Atout Soleil

En cette fin d’année, un bonheur de travailler pour Atout Soleil – GPMA – Generali et la mise en avant d’associations locales particulièrement actives face à la crise sanitaire… Voici quelques exemples de notre travail en relations presse et rédactionnel…

https://www.gpma-asso.fr/communiques-de-presse/

La Banque Populaire du Nord vise Paris 2024 : « Parce que la réussite est un parcours »

Dans la continuité de l’engagement du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord a décidé de s’associer à ce grand défi et initie un programme de soutien de sportifs.

La Banque Populaire du Nord parrainera en 2021 le kayakiste boulonnais, vice-champion Olympique à Rio, Maxime Beaumont ainsi que la jeune dunkerquoise kitesurfeuse Anaïs Mai Desjardins en vue de l’échéance parisienne. La banque coopérative nordiste sera également engagée auprès du club ASL Canoë-kayak Grand Arras qui regorge de jeunes talents.

Ils ont dit :

Fabrice Bouvier, directeur général Banque Populaire du Nord : « La Banque Populaire du Nord, ses collaborateurs sont très heureux de se lancer dans des partenariats sportifs en vue des Jeux de Paris 2024. Nous allons suivre le kayakiste Maxime Beaumont lors des Jeux de Tokyo 2021, Anaïs Mai Desjardins en vue de Paris 2024 et les talents du club de canoë-Kayak d’Arras ASL. Nous sommes une banque régionale et il nous semble important de participer au rayonnement de la région Hauts-de-France à travers la réussite d’acteurs de notre région. En tant qu’entreprise, nous avons un rôle à jouer dans notre environnement local. La dimension humaine, l’accompagnement de sportifs méritants a été aussi un facteur de notre choix. Maxime et Anaïs sont de grands champions. Enfin, ce partenariat sportif, dans la lignée des engagements du groupe BPCE en tant que partenaire premium des Jeux de Paris 2024, nous permettra de fédérer l’ensemble de nos collaborateurs autour des valeurs du sport et de valoriser la Banque Populaire du Nord auprès de nos clients. »

Anaïs Mai Desjardins : « La Banque Populaire me fait confiance depuis l’année dernière et maintenant cela se formalise encore plus. Je suis vraiment contente. Ils croient en moi et je vais tout donner pour leur rendre de belles copies sportives. Je vais faire mon maximum. A court terme, je veux entrer dans le top 10 au classement mondial féminin Kitefoil. A plus long terme, je rêve d’une médaille aux Jeux de Paris 2024 qui se tiendront à Marseille pour le Kite. Enfin, je veux démontrer qu’il est possible d’être sportif de haut niveau et s’accomplir professionnellement. Je suis actuellement en troisième année de médecine à Lille. »

Maxime Beaumont : « Je suis très content du soutien de la Banque Populaire du Nord qui devient mon partenaire le plus important. Dans ma préparation pour Tokyo, mon but ultime, le parrainage de la Banque Populaire du Nord va vraiment m’aider financièrement et surtout psychologiquement pour atteindre l’Or. Merci. »

Olivier Bayle, Président de l’ASL Canoë-Kayak : « Nous sommes heureux du soutien de la Banque Populaire du Nord à plusieurs titres. Depuis quelques années, nous cherchions à compléter notre budget avec des partenaires privés en sus des subventions publiques que nous recevons. C’est chose faite avec la Banque Populaire. Leur aide va nous permettre de soutenir l’excellence sportive, nos athlètes qui court à très haut niveau et nos talents qui ambitionnent Paris 2024. Ce soutien va également renforcer notre centre de préparation olympique, partager notre ambition olympique et certainement accueillir des délégations étrangères sur notre site. Enfin, il dynamisera, sans conteste, notre politique de formation des jeunes. »

A propos :

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 20 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2020 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, Membre de l’équipe de France depuis 2015, étudiante en 3ème année de Médecine à Lille.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 38 ans, boulonnais, kayakiste, 2ème en K-1 (200m) au JO de Rio en 2016, Médaille d’or en équipe (K4 500m / 4 personnes sur 500m) au championnat du Monde de Szeged 2020, 5ème en K1 200m au championnat du Monde de Szeged 2020, Champion de France 2020 en K1 200m

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau dont Adrien Bart, médaillé de bronze aux Mondiaux de Canoë et qui vise Tokyo.

La Fondation pour le Pacte de Performance

Maxime et Anaïs sont soutenus par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé par le sport ou encore la promotion du sport pour les handicapés. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :

  • la réussite sportive,
  • la dimension éducative et solidaire,
  • la réussite économique.

Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition va se traduire par :

  • l’accompagnement de jeunes sportifs préparant les jeux de Tokyo 2020 et Paris 2024 ;
  • l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
  • l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publiques, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
  • la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

 

A propos de la Banque Populaire du Nord :

Depuis 100 ans, la Banque Populaire du Nord accompagne ses clients particuliers, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et entreprises en mettant à leur service son expertise dans les domaines de la banque et de l’assurance.

Banque régionale coopérative dont le capital est détenu par ses 129 000 sociétaires, elle fait partie du 2e groupe bancaire en France : le groupe BPCE.

Forte de ses 1 100 collaborateurs, elle accompagne aujourd’hui 300 000 clients sur le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Aisne et les Ardennes. Elle maille son territoire avec 137 agences de proximité, 3 agences patrimoniales et 7 centres d’affaires d’entreprises.

Active dans les domaines de la création et de la transmission d’entreprise, elle dispose de tous les services spécialisés et des offres les plus élaborées pour offrir un service associant expertise et proximité.
La Banque Populaire du Nord est capable d’innover pour accompagner ses clients vers leurs ambitions les plus audacieuses sans perdre ce qui fait l’essentiel : la qualité de la relation entre un porteur de projet et son conseiller.

Banque autonome de plein exercice, la Banque Populaire du Nord contribue au développement de l’économie régionale avec la distribution de près de 1,9 milliards d’euros de prêts sur l’année 2019 (prêts aux particuliers et aux entreprises) portant son encours de crédits à 7,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019. Les fondamentaux de la banque sont solides, avec pour l’exercice 2019, un PNB de 211,3 M€ et un résultat net de 41,6 M€ pour des fonds propres de 749 M€.

Responsable, engagée et à l’écoute des grands enjeux actuels, la Banque Populaire du Nord s’efforce de mobiliser l’épargne collectée sur son territoire au profit du financement des projets de ses clients particuliers, professionnels et des entreprises de sa région.

Revue de presse : Perrine Laffont

Quelques belles retombées signées Perrine Laffont ce week-end suite à sa 18ème victoire en Coupe du Monde à Ruka… RDV samedi et dimanche pour la suite des compétitions 2020 !

https://fr.sports.yahoo.com/news/bosses-perrine-laffont-démarre-trombe-165332836.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariegeoise-perrine-laffont-remporte-premiere-etape-coupe-du-monde-ski-bosses-ruca-finlande-1902514.html

https://www.eurosport.fr/ski-acrobatique/coupe-du-monde-de-ski-de-bosses-ruka-perrine-laffont-debute-la-saison-par-une-victoire_vid1389601/video.shtml

https://www.lequipe.fr/Adrenaline/Ski-freestyle/Actualites/-une-petite-liberation-explique-perrine-laffont-apres-sa-victoire-a-ruka/1202243

https://www.lanouvellerepublique.fr/sports/bosses-perrine-laffont-demarre-en-trombe

https://www.ladepeche.fr/2020/12/05/ski-de-bosses-perrine-laffont-ne-laisse-que-des-miettes-a-ses-adversaires-9240365.php

https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/12/07/la-bosseuse-record-pulverise-et-retour-du-public-ce-qu-il-fallait-aussi-retenir-du-week-end-sportif_6062443_3242.html

https://www.france.tv/france-3/stade-2/2106267-emission-du-dimanche-6-decembre-2020.html

https://www.tf1.fr/tf1/tf1-rendez-vous-sport/videos/tf1-rendez-vous-sport-du-6-decembre-2020-08045189.html

 

 

Une année à 100 à l’heure pour Solidaires En Peloton – ARSEP

10 000 milles parcourus, 400 personnes embarquées dont 120 patients atteints de la Sclérose En Plaques dans le cadre du SEPtour, le record SNSM en Multi50, une victoire sur la DRHeam Cup, des Grands Prix…, l’année 2020 de Solidaires En Peloton – ARSEP, mené par Thibaut Vauchel-Camus, a été riche en événements, en émotions et en embruns. Entretien avec Thibaut…

  • Alors ce SEPtour, un concentré d’émotions ?

