Courrier Recommandé s’offre la Rolex Middle Sea Race

L’équipage du JPK 11.80 Courrier Recommandé mené par le yachtman lillois Géry Trentesaux remporte la Rolex Middle Sea Race (609 milles) au classement général toutes classes devant 130 concurrents. Autour de la Sicile au départ et à l’arrivée de Malte, le clan Courrier réalise une nouvelle grande performance au terme d’un peu plus de trois jours de navigation dans des conditions souvent musclées.

« Quelle belle course ! » déclarait hier Géry, l’un des plus grands palmarès français en IRC et dans les compétitions du RORC. « Nous avons toujours été quasiment en tête dans notre classe. Nous avons atteint le détroit de Messine avant notre concurrent le plus coriace. Le vent avait faibli à ce moment mais il a ensuite repris de la force. Au près puis au portant dans une brise qui a atteint les 38 nœuds, nous avons alors creusé l’écart avec jusqu’à 50 milles d’avance sur nos poursuivants. Nous étions rapides et nous avons bien géré les phases de transition en n’hésitant pas notamment à garder notre spi alors que les conditions à certains moments étaient dantesques. » 

Géry était accompagné sur cette Rolex Middle Sea Race des expérimentés navigateurs François Lamiot, Franck Le Gal, Arnaud Aubry, Jean-Pierre Kelbert, Xavier Guéguen et Alexis Loison, tous impressionnés par le touché de barre de leur skipper dans la brise. Chapeau !

Les résultats de la Rolex Middle Sea Race

Dernière ligne droite

Sebastien Marsset, Skipper du Class40 Tohapi sur la Route du Rhum 2018

Sébastien Marsset vient d’en terminer avec une longue et fructueuse session d’entrainement en Bretagne Sud, sous la houlette de « Lorient Grand large ». Le skipper de Campings Tohapi a validé en conditions de course ses nombreux choix techniques de l’été, et c’est le coeur léger qu’il aborde à présent les derniers jours avant son grand départ pour Saint-Malo, et le départ de la 11ème édition de la Route du Rhum. Entre impatience d’en découdre, et envie de faire un beau voyage, le Nantais mesure pleinement sa chance d’avoir, en moins d’une année, pu, et su se donner les moyens de construire un projet sportif crédible, et de partager une aventure humaine rare. Campings Tohapi est attendu le 24 octobre, dernier délai, dans le bassin des concurrents, au pieds des remparts de la Cité corsaire. Derniers sentiments d’un futur solitaire :

Un marin heureux de sa préparation
« En jetant mon dévolu sur le Sabrosa 40 MK2 de François Angoulvant, N°139 de la Class40, je savais qu’il me faudrait beaucoup travailler pour l’adapter à la Route du Rhum » explique Sébastien. « J’ai donc scrupuleusement étudié les statistiques météos de la course, afin de définir avec précision les types de voilures les plus sollicités durant cette course. Tout le travail d’amélioration a ainsi consisté à me doter des voiles les plus performantes dans les types de temps que nous risquons de rencontrer tout au long des 3 542 milles de course. Je dois dire que je suis plutôt satisfait du résultat. Le bateau a beaucoup progressé cette année, aux allures importantes pour ce profil d’épreuve. »

Ne pas se laisser griser…
Une course majuscule attend désormais Campings Tohapi, dans cette Class40 de tous les records, avec pas moins de 53 engagés où l’on dénombre plusieurs skippers internationaux, des femmes et des ténors de la discipline, dotés de bateaux neufs particulièrement performants. « C’est vrai que la Class 40 a effectué ces dernières années un prodigieux bond en avant » poursuit Seb, «  les nouveaux bateaux affichent des vitesses de pointe et moyennes impressionnantes, tutoyant régulièrement les 30 noeuds, soit plus rapides que les multicoques des années 1990… Mais je ne ressens pas de pression particulière par rapport à cette concurrence exacerbée. Je redoute plus la casse matérielle. Il faudra savoir mettre le curseur de la vitesse, de l’engagement et de la performance au bon endroit dès le départ, ne pas se laisser griser par la surenchère inévitable lorsque l’on sera au coude à coude durant les premiers jours. La route vers Pointe à Pître est longue et il importera de savoir « en garder sous le pied », et ne pas brûler trop vite toutes ses cartouches. »

