sera le cas cette année. J’ai très envie de faire rêver les martiniquais et de leur donner envie d’aller sur l’eau.
QV : Pas plus que ça… Je suis du Sud-Ouest mais je trouve que le parcours est passionnant en partant du Havre et en direction de Fort-de-France. Le décalage de température sera important (rires).

  1. Quels sont vos objectifs sur cette compétition ? 

TVC : Nous sommes au départ pour gagner la course. J’avais déjà cette ambition sur mes quatre participations mais là je dois dire que toutes les planètes sont alignées pour faire une performance : un co-skipper de rêve et très compétitif, un nouveau trimaran, des partenaires au top et deux routeurs, Eric Mas et Fred Duthil qui vont former un duo redoutable à terre pour nous aiguiller.
QV : Thibaut n’est pas là pour faire de la figuration, moi non plus. Nous avons une expérience mutuelle et différente de l’OCEAN FIFTY. Sur le papier, nous formons un tandem tout à fait en situation de gagner.

  1. Comment donnez-vous du sens à vos performances ? 

TVC : A mon humble niveau depuis plus de 10 ans et à travers ce défi vélique, je me mobilise pour sensibiliser le public à la Sclérose En Plaques, pour faire naviguer des patients et pour collecter des fonds au profit de la recherche. Je suis conscient des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et cela me pousse à relativiser à terre et en mer quand c’est dur.
QV : C’est nouveau pour moi de transporter un message aussi fort. J’ai adoré les navigations avec les patients cette année. Les sourires m’ont touché. Nous ne sommes pas égoïstes dans ce que nous allons entreprendre et nous ne sommes pas de simples consommateurs. Cela me parle et j’espère que nous allons faire rêver les patients de la SEP tout au long de la transat. Je souhaite leur montrer une belle trajectoire.

  1. Thibaut, peux-tu nous présenter tes partenaires qui se mettent dans l’ombre pour mettre en lumière les 120 000 patients de la SEP ?

Sans mes partenaires, ce défi original ne serait pas là. Merci à Delanchy, Le Groupe Magellim, B&B HOTELS, SFEE et Sanofi de nous suivre avec passion tout en se mettant en retrait afin de laisser la place aux patients et à la Fondation ARSEP. Merci également à mon groupe de partenaires de Dinan et de Saint-Malo, fidèle organisateur du PC Course Solidaires En Peloton mis en place sur chaque transat !

Nouveau podium pour FOR THE PLANET

FOR THE PLANET de Sam Goodchild et Thomas Ruyant, avec Pierre Bouras comme Mediaman a pris ce matin à 8 heures 32 la troisième place du Défi Azimut 2023. Les trois hommes ont parcouru sur l’orthodromie 587,1 miles en 1 jour, 20 heures, 02 minutes et 30 seconds, à la vitesse moyenne de 13,3 nds. Ils ont couvert sur le fond 676,7 milles à 15,4 noeuds de moyenne. Ils terminent à 2 heures et 15 mn du vainqueur Charal, et à 27 minutes du deuxième Macif.

 

Prime à la constance et à la régularité pour le skipper Britannique de l’IMOCA FOR THE PLANET qui a signé ce matin un nouveau podium sur sa troisième course de l’année, après la Guyader Bermudes 1000 et la Rolex Fastnet race. Associé cette fois à Thomas Ruyant*, il a tout au long des 638 milles du parcours théorique, joué les premiers rôles, souvent en position de prétendre à la gagne. La grande course du Défi Azimut a offert depuis jeudi à 33 IMOCA les conditions de navigation les plus variées avec du vent soutenu sur la plus grande partie du parcours. Mais c’est bien dans de tout petits airs que s’est conclu ce sprint. Jérémie Beyou et Franck Cammas (Charal) ont su faire la différence lors du dernier bord aux allures débridées. Pour leur première navigation en duo, Sam et Thomas se sont régalés, tout de suite en symbiose dans la répartition des rôles. Au final, une belle expérience humaine et sportive qui bénéficie à l’ensemble du collectif We Sail for People and Planet initié par TR Racing et ses partenaires.

