Axel Allétru, un homme hors du commun au départ du Paris Dakar

Le dimanche 5 janvier 2020, le jeune lillois de 29 ans Axel Allétru prendra le départ du Paris Dakar, un rêve éveillé pour ce fondu de mécanique. Axel Allétru a une histoire pas comme les autres. Champion de BMX lors de son enfance puis grand espoir français et mondial du motocross, Axel chute en 2010. Ce grave accident le plonge dans le calvaire de la paraplégie. Mais rien n’est impossible pour le nordiste et après de nombreux efforts, il réussit à remarcher. Une véritable renaissance qu’il mettra au service du sport et de la natation ou il excellera (12 titres de Champion de France natation handisport). Athlète de haut niveau, brillant conférencier, Axel revient à ses premières amours et se lance un grand défi, le Paris Dakar en SSV.

Un Paris Dakar pour inspirer

« Nous pouvons tous y arriver ! Relever nos défis personnels face à nos difficultés » déclare Axel Allétru. « C’est le message que j’essaie de passer depuis quelques années et suite à mon accident, ma rééducation… Je suis fier de prendre le départ du Paris Dakar afin d’inspirer le plus grand nombre et je souhaite partager mon aventure et pousser un maximum de personnes à aller au bout de leurs rêves. #jepeux2020 mettra en avant toutes ces aventures partagées… »

La compétition avec les valides

Au-delà du message, Axel et son co-pilote, François Beguin, ont de véritables objectifs sportifs sur ce Paris Dakar 2020 qu’ils vont courir dans la catégorie SSV. « Après les JO de RIO en 2016, je voulais me lancer un nouveau challenge, je voulais retrouver mon premier amour le sport mécanique ainsi que le goût des compétitions avec les valides » enchaîne Axel. « L’émergence forte du SSV m’a donné des idées et j’ai d’ailleurs remporté en 2018 une épreuve devant tous les valides, gagnant les cinq manches. C’est à partir de ce moment que j’ai sérieusement pensé au Paris Dakar. Il a fallu trouver des budgets, j’en cherche encore d’ailleurs mais je suis certain maintenant d’être sur la ligne de départ de mon premier Paris Dakar. L’objectif principal est de terminer l’épreuve mais l’appétit vient en mangeant et si nous avons l’occasion de performer, on ne se privera pas au fur et à mesure des étapes. »

La récupération, un maître-mot

Car Axel va devoir surmonter au fil du rallye quelques difficultés inhérentes à ses faiblesses physiques. « A mon avis, mon Paris Dakar sera 3 à 4 fois plus dur que le Paris Dakar d’un valide. En course, nous avons adapté notre SSV mais je ne vais pas pouvoir beaucoup aider François si nous avons des soucis techniques. De plus, la chaleur, le fait de ne pas avoir toute ma mobilité seront sans aucun doute des contraintes. Hors course, à chaque étape, il va falloir que je récupère et ce n’est pas simple pour moi de marcher dans le sable, je ne parle même pas du fauteuil roulant ! Cela sera un grand challenge. »
L’expérience engrangée sur le rallye du Maroc au printemps est un plus pour le champion qui sera accompagné d’un kiné tout au long du rallye imaginé par Thierry Sabine et qui se courra pour la première fois en Arabie Saoudite au départ de Riyadh. « Je suis persuadé que je vais réussir. L’idée est d’être tranquille entre chaque étape, enchaîner avec mes 1h30 de récupération réalisée avec mon kiné, ne pas perdre d’énergie. Nous serons 80 SSV sur ce Paris Dakar, cela va être extraordinaire à vivre. » #jepeux2020

Transat Jacques Vabre

Très, très belle semaine médiatique au départ de la Transat Jacques Vabre pour l’Agence TB Press … Merci à nos clients pour leur confiance… Je pense notamment à Advens, V and B – Mayenne et Solidaires En Peloton – ARSEP… Plusieurs retombées qualitatives… TB Press était également sur les réseaux sociaux : belles audiences !

