Le Belem très attendu à Arcachon !

Il n’était pas venu à Arcachon depuis 102 ans… Le Belem fera un retour remarqué dans le fameux bassin du 16 au 18 avril à l’occasion de la 7ème édition du salon nautique d’Arcachon, trois jours de fêtes dédiés au nautisme. Vendredi à 17h00, le trois-mâts fera son apparition au niveau des passes du bassin. Rendez-vous est donné à 18h, jetée Thiers pour une arrivée animée et commentée et quelques surprises…

Après un tour sur lui-même devant la grande plage de la ville face à la jetée d’Eyrac, le Belem sera amarré quai IFREMER et visitable tout le week-end de pâques : de 11h30 à 17h30 samedi 16 avril, de 10h à 17h30 dimanche 17 et lundi 18 avril. En plus, de la découverte du voilier, classé monument historique, le grand public pourra être sensibilisé à la pollution des océans et la nécessité de les protéger grâce à l’association The SeaCleaners, partenaire de la Fondation Belem. Le trois-mâts appareillera pour les Sables d’Olonne à 6h00 mardi 19 avril.

Ils ont dit :

Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem : « C’est une joie pour la Fondation Belem et son équipage de revenir à Arcachon, port mythique du Sud-Ouest, 102 ans après sa première venue. A l’époque, le Belem appartenait à Sir Arthur Ernest Guinness, vice-président des célèbres brasseries et grand amateur de navigation. Le trois-mâts battait alors pavillon britannique et s’appelait Fantôme II. L’envie de retourner dans le célèbre bassin nous trotte dans la tête depuis longtemps. Quand le salon nautique nous a invités, nous avons sauté sur l’occasion. Nous attendons beaucoup de monde ! Notre commandant Aymeric Gibet, son équipage et les pilotes de Gironde ont fait un remarquable travail préparatoire pour assurer les manœuvres. Le Belem repartira ensuite vers les Sables d’Olonne avec à bord 48 stagiaires prêts à découvrir la grande marine à voile. Il est attendu à 21h00 vendredi 22 avril en Vendée. »

Yves Foulon, maire d’Arcachon, président du SIBA et Conseiller Régional :  « Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, le Salon Nautique d’Arcachon se tiendra les 16, 17 et 18 avril 2022. C’est un rendez-vous annuel incontournable autour du monde de la mer qui lance véritablement la saison estivale à Arcachon. Ces trois jours dédiés à la filière nautique sont consacrés à tous les professionnels et passionnés du nautisme. C’est l’occasion également de promouvoir nos savoir-faire issus de l’artisanat, nos chantiers navals et tous les professionnels, vendeurs, loueurs, réparateurs, équipementiers, accastilleurs, qui oeuvrent toute l’année pour faire vivre notre port. Cette année, nous avons l’immense plaisir d’accueillir le mythique trois mâts Belem. Cent ans après, il revient dans le bassin et dans notre port. Ce fleuron de la flotte française est attendu avec impatience par les Arcachonnais et les habitants de notre territoire, et je tiens d’ailleurs à remercier la fondation Belem d’avoir accepté notre invitation. Les 16, 17 et 18 avril 2022, les amoureux du Belem et d’Arcachon se donnent ainsi rendez-vous sur le port pour célébrer le nautisme. »

Les Sables d’Olonne

Les 23 et 24 avril, le Belem fera une belle escale aux Sables d’Olonne, la ville du Vendée Globe, tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Il empruntera le chenal des Sables le 22 avril, un peu avant 21h00. Suivront deux journées de visites publiques les 23 et 24 avril de 10h à 18h00. Il mettra ensuite le cap sur Brest, le 25 avril à 10h00.

Mise à l’eau du voilier LinkedOut

Mise à l’eau de l’IMOCA LinkedOut, skipper Thomas Ruyant, Lorient le 11 avril 2022,
Photo © Jean-Marie LIOT / TR Racing

Le voilier LinkedOut, accéléré par Advens, a été mis à l’eau hier à Lorient.

Après un chantier d’optimisation de quelques mois, le plan Verdier est prêt pour une très belle saison de navigation.

