Ian Lipinski, vainqueur à Las Palmas !

Sur le fil, le skipper francilien, lorientais d’adoption, remporte ce jour la première étape de la Mini Transat La Boulangère. Ian Lipinski aura mis 9 jours 23 heures et 22 minutes pour parcourir la distance La Rochelle – Gran Canaria à la moyenne de 5,64 nœuds. Griffon.fr devance de 113 secondes « Antal – XPO » mené par Arthur Leopold – Léger qui lui aura mené la vie dure ces derniers jours dans le petit temps. Ian enchaîne avec une 16ème victoire d’affilée dans la catégorie des prototypes de 6 mètres 50. Il va désormais se concentrer sur la deuxième étape de la Mini Transat La Boulangère qui débutera le 1er novembre en direction de La Martinique.

Ian Lipinski à son arrivée : « Depuis quatre jours, je faisais mes calculs. Je me demandais combien de retard j’allais avoir sur Arthur Léopold-Léger. Je tablais sur 6 à 12 heures de retard ! Quand j’ai appris ce matin que j’avais repris la tête, je n’y croyais pas. Quelle bonne nouvelle ! Je me suis pris au jeu à la fin lors de cette arrivée au coude à coude mais l’essentiel était vraiment pas la victoire mais de finir avec le moins de retard possible. Maintenant que c’est fait, je prends avec bonheur ! Hier, je voyais même mes poursuivants revenir, ils allaient plus vite. Cette pétole aura été vraiment difficile pas obligatoirement à cause de ses effets mais surtout parce que je n’arrêtais pas de penser au classement, au résultat. Nous avons vécu trois jours avec des rafales à 3 nœuds. A 3 nœuds, tu es même content. Les 900 premiers milles ont été géniaux à vivre. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai encore découvert des choses sur mon Griffon.fr. J’ai notamment formalisé les histoires de « foiler »sur la quille ! A certains moments, mon proto ne s’arrêtait jamais dans les vagues. En tout cas, je n’ai vraiment pas aimé les derniers jours dans le calme plat. Il me faut 20 nœuds ! »

Retour sur une première étape d’anthologie

Ce premier acte de la Mini Transat La Boulangère restera dans les annales de l’épreuve tant la flotte aura eu des difficultés à rallier les Canaries, la faute à une énorme bulle sans vent barrant la route vers l’objectif.

Tout avait plutôt bien commencé pour Ian Lipinski, favori, lors du départ rochelais le 1 octobre. Le marin du proto, plan Raison, Griffon.fr faisait une démonstration en eaux charentaises menant les débats d’entrée de jeu au près dans des conditions maniables.

Au coude à coude avec l’accrocheur Erwan Le Mené, il réussissait dans le golfe de Gascogne à faire bonne figure malgré une situation peu propice à la vitesse et son voilier. L’arrivée d’un flux assez soutenu de vent au Nord-Est permettait ensuite, dès le 4 octobre, à l’ingénieur de formation de prendre la poudre d’escampette en tête avec pas moins de 10 milles d’avance puis plus sur son adversaire le plus coriace et lors du passage du fameux cap finisterre.

C’est à partir du 6 octobre que la météo a commencé à se dégrader, les coureurs faisant face à une première zone de calme au large du Portugal. Entre les côtes africaines et Madère, le tableau se noircissait encore et Ian, choisissant une option un peu plus Est que ses poursuivants, buter dans la pétole, l’océan comme un lac. Arthur Léopold – Léger en profitait et s’emparait alors du leadership. Depuis, les mini 6.50 ont avancé à une vitesse minimale et Ian a accusé jusqu’à 27 milles de retard, pas facile pour les nerfs ! La première étape jouait les prolongations.

A force d’obstination, de réglages incessants, de longues heures à la barre, Ian Lipinski revenait peu à peu dans le match jusqu’à reprendre son bien cette nuit à la faveur d’une trajectoire sur l’orthodromie maîtrisée et un final haletant bord à bord. La fin de l’hégémonie de Ian Lipinski sur le circuit n’est pas encore pour maintenant et nul doute que le navigateur va préparer au mieux la deuxième étape de la Mini, la traversée de l’Atlantique au sens strict, qui sera certainement plus en adéquation avec les caractéristiques planantes de Griffon.fr.

Olivia Epoupa : de Paris à Istanbul

Elle a tout d’une grande ! Olivia Epoupa, 23 ans, 1m65, est l’une des pépites actuelles du basket féminin hexagonal. Depuis 2009 et sa première médaille au sein de l’Equipe de France « jeune », la championne parisienne a enchaîné les performances de haut niveau. Meneuse de jeu, Olivia fait le grand saut cette année et intègre la prestigieuse équipe de Galatasaray en Turquie afin de continuer sa progression et rêver en grand des Jeux Olympiques de Paris 2024 en passant par Tokyo et l’Euroligue des clubs. Plongée dans la carrière précoce d’Olivia débutée dans le 18ème arrondissement de Paris …

Olivia Epoupa n’est pas née dans le monde du basket – ball. Ce sport de balle est venu un peu par hasard dans sa vie alors qu’elle était, il est vrai, passionnée de la pratique du sport en général. « Je faisais tout le temps du sport, j’aimais ça, j’en avais besoin et au décès de ma mère, il a pris de plus en plus d’importance » indique la sportive française dont les parents sont originaires du Cameroun. « A 11 ans, on m’a conseillé de m’essayer au basket. J’ai intégré la section sportive du collège Gérard Philippe. Thomas Fondeur, coach, m’a fait confiance. Mon histoire avec le basket a débuté comme ça sans grande prétention mais avec l’envie de bien faire et surtout de réussir, de gagner mes matchs. En parallèle, je me suis inscrite au Paris Basket 18. » Elle n’avait pas vraiment un flash pour le basket mais a appris à l’apprécier et se donner à 100% avec détermination, caractéristique qui colle à la peau d’Olivia. « J’aimais le côté familial, le collectif, l’intensité des parties, vivre en groupe. J’aimais l’exigence de l’entraîneur, l’entraînement… J’avais toujours le souhait d’être sur le terrain et de gagner ma place. J’ai le souvenir à mes débuts que mon short ressemblait plutôt à un short de volley. J’ai fini par m’acheter un équipement plus adéquat » sourit-elle.

Bien dans ses baskets

A l’âge de 12 ans, certains se disent qu’il se passe quelque chose en voyant Olivia évoluer sur le terrain et donner des ordres ! Elle est retenue au pôle Espoir Ile-de-France, premier réservoir de jeunes talents franciliens. « Les filles étaient plus grandes que moi mais cela ne me complexait pas. J’étais bien dans mes baskets. Je passais la semaine au pôle à Eaubonne dans le 95 puis le vendredi, je rejoignais le PB18. » C’était l’époque des sélections régionales pour Olivia, pôle contre pôle, trip dans le nord, en Picardie, tournois inter-ligues… « Je n’avais pas encore en tête de devenir une professionnelle. J’étais une fan. J’avais la chance de voir des matchs d’Euroligue. Je me rappelle notamment d’un match entre USBO Valenciennes et le CSK Moscou, un grand moment car j’avais réussi à avoir un autographe de Diana Taurasi, grande joueuse américaine que j’ai vénéré après notre première rencontre. »

Un premier titre puis l’INSEP

En 2007, elle gagne son premier titre en finale des ligues contre les lyonnaises puis en 2008 contre la ligue aquitaine, ça se précise ! « Les joueuses des ligues dont celle d’Ile-de-France sont regroupées pour une détection fédérale classique. J’ai 13 ans. Je passe la deuxième étape des tests et me retrouve en camp national à Bourges. Je passe à travers. Je sors de ce camp avec l’impression de ne pas avoir bien joué. Je pleurais. Je suis finalement et à mon grand étonnement retenue et me voilà au centre fédéral à l’INSEP. » Dans la foulée, la petite Olivia participe au Championnat d’Europe 2009 en Italie, une grande première ! « J’y vais en me disant que je n’ai rien à perdre. Je joue à plusieurs reprises. Nous faisons un match monumental contre la Turquie en quart de finale avec quatre prolongations. Nous accédons à la demi-finale que nous perdons mais c’est le premier grand fait marquant de ma génération 93 – 94 ».

Une performance par an

Depuis, la parisienne, très attachée à la capitale, ajoute chaque année une ligne à son palmarès, titre de MVP à l’appui et jusqu’à de magnifiques médailles d’Or au Championnat d’Europe 2012 des 18 ans et moins puis au Championnat d’Europe 2014 des 20 ans et moins. Depuis, Olivia a eu son bac et a débuté une carrière professionnelle en 2012 dans le club de Basket Landes à Mont-de-Marsan puis Toulouse (2 ans) et Villeneuve d’Ascq où elle est championne de France 2016 – 2017. Depuis, Olivia est souvent meneuse de jeu de l’Equipe de France sénior de Basket – Ball. « Tout est allé très rapidement. Je n’ai pas eu le temps de trop réfléchir. J’ai vraiment pris un énorme plaisir à jouer avec mes coéquipières dans les moments de joie et dans des périodes plus difficiles en termes de résultats. J’adore tout casser et revenir avec une médaille. C’est mon boulot. Notre médaille d’Argent au Championnat d’Europe 2015 a été dans un premier temps une frustration mais j’ai beaucoup appris au côté de Sandrine Gruda avec qui je partageais ma chambre. Les Jeux Olympiques de Rio resteront graver dans ma mémoire. Ce challenge a été énorme pour moi après la blessure de Cécile Dumerc. Notre médaille d’argent au Championnat d’Europe cette année a été aussi difficile à avaler mais nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère dans nos performances et je ne veux pas brûler les étapes» conclut Olivia, la compétitrice qui va continuer d’écrire sa belle histoire sportive en Turquie.

 

Olivia Epoupa : née à Paris le 30 avril 1994 :

Expériences pro

Septembre 2017 à juin 2018 Club GALATASARAY Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en Turquie

Septembre 2016 à juin 2017 Club VILLENEUVE D’ASCQ Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2014 à juin 2016 Club TOULOUSE METROPOLE BASKET Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2012 à juin 2014 Club BASKET LANDES Joueuse Professionnelle de Basket-ball en LFB

Septembre 2009 à juin 2012 INSEP

Palmarès en Equipe de France

2017 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2017 : Championne de France LFB

2015 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2014 : Médaille d’Or : CE U20
2013 : Médaille d’Argent : CM U19
2012 : Médaille d’Or : CE U18
2011 : Médaille d’Argent : CE U18
2010 : Médaille d’Argent : CMU17
2010 : Médaille de Bronze : CE U16
2009 : Médaille de Bronze : CE U16

Palmarès Individuel
2014 : MVP CE U20
2013 : Meilleur cinq CM U19
2012 : MVP CE U18
2010 : MVP CE U16

Quelques belles retombées depuis la rentrée et en vrac :

http://sport24.lefigaro.fr/voile/la-solitaire/Actualites/les-adieux-victorieux-de-nicolas-lunven-avec-le-circuit-figaro-877474

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-thomas-ruyant-participera-transat-jacques-vabre-1332033.html

 

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-belem-a-saint-malo-une-visite-en-realite-augmentee-1506192907

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-laurent-voulzy-en-concert-prive-sur-le-belem-5268461

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/rochelle-ces-etranges-bouts-ronds-bateaux-mini-transat-1335419.html

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-junior/franceinfo-junior-pourquoi-le-sport-peut-il-nous-faire-du-bien_2366425.html

 

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/douarnenez-fastnet-solo-dilemme-en-mer-celtique-5255439

 

http://www.courseaularge.com/all-purpose-mini-transat.html

 

 

Quelques belles retombées depuis la rentrée et en vrac : http://sport24.lefigaro.fr/voile/la-solitaire/Actualites/les-adieux-victorieux-de-nicolas-lunven-avec-le-circuit-figaro-877474   http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-thomas-ruyant-participera-transat-jacques-vabre-1332033.html   https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-belem-a-saint-malo-une-visite-en-realite-augmentee-1506192907   https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-laurent-voulzy-en-concert-prive-sur-le-belem-5268461   http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/rochelle-ces-etranges-bouts-ronds-bateaux-mini-transat-1335419.html   http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-junior/franceinfo-junior-pourquoi-le-sport-peut-il-nous-faire-du-bien_2366425.html   https://www.ouest-france.fr/sport/voile/douarnenez-fastnet-solo-dilemme-en-mer-celtique-5255439   http://www.courseaularge.com/all-purpose-mini-transat.html    

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J Composites, pour un nouveau Grand Pavois

Il y a des événements incontournables pour un chantier nautique comme J Composites. Le Grand Pavois de La Rochelle en fait parti. J Composites sera présent dès mercredi à ce salon internationale à flot et jusqu’au 2 octobre. L’entreprise vendéenne, basée à Olonne-sur-Mer, présentera deux unités aux passionnés de la croisière rapide et familiale : le J/88 et le J/112E.