La poésie du grand voyage
« J’emporte pour 17 jours d’avitaillement » ajoute le skipper de Campings Tohapi. Le record de l’épreuve, établi voici 4 ans par l’espagnol Alex Pella, est de 16 jours, 17 heures et 47 minutes (10,79 noeuds de moyenne). Sébastien affiche sa détermination à performer. Au delà du résultat et du sport pur, il préserve cependant une tendresse et une hâte contenue pour la jubilation que procure le voyage, la navigation en solitaire. « Au sortir de la frénésie de Saint Malo qui s’annonce intense, je serai heureux de me retrouver seul aux commandes. J’ai gardé de mes expériences dans la Volvo Ocean Race des souvenirs de moments uniques passés au bout du monde, à contempler des paysages marins inaccessibles. L’arrivée sur l’arc antillais, la vue des premiers ilots, fera partie de ces moments magiques que l’on vient chercher dans cette course. Je demeure sensible à la poésie du voyage, à ce sentiment d’immense indépendance que l’on ressent en mer. »

Revue de presse

CLASS 40 AINA – AYMERIC CHAPPELLIER

Perrine Laffont

https://rmcsport.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-tuto-de-perrine-laffont-pour-apprendre-son-nouveau-saut-le-cork-7-1107369.html

Aymeric Chappellier Aïna, Enfance et Avenir

https://www.sudouest.fr/2018/09/22/aina-une-oasis-dans-l-e-desert-son-regard-sur-la-plaisance-5412338-4898.php

Alexis Loison Custo Pol

https://sport.francetvinfo.fr/tout-le-sport/voile-alexis-loison-vieux-briscard-sur-la-solitaire

Romain Rossi Le Souffle du Nord

https://www.francebleu.fr/amp/infos/insolite/romain-rossi-skipper-bizut-de-la-route-du-rhum-venu-du-nord-1539101921?__twitter_impression=true

Le Belem

https://www.nicematin.com/vie-locale/le-superbe-voilier-le-belem-fait-escale-a-nice-jusqua-lundi-et-vous-pouvez-le-visiter-266509

Generali Sport

https://www.franceinter.fr/emissions/grand-angle/grand-angle-27-septembre-2018

Olivia Epoupa

https://www.basketeurope.com/livenews-fr/ffbb/440790/video-linterview-de-olivia-epoupa-meneuse-de-jeu-de-lequipe-de-france/

Sébastien Marsset, Campings Tohapi

https://www.letelegramme.fr/voile/route-du-rhum/skippers/route-du-rhum-sebastien-marsset-camping-tohapi-28-09-2018-12098506.php

J Composites

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/le-nautisme-sablais-sous-grand-pavois-5998133

Solidaires En Peloton – ARSEP

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/thibault-vauchel-camus-arsep-un-skipper-battant-et-communicant-5971396

 

Campings Tohapi, leader européen de l’hôtellerie de plein air à l’assaut de la voile !

Sebastien Marsset, Skipper du Class40 Tohapi sur la Route du Rhum 2018

Campings Tohapi, marque appartenant au Groupe Vacalians, leader européen de l’hôtellerie de plein air, s’est lancé dans la course au large en début d’année et sera sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre avec un voilier à ses couleurs, skippé par le nantais Sébastien Marsset, navigateur de haut niveau. Mais pourquoi ? Et comment Campings Tohapi active-t’il ce partenariat ?