 

I LOVE BELEM

Laurent Voulzy 
« Est-ce un de mes ancêtres corsaires qui m’a transmis cette attirance pour la mer et les grands voiliers, ou bien ceux qui sont nés et ont vécu dans les Caraïbes ? C’est peut-être tout simplement l’apparition d’un trois-mâts qui surgit soudain voguant vers notre siècle qui me donne une telle émotion.
J’ai vécu cette apparition lointaine, alors que je naviguais sur un esquif entre Quiberon et Belle-Ile en Mer, et puis j’ai approché, impressionné et intimidé, le majestueux Belem ;
Depuis, j’ai donné son nom à mon plus récent album inspiré par le Brésil, parce qu’il y a là-bas la ville de Belem, parce qu’il y a à Lisbonne la tour de Belem, construite à la Renaissance, parce qu’il y a une forêt grandiose où je vais me perdre parfois, dans la province du Perche, parce que le Belem a navigué autrefois entre la Bretagne et les Antilles, deux pays qui me sont chers,
Parce que le Belem me fait rêver. »  

Didier Decoin de l’académie Goncourt
« Le Belem en majesté, le Belem en admiration, le Belem en mémoire, le Belem en magie, le Belem en  charme fou, ce Belem dont l’histoire traverse plus d’un siècle de celle des hommes. »

Patrick Poivre d’Arvor, écrivain de marine
« Jamais un navire n’aura éveillé en moi autant d’images et de récits. Il est une source inépuisable d’inspiration. Il appelle au large et à la rêverie. Il raconte notre grande histoire commune, jonchée de départs, d’aventures, de hasards, de bonheurs et de drames avec pour terrain de jeu central la mer démesurée, à la fois belle et effrayante, enivrante et menaçante.»

Yann Queffelec, écrivain de marine
« A quoi rêve le Belem ? C’est notre rêve pardi, qu’il va filant au gré des instants et des mers. Autant de passagers, autant d’imaginations en voyage, autant de Belem différents dont chacun est vrai. Tels sont les navires inspirés que l’on fait siens en montant à bord. »

Stéphane Bern
« Joyau de notre patrimoine maritime, le Belem est le dernier trois-mâts barque français qui, à l’instar de nos fragiles cathédrales, est resté fidèle à sa vocation d’origine, car construit en 1896, il navigue toujours sur les flots bleus portant superbement les couleurs de la France. Monument historique classé en 1984, il ne se contente pas de rappeler le souvenir du commerce du cacao vers le Brésil à la fin du XIXème siècle, il est un musée vivant, fleuron des grands rassemblements de vieux gréements, qui permet à tous de s’initier à l’art complexe de la navigation traditionnelle qui consiste à manier quelque mille mètres carrés de voiles. Je me souviens encore de ma fierté toute patriotique de voir défiler le Belem sur la Tamise, le 3 juin 2012, lorsque je commentai pour la télévision le jubilé de diamant de la reine Elizabeth II d’Angleterre. »

Stephan Delaux, adjoint au maire de Bordeaux
« Je suis amoureux du Belem. Il a une âme très forte. Il fait partie du patrimoine national français, c’est le plus ancien et le premier navire à être classé monument historique. Il est aussi le premier, en octobre 2003, à être venu faire entendre sa sirène pour annoncer le renouveau du Port de Bordeaux et de ses quais. Avec Alain Juppé, nous avons voulu réinventer ces images des beaux voiliers au cœur de notre ville. Depuis beaucoup l’ont suivi… lui, il est chez lui ! »

Jean-Louis Etienne, explorateur
« Quand vous êtes sur le pont du Belem, en pleine mer, il n’y a plus rien. Ce vide se remplit de ce que vous avez en vous. Vous êtes face à vous-même et vous ressentez ce vide. C’est la force de la mer. Elle est un miroir. Vous vous émerveillez de petites choses et vous expérimentez la solitude qui est l’espace même de l’inventivité. C’est la magie du Belem.»

Jean Arondel, Président de la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne
« Le Belem, c’est un peu comme le Livret A, il fait partie du patrimoine des français. Les Caisses d’Epargne sont fières d’avoir sauvé de la disparition à jamais ce joyau du patrimoine maritime qui a conquis le cœur de tous les français. »

La voilerie All Purpose au coeur de la Mini Transat

Pogo Foiler, 09 September, 2019. Navigation,

Le 22 septembre au large de La Rochelle, 90 marins – solitaires seront au départ de la Mini Transat – La Boulangère, direction La Martinique en passant par Gran Canaria. La voilerie All Purpose sera comme à son habitude de la partie pour cette traversée de l’Atlantique unique car sans assistance, sans communication avec la terre et qui se court à bord de petits voiliers de 6 mètres 50. Plus de 20% de la flotte a fait appel à l’expertise de la voilerie située à Carnac afin de l’équiper.