Digne successeur du J/92S, le J/88 est un voilier qui bénéficie de toutes les caractéristiques des voiliers signés J. Ce 29 pieds est un bateau conçu en infusion et est le parfait juste milieu entre un voilier imaginé pour la ballade côtière et un voilier de régate. Ainsi, à bord du J/88, il est possible à la fois d’embarquer pour quelques jours ou de naviguer entre trois bouées.

Le J/112E est le dernier né du chantier. C’est une unité qui s’adresse aux passionnés de la croisière. Il bénéficie d’un confort intérieur raffiné et moderne tout en ayant du caractère à la manœuvre et à la barre.  Le J/112e étonne par ses performances au près et au portant. Très équilibré, il permet d’avaler les milles tout en gardant des qualités indéniables dans sa façon d’être utilisé. Un J/112 dans sa version E pour Elegance sera exposé au Grand Pavois avec notamment un pont en teck. Enfin, rappelons qu’un J/112 « grand prix » est disponible à la vente. Ce dernier a remporté toutes les courses du trophée Atlantique IRC 2017.

Découvrez Le J/112E et le J/88 : ponton 5

Sport responsable

« Vous n’avez plus que 10 jours pour mettre en avant vos belles initiatives en matière de mixité, d’insertion, de santé, de développement durable… Rejoignez Sport responsable, participez aux trophées. » Ces mots sont de Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable, parrain de cette démarche, initiée par l’assureur Generali, qui fêtera cette année sa sixième édition et qui met en exergue des clubs, des structures exemplaires.

Le 9 novembre, un jury d’experts, notamment issu des 13 fédérations sportives ayant signées la charte du Sport responsable, se réunira autour de l’ancien rugbyman afin de sélectionner les meilleures candidatures. Et c’est le 14 décembre au Pavillon des Champs Elysée à Paris que l’on connaitra les lauréats Sport responsable 2017. Les entités ont jusqu’au 30 septembre pour répondre à l’appel.

Zoom sur la charte Sport responsable :

  • Des actions en faveur de l’accessibilité de la pratique et des équipements à tous : financière/géographique/ liée au handicap, à la mixité sociale et intergénérationnelle…
  • Des actions pour encourager la mixité dans le sport en luttant contre toute forme de discrimination liée au genre dans la gestion, l’encadrement et la pratique de l’activité sportive
  • Des actions de sensibilisation aux bons comportements pour préserver la santé et la sécurité des pratiquants, licenciés ou non : Lutte contre le dopage, rappel des gestes à effectuer pour prévenir les blessures et accidents, enseignement des bénéfices du sport pour la santé…
  • Des actions en faveur de pratiques éco responsables : au sein du club, dans l’organisation des événements, dans la gestion et l’utilisation par le club des équipements sportifs et des lieux de pratique: éco mobilité dans les transports, limitation de la consommation des ressources, réduction des déchets, réintégration de la biodiversité, achats responsable, éco-communication…
  • Des actions en faveur de l’insertion et de la reconversion des sportifs (de tous âges) suivi des performances scolaires et sportives, programmes de formation/reconversion/insertion professionnelle…
  • Des actions pour promouvoir le fairplay & la citoyenneté en faisant partager aux pratiquants et aux publics les valeurs du sport telles que le respect des règles, le civisme, le sens du collectif et la non violence, mais aussi en considérant la pratique sportive comme l’apprentissage de la vie en société.

 

Zoom sur les trophées

Six trophées seront décernés par points de la charte. Pour participer aux trophées, les clubs ou structures doivent avoir des initiatives sont au moins deux points de la charte. Un septième trophée « acteurs engagés » met en avant toutes structures exemplaires et non pas seulement un club (office du tourisme, association, entreprise, etc.).

Les fédérations signataires de la charte du Sport responsable :

La Fédération Française d’Equitation

La Fédération Française de Golf

La Fédération Française de Volley-Ball

La Fédération Française de Cyclisme

La Fédération Française de Tennis de Table

La Fédération Française de Badminton

La Fédération Française de Football Américain

La Fédération Française de Sport d’Entreprise

La Fédération Française de Triathlon

La Fédération Française de Aïkido

La Fédération Française des Clubs Omnisports

La Fédération Française de Cyclotourisme

Le syndicat des arbitres du football élite

 

 

 

 

Thomas Ruyant sur la Transat Jacques Vabre

Le marin nordiste reprend du service au grand large. Thomas sera au départ le 5 novembre prochain de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil, à bord du monocoque de 60 pieds IMOCA « Malizia – Yacht Club de Monaco » skippé par l’Allemand Boris Hermann. Thomas Ruyant, 36 ans, héroïque sur le dernier Vendée Globe à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, s’engage sur sa quatrième Transat Jacques Vabre. Il naviguera sur un plan VPLP – Verdier de 2015, l’ancien Edmond de Rothschild de Sébastien Josse, pourvu de foils. Comme depuis le début du printemps, le dunkerquois continue à chercher des partenaires afin de prendre le départ du Tour du Monde en solitaire et sans escale 2020 avec l’ambition de jouer les premiers rôles sportifs. Trois questions…

  • Quelle est ta réaction quant à ta quatrième participation à la Transat Jacques Vabre ?

C’est canon ! Je suis très heureux de me retrouver au départ d’une grande course océanique après mon abandon malheureux sur le dernier Vendée Globe. Cela rentre dans tous mes objectifs à savoir pratiquer ma profession de coureur au large et m’engager sur un monocoque de 60 pieds dernière génération ou en tout cas récent car c’est sur ce genre de voiliers que je veux me présenter sur la ligne de départ du prochain Vendée Globe. Je recherche d’ailleurs activement depuis un moment un ou des partenaires dans ce sens. Malizia – Yacht Club de Monaco est un voilier très rapide. En moyenne, il a une vitesse plus élevée que mon plan Verdier 2007 sur lequel j’ai navigué ces dernières années. Au reaching, c’est un bateau qui accélère très fort grâce notamment à ses foils. C’est un voilier qui va à la vitesse du vent tout le temps. Et puis, Boris Hermann, le skipper en titre du bateau, a récupéré une machine très optimisé par Sébastien Josse et son équipe. Je pense qu’actuellement en 60 pieds IMOCA, c’est un peu l’arme fatale !

  • Quelle est ton histoire avec Boris Hermann ?

Nous nous étions croisés ces dernières années mais, pour finir, nous ne nous connaissions pas vraiment. Boris m’a proposé de venir à bord de son bateau pour un convoyage au printemps. J’ai évidemment accepté. Le courant est très vite passé. Il a une grande expérience car un grand nombre de milles au compteur depuis ses débuts en Class 40 notamment. Il a aussi navigué avec Giovanni Soldini en Vor 70 sur des campagnes de record. Il était aussi équipier de Francis Joyon sur le trophée Jules Verne sur sa première tentative de record du Tour du Monde en équipage. Nous nous dépensons autant en mer. Nous mettons la même énergie et avons les mêmes objectifs de performance. Comme nous nous sommes bien entendus, nous avons enchaîné cette année avec de longues navigations comme La Trinité-sur-Mer – Monaco ou Monaco – Lorient et dès cette fin de semaine, nous allons convoyer à nouveau le bateau entre Monaco et la Bretagne. Avant cette Transat Jacques Vabre, nous aurons parcouru plus de 4500 milles à deux. Cela va me permettre de mieux appréhender ce nouveau support ! La décision de prendre le départ à la Transat Jacques Vabre a été prise un peu au dernier moment faute de budget. Même si nous n’allons pas partir dans des conditions optimales, je pense que nous avons les capacités de bien faire et d’être compétitif.

  • Que représente la Transat Jacques Vabre pour toi ?

Deux abandons en Class 40 avec Stéphane Le Diraison et Bruno Jourdren pour des soucis techniques et une superbe participation avec Adrien Hardy à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine. Nous étions des bizuths en Imoca et nous avons terminé 4ème. Cette performance m’a mis dans de bons rails alors que je préparais mon Vendée Globe. C’est, enfin, un parcours que je connais puisque j’ai pris le départ de deux Mini Transat en direction de Salvador de Bahia dont une victoire en 2009. Mon arrivée dans la baie de tous les saints en 2009 est un moment très fort de ma vie. J’espère que le Brésil va continuer à me porter chance !

Thomas Ruyant en bref : originaire de Malo-les-Bains (59), 36 ans, au départ du dernier Vendée Globe à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, vainqueur de la Mini Transat 2009, vainqueur de la Route du Rhum 2010 en Class 40, 3 participations à La Solitaire du Figaro, 4ème de la Transat Jacques Vabre 2015 en Imoca et avec Adrien Hardy, 5ème du dernier Tour de Bretagne à la Voile avec Adrien Hardy

SOLIDAIRES EN PELOTON – ARSEP, 3ÈME DES FLYING PHANTOM SERIES 2017

Les quatre jours de joutes nautiques qui ont eu lieu ce week end en centre ville de Cardiff signent la fin des Flying Phantom Series 2017. Solidaires En Peloton – ARSEP se hisse sur le podium, à la troisième place, derrière Red Bull Sailing Team, skippé par le médaillé olympique autrichien Thomas Zajac, et l’équipe brestoise Culture Foil (Eric Peron, Théo Constance).

À Cardiff, les 13 Flying Phantom engagés se sont livrés bataille au ralenti, dans des vents erratiques peu communs à la capitale du Pays de Galles. Le public britannique, habitué aux Extreme Sailing Series, a été fidèle au poste sur ce site où “race stadium” prend tout son sens. Thibaut Vauchel-Camus et David Fanouillère terminent 4ème à seulement 2 points de Culture Foil après 14 manches courues. “Pour deux points, nous ratons le podium à Cardiff… » déclare Thibaut. « Mais nous prenons la troisième position au classement général des Flying Phantom Series 2017, ce qui est très satisfaisant.”

Le démâtage à Madère n’empêchera donc pas le team Défi Voile, porteur du message d’espoir « vaincre ensemble la sclérose en plaques », de réaliser une belle saison sur ce circuit où, dixit Thibaut : “le niveau a fortement augmenté avec des médaillés olympiques aux avant-postes. Trois équipiers se sont relayés durant la saison (Tom Laperche à Madère, Benjamin Lamotte à Barcelone et Hambourg, David Fanouillère à Cardiff), à croire que je les use ? Cela est peu propice au progrès constant et nous avons du nous appuyer sur notre expérience. Nous manquions un peu de pratique, notamment sur ce nouveau format de course, à savoir des petits parcours au contact avec moins de possibilités de longs vols sur foils. Il est passionnant d’avoir cette marge de progression.”

