Kilimanjaro

Le navigateur Maxime Sorel, soutenu par V and B, la chocolaterie Monbana et le département de la Mayenne et parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, s’apprête à gravir le Kilimanjaro, point culminant du continent africain situé au Nord-Est de la Tanzanie.

Toujours en quête de défis que ce soit à terre ou en mer, Maxime a répondu positivement à l’invitation de l’association « gravir pour guérir » qui œuvre pour récolter des fonds pour Vaincre la Mucoviscidose à travers des aventures montagneuses.

Un groupe d’une dizaine de personnes est constitué pour cette ascension. Il est composé de Paul Fontaine (atteint de la mucoviscidose et ancien parrain de l’Imoca qui vient de boucler le Vendée Globe avec Maxime), de personnel soignant et de sportifs de haut niveau comme la kayakiste Manon Hostens et le skipper V and – Monbana – Mayenne.

Maxime est arrivé en Tanzanie ce jour et débutera dans la foulée l’ascension du Kilimanjaro qui culmine à 5 895 mètres.

Les impressions de Maxime : « J’ai toujours aimé la montagne et la grimpette ! Je suis donc emballé par l’idée de gravir le Kilimanjaro et donner de la visibilité à l’association Vaincre la Mucoviscidose que je soutiens depuis longtemps. Après avoir gravi le Mont Blanc, « gravir pour guérir » avait promis d’atteindre un second sommet qui s’élèverait à hauteur de la cagnotte récoltée lors de cette première ascension soit 5700 euros. Le toit de l’Afrique est donc le deuxième défi. Cette ascension ne demande pas de techniques de hautes altitudes. Elle sera donc adaptée à tous dont Paul Fontaine qui dispose de 55% de capacité respiratoire à cause de sa Mucoviscidose. Nous comptons mettre 6 à 7 jours. Cela sera ma première ascension au-delà de 4000 mètres. J’ai hâte d’y être et de pousser un maximum de monde à se mobiliser autour de ce challenge et pour vaincre la Muco. »

Perrine Laffont en piste à Tremblant

Depuis sa chute sur l’épreuve en solo de la Coupe du Monde de l’Alpe d’Huez, Perrine Laffont a pris un juste repos afin d’attaquer 2022 dans les meilleures dispositions. Totalement remise, la Championne Olympique de ski de bosses reprendra du service vendredi et samedi à Tremblant au Canada puis à Deer Valley (USA) les 12 et 14 janvier. Quatrième à Ruka, deuxième en simple à Idre Fjall et vainqueure en parallèle, sixième toujours en simple à l’Alpe d’Huez malgré ses soucis, Perrine compte se remettre sur de bons rails afin d’aborder les Jeux Olympiques de Pékin en pleine forme. Ses impressions…

Alpe d’Huez

« Depuis ma chute à l’Alpe d’Huez, je me suis reposée et j’ai profité de la pause de fin d’année pour m’entraîner à la maison. Nous devions participer à un stage de l’Equipe de France à l’Alpe d’Huez en fin d’année mais la piste était impraticable à cause de la pluie. J’ai, tout de même, refait un peu de ski et les sensations étaient bonnes. La chute fait parti de notre quotidien. Nous avons l’habitude. C’est clair que j’aurais préféré qu’elle n’arrive pas sur cette belle étape française mais c’est comme ça et cette difficulté est maintenant derrière moi et peut me servir pour la suite. Je me tourne totalement vers l’avenir. J’ai évacué tout ça lors des fêtes de noël. Je tiens à remercier l’ensemble du staff de l’Equipe de France de ski de bosses pour leur accompagnement dans cette phase. Je pense à Ludovic Didier, Lionel Levray, Rémi Damiani, Olivier Matarese et Polo, notre kiné…»

Amérique du Nord

« Je connais la piste de Tremblant mais elle sera de toute façon un peu différente que les autres années. Nous allons nous entraîner dès mercredi. Il va faire très froid avec moins 20 degrés attendu. J’ai hâte de reprendre et de refaire des sauts. On enchaînera ensuite avec Deer Valley qui va arriver vite. J’ai soif de ski. L’idée est de me concentrer sur moi et pas sur des éléments extérieurs. J’ai perdu un peu d’énergie en début de Coupe du Monde avec les décisions des juges. »

Covid 19

« Nous faisons très attention au protocole sanitaire. Je limite drastiquement les contacts. C’est un peu stressant mais nous avons déjà vécu cette situation en 2021. Je vais m’adapter et prendre le maximum de précaution jusqu’à notre départ pour Pékin. »  

 

Belles fêtes

Joyeuses fêtes à tous ! #tbpress #sport #impact

En rouge au Grand Bo !

