Thomas Ruyant les pieds sur terre

Thomas Ruyant (fra) sailing on the Imoca Linkedout finishing the Vendée Globe 2020-2021 in 80 Days 15 Hours 22 minutes and 01 seconds during the arrival of the 2020-2021 Vendée Globe, 9th edition of the solo non-stop round the world yacht race, on January 27th 2021 in Les Sables-d’Olonne, France – Photo Pierre Bouras / DPPI

Thomas Ruyant continue de prendre jour après jour, de rencontres en réunions, avec plaisir et surprise, la mesure de l’impact de son Vendée Globe sur son équipe, ses partenaires, ses amis et sur le grand public.

Les pieds bien ancrés dans la réalité d’un projet jeune, mené tambour battant en un peu plus de deux ans, le navigateur Nordiste avance la tête auréolée d’étoiles, celles de ses rêves et ambitions à venir. Ce Vendée Globe 2020-2021 n’était qu’une étape vers plus de maturité, plus d’excellence, plus d’innovations, plus d’accomplissements. Une base solide, personnalisée par son partenaire d’exception Advens, une démarche sociétale culottée et une équipe technique fidèle et soudée, lui offre la chance rare de pouvoir appréhender avec sérénité et ambition son avenir de marin et d’entrepreneur.

A l’heure d’aborder avec clairvoyance et discernement les mille et un débriefings techniques, architecturaux, gestionnaires ou de communication de son projet 2020, son carnet de route est clair, organisé autour d’une ambition affichée vers la prochaine Route du Rhum, avec la montée en puissance logique et progressive de The Ocean Race Europe en mai – juin, course en équipage mixte au départ de Lorient, avec des escales au Portugal et en Italie, le Défi Azimut, en septembre à Lorient, et d’une Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre en double et en direction de Fort-de-France en Martinique.

Plus lucide et déterminé que jamais, Thomas Ruyant s’offre le luxe d’une introspection sans concession pour écrire le nouveau chapitre de sa quête du Vendée Globe.

De nombreuses voies de progression

« Je suis toujours dans mon Vendée Globe » insiste Thomas, au détour d’une série de rendez- vous dans son Dunkerquois natal. « C’est en allant à la rencontre de mes partenaires et de mes nombreux soutiens dans le Nord et un peu partout en France, que je réalise un peu mieux ce que nous avons accompli en très peu de temps, avec le montage d’un projet Vendée Globe écrit depuis une page blanche, jusqu’à mon arrivée aux Sables le 27 janvier dernier. L’heure est aux analyses de tous les compartiments du jeu. Au sein de mon équipe et avec mon partenaire Advens, nous nous disons les choses, sans ambages, dans un esprit constructif. Nous avons fonctionné en mode accéléré un peu comme une start-up, avec les bons et les moins bons aspects de cette méthode. Nous en tirons les leçons, déjà totalement projetés vers l’avenir. Nous pouvons, devons et voulons progresser dans tous les compartiments du jeu, à commencer par notre bateau bien sûr. Le nouveau chapitre à écrire passe par l’optimisation, l’amélioration de notre plan Verdier, à partir des vérités de notre Vendée Globe et notamment avec l’aide de la team « recherche et développement » d’Advens. Foils, carènes, plans et combinaisons de voilure, data performance… Tous les dossiers sont sur la table. C’est passionnant ! »

La Route du Rhum en ligne de mire

Un partenaire engagé, une équipe bien en place, un bateau qui a montré une partie de son potentiel, et un programme alléchant sur les deux prochaines années, avec un objectif avoué, la Route du Rhum… Thomas Ruyant s’offre le temps de toutes les réflexions. « Pourquoi pas un bateau neuf à l’échéance 2024 ? » lâche-t’il. « Il n’y a pas de rupture dans notre histoire. Notre bateau actuel continue sa vie, son développement. Les idées foisonnent et on se pose parallèlement la question d’un bateau neuf pour le prochain Vendée Globe. Nous sommes dans le bon timing et prenons le temps de la réflexion et de la concertation avec tous les partis concernés, techniques et partenaires. Le bateau va progresser jusqu’à la Route du Rhum, et nous allons fonctionner avec la perspective d’un bateau neuf en tête. »

Ne pas perdre l’esprit Start-Up

Le Vendée Globe est un impitoyable filtre auquel aucune insuffisance n’échappe. Je sais où je dois encore grandir et progresser, en structurant certains domaines. Mais je tiens à conserver l’esprit « start-up » qui nous a animé ces trois dernières années.  Nous sommes ouverts à toutes les innovations, à toutes les révolutions. C’est la force de notre projet inspiré par Alexandre Fayeulle et sa société Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France. Il a insufflé ce nouveau mode de sponsoring, qui place le sport au coeur de la mise en lumière de sujets sociétaux et en véritable levier d’impact. Nous voulons pousser davantage encore l’expérimentation LinkedOut. La notoriété est une chose éphémère, et nous devons redoubler d’effort pour davantage mettre sous les projecteurs l’action de LinkedOut, remettre à l’emploi des personnes en précarité. Naviguer, dans une démarche d’excellence et d’innovation, tout en donnant du sens à notre action, voilà ce qui me fait avancer. »