Thomas Ruyant est impatient de retrouver la mer et la compétition après une année 2021 riche en enseignements et couronnée d’une magnifique victoire sur la Transat Jacques Vabre.

Emilien Jacquelin fait son inventaire et se projette sur une nouvelle Olympiade !

19.12.2021, xkvx, Biathlon IBU World Cup Le Grand Bornand, Mass Start Men, v.l. Emilien Jacquelin (France) /

Reçu la semaine dernière à l’Elysée avec l’ensemble des médaillés Olympiques Français des Jeux de Pékin, Emilien Jacquelin a une nouvelle fois pu mesurer l’impact véritable de sa saison, et affiner l’analyse de ses performances. Il ressort un débours largement positif que le Villardien compte retenir pour lui servir de base dès la saison prochaine, avec en exergue deux médailles Olympiques, le port en décembre dernier de ce maillot jaune de leader de la Coupe du Monde et une victoire éclatante au Grand-Bornand sur la poursuite. Pour l’heure, la carabine est remisée au placard, pour au moins un mois, et Emilien, curieux de tout et avide de connaissances, compte profiter de vacances bien méritées pour s’abreuver de culture, de rencontres, de découvertes, meilleur moyen selon lui de couper avec la tension inhérente à sa discipline, de se ressourcer, et de visualiser avec encore plus d’acuité une approche toujours plus personnelle de son sport et de sa préparation.

 

Une saison positive

« J’ai envie de plus, j’ai envie de mieux faire ! » A l’heure des bilans, point d’auto flagellation chez Emilien Jacquelin, mais un inventaire tout en lucidité de ce qui a marché, et de qui a failli lors d’une incroyable saison 2021-2022, marquée par un épisode Olympique, une Coupe du Monde en mode alternatif, et une grave blessure au poignet qui aurait tout simplement pu balayer tout rêve de titres et de performances. Il n’en a rien été, Jacquelin, à la surprise de nombre d’observateurs, est entré tambour battant dans sa saison, réinventant au pied levé sa technique de tir couché pour aller un moment occuper le fauteuil de leader de la coupe du monde. « Je suis fier d’avoir pu me remettre si rapidement en selle après la blessure, en réinventant ma position au tir couché. » insiste-t’il. « Cela m’a couté énormément d’énergie, et j’ai connu des contre coups somme toute assez naturels. Je ne me satisfais pas de ma 5ème place au classement général final de la Coupe du Monde, mais cette saison demeure extrêmement positive compte tenu du contexte. »

 

En quête de stabilité et de naturel…

Avant même de reprendre début mai le rythme infernal des entrainements estivaux, Jacquelin perçoit déjà avec une belle lucidité la nature du chemin qu’il souhaite emprunter pour se hisser vers de nouvelles ambitions. Deux hommes l’inspirent, deux biathlètes exceptionnels pour qui il déborde d’admiration. « Quentin (Fillon-Maillet) est un exemple. Sa démarche m’inspire. Il n’a pas cherché à faire du Martin Fourcade. Il a su demeurer lui-même, imposer son style et son rythme, se construire avec ses qualités et ses défauts, sans tergiverses ni compromis. Il me faut l’imiter en cela. Rester moi-même. C’est un exercice de patience, de résilience. Il faut croire en soi et ne pas chercher à imiter les autres, aussi brillants soient-ils. Cela me motive énormément. Je crois en moi, en mon style, en mon instinct. Je suis un naturel, et l’engagement me vient instinctivement. J’admire beaucoup en cela le Norvégien Johannes Boe, qui n’est jamais aussi fort que lorsqu’il suit son instinct, ses convictions. Cela passe par une grande stabilité émotionnelle, chose qui m’a certainement manqué par moment cette année. J’y travaille. Je veux demeurer en permanence en accord avec moi-même. Je déteste décevoir, et cette désastreuse impression de laisser tomber ceux qui me sont chers lorsque j’échoue me mine profondément. Je dois apprendre à relativiser et à rapidement me retrouver, dans mes valeurs, dans mes capacités. J’ai envie de jouer, de surprendre, un peu comme un Julian Alaphilippe, version biathlon ! »

 

Milan et Cortina d’Ampezzo 2026

Une nouvelle Olympiade se profile ainsi pour Emilien Jacquelin, déterminé à progresser saison après saison, pour se donner lui aussi les armes pour performer aux Jeux de Cortina d’Ampezzo en 2026.