 

Sam Goodchild :

«  Ce fut une expérience incroyable pour moi de pouvoir naviguer avec Thomas » souligne Sam Goodchild. « Nous avons dès le départ fonctionné comme un binôme de vieux habitués alors que nous n’avions jamais navigué ensemble. On n’a pas fait d’erreurs. Ce fut très engagé, avec des grains, de la mer. Trois courses, et trois podiums, c’est un résultat inespéré pour moi, avec plus de concurrence et plus de bateaux à chaque épreuve. On joue avec les meilleurs avec notre FOR THE PLANET de 2019. Cela passe par de belles trajectoires et une bonne lecture de la météo. Nous sommes à cet égard très satisfait de notre course. »

 

Thomas Ruyant :

« Ce fut intense depuis cet incroyable départ à 33 IMOCA » insiste Thomas Ruyant. « Nous avons d’emblée trouvé un fonctionnement fluide avec Sam. Toutes les décisions se sont prises de manière collégiale, dans une super ambiance. Naviguer au contact des nouveaux bateaux fut riche en enseignements Comme prévu, les nouveaux designs vont vite au portant vmg. On s’est accroché et on a tenu le rythme, sauf peut-être sur le dernier bord, un tout droit aux allures débridées qui a permis à Charal de prendre l’avantage. On termine tout près, très heureux de cette belle expérience intense et engagée… »

 

* Antoine Koch demeure le co-skipper attitré de FOR THE PLANET. Le navigateur-architecte a souhaité laisser sa place de façon à permettre à Thomas d’engranger les milles durant le chantier de FOR PEOPLE, jouant ainsi à fond la carte de la solidarité au sein du collectif We Sail For PEOPLE and PLANET.

 

La Boulangère Mini Transat : objectif victoire pour Caroline Boule !

Course en solitaire, sans assistance et sans moyens de communication modernes, La Boulangère Mini Transat est définitivement une épreuve atypique dans l’univers de la course au large. Depuis sa création en 1977 par Bob Salmon dans le but de renouer avec l’esprit aventureux des premières transatlantiques, elle a permis à près d’un millier de marins de traverser l’Atlantique. Cette année, ils seront 90 à faire le grand saut, parmi lesquels Caroline Boule, indiscutablement l’une des grandes favorites de cette 54e édition dans la catégorie des prototypes. A la barre de Nicomatic, un bateau volant hyper-technologique et novateur, la navigatrice compte en effet de très nombreux atouts dans son jeu pour performer sur les 4 050 milles du parcours entre Les Sables d’Olonne et Saint-François, via Santa Cruz de La Palma. Elle pourrait même, de ce fait, devenir la toute première femme à inscrire son nom au palmarès de l’épreuve.

Le compte à rebours est lancé pour les concurrents de La Mini Transat La Boulangère. C’est en effet ce dimanche 24 septembre à 14 heures que sera donné le coup d’envoi de l’épreuve au large de port Olona. « Je suis vraiment impatiente d’y aller ! », annonce Caroline Boule.

De fait, après deux années de préparation lors desquelles elle a notamment lancé la construction d’un prototype d’exception, en l’occurrence un plan Sam Manuard, largement optimisé au niveau aéronautique et doté d’un cockpit différencié qu’elle et son équipe ont réussi le tour de force de terminer en l’espace de quatre mois et demi seulement, la navigatrice s’apprête désormais à s’aligner au départ de sa première transatlantique en solitaire. « J’ai voulu un projet ambitieux et je me suis donné les moyens pour qu’il le soit. Mon objectif, c’est clairement la victoire à l’arrivée en Guadeloupe, mais je n’oublie pas qu’il s’agit justement de ma première participation à l’épreuve, contrairement à la plupart de mes principaux adversaires dans la catégorie des Proto », détaille la skipper de Nicomatic qui va notamment devoir faire face à des concurrents récidivistes tels que Federico Waksman, Julien Letissier ou encore Marie Gendron. « Mon point fort, c’est clairement mon bateau », détaille Caroline qui possède l’un des Mini 6.50 les plus récents de la flotte, mais aussi et surtout incontestablement le plus novateur.

