Thomas Ruyant avec Advens et la Fondation de la Mer sur la Solitaire Urgo Le Figaro 2019

Depuis sa victoire avec Adrien Hardy sur la Transat AG2R La Mondiale au printemps 2018, une participation au Monaco Globe Series, Thomas Ruyant s’est totalement consacré à la construction d’un monocoque de 60 pieds « dernière génération », actuellement en conception à Bergame en Italie. Avec l’équipe de TR Racing, il s’est également focalisé sur la recherche de partenaires afin d’être présent sur les grandes compétitions du circuit IMOCA Globe Series à commencer par la Transat Jacques Vabre, départ le 27 octobre, et le fameux Vendée Globe 2020. Et même si cette intense activité continue, le navigateur nordiste a décidé dès février de remettre son ciré et de reprendre la mer. Thomas a choisi de s’aligner sur la Solitaire Urgo Le Figaro qui fêtera son 50ème anniversaire en juin entre Nantes et Dieppe et qui se courra surtout sur une nouvelle unité, le Figaro Bénéteau 3. Le premier acteur français spécialiste de la cybersécurité, la société Advens, et la Fondation de la Mer ont décidé de soutenir et d’accompagner Thomas dans cette démarche. Le voilier Advens – Fondation de la Mer sera au départ de la Solo Maître Coq le 26 avril aux Sables d’Olonne et participera à la Solitaire du 26 mai au 30 juin avec pour objectif de permettre à Thomas Ruyant de naviguer à haut niveau afin de progresser encore et toujours en solitaire en vue du Tour du Monde en solitaire et sans escale 2020.

La Solitaire en vue du Vendée Globe 2020

« Cela sera ma quatrième participation à cette épreuve que j’aime beaucoup » déclare Thomas. « Cette édition sera unique car elle sera la première à bord du nouveau Figaro Bénéteau 3. Avec la construction d’un monocoque de 60 pieds Imoca, chez TR Racing, nous sommes dans la démarche des nouveaux supports. Même si cela sera des voiliers très différents, cette mécanique de découverte est intéressante techniquement. Et je n’ai pas navigué depuis un moment et je suis heureux de retourner sur l’eau en entraînement à Lorient, refaire mes gammes, retrouver des automatismes… c’est mon métier ! J’aime la confrontation à armes égales et pour le coup chaque concurrent de la prochaine Solitaire Urgo Le Figaro va partir d’une feuille blanche. Je participerai à la Solo Maître Coq en guise d’entraînement grandeur nature avant le départ de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019. Entre temps, toute mon équipe à terre restera totalement concentrer sur notre objectif numéro 1 à savoir la recherche de partenaires et la construction de notre monocoque de 60 pieds IMOCA qui se poursuit activement chez Persico Marine à Bergame. »

Le marin, originaire de Dunkerque, vainqueur de la Mini-Transat 2009, de la Route du Rhum 2010 en Class40 est fier d’embarquer avec lui sur la Solitaire Urgo Le Figaro l’entreprise Advens, leader dans son secteur et de porter les couleurs d’une cause qui lui tient à cœur depuis longtemps, très longtemps.

« Avec Advens, nous nous connaissons depuis quelques années et c’est un honneur de porter leurs couleurs sur la Solo Maître Coq et la Solitaire Urgo Le Figaro. Je vais tâcher d’être aussi performant qu’eux ! Je suis aussi content d’embarquer la Fondation de la Mer. Cela faisait un moment que je souhaitais porter les couleurs d’une entité qui œuvre pour la protection des océans et qui surtout sensibilise les terriens à la nécessaire préservation de la mer. La Fondation de la Mer est très présente auprès des jeunes afin de leur expliquer pédagogiquement le rôle que les océans ont à jouer dans notre avenir. J’ai été touché par leurs actions. C’est la jeunesse qui changera les choses en matière environnemental. »

Advens et la Fondation de la Mer, tournés vers l’avenir

Advens a, de son côté, découvert Thomas et la course au large à l’occasion du dernier Vendée Globe et l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise ont eu un vrai coup de foudre.

« L’aventure de Thomas sur son Tour du Monde a été ultra addictive » indique Alexandre Fayeulle, Président d’Advens. « Depuis, l’ensemble des collaborateurs d’Advens sont à fond derrière lui et nous ferons tout notre possible pour l’aider à conquérir le Globe. Nous ne sommes pas encore assez gros pour financer un Vendée Globe mais l’opportunité s’est présentée pour la Solitaire Urgo Le Figaro et nous avons sauté à pieds joints. Advens fait 30% de croissance chaque année sur un marché qui fait face à une pénurie d’experts : recruter et fidéliser les meilleurs talents, enthousiasmer nos équipes et les fédérer autour de valeurs fortes et d’un projet d’entreprise ambitieux et unique est notre 1er enjeu et facteur clé de succès. Avec une telle aventure, nous sortons du domaine professionnel, nous rentrons dans le cœur des gens, et ça, ça n’a pas de prix ! Cerise sur le gâteau, nous sommes très heureux d’être associé à la Fondation de la Mer pour ajouter du sens au rêve et au défi sportif. »

Enfin, la Fondation de la Mer s’enthousiasme à l’idée d’avoir pour ambassadeur Thomas.

« Compétiteur de très haut niveau et féru d’innovation technologique, Thomas Ruyant est aussi un homme d’équipe et de cœur » selon Sabine de Bézieux, Présidente de la Fondation. « Un marin en solitaire, mais pas solitaire, sensible aux vulnérabilités des personnes et de la planète. La Fondation de la Mer est fière de le savoir à ses côtés pour défendre une mer libre, protégée et valorisée avec sagesse. Merci Thomas, et bon vent ! »

Maxime Sorel, du Class40 à l’IMOCA

Maxime Sorel skipper du Class40 V and B à l’entrainement avant le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018, au large de Lorient, le 24 septembre 2018, Photo : Jean-Marie LIOT / V and B

Après cinq années passées sur le circuit des Class40 avec, à la clé, de nombreux succès parmi lesquels une première place dans la Rolex Fastnet Race puis une éclatante victoire dans la Transat Jacques Vabre, Maxime Sorel change désormais de dimension. Le skipper Cancalais, toujours fort du soutien du réseau de franchise V and B, fait cette année son entrée sur le circuit des IMOCA avec, en ligne de mire, le Vendée Globe 2020-2021. Son but : apprendre encore et toujours, vivre de nouvelles sensations et partager intensément de belles aventures avec ses partenaires, V and B bien sûr, mais aussi tous ceux qui l’accompagnent au sein du projet Sailing Together, ainsi que l’association Vaincre la Mucoviscidose dont il porte fièrement les couleurs.

« Montrer que rien n’est impossible » : tel est le crédo de Maxime Sorel qui n’a eu de cesse de le démontrer ces dernières années. De fait, si cet ingénieur en génie civil a découvert la course au large sur le tard, il a su gravir les échelons un à un jusqu’à se hisser au plus haut-niveau sur le circuit des Class40 à la force de sa détermination, de son audace et de son travail. Pour preuve, dès sa première saison sur le support, en 2014, il termine premier Class40 Vintage de la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe avant de signer une belle deuxième place dans la Transat Jacques Vabre l’année suivante à la barre d’un Mach 40.3 flambant neuf. Et si l’année 2016, entachée par quelques coups durs, n’est pas à la hauteur de ses ambitions, elle lui permet cependant de rebondir plus loin et plus haut dès 2017, avec de nombreux podiums mais aussi et surtout deux belles victoires dans la prestigieuse Rolex Fastnet Race puis dans la célèbre Transat Jacques Vabre. Et si la dernière édition de la Route du Rhum, en novembre dernier, ne lui a pas permis d’assurer son rôle de favori jusqu’au bout, la faute à un démâtage, elle n’a fait que renforcer sa volonté et celle de son partenaire V and B, l’un et l’autre étant animés par la soif de nouveaux défis et le refus de se reposer sur leurs acquis. « Après une expérience de cinq années en Class40, je souhaite me donner les moyens d’aller plus loin et de m’ouvrir à de nouveaux horizons, non seulement pour moi mais aussi pour tous ceux qui m’accompagnent depuis mes débuts en course au large », annonce Maxime Sorel dont le projet prend désormais des couleurs d’aventure avec un challenge de taille : le Vendée Globe 2020-2021.

Fiabiliser sans révolutionner

Pour ce nouveau pari, le marin Cancalais et l’ensemble de ses partenaires ont fait le choix d’acquérir l’ex Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, le 60 pieds IMOCA conçu en 2007 par le cabinet VPLP et Guillaume Verdier, assurément l’un des précurseurs de cette génération de bateaux légers, planants et maniables en solitaire. « Début janvier, le bateau est entré au chantier Kaïros de Roland Jourdain, à Concarneau. Dans un premier temps, nous avons procédé au démontage complet (accastillage, moteur, câbles électriques…) avant d’attaquer la préparation d’avant peinture sur la coque, le pont et une partie de la cellule de vie. Celle-ci a démarré la semaine dernière et devrait durer encore une semaine avant que nous puissions entamer le remontage, une phase toujours un peu critique même si nous avons beaucoup travaillé en amont en ce sens et que c’est toujours une étape importante pour bien comprendre et bien connaître la machine », indique Maxime qui n’a, certes, pas apporté d’évolutions majeures sur sa nouvelle monture, son budget actuel ne le permettant pas, mais qui prend soin d’y apporter sa « patte ». « Quelques aménagements ont été revus, comme le placement de la table à cartes, par exemple. Parallèlement, mon équipe et moi travaillons d’ores et déjà avec les voiliers puisque nous avons prévu de remplacer intégralement le jeu de voiles dans les deux années à venir. C’est passionnant autant qu’intéressant. Ça me rappelle clairement mon premier métier, ingénieur en génie civil, mis à part que cette fois on coule de la résine et non du béton », s’amuse le skipper qui a naturellement pris ses quartiers dans le sud Finistère pour suivre au plus près le chantier.

