Ouverture du Belem aux havrais avant son départ !

Le grand départ du Belem en mer approche à grand pas. Le trois-mâts, son équipage et ses stagiaires embarqués appareilleront le 4 avril à 10h du Havre où le navire s’est refait une beauté cet hiver et en direction de Cherbourg, un premier séjour de navigation de 4 jours très attendu ! D’ici là, la Fondation Belem ouvrira le Belem au grand public les 19 et 20 mars et les 26 et 27 mars pour des visites quai du Cameroun toujours au Havre.

Ces visites payantes se tiendront de 10 à 18 heures ces 4 journées, une nouvelle occasion pour les Havrais, les normands et les touristes de découvrir ce musée flottant et notamment son petit roof qui a été restauré ces derniers mois !

Des visites scolaires seront également proposées la dernière quinzaine de Mars en collaboration avec la ville du Havre.

L’hivernage du Belem au Havre s’est déroulé avec le soutien constant de la ville du Havre, HAROPA PORT et le mécène historique de la fondation Belem, la Caisse d’Epargne Normandie.

En savoir plus, la billeterie : https://www.fondationbelem.com/visiter/visiter-le-belem-billetterie

La visite libre du Belem propose un voyage dans le temps guidé par 20 panneaux répartis sur les trois niveaux du navire et imprimés sur des voiles de bateaux. Un choix de matières respectueux de la nature du monument et de son authenticité. Ces panneaux décrivent l’usage des 17 espaces présentés, tout en rappelant leurs différents rôles et transformations successives. Des panneaux plus techniques expliquent les spécificités du gréement et caractéristiques du navire. Chaque visiteur reçoit un guide de visite très complet et peut interroger l’équipage mobilisé pour partager ses connaissances et sa passion.

Parcours classique :
•      gratuit pour les moins de 6 ans, 4 € de 6 à 12 ans, 8 €
•      Moins de 6 ans : gratuit
•      De 6 à 12 ans : 4 €
•      Plus de 12 ans : 8 €

Amis du Belem : gratuit, sur présentation de la ecard 2022 (envoyée par email)

Les projets de Pierre Le Roy

Victoire de Pierre Le Roy, skipper du Mini 6,50 prototype Teamwork sur la Mini Transat Eurochef 2021 – Saint Francois le 12/11/2021

Pierre Le Roy, grand vainqueur de la Mini Transat 2021 dans la catégorie des voiliers-prototypes, sera bientôt, très bientôt de retour en mer à bord de TeamWork. Le navigateur lillois, météorologue à Météo France dans la vie, a décidé de revenir à la compétition en prolongeant son histoire sur le circuit Mini  à bord de son récent plan Raison qui a fait merveille entre Les Sables d’Olonne et la Guadeloupe à l’automne dernier. Pierre profitera également de cette saison pour construire d’autres projets de course au large, emmagasiner des expériences différentes sur d’autres supports et conseiller certains skippers en météo notamment à l’approche de la Route du Rhum. Il rêve aussi de Vendée Globe !

Retour en Mini

Le marin nordiste, après sa magistrale victoire sur la Mini Transat, a vite repris le chemin du travail chez Météo France à Villeneuve d’Asq (59). Il a aussi savouré sa performance tout en réfléchissant à son avenir au grand large. « Cette victoire a été incroyable. Elle m’a conforté dans mes choix et dans mes méthodes d’appréhension de la compétition à la voile » déclare Pierre. « J’avais décidé avant le départ de la Mini Transat de repartir pour une saison car mon voilier est récent et j’ai envie de profiter de ses capacités. Ce n’est pas souvent dans une vie de marins que l’on navigue sur une telle unité ! »
Il fallait donc ces derniers mois concocter un programme et également se projeter. « L’entreprise TeamWork a été ravie de notre collaboration sur la Mini Transat et a reconduit notre partenariat pour 2022. Je vais participer à la Lorient Plastimo début avril avec mon coach Tanguy Leglatin. J’ai encore une marge de progression. Tanguy va m’aider à franchir un nouveau cap. Je serai ensuite au départ de la Mini en Mai, ma course préférée. » Pierre se présentera par la suite sur Les Sables – Les Açores, l’objectif principal de son année sur le circuit très convoité des Mini 6.50.