Le programme idéal

« Naviguer en équipage est fondamental pour valider les idées développées en chantier. The Ocean Race Europe, en mai, sera la première pierre de notre reconstruction. Puis viendra la Transat Jacques Vabre et son format en double idéal pour se projeter dans une configuration proche du Solitaire. Par le passé, avec l’apport de grosses pointures comme Adrien Hardy et Antoine Koch, j’ai énormément appris. Il en sera de même pour l’équipier appelé à m’épauler en octobre sur la route de la Martinique. Nous allons, avec pragmatisme, pousser tous les curseurs de la performance vers le haut. On a de l’énergie, des idées et de l’appétit ! »

Le calendrier sportif 2021 et 2022 de TR Racing, la structure de Thomas :

  • The Ocean Race Europe : 3 étapes, départ de Lorient le 30 mai
  • Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre : départ le 7 novembre en direction de La Martinique en passant par l’archipel de Fernando de Noronha
  • Vendée – Arctique – Les Sables : mai – juin 2022
  • La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : départ le 6 novembre 2022 de Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre Guadeloupe

L’OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton sur un nouveau circuit

La conférence de presse qui s’est tenue ce jour à Paris, organisée par la Classe, nouvellement nommée OCEAN FIFTY (ex Multi50) et la société Upswing, a dévoilé un nouveau circuit dédié à ces trimarans : le Pro Sailing Tour. En mai, juin, juillet et août, les OCEAN FIFTY, dont Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus, vont participer à des Grand Prix à Brest, La Rochelle, Las Palmas et Marseille. Une très belle nouvelle pour la Classe OCEAN FIFTY et Thibaut Vauchel-Camus, vice-président et skipper engagé. Ses impressions…

Un programme excitant 

« En tant que chef de projet et skipper, c’est hyper excitant de participer à un circuit aussi original, géographiquement parfait et très communicatif pour nos partenaires, nos supporters et les patients atteints de la sclérose en plaques que nous soutenons. En tant que vice-président de la classe, l’arrivée de ce nouveau circuit, spécifique à nos trimarans, concrétise nos choix depuis 2017 à se concentrer sur une flotte compétitive et homogène. »

Une diversité de territoire maritime

« Notre venue dans quatre grands ports habitués à la voile de haut niveau va nous permettre de nous exprimer en compétition devant de nombreux spectateurs et dans des conditions météorologiques variées. Brest, La Rochelle, Marseille, Las Palmas ont de fortes identités maritimes et cela sera un plaisir d’amener nos voiliers spectaculaires dans ces stades nautiques. Je pense que ces Grand Prix seront populaires. »

Plus de 5000 milles en quatre mois

« En plus des Grand Prix, nous allons engloutir pas mal de milles en peu de temps. Je ne pense qu’il y ait autant de voiliers capables de faire autant de distance dans une période aussi restreinte. Les OCEAN FIFTY vont exprimer leur potentiel en convoyage afin de rallier chaque escale. Ces ralliements vont nous permettre de nous entraîner au grand large pour la Transat Jacques Vabre qui sera l’un des objectifs de la saison. »

Pour la gagne

« Je vais aligner un équipage stable sur ces quatre Grand Prix, contrairement aux autres années. Je compte, avec Solidaires En Peloton, jouer la gagne sur le Pro Sailing Tour, en toute humilité car il y a aura de nouveaux concurrents qui affichent de beaux potentiels. Mais nos ambitions sont élevées. Nous avons l’expérience et nous faisons maintenant partis des plus anciens de la Classe avec Gilles Lamiré. Ces compétitions seront une très bonne préparation à la Transat Jacques Vabre à laquelle je vais participer avec Fred Duthil. »

Pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques

« Les différents Grand Prix seront, enfin, un bon moyen, à l’instar de 2020 et notre SEPtour, d’accueillir à notre bord, avant ou après les compétitions, les patients atteints de la Scléroses En Plaques, les chercheurs et nos partenaires. Nous ajouterons certainement quelques étapes supplémentaires au fil de nos navigations afin d’aller à la rencontre des patients. Je pense notamment à Boulogne-sur-Mer et Fécamp. »

Le Belem se prépare

Même si l’on ne connait pas encore la date, les musées vont rouvrir prochainement en France et c’est tout un pan de l’économie française qui reprendra vie. Le Belem fait partie de ces opérateurs culturels en sursis, qui attendent le feu vert gouvernemental avec impatience. Mais l’équipage du Belem ne reste pas les bras croisés. Au contraire, ils sont 11 membres d’équipage à s’activer sur le pont du navire pour que tout soit prêt au 11 juin 2021, date du coup d’envoi de la saison de navigation 2021. Au programme, 19 séjours de navigation en Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du nord.