Oh oui ! Le SEPtour a été l’occasion de partager avec les patients atteints de la Sclérose En Plaques et avec nos partenaires des bons moments de navigation dans toutes les conditions météorologiques. Il a été aussi un bon moyen de faire du repérage pour la classe Multi50 : explorer de nouveaux plans d’eau, rencontrer de nouveaux visages… Puis le contexte COVID a un peu renforcé le plaisir de venir se dé-confiner en mer et a intensifié les émotions ! Cette expérience a été très riche et en complète adéquation avec nos objectifs sportifs et solidaires.

  • Que retiens-tu de ton année sportive ?

Cette année, qui a été tronquée sportivement par la crise sanitaire, nous a permis de naviguer différemment avec notre trimaran. Nous avons enchaîné les sprints hauturiers en équipage et poussé la machine dans ses retranchements. Pour finir, nous nous entraînons assez peu dans une saison normale. Là, nous avons étudié pas mal de sujets liés à la performance. J’ai été heureux aussi d’embarquer des cadors de la course au large comme Billy Besson, Anthony Marchand, Louis Viat, Corentin Douguet, Antoine Joubert et des personnalités comme François Hollande, Michael Gregorio ou encore Laurent Ruquier.

  • Tu utilises ton Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP comme un trimaran de plage. Tu as multiplié les sorties en 2020. Est-ce si facile ?

Nous avons de plus en plus d’expérience à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Nous sommes de plus en plus à l’aise pour faire le show, s’offrir de belles sensations et révéler le super compromis des Multi50 à savoir : performance, voilier « tout terrain » et maniabilité.

  • Ton voilier est désormais en chantier à Lorient. Quels sont les objectifs techniques de l’hiver ?

Nous allons réviser et inspecter l’ensemble du trimaran, chasser encore du poids aussi. L’idée est également d’optimiser certains systèmes. Nous changeons le mât et la bôme et nous remplaçons certaines voiles d’origine.

  • Quel sera ton programme en 2021 ?

Nous prévoyons une mise à l’eau fin mars afin d’être opérationnel fin avril pour attaquer la saison. La Classe MULTI50 travaille sur un projet de circuit de 4 Grands Prix avec une communication innovante. Il y aura aussi et évidemment la Transat Jacques Vabre qui sera notre objectif majeur en 2021, sans oublier les compétitions multi-classes.

  • Tes partenaires seront-ils encore présents en 2021 pour mettre en avant la recherche contre la Sclérose En Plaques ?

Nous avons 50% de nos partenaires qui continuent. Nous cherchons activement l’autre moitié. Le fait que certains ne reconduisent pas leur engagement est autant lié aux conséquences économiques de la crise sanitaire qu’aux stratégies de communication.

Nous les remercions d’avoir partagé avec nous une aventure humaine incroyable, et sommes, avec toute la communauté des patients, très reconnaissants d’avoir été de véritables partenaires solidaires. Quant à ceux qui nous ont garanti de leur soutien pour un nouveau cycle, c’est extrêmement gratifiant et motivant !

Notre Défi Voile Solidaires En Peloton n’a pas fini de voguer sur les océans et de porter les couleurs des patients atteints de la Sclérose En Plaques. Le budget recherché, tenant compte des investissements nécessaires à la performance du bateau est de 400 000 €HT. A bon entendeur !

Perrine Laffont remet les compteurs à zéro

Ce samedi, Perrine Laffont participera à la première étape de la coupe du Monde de ski de bosses à Ruka. La championne Olympique aborde cette première épreuve avec beaucoup de détermination suite à une longue période d’entraînement avec l’Equipe de France. La sportive ariégeoise est arrivée en Finlande le week-end dernier. Elle est tenante du titre de cette compétition. « La piste est très pointue et il n’y a pas beaucoup de neige mais nous faisons avec. Lundi, nous nous sommes concentrés sur le ski et hier sur les sauts. J’ai encore quelques réglages à faire mais tout va bien. J’essaie de ne pas trop me prendre la tête. Je vais faire comme d’habitude. » Les courses sont prévues samedi après-midi. C’est parti pour la Coupe du Monde !

Alexandre Fayeulle, en immersion !

Président d’Advens, le premier pure-player français de la cybersécurité, Alexandre Fayeulle vit avec passion et intensité, en totale immersion, le Vendée Globe de Thomas Ruyant. On se souvient que le chef d’entreprise Nordiste avait, à l’occasion du départ de la précédente édition 2016, pris spontanément position et s’était engagé à soutenir le Dunkerquois dans ses projets à venir. Quatre ans de travail et d’engagement plus tard, Alexandre retrouve à terre cette place de témoin concerné des aventures de Thomas. Le projet LinkedOut est l’expression vivante de l’engagement sociétal souhaité par Alexandre dans sa démarche de sponsoring. En offrant le nom, la visibilité, la notoriété du bateau à LinkedOut, il révolutionne le sponsoring Voile tel qu’il est pratiqué en France depuis 3 décennies, en dépassant la recherche pure et exclusive de la notoriété, et en entrainant concrètement et véritablement d’autres entreprises dans son sillage. Entretien au terme de trois semaines de course, d’aventures et de rebondissements avec un chef d’entreprise visionnaire.

 

La course de Thomas

« Thomas réalise une bonne première partie de course. Il a été gêné dès le départ par des petits problèmes de hook, qui lui ont fait perdre un peu de temps et surtout pas mal d’énergie. Il a dû attendre l’entrée des alizés pour trouver son rythme et enfin exploiter pendant plusieurs jours le potentiel de son foiler, jusqu’à prendre la tête de la course. S’en est suivi une mauvaise passe où tout s’est mal enchaîné jusqu’à ce problème majeur sur son foil bâbord. Paradoxalement, la casse de son foil a mis un terme à cette mauvaise spirale, et en coupant son foil, il s’est recentré sur sa 2ème place et su prendre le recul suffisant pour reprendre sa marche en avant et retrouver le fil de la course. Depuis, je suis très agréablement surpris par ses bonnes performances sur ce bord tribord où il ne peut plus utiliser son foil. Dans des conditions de mer difficiles comme celles qu’il va connaître sur ce bord jusqu’au cap Horn, il y a finalement peu de différences, il n’est en tout cas pas moins rapide que ses poursuivants. Il sera certainement plus handicapé lors de la remontée de l’Atlantique. Mais d’ici là, il y a deux océans à traverser. »

Les ténors au tapis…

« En s’engageant dans cette aventure du Vendée Globe, on accepte d’emblée le corollaire de difficultés et d’avaries inhérentes à cette saga sportive de haut niveau. Je suis déçu des défections pour cause de casse matérielle des ténors de la course, Charal, Corum, Hugo Boss et à présent PRB. J’adore la compétition, et la perte de concurrents directs est vraiment dommage. »

Accro aux classements

« Je suis totalement immergé dans la course, accro aux classements, aux analyses, à la compréhension de ce qui se passe sur l’eau, 24 heures sur 24. On passe par toutes les émotions, de l’euphorie à la frustration, à l’inquiétude, … C’est génial! »

Le projet LinkedOut sur les rails !

« Je suis très heureux de voir le projet LinkedOut lancé sur de bons rails, malgré la conjoncture économique si défavorable. 9 des candidats au retour à l’emploi ont déjà été embauchés. 13 sont en phase d’entretiens, soutenus par des coachs – bénévoles. 103 opportunités d’emplois ont été offertes sur la plateforme LinkedOut et 66 entreprises y ont déjà déposé des annonces, ce qui est remarquable compte tenu de la situation que nous traversons. Le Vendée Globe offre une belle visibilité au dispositif LinkedOut, il incite au partage de CV, et ça marche ! Il faut aller beaucoup plus loin encore en mobilisant un plus grand nombre d’entreprises pour qu’elles recrutent ces profils différents qui ont des talents. Le Vendée Globe est à l’image de la vie. C’est une longue route souvent chaotique et ce qui est arrivé à Kevin hier, à Thomas il y a quatre ans, est à l’image de la vie. Ce parallèle parle aux personnes en précarité. Cette course leur offre un super shoot d’énergie et d’espoir ! La course au changement en faveur de l’Inclusion que nous avons imaginée est totalement en action ».  

