The Famous Project CIC entre en stand by….
The Famous Project CIC, l’immense défi de l’équipage 100% féminin concocté par Alexia Barrier pour s’attaquer au record du Trophée Jules Verne, le tour du monde à la voile, en équipage, sans escale et sans assistance, démarre aujourd’hui lundi 17 novembre sa phase de veille météo, son stand-by. Alexia et ses 7 femmes d’équipage, aidées par la cellule de routage à terre orchestrée par Christian Dumard, vont désormais scruter quasiment d’heure en heure l’évolution des grands systèmes météos non seulement en proche Atlantique Nord, mais aussi au-delà de l’équateur. Des discussions entre météorologistes et navigatrices émergeront, à plus ou moins long terme, une date et une heure fatidiques de départ à l’assaut de la planète mer et du chrono référence établi en 2017 par ce même Maxi trimaran, IDEC SPORT, 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes.
A la grande différence d’une course océanique où la date et l’heure de départ sont, sauf extraordinaire, gravées dans le marbre longtemps à l’avance, une tentative de record offre à ses protagonistes le privilège de choisir librement sa fenêtre météo « idéale » pour s’élancer dans les meilleures configurations de route possibles, afin de placer d’emblée le défi sur de bonnes bases contre les temps références du parcours.
Comme au casino
« Chercher la fenêtre idéale pour partir en record, c’est comme essayer au casino d’aligner toutes les cerises sur la machine à sous. Cela n’arrive jamais !» s’amuse Alexia Barrier. Une réflexion partagée par Christian Dumard ; « Les planètes ne s’alignent jamais vraiment. Avec le perfectionnement des outils d’analyse météo, les navigateurs, navigatrices, deviennent de plus en plus gourmands, et cherchent des prévisions et possibles choix de route à échéances de plus en plus longues. Nous entrons en réalité dans une phase de discussion, entre cellule de routage et équipage, pour décider du meilleur compromis. Car la décision finale sera forcément un compromis, entre court, moyen et long terme, estimations de route rapides à court, moyen et long terme, état de la mer, évolution des systèmes proches et éloignés…. Un choix dicté par la quête de performance, bien sûr, mais aussi par les impératifs de sécurité pour les femmes et le bateau, et de mise en jambes. Nous allons définir en amont ce que Alexia et ses filles considèrent comme leur fenêtre météo idéale, en prenant en compte le nécessaire amarinage, et l’absolue nécessité de ne pas casser !»
Patience et clairvoyance
« L’exercice du stand-by est nouveau pour moi » avoue Alexia, pourtant forte de plus de 20 ans de course au large sur tous les supports océaniques. « C’est la première fois que je me lance sur un record. Il faudra savoir être patiente. C’est rassurant d’avoir Christian Dumard à nos côtés. Je le connais depuis ma Transat Jacques Vabre 2007. Il va nous soumettre chaque jour une analyse précise des différents scénarios, à court et long terme. Nous en discuterons de manière très collégiale entre membres d’équipage, pour peser les pours et les contres des conditions de vent et de mer, des routes proposées, en regardant le plus loin possible, l’équateur et au-delà. A l’idéal, nous souhaitons naturellement des vents portants, générés par une dépression d’Atlantique Nord et sa rotation au Nord-Ouest qui n’aurait pas encore levé trop de mer, ou un anticyclone et ses vents d’Est, ou encore une dépression centrée très Sud que nous contournerions en sa bordure Nord. Partir avec l’idée, l’envie, l’ambition de parcourir un océan, Atlantique, Indien, Pacifique puis de nouveau Atlantique, tous les 10 jours, soit 40 jours de mer ! Quoi qu’il advienne, nous voulons surtout tracer notre sillon, profiter de chaque mille, et inscrire un temps référence pour un équipage féminin. »
Fermer les derniers dossiers….
« Nous clôturons tous les dossiers techniques cette semaine » poursuit Alexia. « Nous allons naviguer une dernière fois pour d’ultimes vérifications. Mais toute l’équipe à terre, pilotée par Clément Surtel, est en mode opérationnel. Un travail phénoménal a été accompli depuis le début de l’été, dans un temps et avec un budget impartis. L’équipage est incroyablement motivé et impliqué dans la gestion de ce stand-by. Avec l’aide du comité santé-nutrition que nous avons mis en place, nous veillons désormais à nous préserver, afin de partir au mieux de notre forme. »
Pour info….
Le record actuel entre Ouessant et l’équateur dans le cadre du Trophée Jules Verne est de 4 jours 19 heures 57 minutes, établi par le trimaran Spindrift 2 (skippé par Yann Guichard) en janvier 2019. IDEC SPORT (skipper Francis Joyon) avait, lors de sa tentative triomphale en 2017, mis 5 jours 18 heures 59 minutes, couvrant sur ce segment, une distance de 3 556,3 milles à 25,6 noeuds de moyenne.

Depuis 1988, la Fédération Française des Clubs Omnisports (FFCO) regroupe et soutient des clubs proposant plusieurs disciplines sportives sous un même toit, du loisir à la compétition.