Pierre, le conseiller

Entre temps, il continuera certainement à naviguer avec Nils Palmieri, l’autre skipper TeamWork qui évolue en Figaro Bénéteau et avec qui il a enchaîné les sorties cet hiver. De plus, Pierre conseillera un skipper IMOCA en météo cette année et pour la Route du Rhum tout en animant quelques conférences. « Ma passion pour la météo va m’amener naturellement à conseiller certains marins et pourquoi en router. Je vais intervenir aussi dans des conférences dont la thématique est comment les dernières technologies en matière de météo peuvent faire gagner des courses et des entreprises dans leur business ? »

Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire

Et après ? : « Je rêve comme beaucoup du Vendée Globe. Je me fixe comme but d’être au départ de la Route du Rhum 2026 à bord d’un IMOCA tout en ayant déjà construit un projet pour la Transat Jacques Vabre 2025 et en ayant dans le collimateur le Vendée Globe 2028. Mon idée, à l’instar de ce que j’ai fait en Mini est d’apprivoiser un voilier à foil « première génération » et d’y aller étapes par étapes afin de progresser graduellement. Je ne suis pas contre, enfin, d’une première expérience sur ce circuit des voiliers du Vendée Globe dès 2023 et la Transat Jacques Vabre en tant que co-skipper. »

A bon entendeur !

10 ANS

Skippeur Thibaut VAUCHEL-CAMUS du Class 40 de la Fondation ARSEP

Elle a les yeux qui pétillent. Elle vient de naviguer en baie de Fort-de-France à bord de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP. Elle est atteinte de la Sclérose En Plaques, comme 120 000 autres patients en France. Thibaut Vauchel-Camus a profité de l’arrivée de la Transat Jacques Vabre pour inviter des personnes atteintes de la SEP à bord de son bolide. Le trimaran vole littéralement sur l’eau. Il pointe au-delà des 30 nœuds. Les invités sont heureux. Ils sont à bord de leur “voilier-ambassadeur”, aux couleurs de la Fondation ARSEP dédiée à la recherche médicale afin de lutter contre cette « foutue » maladie, toujours incurable.

Cette année, le Défi Voile Solidaires En Peloton, instigué par Thibaut et Victorien Erussard, fête ses 10 ans et continue, avec l’aide de ses mécènes, sa mission sportive et solidaire avec pour but d’améliorer la vie des patients atteints de la Sclérose En Plaques par la pratique du sport et le rêve qu’apporte la course au grand large

« Il existe de nombreuses allégories entre la vie de marin et celle des patients. En mer, je lutte contre les éléments, je dois faire face à une météo changeante, à des coups de baston, à des accalmies qui mettent le moral à rude épreuve. En revanche, et à la différence des patients, ce sont des problèmes que j’ai choisi. » relate Thibaut qui a pour objectif net et précis de remporter la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Ocean Fifty, lui l’enfant de cette course, originaire de Guadeloupe et vivant à Cancale, tout près de la ligne de départ !

« Notre aventure a 10 ans cette année et elle est la preuve que l’on peut faire du sport de haut niveau et avoir un impact sur la société en portant les couleurs d’une institution comme la Fondation ARSEP, le tout grâce à l’appui constant de mécènes qui savent se mettre en retrait au profit d’une cause. »

Thibaut et Victorien, sacré duo

Tout a débuté en 2012. Victorien et Thibaut avaient la volonté de monter ensemble un projet à multiples partenaires et surtout avec du sens, une « utilité » selon les mots de Thibaut. « Aux détours d’une conversation avec des amis, on nous parle de Sandrine, une patiente atteinte de Sclérose En Plaques. On nous explique que le moral est très important au fil de cette maladie, qu’elle n’est pas non plus très connue et qu’il est important de la mettre en avant, autant pour l’aide à la recherche que pour le moral des malades. » C’est parti !

Les deux compères se rendent à Paris à la rencontre de la Fondation ARSEP. Ils rencontrent Bernard Gentric, alors vice-président. Bernard vient de créer la marque sportive de la Fondation : “Solidaires En Peloton”, le timing est bon ! « Nous expliquons notre idée à la Fondation, à savoir réunir des mécènes pour financer le défi, mettre en lumière la SEP, faire naviguer des patients et collecter des dons pour la recherche. »

Le Défi Voile Solidaires En Peloton est né. 