Thomas Ruyant, une inspiration pour Advens

« Pour Advens, cette course est aussi une inspiration, à la fois par la dimension entrepreneuriale du projet de Thomas qui est similaire à la démarche suivie par Advens. On relève des défis, on surmonte des obstacles, on cherche le dépassement, la créativité dans un esprit très déterminé. On assume nos échecs, on les dissèque pour mieux les surmonter. Le Vendée Globe, c’est le profil de la vie. Il procure des émotions dont on se nourrit au quotidien. Et puis le projet LinkedOut nous ouvre les yeux sur notre société, sur notre responsabilité de permettre à chacun d’y trouver sa place. Je suis fier de l’engagement de 15 de nos collaborateurs en tant que bénévoles coachs, ils nous partagent leur quotidien et celui de leurs candidats, avec toutes les difficultés auxquelles ils font face, ainsi que les victoires, mêmes petites mais qui permettent d’avancer. Ils sont aussi très inspirants et nous éveillent sur l’urgence d’agir et de nous engager, chacun à notre mesure ! »

 

Les Lauréats des « Mardis solidaires d’Atout Soleil » : une aide financière pour mettre en valeur les actions d’associations locales face à la crise sanitaire

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Soutenir et valoriser des associations qui réalisent des projets innovants dans les domaines de la santé, de la prévoyance et de l’aide sociale, telle est la vocation de l’opération de mécénat Atout Soleil lancée en 2007 par l’association GPMA (Groupement Prévoyance Maladie Accident) et Generali.

Naturellement, au regard du contexte sanitaire et économique qui a fortement impacté le secteur associatif, Atout Soleil a décidé cette année d’apporter un soutien plus spécifique aux associations locales qui ont su adapter leurs initiatives pendant le confinement et la crise.

Les « Mardis solidaires d’Atout Soleil » récompenseront, courant décembre, 15 associations qui œuvrent à Amiens, Lyon et Nantes, toutes identifiées grâce à l’appui des parrains Generali, membres des réseaux commerciaux implantés localement.

Ces 15 associations lauréates recevront chacune une dotation financière de 5 000 euros afin de les aider à poursuivre leurs actions, ainsi que des kits sanitaires composés de masques et de gels hydroalcoolique pour celles qui en ont besoin.

 

Les lauréats sont…

15 associations lauréates identifiées sur les territoires de Lyon, Amiens et Nantes grâce à l’appui des parrains Generali.

Pour Thierry Gaudeaux, Secrétaire de l’association GPMA, « avec les Mardis solidaires d’Atout Soleil, nous avons voulu donner un coup de pouce tout particulier aux associations qui apportent une réponse locale et pragmatique aux besoins sanitaires et sociaux spécifiques liés à la Covid-19. Je tiens à remercier les réseaux commerciaux Generali qui parrainent les associations de ces villes et qui nous ont fait remonter ces belles initiatives ».

Les associations lauréates à Amiens :

« Les Robin.e.s des bennes » pour ses actions en faveur du maintien de la scolarité des plus jeunes et pour ses campagnes de collecte alimentaire, de dons de vêtements.

« Le Chapiteau Vert » avec son projet “Un ordinateur pour chacun” qui a réparé et distribué 450 ordinateurs à des publics fragilisés de la Somme (associations de femmes battues, de mineurs isolés, de personnes âgées, etc.).

« Amiens Jeunes » pour sa contribution à la lutte contre l’isolement d’environ 600 personnes âgées pendant le confinement via des appels téléphoniques et la mise en place d’une aide au ravitaillement.

 

« Les Petits pois ça bascule terrible » pour avoir maintenu le lien avec 129 patients adhérents de l’association atteintes de maladies chroniques grâce à un programme d’activités gratuites, en visio-conférence.

« ARMB du Belvédère » qui souhaite améliorer les conditions d’accueil d’une pouponnière de l’aide sociale à l’enfance tout en respectant les nouveaux protocoles sanitaires.

Les associations lauréates à Nantes :

« Les Masques à rade » qui a fabriqué et distribué 200 masques transparents à une association de parents d’enfants sourds.

« Des femmes en fil » qui a fabriqué et distribué gratuitement 15 000 masques aux Nantais en situation de grande précarité.

« La Cloche » qui a continué à assurer plus de 25 services de première nécessité aux personnes sans domicile fixe (aller aux toilettes, se laver les mains, brancher son téléphone, obtenir de l’eau, des denrées alimentaires, etc.) grâce notamment à un réseau solidaire de 14 commerçants nantais.

« La SurpreNantes Epicerie » qui a distribué, chaque semaine, des paniers alimentaires complétés par des produits d’hygiène à 400 étudiants dans le besoin.

« Solinum » qui a créé un outil numérique pour référencer tous les services de première nécessité et les dispositifs d’insertion utiles aux personnes fragiles.

Les associations lauréates à Lyon :

« Wake Up café » qui s’est attaché à maintenir un lien fort avec les personnes détenues ou sortant de prison pendant le confinement.

« Grim » qui souhaite rompre l’isolement des personnes en situation de handicap en mettant à leur disposition du matériel numérique et en les formant à son utilisation.

« Aida » qui a envoyé 2 000 boxes d’activités manuelles à des jeunes patients atteints de cancer alors complétement isolés.

« Les Amis de la Rue » qui ont maintenu un ensemble de services pour les plus démunis qui n’était plus pris en charge par la sphère publique.

« Oasis d’Amour » qui, grâce à ses 4 épiceries solidaires, a continué chaque jour à apporter une aide alimentaire aux plus fragiles.

 

 

 

 

La Fondation Belem lancera son programme de navigation fin janvier

Après une année 2020 blanche sans navigation, due à crise sanitaire, la fondation Belem continue de se réinventer et prépare activement la saison 2021 du Belem. Le calendrier des prochaines navigations sera dévoilé fin janvier. L’horizon s’éclaircit enfin pour l’armateur du trois-mâts qui programme de nouvelles navigations, ouvertes à tous, cet été.

« Nous nous adaptons continuellement à l’évolution positive du contexte sanitaire et au calendrier de déconfinement du gouvernement » explique Christelle de Larauze. « Si cette année 2020 a été compliquée pour notre fondation, nous n’avons jamais baissé les bras. Nous continuons d’entretenir le Belem pour qu’il soit prêt à repartir en mer. Nous avons, en avril dernier, incité les amoureux du trois mâts à naviguer avec leurs propres mots : notre grand concours d’écriture parrainé par Yann Queffélec a eu tellement de succès que nous avons publié un recueil illustré, doublement préfacé par Roselyne Bachelot et Stéphane Bern, réunissant les plus beaux textes du 1er confinement : un révélateur de talents et l’empreinte littéraire et picturale de cette année blanche pour le Belem. »

La déléguée générale de la Fondation Belem poursuit : « Nous ouvrirons de nouveau les ponts du trois-mâts aux visiteurs dès la mi-mars, en toute sécurité, dans plusieurs ports méditerranéens. La perspective d’un vaccin nous a convaincus qu’il était temps pour le trois-mâts de reprendre la mer et pour la fondation de programmer des navigations été 2021 en Méditerranée puis en Atlantique. Réponse fin janvier avec le dévoilement du programme 2021 du Belem.

En attendant, découvrez également le nouveau roman du Belem signé du Président de la Fondation, Nicolas Plantrou, visitez le site internet de la fondation et enfin, visionnez l’interview de Jérôme Pichard qui raconte le rachat du Belem en 1979 et la genèse de la fondation Belem il y a 40 ans.

 

Revue de presse

Allez hop une petite revue de presse de notre départ du Vendée Globe avec Maxime Sorel et Thomas Ruyant !

