Direction Ushuaïa pour Perrine Laffont

Avec l’Equipe de France de ski de bosses, Perrine Laffont prendra la direction de l’Argentine et de la station d’Ushuaïa le 14 septembre pour trois semaines d’entraînement sur les skis.

« Le staff de l’Equipe de France a décidé de mettre le cap sur l’Argentine » déclare Perrine. « Cela va être une première pour moi. J’ai hâte de rechausser les skis et de découvrir de nouvelles conditions d’entraînement. Le spot est à 400 mètres d’altitude et quasi au bord de la mer. Cela doit être spécial. On sera la seule équipe de ski de bosses sur place ce qui va nous permettre de préparer une piste à notre image et en fonction de nos objectifs. »

Perrine est en grande forme et vient de passer un été particulièrement studieux avec ses nouveaux entraîneurs et ses acolytes de la team France. « Notre préparation a été évidemment assez différente que les autres années car nous avons de nouveaux encadrants. Nous nous sommes particulièrement concentrés, au-delà de la préparation de fond en salle et à l’extérieur, sur les acrobaties à Annemasse en faisant du water jump ou encore à Antibes. » L’Equipe de France de Trampoline a en effet accueilli le groupe France dans le sud. « Ce stage d’une semaine a été l’occasion de changer quelques repères dans les airs, de changer d’atmosphère. J’ai senti une vraie progression à ce sujet au fil de l’été. Il va falloir que j‘applique désormais ces travaux d’acrobatie sur une piste ».

La skieuse ariégeoise a rendez-vous avec la compétition et la Coupe du Monde début décembre à Ruka.

François Jambou dans les starting-blocks

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Le vainqueur de la Mini Transat 2019 dans la catégorie des prototypes, même s’il n’a pas encore beaucoup navigué sur son Class40 « A l’aveugle », met les bouchées double en cette rentrée afin d’être totalement prêt pour le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 6 novembre. Le navigateur concarnois, entre quelques navigations avec des non-voyants et en collaboration avec l’association UNADEV et le projet Cécivoile, sera au départ de la 40′ Malouine Lamotte du 15 au 18 septembre.

« Cette compétition va me permettre d’avancer dans ma préparation » déclare François hyper motivé. « L’idée est de valider tout ce que nous avons fait en chantier sur mon vieux Mach40. Je pense aux systèmes électriques et électroniques mais aussi à l’appréhension de notre nouveau jeu de voiles. Lors de cette épreuve, je vais naviguer seul sur un long parcours et avec des non-voyants dont Nicolas Rondouin, récent Champion d’Europe Blind Sailing à Sciez en Haute-Savoie et Alexandre Le Gallais, mon armateur, lors de parcours côtiers. »

François, par la suite, enchaînera les navigations d’entraînement au départ de Concarneau afin de progresser. « Je ne veux rien à avoir à me reprocher en termes de préparation lorsque l’on sera à Saint-Malo début novembre. Nous avons un projet modeste mais nous sommes très consciencieux afin de ne rien laisser au hasard. »

L’objectif de François est de faire une belle trajectoire entre Saint-Malo et la Guadeloupe, terminer la transat et se donner les moyens d’être dans le coup. « Il est clair que sur 54 Class40 au départ de la Route du Rhum quasi la moitié sera des voiliers neufs bien plus rapides que mon Class 40 notamment au vent de travers mais je dispose d’atouts dans le petit temps, le médium et nous pouvons imaginer quelques scénarios où j’ai mes chances de bien faire. »

Les prise de quart ont débuté au sein de la famille Jambou. « Nous avons accueilli un petit Gabriel il y a deux mois. Je travaille donc mes réveils et des micro-siestes ce qui va me servir en mer » sourit François.

François, avec Alexandre Le Gallais, continue par ailleurs à proposer des navigations aux non-voyants afin de leur faire découvrir la pratique de la voile et quelques techniques spécifiquement adaptées comme les penons électroniques de Michel Desjoyeaux. « C’est un réel plaisir de naviguer avec des non-voyants. Je suis bluffé par leur capacité à comprendre le fonctionnement d’un bateau et même des subtilités aux réglages. Je compte d’ailleurs le plus souvent possible lors de la Route du Rhum me mettre en situation et envoyer à terre des vidéos permettant de découvrir la voile d’une autre façon « A l’aveugle » conclut le champion qui est toujours à la recherche de partenaires complémentaires.

Le Belem de retour en France !