« Il est plus rapide que les autres quasiment à toutes les allures et dans toutes les conditions. Son seul point faible, c’est le petit temps », avance la navigatrice qui s’est effectivement montrée extrêmement à l’aise sur les allures allant de 70 à 150° du vent, au-dessus de 8 nœuds, lors des épreuves d’avant-saison. « Ce qui me fait un peu peur, c’est de ne pas réussir à gérer mon énergie. Nicomatic est un voilier à bord duquel il est parfois difficile de dormir ou même, plus généralement, de se reposer. Le but est de trouver le meilleur compromis pour être rapide le plus souvent possible et ne pas m’écrouler de fatigue dans un moment qui pourrait s’avérer crucial ».

Une passion pour les bateaux volants et l’innovation

Si sa machine est exigeante physiquement, elle impose également beaucoup de finesse sur le plan de la conduite. « En ce sens, il est évident que mon expérience en Moth International est un atout. Je conduis mon Mini comme je conduis un dériveur, en jouant les contre-gîtes et les surfs », souligne la skipper, rompue à l’art de la régate au contact mais encore peu expérimentée au large. « La météo et la stratégie sont des choses que je continue encore de découvrir », assure-t-elle après avoir toutefois d’ores et déjà montré qu’elle apprenait vite et bien, terminant notamment 2e de la Plastimo Lorient et 2e de la Puru Transgascogne cette saison. « La concurrence est particulièrement relevée cette année. Jamais n’on a vu autant de marins capables de prétendre à la victoire sur une même édition. C’est très stimulant », poursuit Caroline dont la principale appréhension demeure naturellement la casse matérielle. Une casse qui pourrait la stopper net dans son élan et anéantir tout le travail réalisé depuis deux ans par elle et son équipe composée, entre autres, de Benoît Marie, le vainqueur de la Mini Transat 2013 en Proto. « Nous avons réalisé un gros chantier cet été lors duquel nous avons renforcé tout ce qui avait cassé jusque-là en y mettant trois ou dix fois la charge », avance la skipper qui a laissé le minimum de place possible au hasard, et qui se réjouit par ailleurs de la tendance météo annoncée. « Les premiers jours de mer ne devraient pas être très ventés. Ça me va bien. Cela va me permettre de rentrer dans le match en douceur. Je sais que sur les 1 350 milles de la première étape entre la Vendée et les Canaries, je ne vais pas manquer d’occasions de voler ». De voler et d’affirmer, d’emblée, ses ambitions !

Caroline Boule en bref…

Née à Varsovie, Caroline Boule passe les 18 premières années de sa vie en Pologne où elle s’initie au 49er puis au Laser Radial avant de s’expatrier en Grande-Bretagne afin de continuer ses études. Sur place elle pratique le Team Racing durant quatre années au plus haut-niveau, ce qui lui permet d’acquérir des bases solides dans l’art de la régate. La régate qu’elle poursuit sur le circuit Moth International une fois son arrivée en France, en 2021, et sur lequel elle fait la rencontre de Benoît Marie. Vainqueur de la Mini Transat 2013 en Proto, ce dernier lui fait découvrir la classe des Mini 6.50. Dès lors, l’histoire est en marche pour la jeune navigatrice qui, une fois sa thèse en physique à l’Ecole Polytechnique de paris en poche, parvient à convaincre l’entreprise Nicomatic, qu’il l’accompagnait jusqu’alors en Moth à foil, de faire le grand saut avec elle et de lancer la construction d’un bateau volant. Un prototype ultra performant et totalement novateur à bord duquel elle ne cache pas ses ambitions de victoire dans cette 54e édition de La Boulangère Mini Transat.

En savoir plus sur la MINI : https://minitransat.fr/

Prix Atout Soleil : le jury a délibéré !

