Un départ brumeux, une Manche déjà impitoyable !

Sous un voile de brume qui persistait encore à 14 heures, la première édition de la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord s’est élancée ce dimanche 29 juin dans un souffle à peine perceptible. Devant une foule venue en nombre malgré la visibilité réduite, les onze IMOCA ont pris le départ au ralenti, laissant planer la promesse d’un affrontement aussi sublime qu’impitoyable. Car dès ces premiers milles, la Manche s’impose comme un véritable champ de bataille stratégique, où le courant, souvent plus puissant que le vent, peut transformer la moindre option en coup décisif et rendre chaque erreur impardonnable. Dans ce contexte délicat, les marins entrent dans un véritable jeu d’échecs à ciel ouvert, où patience, précision et audace seront les seules armes pour espérer s’extirper de cette zone piégeuse et prendre l’avantage sur ce parcours de 2 000 milles autour des îles britanniques.
Un départ mystérieux, mais déjà sous pression
Dès la ligne franchie, les IMOCA se sont élancés lentement dans une atmosphère ouatée, la brume renforçant le caractère irréel de ce départ. Portés par un léger souffle de 4 à 6 nœuds, ils avancent toujours dans un calme trompeur, où la tension reste constante : chaque marin sait que la moindre erreur de placement peut condamner son bateau à subir le courant et perdre un temps précieux. « Ces premiers milles s’annoncent un peu incertains, avec plus de courant que de vent, ce qui impose un état d’esprit particulier dès le début. Ça commence calmement, mais pas tant que ça, car si on se laisse surprendre, on peut vite se retrouver en difficulté », analysait Thomas Ruyant (VULNERABLE).
Un courant redoutable dès ce soir
D’ores et déjà, la Manche impose ses contraintes et dès ce soir, le courant contraire pourrait atteindre trois nœuds, avant de se renforcer demain matin jusqu’à six ou huit nœuds vers la pointe du Cotentin. « Ce facteur, notamment du côté de Cherbourg, sera un paramètre majeur. Cela rappelle un exercice de Figaro Beneteau où tout peut arriver. Il faudra avoir les chakras bien ouverts ! » avertit Loïs Berrehar (MACIF Santé Prévoyance). Nicolas Lunven (Holcim – PBR) confirme l’inquiétude partagée par nombre de concurrents : « Le vent risque de manquer, ce qui mettra nos nerfs à rude épreuve pour attraper la moindre risée. On craint même de devoir mouiller l’ancre pour éviter de reculer avec le courant. »
Chercher la pression, un impératif pour rester dans le match
Le vent devrait rester faible jusqu’au milieu de la nuit prochaine avant de s’établir entre 7 et 10 nœuds d’Est-Nord-Est. Jusque-là, chaque souffle sera déterminant pour espérer rester au contact. Damien Seguin (4CAD – La Mie Câline) insiste sur l’importance de ce début de course : « Ces premières heures s’annoncent particulièrement délicates. Toute la difficulté sera de trouver un peu de pression pour contrer le courant et être parmi les premiers à profiter de la bascule. » Il souligne aussi le caractère imprévisible de la situation : « Le parcours ressemble à un vrai jeu de quilles, avec des obstacles et des pièges qui peuvent surgir à tout moment. Il faudra rester calmes et concentrés. » Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef) partage cette analyse et s’attend à un scénario mouvant : « Il suffira d’un rien pour que tout bascule. Dès les premiers milles, il pourrait y avoir des opportunités à saisir et même des passages risqués près des cailloux. Il peut se passer beaucoup de choses, et la flotte pourrait rapidement se disloquer en fonction de la capacité de chacun à avancer dans ces conditions. Le choix des voiles sera déterminant. »
Des premières heures où tout peut basculer
Loïs Berrehar résume l’enjeu de ce début délicat : « D’ici 24 à 36 heures, on y verra plus clair, mais ces premières heures sont complexes. Il ne s’agit pas de creuser un écart immédiatement, mais d’éviter de se faire piéger et de perdre du terrain. » Dans cette partie de course déjà sous haute tension, la précision, la patience et la capacité à saisir la moindre risée feront toute la différence pour rester dans le match et aborder la suite de ce parcours exigeant en bonne position.