Un incroyable tremplin et la recherche de partenaires

« Je sais que la marche est haute entre un 40 pieds et un 60 pieds. J’ai bien conscience de tout ce qu’il y a à apprendre sur un support de ce type, que ce soit en termes de navigation, de logistique et d’organisation générale, mais c’est un défi fantastique et un incroyable tremplin.  Défis, enjeux et aventures seront sans conteste les trois maîtres-mots de ces deux prochaines saisons », note Maxime dont le bateau prendra le nom de V and B – Sailing Together en attendant le partenaire qui prendra le co-naming du projet avec le réseau de franchise V and B présent dans 185 villes en France, pour vivre, lui aussi, des moments d’exception sur le prochain Vendée Globe, mais pas seulement. De fait, si Maxime Sorel a pour objectif principal le tour du monde dans deux ans, il participera à l’ensemble des courses du calendrier de la classe IMOCA 2019 et 2020 afin d’engranger les milles et de prendre au mieux son bateau en main avant de se jeter dans le grand bain. « Comme je l’ai déjà dit, le but est d’apprendre et d’avancer. Pour cela, j’ambitionne de passer un maximum de temps sur l’eau sans oublier de poursuivre avec acharnement mon engagement avec Vaincre la Mucoviscidose pour porter plus haut encore le message des patients et de l’association nationale », a souligné le skipper de V and B – Sailing Together qui n’a assurément pas fini de faire parler de lui.

Un nouveau globe de Cristal pour Perrine Laffont, la régularité à très haut niveau !

La Championne Olympique s’adjuge le globe de Cristal en ski de bosses ce jour à Shymbulak au Kazakhstan. Perrine Laffont a terminé, ce matin (heure française) à la deuxième place en simple et monte pour la 10ème fois consécutive sur le podium alors qu’elle avait également gagné le Mondial en parallèle et terminé à une belle 3ème place en simple aux Etats-Unis. L’athlète ariégeoise réalise une énorme performance et ajoute un nouveau Globe à son immense palmarès. Elle enchaînera demain matin avec l’épreuve en parallèle qui pourrait lui permettre de décrocher son premier gros Globe de Cristal en freestyle de sa carrière.

Perrine Laffont, Championne Olympique, double Championne du Monde en parallèle, vainqueur de deux Coupes du Monde de ski de Bosses (2018 et 2019) : « Assurer un globe de Cristal alors que j’ai encore une course demain, c’est assez spécial ! Je ne réalise pas vraiment ma performance. Elle est le fruit de beaucoup de travail. Cette saison a été folle en intensité ! J’attribue ce globe à mon run qui a été plus performant qu’en 2018 en points avec le D Spin et mon niveau de ski qui n’a pas baissé. J’avais une marge plus importante que ma concurrence. Je vais essayer de monter sur le podium en parallèle demain ce qui me permettrait un sans-faute en Coupe du Monde et sur le Championnat du Monde avec un podium sur chaque compétition à laquelle j’ai participé. Je suis épuisée mais heureuse. »

Le co-skipper du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sur la Transat Jacques Vabre est …?

Thibaut Vauchel-Camus a décidé d’embarquer le navigateur Fred Duthil sur la prochaine Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double entre Le Havre et Salvador de Bahia dont le départ sera donné le 27 octobre prochain. Thibaut et Fred se connaissent depuis longtemps et formeront un duo performant avec pour objectif la gagne !

« Fred est avant tout un copain » déclare Thibaut, ambassadeur de la Fondation ARSEP qui lutte contre la Sclérose En Plaques. « Nous nous connaissons depuis 20 ans. C’est Fred qui m’a donné l’opportunité de pratiquer la voile en solitaire en me confiant souvent son Figaro Bénéteau 2 pour des convoyages. Il a été un détonateur pour moi. C’est un vrai sportif qui a une carrière de très haut niveau en planche à voile et en Figaro. C’est aussi un athlète qui aime se retrouver sur l’eau pour le fun en planche, kite ou catamaran de sport. Fred me connaît bien et il a été un soutien précieux lors de ma Route du Rhum 2018 où il était mon routeur avec Fabien Delahaye. Nous avons le même état d’esprit et je suis certain, même s’il na pas beaucoup pratiqué le Multi50, qu’il va s’adapter très vite à mon trimaran. Il a le sens de la glisse. En tout cas, nous avons un bon coup à jouer sur cette Transat Jacques Vabre avec une triple ambition : la victoire en Multi50, être les premiers toutes catégories dans la baie de tous les saints et vaincre ensemble la Sclérose En Plaques. »

Fred Duthil : « Ce sera une première pour moi. Je n’ai jamais participé à la Transat Jacques Vabre et je n’ai jamais effectué de grandes courses en Multi50. Thibaut me donne une super chance de m’exprimer avec lui sur un beau terrain de jeu et sur un support aussi excitant que le trimaran océanique. Avec Thibaut, nous nous connaissons depuis 20 ans et nous avons noué une belle amitié à terre et en mer. J’ai le souvenir d’une Normandy Channel Race 2016 aboutie ensemble. Thibaut est en tout cas un vrai bon camarade de jeu. Je pense que nous sommes polyvalents et que l’on saura aller au charbon ensemble car il ne faudra pas mollir sur cette traversée de l’atlantique entre la Normandie et le Brésil. »

Invitation au Voyage, à l’Aventure, au Vendée Globe !

Thomas Ruyant – “Le Souffle Du Nord” – Helly Hansen

Alors que la construction de son Imoca dernière génération bat son plein en Lombardie, du côté de Bergame, Thomas Ruyant poursuit inlassablement sa quête de partenaires désireux de partager dès à présent l’extraordinaire aventure en cours, qui trouvera à l’automne 2020 une apogée rare, enviée, et valorisante à souhait, avec ce sommet d’engouement médiatique et populaire que constitue un départ de Vendée Globe. Le navigateur Nordiste a fait le pari de l’excellence à tous les étages. Il s’est encadré d’une Dream Team, « les meilleurs à leur poste », qui lui permet aujourd’hui, sans vantardise aucune, de proposer aux entrepreneurs en quête de développement dynamique et hors norme, un projet haut de gamme, clé en main, parfaitement bordé en toutes ses caractéristiques, humaines et techniques. « La démarche sportive et technologique que constitue TR Racing représente, en ce début d’année 2019, le seul projet compétitif parfaitement lancé et ambitieux, totalement disponible à la communication d’un ou plusieurs partenaires tentés par l’aventure unique du Vendée Globe. » martèle Thomas. « La porte de l’Aventure majuscule est grande ouverte. Ceux qui désirent nous rejoindre n’ont plus qu’à prendre place à nos côtés et à se laisser piloter sur les vagues de l’exploit… »

Une addition de talents pour un projet performant

Totalement focalisé sur l’avenir et sur les échéances qui approchent à grands pas, avec cette mise à l’eau si attendue de son plan Verdier programmée pour courant juillet prochain, Thomas Ruyant se réjouit aussi être parvenu, grâce au soutien indéfectible de ses investisseurs, à mettre sur les rails l’ambitieux projet sportif et technologique auquel il aspirait depuis l’interruption prématurée de son Vendée Globe 2016-2017. « Nous sommes parvenus à réunir toutes les composantes à mes yeux les plus performantes du moment pour aboutir à la construction et au lancement d’un voilier de la classe Imoca innovant et performant. Ils sont les meilleurs à leurs postes ; Guillaume Verdier est l’architecte référence pour dessiner ce voilier capable de prétendre aux plus grands succès. Il est épaulé pour les études et les calculs de François Pernel, transfuge des projets de Jean Pierre Dick. Le bateau est en construction chez un orfèvre en la matière, le chantier italien Persico Marine à Bergame. Antoine Koch travaille en parfaite harmonie avec Guillaume Verdier sur la conception de tous nos appendices. Laurent Bourguès, mon complice de toujours, occupe les fonctions de Directeur technique, tandis que Marcus Hutchinson que l’on ne présente plus, est mon Team Manager. »

« L’addition de tous ces talents et de toutes ces compétences permet au projet de prendre forme et consistance de la meilleure des manières. Reste à trouver la marque, le partenaire titre, les hommes ambitieux pour prendre les commandes de notre « fusée », et d’en faire le soutien, le support redoutablement efficace d’une communication active, interactive, puissamment performante comme seule la voile océanique peut offrir. Nous proposons, je le crois, une opportunité unique pour un sponsor d’entrer de plain pied dans un projet gagnant, libéré des contraintes techniques fastidieuses, pour ne plus se concentrer qu’à l’accompagnement en communication d’une aventure exceptionnelle et rare. »

Des retours sur investissement colossaux

Le compte à rebours est donc lancé pour TR Racing qui compte bien profiter du calendrier du second semestre 2019 pour accumuler les premiers milles de mise au point. « La Transat Jacques Vabre constituera un premier galop très intéressant pour progresser dans la prise en main du bateau. C’est aussi un événement tout à fait propice pour lancer la communication d’un sponsor. Le début de l’année 2020 sera encore l’occasion de naviguer à plusieurs reprises en Transat, pour arriver avec un bateau parfaitement abouti sur la ligne de départ du Vendée Globe aux Sables d’Olonne. »

« On connait les retours sur investissement d’un Vendée Globe » poursuit Thomas, « ils sont colossaux et d’autant plus performants pour un investisseur qui nous rejoindrait aujourd’hui, n’ayant plus qu’à « habiller » un projet solidement construit.  J’ai mon destin en main, et je veux le partager…»

L’heure de la rentrée pour Aymeric Chappellier !

CLASS 40 AINA – AYMERIC CHAPPELLIER

Presque trois mois après sa belle deuxième place dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Class40, Aymeric Chappellier s’apprête à reprendre du service. Le skipper d’AINA Enfance et Avenir, dont le bateau a passé l’hiver à Pointe-à-Pitre, s’alignera, en effet, ce lundi au départ de la RORC Caribbean 600, la première course comptant pour le Championnat des Class40 2019. L’épreuve, qui s’est imposée au fil du temps comme l’une des courses incontournables aux Antilles et qui réunit, de fait, les plus belles machines européennes et américaines, va ainsi permettre au navigateur Rochelais de se remettre dans le match afin de préparer au mieux le Défi Atlantique, l’une des épreuves phare de la saison qui s’ouvre et dont le coup d’envoi sera donné le 23 mars prochain.