Thibaut et Victorien veulent démarrer avec un projet de Tour de France à la Voile. « Hélas, nous n’arrivons pas à le financer mais nous mettons un voilier de course-croisière aux couleurs de la Fondation et, dès 2012, nous faisons naviguer des patients en plus de notre engagement sur le circuit Formule 18 jusqu’en 2014 avec à la clé, deux titres de Champions de France » indique Thibaut.

Abnégation

En mai 2013, Victorien et Thibaut louent un Class40 et en novembre, ils prennent le départ de la Transat Jacques Vabre. La compétition Atlantique en double part non pas le dimanche comme d’habitude, car la tempête sévit en Manche mais le mercredi. La flotte doit même faire une escale forcée à Roscoff avant de repartir. « Dans un front violent, nous connaissons des problèmes de voile et d’électronique. Nous effectuons une nouvelle escale à Cascaïs cette fois. » Le duo repart avec 48 heures de retard sur les leaders. Peu à peu, au fil des milles en direction du Brésil, le tandem revient dans la course et termine à une belle 11ème place. La Fondation ARSEP, et les patients surtout, sont conquis par l’abnégation des marins. « Nous n’abandonnons pas. Nous nous battons jusqu’à la ligne d’arrivée. Cette résilience parle aux patients » raconte Thibaut.

Le patron de Concept Ty, mécène du projet, propose dès la fin 2013 à Victorien et Thibaut d’aller plus loin pour être plus performant. La construction d’un Class40 neuf débute, un plan Manuard, dernier cri. Victorien qui se projette déjà sur son projet actuel, Energy Observer, passe le flambeau à Thibaut. « J’étais le skipper-remplaçant lors de sa participation à la Route du Rhum 2006 en Multi50. Il m’avait dit à l’arrivée : la prochaine fois, c’est toi que je viendrais accueillir à Pointe-à-Pitre. »

Des dons pour la recherche médicale

Cette promesse est honorée à l’arrivée de la Route du Rhum 2014 à laquelle Thibaut fait deuxième ! Il est autant galvanisé de rendre son métier utile en boostant les patients atteints de la SEP que d’être accueilli comme un roi en tant que premier Guadeloupéen !

Les navigations s’enchaînent avec les patients. A l’issue de la saison 2014, grâce à plusieurs ventes de goodies et d’opérations Solidaires de ses mécènes, les marins remettent un chèque de 53 000 € à la Fondation. Le Défi Voile Solidaires En Peloton prend tout son sens.

En 2015, le monocoque Solidaires En Peloton – ARSEP remporte le Championnat Class40 et clôt la Transat Jacques Vabre à la 4ème place. En 2016, Thibaut gagne sa première grande course au large en solitaire, la mythique The Transat (ex Transat Anglaise), courue dans des conditions dantesques.

Une Route du Rhum 2018 au parfum de victoire

En 2017, Thibaut et ses fidèles mécènes décident de continuer cette aventure sportive et solidaire et de passer à la vitesse supérieure. Un trimaran Ocean Fifty est mis en construction. Thibaut profite de ce chantier pour revenir à ses premières amours sur des compétitions en catamarans rapides et volants, le Flying Phantom (3ème du championnat). Le trimaran de 50 pieds sera mis à l’eau en janvier 2018 et plus de 500 invités dont 80 patients embarqueront cette année-là. Thibaut s’illustre et gagne la DRHeam Cup. Il réalise une superbe Route du Rhum, montant sur la troisième marche du podium après une escale express aux Açores, chariot de Grand-voile cassé, alors qu’il était en tête. À son arrivée en Guadeloupe, l’enfant du pays est attendu en héros. La foule l’applaudit. Des patients sont sur le ponton. Thibaut, éreinté par la mer, tombe dans leur bras. C’est beau !

En 2019, Thibaut s’associe à Fred Duthil et signe une deuxième place sur la Transat Jacques Vabre. En 2020, alors que la crise sanitaire est entrée dans les vies et altère considérablement le programme de compétitions, le Défi Voile Solidaires En Peloton crée le “SEPtour”, 12 escales sur le littoral français à la rencontre des patients.