Le jury du 16ème prix Atout Soleil s’est réuni hier pour départager les associations candidates à l’appel à projets intitulé « Brisons le silence, agissons contre les violences ». Pour cette nouvelle édition, Atout Soleil a souhaité cibler des associations engagées dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, familiales et conjugales, au sein du foyer et en dehors.

170 projets ont été déposés par des associations de toute la France, démontrant ainsi que la problématique de la lutte contre les violences est plus que jamais d’actualité. 26 dossiers ont été pré-sélectionnés afin d’être soumis au jury d’experts, composé de personnalités du monde associatif ainsi que de membres de GPMA et de Generali France.

Le nom des 15 associations lauréates sera dévoilé à l’occasion d’une cérémonie de remise des prix le 5 décembre à Paris. Ces associations bénéficieront d’une dotation financière et d’un accompagnement en communication au cours des prochains mois.

Le jury de cette 16ème édition de l’appel à projets Atout Soleil était composé de :

  • membres du Conseil d’administration de GPMA :
    • Gilles DAUPTAIN, Administrateur
    • Thierry GAUDEAUX, Secrétaire du Conseil d’administration
    • Diane HASSAN, Administratrice
    • Laura LAUGHLIN, Administratrice
    • Monique ROLLAND, Administratrice
  • membres de Generali France :
    • Claire BEAUFILS, Chargée de projet communication Generali
    • Philippe COSSE, Responsable de communication et animation des engagements sociétaux
    • Laurence DELACOURT, Directrice du réseau des Agents Généraux
    • Marie-Christine LANNE, Directrice de la communication externe et des engagements
    • Laura PERRIER, Chargée de projet communication Generali & The Human Safety Net
  • personnalités externes :
    • Marie-Hélène FAURE FARMAN
    • Caroline GERMAIN, Déléguée générale de l’ADASI
    • Ghada HATEM, Fondatrice de La Maison des femmes
    • Maimatou MAR, Déléguée générale de l’association Gribouilli
    • Alexandra VERNIER, Expert-comptable, Commissaire aux comptes

 

Ils ont dit :

Ghada HATEM, fondatrice de La Maison des femmes de Saint-Denis et grand témoin du prix Atout Soleil : « Je suis très heureuse d’avoir pu participer au jury du prix Atout Soleil. La thématique retenue cette année me tient évidemment très à cœur et j’ai été impressionnée par le nombre et par la qualité des dossiers qui nous ont été soumis. Cela montre la forte mobilisation des acteurs associatifs sur ce sujet. Le soutien apporté par l’opération de mécénat Atout Soleil est essentiel pour pérenniser l’activité de ces structures et accroître leur visibilité. »

Thierry GAUDEAUX, Secrétaire de GPMA et Président du fonds de dotation Nos Épaules et vos Ailes : « Les chiffres de la violence nous interpellent chaque année en tant que citoyen. Il est de notre responsabilité en tant que professionnels de la prévoyance et de la santé d’apporter un soutien aux structures qui agissent au plus près des victimes. Nous remettrons en décembre prochain le prix Atout Soleil à 15 associations qui mettent en œuvre des projets innovants pour promouvoir une culture de l’égalité, accompagner les victimes et les aider à se reconstruire. Je tiens à remercier l’ensemble des membres du jury, et notamment les experts et professionnels du monde associatif qui nous ont apporté un éclairage précieux pour notre travail de sélection. »

Marie-Hélène FAURE FARMAN, « La sélection a été difficile mais j’ai le sentiment que les projets des 15 associations retenues permettent de répondre à la problématique des violences dans ses nombreuses dimensions. Je tiens à saluer l’engagement des réseaux de Generali qui font un travail formidable pour nous remonter des dossiers. Grâce à leur ancrage dans les territoires, ils sont à même d’identifier des initiatives innovantes qui répondent aux besoins concrets des bénéficiaires. »

 

Quelles sont les initiatives concernées par l’appel à projets ?

