Atout Soleil 2025 – Informer, soigner, soutenir : trois urgences pour la santé des femmes
Douleurs banalisées, diagnostics tardifs, ruptures de parcours, solitude après les traitements : en France, la santé des femmes reste marquée par des angles morts lourds de conséquences.
Certaines pathologies demeurent sous-dépistées, l’accès aux spécialistes varie fortement selon les territoires et l’accompagnement post-maladie repose encore trop souvent sur les seules ressources des patientes.
C’est dans ce contexte que la 18ème édition du Prix Atout Soleil, porté par le fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes en collaboration avec GPMA, le Groupe Generali et La Médicale, a choisi de mettre en lumière celles et ceux qui tentent de combler ces manques. Quinze associations ont été sélectionnées parmi plus de 250 candidatures, elles seront récompensées pour leur engagement à informer, soigner et soutenir les femmes malades ainsi que leurs proches.
Pour le Pr Vassilis Tsatsaris, directeur de l’Institut Santé des Femmes et grand témoin du Prix Atout Soleil 2025, cette mobilisation des structures de terrain témoigne que « la santé des femmes n’est pas un sujet périphérique, mais un enjeu de société. »
Avant la cérémonie du 2 décembre, retour sur les trois défis majeurs auxquels ces associations se confrontent chaque jour et auxquels leurs projets, dévoilés lors de la remise des prix, apporteront des réponses concrètes et adaptées.
Informer et prévenir : sortir du silence, rendre l’information accessible
La prévention reste l’un des grands défis de la santé des femmes. De nombreuses études montrent encore combien les femmes mettent leur propre santé en second plan : selon une enquête OpinionWay pour Agir pour le cœur des femmes, trois quarts disent faire passer la santé de leurs proches avant la leur, et 74 % ont recours à l’automédication avant de consulter[1]. Entre charge mentale, contraintes professionnelles, précarité matérielle et manque de spécialistes, les rendez-vous s’espacent, les diagnostics tardent et l’errance médicale s’installe. Résultat : une femme sur cinq déclare en 2025 n’avoir aucun suivi gynécologique, et un tiers des moins de 25 ans n’a jamais vu de gynécologue.
À cela s’ajoute un phénomène tenace : la banalisation de la douleur féminine. Règles invalidantes, saignements anormaux, essoufflement ou fatigue extrême restent fréquemment jugés « normaux ». Une enquête, réalisée cette fois par l’Ipsos pour la Fédération Hospitalière de France en mars 2025[2] révèle que 51 % des femmes déclarent que leurs symptômes ont déjà été minimisés par un professionnel parce qu’elles étaient des femmes.
Les initiatives soutenues par Atout Soleil ont un point commun : rendre la prévention compréhensible et accessible à toutes. Certaines conçoivent des outils très concrets, maquettes anatomiques, supports visuels, ateliers interactifs, pour expliquer les symptômes, les mécanismes des maladies et les signaux d’alerte. D’autres choisissent d’aller directement vers les femmes les plus éloignées du système de santé : tournées de sensibilisation dans les zones rurales, actions auprès de femmes isolées, là où aucune information fiable n’arrive habituellement.
En donnant des repères clairs et en levant les tabous, ces associations permettent aux femmes de reconnaître plus tôt ce qui ne va pas. Une condition essentielle pour réduire les retards de diagnostic et favoriser une prise en charge plus rapide.
Accompagner : penser la maladie dans toutes ses dimensions
Lorsqu’une maladie survient, tout se bouscule : le corps, le quotidien, la vie familiale, la santé mentale. Les projets soutenus par Atout Soleil montrent qu’un accompagnement efficace doit prendre en compte l’ensemble de ces dimensions, médicales, psychologiques et sociales.
Certaines associations proposent des soins de support complets, mêlant activité physique adaptée, nutrition, soutien psychologique, ateliers bien-être et accompagnement sexologique, etc. afin d’atténuer les effets des traitements et de restaurer l’estime de soi. Le numérique devient un allié précieux : des plateformes permettent de suivre des ateliers à distance, de participer à des groupes de parole ou encore d’organiser l’entraide du quotidien (garde d’enfants, trajets, accompagnements aux rendez-vous médicaux), offrant un soutien concret pour soulager les patientes mais aussi leurs proches.