TB Press = relations presse, conseil, influence digitale, édito…

Bonne lecture,

https://fr.sports.yahoo.com/video/voile-vend%C3%A9e-globe-sorel-montrer-112226151.html

https://www.ouest-france.fr/vendee-globe/vendee-globe-le-skipper-maxime-sorel-enfin-sur-la-ligne-de-depart-a-bord-de-son-v-b-mayenne-7044175

https://www.gulli.fr/Actu/Fil-infos/News/Vendee-Globe-2020/Maxime-Sorel

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Maxime-sorel-v-and-b-mayenne-en-tete-du-vendee-globe/1192690

 

https://www.20minutes.fr/sport/2901259-20201106-vendee-globe-2020-bateaux-entres-autre-dimension-ca-arretera-estime-thomas-ruyant

https://sport24.lefigaro.fr/voile/vendee-globe/actualites/thomas-ruyant-le-solitaire-navigue-solidaire-1020463

https://www.liberation.fr/sports/2020/10/29/valeurs-dans-le-vent_1803875

https://www.lequipe.fr/Voile/Actualites/Vendee-globe-2020-vivez-la-course-aux-cotes-de-thomas-ruyant/1191570

https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/11/07/l-alchimie-en-haute-mer-du-marin-et-du-dj_6058876_3246.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/vendee-globe2-linkedout-skipper-thomas-ruyant-s-engage-inclusion-1890592.html

https://www.lavoixdunord.fr/890409/article/2020-11-08/vendee-globe-thomas-ruyant-pret-pour-le-depart

 

 

Maxime Sorel en tête avec Jean Le Cam

Maxime Sorel, skipper de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, mer d’Iroise le 29/08/2020, Photo © Jean-Marie LIOT / V and B-Mayenne

Hier, dimanche 8 novembre, Maxime a coupé la ligne de départ de son premier Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance au large des Sables d’Olonne. Ce matin, le skipper et son Dragon des océans s’affichaient en tête au classement du Vendée Globe, sur la route la plus directe*. Il est désormais deuxième derrière Jean Le Cam. Des émotions fortes non dissimulées, un départ canon et le début d’une aventure exceptionnelle pour le skipper de V and B-Mayenne.

Les skippers ont vécu leur première nuit de course dans des conditions relativement clémentes, mais cela ne devrait pas durer et les prochaines heures s’annoncent déjà difficiles. Au dernier classement, Maxime est deuxième à 1,2 milles de Jean Le Cam (Yes we cam !), leader. Le duo , ainsi que Damien Seguin, troisième, a emprunté, au près, une route Sud et sur l’orthodromie contrairement aux nordistes qui ont créé un gros décalage et qui devraient logiquement reprendre la tête dans la journée.

Joint ce matin par son équipe, Maxime semble en pleine forme : « C’est top de savoir que je suis en tête du classement ce matin, même si pour le moment c’est la météo qui dicte la trajectoire : je fais une route plus sud pour ne pas avoir une mer trop difficile ces prochaines heures. Jusqu’au milieu de la nuit on n’avait pas de mer, je profitais de mon J0. J’ai réussi à dormir, ce qui est rare pour une première nuit. J’ai mangé un bon cake aux olives bien frais… Tout va bien même si depuis quelques heures la mer s’est levée, nous avançons dans une mer croisée vraiment désagréable. Dès ce matin nous allons manœuvrer et avec tout ce que l’on a embarqué je n’ai pas hâte de devoir effectuer un virement de bord ! Nous nous dirigeons vers un 2ème front qui s’annonce difficile. Je suis focus sur les 48 prochaines heures et je peux vous dire qu’on va vivre une grosse journée pas cool !
Hier c’était vraiment fort en émotion et avec le report du départ ça n’en finissait pas. Je finissais par bouillir et n’avait qu’une envie : y aller une bonne fois pour toute. J’étais au taquet sur la ligne de départ ! »

*La route directe ou orthodromie désigne la route la plus courte pour réaliser le tour du monde.

Des partenaires ultra motivés et présents autour de Maxime Sorel

Maxime Sorel, le jeune skipper de V and B – Mayenne, s’élancera ce dimanche 8 novembre pour son premier Vendée Globe, tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale. Ultime course vélique, cette aventure est l’occasion pour le Cancalais d’embarquer ses partenaires avec lui. Depuis l’arrivée du bateau aux Sables d’Olonne le 17 octobre, Maxime Sorel a à cœur de partager ses derniers jours avec ses supporters avant de se confiner dès la fin de la semaine. 

« Depuis que j’ai acquis mon monocoque de 60 pieds, je ne rêve que d’une chose : prendre le départ du Vendée Globe le 8 novembre. Cela sera mon premier Vendée Globe. Certes, je serai seul à bord de mon voilier mais l’aventure que je vais vivre est le fruit d’un long travail collectif. Tout a commencé avec V and B qui voilà quelques années m’a fait confiance et a embarqué avec moi en Class40. L’arrivée du Département de la Mayenne en juillet 2019 comme co-partenaire a été un nouveau tournant dans ce projet Vendée Globe. C’est une véritable communauté qui s’est créée autour de moi et de mon équipe : des soutiens financiers oui mais aussi des amis, des supporters et surtout les patients atteints de la Mucoviscidose. » explique Maxime à quelques jours du grand départ. 

Le co-fondateur de V and B, part aussi en tournée

Le partenariat de Maxime Sorel avec V and B remonte à sa toute première transatlantique, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2014. C’est ensemble qu’ils ont fait grandir ce projet de course au large. Maxime Sorel correspond à l’état d’esprit V and B et c’est ensemble qu’ils franchissent une nouvelle dimension avec le projet IMOCA V and B – Mayenne. En parallèle du Vendée Globe, Jean-Pierre Derouet, cofondateur de V and B, se lance l’incroyable défi de visiter l’ensemble des magasins de son réseau, partout en France pendant 4 mois ! Un périple de plus de 14 000 km, à travers 233 villes et 74 départements, pour aller à la rencontre des franchisés du réseau et de leurs équipes d’ici février 2021. « Nous avons du cœur et nous aimons les défis ! Accompagner Maxime, lui donner du souffle et de l’ambition et surtout lui souhaiter d’aller au bout de son rêve, c’est l’âme de notre partenariat. Le tour de France des V and B a été pensé depuis quelques mois pour faire un parallèle avec le Vendée Globe. Donner encore plus de résonance et de visibilité à ce grand défi que s’impose Maxime. En tant que cofondateur, il m’apparaissait important de maintenir la sève de notre convivialité qui est la signature de notre enseigne. « Partageur de bons moments et de grands défis » est plus qu’un slogan, c’est la réalité de notre quotidien. »  Jean-Pierre Derouet Co-fondateur de V and B.

La Mayenne, le partenaire d’expériences insolites 

Depuis 2019, une belle histoire entre Maxime Sorel et la Mayenne s’écrit au fil de l’aventure autour de valeurs communes : le partage, le dépassement de soi, la solidarité et l’entraide. Ce partenariat unique d’un Conseil départemental qui s’engage auprès d’une aventure aussi insolite, s’inscrit dans le cadre de démarche d’attractivité engagée du territoire. En octobre, la Mayenne a investi la gare Montparnasse avec une imposante campagne d’affichage aux couleurs du bateau de Maxime Sorel alors qu’à Laval (Mayenne) une belle exposition photo s’affiche sur les grilles de la Préfecture jusqu’au retour du marin. « S’engager, réunir, oser, autant de caractéristiques qui définissent ce Département qui n’hésite pas à faire bouger les lignes pour se démarquer et exister autrement. Au-delà de l’exposition médiatique, cette aventure révèle les valeurs de la Mayenne. La marque Mayenne s’associe à un état d’esprit, sportif, volontaire, tenace, et défend une belle et noble cause. Maxime Sorel, ce jeune sportif talentueux, a tous les atouts pour réussir cette course mythique. Il pourra compter sur notre détermination sans faille et notre soutien. » Olivier Richefou, Président du Conseil départemental de la Mayenne. 

Des p’tits moulins autour du monde au profit de Vaincre la Mucoviscidose 

Le symbole est fort pour les patients atteints de la Mucoviscidose qui souffrent de déficience de leur système respiratoire et digestif… Souffler dans un moulin à vent pour faire avancer la recherche et le bateau de Maxime ! L’objectif de l’opération est de fabriquer 24 000 moulins en papier dont les bénéfices de la vente seront intégralement reversés à l’Association Vaincre la Mucoviscidose (moyennant un don de 2 euros minimum par moulin). C’est-à-dire reconstituer le trajet du Vendée Globe, soit environ 24 000 milles nautiques ! Les moulins sont en vente sur le village du Vendée Globe, dans les V and B ou sur le site www.team-vandb-mayenne.com .