Evidemment et c’est le cas pour de nombreux partenaires de la voile en France, Campings Tohapi et le Groupe Vacalians ont décidé de se lancer dans le grand bain océanique car la course au large et les marins correspondent aux valeurs partagées par leurs marques. « L’esprit de conquête, l’excellence, le dépassement de soi, l’agilité, la performance et l’aventure sont des valeurs que nous partageons avec la course au large » indique Christophe Alaux, Président du directoire Vacalians. Mais, Campings Tohapi, Sébastien Marsset et son Class40 sont surtout des acteurs « outdoor » qui vivent en plein air. « L’ensemble de nos activités est dehors et en prise avec la nature » enchaîne Christophe Alaux. « En plus, de notre partenariat avec le Montpellier Handball, nous cherchions un sport qui soit proche de nos clients et qui se joue dans de grands espaces. Notre rencontre avec Sébastien a été un détonateur. Au-delà de la compétition, l’aventure est forte en voile et nous pouvons faire de nombreux parallèles avec ce que vivent nos clients toute l’année. Ce projet « voile » est donc un bel ambassadeur de notre marque auprès de nos clients et de nos collaborateurs. » 

Le Tohapi Tour

Pour activer ce partenariat, Campings Tohapi a réservé un espace important à Saint-Malo au départ de la Route du Rhum afin d’accueillir le grand public, faire connaître son activité, (près de 250 destinations en France et en Europe), recevoir ses clients et les différents partenaires de l’entreprise. Un grand bateau à moteur embarquera quelques chanceux pour le départ quand d’autres auront visité le Class40 Campings Tohapi au ponton des bassins de la cité Corsaire. Cet été, 300 clients ont visité le voilier de Sébastien à l’occasion du Tohapi Tour. « Je suis allé à la rencontre des clients de mon partenaire en août en visitant 10 Campings Tohapi, de Roscoff à Port Médoc» déclare Sébastien Marsset. « Ces escales ont permis à tous d’apprendre à connaître un peu mieux un voilier de course comme le mien et j’ai été aussi au contact des vacanciers au sein des Campings Tohapi afin de leur expliquer mon métier. Cette expérience a été très riche et crée un vrai lien avec la clientèle de mon partenaire mais aussi avec le staff des Campings Tohapi. Je vais vivre avec la Route du Rhum une belle aventure personnelle, des moments que je comptent partager avec le plus de monde possible». Un partenariat pour l’instant réussi et qui montera sans conteste en intensité en novembre entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre !

All Purpose sur la « Route du Rhum »

La voilerie All Purpose, basée entre Carnac et la Trinité-sur-Mer, met les bouchées doubles en vue du départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe le 4 novembre à Saint-Malo. L’entreprise spécialisée dans la conception et la maintenance de voiles de croisière et de compétition équipe de nombreux voiliers sur cette traversée de l’Atlantique en solitaire en direction de Pointe-à-Pitre. L’atelier tourne actuellement à plein régime notamment grâce à l’arrivée du TPI, procédé unique au monde de fabrication de matériaux de voiles dans la continuité du fameux Trilam®.

« Le lancement du TPI apporte un réel gain en terme de performance » indique Fred Moreau, responsable commercial de la marque. « C’est une entrée en matière efficace car nous n’avons que des retours positifs de nos clients. Nous avons gagné clairement en stabilité, en légèreté et en souplesse par rapport au Trilam et certains coureurs au large de très haut niveau nous font totalement confiance et sont contents des performances sur l’eau du TPI. »

Le 4 novembre prochain de nombreux marins équipés All Purpose s’élanceront pour la 10ème édition de la Route du Rhum.