Plusieurs initiatives insistent aussi sur un point essentiel : la formation. Former les professionnels comme les bénévoles, c’est améliorer la qualité de l’écoute, prévenir les ruptures de parcours et renforcer la coordination entre soignants, en particulier dans les territoires sous-dotés.
Toutes partent du même constat : la qualité du parcours de soins dépend d’un accompagnement complet, qui intègre autant le corps que le vécu.
Se reconstruire : réapprendre à vivre après la maladie
Après les traitements, une nouvelle étape commence : celle de la reconstruction. Fatigue persistante, douleurs résiduelles, cicatrices, estime de soi fragilisée ou peur de la récidive rendent cette période particulièrement délicate. Pour beaucoup de femmes, c’est même le moment où elles se sentent le plus seules. Les données de l’Institut national du cancer montrent d’ailleurs que cette phase laisse des traces durables : un tiers des patients présentent encore une altération de leur santé mentale cinq ans après un cancer.
Les projets retenus créent des espaces où souffler, reprendre pied et retrouver du lien. Certains proposent des activités collectives dans des lieux pensés comme des refuges ; d’autres organisent des immersions en pleine nature pour se reconnecter à son corps et à ses capacités. Des réseaux d’anciennes patientes recréent un lien de soutien, de solidarité et de confiance entre femmes, fondé sur l’expérience partagée de la maladie.
D’autres actions permettent d’accompagner la reprise d’activité, un enjeu important pour les femmes jeunes dont la maladie a mis en pause leurs études ou leurs carrières. Enfin, certaines initiatives redonnent toute sa place au corps, grâce à des solutions très concrètes pour atténuer les stigmates physiques laissés par les traitements.
Un soutien dans un contexte de recul des financements publics
Au-delà de la dotation financière, le prix Atout Soleil accompagne aussi les associations dans leur structuration : mieux présenter un projet, convaincre un auditoire, défendre un budget ou renforcer leur visibilité. Autant d’appuis qui permettent aux jeunes structures de grandir et aux plus expérimentées de déployer leurs actions.
Alors que les associations voient affluer toujours plus de femmes en demande d’aide, sans disposer de moyens supplémentaires, le soutien du secteur privé devient indispensable pour maintenir ces actions et les étendre à de nouveaux territoires.
Rendez-vous le 2 décembre pour découvrir les lauréats 2025 et mesurer l’impact très concret de ces initiatives partout en France.
[1] Agir pour le Cœur des Femmes – Baromètre de la Santé des Femmes, en partenariat avec OpinionWay, mais 2025.
[2] Enquête Ipsos x FHF « Santé des femmes : quand les biais sexistes compromettent la santé des femmes », 8 mars 2025.
The Famous Project CIC, l’immense défi de l’équipage 100% féminin concocté par Alexia Barrier pour s’attaquer au record du Trophée Jules Verne, le tour du monde à la voile, en équipage, sans escale et sans assistance, démarre aujourd’hui lundi 17 novembre sa phase de veille météo, son stand-by. Alexia et ses 7 femmes d’équipage, aidées par la cellule de routage à terre orchestrée par Christian Dumard, vont désormais scruter quasiment d’heure en heure l’évolution des grands systèmes météos non seulement en proche Atlantique Nord, mais aussi au-delà de l’équateur. Des discussions entre météorologistes et navigatrices émergeront, à plus ou moins long terme, une date et une heure fatidiques de départ à l’assaut de la planète mer et du chrono référence établi en 2017 par ce même Maxi trimaran, IDEC SPORT, 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes.
Depuis 1988, la Fédération Française des Clubs Omnisports (FFCO) regroupe et soutient des clubs proposant plusieurs disciplines sportives sous un même toit, du loisir à la compétition.