A peine débarqué de l’IMOCA Allagrande Mapei, qu’il a vaillamment mené à une très honorable 4ème place en compagnie d’Ambrogio Beccaria dans cette Transat Café L’Or, Thomas Ruyant, toujours aussi sincère et authentique, jette un regard plein de lucidité sur les mois écoulés, tout en se projetant sur l’écriture d’un nouveau chapitre dans sa riche et belle carrière de coureur au large. Il a en effet donné les clés de son plan Koch Finot Conq de 2023 (FOR PEOPLE, VULNERABLE) à Ambrogio Beccaria, et va désormais consacrer toute son énergie, avec son équipe, à travailler sur son nouvel IMOCA actuellement en construction à Lorient sur plans Antoine Koch, et à le parer des couleurs d’un partenaire qu’il recherche. Un travail de terrain, de chantiers et de dossiers propre à tout marin ambitieux en quête de succès dans les plus audacieux défis de la course au large.
Solidaires En Peloton, l’Ocean Fifty mené par Thibaut Vauchel-Camus et Damien Seguin a coupé la ligne d’arrivée de la Transat Café l’Or en quatrième position à 21h38 à seulement 44 minutes et 23 secondes du vainqueur Viabilis Océans.
Pour sa 18ème édition, l’opération de mécénat Atout Soleil, portée par le fonds de dotation Nos Épaules et Vos Ailes en partenariat avec GPMA, Generali et La Médicale, met en lumière un enjeu de santé encore trop souvent négligé : les maladies féminines. Le 2 décembre prochain, à Paris, le prix distinguera 15 associations engagées pour mieux informer, prévenir et soutenir les femmes concernées ainsi que leurs proches.
L’association Lames de Joie a une mission essentielle : offrir aux enfants et aux adultes amputés la possibilité de pratiquer un sport grâce à des lames de course en carbone. Des équipements de haute technologie, coûtant entre 2 500 et plus de 10 000 euros, qui ne sont pas remboursés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Ils n’ont pas vécu en Martinique, lieu d’arrivée de la Transat Café L’Or, mais pas loin ! Thibaut Vauchel-Camus, tenant du titre de la Transat en double dans la catégorie Ocean Fifty, et Damien Seguin, sont tous les deux originaires de la Guadeloupe. Ils ont beaucoup navigué ensemble à bord de catamarans de sport durant leur jeunesse et recomposent leur duo à l’occasion de l’édition 2025 de la Transat Café L’Or, à bord du trimaran Solidaires En Peloton de Thibaut, actuellement troisième du classement général 2025 des Ocean Fifty Series.
Quel est votre rapport avec Le Havre et la Martinique ?
Après un été particulièrement riche en navigations hauturières à bord d’Allagrande Mapei, le plan Koch Finot Conq lancé en 2023 sous le nom de For People puis VULNERABLE, Thomas Ruyant endosse en ce début d’automne sa casaque de chef d’entreprise.
Triple vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de ski alpinisme, le Savoyard Thibault Anselmet prépare activement les Jeux Olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, où le ski alpinisme fera son entrée. Médaillé d’argent en sprint lors des derniers Mondiaux, il affiche une ambition claire : être au sommet de sa forme du 19 au 21 février prochain. Le champion sera à Paris le 10 octobre après-midi pour la traditionnelle conférence de presse des athlètes hivernaux qui se tiendra à la Gaité Lyrique. Il débutera la Coupe du Monde 2025 – 2026 de ski alpinisme le 4 décembre aux Etats-Unis.
Le jury de la 18ème édition du prix Atout Soleil s’est réuni hier pour sélectionner les lauréats de l’appel à projets consacré cette année aux « maladies féminines ». Avec ce thème, Atout Soleil souhaite apporter un soutien particulier aux associations engagées à informer, soigner et accompagner les femmes concernées, ainsi que leurs proches.
S’il ne fallait en gagner qu’une, ce devait être celle-là. Un skipper Italien, Ambrogio « Bogi » Beccaria, un bateau désormais Italien, Allagrande Mapei, un partenaire Italien, le Groupe Mapei, s’imposent sur l’étape Italienne, le Leg 4 de The Ocean Race entre Nice et Gênes. Boosté par TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, le projet Italien revient de loin pour signer cet éclatant succès autour de la Corse. Contraint à l’abandon lors de la toute première étape, il a fallu toute la maitrise technique du Team pour parvenir à s’aligner au départ du Leg 2 à Portsmouth. Thomas, Ambrogio, Morgan, Manon (suppléée lors du Leg 3 par Abby Ehler), ont trouvé les ressources mentales pour se remettre progressivement dans le match. La montée en puissance de l’équipe n’est rien moins qu’impressionnante, et au podium Niçois succède aujourd’hui une incontestable victoire marquée du sceau de l’intelligence de course, d’une navigation au cordeau et de la performance vélique. Placement, enchainements millimétrés des variations d’une météo typique de la Méditerranée estivale, avec ce vent capricieux et en perpétuel changement en force comme en direction, ont permis à Allagrande Mapei de montrer toutes ses qualités, principalement dès que le vent pousse par l’arrière du bateau. Personne n’a alors pu rivaliser avec le plan Koch, qui s’envolait littéralement en Mer Tyrrhénienne. Allagrande Mapei met ainsi fin à la domination sans partage de Biotherm et de l’équipage de Paul Meilhat. Thomas Ruyant, double vainqueur des dernières Transat Café L’Or et de la Route du Rhum, renoue avec la victoire, et avec la joie de partager un étincelant succès avec ses équipes de TR Racing, avec sûrement une pensée particulière pour l’ami Morgan Lagravière, artisan de nombreux succès à ses côtés, et qui disputait entre Nice et Gênes, sa dernière navigation sur ce bateau. Il sera en effet remplacé par Hugo Feydit lors de la dernière étape.