 

L’heure de Bourguès

Longtemps bras droit, homme à tout bien faire, « jack of all trades » de marins aux destinées sportives plus abouties, le Marseillais, breton d’adoption, Laurent Bourguès change radicalement de cap, et revient à ses rêves émergeants, la navigation au plus haut niveau.

Il sera dès le mois prochain à la barre de son Figaro Bénéteau3, en recherche assumée de performances, avant d’entamer dès 2024 une ambitieuse campagne autour de la construction d’un Ocean Fifty, cette excitante classe de multicoques de 50 pieds.

Débordant d’énergie, riche de près de deux décennies de gestion d’ambitieux projets de course au large et de construction de voiliers prototypes, Laurent entend sonner son heure. Bourguès, l’homme de projets, le marin, le compétiteur, est prêt. L’invitation aux partenaires est lancée et comme le souligne avec affection Thomas Ruyant, « il n’y a pas de trous dans la raquette Bourguès », un marin au fait d’une carrière marquée du sceau du professionnalisme et de l’engagement le plus absolu.

Le solitaire, en Figaro 3 comme base de lancement

Professionnel jusqu’au bout des mitaines, mais aussi homme d’élégance et de principes, Laurent Bourguès aura attendu la victoire du projet LinkedOut dont il était le directeur technique dans la Transat Jacques Vabre en novembre dernier, pour annoncer à son skipper Thomas Ruyant sa décision de voguer dorénavant de ses propres voiles, vers ses horizons rêvés.

Préparateur d’Yvan Bourgnon, d’Yves Le Blévec, Tanguy de Lamotte et de tant d’autres projets océaniques, Laurent vient de passer 7 années d’une rare intensité aventureuse et technologique aux côtés de Thomas et de son Imoca LinkedOut. D’expériences à la tête d’un Team performant, à la proximité d’un marin au talent de mieux en mieux reconnu, il a aiguisé ses envies et affuté ses stratégies.

Dépourvu pour l’heure du soutien de tout partenaire financier, il construit sur son immense savoir-faire les bases d’un ambitieux parcours à venir. Le premier étage de la fusée Bourguès prend la forme du programme solitaire de la Classe Figaro. « Mon expérience à bord du Figaro 2 lors d’une Transat AG2R m’avait laissé sur ma faim techniquement » avoue-t’il. « Le Figaro 3 gomme nombre d’insuffisances de son prédécesseur et j’y prends mes aises avec facilité. » Une facilité qui s’accompagne pourtant d’un apprentissage que Laurent aborde avec son sérieux habituel. « Je sais la classe très compétitive, y compris dans son actuel renouvellement. Je connais mes forces et mes lacunes, que je travaille d’arrache pied au sein de Lorient Grand Large depuis janvier dernier. Je navigue beaucoup, en m’appuyant sur le vécu de Figaristes expérimentés.  J’ai, grâce à la Mini (Deux participations en 2007 et 2009 ndlr) la connaissance du grand large. Ce sont les joutes au plus près des cailloux que je redoute. » Une spécificité de la Solitaire du Figaro inscrite en exergue de son programme.

Le circuit Ocean Fifty en ligne de mire

« C’est Yvan Bourgnon et son trimaran Orma qui m’ont véritablement mis le pied à l’étrier de la course au large voici près de 20 ans, lorsque je suis arrivé, fraichement émoulu de mes expériences Marseillaises en Laser et autres dériveurs » raconte Laurent. « J’ai pu ensuite enchainer avec de nombreux chantiers de préparation d’autres trimarans Orma (Gitana, Sodebo, Banque Populaire…).