A peine débarqué de l’IMOCA Allagrande Mapei, qu’il a vaillamment mené à une très honorable 4ème place en compagnie d’Ambrogio Beccaria dans cette Transat Café L’Or, Thomas Ruyant, toujours aussi sincère et authentique, jette un regard plein de lucidité sur les mois écoulés, tout en se projetant sur l’écriture d’un nouveau chapitre dans sa riche et belle carrière de coureur au large. Il a en effet donné les clés de son plan Koch Finot Conq de 2023 (FOR PEOPLE, VULNERABLE) à Ambrogio Beccaria, et va désormais consacrer toute son énergie, avec son équipe, à travailler sur son nouvel IMOCA actuellement en construction à Lorient sur plans Antoine Koch, et à le parer des couleurs d’un partenaire qu’il recherche. Un travail de terrain, de chantiers et de dossiers propre à tout marin ambitieux en quête de succès dans les plus audacieux défis de la course au large.
Solidaires En Peloton, l’Ocean Fifty mené par Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin a coupé la ligne d’arrivée de la Transat Café l’Or en quatrième position à 21h38 à seulement 44 minutes et 23 secondes du vainqueur Viabilis Océans.
Pour sa 18ème édition, l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes en partenariat avec GPMA, Generali et La Médicale, met en lumière un enjeu de santé encore trop souvent négligé : les maladies féminines. Le 2 décembre prochain, à Paris, le prix distinguera 15 associations engagées pour mieux informer, prévenir et soutenir les femmes concernées ainsi que leurs proches.
L’association Lames de Joie a une mission essentielle : offrir aux enfants et aux adultes amputés la possibilité de pratiquer un sport grâce à des lames de course en carbone. Des équipements de haute technologie, coûtant entre 2 500 et plus de 10 000 euros, qui ne sont pas remboursés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Ils n’ont pas vécu en Martinique, lieu d’arrivée de la Transat Café L’Or, mais pas loin ! Thibaut Vauchel-Camus, tenant du titre de la Transat en double dans la catégorie Ocean Fifty, et Damien Seguin, sont tous les deux originaires de la Guadeloupe. Ils ont beaucoup navigué ensemble à bord de catamarans de sport durant leur jeunesse et recomposent leur duo à l’occasion de l’édition 2025 de la Transat Café L’Or, à bord du trimaran Solidaires En Peloton de Thibaut, actuellement troisième du classement général 2025 des Ocean Fifty Series.
Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?
Après un été particulièrement riche en navigations hauturières à bord d’Allagrande Mapei, le plan Koch Finot Conq lancé en 2023 sous le nom de For People puis VULNERABLE, Thomas Ruyant endosse en ce début d’automne sa casaque de chef d’entreprise.
Triple vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de ski alpinisme, le Savoyard Thibault Anselmet prépare activement les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, où le ski alpinisme fera son entrée. Médaillé d’argent en sprint lors des derniers Mondiaux, il affiche une ambition claire : être au sommet de sa forme du 19 au 21 février prochain. Le champion sera à Paris le 10 octobre après-midi pour la traditionnelle conférence de presse des athlètes hivernaux qui se tiendra à la Gaité Lyrique. Il débutera la Coupe du Monde 2025 – 2026 de ski alpinisme le 4 décembre aux Etats-Unis.
Le jury de la 18ème édition du prix Atout Soleil s’est réuni hier pour sélectionner les lauréats de l’appel à projets consacré cette année aux « maladies féminines ». Avec ce thème, Atout Soleil souhaite apporter un soutien particulier aux associations engagées à informer, soigner et accompagner les femmes concernées, ainsi que leurs proches.
S’il ne fallait en gagner qu’une, ce devait être celle-là. Un skipper Italien, Ambrogio « Bogi » Beccaria, un bateau désormais Italien, Allagrande Mapei, un partenaire Italien, le Groupe Mapei, s’imposent sur l’étape Italienne, le Leg 4 de The Ocean Race entre Nice et Gênes. Boosté par TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, le projet Italien revient de loin pour signer cet éclatant succès autour de la Corse. Contraint à l’abandon lors de la toute première étape, il a fallu toute la maitrise technique du Team pour parvenir à s’aligner au départ du Leg 2 à Portsmouth. Thomas, Ambrogio, Morgan, Manon (suppléée lors du Leg 3 par Abby Ehler), ont trouvé les ressources mentales pour se remettre progressivement dans le match. La montée en puissance de l’équipe n’est rien moins qu’impressionnante, et au podium Niçois succède aujourd’hui une incontestable victoire marquée du sceau de l’intelligence de course, d’une navigation au cordeau et de la performance vélique. Placement, enchainements millimétrés des variations d’une météo typique de la Méditerranée estivale, avec ce vent capricieux et en perpétuel changement en force comme en direction, ont permis à Allagrande Mapei de montrer toutes ses qualités, principalement dès que le vent pousse par l’arrière du bateau. Personne n’a alors pu rivaliser avec le plan Koch, qui s’envolait littéralement en Mer Tyrrhénienne. Allagrande Mapei met ainsi fin à la domination sans partage de Biotherm et de l’équipage de Paul Meilhat. Thomas Ruyant, double vainqueur des dernières Transat Café L’Or et de la Route du Rhum, renoue avec la victoire, et avec la joie de partager un étincelant succès avec ses équipes de TR Racing, avec sûrement une pensée particulière pour l’ami Morgan Lagravière, artisan de nombreux succès à ses côtés, et qui disputait entre Nice et Gênes, sa dernière navigation sur ce bateau. Il sera en effet remplacé par Hugo Feydit lors de la dernière étape.