38 heures 30 minutes et 9 secondes, 175,3 kilomètres, 9985 mètres de dénivelé positif, Maxime Sorel a achevé ce matin son premier UTMB Mont-Blanc seulement quelques mois après une rupture partielle des ligaments de la cheville sur le Vendée Globe. Le navigateur cancalais réalise une nouvelle énorme performance deux ans après avoir gravi l’Everest, quatre ans après avoir terminé à la 10ème place du Tour du Monde à la voile et performé sur de nombreuses courses au large à bord de son voilier volant qui cherche des partenaires. Le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé démontre à nouveau qu’il faut vivre de ses rêves, que rien n’est impossible et que le sport est moteur pour une bonne santé. Il prendra le 26 octobre prochain le départ de la Transat Café l’Or avec Romain Attanasio.
C’est un équipage Franco-Britannico-Italien (Thomas Ruyant, Morgan Lagravière, Abby Ehler, Ambrogio Beccaria) profondément heureux qui a porté vendredi dernier l’IMOCA Allagrande Mapei à la troisième place du Leg 3 de The Ocean Race entre Cartagena et Nice. Heureux de retrouver un podium, naturellement, mais surtout ravi et comblé d’avoir renoué avec une intensité et un dynamisme de course un peu oubliés dans le tumulte d’un démarrage difficile de l’épreuve, suite à un accrochage dès les premiers hectomètres de la course à Kiel, et à l’abandon consécutif du Leg 1. Performer du bord, régatier hors pair, compétiteur viscéral, Morgan Lagravière est depuis plusieurs saisons le complice et l’un des artisans des succès de TR Racing aux côtés de l’ami Thomas Ruyant. A la frustration des premières étapes, il avoue aujourd’hui avoir retrouvé entre Cartagena et Gênes cette niaque, cette envie, ce dynamisme à son sens indissociables de toute compétition nautique. Le trio qu’il forme avec Ambrogio Beccaria et Thomas Ruyant s’est soudé et fonctionne désormais à l’instinct, à la compréhension et à l’analyse partagées des milles et une problématique de la course, pour une jubilation palpable à faire fonctionner au meilleur de ses potentiels leur plan Koch Finot- Conq pourtant peu typé pour l’exercice de la régate en Méditerranée, au coeur de l’été. Morgan quittera le bord à l’issue de l’étape de Gênes pour partir vers de nouveaux horizons véliques. Sentimental en diable, il sent déjà venir l’écho nostalgique des extraordinaires moments passés au sein de TR Racing, avec notamment ces deux historiques victoires back to back dans la transat Café L’Or (ex Jacques Vabre).
C’est l’ultra-marathon parmi les plus difficiles au Monde : 174 kilomètres, un dénivelé positif de 10 000 mètres. 17h45, vendredi 29 août, le navigateur Maxime Sorel prendra le départ à Chamonix de son premier UTMB Mont-Blanc après avoir gravi l’Everest, bouclé un Vendée Globe et relevé de nombreux grands challenges. Suite à des entraînements sur mesure, le parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose et ambassadeur du fonds de dotation Sport Santé, est totalement prêt pour écrire une nouvelle page de ses extrêmes aventures. Ensuite dès septembre, il reprendra la mer avec le Défi Azimut à Lorient et la Transat Café L’Or en octobre avec et à bord du voilier de Romain Attanasio.
Au terme de 7 années d’un partenariat fructueux et innovant entre Advens, leader Européen de la cybersécurité, et l’écurie TR Racing de Thomas Ruyant, Alexandre Fayeulle, Président et Fondateur de l’entreprise Nordiste, a décidé de concentrer ses investissements sur ses projets sociétaux avec au cœur le projet VULNERABLE. Il demeure profondément engagé auprès de Thomas et de TR Racing dont il est le co-fondateur. Mais le nom du futur voilier de Thomas actuellement en construction sur plan Antoine Koch est désormais disponible pour tout annonceur ambitieux à compter de la saison 2026, tandis qu’Advens demeure partenaire technologique du Team.