Pendant ce temps, la construction du Multi50 Solidaires en Peloton – ARSEP continue en vue de la prochaine saison 2018 et de la Route du Rhum, objectif N°1 du Défi Voile Solidaires En Peloton.

“Cette saison en Flying Phantom m’aura permis de tenir un challenge sportif et technique” ajoute Thibaut “et de garder un œil sur les nouvelles évolutions pendant que le Multi50 avance avec la rigueur d’une construction parfaite. D’ici 10 jours, je vais me rendre à Dubaï afin de réceptionner le container qui est parti de Lorient début août avec tout le matériel d’armement dont le mât, les foils et les voiles.”

Rendez-vous à Brest du 14 au 17 septembre pour un dernier événement de haut vol en Flying Phantom (hors Extreme Sailing Series) : le Finist’AIR Sailing, épreuve innovante sur les supports à foils se voulant lisible et spectaculaire.

Hardy et Ruyant parmi les favoris d’un Tour de Bretagne au plateau exceptionnel !

Deux mois après sa belle 2e place de la Solitaire du Figaro 2017, Adrien Hardy s’apprête à disputer son 5ème Tour de Bretagne à la voile. Du 26 août au 2 septembre, cette régate importante du circuit Figaro Bénéteau va offrir un spectacle de très haut vol : 25 équipages sur la ligne de départ, de nombreux skippers 60 pieds (Vincent Riou, Paul Meilhat, Morgan Lagravière, Thomas Ruyant) sans oublier les figaristes les plus affutés (Lunven, Simon, Dalin, Mahé…). Le skipper d’AGIR Recouvrement va former avec Thomas Ruyant un duo redoutable, alliant expérience commune du Figaro et grande polyvalence en course au large. Lors de leur précédente course en double, les deux amis s’étaient fait remarqué par  leur 4e place en IMOCA à la Transat Jacques Vabre 2015. Au total, les figaristes vont en découdre sur 5 étapes et 2 tours d’île durant 7 jours de course.

De Saint-Malo à Piriac-sur-Mer en passant par Camaret et Groix, le Tour de Bretagne 2017 sera riche en intensité : « C’est une belle épreuve très complète, explique Thomas Ruyant, j’ai de superbes souvenirs. Je suis très content de retrouver ce circuit, j’ai participé deux fois au Tour de Bretagne, et j’ai terminé 4e en 2013 avec Damine Iehl. C’est une course réputée par son très haut niveau : on y retrouve les cadors du circuit Figaro et de la course au large en général.  Adrien fait partie de cette catégorie, il est évidemment en forme avec sa 2e place sur la Solitaire, je suis hyper content de régater avec lui ! J’ai envie de faire une belle régate, de jouer dans le top 5. La navigation en double permet d’optimiser en continu tous les éléments du bateau. »

Fort de sa bonne dynamique sportive, Adrien complète : « J’aborde cette dernière épreuve en confiance, je vais tâcher de poursuivre cette belle saison en figaro. Mais la confrontation sera musclée ! En juillet, j’ai navigué en Class 40 avec Phil Sharp sur les Sables-Horta-Les Sables où nous avons terminé 2e. Avec Thomas, nous n’avons pas eu d’entraînements intensifs pour se préparer au Tour, mais seulement quelques journées. Notre tandem avait très bien marché lors de la Transat Jacques Vabre. Terminer sur le podium serait un très bon résultat, vu le très bon niveau de cette édition. »

Thomas fait partie de ces skippers 60 pieds qui considèrent que le Figaro est un circuit de référence : « Entre 2010 et 2013, j’ai découvert le Figaro et participé à 3 Solitaires. Cette expérience m’a beaucoup servi, car le niveau d’exigence et de perfectionnement qu’on y trouve n’a pas d’équivalent : le Figaro représente l’olympisme de la course au large ! Si je n’ai pas suffisamment disputé de Solitaire pour réussir une performance, j’ai essayé de garder la rigueur et  les critères implacables du Figaro en IMOCA.  Il y a dans le Figaro une façon de travailler dans le détail, par exemple sur les réglages de voile. »

Le skipper d’AGIR Recouvrement rappelle la spécificité du règlement du Tour : « C’est une course dense, avec 8 à 10 courses selon la météo, qui fonctionne aux points et pas au temps. Les départs seront encore plus importants, car plus serrés que d’habitude, c’est la régularité sans faille qui sera récompensée… »

Le 11e Tour de Bretagne commencera le vendredi 25 août par un prologue puis départ le samedi à 10h30 de l’étape 1 St Malo-Lézardrieux (44 milles).

Pause

Ian LIPINSKI / Proto 865

TB Press est en vacances après quelques mois intensifs autour notamment de Nicolas Lunven Generali, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro, l’équipage du Diam 24 SFS Voile, quatrième du dernier Tour de France à la voile, la victoire de l’Equipe de France de Volley-Ball en Ligue Mondiale, la voilerie All Purpose ou encore les aventures de la Fondation Belem et de son fameux trois-mâts…

Rendez-vous fin août avec le Tour de Bretagne à la voile, la MiniTransat d’Ian Lipinski, la démarche Sport responsable, le Défi Voile Solidaires En Peloton – ARSEP… et une surprise de taille !

La grande victoire de Nicolas Lunven

Nicolas Lunven (Generali) Vainqueur de la 48eme edition de la Solitaire Urgo Le Figaro2017 – le 23/06/2017

8 ans après sa victoire sur la Solitaire du Figaro, Nicolas Lunven, 34 ans,  récidive et gagne avec brio la 48ème édition de la Solitaire Urgo Le Figaro avec 34 minutes et 32 secondes d’avance sur Adrien Hardy. Le skipper Generali rejoint dans la légende de cette épreuve Jean-Marie Vidal, Gilles Le Baud, Guy Cornou, Gilles Gahinet, Armel Le Cleac’h et Nicolas Troussel, tous doubles vainqueurs. Le navigateur morbihannais aura dominé la compétition en remportant deux étapes, des premières pour lui, et en finissant 3ème et 4ème. Il aura fallu à Nicolas une détermination sans faille pour aller au bout de ce rêve tant l’ultime étape, entre Concarneau et Dieppe, qui s’est terminée ce matin aura été semée d’embûches météorologiques. Cette deuxième victoire, la première sous la marque Generali, sur l’une des courses à la voile les plus difficiles au monde en solitaire, couronne le parcours sportif du vannetais. Elle récompense la capacité du membre du pôle Finistère à rester à haut niveau dans la longueur et un talent pur. Elle met aussi sous la lumière Generali, plus ancien partenaire de la course au large en France. Nicolas Lunven, jadis dénommé le petit prince, est devenu roi.

Nicolas Lunven, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro à son arrivée au ponton dieppois :« Quand on a envoyé les spis à Wolf Rock, le scénario a changé. Je me suis mis à aller super vite, j’étais bien inspiré à faire pas mal de bons coups, à revenir sur les bateaux les uns après les autres. Finir 4e à Dieppe et gagner c’est génial ! Encore à Dieppe ! Mais en 2009, c’était une victoire surprise pour moi. C’est un grand soulagement, ce sont des années de travail, j’y pense tous les jours, je suis très ému. C’est probablement ma plus belle victoire tellement il y a eu de travail en amont depuis 2010. Ca fait du bien de couper la ligne ! Adrien Hardy a été égal à lui même avec tout le respect que je lui dois, il a tenté tous les coups qui lui sont passés par la tête avec un taux de réussite anormalement élevé pour un être humain. Il en a fait un de trop en approche de l’île de Wight, il a perdu un peu. Je me suis retrouvé dans le tableau arrière de Macif et Bretagne Crédit Mutuel, j’étais moins inquiet. Toutes les victoires sont difficiles, c’est de l’énergie, du temps, de l’investissement qu’on met pour y arriver… Celle-ci je vais plus la savourer que ma première en 2009. Je gagne deux étapes, je fais 3e et 4e sur les deux autres. C’est le plus beau moment de ma carrière sportive. Je tiens à remercier ma famille, mon entourage et Generali, mon fidèle partenaire depuis huit ans sans qui je ne serais pas là. Je ne pense évidemment pas aujourd’hui à mon avenir, j’ai besoin de repos mais il est très clair que j’ai très envie d’être au départ du prochain Vendée Globe 2020. C’est une possible suite logique dans mon cheminement sportif. »

Jean-Laurent Granier, Président-Directeur Général de Generali France et Membre du Group Management Committee de Generali S.p.A.  : « Alors que je viens de prendre mes fonctions au sein de Generali, cette victoire de Nicolas Lunven porte très haut nos couleurs. Pour ma part, j’ai toujours été très impliqué dans les sports collectifs, le rugby en particulier, et je connais moins bien la course au large. Cependant,  j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’évolution de notre navigateur tout au long de cette Solitaire Urgo Le Figaro, et j’ai salué ses deux victoires d’étapes qu’il a remportées à chaque fois avec brio. Nicolas Lunven a témoigné d’une grande maitrise de son métier, tout autant que de ténacité et de pugnacité face à des compétiteurs redoutables. Autant de qualités qui nous font honneur et doivent inspirer nos équipes dans leur action quotidienne ! »

Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali France : « Voilà presque 30 ans que je m’occupe de sponsoring voile chez Generali. J’attendais ce moment où l’un de nos skippers remporterait enfin pour nous La Solitaire sous la marque qui nous rassemble tous depuis 2007. C’est la récompense de la fidélité. Nicolas résume à lui seul notre histoire avec le monde de la course au large depuis 42 ans. C’est notre deuxième génération de skippers puisque c’est avec son père, Bruno, que nous nous sommes lancés dans ce sport en 1975 grâce à la perspicacité de Laura Vergne qui dirigeait notre branche navigation de plaisance. Depuis 9 saisons, nous avons accompagné l’éclosion de ce grand champion qui a toujours porté haut pour nous les valeurs de l’excellence professionnelle et humaine. Je suis très heureuse de la reconnaissance que cette 2ème victoire dans La Solitaire du Figaro va lui procurer au sein du monde de la course au large et fière que nous ayions misé sur son talent alors qu’il était un jeune espoir de la voile française. »

Retour sur une Solitaire du Figaro maîtrisée

Une victoire historique à Gijon pour Nicolas : le skipper Generali a frappé fort d’entrée de jeu puisqu’il s’imposait en Espagne au terme d’une première étape musclée qui s’est jouée dans des conditions dantesques (50 nœuds) entre le plateau de Rochebonne et l’arrivée. Lors de la traversée du golfe de Gascogne, Nicolas chipait la place de leader à Adrien Hardy grâce à une superbe vitesse au portant. C’était, paradoxalement, pour le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2009 sa première victoire d’étape sur cette épreuve.

Troisième à Concarneau et toujours leader : le navigateur morbihannais est passé par tous les états sur la deuxième étape entre Gijon et Concarneau. Il ne réussissait pas à tirer son épingle du jeu dans la pétole au milieu du Golfe de Gascogne  et revenait peu à peu sur la tête de la flotte au passage de Penmarc’h. Dans le petit temps, il donnait alors l’estocade en approche de l’occidentale de Sein et ne cessait pas de se rapprocher du leader lors du contournement de Belle-Ile puis en baie de Quiberon et jusque l’arrivée dans la ville close où il ne passait pas loin d’une nouvelle victoire se faisant, avec Erwan Tabarly, reprendre dans les derniers mètres par Adrien Hardy. Ce dernier avant le troisième acte ne possédait plus que 11 minutes de retard sur le leader Lunven.

Taille patron : sur l’ensemble des 24 heures de Cornouaille, troisième étape en forme de sprint au départ et à l’arrivée de Concarneau, Nicolas faisait une démonstration de vitesse et de placement. Comme dans un rêve éveillé, le skipper Generali menait une bonne partie de la course et ne laissait aucune opportunité de retour à sa concurrence entre Guerande, la Teignouse et l’arrivée. Il enfonçait même le clou reprenant quelques bonnes minutes à son adversaire le plus coriace, Adrien Hardy encore lui.