Le trois-mâts soutenu par les Caisses d’Epargne sera de retour en France vendredi après un périple estival dans le grand nord. Il arrivera à Dieppe en fin de matinée et repartira de Normandie le 13 septembre. Il sera ensuite du 16 au 20 septembre à Calais en Hauts-de-France pour les journées du patrimoine. Des visites ouvertes à tous sont prévues les 17 et 18 septembre de 10h à 18h00 dans la cité des six bourgeois. Mathieu Combot, commandant du Belem, revient sur les navigations de cet été en Norvège, aux îles Féroé, en Ecosse et en Irlande…

« Je n’étais pas à bord au mois de juillet mais Aymeric Gibet, l’autre capitaine du Belem, m’a raconté l’extraordinaire visite des fjords norvégiens. Ils y ont navigué sous voiles de nuit : un souvenir inoubliable pour nos passagers. J’ai pris le commandement du Belem en août et je dois dire que le voyage a été fabuleux. Le Belem n’avait jamais été aux îles Féroé ni autant au Nord ! Cet archipel est vraiment beau et sauvage, voire hostile. Nous avons croisé beaucoup d’îlots inhabités et, malgré une météo très changeante, nous avons réussi à être très souvent sous voiles, empruntant des passages de navigation étroits. Notre équipage était accompagné de stagiaires aguerris au Belem, dont la moitié d’habitués – nos fameux  « récidivistes » – fiers d’amener le bateau aussi loin. Je tiens à les remercier car ils sont un véritable moteur pour nous en mer et plus largement pour la Fondation Belem. Ensuite, nous avons été en Ecosse jusqu’à l’île de Man. Nous avons réussi à nous enfoncer dans les terres  : le spectacle était au rendez-vous, tout comme d’ailleurs lors de nos navigations irlandaises. Cet été restera dans les mémoires de l’équipage. »

Dense été pour Emilien Jacquelin

C’est le moins que l’on puisse dire, les mois de juillet et août ont été intenses pour le biathlète Emilien Jacquelin. L’isérois a enchaîné les entraînements à haute dose afin de préparer sa future saison et la Coupe du Monde de biathlon qui débutera fin novembre. Il prendra part ce week-end au Martin Fourcade Nordic Festival* afin de continuer à progresser et retrouver le public français.

A LIRE : https://mailchi.mp/adb51b0eedd1/dense-t-pour-emilien-jacquelin-presse?e=e91856d29d



                    
                

Théo de Ramecourt intègre la team Banque Populaire du Nord

Il est le Champion du Monde en titre de kitefoil. Théo de Ramecourt, originaire de Cayeux-sur-Mer dans la Somme, longtemps valenciennois, 24 ans, rejoint l’équipe sportive de la Banque Populaire du Nord qui comprend déjà les athlètes de haut niveau Erika Sauzeau (para-aviron), Anaïs Mai Desjardin (kitefoil) et Maxime Beaumont (kayak).  L’objectif de Théo, comme pour ses camarades de la Banque Populaire du Nord, est les Jeux Olympiques de Paris 2024.

« Je suis ravi d’intégrer l’équipe de la Banque Populaire du Nord » déclare Théo. « C’est génial d’avoir le soutien d’une institution comme la Banque Populaire car c’est la banque de la voile. Comme beaucoup de licenciés à la Fédération Française de Voile, je connais la Banque Populaire car elle est un appui majeur, depuis des années, de la voile fédérale. C’est encore mieux de l’avoir en partenaire individuel et c’est une satisfaction d’avoir un partenaire qui croit en mon projet olympique et qui connaît déjà ma discipline. Au-delà de l’aide financière, la team Banque Populaire du Nord sera un véritable apport mental dans ma quête sportive. »

Hélène Madar, Directrice Générale de la Banque Populaire du Nord « Nous souhaitons la bienvenue à Théo au sein de notre équipe de sportifs qui préparent la grande échéance de Paris 2024. Théo nous a tout de suite plu. Le kitesurf est très pratiqué dans notre région et la Banque Populaire du Nord est attachée aux sports d’eau. De plus, Théo est un grand sportif des Hauts-de-France qui a réussi à conjuguer sa carrière en kitefoil et les études. Il est aujourd’hui l’un des meilleurs au Monde dans sa discipline et a toutes les chances de réussir de nouvelles grandes performances dans les années qui viennent. Bon vent Théo avec la Banque Populaire du Nord ! »

Qui est Théo de Ramecourt ?

Théo est né à Cayeux-sur-Mer. Son père est commercial dans l’industrie et sa mère orthophoniste. Ses parents décident assez vite de déménager tout en gardant la maison familiale dans la Somme, à proximité de la mer. Cap sur Valenciennes dans le Nord. Théo apprend, dans un premier temps, la voile sur l’étang du Vignobles, un plan d’eau intérieur important des Hauts-de-France.