Après près de trois mois de trêve hivernale, dans la foulée de sa jolie deuxième place dans la mythique Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Aymeric Chappellier est donc sur le point de faire son retour à la compétition. Le Rochelais, qui a rejoint la Guadeloupe où il a retrouvé sa monture en début de semaine dernière, se prépare, en effet, à participer à la fameuse RORC Caribbean 600. Au menu : un parcours de 600 milles au départ et à l’arrivée d’Antigua. « Je suis content de repartir en course car trois mois sans aller sur l’eau – à l’exception d’une petite escapade sur le tout nouveau Figaro Bénéteau III -, ça commençait à gratter un peu ! », s’amuse le skipper du Class40 aux couleurs de l’association AINA Enfance et Avenir qui a remis son bateau à l’eau une première fois la semaine dernière donc, puis une seconde fois ce jeudi à la suite d’un talonnage sans grande gravité à l’entrée du port de Pointe-à-Pitre survenu mardi. « La course qui arrive va nous permettre de refaire un check global du bateau et du gréement. Après la transat, il n’y avait trop rien à faire, hormis un peu de boulot sur le bulbe de quille et quelques voiles à réparer. L’idée, c’est de voir si tout fonctionne correctement afin d’être sûr que l’on n’est pas passé à côté de quelque chose mais aussi de reprendre contact avec le bateau. L’avantage, c’est que cette RORC Caribbean 600 est une régate assez intense. De fait, outre les conditions de mer et de vent qui risquent de mettre le bateau à rude épreuve, il va falloir gérer les difficultés du parcours qui sont nombreuses », assure le Rochelais qui connait déjà l’épreuve pour y avoir participé avec succès à bord du NMD54 Teasing Machine d’Éric de Turckheim l’an passé.

Un parfait warm-up en vue du Défi Atlantique

« Il y a peu de grands bords et plein de marques à passer. C’est super intéressant. Idem stratégiquement, avec de nombreux effets de site et autant de zones de dévent. Au final, la course s’apparente vraiment à un sprint. Impossible de se relâcher ! », note Aymeric, soulignant le nombre record de participation cette année dans la catégorie des Class40. « On est dix 40 pieds inscrits à ce jour et en plus de ça, il y a vraiment du bon niveau avec des équipages comme ceux de Luke Berry, Halvard Mabire ou Kito de Pavant », ajoute Aymeric qui régatera pour l’occasion avec Jacques Fournier, Rodrigue Cabaz et Stan Thuret. « Cette RORC Caribbean 600 s’annonce comme un super entraînement, même si, bien sûr on y va avec l’ambition de gagner », avoue Aymeric qui n’a, de fait, pas pour habitude de faire de la simple figuration lorsqu’il s’aligne au départ d’une compétition. « Le gros objectif reste évidemment la transat à venir (le Défi Atlantique programmé le 23 mars prochain, entre Pointe-à-Pitre et La Rochelle via une escale à Horta, aux Açores) mais cette course aux Antilles compte tout de même pour le Championnat des Class40 avec un coefficient 2. C’est motivant et, en ce qui me concerne, j’aime beaucoup les courses du RORC (Royal Ocean Racing Club, ndlr). On y est toujours bien accueilli, on y fait de beaux parcours et on y bénéficie d’un peu de visibilité à l’international, ce qui ne gâche rien », termine Aymeric Chappellier qui sera au départ de toutes les courses du calendrier Class40 en 2019 dont Les Sables – Horta et la Transat Jacques Vabre et qui portera à nouveau avec fierté les couleurs de l’association Aïna, Enfance et Avenir.

Perrine Laffont, Championne du Monde !

Reed Valley, Park City, Etats-Unis, l’athlète ariégeoise a remporté cette nuit le titre de Championne du Monde de ski de bosses en parallèle pour la deuxième année de suite. Perrine Laffont termine ces Mondiaux avec deux médailles puisque dans la nuit de vendredi à samedi, elle avait décroché une belle médaille de Bronze en Single. La Championne Olympique réalise une saison tonitruante puisqu’elle a été toujours dans le top 3 sur les 8 épreuves courues depuis le début de sa saison.

« Je conserve mon titre, je reste au top ! » déclare Perrine. « C’est un sentiment particulier de gagner deux années de suite. Je suis toute de même double championne du Monde. Quelle satisfaction ! Quel bonheur car j’en ai bavé. J’étais dépitée ce matin après ma médaille de Bronze en single. J’étais très fatiguée par cette saison très, très dense et j’ai été déçue par le jugement des juges sur mon premier saut lors de la finale du single. J’avais réussi mon meilleur D Spin de la journée et j’ai l’impression de ne pas avoir été récompensée. Alors quand il a fallu revenir pour le parallèle, ça a été difficile mais je me suis accrochée. J’ai pris les runs les uns derrière les autres et ça a marché. »

Solidaires En Peloton – ARSEP, version 2019

Le Défi Voile Solidaires En Peloton, après une saison 2018 menée tambour battant à bord du Multi50 aux couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques et skippé par Thibaut Vauchel-Camus, se prépare activement pour une deuxième année de navigation dont l’apogée sera la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia, départ le 27 octobre. Trois questions…

  1. Retour en arrière, comment s’est déroulé ton “après-Rhum” ?

Mon arrivée à Pointe-à-Pitre, à la troisième place , a été très forte en termes d’émotions. Ce retour à la maison (Thibaut est originaire de Guadeloupe) a été puissant. J’ai été accueilli avec beaucoup de ferveur. J’ai été très touché par la sympathie des guadeloupéens à mon égard. Traverser l’Atlantique sur un Multi50, ce n’est pas rien. Cette Route du Rhum m’a marqué. Beaucoup de monde s’est passionné pour mon parcours. C’est un plaisir de partager encore aujourd’hui l’enthousiasme lié à ma Route du Rhum. J’ai ressenti un réel bien-être les jours suivants mon arrivée. J’étais heureux de retrouver la vie guadeloupéenne : la fête, la nourriture, le surf ou le kite dans une mer chaude… Ce relâchement a été bon à vivre avec mes proches, ma femme, ma fille, mes partenaires, les patients. Je suis maintenant de retour en Bretagne, à Saint-Malo, mon autre chez moi.  Il a fallu récupérer physiquement et se remettre dans une vie de chef d’entreprise. Nous avons vécu une telle année 2018 que quand ça s’arrête, tu te demandes ce que tu vas faire ! Il y a peut-être un petit “Rhum blues” même si j’ai de beaux défis devant moi.

  1. Justement, peux-tu nous parler de 2019 ?

J’espère pouvoir annoncer mon co-skipper sur la Transat Jacques Vabre assez vite. Sportivement, la Transat Jacques Vabre sera la grande épreuve de l’année. Je ne serais plus un bizuth du Multi50 comme en 2018. Nous avons emmagasiné beaucoup d’expérience sur notre trimaran l’année dernière. Alors forcément, l’idée est de jouer la gagne sur cette longue traversée de l’Atlantique en direction du Brésil. En avant-saison, nous allons participer à toutes les courses du circuit Multi50 comme le Grand Prix Guyader, le tour de Belle-Ile, le Trophée de Brest Multi50, l’Armen Race en mai et puis il y aura le Grand Prix Valdys en septembre. En marge de ce programme, je réfléchis à d’autres défis en solitaire à bord du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP. Pourquoi pas un record ? Comme les autres années, je vais également m’atteler à mettre en avant la Fondation ARSEP et les patients atteints de la Sclérose En Plaques. Ces derniers viendront à plusieurs reprises à bord de mon voilier et puis il y aura le congrès des patients en mars, la journée mondiale en mai et les 50 ans de la Fondation. Je vais aussi participer à de nombreux événements Solidaires En Peloton en allant à la rencontre des défis kart, auto, moto, running…

  1. Enfin, comment va le Multi50 bleu ?

Il a effectué 8 courses, 12 000 milles, embarqué 500 personnes en 2018. Il a donc besoin d’un bon chantier d’hiver. Nous allons surtout faire de la cosmétique générale car il est en bon état. Nous allons démonter tous les systèmes et remplacer les pièces usées. Nous voulons également gagner un peu de poids, mettre au point une voile pour la Transat Jacques Vabre et réfléchir à des aménagements pour la navigation en double, mettre une bannette par exemple.

Alexis Loison : « Réussir à être à l’aise au plus vite »

Après avoir récupéré son Figaro Bénéteau III le 16 janvier dernier, puis préparé sa monture au chantier Caennais V1D2 afin la mettre au propre et de commencer à l’optimiser, Alexis Loison, s’apprête désormais à entamer les premières navigations pour prendre en main sa nouvelle machine équipée de foils. Le challenge est de taille pour le skipper Région Normandie pour les deux saisons à venir qui, fort de déjà 13 années d’expérience et de très nombreux succès sur le circuit des Figaro Bénéteau, affiche légitimement des ambitions fortes, même si ce changement de support impose de trouver au plus vite de nouveaux réglages et de nouveaux repères. Et c’est d’autant plus vrai que le coup d’envoi de la première épreuve de l’année, la Sardinha Cup qui se jouera en double entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, sera donné dès le 7 avril prochain, et qu’en prime, de très nombreux grands noms de la voile ont choisi de faire leur retour sur le circuit, à l’image de Loïck Peyron ou Michel Desjoyeaux. Bref, on l’aura compris, 2019 s’annonce aussi intense que passionnante pour le Cherbourgeois qui vise clairement à la fois un podium sur la Championnat de France Elite de Course au Large et sur la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro. Entretien.

Vous avez reçu votre nouveau bateau le 16 janvier dernier. On image que, depuis, le temps est compté ?

« Au début, après le déballage du bateau, nous avons réalisé un premier état des lieux et, comme l’autorise la classe, nous avons retravaillé différents points, comme par exemple la quille, dans le but de lui donner un plus joli profil. Nous avons également fait beaucoup de montage et de matelotage, puis nous avons soigné l’installation du système de foil. Au final, nous nous en sommes bien sortis et nous avons fait un truc propre. Après cette période de dix jours, nous avons mis le bateau sur un camion pour le descendre en Bretagne en passant par le Conseil Régional de Normandie. Là a eu lieu la cérémonie de baptême du Figaro III en présence d’Hervé Morin, Président de la Région. Ce moment restera évidemment un joli souvenir dans la vie du bateau et du projet. Dans la foulée, le camion a repris la route pour Port-la-Forêt où il est arrivé mardi matin. Très vite, tout s’est enchaîné : nous avons mis à l’eau mercredi puis mâté hier (jeudi). Les voiles sont prêtes et je dois les récupérer ce vendredi soir avant d’attaquer les premières navigations. »

A partir de quand sont prévues ces premières sorties en mer ?