La Der sous haute tension : ce matin sur le plan d’eau dieppois, l’ultime s’est bien terminée pour Nicolas. Elle avait pourtant moyennement commencé au départ de Concarneau puisque dans le petit temps, le skipper Generali a eu des difficultés à se mettre dans le match n’étant pas toujours inspiré. C’est après la marque de Wolf Rock dans la nuit de mercredi à jeudi que le breton a retrouvé la vitesse sous spi et qu’il est revenu dans le paquet de tête réussissant magistralement à se replacer devant Adrien Hardy. La suite, dans une belle brise, fut une démonstration de marquage et de contrôle. Quatrième à Dieppe, Nicolas pouvait savourer sa victoire finale.

Nicolas, passion « mer et compétition»

Nicolas Lunven est un enfant de l’océan. Dès son plus jeune âge, il arpente les pontons et vogue avec sa sœur et ses parents en direction de la côte Sud de l’Angleterre parfois, en baie de Quiberon souvent et dans le golfe du Morbihan, le jardin pour un vannetais. La voile de compétition n’est pas un virus tout de suite.

Nicolas fait des études. A la Trinité-sur-Mer, il embarque quand même en tant que numéro 1 sur les bateaux du grand Jimmy Pahun ou du yachtman lillois Géry Trentesaux.

L’été, place au Tour de France à la voile, il en enchaîne plusieurs avec Dimitri Deruelle et Maxime Paul, compères récurrents.

En 2007, il se laisse tenter par la solitude en mer et remporte la Solitaire du Figaro au classement bizuth sur un monotype prêté par Charles Caudrelier. 2008, il est coopté par Alain Gautier, toujours sur la Solitaire.

2009, à 26 ans, Nicolas, au nez et à la barbe des plus grands, s’impose sur la Solitaire du Figaro, il porte les couleurs de CGPI, conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants – partenaires de Generali. De 2010 à aujourd’hui, Nicolas porte haut le pavillon de Generali sur les podiums. Après une pause consacrée à la Volvo Ocean Race, au Diam 24, à la Transat Jacques Vabre en monocoque de 60 pieds avec son ami Morgan Lagravière, à la navigation au sens strict, Nicolas revenait sur la Solitaire du Figaro en 2016 en signant une belle troisième place. Attachant, cartésien, méthodique, travailleur, humble, Nicolas repartait de plus belle en 2017 en remportant notamment la Solo Maître Coq, une victoire « déclic » avant la Solitaire puisqu’il n’avait plus remporté de courses sur le circuit depuis 2012 et la Solo Concarneau.

Generali, 42 ans de course au large

L’assureur est le plus ancien partenaire de la course au large en France. Après avoir créé les premières garanties francaises pour la navigation de plaisance en 1951, son histoire dans la voile a débuté en 1975 sur la course de l’Aurore avec Bruno Lunven, le père de Nicolas. Par la suite, plus de 20 skippers ont porté les couleurs de La Concorde, d’Europ Assistance (filiale du Groupe) puis de Generali. C’est le cas de Gilles Le Baud qui a remporté la course de l’Aurore en 1978 sur un voilier dénommé « Kelt – La Concorde », Luc Poupon en 79 et 80, Patrick Eliès en 82, 83 et 85, François Lamiot de 91 à 94, Damien Savatier en 95, Pascal Bidégorry qui gagne la Solitaire du Figaro en 2000 sous les couleurs d’Europ Assistance,  Yann  Eliès de 98 à 2010 dont deux titres de champions de France et une participation au Vendée Globe,  Isabelle Joschke, navigatrice émérite sur le circuit Figaro et en Class 40, et évidemment Alain Gautier, vainqueur de la Solitaire 89 et qui participait au premier Vendée Globe sous les couleurs de Generali-Concorde. Generali a été également partenaire de la Generali Solo, course en solitaire en Méditerranée, et de la Solitaire du Figaro.

L’Equipe de France de Volley-Ball à nouveau au sommet !

Les bleus du volley-ball ont frappé un grand coup ce matin au Brésil en remportant pour la deuxième fois la ligue mondiale, l’une des compétitions les plus difficiles de la discipline. Le groupe de l’excellent Laurent Tillie a réalisé un parcours sans-faute et a impressionné tout au long du Final Six. La finale qui se jouait contre le Brésil, champion olympique en titre, a été une démonstration de  talent et de solidarité au pays du Volley-Ball.

La Direction générale, les équipes et les agents généraux de Generali France, partenaire et assureur de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 21 ans, félicitent chaleureusement l’ensemble des joueurs et le staff de ce groupe de géants. L’Equipe de France dont la marque Generali est affichée sur les maillots, apporte une nouvelle belle récompense en terme de visibilité à son assureur : un sponsoring gagnant-gagnant !

Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali en France : « Au nom de Generali France, assureur et partenaire de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 1996, j’adresse mes félicitations à l’Equipe de France de Volley-Ball et aux équipes de la FFVB qui ont permis cette nouvelle grande victoire. Le groupe, dirigé par Laurent Tillie, dans la continuité de ses superbes performances depuis 2015, a réalisé un extraordinaire parcours au Brésil. »

Benoit Carpentier, taille patron !

Le jeune waverider brestois a remporté le 11 juin dernier le Championnat d’Europe de Stand Up Paddle Surfing sur le spot de Peniche au Portugal. C’est le premier grand titre international du breton qui est en train de percer de plus en plus la vague !

Benoit Carpentier arpente les plus grands spots du Monde depuis un moment et est devenu, en quelques années, l’une des références hexagonales du Stand Up Paddle dans les vagues à savoir dompter une vague sur une planche et avec une pagaie. Intégré pour la troisième fois à l’Equipe de France, Benoit a frappé fort au Portugal. « Nous n’avons eu que deux séries en cinq jours puis cinq samedi dernier. Il y avait un vent de terre des vagues de 1m20 très propres » raconte Benoit. « J’ai fait de grands scores techniques ce qui m’a permis d’être en tête. C’est évidemment une vraie satisfaction d’être Champion d’Europe. C’est la récompense de beaucoup de travail et d’investissement dans la pratique de ma discipline. »

En janvier, Benoit avait débuté l’année de la meilleure des manières réussissant à se hisser en demi-finale du fameux Sunset Beach d’Hawaï, l’une des étapes les plus importantes du circuit mondial professionnel. Il a aussi pris la route pour deux mois de trip notamment en Australie et en Indonésie. « Ces trois mois d’entraînement ont été bénéfiques dans ma préparation. C’est toujours intéressant de surfer des grosses vagues « world class » comme on dit. J’en ai profité pour réaliser une websérie. J’ai de bonnes sensations sur mes planches Starboard. J’ai l’impression de continuellement progresser autant techniquement que physiquement » indique Benoit, lauréat il y a peu d’un brevet d’initiateur fédéral et qui vogue de petits boulots en petits boulots. « Je ne vis pas encore totalement de mon sport. Je souhaite devenir prof de surf mais, pour l’instant, je suis “ripeur”, un petit job de trois semaines ! » Prochain objectif pour le rider : les championnats du Monde début septembre au Danemark.

WEBSERIE :

Sport responsable : le sport autrement

La remise des trophées du Sport responsable a eu lieu le 15 décembre 2016 au CNOSF à Paris. Le jury des trophées du Sport responsable, présidé par Sébastien Chabal, a rendu son verdict. Les vainqueurs sont l’école du mouvement dans la catégorie « accessibilité », l’amicale de Villeuneuve-la-Garenne dans la catégorie « mixité », le club olympique Rouézien dans la catégorie « santé et sécurité », les écuries de la Grangette dans la catégorie « éco-responsabilité », Marseille Nord handball dans la catégorie « insertion et reconversion », AS Corbeil – Essonne « Fair Play », lames de joie dans la catégorie « autres structures ». Le coup de cœur des internautes est attribué à la fédération française de triathlon. La démarche Sport responsable, initiée par Generali France, fête, cette année, ses cinq ans avec plus de mille clubs labellisés. Elle met en valeur les initiatives exemplaires de structures sportives en adéquation avec les sept points de la charte du Sport responsable.

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « 311 structures sportives ont répondu cette année à l’appel du Sport responsable dans 42 disciplines. 13 fédérations sont signataires de la charte du Sport responsable. Cette démarche, qui fête, cette année, ses cinq ans est une réussite. Je tiens à féliciter l’ensemble des clubs qui ont répondu présents et qui quotidiennement permette la pratique du sport autrement par des initiatives exemplaires. Il n’a pas été facile pour le jury de sélectionner sept structures mais nous y sommes arrivés. Elles sortent notamment du lot car elles mettent en place des actions sur plusieurs points de la charte du Sport responsable. Rendez-vous en 2017, rejoignez-nous ! »

Marie-Christine Lanne, directrice en charge de la communication et des engagements sociétaux : « Promouvoir la responsabilité sociale et environnementale sur les terrains sportifs auprès des millions de pratiquants permettra au fil des ans d’essaimer les comportements responsables et de réduire le niveau de risques dans la Société. C’est au cœur de notre mission d’assureur. Les trophées du Sport responsable fêtent, cette année, cinq ans d’existence. Cette dynamique qui s’amplifie, signe du succès du concept, permet de mettre en avant les bonnes pratiques en faveur de l’égalité des chances, les réflexes santé et sécurité, la protection de l’environnement et la reconversion des sportifs. Bravo aux vainqueurs et aux 311 structures sportives à avoir répondu à l’appel de Generali. Merci à Sébastien Chabal qui a parfaitement succédé à Zinedine Zidane. Generali est fier de soutenir l’initiative de Chabal Sport Citoyen qui permet à de nombreux sportifs en France de pratiquer sur des terrains multi-sports écoconcus, avec une démarche pédagogique citoyenne pour les jeunes générations. »

Marie-Edith Tassan, présidente de l’Ecole du Mouvement (Nord), vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Nous nous adressons à tous à l’Ecole du Mouvement. Dès 18 mois, plus de 150 petits bouts participent à nos jeux de motricité. C’est très important dans notre dispositif de développer l’enfant et le socialiser. Ensuite de 5 à 6 ans, nous commençons à proposer la pratique du volley-ball afin que les enfants de 8 ans puissent totalement intégrer nos cours de volley. Nous agissons également en faveur des handicapés. Dans plusieurs communes des environs de Lys-lez-Lannoy, nous avons effectué un audit des clubs capables de recevoir des non valides. Nous avons mis ensuite les clubs et les sportifs en relation et nous continuons à les accompagner. Chaque mardi, nous avons une session de volley-assis. 5 stagiaires de l’Edhec nous aident actuellement à l’organisation d’un tournoi international de volley-assis. Enfin, nous avons fait du sport santé une priorité. Ainsi, des personnes âgées autonomes et non autonomes pratiquent le volley ou d’autres activités vivifiantes. C’est une joie pour l’Ecole du mouvement de recevoir un trophée des mains d’un grand champion comme Sébastien Chabal. L’initiative de Generali, à travers la démarche Sport responsable, est excellente. »

Joris Rougier, directeur de l’amicale de Villeneuve-La-Garenne, club Omnisports (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes sur un territoire ou la mixité culturelle et sociale est forte. 20 communautés se côtoient. Pour certaines filles, il est difficile de pratiquer une activité sportive. Nous les encourageons quotidiennement à venir rejoindre notre club Omnisports en sensibilisant les parents dès l’école maternelle. 75 % des licenciés dans notre section cyclisme sont des femmes. Nous avons aussi beaucoup de jeunes filles qui pratiquent le volley-ball. Depuis deux ans, nous avons monté une équipe de football féminine de 14 à 16 ans. De plus, au-delà de la mixité, notre rôle est de rendre accessible le sport à tous. C’est le cas à Villeneuve-La-Garenne avec des cours de 3 à 80 ans. J’ajoute que l’Amicale est présidée par une femme, Laurence Coronio. C’est un réel plaisir de gagner le trophée du Sport responsable dans la catégorie « mixité ». C’est un grand encouragement pour nous. »