A la veille du temps fort Français de cette importante saison Olympique, l’étape de coupe du Monde de biathlon du Grand Bornand (16-19 décembre), c’est un Emilien Jacquelin mesurément satisfait, mais confiant en sa méthode, qui a rallié dès la fin des épreuves de Hochfilzen (Autriche), son domicile de Villard de Lans. Deux jours de repos et d’entretien physique l’y attendent, avant de rejoindre Annecy et le seul rendez-vous français de la Coupe du Monde. Emilien y portera avec fierté le maillot rouge du leader de la poursuite. Il ambitionne surtout d’y conquérir de haute lutte le prestigieux maillot jaune de leader du classement général, où il occupe, au terme de trois « Events », une flatteuse deuxième place, à 7 points du leader, le Suédois Sebastian Samuelson. Son début de saison, marquée par 3 podiums individuels dont deux deuxièmes places, n’est rien moins que surprenant, de la part d’un athlète dont à la fin de l’été, on doutait encore de sa capacité à seulement prendre part à la compétition, suite à cette grave fracture au poignet gauche. Jacquelin et sa force mentale hors du commun, s’est contre toute attente, appuyé sur ce coup du sort pour pousser encore plus loin la remise en cause fondamentale de ses pratiques, de ses approches physiques et techniques d’une discipline intolérante à toute improvisation. « Je suis toujours en chantier » avoue-t’il avec ce clin d’oeil malicieux du champion lucide sur les choses de la vie. « Les travaux continuent… »

 

C’est en montant de nouveau sur la deuxième marche du podium, celui du relais de Hochfilzen avec l’équipe de France, qu’Emilien tourne la page des trois premiers grands événements de sa saison. Une saison lancée d’admirable manière, si l’on considère l’abîme dans lequel sa grave blessure au poignet l’avait, il y a quelques mois seulement, précipité. 35ème lors de l’Individuel d’Oestersund, Emilien n’a depuis jamais raté une seule cérémonie des fleurs, se classant toujours parmi les 6 meilleurs en Suède et en Autriche. Une constance, une régularité au plus haut niveau qui le conforte dans la voie choisie, contrainte et forcée par la blessure, celle d’une patiente reconstruction de sa discipline. « J’aspire à devenir un  biathlète de plus en plus complet » précise le Villardien. « J’essaie de varier les méthodes, de me doter de plusieurs cordes à mon arc, afin d’être en mesure, quelles que soient les circonstances de courses, de disposer d’une solution. Pour l’heure, je m’applique à poser mon tir par exemple. Je n’ai pas encore eu l’opportunité d’appliquer mon tir rapide. Mais je suis heureux de ma régularité. Cela paie au classement général et je ne mets pas de pression quant à une éventuelle victoire. J’ai depuis longtemps accepté cette situation de tension à cause de mon poignet. Je cherche le relâchement, et c’est difficile. Cela me fortifie mentalement, et curieusement, je me sens plus fort depuis la blessure. D’abord me reconstruire, en espérant que le corps suive. »

 

Rapide sur les skis, Emilien ne se sent pourtant pas encore au maximum de sa forme. L’étape du Grand Bornand a naturellement été cochée de longue date. « J’aurai la fierté d’y porter le dossard rouge. C’est un temps fort de la saison pour nous Français. La concurrence est plus acérée que jamais et on voit nombre d’athlètes, Allemands, Suédois, et bien sûr Norvégiens mais aussi au sein de l’équipe de France, qui montent en puissance. Il y aura pour nous une motivation, une envie particulière de briller devant notre public, et de communier avec lui. »

 

Saison 2021 -2022

 

Oestersund :

Sprint : 4ème

Sprint : 2ème

Poursuite : 3ème

Relais : 2ème

 

Hochfilzen

Sprint : 6ème

Poursuite : 2ème

Relais : 2ème

Perrine Laffont en forme avant l’Alpe d’Huez

La championne Olympique de ski de bosses s’est imposée ce jour à Idre Fjall en parallèle. Elle avait terminé à la deuxième place hier en Suède en simple. Elle prend la tête du classement général de la Coupe du Monde, en duel, avant l’échéance française les 17 et 18 décembre à l’Alpe d’Huez. Quatrième à Ruka, la semaine dernière, Perrine monte en puissance et fait preuve de caractère en ce dimanche. C’est la 22ème victoire de Perrine en Coupe du Monde !

Elle a dit :

« Cette victoire fait beaucoup de bien. C’est un soulagement. Je remets les pendules à l’heure. J’avais beaucoup de doutes avec les jugements à Ruka et même hier. J’ai skié très vite et bien depuis le début de la saison et j’ai l’impression que les notes des juges n’étaient pas en adéquation avec ma forme. Pour moi, mon niveau de ski faisait la différence. J’ai donc eu un peu de stress. Je me suis recentrée sur moi en restant focus et aujourd’hui le travail effectué, avec l’Equipe de France de ski de bosses depuis de longs mois, a payé. C’est une 22ème victoire en Coupe du Monde. C’est fou et sans appel ! Cette année, le match est très relevé. Je vais aborder l’Alpe d’Huez avec détente et de l’assurance sur mon niveau. J’ai hâte d’être en France sur une piste que je vais découvrir. Je prends l’avion dès ce soir et je suis en entraînement dès mardi. Vivement le soleil car il n’était pas au rendez-vous depuis 15 jours. »