« Aujourd’hui et demain, je participe au stage de survie imposé par la Fédération Internationale (World Sailing) tous les cinq ans. L’objectif est donc d’effectuer la première navigation à partir de lundi, puis d’en enchainer autant que possible avant le premier stage d’entraînement proposé par le Pôle Finistère Course au Large, le 12 février prochain. Pour ces premiers tests sur l’eau, j’ai prévu de réaliser une campagne de speed-test (tests de vitesse, ndlr) avec Pierre Leboucher qui travaille avec le même maître- voilier que moi, en l’occurrence Technique Voile. Le directeur technique de la voilerie, Fred Duthil, sera à mes côtés à bord et c’est aussi lui que j’ai choisi pour participer à la Sardinha Cup, l’épreuve qui ouvrira la saison dès la fin du mois de mars. Fred est à la fois un grand champion et quelqu’un de très intuitif. Il m’apportera assurément beaucoup pour la suite, et notamment en vue de la Solitaire Urgo – Le Figaro, la course phare de la saison. »

Autre point positif, vous êtes aujourd’hui l’un des tous premiers à mettre à l’eau…

« En effet et c’est important pour moi. Maintenant, il est temps d’aller tester le matériel surtout que la saison qui s’ouvre est assez particulière. Je suis très content de continuer de régater sur le circuit des Figaro Bénéteau car il va, à coup, sûr y avoir de la super bagarre avec le retour de nombreux anciens vainqueurs de la Solitaire et plein de très grands champions. Je mesure pleinement la chance que j’ai de pouvoir continuer à être là, surtout une année comme celle-là. Reste que la première course va vraiment arriver très vite et que pour cette raison, il va être très important de se sentir rapidement à l’aise sur la machine. Ce sera, en effet, important de pouvoir rapidement sortir le nez du bateau et de pouvoir se concentrer sur la stratégie qui représente, naturellement, une part essentielle de la performance. »

Comment va s’articuler votre saison 2019 ?

« Six épreuves sont au programme du calendrier la classe cette année (lire ci-après, ndlr). Mon objectif et celui de la Région Normandie, est de toutes les faire. La spécificité de cette nouvelle saison, c’est qu’elle est très concentrée et qu’elle va nous faire parcourir de nombreux milles, avec la Sardinha Cup mais aussi une Solitaire dotée d’étapes assez longues. En résumé, 2019 promet d’être intense. Par ailleurs, si certains ont tendance à dire qu’avec l’arrivée du Figaro III, ça repart d’une page blanche, je suis pour ma part un peu moins radical. J’ai aujourd’hui 13 années de Figaro dans les pattes et je sais que cela est un atout. Il y a forcément une certaine routine sur certains points que je vais retrouver, des choses auxquelles je vais naturellement attacher plus ou moins d’importance car je connais les priorités. Je vais ainsi pouvoir me concentrer sur le bateau et j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça donne sur l’eau. La bonne nouvelle, c’est que des conditions assez variées sont annoncées pour la semaine prochaine. Cela va permettre de tester un peu toutes les allures et toutes les manœuvres. Ce sera une grosse étape de franchie. Mon idée, c’est de faire passer un maximum de monde à bord de Région Normandie pour avoir un maximum de regards différents. Je naviguerai notamment avec Sébastien Simon, le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, lors du premier stage. Ce sera important de marquer les esprits dès le début. Idem lors de la Sardinha Cup. De fait, même si ça restera une épreuve d’apprentissage, ce sera important d’être dans le coup car à l’arrivée, on pourra déjà tirer pas mal de conclusions. »

 

Le calendrier d’Alexis Loison en 2019

 

  • Sardinha Cup entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, aller et retour, entre le 25 mars 2019 et le 14 avril. Course en double. Cette épreuve est une nouveauté.
  • Solo Maitre CoQ, aux Sables-d’Olonne, du 26 avril au 5 mai. Course en solitaire.
  • La Solo Concarneau, autour du 12 mai, ne comptera pas pour le championnat de France Élite de course au large, mais la course en solitaire sera qualificative pour la Solitaire Urgo Le Figaro.
  • Solitaire Urgo Le Figaro, du 26 mai au 30 juin, l’arrivée de la course est prévue à Dieppe. Course en solitaire et à étapes.
  • Douarnenez Horta entre Douarnenez et Horta (Açores), aller et retour. 21 juillet au 18 août. Course en solitaire.
  • Tour de Bretagne, du 1er au 14 septembre, parcours dévoilé lors du Nautic 2019. Course en double.

 

Perrine Laffont en mode Mondial

Avec six podiums dont deux victoires sur les six épreuves de Coupe du Monde de ski de bosses courues depuis le début de saison, Perrine Laffont réalise, pour l’instant, un parcours sans-faute et mène le classement général avec un bon matelas d’avance sur sa poursuivante australienne. Avant de reprendre le chemin de cette Coupe du Monde avec une étape à Tazawako au Japon les 23 et 24 février puis à Shymbulak au Kasakhstan les 2 et 3 mars, la Championne Olympique participera au Championnat du Monde de la spécialité, les 8 et 9 février à Park City. Interview…

  • Peux-tu revenir sur ton parcours depuis le début de la Coupe du Monde à Ruka le 7 décembre ?

J’ai réalisé un début de saison très positif. Je suis satisfaite de ma régularité. Je n’avais jamais réussi à enchaîner comme ça auparavant. En 2018, j’étais montée trois fois de suite sur le podium. Là, cela fait six fois. C’est une première pour moi. Je suis d’ailleurs la seule athlète à avoir réussi cet enchaînement cette année. Même Mikaël Kingsbury, le roi de la discipline, n’a pas réussi cette performance (4 podiums). A Ruka, pour la première étape de la Coupe du Monde, j’ai gagné. Je ne m’attendais pas à ce résultat car je ne savais pas si mon nouveau run allait plaire aux juges. Ce premier acte m’a prouvé que j’étais capable. J’ai ensuite réussi à dérouler sur les autres étapes même si à Calgary et à Mont Tremblant, cela n’a pas été simple.

  • Pourquoi ?

A Calgary, je n’arrivais pas à passer mon nouveau saut, le D Spin, comme je le voulais en entraînement. La piste était très exigeante. J’étais brouillonne. Il faut dire que ce nouveau saut me sort de ma zone de confort ! A Mont Tremblant, nous avons eu qu’un seul jour d’entraînement ce qui est très peu. Il faut savoir que les trainings avant les compétitions sont souvent très courts et on a toujours pas mal de pression car on veut bien faire, analyser la piste, se mettre dans les bonnes conditions… en très peu de temps. Pour finir, cela s’est bien passé à Mont Tremblant puisque je gagne.

  • Tu as un niveau de ski qui fait la différence ?

Cela a toujours été mon point fort. J’ai une base solide en ski. Je ne me prends pas trop la tête avec ça. C’est assez naturel chez moi ! A Mont Tremblant, je ne prends que la moitié des points avec mon D Spin. J’ai encore une grande marge de progression sur les sauts

 

  • Comment abordes-tu le Championnat du Monde, l’un de tes objectifs importants ?

Forcément, je suis la personne à abattre (rires) car je fais un bon début de saison. J’arrive en tant que favorite mais je ne me focalise pas sur cette étiquette. Je me concentre sur moi. Je vais sur ce Mondial pour essayer de faire mon meilleur run ce qui n’a pas encore été le cas depuis le début de la saison. Il y a encore pas mal d’imperfections. L’idée est d’essayer de revenir, tout de même, de Park City avec deux médailles, l’une en single et l’autre en parallèle.

  • Tu es depuis un moment en Amérique du Nord. As-tu le temps de faire autre chose que du ski ?

Je dors beaucoup, parfois 10 à 12 heures par nuit. Je me concentre sur ma récupération. J’ai fait un peu de shopping à Montréal mais il faisait vraiment très froid. Je passe beaucoup de temps en salle de musculation et un peu à la piscine. En fait, nous enchaînons beaucoup depuis quelques semaines. J’aurais plus de temps en mars.

Le Belem en cale sèche à Marseille

Le trois-mâts Belem sera en cale sèche à Marseille du 21 janvier au 28 février 2019 pour y subir au chantier Sud Marine Shipyard ses travaux annuels d’entretien des œuvres vives (parties immergées). Il reviendra ensuite à Port-Vendres jusqu’au 1er avril où il reprendra la mer pour 7 mois de navigation.

” Le Belem va être caréné comme chaque année lors de son hivernage » déclare Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem. « C’est le chantier Sud Marine Shipyard qui a été sélectionné sur appel d’offre pour cet arrêt technique. Le Belem est le plus vieux bateau au monde inscrit au Bureau Veritas qui impose à la Fondation Belem une mise à sec annuelle du navire pour son bon entretien et le maintien de la sécurité à bord. Il sera inspecté à Marseille fin février afin de renouveler son permis de navigation. Il reviendra ensuite en Occitanie pour les derniers préparatifs avant le départ du navire le 1er avril 2019 pour 7 mois de navigation : au programme la Méditerranée, l’Atlantique, la Scandinavie, les îles britanniques… Le navire participera également à la très attendue Armada de Rouen du 7 au 16 juin 2019.”

Perrine Laffont en forme !

Training at the FIS Freestyle Ski moguls World Cup event held in Thaiwoo (CHN). Photo: Mateusz Kielpinski (FIS)

La Championne Olympique de ski de bosses, Perrine Laffont, a débuté de la plus belle des manières sa saison en Coupe du Monde en gagnant à Ruka en Finlande puis en terminant troisième en single et deuxième en parallèle en Chine le week-end dernier, un cadeau de noël avant l’heure pour l’ariégeoise… Interview.

Quel bilan tires-tu de ces deux premières étapes de la Coupe du Monde de ski de bosses ?
Trois courses, trois podiums, c’est une première pour moi. Je n’ai jamais réalisé un début de saison comme ça même s’il y a un peu de frustration de ne pas avoir gardé la tête de la Coupe du Monde puisque l’américaine Jaelin Kauf a fait le doublé en Chine.

Mais tu as mis en place un nouveau run contrairement à ton adversaire directe ?
Oui c’est vrai. Il y a encore du travail sur ce run mais je ne suis pas loin de le maîtriser notamment le D Spin. On va dire que je manque un peu de régularité. En Chine, je gagne les qualifications. Je suis un peu moins bien ensuite. Je vais m’entraîner les 27, 28 et 29 décembre à Tignes afin de continuer ma montée en puissance sur ce run. Je vais aussi participer à la Coupe de France le 27, un bon moyen de rester dans la compétition avant d’enchainer le 12 janvier avec la troisième étape de la Coupe du Monde à Calgary au Canada.

Tu participeras en fin de semaine au trophée Andros à Andorre, un peu de détente ?
J’aime conduire et j’ai répondu oui quand l’un de mes partenaires, Hyundai, m’a proposé de venir. Cela sera une première pour moi de conduire sur un circuit et sur la glace. Et puis je vais avoir un sacré coach en la personne de Dani Sordo.