38 heures 30 minutes et 9 secondes, 175,3 kilomètres, 9985 mètres de dénivelé positif, Maxime Sorel a achevé ce matin son premier UTMB Mont-Blanc seulement quelques mois après une rupture partielle des ligaments de la cheville sur le Vendée Globe. Le navigateur cancalais réalise une nouvelle énorme performance deux ans après avoir gravi l’Everest, quatre ans après avoir terminé à la 10ème place du Tour du Monde à la voile et performé sur de nombreuses courses au large à bord de son voilier volant qui cherche des partenaires. Le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé démontre à nouveau qu’il faut vivre de ses rêves, que rien n’est impossible et que le sport est moteur pour une bonne santé. Il prendra le 26 octobre prochain le départ de la Transat Café l’Or avec Romain Attanasio.
C’est un équipage Franco-Britannico-Italien (Thomas Ruyant, Morgan Lagravière, Abby Ehler, Ambrogio Beccaria) profondément heureux qui a porté vendredi dernier l’IMOCA Allagrande Mapei à la troisième place du Leg 3 de The Ocean Race entre Cartagena et Nice. Heureux de retrouver un podium, naturellement, mais surtout ravi et comblé d’avoir renoué avec une intensité et un dynamisme de course un peu oubliés dans le tumulte d’un démarrage difficile de l’épreuve, suite à un accrochage dès les premiers hectomètres de la course à Kiel, et à l’abandon consécutif du Leg 1. Performer du bord, régatier hors pair, compétiteur viscéral, Morgan Lagravière est depuis plusieurs saisons le complice et l’un des artisans des succès de TR Racing aux côtés de l’ami Thomas Ruyant. A la frustration des premières étapes, il avoue aujourd’hui avoir retrouvé entre Cartagena et Gênes cette niaque, cette envie, ce dynamisme à son sens indissociables de toute compétition nautique. Le trio qu’il forme avec Ambrogio Beccaria et Thomas Ruyant s’est soudé et fonctionne désormais à l’instinct, à la compréhension et à l’analyse partagées des milles et une problématique de la course, pour une jubilation palpable à faire fonctionner au meilleur de ses potentiels leur plan Koch Finot- Conq pourtant peu typé pour l’exercice de la régate en Méditerranée, au coeur de l’été. Morgan quittera le bord à l’issue de l’étape de Gênes pour partir vers de nouveaux horizons véliques. Sentimental en diable, il sent déjà venir l’écho nostalgique des extraordinaires moments passés au sein de TR Racing, avec notamment ces deux historiques victoires back to back dans la transat Café L’Or (ex Jacques Vabre).
C’est l’ultra-marathon parmi les plus difficiles au Monde : 174 kilomètres, un dénivelé positif de 10 000 mètres. 17h45, vendredi 29 août, le navigateur Maxime Sorel prendra le départ à Chamonix de son premier UTMB Mont-Blanc après avoir gravi l’Everest, bouclé un Vendée Globe et relevé de nombreux grands challenges. Suite à des entraînements sur mesure, le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose et ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé, est totalement prêt pour écrire une nouvelle page de ses extrêmes aventures. Ensuite dès septembre, il reprendra la mer avec le Défi Azimut à Lorient et la Transat Café L’Or en octobre avec et à bord du voilier de Romain Attanasio.