Ludovic Robidas, responsable du Club Olympique Rouézien (Maine et Loire), vainqueur dans la catégorie « santé et sécurité » : « Nous sommes un club omnisport désormais assez reconnu sur la thématique du sport santé au niveau local, régional et national. L’activité physique est un prétexte pour nous afin de créer un lien social entre nos pratiquants. Nous sommes devenus une grande famille dont le leitmotiv est la solidarité.. Notre objectif est de donner du bonheur, voire des sourires dans les regards. Ainsi, nous allons à la rencontre de tous les publics afin de leur proposer de nous rejoindre sans leur mettre de pression. Nous nous adressons à des enfants, des adolescents, des adultes de 18 ans à pas d’âges qu’ils soient valides ou non, isolés ou pas. Cette année, nous avons reçu l’un des prix des talents de la Sarthe. »

Véronique Bouchet, directrice des Ecuries de la Grangette (Aude), vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « Nous sommes partenaires de la ligue protectrice des oiseaux. Nous nous engageons sur nos 20 hectares à protéger notre site et à interdire la chasse sans oublier l’absence totale de pesticides. D’autre part, notre fournisseur d’énergie est ENERCOOP. L’ensemble de notre électricité provient d’énergies renouvelables. Nous disposons de panneaux photovoltaïques, d’un chauffage au bois et aux granules. Nos produits d’entretien sont éco-labellisés et évidemment nous faisons du trisélectifs. Dans le cadre de nos activités, nous intégrons un programme éco-responsable dans notre pédagogie : pas de brutalité avec les poneys, une sensibilisation à l’environnement à travers la prise de conscience des espaces verts ou encore un potager dont s’occupent les enfants. »

Marion Ricardo, pôle développement Marseille Nord Handball, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « C’est mon grand-père qui a fondé cette structure. J’essaie de pérenniser son action. Nous agissons auprès d’enfants de 6 à 16 ans dans les 13, 14, 15, 16 et 3èmearrondissements de Marseille et plus précisément dans les cités de la solidarité, kallisté, le castelas, fond-vert… Nous sommes un club de handball qui a des initiatives à caractère social. Les enfants des quartiers populaires n’ont pas toujours un accès au sport où ils ne souhaitent pas se rendre dans une structure sociale ; alors nous allons vers eux en organisant des activités sportives, comme le handball, dans la rue ou dans des espaces publics. Concrètement, nous avons 9 éducateurs qui proposent la pratique d’un sport deux fois par semaine pendant deux heures. Les jeunes ne s’inscrivent pas et ils viennent un peu quand ils veulent. On parle plus d’un système d’adhésion. Afin de les fidéliser, nous apposons des affiches un peu partout et nous travaillons avec certaines écoles. L’idée est de proposer une pratique de qualité. Enfin, chaque année, nous organisons une course d’orientation afin de créer une mixité inter-quartier. A ce jour, 4 000 jeunes sont concernés. »

Bruno Chamont, responsable AS Corbeil – Essonne Tennis de Table (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « Esprit sportif » : « Pour se développer un club sportif comme le nôtre doit impérativement s’ouvrir au plus grand nombre. Depuis plusieurs années, nous proposons la pratique du tennis de table dans 17 écoles primaires notamment auprès de jeunes de quartiers difficiles. Nous installons notre matériel comme des mini-tables et un éducateur spécialisé. 1 200 jeunes sont concernés. A la fin de chaque année, nous organisons un rassemblement, une finale, afin de réunir tout le monde autour d’un moment convivial. Nous agissons également pour les jeunes filles et les femmes. Au niveau national, seulement 17 % de femmes pratiquent le tennis de table, au niveau départemental 12 %. Dans notre club, 45 filles jouent au tennis de table sur 160 licenciés. Nous nous appuyons sur les écoles primaires afin de convaincre les mamans des enfants de nous rejoindre et nous organisons des portes ouvertes avec une découverte de notre activité et un repas en commun. Autre volet de la charte du Sport responsable que nous traitons : le développement durable puisque le tri selectif est de mise chez nous. Nous recyclons aussi du vieux matériel. Enfin, nous motivons nos jeunes à avoir des projets totalement créés par eux même comme des rencontres à l’étranger avec des villes jumelées. »

Jean-Marc Lamblin, responsable de Lames de joie (Pas-de-Calais), vainqueur dans la catégorie « autres structures » : « A l’époque, j’étais président de la table ronde de Berck. Chaque année, nous mettons en place une action caritative. Je n’avais pas envie de soutenir une grande cause mais plutôt un micro projet. J’ai rencontré alors le professeur Frédéric Charlaté qui m’a parlé de la nécessité pour certains enfants amputés de faire du sport. La prothèse ne suffit pas pour la pratique sportive. Ces enfants ont besoin, comme pour Oscar Pistorius, de lames en carbone pour courir. Ces dernières ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale et sont chères. Nous avons donc décidé, en nous appuyant sur la Fondation Opale, de financer un maximum de lames. Comme un instrument de musique, ces lames en carbone sont prêtées car elles ont une durée de vie importante. Les enfants amputés peuvent donc bénéficier d’un prêt et ensuite donner leurs lames à un autre. Pour l’instant, nous avons financé, grâce à des dons et des ventes de gaufres et autres sur le terrain, 5 lames. Nous comptons aller plus loin et ne pas se cantonner aux enfants des Hauts-de-France. Lames de joie s’adressent à tous. Etre les lauréats de la catégorie « autres structures » des trophées du Sport responsable va nous donner encore plus de force pour continuer à inviter le plus grand nombre à nous faire des dons et permettent ainsi aux enfants amputés de pratiquer leur sport comme les valides… »

Ni pleurs ni regrets

Le Vendée Globe du skipper Nordiste Thomas Ruyant s’est arrêté à mi-parcours, au sud de la Nouvelle Zélande. Une infortune de mer, imprévisible, imparable, a brutalement, violemment, mis fin aux rêves du skipper du « Souffle du Nord pour Le Projet Imagine ». La course, la compétition, l’aventure, ont en quelques secondes basculé dans un cauchemardesque épisode de survie. Avec un sang froid et une maîtrise étonnante, Thomas est parvenu à maintenir à flot sur plus de 220 milles un voilier en train de se disloquer sous ses pieds. Sonné, incrédule, Thomas a réussi à ramener à bon port son bateau coupé en deux mercredi dernier, évitant un démâtage annoncé et un sauvetage en haute mer. Avec l’aide de son boat captain et ami Laurent Bourguès, venu en toute urgence le rejoindre, il se plonge depuis dans de fastidieux travaux de consolidation du bateau, sain dérivatif à la déception et à l’amertume. Durant 44 jours seul en mer, Thomas Ruyant s’est affirmé comme un marin complet, un compétiteur acharné, et un homme attachant, simple, honnête. Un homme à l’image des « humbles héros » du Projet Imagine et plus largement de tous ceux qui s’engagent, tous ceux que le collectif fédéré par Le Souffle du Nord souhaitait mettre dans la lumière, et dont Thomas a, avec fierté, porté les couleurs de l’Atlantique au Pacifique. Retour sur un mois et demi d’aventures inattendues…

Le chenal des Sables

Avant même le coup de canon, le Vendée Globe a déployé toute sa magie aux yeux de Thomas Ruyant ; « On ne sort pas indemne de cette descente du chenal des Sables. Cela n’a duré qu’un quart d’heure, mais ces 15 minutes m’ont profondément marqué. Ce n’est pas si souvent que nous marins, sommes confrontés à une telle ferveur populaire. Tout cet amour qui vous arrive par vagues ininterrompues ! J’y ai souvent repensé les jours suivants… »

Dégolfage express

« Puis la course est partie, vite, très vite, avec un dégolfage express. Je me suis tout de suite senti à l’aise. J’étais bien, placé comme je l’espérais, non pas en tête, mais dans le bon peloton, avec des marins du calibre de Jean Le Cam ou Yan Eliès. Le rythme a été difficile à suivre, et les meilleurs bateaux ont commencé à creuser les écarts. J’ai pris la mesure que j’étais en piste pour un tour du monde, et je suis entré dans ma course, bien en phase avec les éléments, vigilants à toujours porter la bonne toile, avec les bons réglages. Cette première partie de course en Atlantique a été très agréable, avec de la vitesse, au contact dans les alizés. »

La réalité du Vendée

« Avec l’entrée dans les 40èmes, on touche à la dure réalité du Vendée Globe. C’est une forme de navigation nouvelle qui a commencé. On cherche en permanence à bien se placer avec les systèmes météos qui nous arrivent par derrière. On n’est plus dans un rythme de transats, mais on vit en fonction des dépressions australes. C’est là que les marins d’expérience comme Dick et Le Cam ont fait merveille. Ils ne font pas d’erreur malgré la fatigue, ont les bons réflexes quand une situation inhabituelle surgit. J’ai beaucoup appris en ce qui me concerne, surtout suite à mes erreurs. La fatigue a commencé à se faire sentir avec l’Océan Indien. On est au taquet, mais autrement. On navigue moins toilé, mais tout aussi vite. On gère l’homme et la machine différemment. »

Le désert de l’Indien

« Cet océan entre Afrique et Australie est un désert, une immensité hostile. On a dû se restreindre à un étroit goulet entre la zone des glaces et les zones de hautes pressions descendues de Madagascar. Le froid s’installe et rend tout séjour sur le pont difficile. J’ai fait mes premières erreurs que j’ai payées cash en milles perdus, et en galère pour réparer. Mais j’ai chaque fois trouvé les solutions, bien aidé par les conseils de Laurent (Bourguès). Lattes, chariot, « mule »… les avaries se sont succédées avec la casse du schnorchel et cette effrayante voie d’eau. Cela a été une épreuve moralement très difficile. J’ai su réparer. Et je suis devenu plus contemplatif. J’avais des nuées d’oiseaux qui me suivaient en permanence, albatros et autres. Le ciel y est incomparable, avec des lumières incroyables sous les fronts. J’étais là où je voulais être. Ma fuite vers le nord m’avait mis dans une position similaire à celle de Jean-Pierre Dick après son passage dans le détroit de Bass. Le Pacifique s’annonçait clément, et j’allais m’y régaler avec un bon angle au vent. A ce moment de la course, je pensais que le plus dur était derrière moi. J’avais surmonté mes avaries, et le Pacifique s’offrait à moi, avec ce cap Horn en point d’orgue… C’est là une chose que je regrette le plus aujourd’hui, la frustration d’être privé de ces grands moments dans le Pacifique. »