Le Pro Sailing Tour

En 2021, le Pro Sailing Tour fait son entrée. Les Ocean Fifty ont enfin un circuit dédié à leur classe de trimaran et une docu série produite grâce à des médiamans collés aux basques des équipiers durant toutes les courses !
Lors de la Transat Jacques Vabre de la même année, Thibaut et Fred (Duthil à nouveau) sont aux prises avec une déchirure conséquente de voile d’avant et n’obtiennent pas le résultat escompté. Ils apportent malgré tout une nouvelle fois beaucoup d’énergie à toute une communauté.

« Je vis avec ce projet des moments de dingue à la fois en mer, souvent seul, mais surtout avec les patients qui m’apportent vraiment. Nous avons des moments de partage très très forts. C’est fabuleux. » 

Fin novembre 2021, l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton-ARSEP fonce sur le plan d’eau martiniquais. D’autres patients embarquent. Ils sont ravis. Thibaut leur donne la barre, leur explique le fonctionnement de sa machine à vent. Distribution de sourires, une parenthèse enchantée dans la vie de personnes qui  sont en difficulté physique et morale. 10 ans déjà, vive 2032 !

Thomas Ruyant Puissance 2 un an après son Vendée Globe

2022, une année placée sous l’augure du chiffre 2 pour Thomas Ruyant et les équipes de TR Racing. Deux, comme le nombre de projets à suivre et à gérer pour le dernier vainqueur, associé à Morgan Lagravière, de la Transat Jacques Vabre; deux bateaux, deux chantiers, et deux ambitions, l’une à court terme avec la Route du Rhum 12ème du nom, dont le départ sera donné le dimanche 6 novembre prochain, et l’autre à l’horizon 2024, préfigurée par le Vendée Globe. A chaque envie son projet. L’optimisation et remise en pleine forme du plan Verdier LinkedOut dans son chantier de Lorient, et la construction déjà bien lancée d’un plan original, à la double signature, selon le voeu et l’idée de Thomas lui-même, d’Antoine Koch associé au cabinet Finot-Conq. A la baguette, Thomas Ruyant se démultiplie ainsi à la tête d’une équipe renforcée en quête d’objectifs avoués, doubler la mise au palmarès de la Route du Rhum, déjà remportée en 2010 catégorie Class40, et briller autour du monde en 2024.

Moule livré ; début des opérations de drapage chez CDK Lorient

Il y a tout juste un an, Thomas Ruyant bouclait aux Sables d’Olonne son premier Vendée Globe. Il enchainait avec une pleine saison de courses océaniques couronnées d’admirable manière par un triomphe dans la Transat Jacques Vabre. Simultanément, les réflexions lancées dès avril autour de la construction d’un nouvel Imoca allaient bon train, et prenaient en septembre forme et volume avec la construction du moule de coque à Lanester. Livré en décembre au chantier CDK de Lorient, cet élément fondateur du proto Imoca Advens 2 a depuis été assemblé, sa géométrie calée selon les techniques adaptées. La construction à proprement parler du bateau a ainsi, et dans le tempo du cahier des charges, pu débuter avec les premiers drapages de tissus en fibres de carbone pré-imprégnées. La construction du moule de pont suit son cours.

Toujours rapide, mais plus longtemps !

Responsable du bureau d’étude de TR Racing et en charge du suivi de la construction du plan Koch-Finot Conq, François Pernelle se démultiplie lui aussi entre les deux chantiers Lorientais et les deux bateaux, LinkedOut et Advens2. « Nous sommes entrés dans la phase concrète et active de la construction du nouveau bateau » explique-t’il. « Antoine Koch et le cabinet Finot-Cinq envoient leurs dessins au cabinet de calcul Gsea Design, qui décide des tissus à utiliser et de leurs placements dans le moule », une philosophie générale fondée sur l’expérience de Thomas à bord du précédent plan Verdier. « L’idée générale est de sortir un bateau fiable, en gommant tous les petits défauts de LinkedOut. » poursuit François. « Nous le fabriquons un poil plus costaud, en renforçant les zones les plus exposées de ce type de bateau volant. Le bateau sera rapide, certes, mais dans la durée. Ce sont des vitesses moyennes élevées sur de longues distances que nous recherchons. Il a fallu penser et travailler la carène pour un meilleur passage dans la mer tout en conservant les qualités de vitesse de LinkedOut. »

LinkedOut, plus compétitif que jamais dans la perspective du Rhum !