Qu’as-tu demandé au père Noël ?
Une rencontre avec Antoine Griezman (rires).

Sport responsable – Generali : les vainqueurs sont …

En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Stade de France à Paris. À l’initiative de Generali, 320 structures sportives ont répondu, en 2018, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.

Le FC Médoc Côte d’Argent, Sesame, le centre équestre poney-club d’Orléans, l’union athlétique Albenasienne, le Blagnac Rugby Club, le Castres Sports Nautiques, le club omnisports des Ulis remportent les trophées 2018 dans leurs catégories et ont reçu, des mains de Sébastien Chabal, président du jury, et de nombreux experts présents, leurs récompenses.

La démarche Sport responsable, après sept ans d’existence, continue à prendre de l’ampleur. Elle compte désormais 15 institutions sportives à avoir signé la charte du Sport responsable avec la Fédération Française de Baseball et Softball qui a rejoint l’initiative ce jour.  Rendez-vous en 2019 pour une nouvelle édition et la découverte de nouvelles actions vertueuses dans le monde du sport amateur et professionnel.

Elise Ginioux, membre du comité exécutif, en charge de la communication des affaires publiques et de la RSE : « La démarche Sport responsable est une initiative à laquelle nous sommes attachés car elle permet de d’illustrer dans le domaine du sport nos engagements en matière de développement durable. Outre la performance individuelle et collective, le sport est un vecteur essentiel de lien social, d’éducation et d’intégration, de santé et de respect de l’environnement qui sont à mettre en lumière. »

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « Nous avons encore vu et récompensé ce soir de belles initiatives de structures qui viennent des quatre coins de la France. Elles viennent grâce à beaucoup de volonté et d’envie. Nous pouvons être fiers d’avoir mis à l’honneur de si beaux exemples dans le sport. Sport responsable est en train de se propager et c’est vraiment une bonne chose. Rendez-vous en 2019 ! »

Greg Martin, FC Médoc Côte d’Argent, vainqueur dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « J’étais travailleur social auprès de personnes âgées mais cela s’est terminé avec mon employeur. Pendant ma période de chômage, je suis devenu éducateur bénévole autour du FC Médoc et j’ai rapidement eu l’idée de créer du lien entre les jeunes du club de football et les personnes âgées. Depuis, nous avons 60 personnes âgées qui viennent à la rencontre des enfants très régulièrement pour des activités de prévention à la dépendance. Ils échangent et discutent via des ateliers de mémoire, d’équilibre ou de gym et ça marche puisque les enfants expriment leur envie de rencontrer d’autres générations. Certains me disent d’ailleurs que s’il n’y avait pas ces ateliers, ils ne verraient jamais les personnes âgées… »

Marianne Gazeau, SESAME, vainqueur dans la catégorie « acteurs engagés » : « Nous sommes une TPE de 10 personnes qui agit en conseil pour l’international. Nous avons créé le projet « foot d’elles » qui a pour but de promouvoir à travers des actions concrètes comme un tournoi, un prix Foot d’Elles, un futur festival… l’égalité femmes – hommes dans le football. L’idée est que les femmes aient accès au football comme les hommes. Nous portons ce sujet en Interne à travers notre équipe de football au féminin mais aussi en externe en encourageant les entreprises à nous rejoindre dans notre démarche. »

Pascal Deboudt, centre équestre poney-club d’Orléans, vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « L’Eco-responsabilité est dans notre ADN depuis 30 ans. C’est naturel pour nous ! Nous avons mis en place depuis toujours différentes actions en matière d’écologie comme des structures uniquement en bois, la dématérialisation totale de notre courrier, des initiatives pédagogiques pour les jeunes, la traction animale pour éviter un tracteur, un accès à la mobilité réduite… C’est l’addition de ces initiatives qui font de nous un club éco-responsable. La semaine européenne de l’éco-responsabilité a été un moteur ces dernières années pour nous afin de continuer notre démarche et nous sommes fiers d’être vainqueur des trophées Sport responsable dans la catégorie qui nous importe le plus. »

Ingrid Miralles, union sportive athlétique Albenasienne, vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes un nouveau bureau au sein du club et nous récupérons le fruit du travail des anciens dirigeants. Nous sommes tous des militants pour la mixité et le sport pour les femmes. L’un de nos entraîneurs vit dans le quartier des Oliviers de Aubenas et nous l’aidons fortement à sensibiliser les familles et les jeunes, notamment les filles, de cet environnement afin de s’inscrire dans notre club. Nous leur facilitons la tâche financièrement en prenant en charge les licences. C’est une action de tous les jours qui passe par beaucoup de dialogue puis le bruit de bouche à oreille. L’idée est d’avoir la confiance des familles afin de faciliter l’incorporation des filles à notre sport et ça marche. »

Benoît Trey, Blagnac Rugby Club, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « Nous agissons sur deux volets : le sportif et le social. Nous avons mis en place un dispositif pour la formation de nos jeunes sportifs avec un cadre clair et une ligne de conduite aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Ces dernières sont à égalité avec les hommes dans notre club. Elle bénéficie des mêmes installations et des mêmes partenaires ce qui est assez rare. Nous avons également une commission « emploi et formation » qui permet aux sportifs de se former en parallèle de la pratique du rugby avec des stages et un accès à notre réseau d’entreprises. Cela débouche souvent sur des CDI ! Enfin, nous travaillons avec les deux lycées de Blagnac afin que le ballon ovale ait à nouveau sa place en milieu scolaire. Nous venons d’embaucher une éducatrice pour cette mission. J’ajoute que nous n’oublions pas les jeunes isolés puisque nous avons un partenariat fort avec l’association Rebond qui, entre autres, permet à ces jeunes de découvrir le rugby et de se raccrocher à une discipline sportive. »

Jérôme Py, Castres Sports Nautiques, vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Depuis longtemps, nous mettons en place des activités pour les personnes en situation de handicap. C’est notre réflexion de base. Nous pratiquons par exemple la plongée et nous en proposons pour les handicapés. Nous espérons avoir une nouvelle piscine dans les années qui viennent et nous voulons prioritairement une fosse de plongée adaptée aux handicapés. Pour cela, nous formons des encadrants capables de répondre à ces demandes. De plus, nous sommes le seul club du département labellisé par la Fédération Française Handisport. Enfin, nous organisons depuis six ans un meeting de natation mixte. »

Alain Fauvel, Club Omnisports des Ulis, vainqueur dans la catégorie « santé et prévention » : « Un club omnisport ce n’est pas une addition de discipline sportive, c’est plutôt une vision qui permet à tous de pratiquer un sport et souvent de résoudre certains problèmes de sociétés. De notre côté, dans un environnement économique difficile, nous proposons à un large public la pratique du sport « loisir » et en compétition. Nous nous sommes rendus compte ces derniers temps que la population des Ulis était de plus en plus vieillissante alors nous avons mis en place neuf sections capables d’accueillir des personnes ayant des pathologies. En rapport avec les médecins traitants et la Fédération Française des clubs omnisports et après un diagnostic, nous proposons des activités particulières à chacun en rapport avec leurs maux. »

Pierre-Yves Orlianges, Association Rouennaise de Football, deuxième dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « Depuis 2016, en association avec Terre d’Asile, nous accueillons des migrants au sein de notre club pour des entraînements et la compétition. Cela a commencé en 2016 avec des Soudanais. Depuis, plus de 15 migrants viennent régulièrement jouer au football avec nous. Nous les équipons, on prend leurs licences et ils sont totalement intégrés dans notre club qui prône la mixité d’âge, de religion et sociale. Nous sommes très peu de clubs à le faire en France mais nous donnons l’exemple et nous intervenons régulièrement au sein de la Fédération Française de football pour expliquer comment on s’y prend. »

Sandra Mure-Ravaud, Montpellier Métropole Hockey Club, deuxième dans la catégorie « mixité » : « Le Hockey est un sport mixte. Toutes équipes et à tous niveaux peuvent être composées de femmes et d’hommes. De notre côté, nous avons 2 à 3 filles dans chaque équipe à tous niveaux et tout âge. Nous avons même deux jeunes filles en moins de 15 ans et moins de 18 ans en National intégrée dans des équipes à majorité masculine. Nous organisons une journée « porte ouverte » pour les filles afin de les attirer et nous sommes très soutenues en communication par notre fédération dans ce sens. »   

Un monocoque de 60 pieds IMOCA en construction pour Thomas Ruyant

TR Racing, la nouvelle structure du navigateur – entrepreneur Thomas Ruyant, a mis en construction début août 2018 un monocoque de 60 pieds IMOCA « dernière génération » destiné à disputer le prochain Vendée Globe en 2020. Un groupe d’investisseurs épaule le navigateur Dunkerquois dans sa démarche.

Les dessins du voilier sont signés Guillaume Verdier et c’est le chantier Italien Persico qui procède actuellement à la construction du bateau. La mise à l’eau est prévue pour juillet 2019.

TR Racing est à la recherche de partenaires pour soutenir son programme sportif. C’est véritablement un projet haut de gamme unique, clé en main, que propose Thomas Ruyant.

Thomas Ruyant : « Ce projet intègre toute mon expérience, tout mon savoir-faire glané sur tous les supports et depuis près de 20 ans, de Mini Transats en Route du Rhum en Solitaire du Figaro ou Vendée Globe. Grâce à un groupe d’investisseurs, mes équipes techniques et logistiques sont constituées et la construction progresse dans le bon tempo pour aborder sereinement le prochain Vendée Globe. Il me faut maintenant réunir des hommes et des entreprises sensibles à la passion qui nous habite et désireux de partager ensemble une formidable aventure.”

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Le programme sportif : il sera composé de toutes les épreuves du circuit IMOCA, nouvellement renommé « l’IMOCA Globe Series », ce qui inclut la Jacques Vabre 2019, la Transat Anglaise et la Transat New York-Les Sables en 2020 avant le Vendée Globe 2020-2021. Par la suite, il y aura aussi la Route du Rhum 2022.  