« Je suis un produit de la Fédération Française de Voile. J’ai d’abord fait de l’Optimist puis de la planche à voile et du catamaran à Valenciennes » explique Théo. « Je passais aussi mes week-ends et mes vacances à Cayeux où je pratiquais. » Les Ramecourt décident ensuite de revenir à Cayeux. « J’avais 13 ans. Des amis de mes parents ont monté une école de kite à Cayeux. Je teste le support et c’est une révélation. J’ai trouvé ça cool, rapide, facile à manœuvrer et à transporter. Je deviens accroc. »

Au début Théo pratique le kite pour s’amuser. « J’ai compris qu’il y avait moyen de faire du kite pour gagner assez vite tout de même. La logique de compétition m’a beaucoup plu et j’ai vite atteint les milieux de classement sur le Engie Kite Tour. » En parallèle, Théo étudie évidemment. « Dès ma quatrième, je suis interne à Solesmes puis à Montalembert à Doullens. En première, c’est le grand saut et j’intègre un sport étude à Hyères avec, à l’époque, la seule section de kitesurf en France ».

Bac S en poche, Théo poursuit le sport de haut niveau et les études. Il obtient un master d’océanographie en physique et valide un diplôme universitaire. 2ème du Championnat du Monde Junior en 2014, Théo enchaîne les bons résultats et se met au foil dès que la spécialité apparait en 2015. « J’effectue beaucoup de recherche et développement avec mes partenaires Flysurfer et Levitaz. Toute cette partie m’a toujours intéressé. J’avais une petite avance au niveau du matériel par rapport à mes adversaires que j’essaie de garder encore aujourd’hui. »

En 2020, Théo décroche le titre de Champion d’Europe kitefoil aux Canaries. L’année d’après, il s’offre le titre de Champion du Monde en Sardaigne. Le champion nordiste est dans une superbe dynamique malgré l’énorme concurrence en France (il y aura un seul ticket pour Paris 2024), et s’alignera mi-octobre à Cagliari sur les lignes de départ du Mondial pour défendre son titre et marquer les esprits. « Je rêve de Paris 2024. On évoluera en France à Marseille. Je fais tout pour y être en gardant mon esprit de passionné et en m’investissant à fond vers ce but. »

A propos de la Banque Populaire du Nord

Dans la continuité de l’engagement premium du groupe BPCE avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Banque Populaire du Nord s’associe à ce grand défi et a initié un programme de soutien de sportifs dès 2020.

Également partenaire historique du monde de la voile, la Banque Populaire du Nord et sa marque Crédit maritime ont donc constitué une équipe de quatre sportifs réunis autour de deux points communs : la pratique d’un sport nautique et la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

La Banque Populaire du Nord accompagne ainsi Anaïs-Mai Desjardins en kitefoil, Erika Sauzeau en para aviron, Maxime Beaumont en kayak et Théo de Ramecourt en kitefoil.

Elle soutient également le club ASL canöé-kayak Grand Arras, une structure qui favorise la pratique inclusive du sport, promeut les valeurs positives du sport et regorge ainsi de jeunes talents.

Anaïs Mai Desjardins en quelques lignes : 21 ans, dunkerquoise, Vice-championne de France 2021 en kitefoil catégorie senior, Championne de France Espoirs kitefoil 2019, championne d’Europe Junior Kitefoil 2018, championne du Monde de Kitesurf 2017 – « tour mondial Kitefoil Goldcup », Championne d’Europe U19 en Kitefoil, étudiante en 4ème année de Médecine à Lille.

Erika Sauzeau en quelques lignes : 40 ans, mère de jumeaux, membre de l’armée des champions, originaire de Beauval dans la Somme, picarde affirmée, Erika a terminé troisième des Jeux Paralympiques de Tokyo fin août 2021 en aviron, dans la catégorie PR3 qui concerne les athlètes ayant des problèmes aux membres inférieurs.

Maxime Beaumont en quelques lignes : 40 ans, boulonnais, kayakiste, 3 participations olympiques, Vice-champion olympique 2016, 4 médailles mondiales, 6 médailles européennes dont un titre en 2019, 18 médailles en coupe du monde dont le bronze en 2022, 17 titres de champion de France, 9ème en K1 200m des Jeux de Tokyo.

Théo de Ramecourt en quelques lignes : 24 ans, originaire de Cayeux-sur-Mer, Champion du Monde de kitefoil 2021, Champion d’Europe de kitefoil 2020, dans le top 10 Mondial depuis 2018. Théo vise Paris 2024. Sa discipline sera pour la première fois Olympique.