Atout Soleil a choisi pour sa 16ème édition d’agir contre les violences sexistes et sexuelles, conjugales et familiales en récompensant des associations qui œuvrent sur le territoire pour prévenir les violences, aider les victimes à en sortir et les accompagner pour se reconstruire :

Axe 1. Promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences

  • Organiser des actions de prévention dans les écoles pour éduquer les enfants et lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre.
  • Mener des ateliers d’éducation à la sexualité pour les plus jeunes, afin de les sensibiliser dès le plus jeune âge sur les notions de consentement, de respect et de liberté sexuelle.
  • Promouvoir un usage responsable du numérique pour lutter contre les cyberviolences et le cyberharcèlement
  • Libérer la parole des publics très exposés (femmes, enfants, personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)

Axe 2. Accompagner les victimes pour sortir des situations de violences

  • Faciliter l’accès des victimes à l’information et aux dispositifs d’aide notamment pour les personnes isolées en milieu rural et pour les groupes les plus à risque (personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)
  • Renforcer les capacités d’hébergement sécurisé d’urgence pour toutes les victimes de violences
  • Accompagner les victimes (femmes, enfants, personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…) dans leur parcours de soins et la gestion de leurs traumatismes

Axe 3. Reconstruire sa vie pour retrouver son autonomie

  • Aider par un soutien matériel les victimes les plus vulnérables
  • Offrir des moments de répit pour regagner en confiance, reprendre conscience de son corps
  • Se réinsérer et ouvrir son horizon : aider au déploiement de projets personnels ou professionnels

 

Les associations candidates :