Le monocoque LinkedOut, vainqueur de la Transat Jacques Vabre, est désormais un bateau abouti qui a fait ses preuves. Il demeure éminemment compétitif dans l’optique de la Route du Rhum qu’ambitionnent Thomas et ses équipes. François Pernelle préside aussi à sa préparation dans cette optique. « Pas de changements majeurs en cours dans la préparation en notre chantier de Lorient » précise-t’il. « Nous poursuivons et affinons les développements initiés en 2021. Le bateau subit une révision générale, avec un gros travail sur la peinture pour améliorer la glisse. »

Le réseau LinkedOut en ascension !

C’est donc une année particulièrement dense qui s’avance. Advens 2 est bien lancé dans son processus de construction qui durera près d’un an. Le voilier LinkedOut retrouvera son élément maritime à la mi-avril. La course, au sens sportif du terme, va reprendre au printemps, doublée comme à l’accoutumée de la course à l’Inclusion pour l’association LinkedOut et à l’emploi pour les candidats qu’elle accompagne.

Depuis son lancement en 2019, le programme LinkedOut monte en puissance et affirme ses ambitions de transformer la société vers plus d’inclusion, notamment grâce à la visibilité et l’écho médiatique offert par Advens, le sponsor principal de TR Racing.

Ce partenariat inédit a permis d’offrir un véritable outil de rayonnement et d’engagement tant pour les candidats et les entreprises que pour le grand public. Ainsi, depuis son lancement, le dispositif a accompagné 113 personnes en situation d’exclusion, dont 61% ont retrouvé un emploi durable. Ce sont également 316 entreprises qui ont posté une offre d’emploi sur la plateforme.

Le compte à rebours vers Saint-Malo et le départ de la Route du Rhum a bel et bien débuté avec Advens, premier pure-player français de la cybersécurité qui – à travers son sponsoring innovant – concrétise son modèle.

L’entreprise qui affiche des objectifs ambitieux tant en matière de développement économique que d’impact sociétal, est en ordre de marche pour amplifier son engagement. Sur le volet technologique, Advens accompagne les équipes de TR Racing dans leur montée en puissance pour plus de performance. Sur le plan sociétal, Advens développe des initiatives à la fois dans l’Inclusion, c’est le cas avec LinkedOut, et sur d’autres projets dans les domaines de l’environnement et de l’éducation.

« Cette saison va être dense et passionnante sportivement et techniquement » conclut Thomas Ruyant. « Donner du sens à notre performance sera notre crédo encore et toujours. Avec l’apport majeur d’Advens sur tous les plans, je suis ravi de la montée en notoriété de LinkedOut afin de remettre à l’emploi les exclus. »

Quel chemin parcouru en un an pour le tourdumondiste et ses équipes !

La garde d’enfants en France

Pour sa 14ème édition, le fonds de dotation « Des Épaules et des Ailes », qui porte l’opération de mécénat Atout Soleil, a choisi de valoriser des initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes développées pour aider les familles à faire garder les petits et les tout-petits en situation ou non de handicap.

Pourquoi le choix de cette problématique ? Car au-delà de l’inégalité d’accès à des modes de garde de qualité, la prise en charge de jeunes enfants dans des structures d’accueil de la petite enfance conditionne souvent le maintien ou l’accès à l’emploi pour les parents. La qualité de la prise en charge est également un facteur déterminant pour le bon développement des tous petits et notamment l’acquisition du langage essentiel à leur apprentissage futur.

De très fortes inégalités socio-économiques d’accès à un mode de garde

Selon Régine Scelles, professeure des universités et psychologue clinicienne, « peu de parents en France ont vraiment le choix du mode de garde pour leurs enfants. La plupart d’entre eux sont confrontés à des difficultés liées au manque de place en structure collective, à des contraintes horaires, économiques ou géographiques du fait de leur situation personnelle ou professionnelle.