 

Aymeric Gibet, commandant du Belem : « Dans quelques jours, nous allons recevoir la visite annuelle des affaires maritimes qui délivreront le permis de navigation 2021 du Belem : une visite fondamentale et obligatoire, préparée activement par l’équipage. L’enjeu est de vérifier la sécurité et la conformité administrative du navire avant son retour à la mer. Les autorités contrôlent ainsi l’ensemble du matériel mais aussi la bonne préparation de l’équipage aux différents scénarii possibles, comme par exemple, le cas de l’homme à la mer. Le jour J, nous effectuerons des exercices pratiques, devant les inspecteurs, pour leur prouver être prêts à tous les cas de figures. Nous profitons également de ce temps de préparation pour former les nouveaux membres d’équipage, réaliser les inventaires et entretenir le navire (travaux de peintre et d’étanchéité du pont). Suite à cet audit, l’équipage sera prêt pour ouvrir, dès que possible et jusqu’au 10 juin, les ponts du navire aux visiteurs attendus à Cannes, son port d’hivernage, puis au cœur d’autres grands ports choisis en Méditerranée. Les 19 navigation programmées suivront dans la foulée, à compter du 11 juin.

 

Après une année blanche sans navigation en 2020, due à la crise sanitaire, la fondation Belem conjure le mauvais sort en proposant à tous d’embarquer entre 3 et 6 jours, en toute sécurité, à bord du trois-mâts, sur l’une des 19 navigations 2021. Du 11 juin au 30 septembre 2021, le Belem, son équipage et de nombreux stagiaires retrouveront la mer au fil de navigations autour du littoral hexagonal. De Cannes à Dunkerque, via l’Espagne et le Portugal, la fondation, armatrice du Belem, a concocté un calendrier alléchant qui permettra à beaucoup de reprendre enfin le large et de retrouver une forme de liberté, tout en respectant les protocoles sanitaires du moment. Chaque navigation permet à 48 personnes de découvrir la vie à bord d’un grand voilier du 19e siècle, dans les conditions de sécurité du 21e siècle. De telles expériences riches en découvertes et rencontres ont tellement fait défaut en 2020 !

Maxime Sorel boucle son Tour du Monde en Mayenne

Le monocoque V and B – Mayenne est arrivé hier à Laval par la route et en convoi exceptionnel. Il a été mis à l’eau sur la Mayenne par les équipes de Maxime Sorel et sera visitable par les mayennais du 15 au 28 mai quai Béatrix de Gâvre. Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe a partagé beaucoup avec ses supporters et ses partenaires depuis son arrivée aux Sables d’Olonne.

Un fort engouement a lieu autour de Maxime Sorel en Mayenne, territoire de ses partenaires, le département et V and B. A l’annonce de la possibilité de visiter V and B – Mayenne à Laval, 1000 places ont été bookées en 27 minutes, un exemple concret de l’envie des mayennais de découvrir un peu plus la maison de Maxime lors de son Tour du Monde et de rencontrer le navigateur. De plus, le 17 mars, une vente aux enchères au profit de l’association Vaincre la Mucoviscidose, dont Maxime est le parrain national, a été mise en place.

« Nous allons mettre en vente des bouteilles d’exception, distribuées par V and B, et qui ont fait le Tour du Monde » déclare Maxime « mais aussi un ciré Helly Hansen, une montre Réservoir Watch, des bottes Rouchette… Je suis très fier d’amener mon voilier à Laval afin que le plus grand nombre s’accapare mon aventure et découvre mon monde embarqué. Depuis mon arrivée en Vendée, j’ai enchaîné les sollicitations avec 20 jours de relations publiques à la rencontre des écoles, du public et de mes partenaires en Mayenne évidemment mais également à Saint-Malo et à Paris. J’ai aussi planché sur la suite de ma carrière de navigateur. Nous travaillons actuellement avec mes partenaires sur la suite à donner à mes projets et sur mon souhait d’être au départ du Vendée Globe 2024. »

Maxime Sorel est totalement tourné vers le futur. « Je ne pense déjà plus à ma course. Le Vendée Globe est derrière moi. Ce qui m’anime est l’avenir et le temps présent avec les supporters. J’ai tout de même réussi à couper à la montagne. J’ai d’ailleurs été très étonné que l’on me reconnaisse à Chamonix notamment alors que j’étais en vêtements de ski ! Cela fait un peu bizarre. »

Comme à son habitude, les vacances de Maxime n’ont pas été de tout repos. Le tourdumondiste a accumulé les défis sportifs comme l’ascension d’une cascade glacée, du ski de randonnée et de fond et même du parapente acrobatique avec le champion du Monde de la discipline Eliot Nochez.  Inarrêtable Maxime Sorel !