All Purpose et la Mini Transat, c’est une histoire d’amour. Depuis 2003, la voilerie bretonne, membre du groupement All Purpose qui dispose de sept voileries en France, équipe les Mini 6.50. Il faut dire que le responsable du bureau d’étude, Rémi Aubrun, est un aficionado de la classe Mini et qu’il a régulièrement participé avec brio aux compétitions de cette dernière dont la Mini Transat 2017. Alors, la marque a toujours été à la pointe de l’innovation dans la construction des voiles des Mini et surtout au chevet des coureurs, enchaînant tests sur l’eau, débriefing, retouches si nécessaire afin d’être au plus proche des acteurs et de leurs projets souvent disparates sur la Mini Transat. Certains sont, en effet, au départ pour l’aventure et d’autres ont pour objectif la performance au sens stricte du terme.

Amélie Grassi, 100% All Purpose

Amélie Grassi sera de la partie le 22 septembre. Elle est montée en puissance au fil de sa préparation au point d’enchaîner les podiums en voilier de série. A bord de son Pogo 3 « Action Enfance », la jeune navigatrice rochelaise souhaite entrer dans le top 5 au classement général. « J’y vais pour performer » déclare-t-elle franchement. « L’idée est de ne pas être très loin du podium en série. Cela ne sera pas simple car au moins 10 skippers sont en capacité d’être dans le top 5. Ma rencontre avec All Purpose a été assez naturelle. Nous nous sommes tout de suite entendus avec Rémi Aubrun. Il m’a mise immédiatement en confiance. Il est très à l’écoute. L’année dernière, nous avons développé un grand gennaker qui a rapidement fait ses preuves. Nous disposons cette année d’un jeu de voiles performant et qui est adapté à mon Pogo 3. Bref, je suis ravie de notre collaboration. »

Un gennaker sans câble qui fait des émules

Le gennaker sans câble « made in All Purpose » a fait des ravages auprès des marins. « A la place de mettre un câble anti-torsion dans le guindant, le câble est laminé directement dans la membrane » explique Fred Moreau, responsable commercial et associé. « Du coup, nous avons gagné du poids et cela donne surtout une voile d’avant plus polyvalente avec un guindant qui part plus vers l’avant du bateau. C’est une nouvelle technologie que nous développons désormais pour tous les supports, des Mini en passant par les Imoca et les Figaro Bénéteau 3. »

Entre autres, All Purpose arme également Vincent Mathieu, vainqueur de la Transgascogne en série à bord de « l’Occitane en Provence », Pierre Le Roy, Nicolas d’Estais et Tanguy Bouroullec en proto qui sera au départ sur son voilier à foils signé Guillaume Verdier. « Le Mini 6.50 est un excellent banc d’essai pour All Purpose et la Classe est très attachante » conclut Rémi Aubrun.

PHOTOS YANN RIOU Polaryse

La rentrée de Perrine Laffont

La skieuse ariégeoise est rentrée le week-end dernier d’une longue session d’entraînement en Australie avec l’Equipe de France de ski de bosses et attaque les trois mois qui la séparent du début de la Coupe du Monde avec beaucoup d’envie et toujours le sourire. Interview…
  1. Comment s’est déroulée cette session australienne ?
Nous y sommes restés trois semaines. A notre arrivée, la piste de bosses n’était pas prête. Nous en avons profité pour nous entraîner au saut. Mes D Spin sont bien passés. Ensuite, nous avons skié et nous avons travaillé la technique sur une piste intéressante à cette époque de l’année. Nous avons enfin participé aux championnats australiens ou ça s’est plutôt bien passé pour moi puisque je termine deuxième en simple et deuxième en mixte avec Jules Escobar. Ce team event mixte m’a plu. Je pense même que cette formule pourrait faire son entrée aux Jeux Olympiques (voir vlog ci-dessous). C’est très ludique.
  1. Quel est ton programme à suivre ?
L’idée est de se préparer physiquement tout au long du mois de septembre à Albertville et peut-être à Paris. Ensuite, nous allons à Zermatt en Suisse pour refaire de la pratique sur les skis mais cela dépendra des conditions. En novembre, on pense aller en Suède et puis cela sera le début de la Coupe du Monde le 7 décembre à Ruka en Finlande. En tout cas, je me sens bien mentalement et physiquement pour attaquer une nouvelle saison.
  1. Les vacances t’ont-elles permis de décrocher ?
En juin, nous avons travaillé les sauts au lac Léman puis le ski en juillet à Tignes. J’ai ensuite pris deux semaines de congés à la maison. Elles m’ont permis de me ressourcer et de penser à autre chose que le ski et l’entraînement. Même si on n’arrête jamais vraiment la préparation physique en vacances, cela m’a fait le plus grand bien.