Un impact traumatisant

« Puis est survenu ce choc, énorme, qui m’a projeté en plein sommeil sur le pied de mât. Les dégâts me sont apparus immédiatement dans toute leur épouvantable ampleur. Mais ce n’était que les prémices de ce qui m’attendait les heures suivantes. Naviguer avec un bateau brisé, en passe de se désintégrer est traumatisant. Je m’y suis attelé, soutenu par l’idée que je n’étais pas loin des secours. Il me suffisait d’appuyer sur le bouton de ma balise, et l’hélicoptère serait apparu. Mais je ne pouvais me résoudre à abandonner le bateau. Il fallait que je le ramène. J’ai vite vu qu’un énorme coup de vent descendait sur moi. J’ai entamé une course contre la montre, contre la dégradation de mon bateau, et contre l’arrivée de la tempête. J’étais à la cape, à sec de toile, et je me suis rendu compte qu’à cette vitesse, la tempête serait vite sur moi et que mon bateau ne résisterait pas. J’ai renvoyé de la toile, en serrant les fesses car mon gréement était mou. Je risquais le démâtage. Je ne pouvais reprendre de la bastaque au risque de plier davantage le bateau. Le vent est rentré, vite et fort. Avant que je ne comprenne, j’avais 50 noeuds. Mon bateau est parti au lof, car mon système de barre était endommagé. J’avais la balise dans les mains, et j’ai été souvent à quelques millimètres de déclencher l’alerte. Le bateau s’est remis droit à 90 degré du vent. Je suis parti au reaching à plus de 15 noeuds, avec l’avant du bateau plein d’eau. Puis, en arrivant sous les côtes de la Nouvelle Zélande, le vent a molli progressivement, 30, puis 20, puis 15 noeuds. J’ai su que c’était gagné. J’ai respiré, j’ai ouvert les yeux et là, comme un signe venu d’ailleurs, le soleil s’est couché derrière les montagnes néo zélandaises. Quel cadeau ! Un albatros est apparu. Je me suis assis et j’ai appelé ma femme. »

Des homards pour cadeau d’accueil

« Les Coast Guards sont arrivés, un peu en mode cow boy, prêts à sauver le monde. Cela m’a fait sourire car je n’avais plus peur, et je savais le gros du danger derrière moi. Ils sont montés à bord, et Stuart a tout pris en charge. Il m’a dit d’aller dormir, et je ne me suis pas fait prier. A mon réveil, nous étions en approche de Bluff et le soleil se levait. Comme la veille, ce fut un moment de grâce absolument somptueux. On s’est amarré sur un bout de ponton au fin fond d’un port de pêche, un peu perdu et déroutant. J’ai mis pied à terre et ai aperçu un bateau de pêche qui approchait. Il venait vers moi et j’ai craint pour mon bateau endommagé. Je suis monté sur le pont pour surveiller sa manœuvre. Arrivé à quelques mètres, un pêcheur est sorti sur le pont du navire, une vraie tête de pirate. Il m’a regardé, puis a balancé un sac sur le pont. Il a porté deux doigts à sa visière est reparti. J’ai regardé dans le sac, il y avait 9 homards vivants ! Merci les Kiwis ! »

Cette aventure me porte

« Depuis deux ans, je rencontre des tas de gens incroyables, grâce à Fred (Bedos), l’ONG Le Projet Imagine et au Souffle du Nord. Je ne les remercierai jamais assez. Ce sont des années très riches dans ma vie. L’aventure m’a porté et continue de me porter. Je prends toute la mesure aujourd’hui de son caractère unique, de l’impact profond qu’elle a sur un grand nombre de personnes et en particulier sur moi. J’espère en avoir été digne sur ce Vendée Globe… Je tiens à dire MERCI à tous nos supporters qui me soutiennent dans les bons et mauvais moments. MERCI d’avoir organisé ce Ch’ti Haka et pour ce rassemblement aujourd’hui à Dunkerque. Et puis MERCI à tous ceux qui s’engagent pour les autres, c’est une grande fierté de vous représenter. »

Et maintenant…

« Laurent Bourguès est arrivé et nous nous sommes immédiatement mis au travail. Non pas pour réparer, car nous n’en avons ni les outils ni les moyens. Mais pour consolider la plateforme dans le but de pouvoir rejoindre le petit port de Dunedine qui permettra de mettre le bateau en totale sécurité. Nous utilisons tout ce qui nous tombe sous la main, bois, contreplaqué pour renforcer la structure. Une fois là-bas, on y verra plus clair et on envisagera la suite. Je pense, j’espère, regagner la France à la fin du mois, pour fêter les 4 ans de mon fils le 1er janvier… »

Ils ont dit :

Sylvain Derreumaux, Responsable de projet du Souffle du Nord : « L’ambition de l’association Le Souffle du Nord est de dynamiser l’engagement solidaire dans notre région. En participant à ce Vendée Globe, nous voulions fédérer un maximum de forces vives autour d’une aventure exceptionnelle, sportive et solidaire. 180 organisations mécènes et plus de 1000 particuliers ont répondu à cet appel en choisissant de rester dans l’ombre pour offrir toute la visibilité du bateau à l’ONG Projet Imagine. A travers cette course, nos actions, nos événements, notre web série… nous avons inspiré de nombreuses personnes pour qu’elles s’engagent au quotidien pour les autres. Notre 2nd objectif était de contribuer à révéler un talent et sur ce plan là, on peut dire que malgré ses difficultés sur Le Vendée Globe, Thomas Ruyant a démontré d’énormes qualités de marin. Il s’est sorti d’un demi Tour du Monde par la grande porte. Evidemment, c’est dur pour tous de se dire que l’on ne verra pas l’arrivée aux Sables d’Olonne et de constater que notre bateau est sérieusement endommagé. Mais depuis quelques jours, il y a un énorme engouement autour de nous, nous recevons des centaines de messages d’encouragements et nos supporters nous soutiennent, merci à eux car ils nous donnent énormément d’énergie ! Notre Chti Haka a été un succès par exemple. L’histoire du Souffle du Nord continue. Rendez-vous le 11 janvier à Roubaix pour une belle soirée « solidaire » autour de Thomas qui fera son retour pour l’occasion. Il sera temps alors de parler du futur. »

Philippe Barbry, Devred, partenaire : « Nous nous sommes engagés suite à une rencontre avec Frédérique Bedos et Le Projet Imagine. L’ONG Projet Imagine a donné du sens à notre projet d’entreprise. Le bateau et Le Souffle du Nord sont arrivés après et je peux dire que nous avons été transportés par cette aventure maritime bourrée de sens et de valeurs. Thomas a été magnifique. Il incarne un homme qui est beau, qui a fait face aux événements de la vie en partageant ses émotions dans les bons et mauvais moments. Thomas a été extrêmement combatif. Même si la fin de son Vendée Globe a été difficile, Thomas a acquis ses lettres de noblesses. C’est très ambivalent comme sentiment. On aurait voulu aller jusqu’au bout avec lui mais en même temps, cette fin a eu beaucoup de caractère. C’est une belle histoire d’homme. « Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine » est très inspirant pour une entreprise comme Devred. La dynamique mise en place est incroyable. »

Adrien Hardy et AGIR Recouvrement : 10 ans de partenariat !

En cette nouvelle saison sur le circuit Figaro, le monocoque AGIR Recouvrement ne passera pas inaperçu. Après une pause en 2016, son skipper Adrien Hardy est de retour sur la Solitaire Urgo le Figaro pour sa 9e participation avec un appétit insatiable. C’est l’occasion également de fêter 10 ans de partenariat avec l’entreprise choletaise AGIR Recouvrement ! Pour cet anniversaire, le bateau s’est offert une nouvelle décoration aux formes élégantes et élancées. Le goût du large s’entretient en changeant de rythme, en multipliant les expériences et en variant les supports : opérations de sauvetage en mer, Transat AG2R en double, Transat Québec Saint-Malo en 40 pieds en équipage. En 2016, le nantais Adrien Hardy a cultivé son art de la régate et étoffé sa polyvalence, un parfait tremplin pour une saison 100 % Figaro ambitieuse.

Tout désir est manque et on ne désire jamais que ce dont on manque : même pour un passionné de la mer et de la régate au contact, cet éternel ressort de l’âme humaine joue irrésistiblement. Il fallait donc s’éloigner des pontons et de la pression pour revenir plus gaillardement et plus menaçant : « J’avais décidé, pour l’an dernier, de changer mon programme sportif et de faire une pause dans ma participation à cette course très exigeante qu’est la Solitaire. En Figaro, les résultats demandent un investissement total, c’est important de changer de rythme et d’air pour revenir avec beaucoup d’envies et de forces. J’ai notamment participé en juillet-août à la Transat Québec-Saint Malo en Atlantique nord, une régate riche d’enseignements avec une passionnante navigation côtière dans la Saint Laurent. La vie à bord à 3 équipiers de nationalités différentes (Anglais, Tchèque et Français) était une nouveauté stimulante sur les différentes manières de naviguer. »

« J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR »

Depuis Cholet, au siège de l’entreprise, chaque course est suivie avec une grande intensité et les départs de course sont vécus au plus près sur l’eau chaque année : « L’engouement dans l’entreprise est intact, je vais régulièrement les voir pour rendre sensible le quotidien à bord, avec des films, des anecdotes. J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR, le mot sponsor ne convient pas tout à fait pour décrire la nature de cette relation. J’ai l’impression d’avoir grandi en parallèle de l’entreprise : il y avait 55 salariés il y a 10 ans, ils sont aujourd’hui 115. Nos trajectoires se ressemblent : progression d’année en année, l’expérience augmente et la reconnaissance aussi.

J’ai bien conscience de la responsabilité que cela représente de porter les couleurs d’une entreprise qui réussit bien sur le plan économique. C’est motivant sur l’eau, il y a une inspiration et un encouragement réciproque ; j’ai à cœur de porter leurs couleurs pour augmenter leur notoriété. On a les mêmes critères d’action : l’exigence, la maitrise, la performance. Je suis très fier, je les remercie. »

Entraînement quotidien à Lorient depuis mi-janvier

Depuis le 17 janvier, date de reprise des entraînements pour Adrien, et jusqu’au 4 juin, jour du départ de la Solitaire, toutes les journées en mer sont orientées autour de la préparation aux quatre étapes du mois de juin. Le skipper d’AGIR Recouvrement explique : « Malgré mes dix années d’expériences en Figaro, je continue à apprendre, à trouver des pistes pour m’améliorer. Nous sommes 7 bateaux en entraînement à Lorient sous la houlette de Tanguy Leglatin. Une semaine type, c’est 6 heures de navigation quotidienne et en fin de semaine on dispute un parcours offshore avec une nuit en mer. À coté de la préparation physique habituelle, j’apporte également un soin à mon alimentation : limiter les produits transformés et opter pour de la nourriture naturelle. J’ai également toute la préparation matérielle : la décoration du bateau et le travail sur les voiles pour avoir les meilleures possible. » Les premières courses préparatoires de la saison, la Solo Basse-Normandie (17 au 19 mars) et la Solo Concarneau (6 au 8 avril), lui permettront de faire ses choix de voile et d’affiner ses réglages pour présenter un bateau au meilleur de sa forme.

Briller sur la Solitaire…

Du 24 au 29 avril, AGIR Recouvrement disputera la Solo Maître Coq, premier round d’observation pour les figaristes avant l’affrontement de la Solitaire un mois plus tard. « L’objectif de la Solitaire Urgo Le Figaro est de briller sur le général et pas uniquement les victoires d’étapes. J’ai toutes les qualités : l’expérience, la vitesse, la stratégie et je sais saisir les bonnes opportunités. On annonce un plateau de très bonne qualité, supérieure à l’année passée avec de nombreux anciens vainqueurs, je m’en réjouis, plus la compétition est serrée plus c’est riche sportivement ! »

Interview avec Stéphane Paye, Président-Directeur Général d’AGIR Recouvrement

Vous fêter la 10e année de partenariat avec Adrien, quels sentiments cela provoque en vous ?

C’est une grande joie de fêter ce chiffre rond, cette première dizaine, c’est émouvant ! AGIR Recouvrement est une maison fidèle, qui tient beaucoup à la qualité de ses relations avec ses salariés comme avec ses clients. La longévité du partenariat voile est du même ordre que celle entretenue avec certains clients. J’admire la relation forte et durable de Thomas Coville avec Sodebo qui dure depuis 18 ans ! On est fidèle avec les gens talentueux comme Adrien, on vise le succès. On va faire de cette année une fête et on organise une série d’événements pour montrer la force du partenariat.