Le multicoque est ainsi entré dans son ADN de coureurs au rythme des convoyages et navigations d’entrainement. « J’observe l’éclosion de la classe des Ocean Fifty avec appétit, et suite à ma saison en Figaro, j’inscris avec déterminisme une entrée rapide au sein de cette classe. J’ambitionne en effet de construire un trimaran de 50 pieds et de rejoindre ce circuit très attractif, très complet avec son mélange de régates inshore et de grandes classiques hauturières. »

La quarantaine rugissante

« Je me donne le temps de monter en puissance. Mon projet est ambitieux, car je me sais, à 40 ans révolus, à l’aube de mes meilleures années, fruit de décennies de travail au sein des teams les plus performants. Je sais oeuvrer en équipe, mettre les compétences au bon endroit dans le sens de l’intérêt général et du résultat sportif. Un bon classement chez les bizuts lors de la Solitaire serait un bon tremplin. J’ai toute une saison devant moi pour montrer ce que je sais faire sur l’eau et à terre. Je connais les ressorts du bon fonctionnement d’un team de haut niveau, avec son corollaire d’engagements auprès de partenaires motivés. L’heure est venue pour moi de me faire un nom et de partager et transmettre mon gout pour les défis et la course au large. »

Thomas Ruyant débarque à Dunkerque

Le navigateur dunkerquois Thomas Ruyant* et son voilier – volant LinkedOut seront à Dunkerque les 28, 29, 30 avril et 1er mai.  Le tourdumondiste présentera aux nordistes son monocoque, son équipe et son défi multidimensionnel sportif, solidaire, technologique et culturel.

Des visites scolaires, de nombreuses animations et des sensibilisations… seront proposées autour de cette venue alors que le voilier pour l’Inclusion, accéléré par Advens, sera amarré le 30 avril et le 1er mai au bassin de la Marine au cœur de la cité du corsaire Jean Bart.

Avis aux dunkerquois et aux nordistes : vous êtes les bienvenus !

Le programme de l’événement :

Jeudi 28 avril : Navigations à Dunkerque

Vendredi 29 avril :
09H00 – 17H00  Accueil des scolaires – IMOCA dans le Bassin de la Marine
18h30 : Diffusion du Film : « Thomas Ruyant : A la conquête du Vendée Globe » au studio 43
19h45 – 20h30 : Echange et Q&A avec Thomas Ruyant à la suite de la diffusion

Samedi 30 avril : 
10h00 – 18h00 —>
– Village sensibilisation inclusion et cybersécurité
– Visite de l’IMOCA
– Rencontre avec Thomas Ruyant / séance dédicace
– Animations (essais et régate sur le plan d’eau du Bassin de la Marine)

16h30 : Remise des prix de la régate
19h30 : Soirée supporter – organisée par les Corsaires

Dimanche 1er mai
10h00 – 16h00 —>
– Village sensibilisation inclusion et cybersécurité
– Visite de l’IMOCA
– Rencontre avec Thomas Ruyant / séance dédicace
– Animations (essais et régate sur le plan d’eau du Bassin de la Marine)

Billetterie : https://my.weezevent.com/visite-imoca-linkedout

Cinema : Réservation conseillée au 03 28 66 47 89 ou contact@studio43.fr

Les ambitions de Thibaut Vauchel – Camus en 2022

Sportivement, tout n’a pas été comme le voulait Thibaut Vauchel-Camus en 2021 à bord de l’Ocean Fifty Solidaires En Peloton – ARSEP. Alors le skipper, surnommé “l’enfant de la Route du Rhum” (guadeloupéen d’origine et résidant à Cancale), compte mettre les bouchées doubles en 2022. Son trimaran est optimisé pour de grandes performances et Thibaut, qui fête cette année les 10 ans du Défi Voile Solidaires En Peloton, annonce un équipage de haut vol avec notamment un certain Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005, et Hugo Dhallenne, vainqueur de la dernière Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série. Interview…   

1) Quels sont tes objectifs sportifs en 2022 ?