ILS ONT DIT :
Loïs Berrehar (MACIF Santé Prévoyance) : « « Cette course s’annonce forcément tactique, technique et stratégique, avec encore pas mal d’incertitudes. Il faudra rester alerte et vigilant. Sur ces bateaux conçus pour des conditions plus musclées, il sera important de prendre le temps et de garder un œil attentif sur le plan d’eau avant que la course ne s’installe dans un rythme plus océanique – même si le parcours reste assez côtier. D’ici 24 à 36 heures, on y verra plus clair, mais les premières 48 heures s’annoncent complexes, avant que cela ne déroule un peu mieux ensuite. Pendant ces premières heures, la priorité sera de trouver du vent et le bon angle pour bien faire marcher le bateau. Il faudra aussi bien répartir les rôles à bord pour rester efficaces. L’objectif n’est pas de creuser un écart tout de suite, mais d’éviter de se faire piéger et de perdre du terrain. La route sera longue et semée de pièges, il faudra donc rester concentrés. Le courant, notamment du côté de Cherbourg, sera un paramètre majeur à gérer. Cela rappelle un exercice de Figaro où tout peut arriver. Je n’ai jamais eu à mouiller l’ancre en IMOCA, mais c’est une possibilité à envisager. Il faudra avoir les chakras bien ouverts ! »
Justine Mettraux (TeamWork – Team Snef) : « Ça va être intéressant : on ne va pas partir dans beaucoup de vent, et il suffira de peu — un peu plus ou un peu moins — pour que tout le scénario change. Dès les premiers milles, il pourrait y avoir des coups à jouer, des opportunités à saisir, et peut-être même des passages risqués près des cailloux. Il peut se passer beaucoup de choses, et la flotte pourrait rapidement s’éclater par moments, en fonction des timings et de la façon dont chacun parviendra à avancer. Il faudra se concentrer sur notre propre stratégie, ce qu’on estime juste, et sur la capacité à bien faire marcher le bateau. Même la fin de course reste très incertaine ; il pourrait y avoir du jeu pour tout le monde jusqu’au bout, donc il faudra rester concentrés. La clé de ce début de course sera la capacité à s’adapter et à ajuster en permanence aux conditions légères. Ce n’est pas souvent qu’on navigue dans si peu de vent, et on verra qui saura le mieux s’en sortir. Le choix des voiles sera également déterminant, d’autant qu’il n’y a pas eu beaucoup de temps entre l’annonce du parcours et la validation des voiles. »
Thomas Ruyant (VULNERABLE) : « Ce départ s’annonce un peu incertain, avec plus de courant que de vent, ce qui impose un état d’esprit particulier dès le début. Ça commence calmement, mais pas tant que ça ; heureusement, ce sera la même chose pour tout le monde, donc il faudra s’adapter. On attend un peu de vent d’est à partir de ce soir ; même s’il ne sera pas fort, le public pourra profiter du spectacle des bateaux un moment devant Boulogne. Quelles que soient les conditions, ce sera intéressant de trouver le bon chemin pour arriver devant les autres à la fin de la manche. Les premières heures seront un peu molles, puis on devrait avoir 24 à 48 heures au portant dans un vent léger, avec quelques transitions, avant du près jusqu’au Fastnet. Ensuite, on espère un peu de portant plus soutenu le long de la côte ouest des îles Britanniques, ce qui serait une bonne nouvelle. Le jeu peut s’ouvrir dès le départ, notamment selon la vitesse à laquelle on parviendra à s’extraire de Boulogne, ce qui dictera la suite de la course. Il n’y a pas de précipitation à avoir : il faudra observer les conditions sur zone et ajuster la stratégie en fonction du vent réel. La première partie de course sera particulièrement délicate, avec du trafic maritime, du courant et peu de vent. Ensuite, sur la côte ouest des îles Britanniques, cela pourrait dérouler sans trop de pièges, mais le retour sera plus complexe, avec des bancs de sable, des zones de remous, des champs éoliens et des plateformes pétrolières dont il faudra tenir compte. Il y a donc de nombreux paramètres à gérer, et il faudra essayer d’être plus malins que les autres. »