L’équipe TR Racing par Thomas : « Laurent Bourgués, avec qui je travaille depuis plusieurs années, est en charge de la coordination technique. Le team s’est renforcé avec François Pernelle comme responsable du bureau d’étude. Antoine Koch travaille avec nous sur la phase de conception avec des dossiers bien précis comme les appendices ou le plan de voilure. Marcus Hutchinson a également rejoint l’équipe et apportera sa longue expérience de la course au large… »

La Fondation Belem propose 1200 places pour embarquer à bord du trois-mâts en 2019 entre Nice et Stockholm  

La Fondation Belem a dévoilé ce matin la saison 2019 du trois-mâts Belem avec 25 navigations ouvertes à tous entre 3 et 9 jours sur un parcours maritime d’une ampleur exemplaire : début de saison en Méditerranée – Côte d’Azur, golfe du Lion, Costa Brava. Puis contournement de l’Espagne et du Portugal via Gibraltar, printemps en atlantique destination la mer du Nord et la Baltique jusqu’en Suède (Stockholm) via les Pays-Bas (La Haye), le Danemark, la Norvège (Oslo), l’Ecosse (Edimbourg) et l’Angleterre (Londres).  Ce programme sera présenté au Nautic de Paris sur le stand de la Fondation Hall 1 D1 et les amoureux du Belem, novices ou initiés, peuvent dès maintenant réserver leur navigation sur www.fondationbelem.com.

Ces navigations s’adressent à tous dès 14 ans : pas besoin d’être voileux, amariné ou sportif, il suffit juste d’être curieux et d’avoir envie de participer à la vie à bord d’un trois-mâts de légende, encadré par un équipage de 16 marins professionnels. Un programme parsemé de mouillages et véritables escales au cœur des îles telles que Gotland, Scilly, Wight, Jersey.

Le Belem, présent à l’Armada de Rouen, est ouvert 38 jours tout au long de la saison 

Une saison rythmée par la participation du navire aux trois plus importants évènements maritimes en 2019 : Débords de Loire à Nantes, la très attendue Armada de Rouen et la Tall Ships Regatta entre Le Havre et Aalborg au Danemark. Un tour d’Europe au cours duquel le trois-mâts ouvre ses ponts aux visiteurs sur 38 journées d’escale à Port-Vendres, Nice, Marseille, Sète, Bordeaux, Nantes, Rouen, La Haye, Dunkerque, Dieppe, Calais, Saint-Malo et Granville.

Un espace interactif au Nautic

Pour ce temps fort hivernal, la fondation quitte ses bureaux pour aller à la rencontre de son public au Nautic de Paris Porte de Versailles (8-16 décembre). Elle propose aux visiteurs du salon un espace interactif de découverte de son programme, un lieu de rencontre et d’échange avec des membres d’équipage et d’anciens navigants ainsi qu’un bureau plus confidentiel pour s’inscrire à une navigation. Temps fort commercial également avec 10 jours de « prix spécial salon » pour toute inscription effectuée avant le 16 décembre 2018.

Informations presse : vous êtes les bienvenus sur le stand de la Fondation Belem lors du Nautic de Paris afin de rencontrer l‘équipe de la Fondation et nous faire part de vos envies de navigation à bord du Belem en 2019 !

TB Press, pour les engagements sociétaux

Generali
Maison des familles des Apprentis d’Auteuils
11 rue du Puits à Mulhouse
© Jean Francois Badias / Andia.fr

L’Agence TB Press s’est spécialisée ces dernières années dans la mise en avant d’engagements sociétaux forts… C’est le cas avec le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP qui porte les couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, avec l’association Le Souffle du Nord qui booste de belles initiatives solidaires dans les Hauts-de-France, avec la Team Aïna qui à travers le voilier Aïna, enfance et avenir soutient les enfants démunis malgaches mais également avec Generali France. L’assureur français est un pionnier en la matière et, en toute discrétion, met en place des actions particulièrement vertueuses. La démarche Sport responsable est un bon exemple de l’implication de Generali ou comment zoomer sur des structures sportives ayant des initiatives en matière d’éco-responsabilité, d’insertion, de reconversion, de santé, de fairplay… La Fondation The Human Safety Net est enfin une superbe idée d’aide à la parentalité. TB Press est fière de contribuer à la médiatisation de ces engagements à travers des retombées significatives en presse locale, régionale et nationale.

Zoom sur THSN !

Un programme national d’aide à la parentalité

Le programme THSN pour les familles de la fondation Generali a pour but d’accroître les chances de réussite des enfants issus de milieux défavorisés et vulnérables via des actions à destination de leurs parents. En soutenant neuf initiatives locales d’aide à la parentalité, comme celle de la Maison des familles de Bordeaux, la fondation THSN crée un réseau national de solidarité inédit.

D’ici 2019, Generali ambitionne d’ouvrir des « espace THSN pour les familles » en partenariat avec 4 autres associations : la sauvegarde des familles de Bordeaux, Intermèdes Robinson, Ecole des parents et des éducateurs des Bouches du Rhône et Restos bébé du cœur d’Agen. sur chaque site associatif.

Jean-Laurent Granier, Président-Directeur général de Generali France : « L’objectif est d’aller au-delà de notre métier d’assureur, tout en activant les mécanismes fondamentaux de solidarité et de mutualisation qui le régissent, pour constituer un réseau d’entraide international. »

 

A propos de l’association Le Souffle du Nord :

Créée en 2015 sur le territoire des Hauts-de-France, l’association Le Souffle du Nord a pour ambition de révéler les initiatives positives, donner l’envie et l’opportunité d’agir utile en mobilisant, reliant, encourageant tous les acteurs de la région.

En 2018, elle accompagne 2 grands défis sportifs porteurs de sens :

  • Une transatlantique en voilier pour vaincre la maladie de Crohn : Romain Rossi, navigateur amateur, sera au départ de la « Route du Rhum – Destination Guadeloupe » 2018 sur un Class40 sur lequel toute la visibilité est offerte à la Fondation DigestScience
  • Un rallye raid en buggy pour éduquer les plus jeunes à la citoyenneté : Axel Allétru, athlète de haut niveau handi-valide de 28 ans, sera au départ du Dakar 2020 à bord d’un SSV aux couleurs d’EducapCity.

 

A propos de la sclérose en plaques et de la Fondation ARSEP

Maladie inflammatoire du système nerveux central chronique et invalidante, la Sclérose en Plaques survient dans la majorité des cas chez de jeunes adultes, autour de 30 ans. Elle touche 100 000 personnes en France et 2,3 millions dans le monde. 4 000 nouveaux cas par an sont diagnostiqués en France, soit 1 cas toutes les 4 heures et 3 malades sur 4 sont des femmes. C’est également 800 enfants touchés.
Ni la cause, ni le remède ne sont connus actuellement. Seuls existent des traitements symptomatiques de la maladie, la recherche est l’unique espoir des patients pour que demain l’on puisse guérir.
Issue de l’ARSEP créée en 1969, la Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose ePlaques (ARSEP), née le 18 avril 2010, est la seule Fondation reconnue d’utilité publique se dévouant exclusivement à la recherche sur la Sclérose en Plaques. Elle a deux missions essentielles :
– Financer les équipes de recherche qui étudient cette pathologie
– Informer et sensibiliser le public sur les avancées médicales, thérapeutiques et scientifiques.
Son Comité Médico-Scientifique, présidé par le Pr Thibault Moreau (CHU Dijon), sélectionne selon une procédure rigoureuse et impartiale les meilleurs projets de Recherche auxquels sont attribués annuellement près de 2 millions d’euros.Habilitée à recevoir des legs et donations, la Fondation ARSEP ne fait appel qu’à des dons privés et ne perçoit aucune subvention.
https://www.arsep.org/

A propos de Solidaires En Peloton
“Solidaires En Peloton” (SEP comme sclérose eplaques) est la marque sportive qui représente la Fondation ARSEP lors d’événements sportifs. Son but est de faire connaître la sclérose en plaques au plus grand nombre et de communiquer sur les bienfaits du sport dans cette maladie grâce à son implication dans de nombreux événements en donnant de la force à ceux qui n’en ont pas. C’est aussi un moyen de collecter des fonds au profit de la Fondation ARSEP et donc de la recherche sur la maladie.

A propos du Défi Voile Solidaires En Peloton
Créé en 2012 par Victorien Erussard et Thibaut Vauchel-Camus, le Défi Voile Solidaires En Peloton prend racine lors d’une discussion entre amis. Les frères d’une patiente, désemparés par la souffrance de leur soeur et ne sachant plus comme l’aider, se confient à Thibaut et Victorien. Ces derniers, affectés, décident alors de sortir du modèle du sponsoring classique de leurs projets voiles pour les mettre au service d’une cause. Des partenaires mécènes ainsi que des particuliers vont alors soutenir financièrement le budget de fonctionnement du Défi Voile afin que la Fondation ARSEP soit pleinement bénéficiaire des dons générés par cette mise en lumière.
Un important pôle de partenaires engagés se forme (Sanofi genzyme, Thelem Assurances, Delanchy, Tomate Jouno, Concept Ty…), pérennisant l’action au fil des ans.

 

Perrine Laffont, des ambitions plein la tête

Ces derniers mois ont été studieux pour Perrine Laffont qui a multiplié les stages et les sessions d’entraînement avec l’équipe de France de ski de bosses, travaillant alors de nouvelles figures et notamment un backcross cork7 (un 720° la tête en bas et avec les skis croisés) qu’elle devrait présenter lors de la première Coupe du Monde de sa saison 2019, à Ruka, en Finlande, le 7 décembre prochain. Pas question, en effet, pour la Pyrénéenne, championne olympique en titre et actuelle numéro 1 mondiale, de s’endormir sur ses lauriers. Bien au contraire même. La jeune femme de 20 ans a de nouvelles ambitions plein la tête et vise notamment l’or au championnat du monde en février, aux Etats-Unis. Mais qu’est-ce qui la fait courir ? Quels sont ses moteurs ? Comment fonctionne-t-elle ? Eléments de réponse.