Ils sont élevés. Nous voulons gagner en rigueur et être moins pris par le temps comme nous l’avons été lors de notre précédent chantier hivernal avec une préparation ambitieuse qui s’est déroulée dans un contexte de crise sanitaire. Après les grosses modifications de 2021 (gagner en légèreté, nouveau mât, nouvelles voiles, nouveau moteur, nouveaux systèmes…), notre Ocean Fifty est parfaitement optimisé pour de belles performances. C’était donc essentiellement un chantier de révision et d’entretien cet hiver. Je crois pouvoir dire que nous serons totalement prêts pour la première épreuve du Pro Sailing Tour. Dans ce sens, nous ne participerons pas au 1000 Milles des Sables afin de nous concentrer sur la mise en route du bateau et attaquer sereinement cette nouvelle saison.

2) Quel sera ton équipage en 2022 sur le Pro Sailing Tour ?

J’embarque Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe. Vincent connaît nos trimarans puisqu’il a effectué la Transat Jacques Vabre 2017 avec Erwan Le Roux. Il a une grande expérience du large et c’est un « performer ». Absent en Corse, il sera remplacé par un ami, Julien Pulvé, que j’ai connu en catamaran de sport et qui est un régatier-marin de haut vol. Antoine Joubert, avec qui je navigue depuis quelques saisons, sera de la partie ainsi que deux valeurs ajoutées que sont Hugo Dhallenne, vainqueur de la dernière Mini Transat en série et spécialiste de l’électronique embarqué et Aloïs Kerduel, spécialiste de l’accastillage. Il travaille notamment chez Karver et il est un bon équipier.

3) Tu vas participer à ta troisième Route du Rhum cette année après une deuxième place en Class40 (2014) et une troisième à bord de ton actuel Ocean Fifty (2018), que représente cette compétition pour toi ?

C’est une course sur mesure pour moi car je suis cancalais et guadeloupéen ! C’est l’événement qui a initié ma culture de la voile quand j’étais en Guadeloupe. C’est également un sacré sprint atlantique sans aucune marque de parcours entre le Cap Fréhel et la Guadeloupe.

4) Peux-tu nous décrire les courses du Pro Sailing Tour 2022 ?

Du 11 au 15 mai, nous allons débuter la deuxième édition du Pro Sailing Tour à Bonifacio, en Corse. Comme pour toutes les étapes du Pro sailing Tour, on commencera l’épreuve avec deux jours de parcours « inshore » puis on ira au large avec le Défi 24H. C’est une destination vélique qui fait rêver. Le spot est idéal pour la pratique de notre sport. J’ai déjà réalisé deux Tour de Corse en catamaran de sport. C’est un très bon souvenir. Météorologiquement, cela va être intéressant avec des reliefs.

Nous enchaînerons avec un épisode à Brest du 22 au 26 juin. Une étape un peu plus classique pour nous mais particulièrement complexe avec des parcours très techniques…

À partir du 29 juin, direction Saint-Quay-Portrieux (Baie de Saint-Brieuc). Comme pour Brest, nous sommes ravis de naviguer dans des villes qui ont toujours été fidèles à la classe Ocean Fifty. Deux jours d’inshore sont organisés sur place. On partira ensuite pour 24 heures de mer en direction de Cowes. Enfin, on enchaînera directement sur le Final Rush, au coefficient 3, entre Cowes et Roscoff, sur un parcours de 4 jours au large, bénéfique dans notre préparation à la Route du Rhum.

Le plateau de la saison sera très fourni avec 8 équipages. Notre classe est en train de prendre de l’ampleur et devient clairement attractive. Nos Ocean Fifty, très polyvalents, attirent de plus en plus de marins et de projets.

5) Tu remets enfin ton titre en jeu sur la DRHeam Cup ?  

Je suis double tenant du titre de la DRHeam Cup et c’est un véritable plaisir de participer à cette compétition. Elle se déroulera en solo du 12 au 20 juillet et je compte bien garder mon titre ! J’ajoute dans notre calendrier 2022 notre présence à Nice le 30 mai pour la journée mondiale de la Sclérose En Plaques et de nombreuses navigations avec les patients au fil de l’année.

*Côté partenaires, les Transports Delanchy et la Foncière Magellan renforcent leur soutien auprès du Défi Voile Solidaires En Peloton, Hippocampes Caraïbes est de retour et rejoint le rang des partenaires officiels aux côtés de la SFEE et d’un tout nouveau mécène : Daphni, gestionnaire de fonds investissant dans des start-ups tech.