Advens avec Thomas Ruyant et Antoine Koch sur la Transat Jacques Vabre 2019 !

Thomas Ruyant procédera fin août à Lorient, à la mise à l’eau de son Imoca à foils construit en Italie chez Persico sur plans Verdier. Cet avènement si attendu constituera pour Thomas et son équipe « All Star », où officient des personnalités reconnues dans leurs domaines d’excellence comme Laurent Bourguès, Marcus Hutchinson, François Pernelle ou Antoine Koch, la fin du long et passionnant chapitre de la conception et de la fabrication d’un prototype Hi Tech destiné à briller lors du prochain Vendée Globe. Il exposera aussi de manière très concrète l’histoire passionnément humaine qui préside à l’éclosion du projet sportif de Thomas, celle d’une complicité liée lors du dernier Vendée Globe entre le navigateur Nordiste et Alexandre Fayeulle, chef d’entreprise lui aussi ancré dans les Hauts de France, et qui a choisi avec intelligence, discernement et vision, de lier le développement de son entreprise pourtant déjà leader dans la cybersécurité, à la vie et au destin d’un voilier cinglant autour du monde.

Advens premier de cordée

Née de l’élan solidaire du « Souffle du Nord », (le projet de Thomas Ruyant qui rassemblait en 2016 plus de 180 entreprises Nordistes), l’amicale complicité qui lie le skipper Dunkerquois à Alexandre Fayeulle, Pdg d’Advens, leader Français de la cybersécurité, donne aujourd’hui naissance à un voilier Imoca de la dernière génération. Advens sera ainsi le partenaire titre de Thomas Ruyant durant la Transat Jacques Vabre à l’automne, et s’effacera partiellement en 2020 au profit d’un partenaire principal toujours à définir pour le Vendée Globe. Advens est engagée dans la durée aux côtés de Thomas, mais souhaite partager l’aventure avec une ou plusieurs entreprises se reconnaissant dans la dynamique impulsée depuis deux ans déjà par le skipper Nordiste et son équipe. Le nom du bateau est ainsi toujours à prendre, disponible pour un partenaire titre de 2020 à 2022.

Une histoire de coups de foudre…

« Cette histoire est une histoire de coeur, et d’une succession de coups de foudre » explique Alexandre Fayeulle. « Le premier est lié au Vendée Globe, que je découvre dans le cadre du Souffle du Nord en 2015. J’ai une passion pour les Défis, pour l’Aventure et les belles histoires collectives, et le Vendée Globe incarne tout cela. Le Souffle du Nord donnait du sens à l’enthousiasme du Vendée Globe. Le deuxième coup de foudre, c’est avec Thomas lui-même que je l’ai reçu, un marin que je rencontre deux mois avant le départ du Vendée Globe. Lui aussi incarne l’Aventure, l’audace, la prise de décision, mais avec un côté profondément humain. Le troisième coup au coeur, c’est le moment du départ de la course aux Sables d’Olonne. L’association Thomas – Vendée Globe suscite une émotion énorme, bouleversante, un attachement irrésistible. Je décide à ce moment précis de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider Thomas à un jour gagner le Vendée Globe. Et lorsqu’au retour il décide de monter un  projet entrepreneurial au sein de TR Racing, je m’investis à ses côtés. Ma société Advens l’accompagne dès le départ, et le coup de foudre devient collectif au sein de mes collaborateurs. »

Entrer dans le coeur des gens

« Cette aventure humaine, sportive et entrepreneuriale répond parfaitement aux enjeux de développement d’Advens. » poursuit Alexandre. «  Notre société emploie actuellement 200 personnes, et le marché de la cybersécurité est en pleine explosion. Il nous faudra à court terme 500 collaborateurs. Thomas et son projet  constituent un formidable vecteur d’activation et de motivation pour nous aider à recruter et fidéliser les meilleurs dans notre domaine car ce projet touche au coeur, à l’enthousiasme et à l’émotion. Nos collaborateurs se reconnaissent en Thomas, en ses valeurs et en sa démarche.