Depuis sa médaille d’or olympique décrochée à Pyeongchang, en Corée du Nord, le 11 février dernier, puis son globe de Cristal obtenu le 19 mars suivant, Perrine Laffont ne s’est accordé qu’un mois de répit, en avril dernier, avant de rempiler et de se fixer de nouveaux objectifs. « Depuis les J.O., j’ai été beaucoup sollicitée. Ma vie s’est accélérée de plus en plus. Dans un premier temps, j’ai eu envie de me poser et je me suis enfermée tranquille à la maison, sans voir personne ou presque mais très vite, naturellement, j’ai eu besoin de repartir en vadrouille, de remonter sur les skis », explique la Pyrénéenne, vraie compétitrice dans l’âme. « J’ai besoin de confrontation. J’ai toujours envie de gagner, et c’est vrai dans tous les domaines, que ce soit lors d’une partie de jeux de société, lors d’une partie de bowling en famille… Je suis constamment dans la compét », assure la jeune championne qui est à la fois grisée par la victoire quelle qu’elle soit, mais aussi l’adrénaline générée par son sport. « Le ski de bosses me procure des sensations uniques. Lorsque je le pratique, je me régale et c’est essentiel. Si on pratique un sport à haut-niveau sans amour pour ce que l’on fait, c’est quasiment voué à l’échec car s’il y a des moments forts, il y a aussi des moments où ce n’est pas la joie et ces derniers ne sont acceptables que si l’on aime profondément ce que l’on fait », note Perrine qui n’a pas peur d’évoquer les sacrifices qu’impliquent parfois le sport de haut-niveau. « Adolescente, je n’ai pas fait pas la fête, je ne suis jamais partie en vacances avec mes potes… Reste que cela a toujours été un choix. J’ai toujours eu des gros objectifs et j’ai toujours su que j’étais obligée de passer par là pour les réaliser. Aujourd’hui, je ne regrette rien du tout. J’ai une vie extraordinaire et je sais que si j’en suis là où j’en suis, c’est parce que je me suis donné les moyens. En plus de ça, j’ai toujours été très bien entourée, même dans les moments difficiles, ce qui m’a toujours permis d’avancer », souligne la championne olympique dont la scolarité a forcément parfois été mouvementée.

Un entourage solide

« A l’école, ça n’a, de fait, pas toujours été facile. Je rentrais de compétition crevée, souvent tard dans la nuit le dimanche, et le lundi matin je rattaquais une semaine de cours. L’année du bac, j’ai raté des semaines et des semaines de classe. Parfois, il m’arrivait de craquer, de penser que je n’y arriverais jamais quand je me rendais compte de la charge de travail que j’avais pour rattraper mes absences. Ca s’est très souvent transformé en bourrage de crâne mais j’ai eu la chance d’avoir de super profs à Font Romeu qui m’ont bien accompagnée », assure Perrine qui a longtemps bourlingué de compétition en compétition en mini-bus avec ses parents. Des parents, spécialistes de la discipline, omniprésents, qui l’ont stimulée depuis toute petite. « J’ai commencé tellement jeune que, forcément, au début c’était pour faire comme eux. Ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi. J’ai des photos où je suis à peine plus haute que les bosses. Je skiais avec ma tétine accrochée à ma combinaison. Mais ça m’a tout de suite plu », détaille la jeune femme qui a fêté ses 20 ans le 28 octobre dernier. « Je garde de très bons souvenirs de ces étés où on allait sur le glacier de Tignes pendant les vacances d’été. Très vite, le ski de bosses a pris une place importante dans ma vie et j’avoue que je ne me suis jamais posée la question de faire autre chose, ne serait-ce que du ski alpin dont l’ambiance me paraissait trop stricte, trop carrée. Les bosses, c’était sans conteste ce qui collait le plus à ma personnalité », assure Perrine avouant par ailleurs avoir longtemps eu besoin d’un petit coup de pied aux fesses pour être stimulée.

Une expérience riche

« Souvent, il fallait me titiller et me mettre une carotte sur le nez que j’aie envie d’aller plus loin. Mes parents ont vite compris que je pouvais papillonner un peu et ils m’ont constamment poussée sauf qu’à un moment, c’est devenu compliqué qu’ils soient mes entraîneurs. Je voulais seulement qu’ils soient mes parents et qu’à la maison on puisse parler d’autre chose que de mon ski. Eux ont eu naturellement eu un peu de mal à le comprendre et c’est pourquoi, en mai 2013, j’ai pris l’initiative de travailler avec une préparatrice mentale. Elle fait un peu le tampon entre eux et moi. Elle a aidé à faire la transition », commente la skieuse qui a ainsi largement gagné en autonomie dans sa manière de fonctionner et qui sait parfaitement là où elle veut aller. « J’aime me faire mal à l’entraînement. Le ski de bosses, c’est vraiment quelque chose qui me procure énormément de plaisir. De plus, cela me permet de voyager, de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes. C’est tellement enrichissant comme expérience ! Moi qui voulais vivre une vie d’athlète de haut-niveau, j’ai aujourd’hui la vie que j’ai toujours rêvé d’avoir », avance la sportive qui poursuit ses études à l’IUT (institut universitaire de technologie) d’Annecy, en DUT techniques de commercialisation, avec un emploi du temps aménagé, mais qui aime pouvoir se ressourcer auprès des siens, aux Monts d’Olmes, dans les Pyrénées, aussi souvent que possible. « Dès que j’ai plus de cinq jours devant moi, je rentre à la maison. Ma famille, mes amis d’enfance… tout ça c’est important pour moi », relate Perrine qui semble avoir trouvé un parfait équilibre à tous les niveaux.

Le plaisir avant tout

« Comme je l’ai déjà dit, j’ai la chance d’être très bien entourée et c’est vrai aussi en équipe de France, avec mes coaches, Ludovic Didier et Lionel Levray, mais aussi les copains. On est tous là pour performer et tous motivés pour progresser. L’ambiance entre nous est géniale et elle contribue à nous faire avancer. Ma co-équipière, Camille Cabrol, fait partie de ma carrière. Si je réussi, c’est en partie grâce à elle. Elle est là quand ça ne va pas et inversement, et c’est pareil avec les garçons. On se pousse les uns les autres et on partage une même devise : se faire plaisir avant tout », explique la jeune athlète qui compte bien le prouver tout au long de la saison qui s’ouvre. « Mon objectif principal, c’est assurément le championnat du monde qui se tiendra en février prochain à Park City, aux Etats-Unis. Bien sûr, je vise aussi la première place au classement général de la Coupe du Monde, j’ai envie de dire comme d’hab’. Les prochains J.O. ? J’ai ça dans un coin de ma tête, bien sûr, mais c’est dans trois ans et notre sport va encore évoluer d’ici là alors je veux prendre le temps d’y penser, même si j’ai conscience que ça passe vite. Pyeongchang, j’ai l’impression que c’était hier. En tous les cas, je sais que c’est un objectif réalisable », termine Perrine Laffont qui se verrait quand même bien devenir la première femme à réussir le pari d’un doublé olympique car pour elle, on l’a bien compris, les défis rendent la vie intéressante, mais les surmonter lui donne un sens.

Le J/99, la nouveauté du Nautic de Paris

Le chantier J Composites, dirigé par Didier Le Moal, et J/Boats présenteront au Nautic (8 au 16 décembre porte de Versailles Hall1 G62), en avant-première, le J/99. Ce voilier de 32 pieds intégre la gamme Sport et est conçu pour la régate au large sans contrainte d’équipage. Il se situera entre le J/88 et le J/111. A la fois accessible, confortable et performant, le J/99 vient renforcer l’attractivité des voiliers J en matière de navigations hauturières.

C’est donc sans grande surprise, après le succès du lancement du J/121, une machine de vitesse pour le large, et la victoire du J/112 Elégance à l’Européen et au mondial offshore 2018, que J/Boats et J Composites présenteront conjointement le J/99 à Paris et à Düsseldorf

Le J/99 dispose de la hauteur sous barrots et d’un plan d’aménagement confortable pour les navigations hauturières. Il combine cela avec un poids plume et la finesse de conduite d’un sportboat. Le plan de pont, quant à lui, est optimisé pour faciliter les manœuvres en équipage réduit et le gréement présentera des nouveaux développements technologiques.

Désormais, les marins cherchent à répondre à l’appel du large, de l’aventure. Les prestigieux évènements (Fastnet, Middle Sea Race, Chicago-Mac) sont en plein essor, au détriment des régates entre 3 bouées. La plupart de ces championnats sont courus sous des règles de handicap précises (IRC, ORC ou ORR), et donc, fort des nombreux podiums des J/ sur ce type d’évènement, Alan Johnstone l’architecte a dessiné le J/99 dans un esprit similaire tout en favorisant les capacités de planning au portant, qui font que les voiliers de cette gamme sport procurent autant de plaisir à naviguer.

Le J/99 est proposé avec un grand nombre d’équipements au choix et quelques nouveautés technologiques, afin de permettre à chacun d’optimiser son bateau pour la navigation au large en double ou en équipage. L’intérieur spacieux comprend deux cabines arrière fermés et symétrique, un siège de table à cartes face à la route, une cuisine en L. Une option pour des couchettes superposées dans le carré est proposée.

Le J/99 est le voilier performant avec hauteur sous barrots à un prix attractif dont les amoureux des sensations à la voile ont toujours rêvé.

Aymeric Chappellier, magnifique 2e !

CLASS 40 n°151 – AINA – CHAPPELLIER Aymeric / 2 ème des Class 40

Arrivé à Pointe-à-Pitre ce mercredi à 1h16 (heure de Paris), Aymeric Chappellier s’est adjugé la deuxième place en Class40 – sans conteste la catégorie la plus fournie et la plus combative de cette 11e Route du Rhum – Destination Guadeloupe avec pas moins de 53 bateaux au départ -, coiffant le britannique Phil Sharp dans les derniers milles après un duel incroyable qui aura tout simplement duré seize jours et demi. Un mano a mano redoutable qui s’est, en effet ouvert dès la sortie de la Manche et qui n’a jamais cessé de s’intensifier jusqu’au début du contournement de Basse-Terre où le skipper d’AINA Enfance et Avenir a définitivement pris l’avantage en faisant preuve d’une audace sans limite, mais aussi d’une détermination sans faille. Car c’est bien à force d’opiniâtreté que le Rochelais est allé chercher cette belle place, que ce soit dans le mauvais temps lors des premiers jours de course, dans les surfs endiablés des alizés, dans les coups durs comme lorsque son spi médium a explosé et qu’il a fallu le réparer ou dans le tour de la Guadeloupe qui s’annonçait piégeur et dans lequel il a lâché ses coups avec précision, sans jamais perdre de vue son objectif.