Atelier Coqlico habille Maxime Sorel 

Costumes, Chemises, Vestes, Chinos et plus encore… La marque Atelier Coqlico qui propose des tenues sur mesure n’a pas résisté à l’idée de tailler un costume aux couleurs du dragon des océans pour Maxime. Un partenariat insolite qui correspond à l’image du jeune skipper, aussi élégant que perfectionniste.

40 voiles All Purpose sur le Vendée Globe

La voilerie All Purpose basée à Carnac, membre du GIE All Purpose qui regroupe 7 voileries en France, sera présente sur le tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord de 5 monocoques de 60 pieds IMOCA. « Nous avons conçu l’ensemble des voiles des voiliers de Miranda Merron, Samantha Davies et Manu Cousin » indique Rémi Aubrun. « Et nous avons quelques réalisations à bord des unités menées par Isabelle Joschke et Damien Seguin. »

Zoom sur le chemin parcouru par ces voiles et l’analyse de Rémi avant le départ des Sables d’Olonne le 8 novembre.

A l’écoute des marins et leurs équipes

Avant même de débuter la construction de la voile au sens strict, Rémi Aubrun, responsable du bureau d’étude All Purpose à Carnac, et son équipe passent beaucoup de temps à l’écoute des marins et de leurs teams.

« La première phase est la réflexion » déclare Rémi. « Chez une grande équipe comme Initiatives Cœur de Samantha Davies, je travaille avec des spécialistes intégrés qui ont une expertise forte en matière de conception de voiles. Nous concevons ensemble une fiche de fabrication bien en amont de la période de construction, souvent quasi un an avant. Nous discutons des volumes des voiles, des incidences sur le gréement, du nombre de lattes et surtout de performance. Ensuite à travers un logiciel, un genre de tunnel à vent numérique qui mesure l’interaction entre l’écoulement et la structure de la voile, je fournis des études qui les aident à décider, je donne des outils… » Pour d’autres qui n’ont pas de bureau d’étude, Rémi fournit l’ensemble du processus de réflexion en fonction des spécificités de chaque IMOCA et des skippers.

Estimer le procédé de fabrication

En parallèle Rémi entre en contact avec Pascal Rossignol de TRIlam pour étudier la faisabilité des demandes. « On regarde ensemble le programme et le type d’utilisation envisagés du skipper. Ils permettent d’estimer le procédé de fabrication avec le nombre de plis du matériau et les densités de fils. Nous évoquons les finitions non-tissées ou tissées et les films si besoin pour les voiles de portant. Nous en déduisons le poids cible. La décoration est aussi prise en compte, pour savoir si on fait une teinture masse des colles (zéro gramme) ou une peinture spray bi-composant sur toute la surface car son poids n’est pas négligeable, 4 à 5 Kg pour une GV recto-verso ». Parfois même la discussion se fait à trois, entre l’équipe, la voilerie et TRILam. »

 

La construction

La voile entre alors en construction. « Tout débute en amont chez TRILam-CLM avec la préparation des sous-couches textiles, des fibres et des résines. La majeure partie des matières sont heureusement en stock les jours de fabrication car il peut falloir plusieurs mois pour tisser une finition particulière, approvisionner des fibres rares, tester de nouvelles combinaisons, ou valider la peinture au pantone » selon Rémi. « Les fibres et les sous-couches sont ensuite placées dans diverses machines spécifiques qui vont déposer à sec les fils un par un en respectant le plan défini. La résine est alors ajoutée de façon à ce que les fils se retrouvent ensemble comme un composite en procédé d’infusion. C’est au tour du « lamineur » de passer à l’action au lieu de l’autoclave pressurisée dans le cas des matériaux composites. Ce « lamineur » qui est un genre de laminoir, est une combinaison de rouleau presseur qui compacte le tout sous 5 à 7 tonnes pour générer des grands panneaux en tissu. »

L’assemblage

La suite se déroule sur le grand plancher d’All Purpose dans le Morbihan. « Par exemple, pour une grand-voile IMOCA, nous recevons 8 panneaux. » enchaîne Rémi. « Nous enlevons quelques parties puis nous les assemblons avec une colle structurelle, la même que lors de la lamination. Une presse à chaud spécifique est utilisée pour laminer les jonctions collées un peu comme chez TRILam. Nous procédons alors aux finitions avec la pose de sangles et des goussets de lattes. Tout est optimisé pour le gain de poids sans concession sur la solidité. Tous les détails de fabrication font parties intégrantes de la performance et de la fiabilité. La voile est prête ! »

C’est en mer que se poursuit le processus avec de nombreux tests des produits finis et des ajustements au fil des navigations, phase très importante où le maître-voilier et le bureau d’étude troquent leurs habits de plancher par des cirés !

« Toutes nos voiles sont conçus en TRILam ou en TPI qui est notre version TRILam améliorée » ajoute Rémi qui, avec All Purpose, réfléchit également aux sacs des voiles.

Des sacs sur mesure

« Nous avons imaginé un tissu spécial pour les sacs à voiles que nous faisons laminer pour nous. Il est léger, étanche, il glisse bien sur le pont afin de faciliter les manœuvres de matossage qui sont différentes selon les caractéristiques de chaque voilier. Chaque sac est adapté. Ce sont des customs. La conception des sacs prend quasi autant de temps que celle des voiles ! »  

La formule « magique » pour le Vendée Globe

Enfin, quel jeu de voiles sera le plus efficace pour un Vendée Globe ?

« Nous nous nourrissons évidemment des concepts adoptés par les voileries concurrentes sur ce Tour du Monde. De notre côté et avec nos clients – navigateurs, nous privilégions surtout la polyvalence. A notre avis, une voile performante sur le Vendée Globe est une voile qui marche bien tout le temps et surtout dans un large spectre de polaires. L’idée est qu’elle reste à poste longtemps et que le sportif ne passe pas son temps à la changer. Les manœuvres coûtent cher en énergie et en temps sur un Tour du Monde ! Nous travaillons vraiment sur des vitesses moyennes et non sur des voiles trop spécifiques pour une allure. Nous essayons de ne pas trop prendre de risques et de ne pas faire des choix trop tranchés. A ce sujet, je pense que Samantha Davies et son Initiatives Cœur ont un jeu de voile très complet et polyvalent. Je suis persuadé que Samantha a tous les atouts pour la gagne et aura moins d’incertitudes que les concurrents qui bénéficient de voiliers « nouvelle génération » qui auront, à mon avis, des difficultés à exploiter leurs voiles à 100%. »

Les concurrents du Vendée Globe emportent 8 voiles :

  • La grand-voile
  • Un spi
  • Un grand gennaker
  • Un petit gennaker
  • Un J0
  • Un J2
  • Un J3
  • Un tourmentin

Thomas Ruyant prendra le départ de son deuxième Vendée Globe le 8 novembre aux Sables d’Olonne. Le skipper nordiste s’est donné deux objectifs sur ce Tour du Monde en solitaire et sans escale : performer et mettre son engagement au service de l’Inclusion professionnelle des personnes isolées.

LinkedOut, c’est le réseau pro pour ceux qui n’ont pas de réseau.

Depuis 2016, l’association Entourage retisse le lien entre les « inclus » et les « exclus ».
Au-delà des besoins matériels, les personnes précaires ont avant tout besoin de considération pour reprendre confiance et réussir à briser la spirale de l’exclusion. Un autre levier est également central pour se remobiliser et retrouver une place dans la société : l’emploi. Mais sans réseau, aujourd’hui il est très difficile de trouver un emploi. C’est pourquoi Entourage a créé le programme LinkedOut.

LinkedOut lance ce mercredi 14 Octobre sa deuxième promo de 80 candidats en précarité (personnes ayant connu la rue, jeunes sans réseau, personnes récemment arrivées en France…) qui sont aptes et motivés à travailler et accompagnés par un coach – bénévole. LinkedOut, c’est un principe simple : les profils de personnes en précarité sont mis en ligne sur www.linkedout.fr. Chacun d’entre nous est ensuite incité à partager leur CV sur ses réseaux sociaux, pour générer de la visibilité et ainsi des opportunités d’emploi. Eux ont des compétences, nous avons du réseau.