Que vous a apporté le partenariat voile, en quoi se distingue-t-il de vos autres sponsorings ?

Nous soutenons d’autres activités sportives à Cholet comme le hockey, le rugby et le basket, mais le projet la voile représente une autre échelle, cela représente des sommes importantes pour l’entreprise, c’est notre principal investissement en communication. Nous y sommes extrêmement attachés. En interne, on est très content, tout le monde est autour du bateau. Le circuit Figaro est toujours aussi stimulant, c’est une référence incontournable dans la course au large. Lors de son arrivée victorieuse du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h expliquait qu’il s’était battu avec Tompson « comme lors d’une course de Figaro », cela prouve que cette course conserve un charme et une attractivité très forte.

Quels sont vos ambitions et vos espoirs pour 2017 ?

Évidemment, pour nos 10 ans de partenariat, gagner la Solitaire du Figaro serait un sacre, ça serait un rêve, un accomplissement. Au vu de la progression d’Adrien depuis qu’il s’est engagé sur le circuit en 2007, une victoire serait logique et méritée !

Blog

Cette semaine, TB Press était aux relations des Champions à l’Ecole. Cette association a pour but de proposer à de jeunes étudiants des rencontres avec de grandes personnalités issues de l’entreprise ou du sport. A Créteil, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon, respectivement les dirigeants et créateurs de Free et Vente Privée, Guy Savoy, à la tête du meilleur restaurant au monde, ont répondu aux questions de 550 jeunes de Créteil. Un sacré moment qui clairement peut donner des idées, des perspectives aux nouvelles générations ! TB Press était également en charge du community management des Champions… Hervé Mathoux était l’animateur de cette session.

Tanguy Le Turquais : New Wave


Il n’était pas né quand Cure, Joy Division ou encore New Order ont explosé et ont représenté une nouvelle donne dans le rock mais Tanguy Le Turquais, 27 ans, fait, partie, entre autres, de la nouvelle vague de la course au large française. Après quelques années à succès sur le circuit des Mini 6.50, deux titres de Champion de France en 2014 et 2015, une participation remarquée à la Transat AG2R La Mondiale, Tanguy participera à l’ensemble de la saison 2017 du circuit des Figaro Bénéteau 2, et se présentera le 4 juin prochain à Bordeaux dans la peau d’un bizuth au départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, à bord d’un monotype aux couleurs de NIBELIS, éditeur français leader dans les solutions cloud RH et paie.

A l’école de la Mini

Dans le milieu de la course au large, Tanguy Le Turquais est surtout connu pour ses faits d’armes sur la Mini Transat. 3ème de cette unique traversée de l’Atlantique en solitaire à bord de petits voiliers de 6m50, auteur d’un grand chelem en 2014, il remporte quasiment toutes les courses du circuit dans la catégorie des voiliers de série. Tanguy, fin 2015, décide de passer à une autre étape dans sa carrière de marin en herbe et rejoint le circuit Figaro. Dès 2016, il participe en compagnie d’Hervé Aubry à la classique transatlantique en double : la Transat AG2R La Mondiale, entrant ainsi de plain-pied dans le monde professionnel et sur le circuit de référence en matière de navigation en solo. Sa gouaille, son sourire, sa facilité à communiquer, (il est issu de la fameuse génération « Y » très à l’aise avec les nouveaux outils de communication), ses compétences véliques et sa grande envie d’apprendre marquent les esprits. Cette année, grâce à NIBELIS et à un pool de partenaires fidèles comme Capitole – Finance ou Vannes Agglo, Tanguy Le Turquais prendra part à toutes les épreuves du Championnat de France des Figaristes, à commencer dès le 17 mars, par la Solo Normandie, puis la Solo Concarneau, la Solo Maître Coq et la fameuse Solitaire Urgo Le Figaro. Pour ces grands rendez-vous, Tanguy Le Turquais se prépare activement du côté de la base des sous-marins à Lorient où il bénéficie des conseils avisés de Tanguy Leglatin et de certains de ses concurrents avec lesquels il partage ses bords d’entraînements.

« Je regarde des vidéos de la Solitaire tous les jours »

« Mes journées sont très cadrées pour arriver le jour J au top » explique Tanguy. « Je ne veux rien avoir à me reprocher dans ma préparation le 4 juin, date du départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, mon défi principal de la saison. Cela se partage entre préparation physique, entraînements sur l’eau, la météo, la nutrition, le mental avec Lorient Grand Large. J’ai récupéré mon bateau au mois d’octobre 2016. J’ai fait deux bons mois de chantier afin d’avoir un voilier « nickel », une bonne machine. En mer à Lorient, au sein des entraînements organisés par Tanguy Leglatin, nous avons d’abord fait beaucoup de manœuvres et d’optimisation de nos bateaux en janvier. Maintenant et depuis la mi-février, nous sommes dans une période de speed test où l’on passe cinq heures sur l’eau en concurrence en essayant notamment nos jeux de voiles. J’ai l’impression d’avoir une bonne vitesse mais on sait que c’est sur les longues distances que nous allons être jugés. Je reste assez serein. Dans notre groupe de figaristes lorientais, sur les offshore, je suis toujours dans le top 3 mais je ne me suis pas encore confronté aux autres, notamment aux ténors de Port La Forêt ! En tout cas, j’ai toujours aimé la course côtière depuis mes débuts en Mini. Ce qui est nouveau pour moi, c’est la monotypie, des unités qui vont tous à la même vitesse comme les Figaro Bénéteau 2, une flotte compacte qui ne permet pas beaucoup d’extravagance stratégique. J’essaie de ne pas me mettre en tête d’arriver sur les premières courses de la saison dans un mode trop compétition. Je veux me servir, par exemple, de la Solo Normandie et de la Solo Concarneau, pour me tester. En tout cas, j’ai vraiment hâte de participer à ma première Solitaire Urgo Le Figaro. Cela fait 6 ans que j’y pense. Je regarde des vidéos de la Solitaire tous les jours ! Je trépigne d’envie ».

La mer dès l’enfance

Né à Orléans d’une mère marseillaise et d’un père brestois, un sacré mixte selon l’intéressé, Tanguy a vécu son enfance sur un bateau. « Mes parents se sont séparés quand j’avais 8 ans. Mon père a décidé de refaire sa vie sur un bateau. Nous avons donc pas mal voyagé du golfe de Gascogne en passant par les îles anglo-normandes… et surtout le golfe du Morbihan. Avec mes petites sœurs, nous étions scolarisés à Vannes et on habitait sur le bateau de mon père dans le port. J’allais aussi beaucoup au Maroc ou ma mère vivait. J’ai ensuite passé le bac puis j’ai réussi mon brevet d’état dans la voile. En 2003 et 2007, mon père accompagnait la Mini Transat. Cette course m’a donné vraiment envie de devenir skipper. J’ai alors réussi à acheter un Pogo 2 avec le soutien de mes parents. Je me suis lancé dans le grand bain et j’ai enchainé 6 ans de Mini qui m’ont totalement confirmés mon souhait de devenir pro. »

Tanguy Le Turquais – 27 ans – originaire de Vannes, réside à Saint-Goustan

2016 : participation à la Transat AG2R La Mondiale

2015 : 3ème de la Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série, Champion de France Mini 6.50, vainqueur de la Lorient Bretagne Sud Mini

2014 : Champion de France Mini 6.50, Champion de France PROMOTION « course au large », vainqueur de la Pornichet Select 6.50, vainqueur de la deuxième étape des Sables – Les Açores, vainqueur de la Lorient BSM, 2ème du trophée MAP, 2ème des Sables – Les Açores

2013 : 6ème sur 53 de la Mini Transat

Le programme 2017 de Tanguy et son voilier NIBELIS

17 au 19 mars // Solo Basse-Normandie // Granville

6 au 8 avril // Solo Concarneau // Concarneau

24 au 29 avril // Solo Maître Coq // Les Sables d’Olonne

4 juin au 26 juin // Solitaire Urgo le Figaro // Bordeaux-Gijón (Espagne)-Concarneau-Dieppe

27 août au 2 septembre // Tour de Bretagne à la voile // Saint-Malo-Piriac sur mer

A propos de NIBELIS

Editeur français leader dans le domaine du SIRH en Cloud, Nibelis* accompagne les entreprises de taille intermédiaire de 50 à 5000 salariés dans la gestion de la Paie et des Ressources Humaines.

Sa solution innovante couvre les domaines de la paie, du pilotage social, la gestion des talents au travers d’applications dédiées à la formation et aux évaluations annuelles et propose des portails collaboratifs intuitifs pour favoriser l’échange d’information entre salariés et managers (notamment sur les demandes de congés ou la saisie des notes de frais). Sécurisée et développée sur les derniers standards technologiques, la solution intègre en temps réel les évolutions légales. Elle séduit aujourd’hui plus de 1 000 clients dont Toys’R’Us, SFR Presse, LeBonCoin, Suez Consulting ou Audika, auxquels elle propose une forte expertise métier, portée par une équipe de 80 consultants spécialisés en paie et ressources humaines et une cellule juridique performante, garante d’une veille extrêmement réactive des évolutions sociales.

Les clients de Nibelis bénéficient de gains de productivité incomparables et d’outils de pilotage performants facilitant la prise de décision. Présents sur la France entière avec un siège social à Paris et des agences à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, les 150 salariés de Nibelis sécurisent la production de plus d’un million de bulletins de paie par an et accompagne les services RH d’un millier d’entreprises sur l’hexagone.

Fort d’une croissance de plus de 25% par an depuis 5 ans, Nibelis est devenu l’acteur incontournable de référence sur le marché du SIRH avec un CA supérieur à 13,5M€

*Jusqu’en septembre 2016, Nibelis était connu sous le nom de “Meilleure gestion”. L’adoption de ce nouveau nom, plus dynamique et identifiable accompagné d’une identité visuelle repensée, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de conquête de l’entreprise.

https://www.nibelis.com/

Les autres partenaires de Tanguy : Capitole-Finance et Vannes Agglo, Helly Hansen et la société SNA (sellerie), Maffioli pour les cordages.

 

Photos libres de droits pour la presse et le web Pierre Bouras

La WEB SERIE de TANGUY : https://www.youtube.com/watch?v=Pv3eBVzHeVc&app=desktop

CONTACTS PRESSE

Agence TB PRESS

Laure Lunven // 06 66 12 61 88 // lauredeherce@gmail.com

Tanguy Blondel // 06 88 45 35 36 // agence@tbpress.fr

Un Multi50 à foils pour Thibaut Vauchel-Camus et la lutte contre la sclérose en plaques

Le skipper guadeloupéo-malouin Thibaut Vauchel-Camus, après s’être brillamment illustré ces dernières saisons en Class40, franchit un nouveau pas dans sa carrière en lançant, grâce à des partenaires investisseurs motivés, la construction d’un trimaran de la classe Multi50. Ce multicoque nouvelle génération signé VPLP sera doté de foils. Il affichera, dans la continuité des projets sportifs du Défi Voile Solidaires En Peloton, les couleurs de la Fondation ARSEP et l’appellation « Solidaires En Peloton – ARSEP ». Ce projet sociétal et sportif porte le message d’espoir « vaincre ensemble la sclérose en plaques ». Thibaut Vauchel-Camus poursuit avec toujours plus d’enthousiasme sa double carrière de sportif de haut niveau et de porte étendard d’une cause devenue au fil du temps et des rencontres de plus en plus essentielle à sa vie.