Il nous faut ensuite développer notre notoriété sur un marché planétaire. L’esprit de conquête qui anime Advens est parfaitement illustré par la démarche de Thomas et par la course au large. On avance ensemble! Thomas est un chef d’entreprise. Il s’entoure des meilleurs mais demeure seul face à sa destinée. Je me retrouve totalement dans ce qu’il vit. On construit, on évolue, on avance, seul responsable, et entouré des meilleurs. Audace, esprit d’équipe et d’entreprise, les valeurs d’Advens sont incarnées par ce projet. Cette aventure, nous la partageons naturellement avec nos clients qui basculent avec nous dans une aventure hors norme, forte en capital sympathie. »

Sensibiliser à la sécurité numérique

« Advens porte des messages forts en matière de sensibilisation à la sécurité numérique. Les enjeux de la cybersécurité sont immenses, et Advens s’adresse aussi au grand public, qui doit, à l’instar des organismes  gouvernementaux ou des grandes entreprises, aussi être sensibilisé aux risques liés à l’envahissement du numérique dans notre vie de tous les jours. Le projet de Thomas va ainsi véhiculer nos messages avec  « Advens for cybersecurity », et faire rayonner notre métier auprès du plus grand nombre. »

L’entreprise au service des hommes.

« Enfin, et ce n’est pas la moindre des motivations, je crois profondément à l’exemplarité de l’entreprise en matière de protection de notre environnement. Nos collaborateurs, nos prospects sont de plus en plus sensibles au rôle que l’entreprise peut et doit jouer dans la préservation de notre monde. Il nous faut être exemplaire. »

S’entourer des meilleurs ; Antoine Koch pour co-skipper sur la Transat Jacques Vabre

Déterminé dès la fin quelque peu précipitée de son Vendée Globe en 2016 à rebondir sur un projet potentiellement gagnant, Thomas a cherché d’emblée à s’entourer d’une équipe d’exception. La gageure était de taille ; placer aux postes clés les meilleurs en phase avec non seulement ses idées, mais avec sa personnalité et sa manière de concevoir la course au large, dans la complicité et la confiance. Le choix de Laurent Bourguès à la technique s’est imposé d’emblée. « Laurent est totalement en charge de l’aspect technique de notre projet. Il choisit les hommes, organise les équipes, résout les problèmes liés à la conception, la construction et la mise au point. »

Ruyant s’entoure ainsi d’alter ego. « Marcus Hutchinson est mon double à terre. Il est mon directeur de projet, un administratif pragmatique, homme de gestion, d’anticipation et de programmation, doté d’une incroyable expérience sportive et internationale. »

Antoine Koch, marin et architecte.

Avec l’architecte Guillaume Verdier, le courant est passé naturellement. Restait à trouver l’interlocuteur technique idéal pour construire un bateau en bonne intelligence. « J’ai connu Antoine Koch à l’époque de mes navigations sur Malizia avec Boris Herrmann, un bateau qu’Antoine avait conçut à l’époque du team Gitana. Antoine est un architecte doublé d’un marin, ou l’inverse… Il parle la même langue que Guillaume Verdier. Il a ainsi pu se projeter sur la conception des appendices, et du jeu de voile. Les foilers exigent désormais des voiles très semblables à celles que l’on utilise sur les multicoques, et Antoine est un spécialiste du multi. Il sera tout naturellement mon co skipper sur la Transat Jacques Vabre à l‘automne, pour ses qualités d’homme de mer, et pour m’aider à la compréhension du bateau. Notre défi est plus que jamais en action. Un grand merci à Advens et Alexandre Fayeulle pour leurs soutiens constants. Notre équipe TR Racing est totalement tournée vers nos objectifs sportifs et sur la recherche d’un ou plusieurs partenaires pour aller encore plus loin en 2020, 2021 et 2022.»