Les inégalités sont fortes dans ce domaine : les modes de garde formels (assistante maternelle et garde collective) bénéficient majoritairement aux parents socio-économiquement favorisés tandis que les plus vulnérables, faute de moyens, ont surtout recours à des modes de garde plus informels (parents, grands-parents, voisins). »

Un impact sur les apprentissages scolaires futurs, notamment des enfants issus de milieux défavorisés

De nombreuses études[1] montrent notamment qu’un accès régulier à un mode de garde formel, dans un cadre sécurisant et ludique peut avoir des effets bénéfiques sur le développement de l’enfant (langagier, pré‐mathématique et moteur). Autrement dit, agir sur ces facteurs permet de limiter les inégalités en termes de réussite scolaire, notamment pour les enfants issus de milieux moins favorisés. Régine Scelles rappelle que « les bénéfices des accueils non-parentaux pour les enfants sont étroitement conditionnés à la qualité des modes d’accueil formels, par exemple les activités effectuées, la pratique des professionnels, les interactions intervenant au sein de la structure, etc. ».

La garde professionnalisée des jeunes enfants est aussi une des conditions de l’égalité professionnelle

Selon Régine Scelles, « la société reste inadaptée aux mamans qui ont un travail et qui doivent élever des tous petits. La pandémie a renforcé cette situation. Les femmes, qui restent encore les grandes organisatrices de la garde d’enfants, ont plus particulièrement été touchées par la crise et ont eu à subir des répercussions sur leur emploi ». Cette nécessité de devoir garder les enfants est une des principales explications au temps partiel contraint des femmes et donc de leur précarité et du différentiel de salaire avec les hommes.

« L’allongement de la durée du congé paternité, qui est passé de 14 à 28 jours depuis juillet 2021, représente toutefois une avancée significative, précise Régine Scelles. De plus en plus de crèches ont aussi des horaires aménagés pour s’adapter aux activités des parents. Des maisons d’assistantes maternelles se développent. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour que les petits soit respectés dans leurs besoins. La société tend à forcer les enfants à des adaptations qui ne sont pas naturelles mais liées aux contraintes des parents. Tout ceci conduit à un stress chez les parents qui impacte inévitablement l’enfant. »

Une situation encore plus complexe pour les parents ayant un/des enfants en situation de handicap 

Régine Scelles explique que « pour les parents ayant un ou plusieurs enfants en situation de handicap, la situation la garde d’enfants est un réel casse-tête. Il est très rare pour ces familles que les deux parents puissent conserver un emploi à plein temps. Cette problématique de la garde d’enfants se pose à toutes les étapes : au départ, dès la détection des difficultés de l’enfant, l’un des parents – bien souvent la maman – sera contrainte de mettre sa carrière entre parenthèse car il faut l’accompagner pour ses soins et trouver un mode de garde adapté. Bien souvent les parents ne font pas confiance aux institutions. » 

Comme le rappelle le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, l’accueil précoce des enfants en situation de handicap peut pourtant leur permettre d’acquérir de nouvelles expériences sociales et socialisantes, d’apprendre à s’adapter à d’autres environnements… en résumé, à cumuler des atouts pour une scolarisation future. Régine Scelles ajoute : « pour les parents, la crèche leur offre des temps de répit et leur permet de voir leur enfant évoluer parmi d’autres. C’est aussi un moyen de percevoir leurs capacités et leurs potentialités et non plus seulement leurs manques. »

Après, à partir de 4-6 ans, les problématiques de garde
s’accentuent : selon sa pathologie, l’école ne va pas prendre l’enfant à temps plein. Il y a alors une réelle problématique pour gérer la garde hors temps scolaires, en crèche ou en centre de loisirs quand celui-ci accepte des enfants en situation de handicap. 

Régine Scelles précise que « depuis 10 ans, l’accueil des enfants en situation de handicap en crèche s’est fortement amélioré même si de fortes inégalités territoriales demeurent. En revanche, très peu de moyens supplémentaires ont été dédiés à cette ouverture que ce soit pour acheter du mobilier adapté ou encore pour organiser la formation des personnels. Celle-ci doit non seulement être financée mais il faut également être capable de gérer le remplacement du personnel en formation.