Damien Seguin (4CAD – La Mie Câline) : « Ce début de course s’annonce particulièrement épineux, avec plus de courant que de vent. Toute la difficulté sera de trouver un peu de pression pour contrer le courant et être parmi les premiers à profiter de la bascule. On sait que notre bateau aura du mal à jouer les premières places sur la durée, mais on peut peut-être tirer notre épingle du jeu sur les premières heures en étant intelligents et en prenant des risques mesurés. On a fait des choix de voiles en ce sens, et l’idée est de rester au contact des meilleurs le plus longtemps possible. Le parcours est semé d’obstacles, un vrai jeu de quilles, ce qui rend la course passionnante et offre des opportunités à tous les niveaux. Les 48 premières heures seront cruciales : si on se fait distancer d’entrée, revenir sera très compliqué. C’est pourquoi on va tout donner dès le début, même si on sait qu’en ligne droite, on ne pourra pas rivaliser avec les bateaux les plus rapides. Mais sur un parcours comme celui-ci, la vitesse pure ne fait pas tout. La course, initialement prévue sur cinq jours, pourrait finalement durer sept ou huit jours, ce qui laisse des opportunités sur la durée. Il y aura des passages à niveau, des moments où la flotte pourrait se regrouper dans des zones de molle. Il faudra surtout rester calmes et concentrés, et cela dès le départ. »
Nicolas Lunven (Holcim – PBR) : « Le début de course s’annonce délicat. Il fait beau, le soleil est là, c’est agréable d’être sur l’eau dans ces conditions, mais le vent risque de manquer, ce qui ne donnera pas des images très spectaculaires et mettra nos nerfs à rude épreuve pour attraper la moindre risée. Les cartes risquent d’être rebattues souvent, et on craint même de devoir mouiller l’ancre pour éviter de reculer avec le courant, qui peut atteindre 3 nœuds ici, et jusqu’à 6 ou 8 nœuds plus loin, notamment vers Cherbourg si le vent ne se lève pas. Au départ de Boulogne, nous sommes contraints par la côte d’un côté et le DST de l’autre, mais une fois ce dernier franchi en début de nuit, le champ pourrait s’ouvrir un peu, même s’il est impossible de prévoir si cela créera des options. Dans ce type de conditions, l’expérience en Figaro montre que la flotte peut rester groupée jusqu’à l’arrivée… ou au contraire se disloquer sur un coup anticipé, avec des écarts énormes. On a l’impression qu’en fin de nuit, cela pourrait devenir un peu plus simple, mais demain, demain soir et la nuit suivante s’annoncent à nouveau compliqués. On est partis pour au moins 48 heures laborieuses, et la suite du parcours, notamment le contournement du Fastnet et la mer d’Irlande, ne sera pas plus simple. Cela dit, ce sont de belles problématiques à gérer, et j’aime ça. Ces conditions me rappellent mes années en Figaro, avec un petit pincement de nostalgie : on se dit presque qu’on irait plus vite avec un Figaro ! Ce sont des situations que j’ai connues de nombreuses fois, et même si l’IMOCA est un exercice différent, plus taillé pour traverser l’Atlantique et battre des records de vitesse, c’est sympa de retrouver ces sensations. J’espère simplement ne pas être trop rouillé. »
Fabrice Amedeo (FDJ United – Wewise) : « Le début de course s’annonce tranquille et plutôt favorable. Nous ne devrions pas être à la traîne, et on part avec envie, le sourire et sans pression inutile. Les conditions restent délicates, avec un courant parfois deux fois plus fort que le vent, mais nous avons préparé le mouillage et choisi les voiles adaptées. C’est agréable de commencer comme ça, surtout avec Camille Etienne à bord, ce qui apporte une belle dynamique. Il ne faut pas s’emballer, car les nouveaux bateaux restent performants même dans le petit temps, et les équipages sont très solides. Réussir à rester dans le peloton serait déjà une belle réussite. Le tour des îles britanniques est un parcours exigeant, très différent des transats ou des tours du monde, et ça apporte un vrai renouveau. Avec mon vieux bateau, je reste fidèle à ma philosophie. En tout cas, c’est un événement magnifique ! Je suis venu un peu sur un coup de tête après le Vendée Globe, et je ne regrette pas du tout. On voit que l’IMOCA et le Vendée Globe ont semé des graines partout, et qu’aujourd’hui, on peut profiter de superbes événements ! »