Championne du Monde !!

Il lui manquait un titre dans son large palmarès. Perrine Laffont a remporté ce jour le Championnat du Monde du single au Kazakhstan et ajoute une très belle ligne à son parcours sur la coriace piste d’Almaty. Décidément, à seulement 22 ans, la sportive ariégeoise affole les compteurs et règne en maîtresse sur le circuit féminin du ski de bosses. Elle tentera demain de s’adjuger un troisième titre de Championne du Monde en parallèle. La Championne Olympique qui disputera ses troisièmes Jeux l’année prochaine en Chine compte 21 victoires en Coupe du Monde et est déjà certaine d’accrocher un quatrième globe de cristal.

Quelle victoire ! Depuis quelques jours, il y avait pas mal de pression autour de Perrine. Tout le monde lui parlait que d’une chose à savoir cette descente, ce run en solitaire du Championnat du Monde, la seule réelle victoire qui lui manquait à son palmarès. La championne est restée dans sa bulle en pleine concentration essayant au maximum de se détacher de l’événement, forte d’une saison tonitruante malgré le contexte sanitaire et elle l’a fait terminant la super finale du Championnat du Monde single, qui se courrait en fin de matinée en France, avec plus de points que sa concurrence. L’athlète pyrénéenne, très bien préparée par le staff de l’Equipe de France de ski de bosses de la Fédération Française, notamment à l’Alpe d’Huez, n’a pas flanché et écrit au fil des compétitions sa légende, elle qui n’est jamais rassasié de victoires et qui peu à peu entre dans l’histoire du freestyle. Perrine va devoir maintenant se remettre de cette grande performance afin d’aborder au mieux le Championnat du Monde de demain, cette fois en parallèle.

Perrine Laffont : « C’est incroyable ! J’attendais ce titre depuis 2019. J’avais beaucoup de pression. La kazak était forte mais je me suis remobilisée avant la super finale en me disant que j’étais numéro 1 Mondial. J’ai mis de la musique à fond avant mon run pour me mettre dedans et pour me motiver à fond ! C’est fait. C’est une belle délivrance. Je vais savourer ce premier titre de Championne du Monde en single car c’est énorme d’avoir quasi tout gagné dans ma discipline. Je souhaite remercier le staff de l’Equipe de France, la Fédération, mon entourage, mes supporters et mes partenaires qui sont toujours derrière moi dans les moments où ça va un peu moins bien. »  

 

Premières sensations pour Pierre Le Roy

Depuis la mise à l’eau le 12 février de son nouveau prototype de 6m50, construit en vue de la Mini Transat 2021, le lillois Pierre Le Roy n’a pas chômé et s’est attelé à découvrir son voilier à étrave ronde.

« Nous avons, dans un premier temps, sur le plan d’eau de Lorient, vérifié les basiques du bateau afin de voir si tous les systèmes fonctionnaient. J’ai enquillé de petites navigations avec David Raison, l’architecte, mais également François Jambou et Ian Lipinski qui ont gagné les deux dernières Mini Transat sur un voilier similaire » déclare le navigateur – amateur, météorologue chez Météo France et qui est toujours à la recherche d’un partenaire – titre. « Nous avons rapidement constaté que ça marchait bien. Dans un deuxième temps, j’ai tiré un peu plus sur la machine. Le comportement général du voilier m’a surpris. Nous avons atteint des vitesses dont je n’avais pas l’habitude avec une pointe, au portant, à 17 nœuds et j’ai été bluffé par le peu de décélération. »

Le Mini neuf de Pierre est facile à la barre, ne mouille pas, passe la mer avec délicatesse et plane appuyé sur sa quille. « Son comportement général est agréable. On a une impression de légèreté » ajoute celui qui souhaite être un candidat au podium à l’arrivée de la Mini Transat en Guadeloupe.

Pierre va entrer en mars dans une nouvelle phase de sa préparation enchaînant les navigations avec Rémi Aubrun de la voilerie All Purpose pour l’optimisation des voiles et se consacrant aux réglages fins afin de performer. « Il va falloir maintenant que j’apprenne à utiliser mes voiles selon les conditions et que j’affine mes réglages de gréement et du mât. Je vais participer à des stages organisés par Tanguy Leglatin et j’ai hâte de commencer à me confronter à la concurrence afin de savoir si mes premières sensations sont bonnes. »