AAVVIF, Abri côtier urgence femmes, ACCEPTESS T, ACS LE NOUVEL ENVOL BOXING CLUB DOUAISIEN, ACV2F Agir contre les violences faites aux femmes, Adalea, Adefo, ADRIC, AFED 92, AGENA, AGEP, Aide Educative de Cornouaille, AISPAS, AJC, ALC, APPRENTIS D’AUTEUIL – CFC Vallauris, Association AJC pour les droits des victimes de violence morale intrafamiliale, ASSOCIATION ANNE LORIENT, Association ATHERBEA, Association d’Aide auprès des Femmes et Familles en Difficulté 66, ASSOCIATION DEPARTEMENTALE D’AIDE AUX VICTIMES ET MEDIATION – JUSTICE DE PROXIMITE DES LANDES, Association d’Hygiène Sociale de Franche-Comté, Association Dire et Guérir, Association e-Enfance / 3018, Association Ethnotopies, Association Femme Phoenix, Association Joséphine, Association Le MARS France Victimes 51, Association OSE, Association pour la Promotion de l’Éducation et la Lutte Contre les Inégalités, Association RESPIRE, Association Terre d’Envies, Au Tambour !, AVEC 63, AVVIF17, AXIS, Babes Voices, Bien-être pour elles, CAMELEON Association France, Cartooning for Peace, Centre Accueil Consultation Information Sexualité, Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du PAS DE CALAIS, Cercle de Theia, CICODES, CIDFF, CIDFF BFC, CIDFF de la Marne, CIDFF NORD TERRITOIRES, CIDFF Sud Est Francilien interdépartemental, CIDFF Valence, CIF-SP Solidaires entre les âges, CNEF – Service « Stop abus », COLLECTIF FIERTES TOULON, Collectif La Formule, Colosse aux pieds d’argile, COMMUNAUTÉ JEUNESSE  – Femmes Solidarité 91, Conscience & Santé BZH, CONTRE VENTS ET MAREES, DBSP : Stop au Sexisme, Des Ailes pour Elles, Dessine-moi un mouton, DU COTE DES FEMMES DE HAUTE GARONNE, Du Pain & des Roses, Education Liens Prevention, Elles IMAGINE’nt, Emmaüs Connect, Enfance & Partage, ENFANT BLEU RHONE -ENFANCE MALTRAITEE, ENTRAIDE FEMMES DU HAUT-RHIN, EnVie EnJeux 13, Espace renaissance, Espoir pour un enfant Hérault, Espoir-CFDJ, ethnoArt, Expressions plurielles, FAMILLE AU GRAND CŒUR, Fédé B, Fédération Régionale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles de Bretagne, Femmes pour le Dire Femmes pour Agir, Fight for Dignity, Filactions, Fondation « Le Refuge », Fondation de l’Armée du Salut – complexe Lyon Cité, Fonds Social Juif Unifié, Forum Réfugiés, France Victimes, France Victimes 44 Nantes, France Victimes 66, France Victimes 85, GRADE, Groupe SOS Santé, G-xiste, Gynécologie Sans Frontières, HALTE AIDE AUX FEMMES BATTUES, HANDISTEA, HandsAway, Harpèges-les accords solidaires, Hehop Help for Hope, Ikambere, IKI IKI, INNOVEO Fonds de dotation du CHU Brest, Ïnuée – Les Raccrocheurs, Jeune Chambre Economique – Nord Franche Comté, La famille, La Lanterne, La Maison des Femmes de Saint-Denis, La Parenthèse groupe SOS Solidarités, La Sauvegarde 29, La Toile, L’AMICALE JEAN JAURES, L’ARBRE A PAPILLONS, LE JARDIN, Le Palais des Louves, Léa Solidarité Femmes, LES ALOUETTES NAÏVES, Les Ami(e)s de Romy, LES CERCLES DES FEMMES, Les foulées du sourire, Les Pétrolettes, LES SOUFFRE DOULEURS DE L’ECOLE, LOBA, MAISON CALYPSO, Maison Olympe, METTEZ DU ROUGE, Mon âme sœur, Montjoye, Moulin de Pont Rû, NOUR, NOUS N’ABANDONNERONS JAMAIS L’ESPOIR, Nouvel horizon, OPEA, OPPELIA, Ostara, Parcours de Femmes, Parenlor, Paroles de Femmes, PAROLES DE FEMMES –  LE RELAIS, PARTAGE, Planning familial 49, Planning Familial Alpes Maritimes, Prévention et Bienveillance dans le sport, Relais d’Entraide de la Porte d’Ivry 2000, Santé des femmes – Maison des femmes Marseille Provence, SAVOIE DE FEMME, Semis à tout va…, Sol En Si, Solidarité femmes 13, Solidarité Femmes Accueil, SOLIDARITE FEMMES LOIRE-ATLANTIQUE, Solidarité Femmes Milena, SOLIDARNUM, SOROPTIMIST INTERNATIONAL CLUB DU PUY-EN-VELAY, Speach Prévention sexualité, Stop aux violences sexuelles 44, Stop aux violences sexuelles 37, Teamps KONO, THE SORORITY FOUNDATION, THE WALKING BOX, The Wonders, Un abri qui sauve des vies, Une autre femme !, Une femme Une fleur, Une Voix Pour Elles, Union Régionale Solidarité Femmes, Unis-cité, Viltaïs, Vivre en famille.

 

Pour en savoir plus :

 

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck qualifiés

Transat Jacques Vabre Normandie -Le Havre

Le tandem du trimaran Solidaires En Peloton, vainqueur cette année de la grande étape du Pro Sailing Tour et du trophée des multicoques de la baie de Saint-Brieuc, est qualifié pour la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné au Havre le 29 octobre en direction de la Martinique. « Ce parcours de qualification effectué ces derniers jours nous a permis de peaufiner notre fonctionnement à bord » déclare Thibaut. « Il a été aussi un bon moyen de voir ce qu’il y avait encore à faire avant la Transat Jacques Vabre. Juste avant cette qualification, nous avons participé à un stage Ocean Fifty à Lorient avec 5 autres duos. Cela s’est joué dans le petit temps et ce stage a été très positif car nous avons pu valider que dans des conditions où on peut perdre une course, nous n’avions pas de déficit de vitesse par rapport aux nouvelles unités de la flotte Ocean Fifty. Bref, nous nous sentons de plus en plus prêts pour notre transat à deux. »

Agir contre les violences : 170 associations en lice pour décrocher le prix Atout Soleil

Cette année, et pour sa 16ème édition, l’opération de mécénat Atout Soleil portée par le fonds de dotation « Nos Épaules et Vos Ailes », GPMA et l’assureur Generali, a choisi d’accompagner des structures qui agissent au quotidien pour prévenir les violences sexistes et sexuelles, familiales et conjugales, au sein du foyer et en dehors.