Félix Oberlé (New Europe) : « Tant que les foilers ne parviendront pas à voler, on pourra rester dans le match. Il y aura de belles opportunités à saisir avec le thermique et le courant. Pour moi, c’est une première en IMOCA, et ce sera vraiment agréable de découvrir ce nouveau support à un rythme tranquille, en prenant le temps de se mettre dans l’ambiance. La principale difficulté sera sans doute la gestion du rapport entre le courant et la force du vent, car on pourra facilement se faire piéger et dériver du mauvais côté. Dans un premier temps, la flotte devrait rester relativement groupée grâce à un thermique assez stable. Ensuite, tout dépendra des choix stratégiques qui seront faits au fil de la progression. La course s’annoncera longue, mais ce sera aussi l’occasion d’admirer les magnifiques paysages des îles Britanniques. Sur le plan stratégique et tactique, elle promettra d’être passionnante, notamment jusqu’à la sortie de la Manche, où de vraies opportunités pourraient se présenter. Je ne connais pas encore très bien Szablocks (Weöres), mais il est clairement déterminé à saisir chaque chance qui se présentera. Quant aux options marquées, elles devraient apparaître plutôt dans la nuit à venir. »
Une première semaine exceptionnelle à Boulogne-sur-Mer !
La semaine précédant le grand départ de La Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord a rencontré un succès éclatant. Depuis l’ouverture du village mardi, plus de 100 000 personnes se sont pressées sur le quai des Paquebots pour découvrir cette première édition hors du commun. Le public boulonnais a répondu présent avec enthousiasme, transformant l’événement en une grande fête populaire et conviviale. Un chiffre marquant : un visiteur sur trois a eu la chance d’accéder au ponton pour admirer de près les IMOCA, offrant une proximité unique avec ces géants des mers. Une magnifique première qui promet une aventure mémorable… et laisse augurer une ambiance tout aussi exceptionnelle pour le retour des bateaux et les arrivées attendues autour du 7 juillet !
« Pour une première édition, c’est une immense satisfaction de voir Boulogne-sur-Mer vibrer autour de la Course des Caps. Accueillir plus de 100 000 visiteurs en quelques jours dépasse toutes nos attentes et témoigne de l’engouement incroyable du public pour la voile et l’aventure maritime. Sentir l’enthousiasme et la curiosité des Boulonnais, comme de nombreux visiteurs venus de toute la région, est la plus belle récompense pour toute l’équipe et nos partenaires. Ce formidable élan populaire montre à quel point la course au large peut rassembler et émerveiller, et cela nous donne une énergie extraordinaire pour continuer à développer cet événement et faire de Boulogne-sur-Mer un rendez-vous incontournable de la voile océanique », se satisfait Gwen Chapalain, Directeur de l’agence Sea to See, société organisatrice de l’épreuve.
		   				   	
Du 24 juin au 6 juillet, la Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord réunira onze bateaux portés par des équipages d’un niveau exceptionnel. Pour cette nouvelle épreuve du calendrier IMOCA Globe Series, les plus grands marins du circuit se sont entourés de profils aussi solides que variés, donnant naissance à des équipes à la fois expérimentées, complémentaires et audacieuses. À bord, on retrouve des vainqueurs de grandes courses, des figures emblématiques de la discipline, mais aussi des talents en pleine ascension, venus enrichir la dynamique collective. Régatiers olympiques, spécialistes du large ou espoirs internationaux : la diversité des parcours renforce encore la valeur de ces groupes soigneusement constitués. Cette richesse humaine et technique, véritable force de frappe en mer, promet une compétition de très haut niveau. À la croisée de l’exigence, de l’innovation et de la transmission, ces teams incarnent aujourd’hui ce que la voile offre de plus inspirant : l’excellence, portée par une aventure collective.