Le club ASL Canoë Kayak Grand Arras est l’un des grands clubs français de canoë et de kayak. Il a été fondé en 1966. En 2020, il a remporté son 30e titre de Champion de France des clubs et est le club le plus titré en nombre de médailles individuelles avec 20 médailles d’or, 15 en argent et 19 en bronze. Il compte 340 adhérents et 1700 licenciés parmi lesquels 19 sportifs faisant partie de la liste ministérielle des athlètes de haut niveau.

La Fondation pour le Pacte de Performance

La team Banque Populaire du Nord est soutenue par l’intermédiaire de la Fondation pour le Pacte de Performance qui a pour mission principale de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, à travers des actions innovantes et reproductibles visant à soutenir, développer et faciliter l’insertion sociale et professionnelle dans et par le sport, la prévention de la santé ou encore la promotion du sport pour les personnes en situation d’handicap. La Fondation du Sport Français, Fondation Henri Sérandour est reconnue d’utilité publique.

L’ambition de la Banque Populaire du Nord à travers ces partenariats : 

L’ambition de la Banque Populaire du Nord est d’aider à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans toutes ses composantes :
• la réussite sportive,
• la dimension éducative et solidaire,
• la réussite économique.
Pour la Banque Populaire du Nord cette ambition se traduit par :
• l’accompagnement de sportifs préparant les Jeux de Paris 2024 ;
• l’accompagnement de structures favorisant la pratique inclusive du sport et le développement de ses valeurs positives ;
• l’accompagnement des acteurs économiques régionaux privés et publics, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités économiques apportées par l’organisation des jeux ;
• la mise en place d’une politique interne de développement de la pratique.

Erika Sauzeau et Maxime Beaumont au TOP !

Deux des athlètes de la team Banque Populaire du Nord ont frappé fort cet été en s’adjugeant de très bons résultats sportifs.

Erika Sauzeau, originaire de la Somme, accompagnée de Margot Boulet, Jérôme Hamelin, Laurent Cadot et Emilie Acquistapace, a remporté la médaille d’Argent en « para-aviron » quatre barré mixte dans la catégorie PR3 (déficiences physiques et malvoyants) le 14 août dernier à Munich et dans le cadre des championnats européens. La rameuse et ses compères terminent à seulement 17 secondes des vainqueurs britanniques.

De son côté, Maxime Beaumont, accompagné de Guillaume Burger, Quilian Koch et Guillaume Le Floch, décroche, samedi dernier, une magnifique médaille de Bronze à Munich en kayak dans la catégorie Olympique K4 en ligne sur 500 mètres. Cela faisait 12 ans que la France courait après une médaille dans cette discipline et c’est une belle performance pour le boulonnais Maxime Beaumont qui a décidé, à 40 ans, de repartir dans une campagne Olympique en vue de Jeux de Paris.

« Notre équipage a été changé à 50% en début d’année et nous n’avions navigué que 15 jours avant le début de la compétition européenne » déclare Erika. « C’est donc un bon résultat cette médaille d’Argent. Nous avons une grande marge de progression. Il s’agit d’être le plus souvent ensemble sur l’eau, accumuler des bornes, effectuer de bonnes rentrées et sorties d’eau le tout dans de bon timing. Les britanniques ont été forts comme à leur habitude mais nous pouvons les rattraper… On aura 15 jours d’entraînement début septembre avant les Championnats du Monde en République Tchèque du 16 au 26 septembre. »

« Depuis la formation de notre équipage en début d’année, nous avons capitalisé à chaque épreuve. Je pense notamment à notre troisième place en Coupe du Monde et notre sixième lors du Championnat du Monde à Halifax au Canada » indique Maxime Beaumont. « Nous nous disons les choses, nous sommes soudés, nous avançons dans la bonne direction. Cette médaille de Bronze est une première récompense de notre travail en vue des Jeux de Paris. La compétition s’est déroulée avec nos principaux adversaires au niveau mondial ce qui est bon signe. Nous naviguons dans la bonne direction pour la suite. A titre personnel, cette perf me fait du bien alors que j’avais hésité à me relancer dans une campagne Olympique suite à ma déception japonaise. J’enchaîne de suite avec une Super Cup aux Etats-Unis qui se déroulera en solo dès samedi et sur 350 mètres, épreuve dont je suis le tenant du titre et où je vais retrouver pas mal de concurrents qui évoluent en K4. »    

La Banque Populaire du Nord est fière de ces bons résultats estivaux. Elle accompagne actuellement 3 sportifs nordistes de haut niveau qui évoluent dans l’univers de l’eau et qui visent Paris 2024.