A travers un appel à projets intitulé « Brisons le silence, agissons contre les violences », Atout Soleil souhaite valoriser des associations qui mettent en place en France des initiatives innovantes dans le but de :

  • promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences,
  • accompagner les victimes pour sortir des situations de violences,
  • aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant leur autonomie.

170 associations de l’ensemble du territoire ont déposé leur candidature, témoignant de l’ampleur du phénomène et de l’importance des besoins pour accompagner les victimes.

Les derniers chiffres rendus publics notamment par le ministère de l’intérieur début septembre sont alarmants :

145 morts violentes au sein du couple ont été recensées en France en 2022, dont 118 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint
12 enfants mineurs sont décédés dans la sphère familiale, victimes d’infanticides

Par ailleurs :

Plus de 110 000 personnes, dont 90 000 femmes, déclarent chaque année, avoir été victimes de viol ou d’une tentative de viol
Phénomène qui reste tabou : 6,4% des hommes auraient connu des violences sexuelles avant leur majorité d’après l’Inserm et 27 hommes ont été tués sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire en 2022
Les minorités sexuelles et les personnes handicapées sont potentiellement deux fois plus exposées aux violences sexistes et sexuelles selon le dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes

L’opération Atout soleil a ainsi souhaité se mobiliser en faveur de toutes les victimes de violences et ce, quel que soit leur genre, leur âge, leur orientation sexuelle, leur religion, leur situation économique… Un jury composé d’experts se réunira le 20 septembre à Paris pour sélectionner une quinzaine d’associations françaises qui portent des initiatives exemplaires dans les territoires.

Le nom des 15 associations lauréates sera dévoilé le 5 décembre à l’occasion d’une cérémonie de remise des prix à Paris. Au-delà de la dotation financière qui leur sera octroyée, ces associations bénéficieront d’un accompagnement en matière de communication leur permettant de gagner en visibilité et d’augmenter leur impact.

Quelles sont les initiatives concernées ?

Les projets ciblés dans l’appel à projets doivent s’inscrire dans l’un ou plusieurs des trois axes ci-dessous :

Axe 1. Promouvoir une culture de l’égalité pour prévenir les violences

Organiser des actions de prévention dans les écoles pour éduquer les enfants et lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre.
Mener des ateliers d’éducation à la sexualité dès le plus jeune âge, afin de sensibiliser les plus jeunes aux notions de consentement, de respect et de liberté sexuelle.
Promouvoir un usage responsable du numérique pour lutter contre les cyberviolences et le cyberharcèlement
Libérer la parole des publics très exposés (femmes, enfants, personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)

Axe 2. Accompagner les victimes pour sortir des situations de violences

Faciliter l’accès des victimes à l’information et aux dispositifs d’aide notamment pour les personnes isolées en milieu rural et pour les groupes les plus à risque (personnes porteuses d’un handicap, victimes de la traite sexuelle, LGBT…)
Renforcer les capacités d’hébergement sécurisé d’urgence pour toutes les victimes de violences
Accompagner les victimes dans leur parcours de soins et la gestion de leurs traumatismes

Axe 3. Aider les victimes à reconstruire leur vie en retrouvant une autonomie

Aider par un soutien matériel les victimes les plus vulnérables
Offrir des moments de répit pour regagner en confiance, reprendre conscience de son corps
Se réinsérer et ouvrir son horizon : aider au déploiement de projets personnels ou professionnels

A VOS AGENDAS

28 juillet : clôture des candidatures à l’appel à projets
30 septembre : sélection des lauréats des prix Atout Soleil par un jury d’experts
5 décembre : Remise des prix