■ Le Vendée Globe, un accélérateur de visibilité. Thomas Ruyant, un marin impliqué
Pourquoi soutenir l’Inclusion ?
« L’inclusion est un sujet que je découvre. Ce projet me fait ouvrir les yeux et j’espère qu’il en sera de même pour d’autres. Toutes les rencontres que j’ai pu faire avec les coachs qui s’engagent ou les personnes précaires qui ont des parcours de vie chaotiques… Tout cela me fait beaucoup réfléchir. C’est évidemment une cause importante, remettre des personnes au travail peut leur permettre de changer de vie. Ce que je sais faire c’est aller vite sur l’eau et je suis super heureux de le faire pour LinkedOut. Je trouve la manière dont Linkedout met en avant l’inclusion est hyper moderne : on cherche à viraliser des CV pour remettre des personnes précaires à l’emploi. Chaque candidat a un coach qui l’accompagne. C’est limpide, pro, moderne… Utiliser la force d’internet pour avancer, c’est vraiment intelligent. On se retrouve totalement dans ce projet. C’est dans l’ADN de ce que l’on fait avec Advens depuis toujours : du digital, de la tech, de l’innovation. Notre sport, la Course au Large est assez précurseur dans cette dynamique de porter des projets sociétaux ».

En quoi ton Vendée Globe peut faire changer les choses ?
« J’ai en effet une responsabilité car ce n’est pas anodin d’avoir LinkedOut dans mes voiles. C’est une grande fierté d’avoir ce très beau bateau qui porte un message très fort. Depuis quelques années, avec toute mon équipe, on a mis des moyens pour être performants, et aujourd’hui nous avons un projet canon à tous les niveaux. On est capable de jouer les premiers rôles. C’est à moi de marquer le but maintenant… Et si j’arrive à marquer, le coup de projecteur sera dingue pour LinkedOut et pour l’Inclusion en général. Je suis bien conscient que ça peut avoir un vrai impact. On va parler de nous, c’est super. J’ai donc une responsabilité en tant que sportif pour leur donner ça… et c’est ce qui m’anime. La course au changement, c’est maintenant ! »

Quelle relation as-tu avec les candidats LinkedOut ?
« On a déjà vécu des moments très forts ensemble. Croiser le chemin de ces personnes-là, ça pique un peu, forcément ! C’est un projet très très riche et c’est ce qui me plait. Il y a un vrai truc qui se passe, ils sont tous hypers fiers de ce bateau qui porte leur message. Tous les candidats vont suivre cette régate planétaire, et l’engagement que je vais y mettre ! Est-ce que ça peut les aider à rebondir ? Je sais que ça va être dur, intense pour moi… peut être que ça peut leur donner de l’énergie, de la motivation. Cette course fait rêver beaucoup de monde, et je suis heureux de pouvoir leur apporter ça. J’espère vraiment que les 80 candidats de cette promotion Vendée Globe trouveront du travail. Aidons-les ! »

Thomas Ruyant prendra le départ de son deuxième Vendée Globe le 8 novembre aux Sables d’Olonne. Le skipper nordiste s’est donné deux objectifs sur ce Tour du Monde en solitaire et sans escale : performer et mettre son engagement au service de l’Inclusion professionnelle des personnes isolées. ■ LinkedOut, c’est le réseau pro pour ceux […]

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Max Sorel, première !

Maxime Sorel à bord de l’IMOCA V and B – Mayenne à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020, Concarneau le 4 mai 2020, Photo © Jean-Marie LIOT

UN PREMIER VENDÉE GLOBE, UNE AVENTURE DE DINGUE

Nouveau venu parmi les skippers en lice pour le Vendée Globe, Maxime n’a pas froid aux yeux. A peine 2 ans d’Imoca dans son sillon, le jeune skipper va vivre pour la toute première fois la plus belle course à la voile en solitaire, traverser tous les océans et connaître tous les décalages horaires, pendant environ 85 jours. Comme plus de la moitié des skippers de cette 9ème édition du Vendée Globe, Maxime Sorel est un bizuth. Il a déjà fait des transatlantiques. A plusieurs et en solo. Mais un tour du monde en solitaire et sans assistance, jamais. Terrifiant, vous avez dit ? Pas pour celui qui navigue depuis toujours et qui a la mer dans le sang. Quand on lui demande comment il appréhende ce premier Tour du monde en solitaire et sans escale, il n’a qu’une réponse : « Bien, super bien ! ». Et précise : « Je prends beaucoup de plaisir à le préparer. On a imaginé tous les scénarios possibles avec l’équipe technique. On a beaucoup étudié les mers du Sud avec ses grosses dépressions. Ma plus grande appréhension est de prendre des prunes dans le Sud. Mais j’ai tout autant envie d’y aller ! ».

« Le départ du Vendée Globe, m’a beaucoup marqué, avec beaucoup de skippers en sanglots on ne sait pas si c’est de peur ou de joie. C’est fort, il faut être prêt à vivre cela, toute cette énergie que le public donne. La transition entre le célèbre chenal et le départ de la course est vraiment courte. Enfin on enfile son ciré et on passe en mode course. J’ai des souvenirs des écluses sur la Route du Rhum c’était déjà un truc de dingue… alors le Vendée Globe…. ! Evidemment ça me donne envie d’y être mais il faut réussir à prendre du recul sur ce qui va arriver. Et en même temps j’ai envie d’être capable d’accueillir ce qui m’arrive. » rendez-vous le 08 novembre 2020 aux Sables d’Olonne pour le départ de cette grande et belle aventure.

INTERVIEW « PREMIÈRE FOIS » !

  • Premier bateau ? One Design 747, un monocoque de 7m47
  • Première fois sur l’eau ? On habitait à Cancale, alors j’y suis allé super jeune, en famille
  • Première course ? Je débute la voile à 8 ans et à 9 ans je fais une régate à Cancale en Optimist. J’étais à l’école de voile de Port Mer.
  • Première victoire ? en Optimist !
  • Premier sport ? J’en ai fait plein ! Le premier devait être le judo
  • Premier de la classe ? Plutôt « assez moyen mais avec de bonnes facultés »
  • Premier travail : ingénieur en génie civil en 2010 pendant 6 ans
  • Première personne dans ton Team ? mon frère Jérémy, embauché fin 2018
  • Première fois en IMOCA ? Juin 2018, à bord de Souffle du Nord qui est devenu depuis V and B – Mayenne. Je l’ai convoyé entre Monaco et Alicante avec Thomas Ruyant. J’ai tout de suite eu des sensations de dingues et des bonnes ondes avec ce bateau.
  • Premier geste sportif le matin ? En fait je prends un top petit dej : fruits frais, thé vert, granola, yaourt de brebis, baies de goji.

Molécule s’attaque au Vendée Globe

Après ses dernières aventures en Arctique ou sur la vague géante de Nazaré, l’artiste Molécule s’associe au navigateur Thomas Ruyant pour son nouveau projet. Il signe une installation artistique autonome et radicale sur l’un des bateaux les plus rapides au monde qui sera au départ du prochain Vendée Globe – tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance – le 8 novembre prochain.
LinkedOut, un bateau pas comme les autres
Le voilier à foils dernière génération – telle une sonde envoyée dans l’espace – s’élancera à travers les océans et captera une matière sonore et visuelle inédite grâce à un dispositif unique : 16 micros, 13 caméras fixes qui capteront de jour comme de nuit l’aventure de Thomas Ruyant affrontant les éléments.
Un projet mystérieux qui se dévoilera dans le temps
Du son, des images, de la musique et de nombreuses navigations en solo avec Thomas Ruyant… De cette matière, de ce vécu, Molécule garde encore tous les secrets. Comme à son habitude, il est certain qu’il nous apportera une oeuvre artistique sensible et singulière sur l’un des plus grands défi sportif, humain et technologique de notre temps. Une immersion au coeur des éléments avec le son comme guide, dans un seul but : être au plus près des sensations extrêmes du navigateur et révéler la beauté foudroyante des entrailles de l’océan.

Affaire à suivre…

Etre rapide plus longtemps !