Quatre fois titrée lors des derniers championnats du monde de biathlon à Lenzerheide, la savoyarde Julia Simon se voit contrainte, quelques semaines après sa reprise d’entrainement, d’adapter sa préparation à la saison 2025-26, contrariée par une entorse à la cheville droite survenue en mai dernier lors d’un footing d’entrainement.
Du 24 juin au 6 juillet 2025, Boulogne-sur-Mer vivra des moments exceptionnels avec l’ouverture du village de la toute première édition de La Course des Caps – Boulogne-sur-Mer – Banque Populaire du Nord. Installé sur le quai des Paquebots, au pied du tout nouveau ponton conçu pour accueillir les IMOCA emblématiques du Vendée Globe, cet espace de 20 000 m² deviendra le cœur vivant d’un événement inédit. Pendant près de deux semaines, la ville vibrera au rythme d’un rendez-vous unique, mêlant spectacle nautique, ambiance festive et découvertes pour tous les publics.
C’est le credo du navigateur-aventurier Maxime Sorel. Après son abandon sur le dernier Vendée Globe, dû à sa cheville droite gravement atteinte, il a entamé une longue rééducation. Pendant les trois premiers mois de l’année, il s’est concentré sur sa remise en forme. Aujourd’hui, il est presque totalement rétabli. La preuve : le cancalais vient de terminer la Maxi Race : un tour du lac d’Annecy de 100 kilomètres à pied, 5600 mètres de dénivelé positif en passant par les montagnes. Maxime se projette pleinement vers une première participation à l’UTMB, prévue fin août. En parallèle, il recherche activement des partenaires pour écrire une nouvelle page de sa vie de marin et de sportif. Son objectif : participer au Vendée Globe 2028. Il souhaite également relever de nombreux défis en mettant en avant la pratique régulière d’activités physiques.
Le skipper de Solidaires En Peloton embarque son copain d’enfance Damien Seguin sur la Transat Café l’Or et les compétitions de la saison à commencer dès la semaine prochaine par l’ACT 1 des OCEAN FIFTY SERIES à la maison, Saint-Malo. Les deux marins, originaires de Guadeloupe, ont débuté la voile sur leur île d’outre-mer. Quoi de plus naturel pour Thibaut que de proposer cette transat en double et les Ocean Fifty Series à Damien
A l’occasion de la Journée internationale d’action pour la santé des femmes, il est essentiel de rappeler que les inégalités dont elles sont victimes dans le domaine médical restent profondes : retards de diagnostic, symptômes sous-estimés, tabous persistants… autant de signaux que leurs besoins spécifiques ont longtemps été négligés. Résultat : si leur espérance de vie dépasse celle des hommes, elles passent moins d’années en bonne santé.
Car la santé des femmes ne concerne pas seulement les femmes : elle engage toute la société. Investir dans ce domaine, c’est agir pour plus d’égalité, mais aussi pour l’efficacité des politiques publiques : selon le Forum économique mondial, mieux prendre en compte les spécificités féminines — par exemple en matière d’endométriose ou de ménopause — permettrait de favoriser le retour à l’emploi des femmes et d’améliorer la performance globale des systèmes de santé. À l’échelle mondiale, cela pourrait représenter un gain de 130 milliards de dollars dans le PIB d’ici 2040 .

C’est une première au sein de la Classe IMOCA, la collaboration entre trois skippers, trois Teams, trois bureaux d’études dans la création de trois IMOCA conçus en coordination, pour un programme à débuter en 2026. Sous l’impulsion de l’écurie de course au large TR Racing, les équipes de Loïs Berrehar (Banque Populaire), Boris Herrmann (Malizia) et donc Thomas Ruyant ont en effet décidé de mutualiser leurs efforts et leurs compétences pour imaginer, concevoir et construire leurs machines respectives appelées demain à briller en solitaire et en équipage, en Transat et autour du monde. Grâce à Alexandre Fayeulle, Président d’Advens, co-fondateur de TR Racing et armateur, c’est le chantier CDK de Lorient qui a déjà commencé les travaux du bateau de Thomas. Le chantier construira les trois unités phosphorées en parfaite complicité par les trois Teams, sous la houlette de l’architecte Antoine Koch, lui-même appuyé par trois cabinets spécialisés, le sien Propre, AK Océan, mais aussi le célèbre cabinet Finot Conq et GSea Design pour les calculs et la mise en plans. 2026 et 2027 devraient ainsi voir les mises à l’eau des trois voiliers. L’oeil des avertis décèlera pourtant ici et là, au détour d’un cockpit ou de l’ergonomie d’un poste de barre, les subtiles et très personnelles modifications apportées par l’un ou l’autre des skippers pour adapter à sa philosophie de la navigation hauturière, l’aménagement de son IMOCA.