Ce sera notamment le cas d’Erwan Le Roux, tenant du titre et triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre en Multi50 qui a doté son trimaran à foils d’un gennaker TPI et qui est un fidèle d’All Purpose depuis ses années « Mini ». « Je suis content du dessin de mon gennaker et du travail collaboratif réalisé avec toute l’équipe d’All Purpose » déclare Erwan. « Le TPI est costaud et tient sa forme. Nous avons opté pour un grammage assez élevé de façon à avoir une tenue plus impactante. » Thibaut Vauchel-Camus, nouvel entrant en Multi50, a également choisi ce nouveau procédé pour son prochain gennaker, alors que Samantha Davies renouvelle progressivement tout son jeu de voiles en TPI. La voilerie sera  également présente en IMOCA avec un jeu complet pour Stéphane Le Diraison, plusieurs voiles sur le bateau de Manu Cousin et un spi maxi pour Damien Seguin. Du côté des Class40, les voiliers les plus représentés sur l’épreuve, le TPI séduit de plus en plus. Miranda Merron et Halvard Mabire sont fidèles à All Purpose tandis que Jean-Marie Loirat aura une GV et un solent avec la nouvelle membrane. La voilerie équipe aussi d’autres bateaux : Luke Berry et Antoine Carpentier disposent de voiles de portant All Purpose. Enfin, dans la catégorie « Rhum », le fameux Cigare Rouge de Jean-Michel Patier aura sa nouvelle garde-robe signée par l’entreprise chère à Brice Berthier, Rémi Aubrun, Fred Moreau et François Lamiot.

Perrine Laffont : et après ?

La pétillante Perrine Laffont a marqué l’année sportive avec sa médaille d’Or aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en Corée du Sud en ski de bosses, suivi d’un globe de Cristal couronnant sa saison en Coupe du Monde. L’athlète occitane, 19 ans, originaire du pays d’Olmes, se prépare actuellement pour la prochaine Coupe du Monde où elle réserve quelques surprises à sa concurrence. Interview d’une skieuse pas comme les autres…

1)  Comment s’est passée ton année après ton médiatique titre Olympique ?

Ma vie n’a pas vraiment changé. Je suis toujours autant focus sur le ski de bosses. J’ai senti, tout de même, après mes trois titres aux Jeux Olympiques, en Coupe du Monde et sur les championnats de France que le regard des gens avait changé à mon égard. Je me fais souvent arrêter dans la rue. C’est plutôt marrant et je dois dire que je m’arrête discuter avec plaisir car tout le monde est positif avec moi. Par contre, je dois faire un peu plus attention à mon image quand je suis à l’extérieur ! Tout s’est passé très vite avec cette médaille olympique. J’ai repris mes études en IUT de commerce à Annecy et j’ai combiné les heures de cours avec les sollicitations médiatiques et celles de mes partenaires. Dès la mi-mai, j’ai repris l’entraînement par de la préparation physique et puis en juin, je me suis focalisée sur un stage acrobatique afin de travailler de nouvelles figures.

2)  Peux-tu nous en dire un peu plus sur ces nouveaux sauts ?

C’est un nouveau défi que je me suis fixé, à savoir changer mon style dans les airs ! Je vais donc passer cette année, et dès la première épreuve de la Coupe du Monde début décembre, du 360 et backcross à un backcross cork7 à savoir un 720 la tête en bas et avec les skis croisés. Cet été, à Tignes, j’ai beaucoup travaillé ce saut tout en continuant évidemment mes travaux en ski notamment sur la vitesse dans les bosses. Pour l’instant, et même s’il y a encore du travail et des détails, je suis contente car cette figure passe en entraînement et désormais en compétition puisque je l’ai réalisé en Australie dernièrement. Nous n’allons pas être beaucoup de filles à réaliser ce saut lors de la prochaine Coupe du Monde. C’est un défi supplémentaire pour moi.

3)  Quel est ton programme à venir et tes objectifs ?

En octobre et en novembre, je continue l’entraînement avec l’Equipe de France de ski de bosses et les entraîneurs Ludovic Didier et Lionel Levray notamment à Tignes, en novembre, et puis début décembre ce sera le début de la Coupe du Monde. J’ai des objectifs ambitieux sur cette Coupe du Monde même si je pars un peu dans l’inconnu avec ce nouveau run et ce nouveau saut.