Le stage d’entrainement organisé au large de Port La Forêt la semaine passée pour un certain nombre de voiliers de la Classe Imoca a été, pour Thomas Ruyant et son équipe de TR Racing, l’occasion de tester dans des conditions de vent et de mer variées, la version deux des foils destinés à équiper LinkedOut durant le Vendée Globe. Thomas Ruyant, en faux solo, accompagné de son média man Pierre Bouras et d’Antoine Koch, concepteur avec le cabinet de Guillaume Verdier de ces nouveaux appendices porteurs, a, en quelques jours, franchi un nouveau palier dans la fiabilisation et la stabilisation de sa navigation en mode « volant ». LinkedOut démarre plus tôt son mode « aérien », le conserve plus longtemps et ceci, dans les « ranges » de vent majoritairement attendu autour de la planète. Le plan Verdier lancé en 2019 poursuit sur un tempo élevé son optimisation. Le skipper nordiste et son équipe s’approchent à grand pas du niveau de performance espéré, et s’installent en toute sérénité dans le compte à rebours vers la date fatidique du départ du Vendée Globe, le 8 novembre prochain.

Stabilité, le maitre mot !

« Nos nouveaux foils dénommés V.2 sont plus longs, plus épais mais aussi plus simples à construire que la première version » explique Antoine Koch, ingénieur naval, navigateur, impliqué au sein de TR Racing dans le développement des voiles et des appendices. « Ce deuxième jeu de foils était programmé dès le départ, car l’importance de ces appendices porteurs sur les Imoca dernière génération est telle, qu’il est inconcevable de ne pas disposer d’un jeu de rechange. Et quitte à construire un second jeu, autant l’optimiser en gommant les faiblesses de la version 1. Cette première version était performante à certains moments, mais « décrochait » beaucoup, c’est à dire que le bateau devenait instable, sujet à des arrêts buffets dans les vagues, créant un niveau d’exigence et d’inconfort difficile à supporter dans la durée. Notre seconde version nous fait incontestablement gagner en stabilité.” 

Un test grandeur nature

Durant un peu plus de 48 heures, LinkedOut a pu de nouveau se confronter au meilleur de la concurrence, dans des conditions de vent soutenues et variées, idéales pour pousser les tests d’efficacité des nouveaux foils du voilier aux couleurs de la course au changement. « On décolle beaucoup plus tôt qu’auparavant, et que beaucoup de nos concurrents directs » poursuit Antoine. “Par 15 à 20 noeuds de vent, sur mer plate, l’effet turbo est phénoménal. Le bateau s’est montré ultra rapide aux allures de reaching, par 15 à 25 noeuds de vent. Thomas a parfaitement géré la prise en main des foils, avec calme et méthode. Ses trajectoires étaient limpides et sa stratégie excellente. Nous avons pu naviguer dans des conditions nouvelles pour le bateau, jusqu’à 45 noeuds de vent au portant. Cette brise très instable en force, qui chutait parfois à moins de 15 noeuds, a rendu difficile de trouver la bonne combinaison de voiles. Mais ce fut très instructif et en découvrant le bateau dans ces conditions soutenues, on a identifié quelques points d’amélioration au niveau du jeu de voile.”

Des choix d’attaquants !

En résumé, LinkedOut n’est pas devenu plus confortable. Il tape encore beaucoup mais son vol est plus linéaire, plus stable, avec beaucoup moins de décrochage et donc une vitesse moyenne élevée que l’on conserve plus longtemps. Idéal pour les longues distances. “La difficulté, mais elle est commune à tous les foilers, c’est de lever le pied, de ralentir pour aller dormir. » précise Antoine. « Il va falloir s’habituer à vivre longtemps à très haute vitesse. Je pense là à la descente de l’Atlantique, qui sera cruciale durant ce Vendée Globe. Grâce à nos choix pertinents de voile, LinkedOut est performant à toutes les allures, sauf peut-être dans le tout petit temps où nos foils et notre large carène nous pénaliseront. Mais sur un Vendée Globe, c’est une configuration rarement rencontrée. Ce n’est de toute façon ni le temps du bateau, ni celui de Thomas, Ministe dans l’âme et dingue de vitesse. Nous avons fait des choix d’attaquants ! Enfin, nous avons fait un gros travail sur la fiabilisation des systèmes électroniques et informatiques embarqués. Les chocs, l’humidité permanente, les vibrations, la vitesse sont des paramètres à maitriser. Mais cela est vrai pour tous les bateaux.”

All Purpose et Adrien Hardy, pour des voiles plus durables !

Adrien Hardy, auteur d’une belle deuxième place sur la troisième étape de la Solitaire du Figaro mercredi à Saint-Nazaire, actuellement quatrième au classement général avant le départ du dernier acte samedi, marin émérite, viscéralement attaché à la protection de l’environnement, navigue actuellement à bord de son Figaro Bénéteau 3 « Océan Attitude » avec une grand-voile composée en partie de lin et conçu par la voilerie All Purpose.

Adrien Hardy : « On ne peut pas toujours repousser nos engagements environnementaux à demain. A un moment donné, il faut passer à l’acte. All Purpose partage ces valeurs et m’a proposé une voile innovante. Je dispose, depuis le départ de la Solitaire, d’une grand-voile qui dispose de 35% de fibres de lin, le reste est du dyneema. J’ai pris un réel risque avant le départ car cette grand-voile n’était pas encore totalement validée en termes de performance pure. Je dois dire aujourd’hui que je ne regrette pas. Le développement n’en est qu’au début mais c’est très prometteur ! »

Fred Moreau, responsable commercial d’All Purpose : « Depuis plusieurs mois, nous avons la conviction qu’il est nécessaire d’avancer sur le sujet de l’impact environnemental de nos voiles. Avec CLM, nous avons cherché un moyen d’intégrer des fibres naturelles dans la membrane. Nous avons fait le choix de remplacer certaines fibres synthétiques par du Lin qui a des caractéristiques de mise en oeuvre proches. Nous connaissions l’engagement d’Adrien et sa volonté de bouger les lignes. Nous lui avons proposé de lui mettre à disposition une grand-voile expérimentale. Nous savions qu’Adrien serait prêt à prendre le risque mais serait sans concession sur la performance. Les premiers retours qu’il nous fait nous permettent d’entrevoir la suite à donner à cette expérience pleine de promesses. Je tiens à remercier Adrien pour son engagement. C’est grâce à des personnes comme lui qu’on réussira à faire évoluer les mentalités. La grand-voile d’Adrien est une première étape dans nos recherches. Nous planchons sur des concepts qui incorporeront beaucoup plus de fibres naturelles et de composants biosourcés. »

 

 

Quelques belles retombées ces derniers jours :

https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-sport/esprit-sport-13-septembre-2020?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0

https://www.6play.fr/le-1945-p_1058/19-45-du-dimanche-13-septembre-c_12717043?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0

https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-c-est-bon-signe-qu-on-me-classe-parmi-les-favoris-c72b849e-f0ee-11ea-9e81-ea48d8449d9c

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/solitaire-du-figaro-alexis-loison-il-faut-se-mefier-de-tout-le-monde-6962077

https://www.parismatch.com/Actu/Sport/Maxime-Sorel-Le-bizuth-du-Vendee-Globe-1691627

https://www.meretmarine.com/fr/content/le-belem-reprendra-la-mer-demain-apres-des-mois-de-confinement

https://www.20minutes.fr/societe/2856295-20200909-comment-linkedout-permet-retour-emploi-contre-vents-marees

 

 

Quelques belles retombées ces derniers jours : https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-sport/esprit-sport-13-septembre-2020?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0 https://www.6play.fr/le-1945-p_1058/19-45-du-dimanche-13-septembre-c_12717043?fbclid=IwAR2HBnX5TKckyBpXU0FNdS6s39JCOjPzqtAMtXJtn6nd_Y2nRYeK-ES1Yo0 https://voilesetvoiliers.ouest-france.fr/course-au-large/vendee-globe/vendee-globe-thomas-ruyant-c-est-bon-signe-qu-on-me-classe-parmi-les-favoris-c72b849e-f0ee-11ea-9e81-ea48d8449d9c https://www.ouest-france.fr/sport/voile/solitaire-du-figaro-alexis-loison-il-faut-se-mefier-de-tout-le-monde-6962077 https://www.parismatch.com/Actu/Sport/Maxime-Sorel-Le-bizuth-du-Vendee-Globe-1691627 https://www.meretmarine.com/fr/content/le-belem-reprendra-la-mer-demain-apres-des-mois-de-confinement https://www.20minutes.fr/societe/2856295-20200909-comment-linkedout-permet-retour-emploi-contre-vents-marees    

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La rentrée LinkedOut – Vendée Globe

C’est la rentrée pour toute l’équipe de LinkedOut – Vendée Globe. Son objectif, à travers le tour du Monde du navigateur Thomas Ruyant, est de continuer à insérer le plus grand nombre de personnes en précarité grâce à son réseau professionnel et novateur www.linkedout.fr et d’instiguer une course au changement en faveur de l’Inclusion en fédérant un maximum d’entreprises.