L’association Lames de Joie poursuit une mission essentielle : offrir aux enfants et adultes amputés d’un ou de leurs deux membres inférieurs la possibilité de pratiquer un sport grâce à des lames de course en carbone. Un équipement de haute technologie, dont le prix varie entre 2 500 et plus de
Le Défi Voile Solidaires En Peloton soutenu par son partenaire historique le Groupe DELANCHY franchit une étape dans son engagement sportif et humain en accueillant une équipe Espoir. Ce dispositif est dédié à l’accompagnement et à la formation de jeunes navigants motivés pour atteindre le haut niveau.
Le trois-mâts arrivera à Arcachon le 17 avril dans l’après-midi. Il participera avec d’autres voiliers de renom, dont les fameux Pen Duick chers à Eric Tabarly, à une parade et franchira les passes du bassin d’Arcachon à 19h00 puis passera devant la plage centrale de la ville avant d’accoster au port, quai Goslar, à 20h30. Par la suite, du vendredi 18 avril au lundi 21 avril, le Belem sera ouvert aux visiteurs de 10h à 17h30 sauf le vendredi où le musée flottant inscrit au patrimoine historique ouvrira son pont à 11h00. Enfin, après quatre jours de festivités, le voilier armé par la Fondation Belem Caisse d’Epargne reprendra la mer le mardi 22 avril à 11h30 avec 48 stagiaires à son bord et en direction de Lisbonne.
Epuisée, vidée, rincée… mais heureuse. Julia Simon termine sur les rotules une éprouvante saison 2024/2025. Mais quelle saison! jugez plutôt! Troisième de la coupe du monde et deuxième Française, avec 4 podiums et deux victoires, la Beaufortaise a surtout, et pour la deuxième saison consécutive, éclaboussé de toute sa classe, de tout son talent et de sa hargne les championnats du monde de Lenzerheide (Suisse), dont elle revenait illuminée de quatre breloques en or! Année à succès, année contrastée, mais année une nouvelle fois à marquer d’une pierre blanche dans une carrière qui se singularise désormais au sommet des hiérarchies nationales et mondiales. Julia Simon tutoie en effet au nombre de victoires la légende Française Sandrine Bailly, et rejoint avec 4 titres mondiaux Marie Dorin-Habert, à deux unités de Magdalena Forsberg et Liv Grete Poirée (6 titres chacune).
TR Racing, l’écurie de course au large fondée par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, reconnue pour sa capacité à innover et sa détermination à repousser les limites de la performance maritime, recherche de nouveaux partenaires sur la période 2026 à 2029. Ce cycle comporte les compétitions les plus prestigieuses comme The Ocean Race, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et le Vendée Globe…  
En juin 2025, Boulogne-sur-Mer vivra au rythme des grandes aventures maritimes avec le lancement de la Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’annonce aussi exigeante que spectaculaire. À travers un parcours de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques, les skippers s’attaqueront à un défi de taille, marqué par des conditions de navigation complexes et un tracé stratégique. Mais si cette course voit le jour, c’est avant tout grâce à l’implication sans faille de partenaires majeurs, acteurs économiques, institutionnels et scientifiques qui ont cru en ce projet et qui contribuent activement à son succès. La ville de Boulogne-sur-Mer, la Communauté d’Agglomération de Boulogne-sur-Mer, la Banque Populaire du Nord, la Région Hauts-de-France, Nausicaá figurent parmi les piliers de cet événement. Leur engagement ne se limite pas à un simple soutien financier : ils sont partie prenante de la dynamique et de l’expérience offerte au public, faisant de cette course plus qu’une compétition sportive, mais un véritable rendez-vous maritime et populaire.