Si la victoire décrochée par Yoann Richomme dans la catégorie des Class40 est belle, le duel qui a opposé Aymeric Chappellier et Phil Sharp dans cette 11e édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe restera à coup sûr, lui aussi dans les annales de la course. Les deux hommes, inséparables du début à la fin, se sont en effet, rendu coup pour coup sur l’ensemble des 3 542 milles du parcours. « Ça a été un coup à toi, un coup à moi, exactement comme cela s’est passé sur toutes les courses du circuit depuis deux ans », a expliqué le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui avait déjà pris le dessus sur son adversaire lors de la Transat Jacques-Vabre et sur les 1000 Milles des Sables, mais qui s’était incliné lors des Sables – Horta, de la Normandy Channel Race ou de la Dhream Cup. « Cette fois, elle a été pour moi. J’ai fait un super coup sous un nuage juste aux abords de l’île. J’ai attaqué dans un grain à 28-30 nœuds sous grand spi et grand-voile haute en partant du principe qu’à 10-15 heures de l’arrivée, je pouvais prendre tous les risques, y compris celui de perdre un spi. Ça a été un peu rock and roll mais c’est passé. Après ça, je ne me suis pas trop posé de question. J’ai coupé au plus court avec juste la peur que ça ralentisse un peu trop à Basse-Terre avec la tombée de la nuit mais quand j’ai compris que j’allais y arriver encore de jour, j’ai relâché la pression », a indiqué le Rochelais qui a finalement terminé avec un peu plus de deux heures d’avance sur son poursuivant. Son meilleur ennemi, comme il le dit lui-même, qui a pourtant souvent eu légèrement l’avantage sur cette transat, comptant même parfois jusqu’à 35 milles de marge. « Ça s’est joué au gré des petits décalages mais aussi de nos pépins techniques respectifs », a détaillé Aymeric qui a bien cru qu’il avait perdu son spi médium et qui s’est acharné à le réparer pour garder toutes ses armes jusqu’à la fin tandis que le Britannique a été confronté à des problèmes de pilote automatique.

« Cette Route du Rhum n’est qu’une étape »

« L’un comme l’autre, on a toujours été à bloc. Ça a vraiment été une course très engagée et j’avoue que je suis vraiment passé par des hauts et des bas en permanence. Au final, je n’ai rien à regretter. Je termine avec le sentiment du travail bien fait et presque pas si rincé que ça car l’an passé, j’ai réussi à trouver des bons modes de réglages de bateau, ce qui m’a permis de m’accorder quelques siestes et de rester lucide aux bons moments. Je savais que la dernière journée allait être longue et j’ai pu rester relativement frais pour bien jouer les petits nuages en mettant des alarmes dès que le vent tournait de plus de 10 ou 15°. Je n’ai jamais rien lâché, je me suis battu jusqu’au bout pour atteindre mon objectif. Ces deux dernières années, j’ai tout mis en œuvre pour être en mesure d’aller faire une belle perf sur cette Route du Rhum. Pour faire partie des favoris. Je n’ai, certes, pas gagné, mais cette deuxième place est une belle récompense malgré tout et je suis heureux de la partager avec Picoty, Brétéché, Realites, Taupin et Volteo, les partenaires du projet, sans oublier bien sûr l’association AINA Enfance et Avenir dont je suis fier de porter les couleurs », termine Aymeric Chappellier qui s’est affirmé, une fois de plus, comme un grand champion. « Nous sommes heureux. Heureux comme tout. Aymeric a fait une très belle course. Il nous a tous fait vibrer et cette deuxième place, il est allé la chercher à la force de se détermination, porté par la belle dynamique des partenaires qui vont tous, forcément, garder des belles images en tête de cette Route du Rhum qui n’est qu’une étape car l’aventure se poursuit », a assuré Stéphane Commery, directeur du projet.

 

Le podium pour Thibaut Vauchel-Camus et Solidaires En Peloton – ARSEP

Thibaut Vauchel-Camus monte sur la troisième matche du podium de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie des Multi50. A bord de son trimaran aux couleurs des 100 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques, le navigateur de 40 ans a coupé la ligne d’arrivée à 23h 18’ 44’’ (heure de Paris, 18h 18’ 44’’ heure locale) après 12 jours 09 heures 18 minutes et 44 secondes de course, à 11,91 nœuds de moyenne sur le parcours théorique (3 542 milles). Il est le premier guadeloupéen et malouin à Pointe-à-Pitre et réalise une belle performance pour sa troisième traversée de l’atlantique en solitaire, la première en Multi50, malgré quelques soucis techniques et une escale forcée aux Açores. Thibaut Vauchel-Camus effectue une année 2018 de premier plan réussissant à mettre à l’eau un nouveau trimaran, porter un message fort et fédérer de nombreux partenaires fiers de se mettre dans l’ombre pour mettre en lumière la Fondation ARSEP, ses patients et ses chercheurs qui ont besoin d’une aide constante pour réduire un maximum la Sclérose En Plaques qui touchent de plus en plus de français.

Thibaut Vauchel-Camus à son arrivée :

« Je suis tellement content. C’était un truc de dingue ! Je suis ravi d’offrir la troisième marche du podium en Multi50 à la Guadeloupe, aux patients atteints de la Sclérose En Plaques, à mes supporters. Cette Route du Rhum a été une première pour moi en Multi50 et elle a été difficile. Les premiers jours ont été compliqués avec des passages de fronts sur passages de fronts mais nous sommes restés sérieux. J’étais en tête jusqu’à mon avarie et mon escale expresse qui a été hallucinante tant mon équipe a été forte. L’histoire a été tout de même très belle. J’avais une complète confiance en mon bateau. Les Multi50 sont fabuleux pour la vitesse et les sensations. Il fallait toujours être sur le qui vive et j’ai réussi à préserver mon bateau pour finir à grandes vitesses entre Basse-Terre et la ligne d’arrivée. J’ai pris beaucoup de plaisir sur cette Route du Rhum et j’ai déjà quasi hâte de revenir dans quatre ans. Merci à mes nombreux partenaires dont Transport Delanchy, Sanofi Genzyme, Tomate Jouno Mygoo, B&B Hôtels, Foncière Magellan, Thélem Assurances… sans qui rien ne serait possible.”

Bernard Gentric, vice-président de la Fondation ARSEP et président du Défi Sports Solidaires : « Thibaut est devenu au fil de ces sept ans aux couleurs de Solidaires En Peloton et de la Fondation ARSEP une source inspirante qui donne espoir à l’ensemble des patients atteints de la Sclérose En Plaques. Il est la confirmation pour tous qu’il faut toujours garder cet espoir. Ce qu’il vient de nous faire vivre est un exploit épique. Il a vécu des aléas sur sa Route du Rhum et il a réussi à se relever au fur et à mesure à l’instar des difficultés rencontrées par les patients. Nous sommes heureux et fiers d’avoir un ambassadeur comme Thibaut. Je tiens évidemment à le féliciter et à remercier toutes les équipes, les supporters, les partenaires qui soutiennent ce Défi Voile Solidaires En Peloton. Cette aventure met en exergue la force d’un collectif. »

Michaël Gregorio, l’un des parrains du Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP : « Je suis très heureux et très fier d’être le parrain du voilier de Thibaut. J’ai été impressionné par son parcours sur cette Route du Rhum, notamment suite à son avarie. Il ne s’est jamais découragé dans des conditions pourtant très difficiles lors de la première semaine de course. J’ai hâte de lui parler et de lui dire qu’il porte magnifiquement les couleurs de la Fondation ARSEP et des patients atteints de la Sclérose En Plaques. »

« Ba moin en tibo » : flash back

La Route du Rhum – Destination Guadeloupe de Thibaut Vauchel-Camus commence réellement début 2018 quand, après une année de construction au chantier ENATA, le trimaran Multi50 bleu, dessiné par le cabinet VPLP, est mis à l’eau. Le Défi Voile Solidaires En Peloton entreprend alors une course contre la montre.

Suite au baptême de son voilier au printemps à Saint-Malo, Thibaut enchaîne une saison haute en couleurs auréolée notamment par une victoire sur la DRHeam Cup. Une année ponctuée de Grands Prix, d’entraînements, de nombreuses rencontres avec les partenaires du projet et, c’est tout le sens du Défi Voile Solidaires En Peloton, de belles navigations avec les patients.

Le 4 novembre dernier, quand Thibaut claque la porte de sa maison juchée sur la pointe du Grouin, c’est avec émotion qu’il descend à pied vers son trimaran, pensant sans conteste à tout ce qu’il avait accompli en à peine deux ans : mener un Multi50 flambant neuf sur la plus grande des traversées en solitaire en compétition, porter les couleurs de la Fondation ARSEP, partir de sa région d’adoption pour aller vers sa Guadeloupe natale à quarante ans, âge de l’épreuve également !

14H00, coup de canon ! Le voilier bleu rugit de plaisir sur la ligne de départ et franchit Fréhel en deuxième position après Armel Tripon (Réauté Chocolat). Trois fronts dépressionnaires attendent les Multi50 engagés. Dans une mer hyper formée avec des creux atteignant les 8 mètres, un vent flirtant les 35-40 noeuds, Thibaut tient bon la barre malgré le mal de mer et l’obligation de veille constante.

Après des heures, des jours difficiles à travers le Golfe de Gascogne, le skipper solidaires et ambassadeur de la Fondation ARSEP se maintient dans le top 3. Puis à la faveur d’une option à l’Ouest, il prend la tête en Multi50 avant le passage des Açores avec plus de 150 milles d’avance sur le deuxième ! Les vitesses enregistrées par le dernier vainqueur de The Transat (en Class40) et son bateau en disent long sur l’implication et l’acharnement du marin. C’est alors que l’avarie survient…

Le haut de la grand-voile de Solidaires En Peloton – ARSEP se détache brutalement du mât. Le chariot et rail de têtière explosent. Très vite, Thibaut, avec ses impeccables routeurs Fabien Delahaye et Fred Duthil, décide de faire route vers Sao Miguel, aux Açores. Une opération commando débute. Les partenaires du Défi, Victorien Erussard, l’ami et co-fondateur de cette aventure, Jérémie Lagarrigue, le constructeur, les supporters, les prestataires se sont merveilleusement mobilisés. Six experts se retrouvent en un instant à Sao Miguel. Le skipper peut se reposer, son équipe répare le bateau blessé. Moins de 18 heures séparent l’appel de Thibaut signalant son avarie à plus de 100 milles des Açores, de son retour dans la course à ville allure !

Les galères continuent avec une montée dans le mât pour une histoire de hook et des soucis d’énergie qui ralentissent la progression de Thibaut. Mais les alizés approchent et c’est au contact du roi Le Roux et du fort Roucayrol, malheureux suite à son chavirage, que la bataille continue jusqu’à l’arrivée au pays tout en glissade. Une troisième place, synonyme de beaucoup de travail mais également de plaisir. Une histoire à l’image de “Tibo” (bisou en créole), petit par la taille, grand par le talent, de bonne humeur en toutes circonstances, au grand cœur et marin jusqu’au bout des ongles. Cet homme aime être en mer et on aime le suivre. Rendez-vous est pris en 2019 pour la Transat Jacques Vabre…