>> Une promotion de 80 candidats sera présentée très prochainement sur la plateforme

>> Une partie de cette promotion se rendra à Lorient le 9 septembre afin de rencontrer Thomas Ruyant. Ce dernier, troisième de la Vendée – Arctique – Les Sables, participera au Défi Azimut du 9 au 13 septembre et sera au départ du Vendée Globe le 8 novembre à bord de LinkedOut (invitation presse ci-dessous pour le 9)

>> Les 80 personnes en précarité sont accompagnées par des coachs dans leurs recherches d’emploi. Quelques entreprises sont déjà sur les rangs afin d’embaucher les nouveaux profils

En attendant, zoom sur Anaïs, candidate LinkedOut :

Sa mère vit en Vendée. Inéluctablement, Anaïs connaît le Vendée Globe et va suivre avec passion le tour du Monde en solitaire 2020 car le voilier LinkedOut, skippé par Thomas Ruyant, va la représenter ainsi que toutes les personnes en précarité qui recherchent un emploi. « Je vais être de tout cœur avec lui. Je trouve ça génial d’avoir un voilier aux couleurs de LinkedOut sur cette grande épreuve. J’espère que sa médiatisation va permettre à beaucoup d’entre nous de trouver un travail. Je trouve que l’idée du Vendée Globe de LinkedOut peut apporter beaucoup de choses et c’est une forme de partenariat différente. LinkedOut n’est pas un produit mais une belle cause au service de l’Inclusion. » Témoignage…

Elle a 25 ans. Comme de nombreux profils présentés sur la plateforme LinkedOut, Anaïs n’a pas eu un parcours facile et cherche depuis quelques années ardemment un job afin d’épouser une vie normale. « Je suis née en Eure et Loire non loin de Dreux. Ma scolarité a été difficile. J’ai arrêté l’école à 17 ans. J’ai rencontré mon conjoint à 18 ans et nous sommes partis dans le 91 chez ses parents. J’ai enchaîné alors les formations rénumérées, les stages dans la vente, mais je n’ai jamais réussi vraiment à m’insérer. Et puis je suis tombée enceinte, pour mon plus grand plaisir, à 21 ans. Au bout de deux mois de grossesse, mon beau-père nous a mis à la porte et nous nous sommes retrouvés à la rue. Je suis restée jusqu’à mes 8 mois de grossesse sans domicile, dans des squats… Médecin du Monde m’a alors repéré et nous a trouvé un hôtel. Trois semaines après, j’ai accouché d’une petite Irina. Hélas, à cause d’une vieille affaire, mon conjoint a été emprisonné. Je me suis retrouvée seule. On voulait me retirer ma fille. Une amie, une très bonne amie, a décidé de me loger en co-location. Depuis, mon homme est sorti et nous vivons voilà maintenant depuis 3 ans dans un hôtel social. J’ai toujours cherché du travail mais ma situation n’était pas très convaincante auprès de futurs employeurs. On m’a présenté Entourage puis LinkedOut. Je suis très, très heureuse de faire partie des profils qui sont poussés sur LinkedOut.fr. Je crois en moi et ma capacité à séduire une entreprise et, peu à peu, retrouver une certaine forme de dignité. »  

L’expérience et l’envie : deux atouts majeurs pour Alexis Loison

Alexis Loison, skipper du Figaro 3 RŽgion Normandie, ˆ lÕentrainement avant sa participation ˆ la Solitaire Hurgo Le Figaro 2019, le 25 mai 2019, photo © Jean-Marie LIOT

La Solitaire du Figaro arrive à grands pas. C’est en effet dans moins d’une semaine que le coup d’envoi de l’épreuve sera donné. Au programme : trois étapes de 500 milles et plus, puis un run de 24 heures entre Saint-Quay-Portrieux, Dunkerque et Saint-Nazaire. Un menu à la fois complet et technique. Truffé de pièges aussi. Dans ce contexte, qui succèdera cette année à Yoann Richomme, le tenant du titre ? Les pronostics sont ouverts mais restent hasardeux puisqu’une nouvelle fois, plus de la moitié de la flotte peut prétendre à la victoire. Pour ce qui le concerne, Alexis Loison est d’ores et déjà fin prêt à en découdre. Le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de la Région Normandie, qui s’apprête à participer à l’épreuve pour la 15e fois, aborde en effet cette 51e édition avec un maximum de fraîcheur et d’envie. Longtemps éloigné des plans d’eau ces derniers mois, d’une part, en raison de la période de confinement liée à la crise sanitaire et, d’autre part, à cause d’une intervention chirurgicale au genou subie début juin, le Cherbourgeois est regonflé à bloc et il espère bien réussir à se hisser sur le podium de la course dont il est toujours passé si près, en particulier l’an dernier.

« On attaque la dernière droite ! », se réjouit Alexis Loison. Lui qui a dû faire l’impasse sur la Solo Maître CoQ et la Solo Guy Cotten pour laisser le temps à son genou de se remettre, ne cache pas son impatience de s’aligner au départ de la Solitaire du Figaro, la course phare du Championnat de France Elite de Course au Large. « Je me serai évidemment bien passé de cette histoire de blessure mais c’est comme ça. Un coup de pas de chance. Le positif, c’est que le fait de ne pas avoir beaucoup navigué cette année booste mon envie. Je ne sais pas ce que ça va donner mais je pars clairement avec le même objectif que je m’étais fixé au départ », détaille le skipper Région Normandie. Un mal pour un bien ? Dans tous les cas, le Cherbourgeois a décidé de ne pas se mettre trop de pression sur les épaules. « La Solitaire réserve toujours plein de surprises. C’est toujours très compliqué de faire des pronostics et cela reste vrai pour cette édition. Quoi qu’il en soit, je vais faire de mon mieux. Je suis en forme, mon bateau est prêt et j’ai de belles voiles », souligne le marin qui a pu constater, lors de ses derniers entraînements à Port-la-Forêt, qu’il avait la vitesse. « J’ai réalisé différents speed-tests avec des gars comme Fred Duthil, Pierre Leboucher ou encore Tom Laperche, qui sont de bonnes références et j’ai pu voir que j’étais bien dans le match », précise le Normand.

Ne pas sous-estimer les difficultés

Cinquième de la dernière édition, Alexis Loison espère légitimement réussir à se hisser sur le podium cette année. « L’an passé, il m’a maqué un truc. Cela fait un an que je ressasse et que j’essaie de corriger des choses pour parvenir à faire mieux », relate le navigateur qui a terminé à sept reprises dans le Top 10 de l’épreuve depuis 2012 et qui aimerait naturellement bien faire partie du tiercé gagnant. « Je sais que j’ai quelques atouts. De plus, le parcours de cette 51e édition me plaît bien », avoue-t-il. De fait, le tracé va les mener, lui et ses adversaires, du côté des célèbres phares du Fastnet et de Wolf Rock avec, à la clé, avec plusieurs traversées de la Manche, des contournements de rails, puis des cailloux et du courant en pagaille. « J’aime régater en Manche. C’est mon terrain de jeu de prédilection mais je sais aussi qu’il est très piégeur. Être du coin n’est certainement pas synonyme d’avantage », assure Alexis qui ne minimise pas les difficultés techniques qui vont jalonner les quatre étapes, en particulier la troisième longue de 504 milles entre Saint-Quay-Portrieux et Dunkerque. « Cette dernière promet de potentiels gros retournements de situations avec les passages d’énormes barrières telles que le raz de Sein, le raz Blanchard ou Barfleur, entre autres. Je pense qu’elle peut vraiment faire mal. En tous les cas, sur le papier, elle me paraît redoutable », termine Alexis Loison dont les premiers atouts seront indiscutablement l’expérience et l’envie.