Le choix viscéral du multicoque

Après quatre saisons à animer de la plus belle des manières le circuit des monocoques de la Class40, étayées par le remarquable parcours en solitaire de Thibaut avec cette victoire l’an passé sur The Transat bakerly (Plymouth-New York) et une non moins somptueuse deuxième place lors de la dernière Route du Rhum, le duo composé de Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard, fondateurs du Défi Voile Solidaires En Peloton, change de braquet. Les deux compères optent, après mûre réflexion, pour un retour à leurs premières amours : le multicoque ! Un support sur lequel ils ont tous deux fait leurs armes depuis leur enfance en Guadeloupe pour l’un, à Saint-Malo pour l’autre.

La classe Multi50, quant à elle, apporte un regain de jeunesse à des voiliers hautement spectaculaires pour des coûts de fabrication maîtrisés avec la décision d’accepter dorénavant la technologie des foils (appendices sustenteurs qui offrent plus de stabilité, plus de performance et plus de sécurité). “Je souhaite encore et toujours jouer la gagne » précise Thibaut, le skipper de Solidaires En Peloton – ARSEP. “La Classe Multi50 permet de briller de manière spectaculaire lors de tous les grands rendez-vous océaniques et côtiers, en solitaire comme en équipage, pour un coût encore maîtrisable (peu de carbone, pas d’hydraulique, pas de mât basculant…). L’apport des foils va incontestablement redonner du lustre et de l’intérêt à ces bateaux en les rendant encore plus “sexy” aux yeux du public et des médias”.

“L’ensemble de la classe Multi50 se réjouit de voir arriver ce nouveau bateau” souligne Erwan Le Roux, président de la classe Multi50. “Il me semble que l’esprit de ce projet correspond bien à celui de la classe : innovant, dynamique et sportif. Thibaut a montré de quoi il était capable en Class40. Ce sera un sérieux adversaire. Bienvenue également à ses partenaires très engagés et à bientôt sur une ligne de départ !”.

Avec une perspective d’au moins sept Multi50 performants, de générations récentes et en lice dès cette année, cette classe de multicoques va très certainement retrouver un bel engouement et renouer avec l’intérêt médiatique lors des prochains rendez-vous incontournables de la course au large.

Un partenariat avec ENATA, acteur innovant dans la performance et le haut de gamme

Thibaut, associé à un collectif de mécènes armateurs acquis à la cause de la Fondation ARSEP, a reçu le support d’ENATA, un groupe industriel à la pointe dans les foils et de la performance hydrodynamique. ENATA leur a permis de lancer le design et la construction d’un bateau de nouvelle génération.

Thibaut indique : ENATA dispose d’un chantier high-tech dirigé par une équipe internationale qui a une expérience unique dans les voiliers de course. Non seulement ils nous assurent des coûts et des délais sans équivalents mais ils nous mettent également à disposition une équipe spécialisée dans l’optimisation hydrodynamique. Ce nouveau Multi50 sera la vitrine de leur savoir-faire.”

Jérémie Lagarrigue, CEO d’ENATA Marine commente: “Nous sommes ravis de pouvoir faire bénéficier Thibaut du savoir-faire de nos équipes et de la performance de nos outils industriels. Nous sommes fiers de participer à un projet mêlant la passion de la voile et la lutte contre la sclérose en plaques”.

Le design est signé Van Peteghem/Lauriost-Prévost (VPLP) pour les plans du futur Solidaires En Peloton – ARSEP. “Grâce au lancement de Ciela Village 2 de Thierry Bouchard, actuellement en construction sur plan VPLP, nous allons profiter de ces études tout en y apportant notre touche personnelle. Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sera construit au maximum de la jauge en terme de largeur (15,24 m), longueur (15,24 m) et tirant d’air (23,77 m). Nos bras de liaison, plan de pont et flotteurs seront sensiblement différents du bateau de Thierry Bouchard. Nous travaillons sur Saint-Malo en équipe en nous appuyant sur de grandes expériences du Multi50 et grâce à l’aide du Lycée Professionnel Alphonse Pellé (avec qui nous avons réalisé une maquette à l’échelle 1 du cockpit à l’ergonomie spécifique). La construction des moules a débuté. Le bateau sera construit, assemblé et armé à Dubaï avant d’être convoyé en septembre par la mer jusqu’à Cadix (ESP), soit près de 5 000 milles de prise en main. Nous effectuerons ensuite notre qualification pour la Transat Jacques Vabre entre Cadix et Saint-Malo, avec un co-skipper encore à déterminer. “ Victorien Erussard, l’ami et complice de toujours est aujourd’hui à la tête du grand projet Energy Observer et n’est pas disponible cette année pour naviguer en course au large.

Vaincre ensemble la sclérose en plaques

Thibaut poursuit donc avec bonheur et enthousiasme sa collaboration solidaire avec la Fondation ARSEP (Aide à la Recherche sur la Sclérose En Plaques) notamment en continuant à se consacrer à des sorties en mer pour les malades et à collecter des fonds pour la recherche médicale. “Les liens qui se sont créés au fil du temps et des courses, tant avec les mécènes qui nous soutiennent qu’avec les patients qui souffrent de sclérose en plaques, mais aussi les soignants et les chercheurs, donnent à ce projet un volume, une dimension totalement indissociable de mon travail de skipper. Solidaires En Peloton – ARSEP est plus qu’un patronyme, c’est mon identité. La symbolique, l’action, la force visuelle associées au monde de la mer et de la course au large permettent une visibilité dont les chercheurs eux-mêmes en mesurent la force pour continuer à trouver des solutions de guérison à cette maladie toujours réputée incurable. Les témoignages de remerciements que nous manifestent les patients au quotidien sont aussi un puissant leitmotiv pour rester ambitieux et être à la hauteur de leur combat contre la maladie. Oui, je me sens investi et donc particulièrement motivé pour poursuivre en Multi50 cette formidable aventure avec la Fondation ARSEP, la marque d’espoir Solidaires En Peloton, les mécènes ainsi qu’avec tous les partenaires potentiels que notre engagement pourrait séduire”.

Des mécènes armateurs toujours plus engagés

Depuis 2012, Concept-TY accompagne le Défi Voile Solidaires En Peloton en tant qu’armateur du Class40 “made in Breizh”. Une aventure humaine née de la rencontre entre Olivier Toupin, passionné de voile (et dirigeant de Concept-TY), avec Thibaut Vauchel-Camus et Victorien Erussard. Leur collaboration est ensuite passée à la vitesse supérieure avec la vente du Class40 et la construction d’un trimaran Multi50.

Pour que ce nouveau défi prenne vie, Georges Sampeur (Président du directoire de B&B Hôtels), Brigitte Delanchy (Directrice Générale du Groupe éponyme) et Christian Jouno (Président de la société Tomates Jouno) ont rejoint ce projet sportif et citoyen en tant qu’armateurs. Déjà mécènes depuis les prémices de cette aventure, ils ont souhaité prendre part à cette cause de façon encore plus engagée. La volonté de promouvoir la lutte contre la sclérose en plaques et le plan de carrière de Thibaut à travers la construction d’un bateau dernier cri est leur leitmotiv. “On ne peut pas révéler de véritables champions dans les sports mécaniques si le matériel n’est pas performant et à l’image du champion lui-même” explique Olivier Toupin. À eux quatre, ils regroupent force et passion pour porter le projet toujours plus haut au profit de la Fondation ARSEP et insuffler une bouffée d’air pur à tous les malades.

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Thibaut Vauchel-Camus

Né le 15 octobre 1978, originaire de Guadeloupe, réside à Saint-Malo, vainqueur de The Transat 2016 en Class40, deuxième de la Route du Rhum 2014 en Class40, double vainqueur du Championnat Class40 2015 et 2016, quatrième de la Transat Québec Saint-Malo 2016, vainqueur du circuit des Flying Phantom 2016, spécialiste reconnu du multicoque, quintuple champion de France de Formule 18 de 2005 à 2008…

A propos de la sclérose en plaques et de la Fondation ARSEP

Maladie inflammatoire du système nerveux central chronique et invalidante, la Sclérose en Plaques survient dans la majorité des cas chez de jeunes adultes, autour de 30 ans. Elle touche 100 000 personnes en France et 2,3 millions dans le monde. 4 000 nouveaux cas par an sont diagnostiqués en France, soit 1 cas toutes les 4 heures et 3 malades sur 4 sont des femmes. C’est également 700 enfants touchés.

Ni la cause, ni le remède ne sont connus actuellement. Seuls existent des traitements symptomatiques de la maladie, la recherche est l’unique espoir des patients pour que demain l’on puisse guérir.

Issue de l’ARSEP créée en 1969, la Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose en Plaques (ARSEP), née le 18 avril 2010, est la seule Fondation reconnue d’utilité publique se dévouant exclusivement à la recherche sur la Sclérose en Plaques. Elle a deux missions essentielles :

– Financer les équipes de recherche qui étudient cette pathologie

– Informer et sensibiliser le public sur les avancées médicales, thérapeutiques et scientifiques.

Son Comité Médico-Scientifique, présidé par le Pr Thibault Moreau (CHU Dijon), sélectionne selon une procédure rigoureuse et impartiale les meilleurs projets de Recherche auxquels sont attribués annuellement près de 2 millions d’euros. Habilitée à recevoir des legs et donations, la Fondation ARSEP ne fait appel qu’à des dons privés et ne perçoit aucune subvention.

https://www.arsep.org

A propos de Solidaires En Peloton

« Solidaires En Peloton » (SEP comme sclérose en plaques) est la marque sportive qui représente la Fondation ARSEP lors d’événements sportifs. Son but est de faire connaître la sclérose en plaques au plus grand nombre et de communiquer sur les bienfaits du sport dans cette maladie grâce à son implication dans de nombreux événements en donnant de la force à ceux qui n’en ont pas. C’est aussi un moyen de collecter des fonds au profit de la Fondation ARSEP et donc de la recherche sur la maladie.

 

TB PRESS

Revue de presse

Revenons sur notre campagne de presse autour du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine et le marin nordiste Thomas Ruyant avec une revue de presse complète mais aussi de récentes retombées :

La Voix du Nord

La Voix du Nord

Le Belem était en chantier à La Rochelle, l’occasion pour les médias charentais d’en faire l’écho tout comme les médias aquitains qui ont vu le trois-mâts tout l’hiver :

Sud Ouest

France 3 Aquitaine

Enfin, une belle retombée TB Press avec un zoom sur l’association nordiste Lames de Joie dans le 20h00 de TF1. Lames de Joie a remporté les trophées du Sport responsable 2016, une initiative de Generali France dont nous sommes prestataires…

A voir à partir de 31 minutes : TF1 20h

Revue de presse

Très régulièrement, nous allons mettre en ligne une partie des retombées “presse” générées par TB Press. En ce début 2017, nous avons commencé fort avec un petit marathon médiatique à Paris et dans les Hauts-de-France autour du retour de Thomas Ruyant après un demi Vendée Globe. Le dunkerquois, skipper du mono 60 “Le Souffle du Nord pour Le Projet Imagine” est intervenu notamment dans le moscato show sur RMC. Le chantier du Belem a été aussi largement suivi par la presse aquitaine et rochelaise. C’est parti pour une belle année “presse”…

Ci-dessous de beaux reportages autour du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, des trophées du Sport responsable, Isabelle Joschke Generali, Nicolas Lunven Generali, le Belem, Adrien Hardy ou encore la voilerie All Purpose…

France Inter Interception / Le Souffle du Nord – Thomas Ruyant

TF1 JT / Fondation Belem

Le Figaro Magazine / Fondation Belem / 9 pages

Le Parisien / Nicolas Lunven / Generali

Ouest France / La voilerie All Purpose sur le Vendée Globe

La voix du Nord / Tour de France / Dunkerque

Le Figaro / Sport responsable / Seb Chabal

20 Minutes / Le Souffle du Nord / Thomas Ruyant

Le courrier de l’Ouest / Les Champions à l’école / Teddy Riner

Ouest France / Isabelle Joschke / Generali
Libération / Adrien Hardy / Agir Recouvrement