Il convient de développer des structures qui offrent davantage de flexibilité pour tenir compte des particularités du rythme scolaire de ces enfants. Il faut en outre encourager des modes d’accueil collectifs, accessibles à tous, sans discrimination. Cette mixité des publics permet aux enfants en situation de handicap de ne pas être seuls face à leurs difficultés et aux personnels, plus nombreux du fait de la structure, de s’entraider. »

[1] Séminaire « Premiers pas. Développement du jeune enfant et politique publique » du 1er décembre 2020 à l’été 2021 organisé par la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), France Stratégie et le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA).

Lawrence Berger, Lidia Panico, and Anne Solaz. 2021. “The Impact of Center-Based Childcare Attendance on Early Child Development: Evidence From the French Elfe Cohort.” Demography, 2021.

Qui sont les Seniors ?

Mature couple smiling

En 2021, l’association GPMA en collaboration avec l’Institut français des Seniors, a réalisé pour ses adhérents, un Baromètre Seniors. L’objectif ? Dessiner un tableau représentatif et complet des 27 millions de seniors français (50 ans et plus).

L’aménagement de l’habitat

Les français optent pour le cocooning avec l’avancée en âge : 63 % habitent une maison (dont 80% sont propriétaires), sauf les plus 75 ans qui eux choisissent la formule de l’appartement, plus sécurisante. C’est 7 points de plus que la moyenne des français. Un logement qu’ils vont réinvestir à l’âge de la retraite, au point de ne pas vouloir en bouger : seulement 1/10 déclare envisager de changer de logement ou changer de ville dans les cinq ans à venir.
Si aménager son habitat et l’adapter au futur grand âge, pour éviter par exemple les chutes (première cause de mortalité des plus de 65 ans) est une priorité, on remarque que seulement 1/10 des seniors français est conscient de ce risque et envisage de faire des travaux dans ce sens.
Cette étude nous rappelle également que la solitude concerne davantage les seniors que les autres générations : la moitié des plus de 75 ans, le quart des 50 -64 ans. Globalement un tiers des plus de 50 ans vivent seuls. On note la progression de la part de divorcés ou séparés : un sur cinq. C’est important car le divorce est ce qui diminue le plus les moyens financiers d’un foyer et est bien sur difficile à vivre.

La famille avant tout

La famille arrive en premier dans l’échelle de valeurs des seniors. L’importance de la famille s’est encore renforcée après l’épisode de la Covid qui, même à distance, les a rapprochés de leurs enfants et petits-enfants. Ils ont en moyenne 2,3 enfants et 3,5 petits-enfants.
Les jeunes seniors constituent une génération pivot qui aide à la fois ses enfants et ses parents, dont l’espérance de vie a augmentée. Les 2/3 des 50-64 ans aident financièrement leurs enfants et 41% de ceux qui ont encore leurs parents sont mobilisés auprès d’eux, jusqu’à une fois par jour pour 20% d’entre eux. Ils représentent 5 millions d’aidants familiaux.

Comment considèrent-ils la retraite ?

Ceux qui sont encore actifs pensent partir à la retraite à 62,8 ans, ce qui signifie qu’ils ont anticipé le recul prochain de l’âge de la retraite. Les retraités vivent bien leur nouvelle vie. 83% se déclarent heureux. Au point que 60 % d’entre eux se sentent sereins vis-à-vis de l’avenir et c’est davantage le cas chez les plus de 75 ans. Plus de 8/10 sont satisfaits de leur vie sociale, de leur vie de famille, de la vie professionnelle qu’ils ont eue, et les 2/3 sont satisfaits de leur vie de couple. Mais notons que sur ce dernier critère les femmes sont moins satisfaites que les hommes.

Génération verte

Les seniors sont en accord avec leur temps : ces Français qui ont fait la France industrielle des Trente Glorieuses sont maintenant sensibles à la nécessité de la transition écologique à 88 %, tous âges confondus, même les plus anciens. Ce qui les intéresse ce ne sont pas les grands débats sur l’écologie mais plutôt de contribuer par des gestes concrets à laisser derrière eux une planète plus propre, ce que 8 sur 10 font au quotidien (le tri sélectif, l’achat de produits locaux, économiser l’eau…). Il se confirme aussi que le Made in France a leur faveur : 55 % font toujours attention à privilégier une fabrication en France chaque fois que c’est possible, sans doute parce qu’ils voient dans les difficultés d’emploi que connaissent leurs familles les conséquences des délocalisations.

On a l’illustration de ce choix quasi militant au chapitre de la mobilité : les trois quarts des seniors sont propriétaires d’une voiture française… Les seniors aiment la voiture ! Même s’ils ne roulent que 10 000 km par an. 9/10 en ont une. Elle est récente : 7,3 ans d’âge moyen versus 10,8 de moyenne France. Rappelons que l’âge moyen des acheteurs de voiture neuve est de 56 ans. La Covid les a éloignés un peu plus des transports en communs, qui n’ont pas leur faveur, et leur a fait pratiquer plus le vélo et la marche à pied.

Des Silver surfeurs !

Il est très frappant de constater dans ce baromètre 2021 que la fracture numérique qui jusqu’à présent touchait les plus de 75 ans semble disparaître et que l’évolution de l’usage des nouvelles technologies de communication est extrêmement rapide. Un exemple : 87 % utilisent une tablette aujourd’hui, ils n’étaient que 56 % il y a deux ans. 87 % ont un Smartphone et ils utilisent surtout les fonctionnalités de conversations avec les autres. 9/10 gèrent leurs comptes bancaires sur Internet. Les 2/3 consacrent plus d’une heure par jour à la consultation d’informations sur la toile, en premier lieu les informations des sites administratifs. Ils ont rejoint les usages des autres générations : seulement 1 sur 6 déclare ne pas faire d’achat à distance sur Internet. 57 % utilisent WhatsApp, 51 % Facebook, 40 % YouTube.

Les seniors d’aujourd’hui sont curieux et cultivés.

Ces générations qui ont été plus instruites que les précédentes sont surconsommatrices de presse, surtout de presse quotidienne régionale – 46 % des plus de 50 ans la lisent contre seulement 28 % des Français – et de toute une série de presse magazine qui correspond à la très grande variété de leurs centres d’intérêt. Ils sont 6/10 à fréquenter régulièrement les cinémas, 1/2 des expositions, 1/3 des concerts ou des pièces de théâtre. Leur curiosité les amène à voyager plus souvent que la moyenne des Français, ce qui explique que leur budget voyages est de 3 000€ par an contre 2 200€ de moyenne chez les français.

À fond la forme !

La santé apparaît comme le grand sujet fédérateur de tous les seniors, quelque soit leur âge et leur catégorie socioprofessionnelle. Peut-être parce que 6/10 déclarent avoir déjà rencontré un souci de santé important. Ce qui explique pourquoi 7/10 font des efforts pour préserver leur santé et 55 % suivent régulièrement les informations sur les avancées médicales. Ils sont d’ailleurs de bons patients respectant les consignes des médecins puisque 84 % veillent à avoir une alimentation équilibrée, 78 % ont une activité physique régulière et 74 % font travailler leur cerveau régulièrement, tandis que 62 % font du sport et en premier lieu de la randonnée.

Les seniors sont généreux

Ils sont généreux avec leurs descendants (53% des plus de 75 ans aident leurs petits enfants) mais aussi au-delà du cercle familial. La moitié d’entre eux sont membres d’une association et ceux qui en sont membres y ont des responsabilités dans la moitié des cas : ils exercent ainsi d’une autre façon les compétences qu’ils avaient dans leur vie professionnelle. On sait que les seniors sont les plus grands donateurs en France : 6/10 le sont. On retrouve là leur intérêt pour la santé quand on constate que les associations médicales sont les premières bénéficiaires de leur générosité.

Les seniors ce sont les autres …

On se sent toujours plus jeune que son âge une fois adulte. Le baromètre 2021 précise l’écart entre l’âge ressenti et l’âge réel ; plus on vieillit, plus cet écart est grand. À 50 ans on se sent intellectuellement 7 ans de moins, à 60 ans 12, à 70 ans 14, à 80 ans 15. C’est d’ailleurs l’âge ressenti et non l’âge réel, qui détermine nos comportements.

Accédez au baromètre : https://www.gpma-asso.fr/wp-content/themes/gpma21/pdf/IFS-GPMA-Barometre-Sept-2021-210902-04.pdf